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▶ My Universe : 22 juin 2022 ; 7 ans au Japon (日本で7年間が経った)

En ce 22 juin 2022, nous célébrons 7 ans de vie au Japon 🇯🇵 !


Ne reporte pas ce jour, vis-le pleinement.

Il y a tant d’émotions à ressentir et de belles expériences à vivre. Découvre la vie, comprends-la, sois fascinée par elle et laisse-la te surprendre. Ne reporte pas tes voyages, vis chacun d’eux à fond. Que ton sentiment de paix, qui avance à sa manière, éclaire ton chemin.


7 ans 😳Kimi était loin de s’imaginer qu’elle serait encore au Japon après 7 années ! Qu’est-ce qui aura changé par rapport à l’année dernière ? Nous allons le découvrir ensemble dans cet article !

Chaque année je finis par me répéter… Mais oui… Je ne peux m’empêcher de faire cette réflexion. « Je ne pensais pas arriver jusque là ! » Et pourtant si ! Je suis encore là, au Japon ! Cette année non plus n’a pas été évidente. Elle s’est même révélée un peu plus difficile par rapport à d’autres. Cela aurait bien pu me convaincre de définitivement laisser tomber le Japon, de me dire qu’il était peut être temps de rentrer finalement. Mais ces pensées négatives, en plus de cette saloperie de COVID-19 qui a eu un fort impact sur nos vies et qui m’a beaucoup touché personnellement, ont plus fait de l’ombre au reste qu’autre chose. Il suffisait de faire le point, de lâcher prise afin de pouvoir rallumer la lumière. Non, je peux dire que je suis toujours bien au Japon et que j’aime la vie dans ce pays !

Il y a des choses positives et négatives, des choses qui m’ennuient mais aussi d’autres qui me permettent de m’épanouir. Je me contente de rester optimiste et de me concentrer sur le positif, sans me prendre la tête avec de sombres pensées et des doutes. On a qu’une vie merde ! On a pas de temps ni d’énergie à gaspiller pour des choses ou des personnes toxiques qui n’en valent pas la peine ! Là, maintenant, je n’ai envie que d’une chose : profiter de la vie car on en a qu’une ! Maintenir une vie sociale et des activités pour garder un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Passer du temps avec les gens que j’aime, faire les choses que j’aime, découvrir à travers les voyages et les excursions, c’est ce qui me permet de me sentir bien aujourd’hui.

De ce fait, dans cet article des 7 ans, je me suis dit que ce serait intéressant que je liste les choses que je préfère au Japon et celles que je apprécie moins et pour lesquelles je préfèrerais parfois être en France !


🇯🇵 Pourquoi vivre au Japon c’est bien 🇯🇵


On se sent en sécurité !

Il n’y a pas de risque zéro bien sûr ! Et au Japon aussi il y a des crimes et des viols. Mais en 7 ans, il ne m’est jamais rien arrivé de grave ou je ne me suis jamais retrouvée dans une situation de grand danger.

C’est propre !

Pas de déchets, de mégots de cigarettes dans les rues pour la plupart des quartiers (cependant, évitez Shibuya ou Shinjuku un samedi soir…). Et il faut vraiment se trouver dans un coin paumé au fin fond de la nature japonaise pour tomber sur des toilettes sales, et encore pas mal d’entre elles sont propres et fournies en PQ !

La vie en général est cool !

Oui, honnêtement, si je retire le travail et le climat, la vie au Japon est tout simplement géniale ! Au bout de 7 ans, je me suis construite une vie agréable et convenable. J’ai ma routine, un travail, un bon confort, des activités. Je peux me faire plaisir régulièrement. Ce point fait entièrement la balance contre toutes les choses qui peuvent me déranger !

La gentilesse et la politesse des Japonais, notamment pour les services, est irréprochable.

Par contre je me suis un peu trop habituée à ça au point d’être devenue une cliente très exigeante et dès que quelqu’un se montre désagréable je peux très vite m’énerver et me plaindre… comme une bonne française !

La nourriture est bonne et il y a moyen de s’offrir de bons repas pour pas cher !

Bien sûr, des restaurants luxueux et gastronomiques, ça existe aussi ! Et quand on dit pas cher, ce n’est pas toujours de la nourriture très saine et équilibrée. Mais de temps en temps cela ne fait pas de mal et ça fait toujours un petit plaisir ! Que ce soit un ramen, un katsudon, un yakisoba, des sushis, un okonomiyaki, des douceurs au matcha, c’est toujours un immense plaisir gustatif ! Et à côté de ça les compotes, le pain et le fromage ne me manquent pas tant que ça !

Chaque jour est une nouvelle découverte culturelle, linguistique et humaine !

