Bonne année 2023 ! Nouvelle année, il est donc temps comme toujours de laisser le passé derrière nous et de se tourner vers un avenir réservant des surprises et de rester positif. S’accrocher malgré les difficultés. Profiter des merveilles que la vie a à nous offrir à chaque instant. Écrire une belle histoire de notre vie que l’on se réjouira de relire plus tard. Une fois que c’est écrit, l’encre ne peut pas s’effacer. Et si c’est dur, se contenter de réduire ses attentes, de ne pas se mettre une trop haute pression pour vouloir bien faire. Car ça ne sera jamais assez aux yeux des autres. Donc autant faire ce qui est en nos capacités.
Nous passons donc à la cinquième année de l’ère Reiwa au Japon. Le pays est entré dans cette nouvelle ère depuis le 1er mai 2019. Quand on demande aux Japonais à quelle année correspond donc 2023, beaucoup semblent perdus. Année 4 ou 5 ? Il y a une formule mathématique simple pour s’en rappeler ! Comme l’ère Reiwa a débuté en 2019, il suffit de soustraire 18 aux deux derniers chiffres de l’ère chrétienne (西暦). 19-18 = 1, 2019 étant la première année Reiwa, 2023 est donc la cinquième (23-18 = 5). Pour ceux qui parlent et comprennent le japonais, dans « 018 » on peut lire Reiwa (レイワ), chaque Katakana correspondant à la première syllabe des chiffres en japonais : 0 = レイ, 1 = イチ et 8 = ハチ, en considérant que le ワ et le ハ sont ressemblants autant dans l’écriture que la prononciation. Cela peut faciliter la mémorisation.
La neige est tombée, accompagnée d’une grande vague de froid. Un bonheur pour les enfants mais une contrainte pour les transports. Les paysages enneigés restent tout de même beau à regarder.
C’est dur de garder les idées claires et de relaxer son esprit quand on a beaucoup de choses et de doutes en tête. Ou que l’humeur n’est tout simplement pas au beau fixe. Oui l’être humain est tellement bête et entêté ! Si bien qu’on en oublie de profiter du moment présent. Ainsi, on passe certainement à côté de quelque chose. Mais on ne peut pas s’empêcher d’être submergé par les émotions.
Et pourtant, le monde ne s’arrêtera pas de tourner si on échoue une épreuve ou si on oublie une tâche. On ne peut pas avoir le contrôle sur tout. Certaines choses ne se contrôlent pas, il faut l’accepter. Pourquoi se prendre autant la tête ?
Nous sommes censés gravir les montagnes, pas les porter. Oui, hélas, nous rencontrons des difficultés, il y a des personnes et des situations qui nous font sentir mal. Mais elles ont toutes un but aussi et nous pouvons considérer ces défis comme des outils nous permettant de nous découvrir sous différentes facettes. Pour cela, il faut apprendre à les surmonter en trouvant les besoins pour s’en défaire et pas juste les porter sur notre dos. Et puis, en regardant vers le passé, nous nous rendons compte que même les difficultés que nous pensions ne jamais voir disparaître ont finalement pris fin.
Nous avons toujours tendance à céder au désespoir en nous concentrant uniquement sur les aspects négatifs, mais ces difficultés ont aussi des aspect positifs. Nous l’oublions toujours et nous ne sommes pas les seuls à les vivre. Le moment le plus sombre de la nuit est juste avant l’aube. Chaque difficulté que nous rencontrons finit toujours par passer. Donc, comme dit en début d’article, je vais m’accrocher malgré les difficultés et me focaliser sur les surprises et les projets qui m’attendent cette année.
La suite des péripéties dans le prochain numéro de Kimi no Nikki !
