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▶ Don’t Lose Yourself : Chercher du travail au Japon (日本での仕事を探す)

C’est bien connu, travailler au Japon est le rêve de beaucoup de ressortissants français. Et un rêve à portée de mains quand on sait où et comment chercher avec motivation et persévérance. L’important est de ne pas avoir peur d’affronter les difficultés, de rester positif et de ne pas baisser les bras au moindre refus. Il faut se dire que ce n’était pas l’opportunité du siècle et qu’une meilleure nous attend plus loin ou plus tard. Et puis, oui, bien sûr, ce n’est pas une tâche facile. C’est fatigant, ça prend du temps et de l’énergie mais dites-vous que vos efforts finiront par être récompensés et vos compétences en japonais seront meilleures !

Je suis passée par là moi aussi et maintenant que je suis revenue à la case « départ », à la recherche d’une nouvelle opportunité professionnelle, je partage dans cet article quelques conseils et connaissances que j’ai appris sur la recherche d’emploi au Japon. En espérant que cela éclaire votre chemin vers votre avenir professionnel au Japon. Et n’abandonnez pas ! Il y a toujours de l’espoir !

Comment et où chercher

① Hello Work

Hello Work est le centre de service de l’emploi au Japon. C’est un peu le Pôle Emploi japonais. Les bureaux Hello Work gèrent une base de données complète d’offres d’emploi récentes mises à la disposition des demandeurs d’emploi via un système intranet interne et sur Internet. En outre, il gère les prestations d’assurance-chômage pour les travailleurs japonais et étrangers, une allocation sous condition de ressources versée aux demandeurs d’emploi à faible revenu sans assurance-emploi qui participent à une formation professionnelle, et propose également des programmes de compensation pour les chômeurs.

Il est possible de trouver de nombreuses offres d’emploi dans tous les domaines et tous les types de contrat en se rendant dans la branche la plus proche de votre lieux d’habitation. La branche la plus accessible pour les étrangers (j’entends par là avec des interprètes japonais-anglais) se trouve quant à elle à Shinjuku.

Pour plus d’informations sur le fonctionnement des recherches avec Hello Work, retrouver l’article dédié sur ce lien.

② Internet

Maintenant Internet, notre meilleur ami, est là aussi pour la recherche de travail de façon plus simple, plus rapide et à n’importe quel moment ! Je retiens trois façons d’y chercher un emploi : sur les réseaux sociaux / sites de recherche d’emploi, sur les sites des agences de recrutement et sur le site officiel des entreprises chez qui vous souhaitez postuler.

► Sites internet de recherche d’emploi et réseaux sociaux

Career Cross (japonais, anglais)
Coto Work (anglais)
DODA | デューダ (japonais)
en world (japonais, anglais)
GaijinBank (japonais, anglais)
GaijinPot Jobs (japonais, anglais)
Japan Times Jobs (japonais, anglais)
Kimi Will Be (anglais)
Nikkei Career Net | 日経キャリアNET (japonais)
Indeed | インディード (japonais)

LinkedIn (LE réseau social professionnel)
Facebook (eh oui, même lui il s’y met !)

L’avantage est que la plupart de ces réseaux possèdent leur propre application, ce qui facilite la recherche et vous permet de consulter les offres d’emploi n’importe où et n’importe quand depuis votre tablette ou votre smartphone. Les réseaux sociaux sont pour la plupart aujourd’hui associé à LinkedIn et il vous suffit de lier votre compte LinkedIn pour partager vos données sur les autres réseaux sociaux. Les sites internet de recherche d’emploi demandent la création d’un compte puis de compléter leur CV en ligne ou d’uploader le votre. Certains contiennent des articles avec des conseils pour la rédaction du CV et des exemples de CV. Enfin, pas seulement les entreprises elles-mêmes mais les agences de recrutement y postent leurs offres d’emploi et peuvent ainsi vous contacter si vous postulez.

► Agences de recrutement

Archidas | アーキダス (japonais)
Global Power | グローバルパワー (japonais)
GoooJob | j Career (japonais)
Hays | ヘイズ (japonais et anglais)
JAC Recruitment (japonais)
Japan Career (japonais et anglais)
Michael Page (japonais et anglais)
Tempstaff (japonais et anglais)
WDB (japonais)

A la différence des réseaux sociaux et sites de recherche qui proposent le plus souvent une liste vaste d’offres d’emploi, les agences de recrutement vous permettent de construire votre profil pour mieux cibler vos recherches et vous proposer par la suite les meilleures offres qui correspondent à votre profil et vos compétences. Certaines agences proposent des offres d’emplois dans tous les secteurs d’activité, d’autres se focalisent dans un secteur en particulier, d’autres demandent de posséder le JLPT N2 pour prétendre à recevoir des offres intéressantes malgré le souhait de se montrer très gaijin friendly comme chez j Career

Donc, pour ne pas trop souffrir de ce malaise et favoriser autrement notre intégration, ces agences organisent parfois des événements, des salons, etc… pour nous donner l’occasion de pratiquer un peu le japonais, de faire des rencontres pour élargir notre réseau et d’en apprendre plus sur la culture et le travail au Japon

C’est avec des tests psychologiques en ligne et divers questionnaires sur votre cadre de vie, votre état de santé vos conditions souhaitées de travail, etc… que certaines agences procèdent. Après quoi, un consultant revient vers vous par téléphone ou par e-mail si vous n’êtes pas joignable pour fixer un entretien par téléphone ou dans les bureaux de l’agence afin de discuter de vos objectifs de carrière professionnelle ou des offres d’emploi qui vous ont intéressées ou qui seraient susceptibles de vous intéresser. Ils vous proposent quelques offres et si une vous intéresse, ils se chargent de proposer votre candidature à l’entreprise. Le consultant fait le lien entre l’employeur et vous.

Ceci dit, ne vous reposez pas sur les consultants et agences de recrutement. N’attendez pas qu’ils vous recontactent toujours d’eux-mêmes pour vous proposer quelque chose. Ils le font rarement. Montrez-leur donc que vous êtes motivé en envoyant régulièrement des mails pour vous tenir au courant des offres d’emplois en cours. De même, après un entretien ou une première proposition de poste, remerciez-les toujours par e-mail et n’hésitez pas à les relancer pour demander des nouvelles sur la progression du processus de recrutement.

③ Contact et candidature spontanée

Visant des entreprises spécifiques chez qui vous souhaitez travailler, optez pour la candidature spontanée. Insérez votre CV (履歴書 (Rirekisho) et 職務経歴書 (Shokumu Keirekisho)) dans une enveloppe avec la mention 履歴書在中 (CV joint) et envoyez-les par voie postale. Plus d’informations sur l’envoi des CV par la poste sur cet article.

Autre moyen plus rapide, contactez les entreprises par e-mail si vous l’avez. Ci-dessous, voici un exemple d’e-mail destiné au service recrutement des employeurs. Les parties en rose sont à modifier avec vos infos. La traduction en français est approximative ! Veillez à bien garder une mise en forme espacée et aérée pour rendre votre mail agréable à lire par les recruteurs.

件名 : 職応募の件/ジョン・キミ 
Objet
: Demande d’emploi / Votre nom

文面 (Texte)
株式会社 キミのブルートラベル
採用ご担当
Nom de l’entreprise Co., Ltd.
Madame, Monsieur en charge du recrutement,

はじめまして。
ジョン・キミと申します。
Enchanté(e).
Je m’appelle JUNG Kimi.