J’apprends un nouveau mot japonais tous les jours (que j’oublie une semaine après, soit…). Je m’enrichie davantage sur la culture japonaise grâce à mon travail et mes différents réseaux. Je découvre de nouveaux aspects du mode de vie au Japon avec les démarches administratives ou grâce aux Japonais de mon entourage. De nouvelles facettes de ma personnalité se révèlent à chaque nouveau voyage ou nouvelle découverte du pays. Chaque jour a sa nouvelle expérience !

On partage nos expériences avec d’autres expatriés venus du monde entier, certains en deviennent même nos meilleurs amis.

Se faire des vrais amis japonais reste très difficile. J’en ai très peu, mais ces amis-là, je sais que je peux compter sur eux ! En plus de mes amis français, indiens, vietnamiens, malaisiens… !


🇫🇷 Pourquoi vivre en France c’est bien 🇫🇷


Le climat est plus agréable !

Non, si il y a bien une chose que j’ai du mal à supporter au Japon, une des premières est le climat ! Un été humide, un automne avec des typhons, un hiver très sec et un printemps… Hum non à la limite le printemps reste la seule saison agréable au Japon, à condition que la météo ne soit pas trop capricieuse ! Le soleil se lève et se couche à des heures différentes, donnant l’impression qu’elles sont plus courtes. En France, on peut profiter de longues journées d’été notamment ! Ou alors au Japon, il faut se lever à 5 heures du matin…

On travaille de manière plus détendue et les relations sont plus humaines !

Je n’insinue pas que c’est le cas dans toutes les entreprises ni pour tous les types de jobs. J’ai quitté la France à 25 ans et à ce moment-là je n’avais eu qu’un CDI et des petites missions intérims… Mais de ce que j’ai pu en tirer entre mes expériences professionnelles en France et au Japon, en France on montre plus d’empathie, on est plus « humains », on donne son opinion pour proposer des solutions et évoluer. Alors qu’au Japon, on se contente de suivre les règles, les procédures sans réfléchir et on n’essaye jamais de faire les choses différement. En France, certains collègues sont devenus de vrais amis. Au Japon, mes collègues japonais restent des collègues et ça n’ira jamais plus loin. C’est aussi un peu le même ressenti concernant la santé. Dur de faire confiance à un médecin quand en plus il ne comprend pas notre langue ! Sans parler des prescriptions médicales à tout va parce que ce sont « les procédures à suivre » et qu’il faut s’en mettre pleins les poches, tout ça sans donner un réél avis au cas par cas.

Il y a plus de jours de congés !

Quand un pays comme le Japon est tellement génial et surprenant en voyage, en tant que résident, on aimerait avoir plus de temps libre pour en profiter !

La famille est à proximité !

Oui, malheureusement le Japon et la France se trouvent aux deux extrémités du globe. Au fil des années, des personnes qui nous sont chères nous quittent, nous laissant ce sentiment de regret. Le regret de ne pas avoir pu rentrer plus souvent au pays pour profiter de leurs derniers instants. La famille, les amis, des gens qui nous ont influencés, qui nous ont encouragés à sauter le pas de s’expatrier, sans qui nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui. Quand au Japon on vit sans montrer la moindre empathie, avec une hypocrisie involontaire et le tatemae qui empêchent de véritables relations humaines sincères et d’amitié, on aimerait que les gens qui nous comprennent soient auprès de nous.

On ne paye pas l’assurance maladie et les fruits / légumes un bras !

Puis les frais bancaires, les frais pour louer un appartement ou acheter une maison… Il y a parfois des choses à payer qui sont un peu abusives.

