L’autome arrive tout doucement avec ses délicieux produits de saison : kaki, patate douce, chataigne, potiron… On les retrouve en masse dans les supermarchés ou vendus sous toutes les formes dans les cafés, les boutiques et magasins de confiseries. Il y a par exemple Starbucks qui comme chaque automne, sort son frappuccino estival à la patate douce. Et cette année c’est un frappuccino à la patate douce cuite avec un semblant de crème brûlée ! Un mariage de saveurs qui donne un excellent goût ! Pour Kimi, c’est une des meilleures boissons temporaires parmi toutes celles qu’elle a pu tester !
Mais en même temps, il y a encore de belles journées chaudes d’été qui permettent de s’offrir par exemple un weekend entre amis près du lac Kawaguchiko situé au pied du Mont Fuji. Repos dans un cottage confortable, BBQ, balade au soleil près du lac et admiration du Mont Fuji depuis le parc Arakurayama Sengen (新倉山浅間公園)… De quoi se créer ses derniers beaux souvenirs de cet été 2022.
Ou bien une petite sortie d’une journée dans la nature et faire diverses activités extérieures à Mishima Skywalk (三島スカイウォーク), où se trouve le pont suspendu le plus long du pays, d’une longueur de 400 mètres. Payez 1 100 yens pour le traverser et faites le plein d’air frais tout en profitant d’un beau panorama sur le Mont Fuji (富士山) ! Attention, ça bouge plutôt bien en cas de rafales ! Il y a de quoi faire entre accrobranche, promenade dans les jardins, shopping, vélo…
Quand au travail septembre devient une période plutôt chargée pour certains, c’est reposant de pouvoir s’offrir des weekends détente. Dans les écoles maternelles et primaires par exemple, les enfants commencent sérieusement à préparer le festival de sport (運動会) prévu pour le mois suivant. Pour eux comme pour les professeurs, c’est fatigant, surtout quand les rayons du soleil tapent encore très fort ! Un weekend ou pourquoi pas carrément la Silver Week ? Un long weekend voire une semaine de vacances grâce à deux jours fériés : le jour du respect pour les personnes âgées (敬老の日) qui tombe le troisième lundi de septembre, et le jour de l’équinoxe d’automne (秋分の日) qui tombe habituellement le 22 ou le 23 septembre.
Un autre jour de célébré mais qui n’est pas pour autant un jour férié, c’est la journée du noir (黒の日) ! En japonais, cela se dit « Kuro no Hi ». Dans le mot Kuro (noir) on retrouve ku, de kyu qui correspond au chiffre neuf, et ro, de roku qui correspond au chiffre six. Ainsi cette journée se célèbre le 6 septembre (9月6日) et on met en avant tout ce qu’on trouve de… Noir incluant en premier la teinture noire traditionnelle des kimonos ! Puis aussi des vêtements, des objets, de la nourriture… Certains restaurants et enseignes iront même jusqu’à proposer à la vente des produits et des plats tout en noir !
Septembre est un mois assez sympa au final même si ses journées raccourcissent petit à petit avec des températures plus fraîches.
On arrête pas les voyages ! Même si ils ne durent qu’un weekend, après une dure semaine chargée et fatiguante, pouvoir se relaxer ailleurs fait toujours du bien et redonne la bonne humeur ! Prendre son sac un vendredi soir, monter dans un bus ou un train et le lendemain découvrir de nouveaux horizons. Se découvrir davantage et partager de nouveaux souvenirs avec des êtres chers, rencontrer de nouvelles personnes intéressantes et ouvertes d’esprit. Cela résume très bien mon voyage de septembre ; ce petit weekend entre amis à Kawaguchiko !
Notre cottage avec vue sur le Mont Fuji était un logement de rêve, la météo parfaite et ensoleillée nous a permis de profiter des magnifiques paysages, retourner près de la pagode du parc Arakurayama Sengen (新倉山浅間公園) m’a rendue nostalgique. C’était comme dans mes souvenirs, il y avait ce même soleil brillant, le Mont Fuji splendide et imposant, si beau à admirer. Il y avait aussi cependant la chaleur et plus de visiteurs.
Beaucoup de Japonais me demandent souvent quel est l’endroit que j’ai le plus préféré au cours de mes voyages au Japon. C’est toujours difficile de choisir parmi tous les beaux endroits dans lesquels je me suis rendue. Mais peut-être que cet endroit serait ma réponse la plus appropriée. Je suis venue ici pour la première fois en décembre 2013. Je me rappelle encore à quel point j’étais émerveillée par ce paysage magnifique. Si bien que je suis restée là pendant plusieurs heures, dans cet environnement paisible sans personne autour. 9 ans plus tard (punaise, tant que ça ?! 😱), je suis finalement revenue. Beaucoup de choses ont changé dans ma vie, mais cet endroit demeure beau, apaisant et cher à mon cœur.
Il y a encore une longue liste d’endroits que je veux découvrir, des choses que je veux expérimenter. Donc oui, même si je n’ai plus le temps pour glander, je veux continuer à voyager et m’évader !
Quels voyages se réserve donc Kimi pour le mois d’octobre ? Nous le saurons dans le prochain numéro de Kimi no Nikki !
