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▶ +1 : Renouvellement du Visa Travail (就労ビザの更新)

Vous appréciez votre vie et votre travail au Japon et vous souhaitez prolonger votre aventure ? Contrat de travail renouvelé, il faut ensuite s’attaquer au renouvellement du visa travail ! Pour cela il faut procéder à une demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新) auprès du bureau d’immigration (出入国在留管理庁).

Dans cet article, Kimi vous explique les démarches pour demander l’extension d’une période de séjour et ainsi renouveler son visa travail. 

Cette démarche s’applique plus généralement aux ressortissants étrangers souhaitant poursuivre leurs activités avec leur statut de résident actuel (visa travail, visa époux…). Il faut effectuer la demande avant l’expiration du statut de résident du demandeur, à partir de trois mois avant la date d’expiration.

※ Documents à fournir pour constituer le dossier

  • 1 Le formulaire de demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新許可申請書) partie employé (申請人等作成用 )
  • 2 La photocopie du passeport et de la carte de résident actuelle (recto-verso) (パスポート及び在留カード(表裏)の写し)
  • 3 Une photo d’identité (証明写真) format 3*4cm datant de moins de trois mois
  • 4 Une attestation de paiement des impôts (住民税の納税証明書) et un certificat de la taxe d’habitation (住民税の課税証明書) de l’année précédent celle de la demande
  • 5 Les autres documents sont fournis par l’employeur ;) ! Sont inclus le formulaire de demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新許可申請書) partie employeur (所属機関等作成用), une lettre de demande d’extension de la période de séjour, une copie du contrat de travail (労働契約書の写し) et le justificatif des activités de l’employeur (全部事項証明書) et de ses bénéfices (決算文書)
  • 6 4 000 ¥ en timbres fiscaux à payer si l’application est acceptée

Attention ! Si entre temps le demandeur a changé d’entreprise et/ou d’emploi, des documents supplémentaires peuvent être demandés comme le certificat de travail (退職証明書) ou à nouveau une copie des diplômes.

※ Préparation du dossier

  • 1 Le formulaire de demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新許可申請書) : à télécharger ici et à compléter en anglais ou en japonais. Il y a différents formats selon le statut de résidence, l’objet du séjour et les activités professionnelles effectuées au Japon (Engineer/Specialist in Humanities/International Services, Student, Long-Term Resident). Mais les informations à remplir sont les mêmes : nationalité (国 籍), nom (氏 名), coordonnés, emploi (職 業), durée d’extension souhaitée (希望する在留期間), raison de la demande d’extension (更新の理由), etc…
  • 2 Une attestation de paiement des impôts (住民税の納税証明書) et un certificat de la taxe d’habitation (住民税の課税証明書) : passé plus d’un an au Japon, les résidents étrangers paient aussi les impôts. Rendez-vous à la mairie, à la section « citoyens » (市民室) pour demander les documents. Récupérer d’abord un ticket et une fois son numéro appelé, se présenter avec carte de résident au comptoir des attestations écrites (証明書受付, Shomeisyo uketsuke) pour remplir avec l’aide de l’employé un formulaire de demande pour chaque document (納税証明申請書 et 市民税・県民税証明の申請書). Il faut y renseigner adresse, nom, date de naissance, numéro de téléphone, l’année d’imposition et le nombre d’exemplaires souhaités. Démarche faite en 15 minutes environ, c’est assez rapide pour récupérer les documents au comptoir de récupération des documents (お渡し窓口 Owatashi Madoguchi) et enfin payer les frais de service (de 200 à 600 ¥ environ) ! Attention : pour demander l’attestation des impôts sur une année, il faut aller à la mairie du lieu de résidence durant l’année concernée à la date du 1er janvier, sauf si la demande est faite à partir du 1er juin. Voici un exemple de ce à quoi ressemblent ces documents :

attestation impots & taxe d'habitation

※ Dépôt du dossier

L’étape la plus contraignante peut-être ! Le dépôt du dossier est à effectuer au bureau régional d’immigration ayant juridiction sur la préfecture du lieu de résidence. Ils ouvrent du lundi au vendredi de 9h00 à 16h00. On compte donc plusieurs bureaux et plusieurs branches dans chaque région qui couvrent les différentes préfectures. Les grands bureaux, soit les sièges sociaux de chaque région sont incroyablement bondés et demandent parfois de camper pour être sûr d’être dans les premiers et d’en finir le plus tôt possible. Les succursales étant pour certaines des bureaux beaucoup plus petits sont moins animées.

Donc pour ne pas passer sa journée au bureau, arriver avant l’ouverture et opter pour une succursale !

Tokyo Regional Immigration Bureau (東京出入国在留管理局)
Adresse : 5-5-30 Konan, Minato-ku, Tokyo
Accès : Shinagawa Station (JR Lines) sortie Konan ou sortie Est (東京都港区港南5丁目5−30)
Prendre le bus n°99 à la sortie de la gare au terminal 8 et descendre à l’arrêt « Tokyo Nyukoku Kanrikyoku-mae ».