En tout cas, cela ne m’a pas empêché d’accomplir de belles choses, ce qui me rend d’autant plus heureuse et me convaint de rester encore un peu ! Faisons le bilan de cette année :
– J’ai repris les cours de Japonais.
– J’ai escaladé le Mont Fuji (富士山) pour la quatrième fois. Malheureusement je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout du circuit Gotemba. C’est pourquoi un mois après je refaisais le circuit Fujinomiya, où j’étais plus à l’aise. C’était aussi génial qu’il y a deux ans avec un magnifique lever de soleil !
– Je suis allée à Hakone (箱根).
– Je suis allée à Universal Studios Japan (ユニバーサルスタジオジャパン) 9 fois grâce à mon pass annuel. J’ai bien profité de la collaboration temporaire (hélàs) avec Kimetsu no Yaiba (鬼滅の刃) que j’ai adorée.
Je me suis faite vacciner contre le COVID-19 et ai au total reçue trois doses.
– Malgré le fait que ce soit toujours aussi difficile de travailler avec des Japonais, du moins ceux qui sont mes collègues, j’ai appris davantage de choses dans mon métier. C’est toujours aussi enrichissant autant du point de vue humain que professionnel. J’ai aussi fait de mon mieux pour m’ouvrir plus aux autres et essayer d’être plus familière et amicale avec certains collègues. C’est pas évident de à la fois rester soi-même et s’adapter.
– J’ai fait un road trip au départ de Tokyo (東京) pour monter jusqu’à la préfecture de Aomori (青森県). Je suis passée par de beaux endroits comme Ibaraki (茨城), Oarai (大洗), Sendai (仙台), Yamagata (山形) et Akita (秋田県) et Nikko (日光).
– J’ai escaladé le Mont Gassan (月山) dans la préfecture de Yamagata (山形県) dans des conditions très mauvaises (pluie, tempête, pas assez équipée en vêtements et ressources…)
– J’ai vu les chutes de Kegon (華厳の滝) à Nikko (日光) et me suis promenée près du lac Chūzenji (中禅寺湖).
– Après la chaîne Youtube, je me suis mise à faire aussi quelques vidéos sur Tik Tok !
– J’ai pris le déjeuner dans le café éphémère Harry Potter (ハリーポッターカフェ), ouvert à l’occasion des 20 ans depuis la sortie du premier film, celui qui m’a fait découvrir et aimer cette saga.
– J’ai escaladé le Mont Kunimi (国見山) à Hirakata (枚方市).
– Je suis retournée à Nara (奈良), et ai visité des endroits que je ne connaissais pas comme les temples Yakushiji (薬師寺) et Toshodaiji (唐招提寺), ainsi que le palais Heijo (平城宮跡).
– Je suis allée à Nagoya (名古屋) pour une journée pour visiter le musée des Sciences (名古屋市科学館) et découvrir une superbe boulangerie française.
– J’ai déjeuné au Pokémon Cafe d’Osaka (ポケモンカフェ大阪).
– J’ai repassé un weekend dans un Shukubo (宿坊) à Koyasan (高野山).
– Je suis allée au zoo de Tennoji (天王寺動物園) à Osaka.
– Je suis rentrée en France pour les fêtes de fin d’année après deux ans sans y mettre les pieds. J’ai découvert ma nouvelle maison et une nouvelle région à laquelle je suis déjà attachée. J’ai profité des fêtes en famille et de l’air frais de la Bretagne. Je suis même revenue avec le COVID-19 comme souvenir !
– J’ai expérimenté la quarantaine au Japon. C’est une expérience étrange et difficile mais aussi une occasion de remettre beaucoup de choses en question et de se consacrer à des choses auxquelles on ne donne pas assez de temps.
– J’ai mangé la meilleure galette des rois maison au Japon grâce à mon amie Haïda.
– Je continue à jouer au tennis avec toujours autant de plaisir. Je commence même à participer à des compétitions !
– J’ai découvert et expérimenté la fête indienne Holi (होली) grâce à mes amis indiens. Ce fut une de mes plus belles journées de printemps !
– J’ai parcouru une des routes de pélerinages de Kumano Kodo (熊野古道). J’ai marché sur la route Nakahechi (中辺路) pendant 3 jours sur une distance totale de 39 km en 17 heures jusqu’au grand sanctuaire Kumano Hongu (熊野本宮大社).
– J’ai fait Hanami (花見) et admiré les fleurs de cerisiers à Hirakata (枚方市) et d’autres endroits sympa par hasard.
– J’ai visité Okunoshima (大久野島), l’île des lapins !
– J’ai vu l’exposition Fullmetal Alchemist RETURNS (鋼の錬金術師展 RETURNS) tenue à l’occasion des 20 ans de publication du manga. Cela m’a rendue nostalgique et je me suis remise à regarder des animés comme à l’époque de mon adolescence. Chose que je n’avais plus fait d’ailleurs depuis mon arrivée au Japon !
– J’ai exploré les alentours de Hirakata (枚方市) à scooter et passé des journées sympa dans des parcs et jardins comme Yamada Ike (山田池) ou Tsurumi Ryokuchi (鶴見緑地).
– J’ai eu un nouveau scooter pour remplacer l’ancien qui se faisait un peu trop vieux !
– J’ai découvert la région de Kyushu (九州) à l’occasion d’un séjour à Fukuoka (福岡) que j’ai beaucoup aimé !
– J’ai assisté à un match de basket (バスケット試合).
– Je suis retournée à Tokyo (東京) le temps d’un weekend pour y revoir mes proches amis en particulier. Même si je me suis habituée à la campagne d’Hirakata, Tokyo et Yokohama restent chers à mon coeur avec les beaux souvenirs que je me suis créée.

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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir :
– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Aller plus souvent au cinéma
– Reprendre les sorties festivals d’été (夏祭り) et feux d’artifice (花火) en yukata (浴衣)
– Passer un week-end à la péninsule d’Izu
– Faire le tour du lac Kasumigaura (霞ヶ浦湖) à vélo
– Faire une excursion à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase…
– Escalader le Mont Gassan, le Mont Chokai, le Mont Mitake, le Mont Tsukuba…
– Faire un tour en hélicoptère à Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister à un match de Sumo
– Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister à une vraie cérémonie de thé
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai
– Aller à Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Voir la Grande Muraille de Chine
– Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam, au Canada, aux US…
– Réussir le JLPT N2
– Faire du rafting
– Faire du parapente à Maishima (舞洲)

La liste est toujours aussi longue, oui ! Mais j’ai encore au moins 4 ans avec mon visa actuel pour tout accomplir. On y croit !