Il est bien là l’été japonais ! Avec la saison des pluies qui refuse de nous quitter et perdure jusqu’à mi-juillet. Attention aux fortes chaleurs ! Il fait très chaud (jusqu’à un ressenti de 43°), humide et le soleil tape fort ! Tout est bon pour attraper un coup de chaleur (熱中症) ! Boire de l’eau toute la journée est indispensable ! Ou toute autre boisson fraîche d’ailleurs, comme une Frozen Butterbeer ou un lassi à la fraise vendus à Universal Studios Japan !
Il est quand même bon de profiter de ses vacances d’été jusque fin août ou pendant la période de Obon (お盆), et de partir en voyage à droite à gauche ou de faire l’expérience de diverses activités saisonnières en extérieur ou dans la nature. L’été reste signe de repos et d’un peu de liberté ! Sans oublier pour le Japon, les festivals (お祭り) et feux d’artifices (花火大会) qui pour certains reprennent malgré la présence continue du COVID-19.
Je l’ai appris en me rendant à un événement Meetup; une exposition sur le manga Demon Slayer (鬼滅の刃) se déroulait à Osaka pendant tout l’été jusqu’au 4 septembre après s’être d’abord tenu à Tokyo du 26 octobre au 12 décembre 2021 ! J’ai voulu aussitôt m’y rendre le jour-même où j’ai appris la nouvelle mais il fallait acheter son ticket en avance dans les points de ventes proposés. Cette exposition a énormément attiré le public nippon. Il était difficile de trouver un bon créneau pour s’y rendre. Ça se confirmait une fois le jour J arrivé. À peine sur les lieux de l’exposition, l’organisation à la japonaise trop carrée en devenait aussitôt bien chiante. En plus, le détail que j’avais pas vu sur mon ticket était que l’heure indiquée dessus ne correspondait bien pas à l’heure présumée d’entrée mais il y avait en plus de renseigée une petite lettre. Moi c’était la lettre D. Dans chaque tranche horaire il y avait donc 4 groupes et chaque lettre correspondait en fait à l’heure « officielle » pour se rassembler et faire la queue. Donc si sur votre ticket l’heure indiquée était 15h00, vous ne rentriez pas à 15h00 ! Pour ma part, étant donc dans le groupe D, je pouvais faire la queue entre 15h45 et 16h00 ! Je suis donc officiellement rentrée une heure après mon arrivée ! J’ai profité d’une partie de ce temps pour me poser au café à côté qui proposait à l’occasion un menu spécial. On pouvait s’y rendre qu’une seule fois le même jour que notre visite. La présence du ticket était absolument obligatoire sinon on devait se passer des boissons fraîches à l’effigie de Tanjiro ou Nezuko, et des plats comme les spaghettis carbonara Zen’itsu, le curry Inozuke ou encore le omuriceRengoku.
Dans l’exposition, il y avait bien entendu un monde de malade. On avait le temps de lire chaque extrait, de regarder en détails chaque illustration. Il était interdit de prendre des photos dans la plupart des zones vu qu’il s’agissait le plus souvent d’illustrations originales. Il y avait de beaux decors réalistes dans certaines pièces du hall et quelques animations sympathiques.
Le stand de goodies était cependant une déception. Des articles banals et peu originaux étaient proposés à la vente. Beaucoup de goodies, notamment des badges ou des magnets, à l’effigie des différents personnages de la série étaient vendus au hasard, sans que l’on puisse savoir sur quel personnage on allait tomber. Comment obliger les fans à mettre la main au porte-monnaie pour espérer avoir son petit favori… L’avantage est que cela m’aura évité de grosses dépenses ! Et puis chaque visiteur recevait un petit cadeau en bonus pour l’achat d’un ticket !
Kimetsu no Yaiba Gotoge Koyoharu Exhibition (鬼滅の刃 吾峠呼世晴原画展) Dates : 14 juillet ~ 4 septembre 2022 Horaires : 10:00 ~ 19:30 Lieu : EVENT Lab. Grand Front Osaka North Building B1F Tarifs : 2 000 ¥ (3 600 ¥ avec un cadeau exclusif) Site internet : https://kimetsuten.com/
• De superbes vacances d’été・楽しい夏休み•
Quel été chargé ! Cela se remarque avec le peu d’articles proposés dans ce numéro et les zéro nouveautés depuis le numéro précédent. Comme je l’avais déjà annoncé dans un précédent article, je priorise mes activités, mes loisirs et ma vie d’expatriée. Je continue de profiter du Japon. Il ne faut donc plus s’attendre à une forte activité sur le blog mais je ne le délaisse pas pour autant. C’est toujours bien de l’écrire pour le fun quand j’ai un peu de temps libre.
Ces derniers mois ont été vraiment riches en expériences, découvertes et en excursions à travers le pays. Ah c’est tellement bien les vacances d’été pour ça ! Oui, cette année, elles ont été intenses et bien chargées, mais tellement géniales ! C’est d’ailleurs bien difficile de s’en remettre. Avec la visite de la famille pendant deux semaines, je suis repartie en voyage comme à l’époque, pour découvrir et redécouvrir le Japon : de Kyoto à Tokyo, en passant par Hiroshima, Kobe, Himeji et le lac Biwa.
J’ai aussi passé un weekend camping en juillet sur une île près de la préfecture de Wakayama. C’était un peu Koh-Lanta ; des intempéries, pas de douche, dormir avec des ratons laveurs qui venaient gratter la tente et se servir dans les poubelles… Mais ça en reste une superbe aventure !