ハローワークで御社の求人情報を拝見し、
これまでの経験を御社に活かせるのではと思い、
職に応募したくご連絡を差し上げました。
J’ai pris connaissance de votre offre d’emploi par Hello Work,
souhaitant faire usage de mes précédentes expériences professionnelles chez vous,
je souhaite candidater pour un poste en vous envoyant ce courriel.

履歴書と職務経歴書を添付しております。
ご査収の程、よろしくお願い申し上げます。
Veuillez trouver en pièces jointes mon curriculum vitae.
Merci beaucoup pour votre attention.

お忙しいところ大変恐縮ですが、
面接の機会をいただけますと幸いです。
何卒、よろしくお願い申し上げます。
Bien que votre service soit très occupé,
j’espère recevoir l’opportunité de décrocher un entretien.
Bien cordialement.

署名 (Signature)
———————————–
JUNG Kimi (ジョン・キミ) (Nom en lettres latines et en katakana)
000−0000 東京都渋谷区 (Code Postal + Adresse)
📲 070−0000−0000 (Numéro de téléphone)
kiminobluetravel@docomo.co.jp (Adresse mail)
———————————–

Enfin, contactez les agences de recrutement ou directement les consultants que vous avez rencontré auparavant et qui vous ont remis leur carte de visite (autant qu’elles vous servent à quelque chose). Au choix, par e-mail ou par téléphone.

Exemple d’e-mail destiné aux agences et consultants. Il ressemble à quelques lignes près à l’e-mail destinés aux entreprises.

件名 : 履歴書ご送付の件/ジョン・キミ 
Objet
: Envoi de CV / Votre nom

文面 (Texte)
株式会社 キミのブルートラベル
〇〇 様
Nom de l’agence Co., Ltd.
Madame, Monsieur 〇〇,

ジョン・キミと申します。
Je m’appelle JUNG Kimi.

これから、新しい仕事を探し、
ご指示いただきました履歴書と職務経歴書をお送りいたします。
ご査収の程、よろしくお願い申し上げます。
Je suis actuellement à la recherche d’un emploi,
je vous adresse dans ce courriel mon curriculum vitae.
Merci beaucoup pour votre attention.

お忙しいところ大変恐縮ですが、
面接の機会をいただけますと幸いです。
何卒、よろしくお願い申し上げます。
Bien que votre service soit très occupé,
j’espère recevoir l’opportunité de décrocher un entretien.
Bien cordialement.

署名 (Signature)
———————————–
JUNG Kimi (ジョン・キミ) (Nom en lettres latines et en katakana)
000−0000 東京都渋谷区 (Code Postal + Adresse)
📲 070−0000−0000 (Numéro de téléphone)
kiminobluetravel@docomo.co.jp (Adresse mail)
———————————–

Les offres d’emploi (求人)

Bien sûr, il ne faut pas postuler sans prendre le temps de lire et surtout de comprendre les offres d’emploi ! Comme toute offre d’emploi, toutes les informations tels que le secteur d’activité (業種), le type de contrat (雇用形態), les conditions de travail (勤務条件), le salaire (給与), etc… y sont renseignés. Si l’offre d’emploi s’avère intéressante, postuler depuis le site internet en cliquant sur le bouton « 応募 » (Postuler), ou selon la méthode souhaitée dans l’offre (envoi par courrier, par e-mail, etc…).

Vocabulaire (単語)

Généralités

株式会社 (kabushiki gaisha) = société
求人票 (kyūjinhyō) = offre d’emploi
募集 = recrutement
必須 = requis
未経験者 = personne inexpérimentée
経験者 = personne expérimentée
長所 = qualité
短所 = défaut
生活環境 = cadre de vie
健康状況 = état de santé
本人確認書類 = documents d’identité
件名 = objet
文面 = texte
署名 = signature
応募する = postuler
転居 (てんきょ – tenkyo) = relocalisation
転居可能です (てんきょかのうです – tenkyo kanō desu) = relocalisation possible

Comprendre les offres d’emploi

採用企業名 = nom de l’employeur
勤務地 = lieu de travail
仕事内容 = description du travail
年収 = revenu annuel
給与 = salaire
求める経験・能力 = expériences & compétences recherchées
資格 = qualifications
応募方法 = méthode d’application

• 業種 = secteur d’activité
食品 = alimentaire
編集 = édition
広告 = publicité
教育 = éducation
自動車 = automobile
建築 = bâtiment
医療 = médecine
香料 = parfumerie

• 職種 = type d’emploi
秘書 = secrétariat
アシスタント = assistance
事務 = travail de bureau
生産管理 = contrôle de la production
品質保証 = assurance qualité
品質管理 = contrôle qualité
研究 = recherche
開発 = développement
分析 = analyse
購買 = achats
物流 = logistique
販売 = ventes
接客 = service clientèle
営業 = commercial
貿易事務・国際事務 = commerces import-export
総務 = administration
業務 = réception
人事 = RH
労務 = gestion du personnel
財務 = finances
経理 = comptabilité
広報 = relations publiques
翻訳 = traduction
通訳 = interprétariat
カスタマーサービス = service client

• 雇用形態 = type de contrat
正社員 = employé permanent
契約社員 = CDD
派遣社員 = contrat temporaire
試用期間 = période d’essai

• 勤務条件 = conditions de travail
勤務時間 = temps de travail
フレックスタイム制度 = horaires flexibles
平均残業時間月10時間 = 10 heures d’heures supplémentaires en moyenne par mois

• 休日 / 休暇 = jour(s) de repos / vacances
土曜日・日曜日 = samedi – dimanche
祝日 = jour férié
年末年始 = nouvelle année
有給休暇 = congés payés
夏季休暇 = congés d’été
慶弔休暇 = congés décès
産前産後休暇 = congé maternité
育児休暇 = congé parental

• 応募条件, 必須経験 = conditions d’application, expériences requises
学歴 = formation
大卒 = diplôme universitaire
修士 = maîtrise universitaire, master
専門卒 = formation professionnelle

• 待遇 / 福利厚生 = traitement / avantages
昇給 (augmentation de salaire
賞与 (bonus
社員旅行 = voyage d’entreprise
通勤交通費支給 = frais de transport
社会保険 = assurances sociales
住宅取得援助 = aide pour la recherche de logement
社宅 = logement d’entreprise
定期健康診断 = examen médical régulier
退職金 = allocation retraite
住宅手当 = allocation logement
家族手当 = allocation familiale

語学力 = compétences linguistiques
初級 = niveau débutant
中級 = niveau intermédiaire
ビジネスレベル = niveau business
不問 = non-demandé

• 選考プロセス / 選考過程 = processus de sélection
書類選考 = sélection par documents
面接数回を予定 = planification de plusieurs entretiens

Lire les e-mails des recruteurs

申し訳ございません。 = Veuillez nous excuser.
宜しくお願い申し上げます。= Merci d’avance.
先ほどはお電話にてお話させていただきありがとうございました。= Merci beaucoup pour l’appel téléphonique quelques instants plus tôt.
お電話をさせていただきたいと存じます。= Je souhaiterais pour contacter par téléphone.

Ecrire / S’exprimer

職応募 = candidature
お世話になっております。= Je vous suis redevable.
ご連絡ありがとうございます。= Merci pour votre message.
ご連絡をお待ちしております。= Dans l’attente de votre réponse.

Après avoir réalisé tout ça, si des réponses positives vous reviennent avec une opportunité d’entretien, alors vous n’avez plus qu’à tout déchirer et à bien préparer votre entretien !

L’entretien d’embauche sera le sujet d’un prochain article ;) !


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▶ Seven Personal Skills : le CV japonais (履歴書)

On n’échappe pas à la règle, peu importe dans quel pays on se trouve ! Si vous voulez travailler, il vous faudra passer par la case CV ! Rédiger un CV en japonais semble mission impossible pour vous ? Rien est impossible ! Kimi vous explique comment procéder !