♫ Un article = Une chanson ► Coldplay X BTSMy Universe

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▶ Where I am : 22 juin 2021 ; 6 ans au Japon (日本で6年間が経った)

Je ne pensais pas atteindre les six ans de vie au Japon ces dernières semaines, tellement j’ai stressé en attendant mon nouveau visa après les soucis de dossier. D’ailleurs, la Kimi âgée à l’époque de 25 ans à son arrivée au Japon avec un PVT ne s’imaginait pas non plus aller aussi loin, je suppose 😂. Du moins elle était loin de s’imaginer les péripéties, les aventures, les surprises et les déceptions, les problèmes qu’elle allait devoir surmonter.

Depuis mon premier visa, chaque année n’a jamais vraiment été la même et beaucoup de choses ont changé jusqu’à aujourd’hui. Je n’avais pas les mêmes priorités, les mêmes rêves, les mêmes problèmes et préoccupations, j’avais moins confiance en moi, le Covid n’existait pas… J’ai eu un parcours semé de beaucoup d’embûches et je n’avais parfois pas le choix que de les franchir. Je me suis débrouillée et j’ai dû apprendre à davantage me surpasser seule. Il le faut quand la famille est à des milliers de kilomètres et tout simplement parce qu’on ne peut pas compter sur les autres, mais on peut toujours compter sur soi-même. Je me suis battue pour atteindre mes objectifs et réaliser mes rêves. Et même si je n’ai pas choisi la facilité, si j’ai du fournir beaucoup d’efforts, faire des sacrifices et me démerder seule au contraire de personnes auxquelles on leur a tout tendu ou avaient les bons contacts, j’ai très rarement échoué. Même si j’ai beaucoup douté ou me suis souvent découragée et remise en question.

On m’a demandé récemment si j’étais fière de mon parcours.

Fière… Je ne suis pas du genre à me valoriser et à me jeter des fleurs. Mais oui pour une fois j’ai envie de dire que je suis fière de tout ce que j’ai pu accomplir, en particulier quand mon entourage me le fait remarquer également et qu’à ma place, certains n’auraient jamais osé. Nous grandissons en prenant des initiatives plus audacieuses et en essayant d’apprendre de nos expériences de vie. Parfois, nous nous accrochons à nos espoirs, nous surmontons nos peurs, nous réussissons et nous échouons. Ca fait partie de la vie. Mais chaque expérience ouvre la porte à de nouvelles possibilités. Toutes les étapes franchies font partie du voyage de font de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Et je suis aujourd’hui reconnaissante envers cette Kimi qui après tout ce parcours est devenue celle qu’elle est aujourd’hui. S’auto-complimenter, s’auto-féliciter, c’est aussi important pour être bien dans son corps et son esprit. J’ai appris à me rappeler que je n’avais pas que des défauts et que uniquement s’auto-critiquer ou se dévaloriser ne servait à rien. Non, il n’y aura pas toujours quelqu’un pour nous dire que nous sommes exceptionnel, génial, ou pour nous réconforter dans les moments difficiles. Mais il y aura toujours soi-même pour le faire.

On m’a demandé récemment si je regrettais d’être partie.

Mon plus grand regret aurait été de ne jamais être partie ! Un PVT on peut l’avoir qu’une fois dans sa vie. Il faut la saisir tant cette expérience nous apporte beaucoup personnellement. J’avais pourtant une vie stable en région parisienne : un CDI, un appartement, des loisirs, des sorties sympa à Paris, des super amis et collègues. J’ai tout laissé pour le Japon. J’étais jeune, sans conjoint, sans enfants, je n’avais pas cette contrainte contrairement à certaines de mes amies. C’était le moment d’y aller. Ce projet n’a jamais voulu quitter mon esprit, même si j’avais toujours la possibilité d’y voyager.

On m’a demandé récemment si quelque chose en France me manquait aujourd’hui.

Ça dépend de la chose en question. Le Japon a ses bons et mauvais côtés comme tout pays. Mais je m’y sens vraiment bien, en sécurité et surtout je sens que je suis moi-même. Je peux aussi me rendre dans des endroits qui me rappellent un peu mon pays. Ce qui me manque le plus, ce sont mes proches. Si j’avais le pouvoir de les amener tous ici, je le ferais.