Je suis remontée au sommet du Mont Fuji, j’ai expérimenté le canyoning avec mes potes d’Osaka dans la préfecture de Shiga et j’ai enfin revu des feux d’artifice (花火大会) après 3 ans et dont un en mode VIP depuis le toit d’un immeuble, offrant une vue magnifique sur le spectacle sans se sentir oppressé par la foule toujours aussi nombreuse.
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Tant de bons moments et de beaux souvenirs de créés. Après une vague de bonheur comme ça, c’est toujours très triste de retrouver une vie normale et son train-train quotidien. Il n’y a plus qu’à se motiver tous les jours à travailler dur tout en attendant avec impatience les prochaines aventures !
• Ma propre voie・自分の道 •
Suivre sa propre voie et prendre un chemin que personne n’a emprunté avant. On a tendance à vouloir faire comme tout le monde, ou bien à vouloir faire mieux que ces personnes qui semblent avoir tout réussi. Mais on oublie aussi que nous sommes tous uniques et que chaque destinée est différente. Nos choix nous appartiennent et tout n’arrive pas au hasard. Nos envies, nos émotions, nos rêves nous guident sur une voie qui est la nôtre et seulement la nôtre. Une voie qui peut nous appoter bien plus que celle sur laquelle nous nous efforçons de rester mais qui ne permet pas notre bonheur. Je la cherche encore un peu cette voie-là. Celle où je me trouve actuellement me faut douter du fait qu’elle soit la bonne. Je ne m’y sens plus à ma place. Donc, si ce n’est plus là que je veux être maintenant, c’est qu’il est temps d’emprunter un chemin que je ne connais pas.
Rendez-vous dans le prochain numéro de Kimi no Nikki pour découvrir ce qui se trouve au bout de ces routes inconnues !
En ce 22 juin 2022, nous célébrons 7 ans de vie au Japon 🇯🇵 !
❛ Ne reporte pas ce jour, vis-le pleinement. ❜
Il y a tant d’émotions à ressentir et de belles expériences à vivre. Découvre la vie, comprends-la, sois fascinée par elle et laisse-la te surprendre. Ne reporte pas tes voyages, vis chacun d’eux à fond. Que ton sentiment de paix, qui avance à sa manière, éclaire ton chemin.
7 ans … Kimi était loin de s’imaginer qu’elle serait encore au Japon après 7 années ! Qu’est-ce qui aura changé par rapport à l’année dernière ? Nous allons le découvrir ensemble dans cet article !
Chaque année je finis par me répéter… Mais oui… Je ne peux m’empêcher de faire cette réflexion. « Je ne pensais pas arriver jusque là ! » Et pourtant si ! Je suis encore là, au Japon ! Cette année non plus n’a pas été évidente. Elle s’est même révélée un peu plus difficile par rapport à d’autres. Cela aurait bien pu me convaincre de définitivement laisser tomber le Japon, de me dire qu’il était peut être temps de rentrer finalement. Mais ces pensées négatives, en plus de cette saloperie de COVID-19 qui a eu un fort impact sur nos vies et qui m’a beaucoup touché personnellement, ont plus fait de l’ombre au reste qu’autre chose. Il suffisait de faire le point, de lâcher prise afin de pouvoir rallumer la lumière. Non, je peux dire que je suis toujours bien au Japon et que j’aime la vie dans ce pays !
Il y a des choses positives et négatives, des choses qui m’ennuient mais aussi d’autres qui me permettent de m’épanouir. Je me contente de rester optimiste et de me concentrer sur le positif, sans me prendre la tête avec de sombres pensées et des doutes. On a qu’une vie merde ! On a pas de temps ni d’énergie à gaspiller pour des choses ou des personnes toxiques qui n’en valent pas la peine ! Là, maintenant, je n’ai envie que d’une chose : profiter de la vie car on en a qu’une ! Maintenir une vie sociale et des activités pour garder un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Passer du temps avec les gens que j’aime, faire les choses que j’aime, découvrir à travers les voyages et les excursions, c’est ce qui me permet de me sentir bien aujourd’hui.
De ce fait, dans cet article des 7 ans, je me suis dit que ce serait intéressant que je liste les choses que je préfère au Japon et celles que je apprécie moins et pour lesquelles je préfèrerais parfois être en France !
🇯🇵 Pourquoi vivre au Japon c’est bien 🇯🇵
On se sent en sécurité !
Il n’y a pas de risque zéro bien sûr ! Et au Japon aussi il y a des crimes et des viols. Mais en 7 ans, il ne m’est jamais rien arrivé de grave ou je ne me suis jamais retrouvée dans une situation de grand danger.
C’est propre !
Pas de déchets, de mégots de cigarettes dans les rues pour la plupart des quartiers (cependant, évitez Shibuya ou Shinjuku un samedi soir…). Et il faut vraiment se trouver dans un coin paumé au fin fond de la nature japonaise pour tomber sur des toilettes sales, et encore pas mal d’entre elles sont propres et fournies en PQ !
La vie en général est cool !
Oui, honnêtement, si je retire le travail et le climat, la vie au Japon est tout simplement géniale ! Au bout de 7 ans, je me suis construite une vie agréable et convenable. J’ai ma routine, un travail, un bon confort, des activités. Je peux me faire plaisir régulièrement. Ce point fait entièrement la balance contre toutes les choses qui peuvent me déranger !
La gentilesse et la politesse des Japonais, notamment pour les services, est irréprochable.