Au Japon, on trouve trois types de CV :

  • 履歴書 (Rirekisho) : le CV de base pour les japonais, puisqu’il est destiné aussi bien aux étudiants cherchant un baito (petit job à temps partiel) qu’aux jeunes diplômés, bref tout type de personnes cherchant un emploi.
  • 職務経歴書 (Shokumu Keirekisho) : un modèle plus élaboré et plus détaillé, il complète souvent le 履歴書 (Rirekisho) et vous permet d’écrire plus d’informations.
  • レジュメ (Resume) : l’équivalent de notre CV mais traduit en japonais. Officiellement, les japonais n’écrivent jamais ce CV. Mais les étrangers cherchant du travail commenceront en général par traduire leur CV pour en arriver à cette version japonaise (ce que moi j’ai fait aussi d’ailleurs).

Kimi a écrit les trois types pour ses recherches de boulot ! Ils se remplissent tous quasiment de la même façon ! Cependant chaque exemplaire de 履歴書 (Rirekisho) et 職務経歴書 (Shokumu Keirekisho) que vous écrivez est daté et toujours destiné à une seule entreprise particulière ! Ça demande donc plus de temps pour ajuster ou mettre à jour certaines informations. Si vous êtes plus à l’aise à traduire votre CV (avec un bon dictionnaire ou un bon ami japonais, évitez Google Translate), vous pouvez commencer par ça ! Pour le 履歴書 (Rirekisho) et le 職務経歴書 (Shokumu Keirekisho), vous pouvez trouver des formats vierges au konbini ou sur Internet. Avant il était important de les remplir à la main (sans faire la moindre rature, sinon vous êtes bons pour recommencer) mais de nos jours avec Internet et l’informatique, il est possible de les écrire directement par ordinateur. Contrairement à chez nous, un CV de deux pages ne pose pas de problème. D’ailleurs les formats vierges du 履歴書 (Rirekisho) et du 職務経歴書 (Shokumu Keirekisho) sont sur deux pages ! Mais allez jusqu’à 4 pages maxi ! Les japonais aiment la précision mais l’essentiel leur suffit. Enfin, n’oubliez pas d’y ajouter une courte présentation avec votre objectif professionnel.

Comment écrire un CV japonais ?

► レジュメ (Resume)
Commençons par lui car vous partez d’un CV déjà existant et que ça pourra vous aider à vous organiser et trier les informations pour les deux autres formats. Il y a certaines informations supplémentaires à y ajouter mais je tiens à préciser que tout ça n’est pas officiel, vous écrivez ce que vous voulez après ;). Pour ma part c’est comme ça que j’ai procédé. C’est d’ailleurs avec ce CV adapté au « milieu professionnel japonais » que j’ai cherché mes premiers baitos au Japon ! C’est très bien passé !

Voici les informations importantes à mentionner dans votre レジュメ (Resume) :

  • Coordonnées (nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, adresse e-mail)
  • Photo
  • Petite présentation et objectif professionnel = キャリアの目標と業務の要約
  • Carrière professionnelle = 職歴
  • Education et diplômes = 学歴
  • Licences et certifications = 免許・資格
  • Langues = 言語
  • Compétences = 特技
  • Centres d’intérêts = 趣味・得意科目

Encore une fois, ce n’est qu’un exemple ! Libre à vous de remplir chaque partie avec les informations que vous jugerez nécessaires pour votre recherche d’emploi ! Pour le parcours professionnel et les études, renseignez bien les noms officiels des entreprises et des écoles, en lettres latines et en katakana si possible. Une chose difficile à renseigner dans un CV pour l’étranger, c’est les diplômes. Trouver l’équivalent en japonais de votre diplôme ne sera pas toujours facile selon celui que vous avez. Dans ce cas, ne vous prenez pas la tête et écrivez le nom de votre université (大学), votre section (学部) et votre département (学科) suivi de 卒業 qui signifie « diplôme de fin d’études ».

Au cas où vous ramez avec le japonais, vous trouverez sur ce lien un exemple de CV pré-rempli avec quelques exemples et leurs traductions que vous pourrez rectifier :). Quelques mots de vocabulaire se trouvent également à la fin de l’article pour vous aider dans la compréhension et la rédaction !

► 履歴書 (Rirekisho)
Je passe maintenant à ce CV-là, car il est assez général et permet d’avoir une approche globale de votre parcours. C’est dans ce CV que vous pouvez mettre en avant toutes vos diverses expériences, vos petits boulots et autres certifications. Les formats des 履歴書 (Rirekisho) varient selon les situations (jeunes diplômés cherchant leur premier emploi, étudiants cherchant un baito…). Cela est précisé quand vous achetez vos formats vierges au konbini. Parfois vous pouvez même vous procurer le pack 履歴書 (Rirekisho) et 職務経歴書 (Shokumu Keirekisho) avec mêmes des enveloppes ! Voici à quoi il ressemble !

Comme le レジュメ (Resume), en premier vous trouvez la partie coordonnées avec nom, adresse, numéro de téléphone… Vous devez écrire votre nom en lettres latines et au dessus en Katakana. Vous devez aussi renseigner votre âge et votre date de naissance (生年月日) parfois selon l’ère Heisei (平成) ou l’ère Showa (昭和). L’année Heisei 1 correspond à l’année 1989. Je vous laisse compter pour la suite, maintenant, 2017, c’est l’année 29 selon l’ère Heisei. Il y a également une partie Informations de contact (連絡先) à ne remplir que si vous souhaitez être contacté à une adresse ou un numéro de téléphone différent. Ajouter simplement la mention 同上 (idem que ci-dessus). Enfin vous avez aussi une case réservée à l’Inkan.

Passons aux choses plus sérieuses maintenant. Là vous remarquerez que l’ordre chronologique est différent du premier CV. D’abord, on renseigne ses études (学歴), puis les entreprises où on a travaillé (職歴). Enfin, on commence toujours du plus ancien au plus récent ! Pour les études (学歴) et le travail (職歴), il faut deux lignes du 履歴書 (Rirekisho) : une pour l’année d’entrée et une autre pour l’année de sortie. Vous écrivez le nom de votre école suivi de la section (学部) et de la mention 入学 pour l’entrée et 卒業 pour la sortie. Pour l’entreprise, ce sera 入社 pour l’entrée précédée ici aussi de la section et 退社 pour l’arrêt, à mentionner après le nom de l’entreprise. Si il s’agit d’un baito (アルバイト), ne pas mettre les mentions entrée/sortie comme pour un contrat dans une entreprise, notez juste le nom du poste occupé (par exemple ウェートレス = serveur/serveuse) et pour l’arrêt mettez plutôt la mention 退職 (arrêt du travail). Quand cette partie est terminée, vous devez ajouter à la fin à droite 以上 (Fin).

Après ça, vous retrouvez la partie Licences et Certifications (免許・資格) puis celle où vous écrivez vos motivations (志望の動機), vos compétences et vos centres d’intérêts (特技・趣味・得意科目).

Enfin, la dernière partie concerne vos préférences et vos souhaits concernant le futur travail que vous exercerez. Si vous avez une demande particulière à adresser, écrivez dans la section 本人希望記入欄. Vous devez aussi préciser votre situation familiale (nombre de personnes à charge, marié ou célibataire) en choisissant 有 (oui) ou 無 (non). Enfin, la partie 保護者 (Parents) ne concerne que les personnes étant mineures et qui ont besoin d’une autorisation parentale. N’y prêtez pas attention ^^.