Pour Kimi no BLUE TRAVEL, le mois de juin est marqué par un anniversaire particulier : celui du jour où Kimi est arrivée au Japon pour s’y installer, pour un an au début bien sûr mais avec l’envie de prolonger son séjour si elle s’y sentait bien et si une opportunité se présentait. Et aujourd’hui, le cap des 7 ans est passé ! Kimi souhaitait habiter au Japon longtemps mais ne s’attendait pas à y être encore maintenant ! Et Zen’itsu non plus visiblement !
Beaucoup d’hortensias fleurissent entre mi-juin et mi-juillet au Japon. Osaka possède aussi ses divers spots et l’un d’eux se trouve sur Maishima. Dans le jardin de Hotel Lodge Maishima, accessible gratuitement, on peut admirer ces fleurs d’un bleu, violet ou rose magnifique au cours de son exposition annuelle. Un jardin où environ 2 000 hortensias sont en pleine floraison ! Un endroit pour se détendre, s’amuser et se rassembler. Les visiteurs capturent leurs plus beaux clichés ou s’immiscent dans le décor pour une petite séance photo. Petite balade sous un soleil tapant et un vent frais avant de se poser au bord de l’étang. Une joie de profiter d’une belle journée comme ça entre deux jours de pluie incessantes rappelant que nous sommes aussi en pleine saison des pluies !
Des années et des années que je n’avais pas été dans une boîte de nuit. Depuis mes années universitaires je crois 😂. C’était donc une première pour moi de me rendre dans une boîte de nuit au Japon ! Et j’étais loin de m’imaginer que j’y mettrais les pieds ! Ce n’est plus vraiment ce que je préfère comme sortie mais l’occasion s’est présentée alors pourquoi pas !
Avec des amis nous nous sommes rendus dans une boîte de nuit appelée Joule située à Shinsaibashi (心斎橋), à Osaka (大阪). Moi en France j’ai connu les boîtes de nuit où l’entrée pour les filles était gratuite. Donc première différence avec le Japon. Ici quelque soit le sexe on paye tous l’entrée. Chez Joule, l’entrée est à 2 500 ¥ et on reçoit un ticket pour une boisson gratuite. Moi, chanceuse, je ne sais pas pourquoi, on m’en a filé deux. 😆 Il y avait deux salles plus une terrasse mais les ambiances étaient assez similaires. La musique était principalement de la techno et premier point négatif pour moi, j’ai trouvé que le rythme ne variait pas beaucoup. De plus, même passé minuit ce n’était pas très bondé donc très peu de personnes dansaient. Une des salles est même restée quasiment vide ! De plus la plupart des Japonais dansent un peu comme des piquets 🤣. Dur de se mettre dans l’ambiance quand il n’y en a pas vraiment, mais entre amis on a quand même dansé et on a bien rigolé.
• Ne pas laisser la comparaison ruiner la joie・比べることで、自分の喜びを台無しにしない •
7 ans que je suis au Japon et je m’estime tout de même fière de ce parcours. Et surtout à l’heure d’aujourd’hui, malgré des moments difficiles de passés, je me sens heureuse et épanouie. Je n’ai pas accompli de choses exceptionnelles en m’installant au Japon, ni réalisé de projets fous. Peu de gens me connaissent en tant qu’expatriée et je suis encore loin d’autres qui vivent au Japon depuis bien plus longtemps que moi ! Parfois, cela me fait douter, me remettre en question et j’en arrive à me comparer à ces gens-là qui ont réussi de grandes choses. Je me sens invisible à côté. Pourquoi eux et pas moi ? Mais le plus important est comment je me sens réellement et si je suis satisfaite de ma propre situation, ma propre vie, car oui il s’agit avant tout de ma propre vie au final.
Nous partageons le même monde, mais chacun d’entre nous en a une expérience différente. C’est pourquoi comparer son parcours à celui d’un autre est inutile. Il y aura ceux qui marcheront à côté de nous, ceux avec qui nous nous retrouverons face à face, ceux qui iront plus vite et ceux qui nous tendront la main. Nos chemins sont uniques. Et il faut s’en réjouir. En poursuivant mes propres rêves, uniquement pour moi-même, je me rends compte d’une chose finalement : je m’accomplis chaque jour et je fais une différence avec ce que j’apporte à la vie !