Par contre je me suis un peu trop habituée à ça au point d’être devenue une cliente très exigeante et dès que quelqu’un se montre désagréable je peux très vite m’énerver et me plaindre… comme une bonne française !
La nourriture est bonne et il y a moyen de s’offrir de bons repas pour pas cher !
Bien sûr, des restaurants luxueux et gastronomiques, ça existe aussi ! Et quand on dit pas cher, ce n’est pas toujours de la nourriture très saine et équilibrée. Mais de temps en temps cela ne fait pas de mal et ça fait toujours un petit plaisir ! Que ce soit un ramen, un katsudon, un yakisoba, des sushis, un okonomiyaki, des douceurs au matcha, c’est toujours un immense plaisir gustatif ! Et à côté de ça les compotes, le pain et le fromage ne me manquent pas tant que ça !
Chaque jour est une nouvelle découverte culturelle, linguistique et humaine !
J’apprends un nouveau mot japonais tous les jours (que j’oublie une semaine après, soit…). Je m’enrichie davantage sur la culture japonaise grâce à mon travail et mes différents réseaux. Je découvre de nouveaux aspects du mode de vie au Japon avec les démarches administratives ou grâce aux Japonais de mon entourage. De nouvelles facettes de ma personnalité se révèlent à chaque nouveau voyage ou nouvelle découverte du pays. Chaque jour a sa nouvelle expérience !
On partage nos expériences avec d’autres expatriés venus du monde entier, certains en deviennent même nos meilleurs amis.
Se faire des vrais amis japonais reste très difficile. J’en ai très peu, mais ces amis-là, je sais que je peux compter sur eux ! En plus de mes amis français, indiens, vietnamiens, malaisiens… !
🇫🇷 Pourquoi vivre en France c’est bien 🇫🇷
Le climat est plus agréable!
Non, si il y a bien une chose que j’ai du mal à supporter au Japon, une des premières est le climat ! Un été humide, un automne avec des typhons, un hiver très sec et un printemps… Hum non à la limite le printemps reste la seule saison agréable au Japon, à condition que la météo ne soit pas trop capricieuse ! Le soleil se lève et se couche à des heures différentes, donnant l’impression qu’elles sont plus courtes. En France, on peut profiter de longues journées d’été notamment ! Ou alors au Japon, il faut se lever à 5 heures du matin…
On travaille de manière plus détendue et les relations sont plus humaines !
Je n’insinue pas que c’est le cas dans toutes les entreprises ni pour tous les types de jobs. J’ai quitté la France à 25 ans et à ce moment-là je n’avais eu qu’un CDI et des petites missions intérims… Mais de ce que j’ai pu en tirer entre mes expériences professionnelles en France et au Japon, en France on montre plus d’empathie, on est plus « humains », on donne son opinion pour proposer des solutions et évoluer. Alors qu’au Japon, on se contente de suivre les règles, les procédures sans réfléchir et on n’essaye jamais de faire les choses différement. En France, certains collègues sont devenus de vrais amis. Au Japon, mes collègues japonais restent des collègues et ça n’ira jamais plus loin. C’est aussi un peu le même ressenti concernant la santé. Dur de faire confiance à un médecin quand en plus il ne comprend pas notre langue ! Sans parler des prescriptions médicales à tout va parce que ce sont « les procédures à suivre » et qu’il faut s’en mettre pleins les poches, tout ça sans donner un réél avis au cas par cas.
Il y a plus de jours de congés !
Quand un pays comme le Japon est tellement génial et surprenant en voyage, en tant que résident, on aimerait avoir plus de temps libre pour en profiter !
La famille est à proximité !
Oui, malheureusement le Japon et la France se trouvent aux deux extrémités du globe. Au fil des années, des personnes qui nous sont chères nous quittent, nous laissant ce sentiment de regret. Le regret de ne pas avoir pu rentrer plus souvent au pays pour profiter de leurs derniers instants. La famille, les amis, des gens qui nous ont influencés, qui nous ont encouragés à sauter le pas de s’expatrier, sans qui nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui. Quand au Japon on vit sans montrer la moindre empathie, avec une hypocrisie involontaire et le tatemae qui empêchent de véritables relations humaines sincères et d’amitié, on aimerait que les gens qui nous comprennent soient auprès de nous.
On ne paye pas l’assurance maladie et les fruits / légumes un bras !
Puis les frais bancaires, les frais pour louer un appartement ou acheter une maison… Il y a parfois des choses à payer qui sont un peu abusives.