Voilà, mon charabia vous a bien embrouillé ? Alors cliquez sur ce lien pour y retrouver un format pré-rempli avec quelques traductions ;).

► 職務経歴書 (Shokumu Keirekisho)
Courage, vous y êtes presque ! Le 職務経歴書 (Shokumu Keirekisho) ne demande pas autant d’informations « personnelles » puisqu’elle vient en partie compléter le 履歴書 (Rirekisho). En revanche c’est dans ce CV-là que vous détaillez un maximum sur les emplois que vous avez exercés et les compétences que vous avez acquises ! Et ça peut aussi aller jusqu’à écrire une petite présentation des entreprises avec l’année de fondation ou encore le nombre d’employés. Barbant n’est-ce pas ? Mais prenez en compte que ça peut jouer en votre faveur si vous avez travaillé dans une entreprise renommée. Donc prenez votre courage à deux mains, et cherchez des infos ! Quitte à trouver la présentation de votre entreprise sur la version japonaise de Wikipédia (si, si, je vous jure que vous pouvez trouver des infos !).

Comme le 履歴書 (Rirekisho), j’ai vu des tonnes de formats vraiment différents pour le 職務経歴書 (Shokumu Keirekisho). Le format que je vous propose est celui que j’ai trouvé au konbini. C’est le plus simple à remplir selon moi ! Il ne contient que trois parties (ouf !) en commençant par le parcours professionnel dans tous les détails pour chacun de vos emplois :

  • Lieu (pays, ville) = 勤務地
  • Secteur d’activité (vente, production, pharmacie…) = 業種
  • Catégorie (technicien, manager, cadre…) = 職種
  • Département (achats, production, laboratoire de contrôle…) = 所属部署
  • Poste occupé = 役職
  • Description du poste = 業務内容
  • Autres = その地

Puis viennent ensuite la partie présentation (自己PR) où vous pouvez regrouper présentation, objectif professionnel et motivations, sans trop faire répétition avec ce que vous avez déjà écrit dans le 履歴書 (Rirekisho), et la partie remarques (特記事項) si vous avez des requêtes spécifiques sur le travail ou sur l’entreprise chez laquelle vous postulez !

Encore une fois, je vous propose un lien pour y retrouver le format pré-rempli avec les traductions.

Ne pas oublier la photo d’identité !

A coller sur le レジュメ (Resume) et le 履歴書 (Rirekisho). La photo d’identité à afficher a un format un peu différent du notre !

Oui, j’ai une belle tête de winner -ou pas- !

Vous voyez la différence ? La première : le cadrage ! Il faut voir une partie du corps et pas seulement le visage. Ensuite, soyez présentable : costume / tailleur, cheveux attachés, visage dégagé, pas de piercing ni de maquillage (désolée mesdames). Bref adoptez la tenue que vous porteriez pour votre entretien.

Vous pouvez faire des photos dans divers endroits au Japon. A vrai dire les photomatons sont présents un peu partout, en particulier dans les stations de métro, à l’entrée des gares, ou dans les grands centres commerciaux, et ils proposent de vous faire développer différents formats de photos selon le document (carte de résident, CV, permis de conduire…)  ! Comment ça marche ? C’est faciiiile ! Vous choisissez votre langue (la plupart des photomatons sont disponibles en anglais, coréen, chinois et même espagnol), votre format et vous payez (en espèces uniquement). Le prix est de 800 yens (~6.70 euros) pour une plaque de six photos. Pour 900 yens (~7.50 euros) vous avez l’option glossy qui vous donne une peau belle et claire xD. Puis vous n’avez plus qu’à suivre les instructions. Vous avez droit à deux essais.

Et la dernière étape : envoi du CV !

Voilà, vos CV sont au point ! Bravo ! Et là Kimi ne vous apprend rien ! Il ne vous reste plus qu’à les envoyer aux entreprises par la poste ou par Internet (via les sites de recrutement ou par e-mail).

Concernant l’envoi par la poste, il y a des enveloppes spécifiques avec la mention 履歴書在中 (CV joint) écrit en rouge sur celles-ci. Sur la première face de l’enveloppe, vous écrivez le code postal, l’adresse de l’entreprise, le nom et le département concerné, puis si vous l’avez, le nom de la personne chargée du recrutement suivi de la mention 様 (l’équivalent du Mr/Mme chez nous). Attention ! Vous devez écrire verticalement de droite à gauche et de haut en bas ! Sur l’autre face de l’enveloppe, renseignez votre adresse et votre nom en bas à gauche, toujours verticalement ! Ecrivez bien tout en kanji (même les numéros des rues !).

Enfin payez un petit timbre à 82 yens et envoyez !

Je ne saurais vous dire si l’envoi par la poste est plus efficace ou pas, mais il peut arriver que certaines entreprises demandent justement de postuler que par ce mode d’envoi ! En tout cas, si vous ne correspondez pas au profil recherché, l’entreprise a la gentillesse de vous renvoyer votre CV avec un petit courrier de refus :’).

Voilà, je n’ai plus qu’à vous dire, faites de votre mieux et bonne chance !

Un peu (beaucoup) de vocabulaire

► Comprendre
氏名 = Nom
生年月日 = Date de naissance
現住所 = Adresse
郵便番号 = Code Postal
都道府県 = Préfécture
区市町村 = Ville/Quartier/Arrondissement
町名 = Nom de la rue
番地 = Numéro
建物名 = Nom de l’immeuble
メール = Adresse e-mail
自宅電話 = Téléphone fixe
携帯電話 = Téléphone portable
連絡先 = Informations de contact
連絡先電話 = Téléphone de contact

企業名 = Nom de l’entreprise
雇用形態 = Statut professionnel
業務内容 = Description du poste
仕事内容 = Tâches
スキル = Compétences

学部 = Section
学科 = Département
学校名 = Nom de l’école
主な科目 = Matière principale
その他科目 = Autres matières
言語 = Langues

志望の動機 = Motivations
特技・趣味・得意科目 = Compétences et centres d’intérêts
自己PR = Auto-portrait
特記事項 = Remarques

本人希望記入欄 = Demande particulière
通勤時間 = Durée du trajet entre votre domicile et le lieu du travail
最寄り駅 = Gare la plus proche
扶養家族数 = Nombre de personne à charge
配偶者 = Epoux/Epouse

► Ecrire
同上 = idem que ci-dessus

大学 = Université
高等学校 = Lycée
入学 = Entrée (école)
卒業 = Diplôme de fin d’études

会社 = Société
契約社員 = Contrat à durée déterminée
正社員 = Employé permanent
派遣社員 = Contrat temporaire (intérim)
アルバイト = Arubaito (travail à temps partiel)

入社 = Entrée (entreprise)
退社 = Sortie / Arrêt (entreprise)
退職 = Arrêt du travail
派遣満了により退社 = Parti en raison de la fin du contrat (intérim)
契約満了により退社 = Parti en raison de la fin du contrat
来日のため退社 = Parti en raison de la venue au Japon
会社都合により退社 = Parti pour raisons de la compagnie
一身上の都合により退社 = Parti pour raisons personnelles
現在に至る = Jusqu’à maintenant
有 = Oui
無 = Non

日本語能力試験 = JLPT
級 = Niveau
合格 = Admis
普通自動車免許 = Permis de conduire B
取得 = Acquisition
母国 = Pays d’origine

母国語 = Langue maternelle
上級 = Niveau avancé
中級 = Niveau intérmédiaire
初級 = Niveau débutant

オフィス = Office (Word, Excel, Power Point…)
インターネット = Internet (HTML, CSS…)
テクニカル = Logiciels informatiques
システム = Système informatique

外国語 = Langues étrangères
写真 = Photographie
絵 = Dessin
音楽 = Musique
文化 = Culture
映画 = Cinéma
スポーツ = Sport
旅行 = Voyage

時間 = durée (nombres d’heures)
分 = minutes
線 = ligne (train, métro)
駅 = gare, station


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► Human Academy : Japanese Student Job

J’étudie aussi avec ce bouquin, je vous le recommande :) !