Rendez-vous donc dans le prochain numéro de Kimi no Nikki pour de nouvelles aventures uniques !
Kimi a bien profité de son mois de mai ! Voyages, sport, détente, sorties entre amis… Un mois chargé mais Kimi no BLUE TRAVEL a tout de même essayé d’être plus actif cette fois ! Voilà donc un nouveau numéro !
En mai, fais ce qu’il te plait ! Chaque année ce dicton revient et on sait très bien pourquoi ! De belles journées, plus douces, la Golden Week qui permet à beaucoup de faire un break de quasiment une semaine et de prendre un peu de vacances grâce à une succession de plusieurs jours fériés. Et beaucoup en profitent ! Les grandes villes, les endroits touristiques sont envahis de touristes. Les Shinkansen (新幹線), avec pourtant des départs toutes les 5 minutes, voient tous leurs sièges réservés, il y a des embouteillages sur les routes…
Cette année en particulier, sans grosses restrictions ni état d’urgence, beaucoup de Japonais n’ayant pas profité de voyager au cours des deux dernières années en raison du coronavirus se sont offerts des vacances non seulement dans l’archipel, mais aussi à l’étranger ! Tout ça pendant que les frontières demeurent fermées aux touristes étrangers par peur de propager le virus davantage sur le territoire. Où est la logique dans tout ça quand la population japonaise a elle le droit de vagabonder en dehors du pays et d’y revenir tranquillement ? Ah, les Japonais ont bien compris et suivi notre dicton cité plus haut !
Soit, pour en revenir à la Golden Week, dans cette série de jours de congés, on retrouve la journée des enfants, Kodomo no Hi (こどもの日) à l’occasion de laquelle, on déguste le kashiwa mochi (柏餅). Délicieuse pâtisserie japonaise, il est idéal pour le dessert 😋 !
De belles journées mais ce n’est pas encore le retour des fortes chaleurs ! Il pleut parfois plusieurs jours consécutifs, ce qui fait rechuter les températures et parfois augmenter l’humidité. Il ne fait pas toujours beau au bon moment et c’est assez rageant quand on a que ses weekends pour retrouver ses amis autour d’un pique-nique et profiter du soleil…
Je retombe dans une période animé. Après mon gros coup de coeur pour Kimetsu no Yaiba (鬼滅の刃), je me suis remise à regarder des animés de mon adolescence et des nouveaux animés diffusés sur Netflix (avec pour certains des sous-titres en anglais, merci !) : Spy Family, Fairy Tail, Bleach… Je suis retournée à l’époque de mes 15 ans ! Ca remplit mes soirées, en particulier celles où je n’ai le courage de rien faire d’autres !
Il y a aussi un autre animé qui a marqué mes jeunes années innocentes : Full Metal Alchemist (鋼の錬金術師). Quelle intrigue bouleversante ! Et cette année, à l’occasion des 20 ans du manga (déjà !), une exposition se déroule en ce moment à… Hirakata ! Oui, ma petite ville de résidence ! Hors de question que je ne la voie pas !
Le manga Full Metal Alchemist a débuté en juillet 2001 et a donc fêté ses 20 ans précisément en juillet 2021. Afin de remercier les fans pour leur soutien et leur fidélité au cours de ces 20 années, Fullmetal Alchemist Exhibition RETURNS (鋼の錬金術師展 RETURNS) s’est d’abord tenu à Tokyo du 18 décembre 2021 au 16 janvier 2022 avant de venir jusque dans la région d’Osaka du 12 mars au 26 juin. Elle se déroule dans la salle des expositions du parc d’attractions Hirakata Park (ひらかたパーク). Cette exposition entre autres une version améliorée de l’exposition originale qui a eu lieu de 2017 à 2019. A travers des illustrations détaillées et colorées, des échantillons de planches remémorant les moments marquants de l’intrigue, des extraits vidéos, des reproductions des armes et des costumes, les visiteurs revivent l’histoire incroyable de Ed et Al. Ils sont guidés dans chaque salle par les voix des personnages principaux que l’on peut écouter à travers l’audioguide.