En tout cas, cela ne m’a pas empêché d’accomplir de belles choses, ce qui me rend d’autant plus heureuse et me convaint de rester encore un peu ! Faisons le bilan de cette année : – J’ai repris les cours de Japonais. – J’ai escaladé le Mont Fuji (富士山) pour la quatrième fois. Malheureusement je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout du circuit Gotemba. C’est pourquoi un mois après je refaisais le circuit Fujinomiya, où j’étais plus à l’aise. C’était aussi génial qu’il y a deux ans avec un magnifique lever de soleil ! – Je suis allée à Hakone (箱根). – Je suis allée à Universal Studios Japan (ユニバーサルスタジオジャパン) 9 fois grâce à mon pass annuel. J’ai bien profité de la collaboration temporaire (hélàs) avec Kimetsu no Yaiba (鬼滅の刃) que j’ai adorée. – Je me suis faite vacciner contre le COVID-19 et ai au total reçue trois doses. – Malgré le fait que ce soit toujours aussi difficile de travailler avec des Japonais, du moins ceux qui sont mes collègues, j’ai appris davantage de choses dans mon métier. C’est toujours aussi enrichissant autant du point de vue humain que professionnel. J’ai aussi fait de mon mieux pour m’ouvrir plus aux autres et essayer d’être plus familière et amicale avec certains collègues. C’est pas évident de à la fois rester soi-même et s’adapter. – J’ai fait un road trip au départ de Tokyo (東京) pour monter jusqu’à la préfecture de Aomori (青森県). Je suis passée par de beaux endroits comme Ibaraki (茨城), Oarai (大洗), Sendai (仙台), Yamagata (山形) et Akita (秋田県) et Nikko (日光). – J’ai escaladé le Mont Gassan (月山) dans la préfecture de Yamagata (山形県) dans des conditions très mauvaises (pluie, tempête, pas assez équipée en vêtements et ressources…) – J’ai vu les chutes de Kegon (華厳の滝) à Nikko (日光) et me suis promenée près du lac Chūzenji (中禅寺湖). – Après la chaîne Youtube, je me suis mise à faire aussi quelques vidéos sur Tik Tok ! – J’ai pris le déjeuner dans le café éphémère Harry Potter (ハリーポッターカフェ), ouvert à l’occasion des 20 ans depuis la sortie du premier film, celui qui m’a fait découvrir et aimer cette saga. – J’ai escaladé le Mont Kunimi (国見山) à Hirakata (枚方市). – Je suis retournée à Nara (奈良), et ai visité des endroits que je ne connaissais pas comme les temples Yakushiji (薬師寺) et Toshodaiji (唐招提寺), ainsi que le palais Heijo (平城宮跡). – Je suis allée à Nagoya (名古屋) pour une journée pour visiter le musée des Sciences (名古屋市科学館) et découvrir une superbe boulangerie française. – J’ai déjeuné au Pokémon Cafe d’Osaka (ポケモンカフェ大阪). – J’ai repassé un weekend dans un Shukubo (宿坊) à Koyasan (高野山). – Je suis allée au zoo de Tennoji (天王寺動物園) à Osaka. – Je suis rentrée en France pour les fêtes de fin d’année après deux ans sans y mettre les pieds. J’ai découvert ma nouvelle maison et une nouvelle région à laquelle je suis déjà attachée. J’ai profité des fêtes en famille et de l’air frais de la Bretagne. Je suis même revenue avec le COVID-19 comme souvenir ! – J’ai expérimenté la quarantaine au Japon. C’est une expérience étrange et difficile mais aussi une occasion de remettre beaucoup de choses en question et de se consacrer à des choses auxquelles on ne donne pas assez de temps. – J’ai mangé la meilleure galette des rois maison au Japon grâce à mon amie Haïda. – Je continue à jouer au tennis avec toujours autant de plaisir. Je commence même à participer à des compétitions ! – J’ai découvert et expérimenté la fête indienne Holi (होली) grâce à mes amis indiens. Ce fut une de mes plus belles journées de printemps ! – J’ai parcouru une des routes de pélerinages de Kumano Kodo (熊野古道). J’ai marché sur la route Nakahechi (中辺路) pendant 3 jours sur une distance totale de 39 km en 17 heures jusqu’au grand sanctuaire Kumano Hongu (熊野本宮大社). – J’ai fait Hanami (花見) et admiré les fleurs de cerisiers à Hirakata (枚方市) et d’autres endroits sympa par hasard. – J’ai visité Okunoshima (大久野島), l’île des lapins ! – J’ai vu l’exposition Fullmetal Alchemist RETURNS (鋼の錬金術師展 RETURNS) tenue à l’occasion des 20 ans de publication du manga. Cela m’a rendue nostalgique et je me suis remise à regarder des animés comme à l’époque de mon adolescence. Chose que je n’avais plus fait d’ailleurs depuis mon arrivée au Japon ! – J’ai exploré les alentours de Hirakata (枚方市) à scooter et passé des journées sympa dans des parcs et jardins comme Yamada Ike (山田池) ou Tsurumi Ryokuchi (鶴見緑地). – J’ai eu un nouveau scooter pour remplacer l’ancien qui se faisait un peu trop vieux ! – J’ai découvert la région de Kyushu (九州) à l’occasion d’un séjour à Fukuoka (福岡) que j’ai beaucoup aimé ! – J’ai assisté à un match de basket (バスケット試合). – Je suis retournée à Tokyo (東京) le temps d’un weekend pour y revoir mes proches amis en particulier. Même si je me suis habituée à la campagne d’Hirakata, Tokyo et Yokohama restent chers à mon coeur avec les beaux souvenirs que je me suis créée.
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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir : – Escalader le Mont Fuji, encore une fois – Aller plus souvent au cinéma – Reprendre les sorties festivals d’été (夏祭り) et feux d’artifice (花火) en yukata (浴衣) – Passer un week-end à la péninsule d’Izu – Faire le tour du lac Kasumigaura (霞ヶ浦湖) à vélo – Faire une excursion à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase… – Escalader le Mont Gassan, le Mont Chokai, le Mont Mitake, le Mont Tsukuba… – Faire un tour en hélicoptère à Maihama – Voir un spectacle de Kabuki – Assister à un match de Sumo – Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha) – Visiter Hamamatsu et Samantha Martha – Assister à une vraie cérémonie de thé – Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai – Aller à Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon – Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An – Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps – Voir la Grande Muraille de Chine – Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam, au Canada, aux US… – Réussir le JLPT N2 – Faire du rafting – Faire du parapente à Maishima (舞洲)
La liste est toujours aussi longue, oui ! Mais j’ai encore au moins 4 ans avec mon visa actuel pour tout accomplir. On y croit !