Prendre des cours de japonais, c’est possible ! Mieux, être payé pour, c’est possible aussi ! J’avais besoin de continuer à prendre des cours, mais je voulais éviter de payer une école. C’est pourquoi depuis mon arrivée au Japon, je vais à l’école Human Academy, école proposant le programme Artificial Student ; on assiste à des cours donnés par des professeurs de japonais en formation et dans l’attente de décrocher leur certificat.

Ce programme était d’abord disponible dans la branche située à Shinjuku mais désormais, on peut recevoir ces cours dans la branche de Ginza et Yokohama. Je me suis inscrite, j’ai commence à Shinjuku et 3 ans après, j’ai également rejoint l’école de Ginza.

Human Academy Shinjuku (ヒューマンアカデミー 新宿校)

Adresse : Keio Shinjuku Oiwake Building, 3-1-13 Shinjuku, Shinjuku-ku, Tokyo (東京都新宿区新宿3−1−13 京王新宿追分ビル)
Accès : Shinjuku Station (JR Line) sortie sud ou sud-est
Shinjuku Sanchome Station (Marunouchi Line, Fukutoshin Line, Toei Shinjuku Line) sortie A1
Shinjuku-Nishiguchi Station (Oedo Line) sortie D5
L’école se trouve au 8ème étage de l’immeuble. Au rez-de-chaussée se trouve un magasin FOREVER 21.

Human Academy Ginza (ヒューマンアカデミー 銀座校)

Adresse : Takenaka Ginza Building, 2-6-4 Ginza, Chuo-ku, Tokyo (東京都中央区銀座2−6−4 竹中銀座ビル)
Accès : Ginza Itchome Station (Yurakucho Line) sortie 8
Ginza Station (Marunouchi Line, Hibiya Line, Ginza Line) sortie A13

Human Academy « Artificial Student » : Nani kore ?

Human Academy est une école de japonais qui propose parmi ses programmes des formations pour enseigner le japonais à des étrangers. Ainsi durant les cours proposés, l’un des exercices est à la fois pour l’élève d’apprendre le japonais et pour le professeur d’apprendre à comment enseigner le japonais à des étudiants étrangers. Le programme semble assez chargé et sévère pour les futurs professeurs. Les classes sont observées, parfois filmées afin que les professeurs corrigent leurs erreurs et l’observateur n’hésite pas à intervenir et à faire la moindre remarque à l’enseignant si quelque chose ne va pas.

► Inscription
L’inscription s’effectue sur place uniquement. Les documents à fournir sont : votre carte de résident, votre passeport avec votre visa, votre Passbook ou votre carte bancaire. Les cours sont payés 1000 yens / heure, vous recevez votre salaire par virement bancaire le 25 du mois. Notez cependant que le type de visa ne peut pas toujours vous faire bénéficier d’un petit complément de salaire. Les personnes possédant un Visa Travail ne peuvent être payés pour les cours (pourquoi ? C’est la loi certainement…). Pour les autres (Working Holiday, Visa Époux, Visa Etudiant…) il n’y a pas de problème, c’est considéré comme un baito. Durant le temps où j’étais en PVT, j’ai pu être payé. Dès lors que j’ai changé de visa, l’école m’a informée qu’elle ne pouvait me payer mais que je pouvais toujours assister aux cours gratuitement. A la place, elle me rembourse pour les transports, chose qui normalement n’est pas comprise dans le salaire.

Vous serez admis dans la session sur le point de débuter et vous choisirez quels jours vous souhaitez assister aux cours. Avant il était possible d’assister à n’importe quel cours, mais récemment, la popularité de ce programme a augmenté et beaucoup de personnes assistent au classes. Désormais, à Shinjuku il est possible de ne choisir que maximum deux cours par semaine ! Cependant, il est possible de rejoindre les classes non remplies. Pour Ginza, il n’y a pas de limite pour l’instant. Si vous ne pouvez pas assister à l’un de vos cours, vous devez en informer l’école. Soyez sûrs de choisir une classe dans laquelle vous serez rarement absent.

► Être Artificial Student à Human Academy
Il y a différentes classes selon quatre niveaux définis :

  • Débutant : pour les personnes n’ayant jamais étudié le japonais et qui ne savent ni lire ni écrire les hiragana et katakana
  • Débutant avancé : pour les personnes ayant au moins appris à lire et écrire les hiragana et katakana
  • Débutant avancé ~ Intermédiaire : il est nécessaire de savoir lire et écrire les katakana et les kanji et de connaître la grammaire de base (construction d’une phrase, les particules, la forme en ~masu des verbes soit la conjugaison standard/polie) et de savoir au moins se présenter et parler de soi.
  • Intermédiaire : il est nécessaire d’avoir beaucoup de connaissances, du vocabulaire riche et de savoir lire quelques kanjis. Beaucoup de formes grammaticales sont étudiées, incluant parfois le Keigo (la forme très polie).

Les classes durent 1h30, soit deux fois 45 minutes avec un professeur différent. Il y a quatre sessions par an, soit une par saison :

  • Winter Term : de février à avril
  • Spring Term : de avril à juin
  • Summer Term : de juillet à septembre
  • Autumn Term : de octobre à décembre

Chaque session comprenait 9 cours enseignés par en moyenne sept professeurs. Après le premier cours, on vous remet une feuille de présence. A Shinjuku, il faut l’apporter à chaque cours mais à Ginza, ce sont les professeurs qui gardent les feuilles. Il y a des classes le matin (10h30-12h00) l’après-midi (14h30-16h00 ou 15h00-16h30) et le soir (18h30-20h00 ou 19h00-20h30) 5 jours par semaine, parfois tous les jours (mais l’emploi du temps change sans cesse). De mon expérience dans ce programme, les classes de l’après-midi sont plus ludiques, on fait beaucoup d’activités et de jeux avec des accessoires et des images, des jeux de rôle avec du matériel pour rendre la situation la plus réelle possible, et pour la dernière classe, il y a même un petit repas ! Et si vous avez des professeurs en or, vous recevez un diplôme à la fin ! Les classes du matin et du soir sont en revanche plus studieuses ; comme à l’école, chacun à sa table, on étudie plus profondément la grammaire, on écrit et on fait beaucoup d’exercices, de la lecture et de l’étude de textes. Vous êtes en plus chargés d’évaluer le cours en remplissant un questionnaire. En bref, les classes de l’après-midi sont plutôt destinées à ceux qui veulent s’amuser et passer un bon moment. Pour ceux qui veulent bosser dur avec un vrai objectif, les classes du matin et du soir seront plus adaptées !

► Déroulement des cours
La première leçon est généralement une leçon de présentation des professeurs et des apprenants avec un questionnaire à remplir. Vous renseignez votre pays d’origine, votre nombre d’années d’études du japonais et de quelle manière, vos objectifs, ce que vous voulez étudier en particulier. C’est souvent assez fun car les professeurs utilisent beaucoup d’objets et de matériels et proposent des jeux intéressants. On fait pas mal de conversations pour faire connaissance pendant que les professeurs se font une idée de notre niveau.