Tokyo Regional Immigration Bureau Kawasaki Branch Office (東京出入国在留管理局川崎出張所)
Adresse : Kawasaki West Joint Government Building, 1-3-14 Kamiaso, Aso-ku, Kawasaki City, Kanagawa Prefecture (神奈川県川崎市麻生区上麻生1丁目3−14)
Accès : Shin Yurigaoka Station (Odakyu Line), sortie Sud

Osaka Regional Immigration Bureau (大阪出入国在留管理局)
Adresse : 1-29-53 Nankou Kita, Suminoe-ku, Osaka (大阪府大阪市住之江区南港北1丁目29−53)
Accès : Cosmosquare Station (Chuo Line, New Tram), sortie 4

La liste complète des bureaux est disponible sur le site de l’immigration.

A l’arrivée, il faut se diriger vers la section dédiée aux visas (dans les grands bureaux, c’est souvent au deuxième étage) puis se diriger au comptoir d’information (相談, Information Center) ou à la réception (受付) pour vérifier la présence de tous les documents avec passeport et carte de résident et si les formulaires sont bien remplis. Puis se rendre au guichet d’application (申請) pour remettre dossier, carte de résident et passeport. En échange, le demandeur du visa reçoit un ticket avec un numéro et la carte postale (ハガキ) qui sera envoyée au domicile une fois le dossier évalué.

Entre 30 minutes et deux heures d’attente, cela dépend de l’affluence, et le numéro est appelé. Le demandeur remet la carte postale complétée avec nom et adresse et il récupère son passeport avec une notice d’acceptation de la demande (申請受付票) mentionnant le numéro de dossier et expliquant que pendant son étude, il est possible de rester jusqu’à deux mois sur le territoire japonais, ainsi que la carte de résident tamponnée de la mention 在留期間更新許可申請中 (demande d’extension de la période de séjour en cours) indiquant donc que le statut est en cours de changement. Il ne reste plus qu’à attendre le verdict final !

S’il s’avère que des documents manquent ou que l’immigration souhaite des informations plus précises, elle fait parvenir par voie postale un courrier tamponné de la mention 特定記録 (document spécifique) contenant un avis de demande de documents (資料提出通知書) et une enveloppe à timbrer et à renvoyer dans les deux semaines suivantes avec les copies des documents demandés.

※ Réception du Visa

Environ deux semaines après le dépôt du dossier, la carte postale (ハガキ) arrive à l’adresse qui a été renseignée lors du dépôt du dossier. En général, elle annonce la bonne nouvelle en indiquant de se présenter à l’immigration dans les deux semaines suivantes avec entre autres le timbre fiscal (収入印紙). Selon la demande et peut-être le bureau d’immigration, la durée du traitement du dossier peut-être plus longue, jusqu’à deux mois parfois !

Les timbres fiscaux (収入印紙) peuvent être achetés à la poste. Les grands bureaux d’immigration et sièges sociaux disposent en général de konbini dans lesquels on peut aussi en acheter exprès. Selon l’employeur, il est possible de négocier et que ce soit ce dernier qui règle les frais du timbre fiscal, et non le demandeur.

De retour au bureau d’immigration, le demandeur présente à la réception (受付) tous les documents requis, à savoir :
① Passeport (パスポート)
② Carte de résident (在留カード)
③ Timbre fiscal (収入印紙) à 4 000 ¥ ou 1 200 ¥
④ Le bon d’acceptation de la demande (申請受付票) qui a été agrafé au passeport
⑤ La carte postale (ハガキ) reçue à domicile

Il reçoit un ticket et patiente en général 30 minutes environ avant de récupérer sa nouvelle carte de résident.

La durée de la période de validité ne répond pas toujours au souhait du demandeur et peut dépendre de beaucoup de critères : durée du contrat de travail, le nombre d’années passées à habiter et travailler au Japon, l’expérience professionnelle, les diplômes… Les deux premiers visa travail sont susceptibles de ne durer qu’un an seulement avant de passer à trois, cinq ou encore sept ans.

※ Ca peut arriver : changement d’emploi pendant la période de séjour

Muni d’un visa de plus d’un an, pour des raisons diverses, le résident change d’emploi et donc d’entreprise pendant la période de validité de son visa travail. Il faut savoir que si on quitte son emploi mais que le visa n’est pas encore périmé, il en perd malgré tout sa validité ! L’employeur en informe l’immigration et le résident dispose alors de trois mois pour retrouver un nouvel emploi auquel cas le délais dépassé, son visa ne sera plus valable. Une fois qu’il a retrouvé un travail, il en informe l’immigration sous un délais de 14 jours à compter de la date de changement. Ici aussi il y a différents formats selon les activités professionnelles effectuées au Japon. Dans le cas d’un visa Engineer/Specialist in Humanities/International Services, le formulaire à remplir est à récupérer sur le lien suivant : Notification of the affiliated (contracting) organization. Il faut en plus fournir une copie de la carte de résidence actuelle. Ils peuvent être remis au bureau régional d’immigration ayant juridiction sur la préfecture du lieu de résidence, ou bien soumis par internet ou voie postale en adressant son courrier au service d’enregistrement du bureau régional de Tokyo avec la mention 届出書在中 (formulaire de notification joint) écrit en rouge sur l’enveloppe.

L’adresse est la suivante :
〒108-8255 東京都港区港南5丁目5−30
東京出入国在留管理局在留管理情報部門届出受付担当

Kimi témoigne

Quand j’ai renouvelé mon visa travail pour la première fois, j’habitais dans la préfecture de Kanagawa. Je me suis rendue à la branche de Kawasaki située près de la station Shin Yurigaoka et à 40 minutes de chez moi. L’avantage de ce bureau est que même en arrivant à 8h35, il y a rarement plus de dix personnes devant vous ! Plus besoin de camper ! Ça change du bureau d’immigration à Shinagawa où on peut trouver plus de 30 personnes en arrivant à 7h30.