À peine le mois de juillet commencé, chaleur et humidité se sont aussitôt montrés. Le voilà de retour, cet été infernale du pays du soleil levant ! Difficile à supporter aussi bien pour les Japonais que pour les étrangers, on ne peut plus résister au besoin d’allumer la climatisation tant les logements deviennent vite des saunas.
La saison des pluies se poursuit également jusqu’en milieu de mois au moins. Des journées ensoleillées qui tournent très vite en orages violents et en fortes averses. Une météo assez instable. Mais plus on se rapproche de la fin du mois, plus le soleil est présent. Si on ne peut pas profiter normalement des festivals et feux d’artifice, on se contente de la nature et l’atmosphère de l’été avec le chant des cigales, les bonnes glaces aux nombreuses saveurs, les boissons rafraîchissantes de l’été et le kakigōri (かき氷🍧).
À défaut de ne pas voir de beaux feux d’artifice à l’occasion des grands rassemblements (花火大会, hanabi daikai), nous on en fait à l’école 🏫🎇 ! Soit je n’ai pas le temps d’y assister, soit ils sont annulés à cause de la crise sanitaire. Et ça me manque, les feux d’artifice au Japon étant tellement beaux ! Mais pour me consoler un peu, à l’occasion d’un événement à l’école avec les enfants avant les vacances d’été, nous en avons fait dans la cour. Au Japon, c’est assez courant de faire des petits feux d’artifice chez soi pour célébrer l’été. C’est mieux que rien et on partage un petit moment convivial ensemble.
• Première injection du vaccin・ワクチン接種1回目 •
J’ai reçu ma première injection du vaccin contre le Coronavirus, celui produit par Pfizer. Grâce à mon travail j’ai pu d’obtenir un rendez-vous mi-juillet. En effet, travaillant dans une école maternelle et étant en contact quotidiennement avec les enfants, nous pouvons, en tant qu’enseignant et employé de crèche ou de garderie, recevoir en priorité le vaccin. Cela dans le but de garantir la protection des enfants face à la propagation du virus. J’étais plutôt contre recevoir le vaccin au début du fait du peu d’essais cliniques de réalisés mais souhaitant rentrer un peu en France en fin d’année, recevoir le vaccin devrait rendre cela possible et surtout plus facile niveau paperasse et préparation.
Je me suis faite vacciner à la clinique Matsuo (松尾内科医院) à Hirakata. Le médecin était désagréable et l’atmosphère dans la clinique morose. J’avais hâte d’en finir et heureusement c’est allé très vite ! Si bien que je n’ai pas sentie l’aiguille piquer ma peau. Pendant les 15 minutes d’attente, l’odeur dans l’hôpital m’ont un peu donné la nausée. En soirée les courbatures ont commencé à se faire sentir dans le bras. Le lendemain, dès que je levais le bras, j’avais mal. Mais la douleur restait supportable et diminuait petit à petit. Cela ne m’a pas empêché d’aller à la leçon de tennis du weekend.
Mais faut avouer que ceux du Lock Up passent mieux quand même !
Je crains cependant les effets secondaires de ma seconde injection tombant la veille de mon départ en vacances. Il paraît que chez les jeunes, le vaccin Pfizer provoque de la fièvre avec une forte sensation de fatigue. J’ai entendu aussi d’autres personnes que ce vaccin était en effet assez rude. Ce virus me cassant assez les burnes comme ça, je prie pour que cette seconde injection ne me gâche pas mes vacances. Déjà qu’on en a pas beaucoup au Japon…
• Summer Course・サマーコース •
Juillet, ça sent l’été et les vacances ! Le long weekend de 4 jours apporte un avant-goût et permet enfin un peu de repos. Les enfants sont en vacances depuis le 21 juillet, l’école est donc relativement calme. Mais il y a autant de boulot ! En effet, pendant une semaine, à l’académie d’anglais se tiennent les cours intensifs d’été (夏期集中講座) suivis d’un entretien avec les parents (個人懇談会). Une première pour moi !
Malgré le fait que je déteste de plus en plus travailler avec des Japonais, du moins ceux qui sont mes collègues, j’ai appris davantage de choses dans mon métier. C’est toujours aussi enrichissant autant du point de vue humain que professionnel.
Cette période estivale est un rythme différent mais que j’aime bien et ça change du travail habituel. Je travaille plus tôt et peux donc finir plus tôt et me détendre tranquillement en fin de journée. Ça fait du bien même si la semaine est relativement fatigante. J’enchaine les cours en matinée, des cours plus ludiques et plus fun qui ont tendance à vite fatiguer car j’y mets toute mon énergie et m’amuse énormément avec les enfants. Et l’après-midi est consacrée à la rencontre avec les parents, ce qui implique beaucoup de japonais ! Préparation à l’écrit, et communication orale, c’est beaucoup mine de rien ! J’ai beaucoup aimé échanger avec certaines mamans très gentilles et compréhensives et grâce à ces discussions, j’ai pu apprendre à mieux connaitre certains enfants et cela m’a permis de réfléchir à de nouvelles idées, de nouvelles façons d’enseigner pendant mes classes. Je voudrais vraiment qu’ils apprennent en s’amusant et en pensant que c’est facile. Et petit à petit, les inciter à utiliser l’anglais et mettre de côté le japonais dès qu’ils passent la porte de la salle de classe. Tout en restant moi-même, je veux leur permettre de grandir dans un environnement culturel différent du leur et d’avoir une plus grande ouverture d’esprit qui leur servira tout au long de leur jeunesse et ensuite de leur vie d’adultes. Je veux leur apprendre autant qu’eux m’apprennent inconsciemment beaucoup de choses.