Viennent ensuite les huit cours réguliers. A chaque cours d’1h30, deux professeurs assurent pendant 45 minutes. Les cours sont chronométrés afin de voir si les professeurs savent gérer leur temps. Ce ne sont donc jamais les mêmes selon les semaines et par conséquent, les leçons ne se suivent pas. Un thème différent ou un point de grammaire différent sont abordés chaque semaine. Dans les niveau plus avancés, une partie du cours est consacré uniquement à la discussion ou des débats sur un thème. Les classes sont en moyenne constituées d’une dizaine à une vingtaine d’élèves. Les cours sont très bien préparés et présentés, parfois en images et avec des mini-jeux. Le professeur parle et explique uniquement en japonais. Votre rôle à vous c’est de bien suivre le cours, participer, poser des questions (parfois pièges pour voir comment le professeur saura répondre) et d’évaluer le cours.
L’avantage : on découvre différentes façons d’enseigner, les cours sont bien expliqués, et puis la petite paie à la fin du mois fait plaisir ! Si vous loupez une classe, vous n’êtes pas perdus à la classe suivante puisque aucun cours ne se suit !
L’inconvénient : les cours pourront paraître compliqués pour les personnes n’ayant vraiment aucune notions, il vaut mieux, même pour le niveau Débutant, en connaître quelques unes. Le fait que les cours ne se suivent pas et que chaque semaine se soit un cours totalement différent en gênera peut-être certains qui veulent un suivi logique dans leur apprentissage et qui veulent sentir une vraie progression (dans le cas-là j’ai envie de vous dire, inscrivez-vous et payez vos cours dans une école  avec des professeurs qualifiés hein ;)). Et aussi, au bout de plusieurs années à participer aux classes de même niveau, vous finissez pas connaitre les leçons par cœur, et donc plus de progression…

Human Academy « Artificial Student » : mes impressions

Ma première fois chez Human Academy remonte à mon arrivée avec un PVT. Je me suis inscrite aux classes de niveau Débutant du soir. A l’époque, on passait un test de niveau écrit avec des exercices de grammaire et de vocabulaire. C’étaient des textes à trou à compléter. Les premiers exercices étaient relativement simples. En revanche, les derniers se basent sur des formes grammaticales et des expressions plus complexes. Si on a peu de vocabulaire, la compréhension est tout de suite plus compliquée, car tout est en japonais bien sûr, mêmes les consignes ! Pour les niveau débutants, les kanjis sont retranscrits en furigana. Celui que j’avais passé s’était avéré un peu compliqué vers les derniers exercices. En même temps, vous passez en face à face avec deux professeurs pour une expression orale durant laquelle on vous demande de vous présenter et de répondre à diverses questions. Plus vous développez vos réponses, mieux le dialogue s’engage et les professeurs peuvent clairement distinguer votre niveau à l’oral. Mais désormais, ce test n’est plus inclus dans le programme. Le premier cours de cette session, je l’avais trouvé très spécial ! Durant celui-ci, nous rencontrions en binôme ou tout seul tous les professeurs, chacun pendant 10 minutes (exactement), où nous revoyions les différents exercices du test et des points de grammaires particuliers. Mais attention, si notre niveau était trop bas, il était possible de ne pas  pouvoir assister à la session.

Par la suite, j’ai souvent assisté à des classes l’après-midi de niveau Débutant avancé. Je les trouvais vraiment agréables et les professeurs étaient très gentils et attentifs. Pour se détendre, c’est bien de venir dans ces classes. L’ambiance y est bon enfant et on rigole beaucoup. Comme les étudiants viennent de pays différents (il y a de tout ; chinois, coréen, américain, africains…), parfois on partage les coutumes de nos propres pays et ça lance des sujets de conversations intéressants. On apprend aussi beaucoup sur la culture japonaise comme les matsuri ou les traditions du Nouvel An

J’ai aussi assisté aux classes Débutant avancé ~ Intermédiaire du matin et du soir. Les professeurs étaient jeunes en majorité et on voyait qu’ils débutaient vraiment dans le métier. C’est drôle, pour moi qui enseigne aussi, à travers leurs cours j’ai pu voir tous les défauts, ressentir leur stress par moment, mais je comprenais la difficulté ! Du coup, en plus d’apprendre le japonais, j’ai pu apprendre à m’améliorer dans ma façon d’enseigner. Enfin j’ai aussi été à une classe niveau Intermédiaire. Et c’est franchement, un niveau trop difficile pour moi pour l’instant ! La majorité des étudiants sont chinois (lol), le rythme est très rapide et il y a entre vingt et trente élèves dans la classe !

En globalité, je trouve les cours bien préparés même s’ils ne se suivent jamais. Les professeurs insistent sur la prononciation et font en sorte que tout le monde prenne la parole dans la classe. Ils ont beau parler uniquement en japonais, les points de grammaire sont expliqués simplement avec des images et des bons exemples. Ce n’est donc pas très dur à comprendre, à moins de vouloir se prendre bêtement la tête, ou alors c’est que vous n’êtes vraiment pas au niveau ! Le seul truc qui me dérange est qu’ils n’écrivent pas assez au tableau les réponses ou des exemples concrets. Et on ne nous laisse pas assez de temps pour prendre des notes aussi !

A cause du travail, pour ma part, c’est difficile en général d’assister à tous mes cours. Mais c’est un bon moyen d’étudier la langue, surtout quand on a rien à sortir de sa poche =). Je fais des rencontres vraiment très sympathiques, dont un certains nombre de français avec qui je garde contact. Pour moi c’est vraiment un moment détente et j’adore venir à cette école et rencontrer à chaque nouvelle session des personnes sympathiques :). Après, au bout de trois ans, j’ai quand même ressenti le besoin d’aller en parallèle dans une école payante pour progresser, car j’assiste toujours aux même classes de niveau intermédiaire (mes disponibilités sont très limitées avec mon travail) c’est du déjà étudié et mon niveau stagne.

Donc pour récapituler, si vous voulez étudier le japonais pour le fun le temps de votre PVT : allez dans cette école, elle est très bien pour ça ! Si vous avez un vrai objectif, si vous voulez vivre et bosser au Japon : allez-y aussi mais je vous recommande une école payante avec un programme suivi.

Mes jolis diplômes :)

Mes jolis diplômes :)


♫ Un article = Une chanson ► Michael JacksonHuman Nature

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▶ You don’t know who I am : Le sceau japonais, Hanko (判子)

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Il est votre signature dans les pays asiatiques comme la Chine, la Corée et le Japon, le sceau, dit 密封 (, sceau) ou 印 (yìn, empreinte du sceau) en chinois, 도장 (dojang) ou 인감 (ingam) en coréen, 判子 (hanko) ou 印鑑 (inkan) en japonais, indispensable pour certaines tâches administratives et pour signer tous les actes officiels. Notre signature manuelle que l’on applique tous dans notre cher pays d’occident est très peu utilisée en Asie. En effet, les sceaux demeurent d’une grande importance en Extrême-Orient si bien que les expatriés qui y font fréquemment des affaires doivent se voir attribuer le leur pour les raisons citées plus haut.

Kimi faisant partie de ces expatriés, a fait elle aussi fabriquer son propre sceau et elle vous explique tout dans cet article !

※ Qu’est-ce que le Sceau ? (判子とは何ですか。)

C’est une forme d’identification graphique utilisée pratiquement depuis l’invention de l’écriture, et utilisée par les empereurs de Chine d’abord, puis de Corée et du Japon.