Le bureau ouvre pile à l’heure. C’est tout petit donc c’est pas compliqué de trouver le bon comptoir, il n’y en a qu’un. Passage à la réception (受付) pour faire vérifier le dossier et récupérer la carte postale à remplir et un ticket. En étant numéro 3 vous pouvez vous rassurer de ne pas avoir à passer des heures au bureau… 😂 En effet en 30 minutes c’était fait ! J’ai récupéré ma carte de résident avec le tampon et la notice qui, à la différence du bureau d’immigration à Shinagawa, n’est qu’en japonais 😂.

La carte postale est arrivée environ deux semaines plus tard. J’ai pu aller chercher mon nouveau visa d’un an étant donné que mon nouveau contrat de travail n’était que d’un an à l’époque. C’est après signature d’un contrat de trois ans que j’ai pu enfin bénéficier, après les même démarches de faites, d’un visa de 3 ans !

Puis quand j’ai déménagé dans le Kansai, je me suis rendue au bureau régional d’Osaka. Le dépôt du dossier tranquille, mon directeur m’avait emmené et aidé pour la communication en japonais. Mais voilà, c’était trop simple ! D’abord, j’ai reçu un courrier m’indiquant qu’il manquait des documents. J’ai du les envoyer rapidement par courrier. Puis à nouveau deux longues semaines d’attente avant de recevoir la carte postale.

La récupération du visa, c’était le pompon ! J’étais arrivée en avance pour être sûre de passer la première et ne pas rester trop longtemps. J’avais bien fait ! Je me suis fait avoir pour la photo. Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment je me suis dit que connaissant les Japonais, ils n’allaient pas accepter ma photo qui était la même que celle sur mon passeport renouvelé en novembre, soit six mois avant. Hors il faut une photo datant de moins de 3 mois. Je pensais économiser une photo mais finalement non ! Ils m’ont obligée à aller refaire des photos d’identité. Bonjour le gaspillage, et 800 ¥ de perdu… Alors que j’ai toujours la même tête… Je trouve cette condition vraiment stupide !

Kimi en chie toujours pour parvenir à ses fins, je me rappelle que ce jour-là j’étais malade et il pleuvait, tout pour passer une journée de merde. Mais au final, au bout de 20 minutes, mon numéro était appelé et on me rendait ma nouvelle carte de résident avec une durée de… 5 ans !! J’ai vu « 5年 » sur la carte, j’ai aussitôt oublié ces mésaventures, car la plus belle des récompenses, c’est d’avoir pu recevoir ce visa, et d’être soulagée que finalement mon dossier soit bien passé. Quel bonheur de voir que je vais encore pouvoir profiter de ce beau pays encore 5 ans !

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Nouvelle carte de résident, nouveau visa en mains ! L’aventure au Japon peut se poursuivre 🎵💕

Vocabulaire

在留期間 (ざいりゅうきかん – zairyū kikan) = période de séjour
更新 (こうしん – kōshin) = mise à jour, renouvellement
パスポート (pasupooto) = passeport
在留カード (ざいりゅうかーど – zairyū kaado) = carte de résident
証明写真 (しょうめいしゃしん – shōmei shashin) = photo d’identité
住民税の納税 (じゅうみんぜいののうぜい – jūminzei no nōzei) = impôts
住民税の課税 (じゅうみんぜいのかぜい – jūminzei no kazei) = taxe d’habitation
労働契約書 (ろうどうけいやくしょ – rōdō keiyakusho) = contrat de travail
退職証明書 (たいしょくしょうめいしょ – taishoku shōmei-sho) = certificat de travail
収入印紙 (しゅうにゅういんし – shūnyūinshi) = timbre fiscal
申請受付票 (しんせいうけつけひょう) = bon d’acceptation de la demande
ハガキ (hagaki) = carte postale


Plus de vocabulaire dans Cours de Japonais.
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▶ Raise your flag : Obtenir un Visa Travail (就労ビザの取得)

A l’approche de la fin du Visa Working Holiday, le rêve pour une partie des expatriés est de pouvoir poursuivre sa vie et ses activités au Japon après une première année convaincante. Le PVT n’étant pas renouvelable, il faut s’orienter vers un autre type de visa. Celui qui vient le plus souvent à l’esprit est le Visa Travail (就労ビザ). A condition d’avoir l’emploi avec le sponsor derrière bien entendu ! Mais une fois celui-ci trouvé, les démarches administratives peuvent démarrer !

Dans cet article, Kimi vous explique les démarches pour demander un changement de statut et ainsi obtenir son premier visa travail.

Oui, depuis un Visa Working Holiday entre autres, il faut donc procéder à un changement changement de statut. Cette demande s’applique aux ressortissants étrangers souhaitant modifier leur statut actuel de résidence (à l’exception des étrangers souhaitant changer leur statut de résident en résident permanent). Il faut effectuer la demande avant la date d’expiration du statut actuel. Il est préférable de commencer les démarches un mois avant environ. Il est possible d’effectuer la demande en étant déjà au Japon et en travaillant déjà.

