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▶ My Universe : 22 juin 2022 ; 7 ans au Japon (日本で7年間が経った)

En ce 22 juin 2022, nous célébrons 7 ans de vie au Japon 🇯🇵 !


Ne reporte pas ce jour, vis-le pleinement.

Il y a tant d’émotions à ressentir et de belles expériences à vivre. Découvre la vie, comprends-la, sois fascinée par elle et laisse-la te surprendre. Ne reporte pas tes voyages, vis chacun d’eux à fond. Que ton sentiment de paix, qui avance à sa manière, éclaire ton chemin.


7 ans 😳Kimi était loin de s’imaginer qu’elle serait encore au Japon après 7 années ! Qu’est-ce qui aura changé par rapport à l’année dernière ? Nous allons le découvrir ensemble dans cet article !

Chaque année je finis par me répéter… Mais oui… Je ne peux m’empêcher de faire cette réflexion. « Je ne pensais pas arriver jusque là ! » Et pourtant si ! Je suis encore là, au Japon ! Cette année non plus n’a pas été évidente. Elle s’est même révélée un peu plus difficile par rapport à d’autres. Cela aurait bien pu me convaincre de définitivement laisser tomber le Japon, de me dire qu’il était peut être temps de rentrer finalement. Mais ces pensées négatives, en plus de cette saloperie de COVID-19 qui a eu un fort impact sur nos vies et qui m’a beaucoup touché personnellement, ont plus fait de l’ombre au reste qu’autre chose. Il suffisait de faire le point, de lâcher prise afin de pouvoir rallumer la lumière. Non, je peux dire que je suis toujours bien au Japon et que j’aime la vie dans ce pays !

Il y a des choses positives et négatives, des choses qui m’ennuient mais aussi d’autres qui me permettent de m’épanouir. Je me contente de rester optimiste et de me concentrer sur le positif, sans me prendre la tête avec de sombres pensées et des doutes. On a qu’une vie merde ! On a pas de temps ni d’énergie à gaspiller pour des choses ou des personnes toxiques qui n’en valent pas la peine ! Là, maintenant, je n’ai envie que d’une chose : profiter de la vie car on en a qu’une ! Maintenir une vie sociale et des activités pour garder un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Passer du temps avec les gens que j’aime, faire les choses que j’aime, découvrir à travers les voyages et les excursions, c’est ce qui me permet de me sentir bien aujourd’hui.

De ce fait, dans cet article des 7 ans, je me suis dit que ce serait intéressant que je liste les choses que je préfère au Japon et celles que je apprécie moins et pour lesquelles je préfèrerais parfois être en France !


🇯🇵 Pourquoi vivre au Japon c’est bien 🇯🇵


On se sent en sécurité !

Il n’y a pas de risque zéro bien sûr ! Et au Japon aussi il y a des crimes et des viols. Mais en 7 ans, il ne m’est jamais rien arrivé de grave ou je ne me suis jamais retrouvée dans une situation de grand danger.

C’est propre !

Pas de déchets, de mégots de cigarettes dans les rues pour la plupart des quartiers (cependant, évitez Shibuya ou Shinjuku un samedi soir…). Et il faut vraiment se trouver dans un coin paumé au fin fond de la nature japonaise pour tomber sur des toilettes sales, et encore pas mal d’entre elles sont propres et fournies en PQ !

La vie en général est cool !

Oui, honnêtement, si je retire le travail et le climat, la vie au Japon est tout simplement géniale ! Au bout de 7 ans, je me suis construite une vie agréable et convenable. J’ai ma routine, un travail, un bon confort, des activités. Je peux me faire plaisir régulièrement. Ce point fait entièrement la balance contre toutes les choses qui peuvent me déranger !

La gentilesse et la politesse des Japonais, notamment pour les services, est irréprochable.

Par contre je me suis un peu trop habituée à ça au point d’être devenue une cliente très exigeante et dès que quelqu’un se montre désagréable je peux très vite m’énerver et me plaindre… comme une bonne française !

La nourriture est bonne et il y a moyen de s’offrir de bons repas pour pas cher !

Bien sûr, des restaurants luxueux et gastronomiques, ça existe aussi ! Et quand on dit pas cher, ce n’est pas toujours de la nourriture très saine et équilibrée. Mais de temps en temps cela ne fait pas de mal et ça fait toujours un petit plaisir ! Que ce soit un ramen, un katsudon, un yakisoba, des sushis, un okonomiyaki, des douceurs au matcha, c’est toujours un immense plaisir gustatif ! Et à côté de ça les compotes, le pain et le fromage ne me manquent pas tant que ça !