Les sceaux d’Extrême-Orient portent généralement le nom de la personne ou de l’organisation qu’ils représentent, mais ils peuvent aussi porter un décor symbolique, un poème, une devise personnelle, etc… Chacun est entièrement libre de choisir ce qu’il veut comme symbole pour se représenter. Ils existe plusieurs sceaux de taille et de style différents selon l’usage. Les sceaux sont gravés dans de multiples matières dures ou tendres, tels que la stéatite (pierre à savon), le bois, le bambou, la corne, le cristal, le jade, les pierres précieuses ou encore la cire perdue en cuivre, bronze, argent, or, etc… Pour une grande variation de son prix de fabrication !

L’autre matière importante qui va de paire avec le sceau en lui-même est l’encrage. C’est avec l’encre rouge que le sceau est appliqué. Il existe deux sortes d’encre rouge utilisées traditionnellement pour encrer les sceaux. Elles diffèrent par la nature des matériaux de base auxquels elles font appel :

  • à base de soie : la pâte rouge est faite de cinabre réduite en poudre très fine, mélangée avec de l’huile de ricin et des fragments de fils de soie. La soie lie ce mélange pour en faire une pâte très épaisse, ayant une apparence très huileuse d’une éclatante couleur rouge ;
  • à base de plante : la pâte rouge est faite de cinabre réduite en poudre très fine, mélangée avec de l’huile de ricin de l’armoise commune. La texture du mélange résultant apparaît peu homogène, car l’armoise n’est pas un liant. L’apparence a un aspect spongieux, et d’un rouge plus sombre. L’encre rouge à base d’armoise va tendre à sécher plus rapidement que celle faisant appel à la soie : en fonction du papier utilisé, la pâte à base d’armoise pourra sécher en 10 ou 15 minutes, et ce, d’autant plus que le papier est absorbant. Par ailleurs, ces encres à base de plante s’étaleront sur le papier plus que ne le ferait une encre utilisant de la soie, l’armoise n’ayant pas les mêmes propriétés liantes que la soie.

Quelle que soit sa nature, la pâte rouge est conservée fermée dans son contenant d’origine, et gardée dans un environnement protégé du rayonnement direct du soleil et des fortes chaleurs, pour lui éviter de sécher.

Cela peut paraître simple aux premiers abords mais détrompez-vous ! L’application du sceau est un art parfois difficile à maîtriser, mais c’est particulièrement pour les œuvres d’art quand le support est une matière bien particulière ! Lors de l’application du sceau sur le papier, la procédure différera selon s’il s’agit d’une encre à base de soie, ou d’une encre à base de plante : dans le premier cas, on appliquera le sceau avec une forte pression, le papier posé sur une surface souple, et en basculant le sceau d’avant en arrière et de gauche à droite. Dans le cas d’une encre à base de plante, on n’utilisera qu’une pression légère. Le sceau sera alors retiré du papier en commençant par un côté, car un retrait vertical du sceau pourrait créer un arrachement du papier. Enfin, après application du sceau, on peut permettre un séchage plus rapide de l’encre en utilisant un buvard ; mais cela risque de faire baver l’empreinte du sceau. Parfois, selon la texture du papier ou son grammage, il sera nécessaire d’humidifier très légèrement celui-ci pour l’assouplir,  retenir la couleur et équilibrer sa tonalité.

※ Le sceau japonais (判子)

Hanko (判子) ou Inkan (印鑑, l’empreinte du sceau, mais souvent utilisé comme synonyme de hanko) désignent le sceau utilisé au Japon. Il est aussi bien utilisé par les particuliers que les entreprises, pour signer ou valider tout type de document. Un exemple très caractéristique de hanko se trouve sur les billets de banque émis par la Banque du Japon. Il y en a également sur des estampes japonaises.

La première apparition du sceau au Japon remonte à l’an 57 : c’est un hanko en or massif, accordé à un envoyé japonais en Chine par le souverain de la dynastie Han. Tout d’abord, seuls l’Empereur et ses vassaux les plus fidèles détenaient des hanko, car ils étaient un symbole de l’autorité de l’Empereur. Les nobles commencèrent à utiliser leur propre hanko après 750, et les samouraïs reprirent cet usage au cours du Moyen-Âge. C’est une loi adoptée au début de l’ère Meiji (1868-1912) établissant un système national d’enregistrement et de certification qui permet aux hanko personnels de devenir largement utilisés.

Au Japon, il est possible de faire authentifier et enregistrer son hanko par des services administratifs, pour s’en servir ensuite de façon officielle pour signer tous types de documents. En règle générale, c’est de l’encre de couleur rouge qui est utilisée pour encrer le hanko. Le hanko peut être en différents matériaux : bois, pierre, corne de buffle, et à différents prix. Des magasins lui sont spécialement dédiés. Le cadre de l’inkan peut être ovale, rond, ou carré et de toutes dimensions.

De façon plus précise, il existe aujourd’hui au Japon quatre types de sceaux personnels, par ordre décroissant de formalisme :

  •  jitsu in (実印) : sceau officiel nécessaire pour conclure des affaires ou toute autre activité importante ou entraînant un engagement juridique (achat d’une voiture, d’un terrain, mariage…) ;
  • ginko in (銀行印) est utilisé spécifiquement pour la banque (ginko veut dire « banque »). Le relevé des transactions bancaires d’une personne contient une impression originale du ginko de cette personne, à côté du sceau d’un employé de la banque. Les règles concernant la taille et la forme du ginko peuvent varier d’une banque à l’autre ; en général, le ginko doit comprendre le nom japonais complet de la personne ; un occidental pourra être autorisé à utiliser son nom de famille complet, avec ou sans le prénom, celui-ci pouvant ou non être remplacé par une simple initiale ;
  • mitome in (認印) est un sceau ayant un caractère officiel encore amoindri, utilisé pour retirer des colis postaux par exemple, ou encore signer des notes internes dans une entreprise, ou pour toute autre activité quotidienne n’impliquant pas un réel problème de sécurité des transactions ;
  • gago in (雅号印) est utilisé par les artistes pratiquant un art graphique pour décorer et signer leurs œuvres. C’est là une tradition qui existe depuis plusieurs siècles. Ces signatures sont fréquemment des noms d’artiste ou des surnoms. Les décorations sont souvent de très courtes phrases ou des slogans choisis par l’artiste. Une très grande liberté existe au niveau de la forme, de la taille, du matériau et du graphisme du gago in.
※ Créer un sceau japonais (判子の作り方)

Pour des raisons administratives, en premier la création de mon nouveau compte en banque (à venir dans un prochain article), il m’a été imposée de créer mon propre sceau. Mais alors comment procéder ? Je vous explique !

Ce n’est pas très compliqué, vous vous rendez chez un artisan, vous dessinez l’inkan (印鑑) que vous souhaitez avoir, vous choisissez quel type d’hanko (判子) vous désirez, quelle matière, quelle taille et aussi le petit boitier pour le ranger avec l’encre. L’opération prend environ quinze minutes pour un hanko basique. J’ai fait ma commande à 9h45 et mon hanko était prêt à 10h00 !

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J’ai été demander la création de mon hanko dans cette boutique située à Koenji, car c’était juste en face de ma banque !

Hanko-ka Ichiban はんこ家一番高円寺店
Adresse : 2-41-16, Koenji Kita, Suginami, Tokyo
Accès : Koenji Statio (Chuo Line, Ome Line) sortie nord

Pour le mien, j’ai choisi de mettre mon prénom en Katakana et j’ai opté pour un petit sceau en matière plastique et j’ai choisi un beau boitier rose ! C’est bien classe je trouve haha ! Le prix : comptez 800 yens pour la création de l’inkan et 1200 yens pour le boitier avec l’encre, même si dans la plupart des endroits où il est nécessaire de l’utiliser, comme à la banque, on vous prête l’encre pour pouvoir signer… ou tamponner -lol-

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C’est désormais mon empreinte ici. Dès que je dois signer, je sors mon petit hanko avec fierté devant les japonais qui s’étonnent « Oh vous possédez un hanko, c’est bien n’est-ce pas ! » même si je ne maîtrise pas encore parfaitement le geste. Souvent mon empreinte n’apparaît pas entièrement du premier coup et je dois recommencer (et bien viser pour éviter de faire du gros caca tout rouge :’D).