Documents à fournir pour constituer le dossier

Le dossier est à la fois préparé par vous-même et votre employeur qui doit fournir des documents supplémentaires, notamment sur l’entreprise et ses activités. Ces documents dépendent du type d’activités souhaitées.

  • 1 Le formulaire de demande de changement de statut (在 留 資 格 変 更 許 可 申 請 書) partie employé (申請人等作成用 ) et partie employeur (所属機関等作成用)
  • 2 Une photo d’identité (証明写真) format 3*4cm datant de moins de 3 mois
  • 3 Une photocopie du passeport en cours de validité et de la carte de résident actuelle (パスポート及び在留カード(表裏)の写し)
  • 4 Une photocopie du contrat de travail (労働契約書の写し)
  • 5 Une photocopie du dernier diplôme (最終卒業証書)
  • 6 Une attestation de travail (在職証明書) fournie par l’employeur
  • 7 Documents justifiant les activités de votre employeur et de ses bénéfices (全部事項証明書, 決算文書) fournis par l’employeur
  • 8 4 000¥ en timbres fiscaux (収入印紙) à payer si l’application est acceptée, le jour du retrait du visa. Le prix varie selon le statut.

Préparer le dossier

Contrairement au PVT, la préparation du dossier s’avère moins laborieuse ! Pas mal de paperasse mais moins de choses à écrire !

  • 1 Le formulaire de demande de changement de statut (在 留 資 格 変 更 許 可 申 請 書) : à télécharger ici et à compléter en anglais ou en japonais. Il y a différents formats selon le statut de résidence, l’objet du séjour et les activités professionnelles effectuées au Japon (Engineer/Specialist in Humanities/International ServicesStudentLong-Term Resident) mais les informations à remplir sont les mêmes. Sur une première page, renseigner les informations personnelles : nationalité (国 籍), nom (氏 名), coordonnés, emploi (職 業), numéro du passeport (旅券番号), statut de résidence actuel (現に有する在留資格) ainsi que la date d’expiration (在留期間の満了日), numéro de la carte de résident actuelle (在留カード番号), statut de résidence souhaité (希望する在留資格) ainsi que la durée (在留期間), raison du changement (更新の理由). Concernant le statut, la liste est disponible sur la deuxième page du formulaire selon les activités souhaitées. Puis sur la dernière page, détailler renseigner les coordonnés de l’employeur (勤務先), le parcours académique (最終学歴) et professionnel (職 歴).
  • 2 Et c’est le seul document à remplir par le demandeur du visa !

Dépôt du dossier

C’est là que c’est plus contraignant ! Aller au bureau d’immigration ayant juridiction sur la préfecture du lieu de résidence. Ils ouvrent du lundi au vendredi de 9h00 à 16h00. On compte plusieurs bureaux et plusieurs branches dans chaque région qui couvrent les différentes préfectures. Les grands bureaux, soit les sièges sociaux de chaque région sont incroyablement bondés et demandent parfois de camper pour être sûr d’être dans les premiers et d’en finir le plus tôt possible. Les succursales étant pour certaines des bureaux beaucoup plus petits sont moins animées.

Donc pour ne pas passer sa journée au bureau, arriver avant l’ouverture et opter pour une succursale !

Tokyo Regional Immigration Bureau
Adresse : 5-5-30 Konan, Minato-ku, Tokyo
Accès : Shinagawa Station (JR Lines) sortie Konan ou sortie Est
A pied cela prend 30 minutes mais il y a le bus n°99 à la sortie de la gare au terminal 8 qui va jusqu’au bureau. Descendre à l’arrêt « Tokyo Nyukoku Kanrikyoku-mae ».

La liste complète des bureaux est disponible sur le site de l’immigration.

A l’arrivée, il faut se diriger vers la section dédiée aux visas (dans les grands bureaux, c’est souvent au deuxième étage) puis se diriger au comptoir d’information (相談, Information Center) ou à la réception (受付) pour vérifier la présence de tous les documents avec passeport et carte de résident et si les formulaires sont bien remplis. Puis se rendre au guichet d’application (申請) pour remettre dossier, carte de résident et passeport. En échange, le demandeur du visa reçoit un ticket avec un numéro et la carte postale (ハガキ) qui sera envoyée au domicile une fois le dossier évalué.

Entre 30 minutes et deux heures d’attente, cela dépend de l’affluence, et le numéro est appelé. Le demandeur remet la carte postale complétée avec nom et adresse et il récupère son passeport avec une notice d’acceptation de la demande (申請受付票) mentionnant le numéro de dossier et expliquant que pendant son étude, il est possible de rester jusqu’à deux mois sur le territoire japonais, ainsi que la carte de résident tamponnée de la mention 在留期間更新許可申請中 (demande d’extension de la période de séjour en cours) indiquant donc que le statut est en cours de changement. Il ne reste plus qu’à attendre le verdict final !

Réception du Visa

Environ deux semaines après le dépôt du dossier, la carte postale (ハガキ) arrive à l’adresse qui a été renseignée lors du dépôt du dossier. En général, elle annonce la bonne nouvelle en indiquant de se présenter à l’immigration dans les deux semaines suivantes avec entre autres le timbre fiscal (収入印紙). Selon la demande et peut-être le bureau d’immigration, la durée du traitement du dossier peut-être plus longue, jusqu’à deux mois parfois !