• Les champignons c’est la vie !・キノピオは最高だ! •
Je me suis rendue tellement de fois à Universal Studios Japan depuis que j’ai mon pass annuel que j’ai quasiment testé tous les plats du Toad’s Cafe à Super Nintendo World 😂. J’aime bien l’ambiance du café bien qu’il fasse trop froid en été à cause de la climatisation (les Japonais sont des malades…) et si les prix sont élevés, on y mange très bien et la cuisine est vraiment bonne !
Mon coup de cœur revient étrangement aux spaghettis carbonara avec des épinards. Ça faisait tellement longtemps que je n’en avais pas mangé (je crois que je n’en ai jamais mangé au Japon) et celles du Toad’s Cafe étaient excellentes ! Original et bon rapport qualité-prix tout de même (on ne paie pas uniquement la cuisine mais aussi la déco et le service), je vous recommande d’y manger si vous allez à Universal Studios Japan !
Je ne pensais pas atteindre les six ans de vie au Japon ces dernières semaines, tellement j’ai stressé en attendant mon nouveau visa après les soucis de dossier. D’ailleurs, la Kimi âgée à l’époque de 25 ans à son arrivée au Japon avec un PVT ne s’imaginait pas non plus aller aussi loin, je suppose 😂. Du moins elle était loin de s’imaginer les péripéties, les aventures, les surprises et les déceptions, les problèmes qu’elle allait devoir surmonter.
Depuis mon premier visa, chaque année n’a jamais vraiment été la même et beaucoup de choses ont changé jusqu’à aujourd’hui. Je n’avais pas les mêmes priorités, les mêmes rêves, les mêmes problèmes et préoccupations, j’avais moins confiance en moi, le Covid n’existait pas… J’ai eu un parcours semé de beaucoup d’embûches et je n’avais parfois pas le choix que de les franchir. Je me suis débrouillée et j’ai dû apprendre à davantage me surpasser seule. Il le faut quand la famille est à des milliers de kilomètres et tout simplement parce qu’on ne peut pas compter sur les autres, mais on peut toujours compter sur soi-même. Je me suis battue pour atteindre mes objectifs et réaliser mes rêves. Et même si je n’ai pas choisi la facilité, si j’ai du fournir beaucoup d’efforts, faire des sacrifices et me démerder seule au contraire de personnes auxquelles on leur a tout tendu ou avaient les bons contacts, j’ai très rarement échoué. Même si j’ai beaucoup douté ou me suis souvent découragée et remise en question.
On m’a demandé récemment si j’étais fière de mon parcours.
Fière… Je ne suis pas du genre à me valoriser et à me jeter des fleurs. Mais oui pour une fois j’ai envie de dire que je suis fière de tout ce que j’ai pu accomplir, en particulier quand mon entourage me le fait remarquer également et qu’à ma place, certains n’auraient jamais osé. Nous grandissons en prenant des initiatives plus audacieuses et en essayant d’apprendre de nos expériences de vie. Parfois, nous nous accrochons à nos espoirs, nous surmontons nos peurs, nous réussissons et nous échouons. Ca fait partie de la vie. Mais chaque expérience ouvre la porte à de nouvelles possibilités. Toutes les étapes franchies font partie du voyage de font de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Et je suis aujourd’hui reconnaissante envers cette Kimi qui après tout ce parcours est devenue celle qu’elle est aujourd’hui. S’auto-complimenter, s’auto-féliciter, c’est aussi important pour être bien dans son corps et son esprit. J’ai appris à me rappeler que je n’avais pas que des défauts et que uniquement s’auto-critiquer ou se dévaloriser ne servait à rien. Non, il n’y aura pas toujours quelqu’un pour nous dire que nous sommes exceptionnel, génial, ou pour nous réconforter dans les moments difficiles. Mais il y aura toujours soi-même pour le faire.
On m’a demandé récemment si je regrettais d’être partie.
Mon plus grand regret aurait été de ne jamais être partie ! Un PVT on peut l’avoir qu’une fois dans sa vie. Il faut la saisir tant cette expérience nous apporte beaucoup personnellement. J’avais pourtant une vie stable en région parisienne : un CDI, un appartement, des loisirs, des sorties sympa à Paris, des super amis et collègues. J’ai tout laissé pour le Japon. J’étais jeune, sans conjoint, sans enfants, je n’avais pas cette contrainte contrairement à certaines de mes amies. C’était le moment d’y aller. Ce projet n’a jamais voulu quitter mon esprit, même si j’avais toujours la possibilité d’y voyager.
On m’a demandé récemment si quelque chose en France me manquait aujourd’hui.