 ♫ Un article = Une chanson ► FTISLANDYOU DON’T KNOW WHO I AM

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► Time to find a job : Hello Work

Pour me donner quelques pistes pour du boulot en dehors des sites internet, j’ai décidé de me rendre au Tokyo Employment Service Center for Foreigners. Cet organisme offre aux étrangers vivant au Japon avec un statut de résident (visa Vacances-Travail, visa d’époux, visa étudiant…) d’obtenir des informations pour la recherche d’un travail. Des interprètes anglais et chinois sont présents pour aider les personnes ne parlant pas japonais. Il y a deux centres implantés à Tokyo : le premier, Tokyo Employment Service Center for Foreigners, situé au 21ème étage du Odakyu Daiichi Seimei Building (小田急第一生命ビル21階) à Nishi-Shinjuku, et le second, Shinjuku Foreigners’ Employment Assistance and Guidance Center ou Hello Work (ハローワーク), situé à Kabukichou.

Tokyo Employment Service Center for Foreigners

Adresse : Odakyu Daiichi Seimei Building 21F, 2-7-1 Nishi Shinjuku, Shinjuku-ku, Tokyo 163-0721
Accès : Shinjuku Station (JR Line, Oedo Line) sortie ouest
Nishi-Shinjuku Station (Marunouchi Line) sortie E4
Tochomae Station (Oedo Line) sortie E4
En prenant la sortie E4, vous arrivez directement à l’entrée du building.

Shinjuku Foreigners’ Employment Assistance and Guidance Center

Adresse : Hello Work Shinjuku Bldg 1F, 2-42-10 Kabukicho, Shinjuku-ku, Tokyo 160-8489
Accès : Shinjuku Station (JR Line, Oedo Line) sortie ouest ou est
Seibu-Shinjuku Station (Seibu Shinjuku Line) sortie nord
Shin-Okubo Station (JR Yamanote Line)
Le bâtiment se situe à côté d’un building où un DOUTOR se trouve au rez-de-chaussée.

Je me suis d’abord rendue dans le premier centre avant qu’ils ne m’envoient au second, à Hello Work, qui s’occupe des personnes ayant un visa Vacances-Travail, ce qui est mon cas actuellement.

Hello Work : les informations principales

Hello Work est l’un des centres qui offrent des consultations et un support pour la recherche d’emploi aux étrangers avec l’un des statuts de résident suivants : époux/enfant d’une personne de nationalité japonaise ou d’un résident permanent, résident en long terme, résident permanent (working holiday…), étudiant. Celui-ci est ouvert du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h15. Comme cité plus haut, des interprètes anglais et chinois sont présents mais il est recommandé de prendre rendez-vous pour être sûr qu’ils soient disponibles pour vous.

► Sans rendez-vous
Il est possible de venir sans rendez-vous. A votre arrivée, vous vous présentez à l’accueil et on vous remet un numéro de ticket et vous attendez que l’on vous appelle, tout en sachant que les personnes ayant pris rendez-vous avant sont prioritaires. Si vous venez sans rendez-vous, il est recommandé de vous présenter entre 9h00 et 11h00, qui correspond à la plage horaire la plus creuse de la journée.

► Prendre rendez-vous
Il est conseillé de prendre un rendez-vous, en particulier si vous voulez qu’un interprète soit avec vous. Vous pouvez planifier un rendez-vous en venant sur place ou par téléphone (03-3204-8609) pour le jour suivant ou plus tard. Il n’est pas possible d’avoir un rendez-vous le jour-même. Le jour de votre rendez-vous, présentez-vous à l’accueil 10 minutes avant l’heure du rendez-vous. Si vous souhaitez annuler votre rendez-vous, contactez le centre par téléphone pour les prévenir.

► Documents à fournir (originaux seulement, les copies ne sont pas acceptées)
La carte de résident et le passeport sont les documents à apporter obligatoirement quelque soit le statut. D’autres documents vous autorisant à effectuer une activité professionnelle au Japon peuvent être demandé selon le statut de résident.

Hello Work : les services disponibles

Lorsque vous arrivez au centre pour la première fois, vous vous présentez en disant que vous recherchez du travail « 仕事を探しています。 » (Shigoto wo sagashite imasu. = Je recherche du travail.). Le personnel vous demande alors votre carte de résident et votre passeport et vous remet un formulaire à remplir. A chacune de vos visites dans le centre, vous devez présenter votre carte Hello Work (que l’on vous remet lors de votre inscription) et récupérer un ticket avec un numéro.

► Consultations
Des conseillers sont disponibles pour vous fournir des informations et vous aider dans votre recherche d’emploi selon vos critères et votre parcours professionnel. Ils peuvent vous assister pour rechercher un emploi, vous donner des conseils pour remplir des documents administratifs, pour contacter les entreprises ou encore pour planifier un entretien.

► Section Recherches d’Emploi
Des ordinateurs sont mis à disposition si vous souhaitez rechercher un emploi par vous-même. Dans ce cas, en arrivant à l’accueil, une carte avec un numéro d’ordinateur vous est remise. Il est recommandé de savoir lire le japonais étant donné que les informations ne sont qu’en japonais uniquement. Lorsque vous trouvez une offre qui vous intéresse, imprimez-la et remettez-la à un conseiller qui se chargera de contacter l’entreprise pour vous. Si vous ne pouvez pas lire le japonais, vous pouvez demander de l’aide aux conseillers qui vous assisteront dans votre recherche.

Quand je me suis rendue à Hello Work pour la première fois, j’ai donc eu le formulaire à remplir. Un conseiller et une interprète m’ont ensuite reçue pour finaliser l’inscription. On vous demande les informations habituelles : quel type de travail vous souhaitez exercer, votre niveau de japonais, la durée limite du trajet, vos disponibilités, si vous avez le permis… Pour ma part, j’ai tenté le tout pour le tout : n’importe quel type de travail qui me permettra de mettre en pratique mon japonais et de progresser, avec la possibilité plus tard de trouver un travail semblable à celui que j’avais en France. J’ai aussi mentionné que j’étais prête à faire traduire mon permis de conduire si nécessaire. Une fois l’inscription faite, on vous remet votre carte Hello Work qu’il est indispensable d’avoir avec vous lors de vos prochaines visites.

Et je me suis rendue compte que j’écrivais mal mon nom de famille en katakana haha, bravo baka !

Après, le conseiller effectue déjà une première recherche selon vos critères. Si il trouve quelque chose, il appelle la compagnie et si votre profil correspond, un entretien est convenu. On vous remet alors deux documents : un avec votre nom qu’il faudra présenter à l’entretien avec votre CV et votre carte de résident, et un autre contenant les coordonnées de l’employeur avec un plan d’accès. N’hésitez pas à demander plus d’informations sur comment vous rendre à votre entretien et si vous avez votre CV en japonais, montrez-leur aussi, ils peuvent voir si il y a des erreurs ;-). J’étais contente quand l’interprète m’a dit que mon CV en japonais était quasi correct !

Il ne vous reste plus qu’à tout déchirer à vos prochains entretiens !! 頑張って!!


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