Chaque jour est une nouvelle découverte culturelle, linguistique et humaine !

J’apprends un nouveau mot japonais tous les jours (que j’oublie une semaine après, soit…). Je m’enrichie davantage sur la culture japonaise grâce à mon travail et mes différents réseaux. Je découvre de nouveaux aspects du mode de vie au Japon avec les démarches administratives ou grâce aux Japonais de mon entourage. De nouvelles facettes de ma personnalité se révèlent à chaque nouveau voyage ou nouvelle découverte du pays. Chaque jour a sa nouvelle expérience !

On partage nos expériences avec d’autres expatriés venus du monde entier, certains en deviennent même nos meilleurs amis.

Se faire des vrais amis japonais reste très difficile. J’en ai très peu, mais ces amis-là, je sais que je peux compter sur eux ! En plus de mes amis français, indiens, vietnamiens, malaisiens… !


🇫🇷 Pourquoi vivre en France c’est bien 🇫🇷


Le climat est plus agréable !

Non, si il y a bien une chose que j’ai du mal à supporter au Japon, une des premières est le climat ! Un été humide, un automne avec des typhons, un hiver très sec et un printemps… Hum non à la limite le printemps reste la seule saison agréable au Japon, à condition que la météo ne soit pas trop capricieuse ! Le soleil se lève et se couche à des heures différentes, donnant l’impression qu’elles sont plus courtes. En France, on peut profiter de longues journées d’été notamment ! Ou alors au Japon, il faut se lever à 5 heures du matin…

On travaille de manière plus détendue et les relations sont plus humaines !

Je n’insinue pas que c’est le cas dans toutes les entreprises ni pour tous les types de jobs. J’ai quitté la France à 25 ans et à ce moment-là je n’avais eu qu’un CDI et des petites missions intérims… Mais de ce que j’ai pu en tirer entre mes expériences professionnelles en France et au Japon, en France on montre plus d’empathie, on est plus « humains », on donne son opinion pour proposer des solutions et évoluer. Alors qu’au Japon, on se contente de suivre les règles, les procédures sans réfléchir et on n’essaye jamais de faire les choses différement. En France, certains collègues sont devenus de vrais amis. Au Japon, mes collègues japonais restent des collègues et ça n’ira jamais plus loin. C’est aussi un peu le même ressenti concernant la santé. Dur de faire confiance à un médecin quand en plus il ne comprend pas notre langue ! Sans parler des prescriptions médicales à tout va parce que ce sont « les procédures à suivre » et qu’il faut s’en mettre pleins les poches, tout ça sans donner un réél avis au cas par cas.

Il y a plus de jours de congés !

Quand un pays comme le Japon est tellement génial et surprenant en voyage, en tant que résident, on aimerait avoir plus de temps libre pour en profiter !

La famille est à proximité !

Oui, malheureusement le Japon et la France se trouvent aux deux extrémités du globe. Au fil des années, des personnes qui nous sont chères nous quittent, nous laissant ce sentiment de regret. Le regret de ne pas avoir pu rentrer plus souvent au pays pour profiter de leurs derniers instants. La famille, les amis, des gens qui nous ont influencés, qui nous ont encouragés à sauter le pas de s’expatrier, sans qui nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui. Quand au Japon on vit sans montrer la moindre empathie, avec une hypocrisie involontaire et le tatemae qui empêchent de véritables relations humaines sincères et d’amitié, on aimerait que les gens qui nous comprennent soient auprès de nous.

On ne paye pas l’assurance maladie et les fruits / légumes un bras !

Puis les frais bancaires, les frais pour louer un appartement ou acheter une maison… Il y a parfois des choses à payer qui sont un peu abusives.