Les timbres fiscaux (収入印紙) peuvent être achetés à la poste. Les grands bureaux d’immigration et sièges sociaux disposent en général de konbini dans lesquels on peut aussi en acheter exprès. Selon l’employeur, il est possible de négocier et que ce soit ce dernier qui règle les frais du timbre fiscal, et non le demandeur.

De retour au bureau d’immigration, le demandeur présente à la réception (受付) tous les documents requis, à savoir :

  • La carte postale (ハガキ) reçue à domicile
  • Le bon d’acceptation de la demande (申請受付票) qui a été agrafé au passeport
  • Le passeport (パスポート)
  • La carte de résident (在留カード)
  • Le timbre fiscal (収入印紙) à 4 000 ¥

Il reçoit un ticket et patiente en général 30 minutes environ avant de récupérer sa nouvelle carte de résident. La durée de la période de validité ne répond pas toujours au souhait du demandeur et peut dépendre de beaucoup de critères : durée du contrat de travail, le nombre d’années passées à habiter et travailler au Japon, l’expérience professionnelle, les diplômes… Les deux premiers visa travail sont susceptibles de ne durer qu’un an seulement avant de passer à trois, cinq ou encore sept ans.

Kimi témoigne

J’ai reçu le sésame pour étendre mon aventure nippone : un Visa Travail ! Ce qui me permet donc de travailler à temps pleins, et de me poser pour minimum une année supplémentaire ! Préparation du dossier, se rendre à l’immigration pour le déposer et récupérer la nouvelle carte trois semaines après. Quelques soulagement quoi qu’un peu… déçue d’avoir seulement un an mais étant donné que c’est la période que j’avais écrite sur le formulaire… Et puis il s’agit du premier. Il parait que c’est le plus difficile à avoir.

Donc ​7 juin 2016 rendez-vous au bureau d’immigration de Tokyo pour déposer mon dossier pour le visa. Je suis arrivée à 8h00 et il y avait déjà la queue aux portes pour l’ouverture à 8h30. A l’ouverture, il faut se tenir prêt à courir car tout le monde bouscule et fonce à toute allure pour être le premier ! On dirait des accro du shopping le premier jour des soldes ! Je plains les employés qui voient des fous débarquer comme ça tous les jours ! Ca ne m’étonne pas que certains soient si peu aimables d’ailleurs !

Je me suis dirigée à la section B pour les applications au changement de statut et les dépôts de dossier, située au deuxième étage. J’ai couru comme une tarée dans les escalators et je suis arrivée dans les 15 premières personnes ! J’ai pris un ticket et j’ai d’abord fait une vérification de mon passeport, ma carte de résident et que mon dossier était bien complet.

Puis on attend 9h00 que les bureaux ouvrent. C’est allé assez vite. Quand le numéro du ticket s’affiche, il faut se présenter au comptoir. Au moment de mon passage, à nouveau vérification du dossier et j’ai rempli la carte postale. Enfin, on m’a donné un reçu avec mon numéro de dossier et ma carte de résident, elle a reçu un tampon justifiant du changement de statut en cours de réalisation. A 9h20, c’était terminé !

La réponse est arrivée entre trois et quatre semaines après. J’ai bien reçu la carte postale indiquant d’apporter les documents cités ainsi que les timbres fiscaux. Je me suis donc dit que c’était dans la poche. Donc c’est reparti pour un petit tour au bureau d’immigration ! ​29 juin 2016, 7h55 arrivée au bureau d’immigration. Il y avait déjà une trentaine de personnes qui attendaient. A l’ouverture, je suis allée directement acheter mon timbre fiscal au Family Mart situé au rez-de-chaussée, qui est le seul konbini du coin à en fournir (eh oui, je pensais que ça se trouvait dans tous les konbinis, en fait non).

Ensuite, direction cette fois la section A pour le retrait des visas. En arrivant tôt et comme on peut entrer à partir de 8h30, ça va assez vite et à peine les bureaux ouverts à 9h00 on peut déjà donner les documents. J’ai pu rapidement remettre les miens, j’ai fait un peu de japonais pour patienter et à 9h30 j’avais ma nouvelle carte entre les mains !

Kimi elle est contente, ouais, ouais, ouais !

Je pensais que le bureau reprendrait mon ancienne carte de résident, mais finalement ils me l’ont aussi rendue avec un trou dedans en me disant de la jeter moi-même. Sauf que moi, j’ai préféré la garder en souvenir !

Voilà, mission accomplie ! Et l’aventure continue !


♫ Un article = Une chanson ► MAN WITH A MISSIONRaise your flag

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► Go your way : Kimi est allée en vacances en Corée

Gwanghwamun, Séoul - Février 2015

Gwanghwamun, Séoul – Février 2015

Après quatre mois de travail acharné (je dois cumuler environ 150 heures/mois), j’ai enfin pris une semaine de vacances ! Et j’ai décidé de retourner en Corée, précisément Séoul. C’est un coin que je connais bien puisque j’y suis déjà allée trois fois avant. Mais c’est un pays que j’affectionne autant que le Japon et dans lequel j’aime passer du temps. C’est aussi dans ce pays que sont mes petits CNBLUE hahahaha et leur double-concert à Séoul était une raison de plus de venir, puisque je me suis offert les places pour mon anniversaire… Oui Kimi elle aime s’offrir des cadeaux !