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, je me trouve encore au Japon avec une vie de construite : un travail, un logement, un mode de vie confortable et agréable, des loisirs, un petit réseau d’amis… J’ai passé une belle année encore. Donc comme d’habitude, faisons le bilan de cette belle année :
– J’ai repris le tennis dans un club.
– J’ai joué au jeu Suika Wari (スイカ割り) à l’école où je travaille, expérimenté la récolte de patates (芋掘り), de mikan (みかん狩り), de fraises (いちご狩り) et célébré d’autres fêtes traditionnelles comme Setsubun (節分) et Hina Matsuri (ひな祭り). Beaucoup d’événements qui rendent l’année scolaire au Japon enrichissante et passionnante !
– J’ai fêté le Tanabata (七夕) chez moi en décorant une branche de bambou feuillue et en écrivant des vœux.
– J’ai expérimenté le Taichi (太極拳).
– J’ai refait un road trip et cette fois je suis allée jusqu’à Shirakawago (白川郷), Kanazawa (金沢) et la péninsule de Noto (能登半島).
– J’ai passé un court mais très bon séjour à Tottori (鳥取), et pour une fois je ne voyageais pas seule.
– J’ai fait une balade à chameau dans les dunes de Tottori (鳥取) et du kayak au bords des côtes d’Ajiro (網代).
– J’ai fait un road trip à Shikoku (四国) en passant par l’île d’Awaji (淡路島).
– A défaut de ne pas avoir pu faire le Mont Fuji une quatrième fois, j’ai escaladé d’autres petites montagnes : le mont Maya (摩耶山) à Kobe (神戸), le mont Kyusho (久松山) à Tottori (鳥取), le mont Tsurugi (剣山) à Shikoku (四国), le mont Hiei (比叡山) à Kyoto (京都), le mont Misen (弥山) à Miyajima (宮島), le mont Konozan (交野山) à Katano (交野)…
– J’ai exploré les forêts et parcs naturels de la préfecture d’Osaka (大阪府民の森)
– J’ai fini par prendre goût aux voyages en voiture et à scooter, malgré les limites de vitesse pitoyables et la conduite catastrophique des gens du Kansai. J’ai entre autres voyagé jusqu’à Izumo (出雲) et la préfecture de Mie (三重県) à bord d’une titine confortable !
– J’ai renouvelé mon passeport (qui n’est pas prêt de me servir pour voyager…)
– Je n’ai pas fêté seule mon anniversaire malgré la pandémie. Je me suis offerte en cadeau un pass annuel à Universal Studios Japan.
– J’ai passé le TOEIC afin d’affirmer mes capacités à enseigner l’anglais (et parce que je n’avais jamais eu l’occasion de le passer).
– A défaut de ne pas avoir pu renter en France, j’ai passé les fêtes de fin d’année à Tokyo dans ma famille japonaise et passé du bon temps avec mes amis Tokyoïtes.
– Ma santé pas toujours au top m’a obligé à rendre visite au médecin, au dentiste, à l’opticien et l’ORL. Sinon tout va bien.
– J’ai visité le parc SUPER NINTENDO WORLD de Universal Studios Japan plusieurs fois. Je me suis en moyenne rendue une fois par mois au parc pour rentabiliser mon pass.
– J’ai suivi la tradition japonaise et offert des chocolats de Saint-Valentin à tous les hommes de mon entourage. Et pour le White Day, j’en ai même eu en retour !
– J’ai fêté un Hanami pluvieux au parc du château d’Osaka. Les cerisiers en fleurs étaient quand même magnifiques.
– J’ai voyagé à Hiroshima (広島) et Miyajima (宮島).
– J’ai visité le parc Banpaku Kinen (万博記念公園) et la tour du Soleil (太陽の塔).
– J’ai accompli une année en tant que professeure en charge de l’anglais dans une école maternelle. Loin du poste de simple assistante ! J’ai passé une année un peu difficile, parfois très stressante et éprouvante. Je n’avais pas imaginé l’ampleur des difficultés et avais sans doute surestimé mes capacités. A la fin de l’année scolaire, j’ai eu du mal à réaliser être parvenue à compléter une année scolaire entière !
– J’ai renouvelé mon visa travail et obtenu un nouveau visa de 5 ans !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir :
– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Passer un week-end à la péninsule d’Izu
– Faire une excursion au Mont Mitake, au Mont Tsukuba, à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), aux Cascades Kegon de Nikko, à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase…
– Faire un tour en hélicoptère à Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister à un match de Sumo
– Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister à une vraie cérémonie de thé
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai
– Aller à Hakone, Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Visiter Okuno-shima (大久野島), l’île aux lapins
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam…
– Réussir le JLPT N2
– Faire du rafting

Je souhaite que la crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an s’améliore, qu’on retrouve la vie normale que l’on a toujours connu pour pouvoir accomplir tous ces petits projets. Avec mon nouveau visa travail, je suis encore là pour au moins 5 ans. J’ai au moins 5 ans pour continuer à faire des découvertes et à profiter du Japon.