En tout cas, cela ne m’a pas empêché d’accomplir de belles choses, ce qui me rend d’autant plus heureuse et me convaint de rester encore un peu ! Faisons le bilan de cette année :
– J’ai repris les cours de Japonais.
– J’ai escaladé le Mont Fuji (富士山) pour la quatrième fois. Malheureusement je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout du circuit Gotemba. C’est pourquoi un mois après je refaisais le circuit Fujinomiya, où j’étais plus à l’aise. C’était aussi génial qu’il y a deux ans avec un magnifique lever de soleil !
– Je suis allée à Hakone (箱根).
– Je suis allée à Universal Studios Japan (ユニバーサルスタジオジャパン) 9 fois grâce à mon pass annuel. J’ai bien profité de la collaboration temporaire (hélàs) avec Kimetsu no Yaiba (鬼滅の刃) que j’ai adorée.
Je me suis faite vacciner contre le COVID-19 et ai au total reçue trois doses.
– Malgré le fait que ce soit toujours aussi difficile de travailler avec des Japonais, du moins ceux qui sont mes collègues, j’ai appris davantage de choses dans mon métier. C’est toujours aussi enrichissant autant du point de vue humain que professionnel. J’ai aussi fait de mon mieux pour m’ouvrir plus aux autres et essayer d’être plus familière et amicale avec certains collègues. C’est pas évident de à la fois rester soi-même et s’adapter.
– J’ai fait un road trip au départ de Tokyo (東京) pour monter jusqu’à la préfecture de Aomori (青森県). Je suis passée par de beaux endroits comme Ibaraki (茨城), Oarai (大洗), Sendai (仙台), Yamagata (山形) et Akita (秋田県) et Nikko (日光).
– J’ai escaladé le Mont Gassan (月山) dans la préfecture de Yamagata (山形県) dans des conditions très mauvaises (pluie, tempête, pas assez équipée en vêtements et ressources…)
– J’ai vu les chutes de Kegon (華厳の滝) à Nikko (日光) et me suis promenée près du lac Chūzenji (中禅寺湖).
– Après la chaîne Youtube, je me suis mise à faire aussi quelques vidéos sur Tik Tok !
– J’ai pris le déjeuner dans le café éphémère Harry Potter (ハリーポッターカフェ), ouvert à l’occasion des 20 ans depuis la sortie du premier film, celui qui m’a fait découvrir et aimer cette saga.
– J’ai escaladé le Mont Kunimi (国見山) à Hirakata (枚方市).
– Je suis retournée à Nara (奈良), et ai visité des endroits que je ne connaissais pas comme les temples Yakushiji (薬師寺) et Toshodaiji (唐招提寺), ainsi que le palais Heijo (平城宮跡).
– Je suis allée à Nagoya (名古屋) pour une journée pour visiter le musée des Sciences (名古屋市科学館) et découvrir une superbe boulangerie française.
– J’ai déjeuné au Pokémon Cafe d’Osaka (ポケモンカフェ大阪).
– J’ai repassé un weekend dans un Shukubo (宿坊) à Koyasan (高野山).
– Je suis allée au zoo de Tennoji (天王寺動物園) à Osaka.
– Je suis rentrée en France pour les fêtes de fin d’année après deux ans sans y mettre les pieds. J’ai découvert ma nouvelle maison et une nouvelle région à laquelle je suis déjà attachée. J’ai profité des fêtes en famille et de l’air frais de la Bretagne. Je suis même revenue avec le COVID-19 comme souvenir !
– J’ai expérimenté la quarantaine au Japon. C’est une expérience étrange et difficile mais aussi une occasion de remettre beaucoup de choses en question et de se consacrer à des choses auxquelles on ne donne pas assez de temps.
– J’ai mangé la meilleure galette des rois maison au Japon grâce à mon amie Haïda.
– Je continue à jouer au tennis avec toujours autant de plaisir. Je commence même à participer à des compétitions !
– J’ai découvert et expérimenté la fête indienne Holi (होली) grâce à mes amis indiens. Ce fut une de mes plus belles journées de printemps !
– J’ai parcouru une des routes de pélerinages de Kumano Kodo (熊野古道). J’ai marché sur la route Nakahechi (中辺路) pendant 3 jours sur une distance totale de 39 km en 17 heures jusqu’au grand sanctuaire Kumano Hongu (熊野本宮大社).
– J’ai fait Hanami (花見) et admiré les fleurs de cerisiers à Hirakata (枚方市) et d’autres endroits sympa par hasard.
– J’ai visité Okunoshima (大久野島), l’île des lapins !
– J’ai vu l’exposition Fullmetal Alchemist RETURNS (鋼の錬金術師展 RETURNS) tenue à l’occasion des 20 ans de publication du manga. Cela m’a rendue nostalgique et je me suis remise à regarder des animés comme à l’époque de mon adolescence. Chose que je n’avais plus fait d’ailleurs depuis mon arrivée au Japon !
– J’ai exploré les alentours de Hirakata (枚方市) à scooter et passé des journées sympa dans des parcs et jardins comme Yamada Ike (山田池) ou Tsurumi Ryokuchi (鶴見緑地).
– J’ai eu un nouveau scooter pour remplacer l’ancien qui se faisait un peu trop vieux !
– J’ai découvert la région de Kyushu (九州) à l’occasion d’un séjour à Fukuoka (福岡) que j’ai beaucoup aimé !
– J’ai assisté à un match de basket (バスケット試合).
– Je suis retournée à Tokyo (東京) le temps d’un weekend pour y revoir mes proches amis en particulier. Même si je me suis habituée à la campagne d’Hirakata, Tokyo et Yokohama restent chers à mon coeur avec les beaux souvenirs que je me suis créée.