21 octobre 2015 ; munie de ma petite valise, de mon sac acheté à Busan et de YongYong Kuma (je n’allais pas partir sans lui), j’ai quitté ma petite maison vers 8 heures. Ce qui est bien c’est que cette fois, le voyage ne sera pas aussi long vu que maintenant je suis à côté. J’ai pris la Yamanote Line, blindée comme tous les matins jusqu’à Shinagawa. Je pensais etre dans les temps mais avec ma valise je traîne un peu. Je pensais aussi trouver la Keisei Line rapidement pour m’emmener à Narita sauf qu’a Shinagawa c’est le bordel pour trouver le bon train, plusieurs lignes se partagent le même quai, y en a des express, rapid, local… J’ai du demander confirmation car je comprenais rien. Le prochain train était prévu pour 9h22 seulement. Vu qu’il était que 8h55, j’ai au cas ou été voir les horaires du Narita Express (plus cher, mais plus rapide) et là, pire, il partait qu’à 9h50 !! J’aurais du consulter les horaires avant… Très organisée Kimi, comme d’habitude 8D. Du coup, je me suis posée sur le quai où la Keisei Line passe, regardant défiler tous les trains allant à différentes destinations.

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J’étais partie plus sereine que les autres fois mais finalement, le stress s’est un peu fait ressentir ! Et quel stress ! Le train a mis plus d’une heure pour arriver à l’aéroport. La Keisei Line ou la ligne la plus lente du monde… Ce n’était pas la première fois que je la prenais en plus. Comment ai-je pu oublier ce détail ? De Asakusa, ça prend environ une heure. Mais cette fois je partais de Shinagawa, il a fallu se taper toutes les stations de la ligne ! Ahah j’étais en panique xD. Je suis arrivée au Terminal 2 de Narita a 10h50… Une heure avant le décollage ! Et le check-in se faisait jusqu’à une heure avant le départ. J’ai eu peur qu’ils me refusent. J’ai foncé jusqu’au check-in et dieu merci, ils m’ont enregistrée sans soucis ! Rassurée, j’ai pu aller à ma porte d’embarquement et monter dans l’avion. Je suis partie avec Eastar Jet, compagnie low-coast qui fait la liaison Narita-Incheon.

Alors, question qui se pose, je suis en working holiday au Japon mais je quitte le pays temporairement. Comment ça se passe pour mon visa et mon statut de résident ? Dites bonjour au Re-entry Permit ! C’est un document nécessaire pour pouvoir à nouveau rentrer sur le territoire japonais que l’on obtient au moment de passer à l’immigration. Avant, ce document ne s’obtenait qu’avant son arrivée au Japon et les démarches étaient moins pratiques. Mais depuis juillet 2012, le système a changé. Plus d’infos à la fin de cet article.

L’avion a décollé un peu en retard, environ 12h20 mais a quand même atterri avec de l’avance vers 14h20. Je n’ai fait que dormir (ne dormir que entre 4 et 6h/nuit à force mon corps tient plus haha). Le temps à Séoul était plutôt couvert à mon arrivée, bof bof quoi. Il y a eu des journées avec un super soleil comme des journées d’averses torrentielles. Dès que la nuit tombait, il faisait plutôt froid, on tombait facile en dessous des 10°C… J’ai eu un drôle de sentiment en revenant en Corée. Ce n’était pas comme les autres fois où je suis venue car cette fois, je ne partais pas en Corée depuis la France, et ne quittait pas le Japon pour rentrer en France. Pas de jet lag ni de long vol de nuit où à l’arrivée tu te sens dégueulasse parce que t’as pas pu te laver !

Je ne suis pas sûre, mais il me semble que c’est Fuji-san :)

De l’aéroport, je suis allée à Séoul avec le Airport Railroad. Il y a des trains Express (direct jusqu’à la gare de Séoul, 43 minutes) et des Local (qui s’arrête à toutes les stations, 56 minutes). Le prix : environ 4000 wons (3.20 €). Pratique, pas trop long ni trop cher ! Ceci dit, d’autres possibilités s’offrent à vous selon vos moyens, comme le bus, le KTX, le taxi, etc… Comme à chacun de mes voyages en Corée, j’ai séjourné dans mon quartier préféré, Hongdae ! Ce quartier, j’en suis tombée amoureuse la première fois que je suis venue ! Avec l’université Hongik, ce quartier est majoritairement fréquenté par des étudiants. Il est notamment connu pour ses cafés et clubs branchés ainsi que ses nombreuses performances de rues et ses animations nocturnes. Bref, c’est un quartier très animé et nombreuses sont les fois où j’y suis allée me balader le soir.

Hongdae by night, Seoul

Street live at Hongdae, Seoul

A mon arrivée à Hongdae, je n’ai eu que 10 minutes environ de marche de la station jusqu’à ma guest house, Kimchee. J’étais dans un dortoir de 10 personnes, assez grand, mais franchement, j’ai jamais vu une guest house aussi…. dégueulasse. Haha hélas le prix pour 7 nuits était alléchant (76 800 wons, soit environ 60€, eh oui je voulais économiser). Bref, j’étais déçue et si j’avais su je serai retournée à Stay Korea, là où je suis souvent restée durant mes séjours ! Je vous montre au moins une photo de mon lit. J’ai pas pris le reste en photos, j’avais un peu honte xD.