♫ Un article = Une chanson ► CNBLUE – Where you are

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▶ Osaka Hiking Adventure : Les Forêts préfectorales d’Osaka (大阪府民の森)

Vous pensiez avoir fait le tour d’Osaka et de sa préfecture ? Eh bien non ! Il y a encore de belles choses à y voir ! Pas dans la ville elle-même, mais aux alentours, dans des villes voisines et des villages faisant partie de sa préfecture du même nom, dit Osaka-fu (大阪府) en japonais.

L’est de la préfecture d’Osaka (大阪府) abrite en effet des zones naturelles de forêts (府民の森) avec des parcs et des montagnes, formant ainsi OSAKA WONDER FORESTS sur une superficie totale de 617 ha. Telles des forêts mystérieuses (ふしぎの森, fushigi no mori), elles regorgent de charmes divers et de beaux paysages à chaque saison. Certaines d’entre elles se situent du côté de la ville de Katano (交野市), ville voisine d’Hirakata (枚方市), et à la frontière entre la préfecture d’Osaka (大阪府) et celle de Nara (奈良県).

Pour arpenter ces splendides coins de verdure, il faut se rendre jusqu’à la station Kisaichi (私市駅) sur la ligne de train Keihan (京阪線). Il y a trois principaux circuits de randonnée sympa pour découvrir des étangs, des temples, de beaux panoramas depuis le sommet des montagnes et profiter d’une nature paisible dans les parcs forestiers de la préfecture :
① le circuit du parc et de l’étang Kurondo (くろんど園地・くろんど池コース) : 9 km, environ 3 heures, assez fréquenté;
② le circuit du parc Hoshida (ほしだ園地コース) : 8 km, environ 2 heures 30, très fréquenté notamment pour le pont Hoshi no Blanco (星のブランコ) ;
③ le circuit Katano Ikimo no Fureai no Sato (交野市いきものふれあいの里コース) : 11 km, environ 3 heures 20, menant au sommet de Konozan (交野山), assez fréquenté.

Enfin, pour faire le parcours depuis Konozan jusqu’au parc Hoshida en passant par le parc Kurondo, il y a la route périphérique d’Osaka (おおさか環状自然歩道). Elle mène également au mont Kunimi (国見山) au nord vers Hirakata et au parc Muroike (むろいけ園地) au sud vers la ville d’Osaka.

Ces parcs et leurs parcours de randonnée sont assez populaires auprès des amoureux de randonnée ou de course à pieds, qu’ils soient jeunes ou âgés. Beaucoup profitent des belles journées pour se lancer dans une excursion et on croise des randonneurs sympathiques prêts à aider et indiquer le bon chemin.

Que ce soit un dimanche ensoleillé fin octobre, pendant l’automne quand les érables japonais rougissent de plein feu, au printemps, chaque saison douce est idéale pour aller marcher à Katano (交野市) et faire un peu de randonnée ! Allez c’est parti, Kimi no BLUE TRAVEL est votre guide !

✻ Parc et étang Kurondo (くろんど園地・くろんど池)

Le circuit du parc Kurondo commence de la station Kisaichi (私市駅) en direction des cascades Tsuki no Wa (月の輪滝) et l’étang. Passage par des rues bordées d’habitations avant de pénétrer dans la forêt où le ruissellement de l’eau se fait aussitôt entendre. Ecoutez ce son agréable, ils vous mène directement jusqu’aux cascades, situées à 1,2 km du point de départ (25 minutes environ). Ce ne sont pas les plus hautes ni les plus impressionnantes mais le cadre naturel est bluffant. On escalade et on joue les aventuriers de la jungle pour admirer le plus près possible les chutes d’eau.

30 minutes plus tard, on arrive à l’étang Suiren (すいれん池). Dans le circuit principal, il est possible de bifurquer sur d’autres petits chemins qui vont plaire aux amoureux d’aventure. Entre escalade, gravir des rochers, prendre de la hauteur jusqu’aux observatoires, la randonnée devient un véritable moment de plaisir ! Il y a cependant des marches assez raides. Ces suppléments de circuit ne sont pas à prendre à la légère !

On compte les chemins suivants :

  • Sougen trail (そうげんの路) : 0,3 km, 9 min
  • Kodachi trail (こだちの路) : 1,6 km, 35 min
  • Miharashi trail (みはらしの路) : 0,8 km, 20 min
  • Yamagoe trail (やまごえの路) : 0,5 km, 10 min
  • Soyokaze trail (そよかぜの路) : 1,2 km, 25 min
  • Sawawatari trail (さわたりの路) : 1,1 km, 25 min

Ils permettent de passer par des observatoires garantissant un panorama splendide sur les forêts qui semblent s’étendre sur des dizaines de kilomètres et des villes lointaines, des bancs pour se reposer et de mignons abris en forme de champignons en cas d’intempéries (雷雨の時の緊急避難用のシェルター). Puis aussi par quelques spots sympathiques comme le parc Sougen (草原広場) et Mizubutai (水舞台).