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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir :
– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Aller plus souvent au cinéma
– Reprendre les sorties festivals d’été (夏祭り) et feux d’artifice (花火) en yukata (浴衣)
– Passer un week-end à la péninsule d’Izu
– Faire le tour du lac Kasumigaura (霞ヶ浦湖) à vélo
– Faire une excursion à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase…
– Escalader le Mont Gassan, le Mont Chokai, le Mont Mitake, le Mont Tsukuba…
– Faire un tour en hélicoptère à Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister à un match de Sumo
– Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister à une vraie cérémonie de thé
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai
– Aller à Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Voir la Grande Muraille de Chine
– Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam, au Canada, aux US…
– Réussir le JLPT N2
– Faire du rafting
– Faire du parapente à Maishima (舞洲)

La liste est toujours aussi longue, oui ! Mais j’ai encore au moins 4 ans avec mon visa actuel pour tout accomplir. On y croit !


♫ Un article = Une chanson ► Coldplay X BTSMy Universe

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▶ Where I am : 22 juin 2021 ; 6 ans au Japon (日本で6年間が経った)

Je ne pensais pas atteindre les six ans de vie au Japon ces dernières semaines, tellement j’ai stressé en attendant mon nouveau visa après les soucis de dossier. D’ailleurs, la Kimi âgée à l’époque de 25 ans à son arrivée au Japon avec un PVT ne s’imaginait pas non plus aller aussi loin, je suppose 😂. Du moins elle était loin de s’imaginer les péripéties, les aventures, les surprises et les déceptions, les problèmes qu’elle allait devoir surmonter.

Depuis mon premier visa, chaque année n’a jamais vraiment été la même et beaucoup de choses ont changé jusqu’à aujourd’hui. Je n’avais pas les mêmes priorités, les mêmes rêves, les mêmes problèmes et préoccupations, j’avais moins confiance en moi, le Covid n’existait pas… J’ai eu un parcours semé de beaucoup d’embûches et je n’avais parfois pas le choix que de les franchir. Je me suis débrouillée et j’ai dû apprendre à davantage me surpasser seule. Il le faut quand la famille est à des milliers de kilomètres et tout simplement parce qu’on ne peut pas compter sur les autres, mais on peut toujours compter sur soi-même. Je me suis battue pour atteindre mes objectifs et réaliser mes rêves. Et même si je n’ai pas choisi la facilité, si j’ai du fournir beaucoup d’efforts, faire des sacrifices et me démerder seule au contraire de personnes auxquelles on leur a tout tendu ou avaient les bons contacts, j’ai très rarement échoué. Même si j’ai beaucoup douté ou me suis souvent découragée et remise en question.

On m’a demandé récemment si j’étais fière de mon parcours.

Fière… Je ne suis pas du genre à me valoriser et à me jeter des fleurs. Mais oui pour une fois j’ai envie de dire que je suis fière de tout ce que j’ai pu accomplir, en particulier quand mon entourage me le fait remarquer également et qu’à ma place, certains n’auraient jamais osé. Nous grandissons en prenant des initiatives plus audacieuses et en essayant d’apprendre de nos expériences de vie. Parfois, nous nous accrochons à nos espoirs, nous surmontons nos peurs, nous réussissons et nous échouons. Ca fait partie de la vie. Mais chaque expérience ouvre la porte à de nouvelles possibilités. Toutes les étapes franchies font partie du voyage de font de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Et je suis aujourd’hui reconnaissante envers cette Kimi qui après tout ce parcours est devenue celle qu’elle est aujourd’hui. S’auto-complimenter, s’auto-féliciter, c’est aussi important pour être bien dans son corps et son esprit. J’ai appris à me rappeler que je n’avais pas que des défauts et que uniquement s’auto-critiquer ou se dévaloriser ne servait à rien. Non, il n’y aura pas toujours quelqu’un pour nous dire que nous sommes exceptionnel, génial, ou pour nous réconforter dans les moments difficiles. Mais il y aura toujours soi-même pour le faire.