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Pour mon premier soir, je n’ai pas fait grand chose, je suis juste allée au Sulbing Cafe (설빙) à Sillim, celui de Jonghyun (CNBLUE, hahahahah, ça vous étonne ?). C’est ce qu’on appelle un Korean Dessert Cafe, décoré de photos de Jonghyun et de cadeaux de fans, et une TV qui diffusait l’émission We Got Married à laquelle il a participé.
Accès : Sillim Station (Ligne 2) sortie 6
Aller tout droit, le café se situe au-dessus d’un TOM N TOMS COFFEE.

Un endroit idéal pour se poser avec un bon Vanilla Latte accompagné d’un fresh strawberry chocolate snow ice, un imjeolmia ice cream ou un injeolmi cheese toast. 맛있어요! Délicieux !

Fresh strawberry & chocolate snow ice at Sulbing Cafe, Seoul

Imjeolmia Ice Cream at Sulbing Cafe, Seoul

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Les desserts et boissons coûtent environ 5000 wons (~4 €), ici ça fait un peu élevé mais ça vaut son prix quand on voit la taille de certains desserts. J’étais venue ici le dernier jour de mon précédent séjour et j’ai débuté ces vacances en y revenant. Je suis restée posée tranquilou, avant d’aller me balader aux alentours et manger. Comme j’avais envie de odaeng et de tteokbokki je me suis arrêtée à un pojangmacha. Les pojangmacha sont des bars de rues ouverts tous les soirs jusqu’au petit matin. Ce sont généralement des tentes qui sont plantées un peu partout dans les rues de Séoul où des petites tables et chaises sont mises à disposition pour ceux qui veulent manger sur place, mais il existe aussi des petits restaurants / bars qui offrent ce type de service, vous pouvez manger sur place ou prendre à emporter. Je me suis posée dans l’un d’eux, je me suis fait plaisir pour 5000 wons et ça m’a fait un sacré dîner xD.

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J’ai finalement terminé ma soirée par une petite marche nocturne. En prenant le métro j’ai retrouvé la petite musique qui annonce l’arrivée du métro qui me manquait tant et qui me fait sourire, les coréens qui poussent sans scrupule pour monter dans le train, les ajumma qui se jettent sur les sièges de libre… Je me suis trop adaptée à la gentillesse des japonais, je n’étais plus habituée aux coréens un peu moins polis haha. Et puis, j’ai aussi vu ça, et j’étais toute euphorique ! J’étais bien de retour en Corée !

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Je suis donc restée une petite semaine et suis rentrée au Japon le 28 octobre au matin, pour reprendre le boulot direct le soir 8D ! J’ai pris le premier train pour aller à l’aéroport qui était déjà bien rempli ! J’ai quand même quitté la Corée un peu la larme à l’œil ! Ces bonnes vacances m’ont fait du bien ! Je vous raconte tout en détail dans les prochains articles ;) !

Obtenir un Re-entry Permit

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Le Re-entry Permit est, comme son nom l’indique, un document vous autorisant à quitter et à revenir au Japon dans le cas où vous avez un visa de longue durée autre que le visa touriste. Quand vous vous présentez à l’immigration, vous dites que vous quittez le pays temporairement. L’agent vous remet alors ce document à remplir sur place. Il y a deux parties. Au départ, vous remplissez celle de droite « Embarkation card for reentrant » et vous cochez la case 2. L’agent tamponne et récupère cette partie et agrafe l’autre dans votre passeport et le tamponne également. A votre retour au Japon, vous remplissez la partie gauche « Disembarkation card for reentrant » (et donc il n’est pas nécessaire de remplir la carte classique que l’on vous donne dans l’avion) et au moment de passer l’immigration, vous vous rendez dans la file réservée aux personnes ayant un Re-entry Permit (et vous passez plus vite que les autres voyageurs venus en touriste 8D). Vous présentez votre passeport avec la carte remplie, l’agent vérifie le tout, prend vos empreintes digitales et votre photo, récupère la carte et tamponne votre passeport ! Et vous pouvez à nouveau rentrer sur le territoire japonais !


♫ Un article = Une chanson ► CNBLUEGo your way

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► Save the Nation : Inscription au Service Consulaire

Etant résident sur une longue durée au Japon, il est plutôt avantageux de s’inscrire au Consulat de France bien que pas obligatoire.

Figurer au Registre des Français établis hors de France permet d’être rapidement identifié par les services consulaires en cas de crise grave et pouvoir plus facilement vous contacter ou vous localiser. Vous pouvez également être inscrits sur les listes électorales et recevoir de nombreux renseignements utiles (liste des médecins parlant français, associations françaises, etc…). Cette inscription facilite également d’autres démarches administratives tels que la demande de documents d’identité. Les démarches n’étant pas trop ennuyantes et vu que c’était vivement recommandé sur le petit papier que j’ai reçu en même temps que mon visa, j’ai décidé de m’y inscrire.

Pour cela, vous devez soit vous présenter à l’ambassade de France au Japon à la Section consulaire.
Adresse de l’ambassade : 4-11-44 Minami Azabu, Minato-ku, Tokyo 106-8514
Accès : Ligne Hibiya, station Hiroo, sortie n°1 (vers Tengenji-bashi)

Ou bien, par Internet, après vous être inscrit sur le site internet, ici.

Pour vous inscrire, vous devez présenter les documents suivants :

  • Une photo d’identité
  • Photocopie de votre passeport : la première page, la page d’identité (pages 2 et 3), la page contenant votre visa
  • Photocopie de votre carte d’identité recto/verso
  • Photocopie du certificat d’appel à la Défense si vous avez moins de 25 ans

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site internet.