Près de l’étang Suiren (すいれん池), il y a un petit centre d’informations (案内所) où on peut se procurer des prospectus et acheter des boissons au distributeur, ainsi qu’une aire de repos (園地休憩所) avec tables, bancs et toilettes.

À 20 minutes de marche de là, on atteint l’étang Kurondo (くろんど池). Endroit idéal pour faire un pique-nique, un barbecue, du pédalo ou même pêcher. Il y a des espaces pour camper et des petites cafétérias pour déjeuner. De quoi passer un super weekend de pur détente !

Requinqué après la pause déjeuner, on poursuit sa route en optant pour les chemins par lesquels nous ne sommes pas encore passés : Soyokaze trail (そよかぜの路), Sawawatari trail (さわたりの路), passage par le pont en zig-zag Yattsubashi (八つ橋), Kodachi trail (こだちの路) et le temple Shishikutsuji (獅子窟寺) pour atteindre l’arrivée à la station Kawachimori.

A la rencontre des fleurs de saison, bercé par le chant des oiseaux sauvages, le parc Kurondo plonge les randonneurs au cœur d’une nature magnifique. En arrivant à Kisaichi vers 8h30 il est possible de faire tout le tour du parc, de l’étang, plus le circuit de randonnée et de quitter les lieux vers 16h30.

Parc Kurondo (くろんど園地)
Adresse : 3192-1 Kisabe, Katano, Osaka (大阪府交野市私部3192-1)
Accès : Kisaichi Station ou Kawachimori Station (Katano Line)
Site internet : https://o-wonderforest.com/kurondo/

✻ Parc Hoshida (ほしだ園地)

Dans les forêts et parcs naturels de la préfecture d’Osaka (大阪府民の森), on demande ensuite le parc Hoshida (ほしだ園地) !
Situé au milieu de la forêt, ce parc accessible par un sympathique parcours de randonnée est l’endroit à absolument visiter à Katano (交野市). Un environnement naturel qui s’étend sur 105 hectares avec un panorama de 360° spectaculaire depuis le pont Hoshi no Blanco (星のブランコ) et des sentiers de randonnée idéals pour une promenade en forêt et à la rencontre de la nature et de ses oiseaux. Le parc Hoshida est un très bon spot dans la préfecture d’Osaka pour ceux qui aiment la nature et l’aventure !

Le circuit de ce parc commence depuis la station Kisaichi (私市駅) d’où il faut emprunter la route jusqu’au pont Yawata (八幡橋) et marcher le long de la rivière. Cela prend environ 40 minutes pour atteindre la cabane Piton (ピトンの小屋) située à environ 2 km. Centre d’informations du parc, on y trouve des brochures et des guides, ainsi que des distributeurs de boissons (les seuls de tout le parc, penser donc à faire ses provisions). Il y a aussi de quoi se ressourcer en nourriture simple et en douceurs (karaage, yakisoba, udon, frites, glace…). Il est également possible de faire de l’escalade (réservation obligatoire) pour 700 ¥.

De là, marcher environ 6 minutes (400 mètres de plus) par le chemin Bouken (ぼうけんの路) jusqu’au pont Hoshi no Blanco (星のブランコ). Au choix : la route ou les escaliers ! Les plus sportifs et téméraires opteront pour la seconde option, grimpant les marches parfois à toute allure. Long de 280 mètres et haut de 50 mètres, Hoshi no Blanco (星のブランコ) est l’un des plus grands ponts suspendus du pays. En le traversant, on peut apercevoir la forêt et les arbres aux couleurs changeantes selon les saisons. Les feuilles rouges d’automne sont entre autres splendides, faisant de l’automne la saison préférée des visiteurs !

L’excursion continue sur le chemin Onesuji (おねすじの路) jusqu’à Yamabiko square (やまびこ広場), idéal pour faire une pause déjeuner. On fait le grand tour par les parcours Matsukaze (まつかぜの路) et Komorebi (こもれびの路), nous éloignant de la horde de visiteurs du pont et des bruits citadins. Des points de vue sur les villes et montagnes voisines, le bleu magnifique du ciel, le bruissement des feuilles… Il est bon de marcher en pleine nature par un temps radieux et cette tranquillité reposante. Passage par le rocher Hamburger (ハンバーガーストーン) et enfin est atteint le point d’arrivée 40 minutes plus tard, le sanctuaire Iwafune (磐船神社).

On remonte par le chemin Osaka Kanjo Shizen (おおさか環状自然歩道) pour revenir à Yamabiko Square où tous les bancs et petites tables sont occupés par des groupes d’amis ou des familles en train de pique-niquer et de déguster leur bento pour la pause déjeuner. Après avoir récupéré l’énergie nécessaire, on continue l’excursion pour monter à l’observatoire à côté (展望デッキ) et continuer à profiter de la vue impressionnante sur le pont et de la forêt en empruntant les chemins Tsutsuji (つつじの路) et Saezuri (さえずりの路).