On m’a demandé récemment si je regrettais d’être partie.

Mon plus grand regret aurait été de ne jamais être partie ! Un PVT on peut l’avoir qu’une fois dans sa vie. Il faut la saisir tant cette expérience nous apporte beaucoup personnellement. J’avais pourtant une vie stable en région parisienne : un CDI, un appartement, des loisirs, des sorties sympa à Paris, des super amis et collègues. J’ai tout laissé pour le Japon. J’étais jeune, sans conjoint, sans enfants, je n’avais pas cette contrainte contrairement à certaines de mes amies. C’était le moment d’y aller. Ce projet n’a jamais voulu quitter mon esprit, même si j’avais toujours la possibilité d’y voyager.

On m’a demandé récemment si quelque chose en France me manquait aujourd’hui.

Ça dépend de la chose en question. Le Japon a ses bons et mauvais côtés comme tout pays. Mais je m’y sens vraiment bien, en sécurité et surtout je sens que je suis moi-même. Je peux aussi me rendre dans des endroits qui me rappellent un peu mon pays. Ce qui me manque le plus, ce sont mes proches. Si j’avais le pouvoir de les amener tous ici, je le ferais.

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, je me trouve encore au Japon avec une vie de construite : un travail, un logement, un mode de vie confortable et agréable, des loisirs, un petit réseau d’amis… J’ai passé une belle année encore. Donc comme d’habitude, faisons le bilan de cette belle année :
– J’ai repris le tennis dans un club.
– J’ai joué au jeu Suika Wari (スイカ割り) à l’école où je travaille, expérimenté la récolte de patates (芋掘り), de mikan (みかん狩り), de fraises (いちご狩り) et célébré d’autres fêtes traditionnelles comme Setsubun (節分) et Hina Matsuri (ひな祭り). Beaucoup d’événements qui rendent l’année scolaire au Japon enrichissante et passionnante !
– J’ai fêté le Tanabata (七夕) chez moi en décorant une branche de bambou feuillue et en écrivant des vœux.
– J’ai expérimenté le Taichi (太極拳).
– J’ai refait un road trip et cette fois je suis allée jusqu’à Shirakawago (白川郷), Kanazawa (金沢) et la péninsule de Noto (能登半島).
– J’ai passé un court mais très bon séjour à Tottori (鳥取), et pour une fois je ne voyageais pas seule.
– J’ai fait une balade à chameau dans les dunes de Tottori (鳥取) et du kayak au bords des côtes d’Ajiro (網代).
– J’ai fait un road trip à Shikoku (四国) en passant par l’île d’Awaji (淡路島).
– A défaut de ne pas avoir pu faire le Mont Fuji une quatrième fois, j’ai escaladé d’autres petites montagnes : le mont Maya (摩耶山) à Kobe (神戸), le mont Kyusho (久松山) à Tottori (鳥取), le mont Tsurugi (剣山) à Shikoku (四国), le mont Hiei (比叡山) à Kyoto (京都), le mont Misen (弥山) à Miyajima (宮島), le mont Konozan (交野山) à Katano (交野)…
– J’ai exploré les forêts et parcs naturels de la préfecture d’Osaka (大阪府民の森)
– J’ai fini par prendre goût aux voyages en voiture et à scooter, malgré les limites de vitesse pitoyables et la conduite catastrophique des gens du Kansai. J’ai entre autres voyagé jusqu’à Izumo (出雲) et la préfecture de Mie (三重県) à bord d’une titine confortable !
– J’ai renouvelé mon passeport (qui n’est pas prêt de me servir pour voyager…)
– Je n’ai pas fêté seule mon anniversaire malgré la pandémie. Je me suis offerte en cadeau un pass annuel à Universal Studios Japan.
– J’ai passé le TOEIC afin d’affirmer mes capacités à enseigner l’anglais (et parce que je n’avais jamais eu l’occasion de le passer).
– A défaut de ne pas avoir pu renter en France, j’ai passé les fêtes de fin d’année à Tokyo dans ma famille japonaise et passé du bon temps avec mes amis Tokyoïtes.
– Ma santé pas toujours au top m’a obligé à rendre visite au médecin, au dentiste, à l’opticien et l’ORL. Sinon tout va bien.
– J’ai visité le parc SUPER NINTENDO WORLD de Universal Studios Japan plusieurs fois. Je me suis en moyenne rendue une fois par mois au parc pour rentabiliser mon pass.
– J’ai suivi la tradition japonaise et offert des chocolats de Saint-Valentin à tous les hommes de mon entourage. Et pour le White Day, j’en ai même eu en retour !
– J’ai fêté un Hanami pluvieux au parc du château d’Osaka. Les cerisiers en fleurs étaient quand même magnifiques.
– J’ai voyagé à Hiroshima (広島) et Miyajima (宮島).
– J’ai visité le parc Banpaku Kinen (万博記念公園) et la tour du Soleil (太陽の塔).
– J’ai accompli une année en tant que professeure en charge de l’anglais dans une école maternelle. Loin du poste de simple assistante ! J’ai passé une année un peu difficile, parfois très stressante et éprouvante. Je n’avais pas imaginé l’ampleur des difficultés et avais sans doute surestimé mes capacités. A la fin de l’année scolaire, j’ai eu du mal à réaliser être parvenue à compléter une année scolaire entière !
– J’ai renouvelé mon visa travail et obtenu un nouveau visa de 5 ans !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir :
– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Passer un week-end à la péninsule d’Izu
– Faire une excursion au Mont Mitake, au Mont Tsukuba, à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), aux Cascades Kegon de Nikko, à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase…
– Faire un tour en hélicoptère à Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister à un match de Sumo
– Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister à une vraie cérémonie de thé
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai
– Aller à Hakone, Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Visiter Okuno-shima (大久野島), l’île aux lapins
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam…
– Réussir le JLPT N2
– Faire du rafting