Quand j’ai effectué mon inscription, le système était un peu différent. On pouvait télécharger le formulaire d’inscription en ligne et le remplir à l’avance. Ce que j’avais fait depuis la France. Voici comment ça s’était passé pour moi.

Lorsque vous arrivez à l’entrée de l’ambassade, vous donnez votre carte de résident (vous devez donc l’avoir aussi avec vous, de toute façon, c’est indispensable que vous l’ayez toujours, comme je l’ai dit dans cet article ;)). En échange on vous remet un badge de visiteur. Vous passez ensuite au contrôle (vous pouvez retirer bijoux et ceinture sinon vous sonnez, comme moi x’D). Vous pouvez ensuite vous rendre dans le bâtiment principal. A l’intérieur, le service consulaire se trouve à droite. Il y a une salle d’attente et une borne sur laquelle vous choisissez le bureau dans lequel sous souhaitez vous rendre en fonction du motif de votre demande. Pour le service consulaire, c’est le bureau A. Un ticket avec un numéro est imprimé. Vous n’avez plus qu’à attendre qu’on vous appelle.

L’inscription est rapide. Il est possible de remplir votre formulaire sur place et le personnel peut effectuer les copies de votre passeport et autres documents requis. En revanche, vous ne recevez pas votre carte immédiatement. Elle vous est envoyée par courrier dans un délais d’un mois maximum (mais la mienne elle est arrivée au bout de cinq jours =)).

Je rappelle la mascotte du blog, Yong-Yong Kuma, pour vous la montrer ~ !


♫ Un article = Une chanson ► Royal Republic – Save The Nation

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► Drawing the line : Enregistrer son adresse & Assurance maladie

Une opération qu’il est indispensable de faire une fois la carte de résident obtenue. D’ailleurs sur la notice que vous recevez avec votre carte, il est mentionné de faire enregistrer une adresse au dos. A partir du moment où vous avez une adresse fixe, vous avez 14 jours pour effectuer cette tâche.

L’enregistrement de votre adresse est à faire dans l’office municipal de votre ville ou arrondissement. Me concernant je réside dans l’arrondissement de Chuo-ku, à Tokyo, donc je me suis rendue à l’office de Chuo-ku, qui se situe à la sortie 1 de la station Shintomicho (Yurakucho Line).

En entrant, vous récupérez d’abord un ticket avec un numéro. En attendant que ce soit votre tour, vous pouvez commencer à remplir le papier pour la demande d’enregistrement. Ce papier ci-dessous.

Ensuite, lorsqu’on appelle votre numéro, vous devez présenter le papier, votre carte de résident et passeport (ils en font une copie), votre adresse et un numéro de téléphone (mobile ou fixe, si vous résidez en guest house, vous pouvez donner leur numéro). Vous avez à attendre quelques minutes le temps que l’enregistrement se fasse. Une fois terminé, on vous remet votre carte de résident avec votre adresse au dos ainsi qu’un papier prouvant que vous résidez à l’adresse donnée, un justificatif de domicile disons. Gardez précieusement ce papier auquel cas on pourrait vous le demander pour certaines démarches administratives.

Dans la foulée, direction le 4ème étage de l’office pour se rendre à la section réservée à l’assurance maladie. Elle est vivement recommandée et il est préférable de le faire dès votre arrivée ! Si vous souscrivez six mois après votre arrivée, vous devrez payer rétroactivement vos premiers mois passés au Japon. Elle permet de ne payer que 30% des frais médicaux.

Les documents à présenter sont les mêmes que pour l’enregistrement de l’adresse : votre carte de résident et votre passeport (ils font eux aussi une copie), votre adresse et numéro de téléphone. Si vous possédez un compte en banque, vous pouvez mettre en place un prélèvement automatique. Vous remplissez un papier avec vos coordonnées ainsi que date de naissance et date d’arrivée au Japon. On vous demande en plus si vous avez des revenus pour le calcul du montant de votre assurance (si vous n’avez pas de revenus, vous bénéficiez d’une réduction). A l’office de Chuo-ku, aucun justificatif ne m’a été demandé (sûrement parce que je n’étais là que depuis deux jours lors de ma demande). On vous remet votre petite carte et un petit guide (en japonais pour vous faciliter la tâche…). Pour le paiement vous avez deux possibilités : payer dès réception de la facture, ou par prélèvement bancaire. Comme je n’avais pas encore de compte en banque, pour moi ce sera le paiement dès réception de la facture, à régler dans un konbini. Je devrai payer aux alentours de 1 300 yens (environ 10€) par mois.

En cas de déménagement, il faut repasser à l’office de la ville que vous vous apprêtez à quitter pour les prévenir. Vous devrez remettre votre carte d’assurance maladie et en échange vous recevez une attestation de départ. Cette attestation vous servira lorsque vous vous rendrez à l’office de votre nouvelle ville. Une nouvelle carte d’assurance vous sera délivrée.

Ces démarches ont été un peu rudes pour moi, car le personnel ne parlait absolument pas anglais. Donc si c’est aussi mal expliqué c’est en partie pour ça.. x) Mon amie taïwanaise Aly m’avait accompagnée et a pu m’aider pour la communication. Les démarches m’ont prise entre 1h et 1h30.


♫ Un article = Une chanson ► Royal PiratesDrawing The Line