Deux bonnes heures de passées dans l’univers des frères Elric. Les illustrations exposées sont vraiment magnifique avec un grand soucis du détail. Il y a également des produits sympa en vente à la boutique pour terminer l’exposition. Mais personnellement, je serais bien repartie avec ça !
Et non elle n’était pas en vente ! Mais wouah magnifique ! Cette exposition m’a donné envie de revoir cet animé aussi !
Fullmetal Alchemist Exhibition RETURNS Osaka (鋼の錬金術師展 RETURNS 大阪) Dates : 12 mars ~ 26 juin 2022 Horaires : 10:00 ~ 17:00 Lieu : Hirakata Park Event Hall Tarifs : 2 000 ¥ Site internet : https://l-tike.com/event/mevent/?mid=616925
• J’ai un nouveau scooter・新しい原付きをもらった! •
En commençant mon travail dans le Kansai, je pouvais soit bénéficier d’un vélo ou un scooter pour mes déplacements jusqu’à mon lieu de travail, tout frais réglé par l’école. Après avoir obtenu mon permis japonais, j’ai réalisé un de mes rêves d’ado en obtenant un 50cc.
Cependant, ce n’était pas un scooter neuf et après deux années de bons et loyaux services, il commençait à être en pas très bon état, si bien que le réparer ne servait à rien. Entre l’aiguille de vitesse qui ne bougeait plus et le verrou du siège cassé, finalement la meilleure solution était d’en avoir un plus neuf. L’école s’est donc chargée de m’obtenir un nouveau scooter tout beau, auquel les collègues chauffeurs de bus ont même installé un coffre pour remplacer le panier que je n’avais plus comme sur l’ancien scooter. Ils m’ont rendu un énorme service et pour respecter les bonnes manières japonaises, je les ai remercié mille fois et leur ai même offert des chocolats 😂.
Cette nouvelle année scolaire se poursuit bien. J’apprécie davantage conduire à scooter avec ce nouveau 50cc !
• J’ai assisté à un match de basket・バスケット試合を見た •
Je ne suis pas du tout de près le calendrier des compétitions sportives mais j’ai eu l’opportunité de pouvoir assister à un match de basket. Mis à part à la télé, je n’avais jamais vu un match, encore moins au Japon.
J’ai pu, grâce à un ticket offert pour un siège non réservé (自由席), assister à la finale du championnat de la première division de la B.LEAGUE japonaise ! Celle-ci opposait l’équipe d’Osaka, Osaka Evessa (大阪エヴェッサ), à celle de Nagoya, Nagoya Diamond Dolphins (名古屋ダイヤモンドドルフィンズ), et qui se tenait au Ookini Arena Maishima (おおきにアリーナ舞州).
Je ne connais rien aux règles du basket ni au déroulement, le temps des matchs. Ceci dit, sans être passionnée ni supporter d’une équipe, j’aime assister à des matchs pour vivre l’ambiance que ce soit du football, du basket, ou mieux, du tennis 🎾😁. Regardez c’était vraiment cool !
Ces championnats sont-ils aussi populaires que ceux de baseball ou de sumo, telle est la question. L’arène n’était pas pleine à craquer et il était encore possible de se procurer un ticket le jour-même. Ceci dit, il restait difficile de trouver une bonne place parmi les sièges non réservés et de même, les sièges réservés étaient quasiment tous pris.