Selon le temps, les randonneurs peuvent soit bifurquer du sanctuaire vers l’étang Suiren situé dans le parc Kurondo (くろんど園地) ou bien boucler le circuit Hoshida qui se termine à la station Kawachimori.

Le parc Hoshida, un endroit idéal et recommandé pour passer une journée sympa, entre amis ou en famille ! Le parc est accessible tous les jours (sauf le mardi) de 9h00 à 17h00 (9h30 à 16h30 pour le pont). En arrivant à Kisaichi vers 8h30 il est possible de faire tout le tour du parc plus le circuit de randonnée et de quitter les lieux vers 15h00.

Parc Hoshida (ほしだ園地)
Adresse : 5019-1 Hoshida, Katano-shi, Osaka (大阪府交野市星田5019-1)
Accès : Kisaichi Station (Keihan Line)
Site internet : https://o-wonderforest.com/hoshida/

✻ Parc forestier (森林公園) & Mont Konozan (交野山)

Pour compléter le top 3 de ces circuits, il ne reste plus qu’à effectuer l’ascension du mont Konozan (交野山) ! Contrairement aux deux premiers circuits, il est le seul à débuter de la station Kawaichimori et non Kisaichi.

De la station, longer la route côté est sur une distance de 2 km environ (attention car étant encore dans la civilisation, il peut y avoir beaucoup de circulation) jusqu’à l’intersection menant à la route Sekibutsu (石仏の道). On peut faire le grand tour par la route Saezuri (さえずりの道) ou passer par tous les petits chemins :

  • Sekibutsu road (石仏の道) : 1,5 km, 35 min
  • Kodachi road (こだちの道) : 0,3 km, 8 min
  • Sasayaki road (ささやきの道) : 0,5 km, 10 min
  • Miharashi road (みらはしの道) : 1,5 km, 35 min
  • Komorebi road (こもれびの道) : 0,5 km, 10 min
  • Yasuragi road (やすらぎの道) : 0,5 km, 10 min
  • Seseragi road (せせらぎの道) : 1 km, 25 min
  • Sawagani trail (さわがにの小路) : 0,5 km, 10 min

D’un côté la ville et de l’autre les arbres, et devant des marches et des marches, des pentes parfois raides, des chemins semés de racines d’arbres… Par mauvais temps, les chemins deviennent glissants et boueux. Certains peuvent aussi être bloqués par la chute d’un énorme arbre suite à des intempéries, rendant l’accès au sommet inaccessible. Avec un peu de courage et beaucoup de prudence, il est possible de passer mais il est en tout cas recommandé de faire demi-tour car cela en reste assez dangereux, surtout pour les moins expérimentés ! Ce sont des parcours assez éprouvants, voire physiques pour certains (après tout il s’agit d’une ascension), avec un peu d’escalade pour atteindre le sommet. Ne pas hésiter à faire des pauses, même si il y a peu de bancs sur le chemin.

Arrivé au sommet du mont Konozan, situé à 341 mètres d’altitude, on crie victoire ! Et qu’elle est belle ! Posé sur l’énorme et vertigineux rocher Kannon (観音岩), on peut savourer la récompense d’admirer la vue impressionnante sur l’ensemble des villes d’Osaka (大阪市), Neyagawa (寝屋川市), Hirakata (枚方市), Katano (交野市), respirer l’air frais et profiter pourquoi pas d’un petit remontant pour se féliciter de ses efforts.

À 20 minutes du sommet en descendant se trouve le centre Ikimo no Fureai no Sato (いこものふれあいセンター) ainsi que l’étang Shirahata (白旗池) auprès duquel on peut s’offrir un pique-nique tranquille en pleine nature à table ou sur des bancs. Attention, bien qu’il y ait des toilettes, si le centre est fermé, elles le sont aussi !

Sur le chemin du retour, on écoute le son de l’eau et on passe par les cascades Momiji (もみじの滝) et les cascades Genji (源氏の滝) pour terminer au sanctuaire Hatamono (機物神社). En arrivant à Kawaichimori vers 7h30 il est possible de faire l’ascension deux fois plus les différents circuits de randonnée et de quitter les lieux vers 16h00.

Mont Konozan (交野山)
Adresse : Kuraji, Katano-shi, Osaka(大阪府交野市倉治)
Accès : Kawaichimori Station (Keihan Line)

Après une journée plongé dans la nature, c’est le retour à la civilisation. Pour boucler chacun des 3 principaux on retourne vers la station Kawachimori en passant par la petite ville campagnarde, au milieu des maisons et des potagers. Habitant(e) d’Hirakata ou d’une autre ville du coin, on retient qu’on a pas besoin d’aller bien loin si on peut se ressourcer en pleine nature et se balader tranquillement pour une journée. Eh oui le Kansai, c’est incroyablement splendide et on est loin de s’imaginer qu’on habite si près de beaux endroits cachés !

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