Ça dépend de la chose en question. Le Japon a ses bons et mauvais côtés comme tout pays. Mais je m’y sens vraiment bien, en sécurité et surtout je sens que je suis moi-même. Je peux aussi me rendre dans des endroits qui me rappellent un peu mon pays. Ce qui me manque le plus, ce sont mes proches. Si j’avais le pouvoir de les amener tous ici, je le ferais.
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, je me trouve encore au Japon avec une vie de construite : un travail, un logement, un mode de vie confortable et agréable, des loisirs, un petit réseau d’amis… J’ai passé une belle année encore. Donc comme d’habitude, faisons le bilan de cette belle année : – J’ai repris le tennis dans un club. – J’ai joué au jeu Suika Wari (スイカ割り) à l’école où je travaille, expérimenté la récolte de patates (芋掘り), de mikan (みかん狩り), de fraises (いちご狩り) et célébré d’autres fêtes traditionnelles comme Setsubun (節分) et Hina Matsuri (ひな祭り). Beaucoup d’événements qui rendent l’année scolaire au Japon enrichissante et passionnante ! – J’ai fêté le Tanabata (七夕) chez moi en décorant une branche de bambou feuillue et en écrivant des vœux. – J’ai expérimenté le Taichi (太極拳). – J’ai refait un road trip et cette fois je suis allée jusqu’à Shirakawago (白川郷), Kanazawa (金沢) et la péninsule de Noto (能登半島). – J’ai passé un court mais très bon séjour à Tottori (鳥取), et pour une fois je ne voyageais pas seule. – J’ai fait une balade à chameau dans les dunes de Tottori (鳥取) et du kayak au bords des côtes d’Ajiro (網代). – J’ai fait un road trip à Shikoku (四国) en passant par l’île d’Awaji (淡路島). – A défaut de ne pas avoir pu faire le Mont Fuji une quatrième fois, j’ai escaladé d’autres petites montagnes : le mont Maya (摩耶山) à Kobe (神戸), le mont Kyusho (久松山) à Tottori (鳥取), le mont Tsurugi (剣山) à Shikoku (四国), le mont Hiei (比叡山) à Kyoto (京都), le mont Misen (弥山) à Miyajima (宮島), le mont Konozan (交野山) à Katano (交野)… – J’ai exploré les forêts et parcs naturels de la préfecture d’Osaka (大阪府民の森) – J’ai fini par prendre goût aux voyages en voiture et à scooter, malgré les limites de vitesse pitoyables et la conduite catastrophique des gens du Kansai. J’ai entre autres voyagé jusqu’à Izumo (出雲) et la préfecture de Mie (三重県) à bord d’une titine confortable ! – J’ai renouvelé mon passeport (qui n’est pas prêt de me servir pour voyager…) – Je n’ai pas fêté seule mon anniversaire malgré la pandémie. Je me suis offerte en cadeau un pass annuel à Universal Studios Japan. – J’ai passé le TOEIC afin d’affirmer mes capacités à enseigner l’anglais (et parce que je n’avais jamais eu l’occasion de le passer). – A défaut de ne pas avoir pu renter en France, j’ai passé les fêtes de fin d’année à Tokyo dans ma famille japonaise et passé du bon temps avec mes amis Tokyoïtes. – Ma santé pas toujours au top m’a obligé à rendre visite au médecin, au dentiste, à l’opticien et l’ORL. Sinon tout va bien. – J’ai visité le parc SUPER NINTENDO WORLD de Universal Studios Japan plusieurs fois. Je me suis en moyenne rendue une fois par mois au parc pour rentabiliser mon pass. – J’ai suivi la tradition japonaise et offert des chocolats de Saint-Valentin à tous les hommes de mon entourage. Et pour le White Day, j’en ai même eu en retour ! – J’ai fêté un Hanami pluvieux au parc du château d’Osaka. Les cerisiers en fleurs étaient quand même magnifiques. – J’ai voyagé à Hiroshima (広島) et Miyajima (宮島). – J’ai visité le parc Banpaku Kinen (万博記念公園) et la tour du Soleil (太陽の塔). – J’ai accompli une année en tant que professeure en charge de l’anglais dans une école maternelle. Loin du poste de simple assistante ! J’ai passé une année un peu difficile, parfois très stressante et éprouvante. Je n’avais pas imaginé l’ampleur des difficultés et avais sans doute surestimé mes capacités. A la fin de l’année scolaire, j’ai eu du mal à réaliser être parvenue à compléter une année scolaire entière ! – J’ai renouvelé mon visa travail et obtenu un nouveau visa de 5 ans !
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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir : – Escalader le Mont Fuji, encore une fois – Passer un week-end à la péninsule d’Izu – Faire une excursion au Mont Mitake, au Mont Tsukuba, à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), aux Cascades Kegon de Nikko, à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase… – Faire un tour en hélicoptère à Maihama – Voir un spectacle de Kabuki – Assister à un match de Sumo – Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha) – Visiter Hamamatsu et Samantha Martha – Assister à une vraie cérémonie de thé – Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai – Aller à Hakone, Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon – Visiter Okuno-shima (大久野島), l’île aux lapins – Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An – Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps – Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam… – Réussir le JLPT N2 – Faire du rafting
Je souhaite que la crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an s’améliore, qu’on retrouve la vie normale que l’on a toujours connu pour pouvoir accomplir tous ces petits projets. Avec mon nouveau visa travail, je suis encore là pour au moins 5 ans. J’ai au moins 5 ans pour continuer à faire des découvertes et à profiter du Japon.