À l’entrée, chaque spectateur recevait un verre en cadeau et un poster en papier cartonné à l’effigie de l’équipe d’Osaka. Le poster en carton était à plier en accordéon et à utiliser pour taper avec dans nos mains et donner le rythme pendant les chants des supporters. Des « clap clap » résonnaient dans toute l’arène. Les chants de supporters variaient et changeaient systématiquement selon les actions de l’équipe d’Osaka. Il y avait un chant lorsque les joueurs étaient en position d’attaque, un autre quand ils étaient plus sur la défensive, puis un autre quand le jeu prenait une forte ampleur et que l’intensité montait d’un cran.
Après environ deux heures de match entrecoupées de performances des cheerleaders d’Osaka, c’est hélas l’équipe de Nagoya qui est ressortie vainqueur ! Un très bon match dans l’ensemble, dans une bonne ambiance et sympa à regarder.
• Back to Tokyo・東京に戻った •
Je suis retournée du côté de Tokyo le temps d’un week-end. Je suis restée à l’endroit que j’ai quitté il y a bientot 3 ans : Shin-Yokohama. Que de nostalgie en profitant d’une balade matinale ! Je n’ai vécu qu’un an à Yokohama mais j’ai beaucoup aimé y habiter. Cette ville est devenue chère à mon cœur. J’ai surtout saisi cette occasion de retourner du côté de Tokyo pour y voir des amis. Car, les amis, les vrais, c’est très important quand on vit dans un pays étranger. Pouvoir revoir ces personnes importantes m’a remémoré beaucoup de beaux souvenirs et de bons moments lorsque je vivais à Tokyo. Et à quel point ils m’ont aidée et ont rendu ma vie au Japon vraiment géniale !
J’ai bien mangé, j’ai bien bu, comme à l’époque. J’ai redécouvert un Harajuku et un Shibuya animés et bondés comme lors de mes premiers voyages. J’avais l’impression d’être redevenue la touriste, la voyageuse qui découvrait son tant aimé Japon ! Ce fut un weekend court et chargé mais absolument génial et relaxant ! Même si me retrouver dans un train bondé sans pouvoir m’asseoir, voir des gens partout, finit par me stresser, trop habituée à la tranquilité de Hirakata, j’aime toujours Tokyo et y venir de temps en temps me fait du bien ! Vivement la prochaine fois !
A bientôt pour le prochain numéro de Kimi no Nikki !
Kimi no BLUE TRAVEL a été peu actif ces dernières semaines. Beaucoup de choses se sont enchaînées et peu de temps libre pour maintenir une activité régulière. C’est pourquoi ce nouveau numéro arrive un peu tard.
En mars, l’année scolaire se termine et il y a beaucoup d’événements culturels et que l’on attend avec impatience. L’arrivée du printemps, la floraison des fleurs de cerisiers qui donne lieu au Hanami (花見), le Hina Matsuri (ひな祭り)…
Puis il y a une journée assez drôle que l’on fête au Japon le 2 mars. Il s’agit du Mini no Hi (ミニの日) ! Alors non, il ne s’agit pas de la journée consacrée à la copine de Mickey, mais une journée où on célèbre les petites choses (小さいもの) et les choses en miniatures (ミニチュア). L’homme le plus petit du monde, le chat le plus petit du monde, le pays le plus petit du monde… On en parle pendant cette journée ! La date choisie vient d’un jeu de mot, le chiffre 3 pouvant se lire « mi » et le chiffre 2 « ni ». Et puis on dit aussi que tout ce qui est petit est mignon ! Alors le 2 mars, profitons-en pour célébrer tout ce que nous avons de petit autour de nous et faisons les choses en petit !
Et puis bien sûr, place enfin à une belle saison ; le printemps ! L’équinoxe de printemps est un jour férié au Japon et ce 21 mars était une belle journée pour accueillir le printemps et célébrer Holi (होली, fête des couleurs) qui, non, n’est pas une fête japonaise mais hindoue originaire de l’Inde. Les gens, habillés généralement en blanc se jettent l’un à l’autre des pigments de couleurs. Ces pigments ont une signification bien précise : le vert pour l’harmonie, l’orange pour l’optimisme, le bleu pour la vitalité et le rouge pour la joie et l’amour.
Les cerisiers ont fleuri, avec le full bloom le premier weekend d’avril, révélant toute l’étendue de leur beauté. Dans tous les coins du Japon, le blanc et le rose des fleurs de cerisiers coloraient les parcs et les bords des cours d’eau lors de journées plus douces et ensoleillées. Idéal pour célébrer Hanami, reprendre les activités et les loisirs en extérieur, se reposer au soleil avant de reprendre le chemin de l’école et entammer une nouvelle année scolaire début avril.
Ces belles journées de printemps apportent la bonne humeur, la motivation et surtout l’envie de sortir et de passer ses weekends à l’extérieur ou loin de chez-soi à l’occasion d’un court séjour. Kimi no BLUE TRAVEL en a notamment profité !
J’ai cru que cet hiver n’allait jamais prendre fin… Je ne me souviens pas qu’il ait été si rude mes deux premières années dans le Kansai. Mes mains n’en pouvaient plus, entre la sécheresse et les crevasses. J’avais de plus en plus de mal à supporter le froid et donc à garder le moral.
• Et bonjour le printemps !・こんにちは春! •
Le jour de l’arrivée du printemps ne pouvait pas être une meilleure journée cette année ! Certes encore un peu fraiche mais ensoleillée et durant laquelle j’ai expérimenté la fête Holi grâce à mes amis indiens. Avec toute ma bande d’amis d’Osaka (japonais, vietnamiens, malaisiens, indiens…), nous nous sommes rassemblés pour colorer cette belle journée ! Des pigments de couleurs pleins le visage et les cheveux, nous avons dansé sur des musiques indiennes et mangé de la bonne nourriture ! Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas autant amusée en leur compagnie ! Quel bonheur de pouvoir être entouré de ceux qu’on apprécie et qui nous font du bien !
• C’est la rentrée !・学校新年度が始まる! •
J’ai bien profité de mes courtes vacances de printemps pour voyager un peu. Ce qui fait que j’ai un peu délaissé le blog. Car entre les voyages et les préparatifs de la rentrée, j’avais d’autres priorités. Notamment celle de profiter de la vie car on en a qu’une. Ces derniers mois je n’avais pas vraiment pris soin de moi ni consacré de temps à autre chose que le travail ou à rester à la maison par flemme de faire quoi que ce soit. J’ai repris une vie sociale et des activités me permettant de me détacher un peu du monde professionnel et me changer plus souvent les idées. J’avais oublié comment on se sentait bien mieux dans sa tête comme ça.
Cela m’a permis de faire la rentrée des classes dans de bonnes conditions. Nouveaux horaires, élèves avec un an de plus mais toujours aussi adorables. C’est bien plus agréable et efficace de travailler dans ces conditions.
Mais voilà, j’ai décidé de profiter de cette nouvelle année scolaire pour mettre ma vie et mes loisirs en priorité. Et réduire le temps passé sur ce blog. Ce qui implique donc, moins d’activités, moins d’articles Journal comme celui-ci, moins de mises à jour. Ce qui se passe déjà en réalité. Maintenir un rythme régulier n’est pas possible avec la vie que je mène au Japon désormais. Il y a d’autres priorités. Même si il reste important pour moi. Je l’ai créé pour partager mon aventure nippone, puis je l’ai développé davantage pour qu’il puisse m’aider et aussi aider celles et ceux souhaitant voyager ou s’installer au Japon. Cependant, il faut voir la réalité en face, il n’a jamais atteint et n’atteindra jamais une renommée digne d’autres sites et blogs gérés par une équipe disponible et suivis par une communauté active. À ce niveau-là, je n’ai jamais réussi, que ce soit sur ce blog, Youtube ou les réseaux sociaux et je ne veux plus perdre mon temps à persévérer. Je continuerai à l’écrire par plaisir quand le temps et la motivation me le permettront, pour moi. Pour me rappeler plus tard ce que j’ai accompli. Et que ce n’est pas rien.
Sur ce, rendez-vous dans le prochain numéro de Kimi no Nikki !
Oh février, ou le mois glacial de l’année ! Cette fois aussi il est assez difficile à supporter pour les plus sensibles et pour ceux qui ont les mains très sèches et dont le froid provoque d’horribles crevasses. Un froid qui en plus fatigue. En fin de journée le courage de faire quoi que ce soit ne répond pas et les seules activités possibles restent prendre un bon bain chaud et regarder la télé sous le kotatsu. De même, ça en devient difficile de sortir du lit le matin.
Vivement le printemps avec les beaux jours doux et la floraison des fleurs de saison comme les fleurs de pruniers ou les fleurs de cerisiers qui riment avec le Hanami ! Starbucks met en condition ses clients avec ses produits exclusifs, ses boissons et ses desserts spécial Sakura auxquels il est difficile de résister !
Enfin ! Ce n’était pas trop tôt ! La vraie reprise. Les vraies journées de travail. J’ai revu tous mes élèves après un bon mois d’absence. Mon corps et mon esprit n’attendaient que ça. Ce fut des retrouvailles euphoriques et chaleureuses. Ça m’a fait un bien fou de pouvoir à nouveau m’amuser avec eux. J’avais finalement besoin d’eux pour me sentir mieux. Je ne le répéterai jamais assez, mais ils ne se rendent pas compte du bonheur qu’ils m’apportent. Et je les remercie pour ça. Ça fait du bien de ressentir de l’amour et de la chaleur humaine après quelques jours difficiles et sombres, et de se dire qu’il y a toujours du bonheur quelque part et qu’on arrive encore à le ressentir !
On sent que c’est la fin de l’année et que concernant les plus petits, ils ont déjà un peu changé et grandi. Ils commencent de plus en plus à parler, à discuter avec moi. Je ne comprends pas toujours ce qu’ils me disent mais j’aime bien les écouter pour essayer d’améliorer mon japonais.
Par moment j’oublie un peu parfois certains points positifs dans ce travail. Il y en a quand même pas mal. Je devrais m’en rendre compte plus souvent et bien les observer à chaque fois. Ce n’est pas cool un travail où on peut s’amuser comme une enfant, rigoler plusieurs fois dans la journée sans être trop sérieux, chanter et danser comme si on était dans un karaoké… ? Pour moi ça l’est et je chéris chaque moment de rigolade, chaque moment de joie que je peux ressentir tous les jours pendant mes classes.
• Prendre soin de soi est plus important que tout・ただ健康のみが人生なり •
Nous pouvons parfois nous sentir poussés à nous surpasser afin d’accomplir des tâches, de respecter des délais ou de montrer que nous sommes assez « bons ». En particulier en travaillant au Japon, j’ai et je ressens beaucoup cette importance d’être impliquée dans mon travail. D’autant plus que je suis la seule étrangère sur mon lieu de travail. Mais j’ai réalisé que la productivité ne vaut pas la peine de sacrifier mon bien-être. Après tout, je suis humaine, et loin d’être un robot. Il n’y a rien de mal à demander du soutien, à faire une pause, à satisfaire ses besoins, n’est-ce pas ? Je pensais que c’était signe de démotivation, de faiblesse. Mais en prenant le temps nécessaire pour prendre soin de soi, nous sommes aussi plus lucides et productifs. La vie que nous menons actuellement est pleine de doutes et d’incertitudes. De plus nous n’en avons qu’une et nous pouvons disparaître à tout moment sans qu’on s’y prépare. Je veux continuer à profiter des belles choses de la vie et de moi-même.