Je souhaite que la crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an s’améliore, qu’on retrouve la vie normale que l’on a toujours connu pour pouvoir accomplir tous ces petits projets. Avec mon nouveau visa travail, je suis encore là pour au moins 5 ans. J’ai au moins 5 ans pour continuer à faire des découvertes et à profiter du Japon.


♫ Un article = Une chanson ► CNBLUE – Where you are

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▶ Find You : Kimi no Nikki (juillet 2020)

Pluie est le mot qui pourrait résumer ce mois de juillet en partie… Quasiment tout le mois entier a vu passer plusieurs épisodes pluvieux à n’en plus finir. Des weekends, des semaines de pluie incessante. Rien de pire pour rendre les journées tristes et déprimantes et gâcher une partie des voyages. Ces intempéries ont été parfois dévastatrices dans certaines régions du pays, provoquant inondations et glissements de terrain. Une saison des pluies bien longue et violente… Et donc un mois relativement peu passionnant. 🌧️

※ Les événements du mois 🎊

• Tanabata (七夕🎋🌌)

Comme tous les ans, la fête du Tanabata (七夕) revient le 7 juillet. C’est l’occasion de pouvoir faire un vœu (お願い) écrit sur un tanzaku (短冊) puis accroché sur une branche de bambou feuillue (笹の葉). Les amants séparés mais très amoureux Orihime et Hikoboshi se donnent rendez-vous sur la voie lactée (天の川) et qui sait, peut-être que grâce à eux, votre vœu deviendra réalité ?

Si cette année, en raison du Coronavirus, la plupart des festivals ont été annulés, à Hirakata, au parc Yamadaike (山田池公園), les visiteurs ont pu venir y écrire leurs vœux pendant une semaine. Chaque jour, les 15 premières personnes ont pu en plus repartir avec une branche de bambou feuillue. Une occasion de célébrer en plus la fête chez soi avec une petite décoration.

Pour tout savoir sur la fête du Tanabata, rendez-vous sur cet article [文化&伝統・Culture & Traditions] !

• Ochugen (御中元)

Si en Occident on s’offre des cadeaux à Noël ou pour les anniversaires, ce n’est pas spécialement le cas au Japon ! Pour les cadeaux, on va en offrir à d’autres périodes. Dans la société japonaise, on connait deux saisons réservées spécialement à la remise traditionnelle de cadeaux dans la société japonaise : Oseibo (御歳暮), cadeau offert en fin d’année et Ochugen (御中元), offert en été pendant Obon (お盆).

Ochugen est le cadeau offert pendant la première quinzaine du mois de juillet tandis. A l’approche de cette période, il est possible de voir ces cadeaux disposés sur des supports spéciaux dans les supermarchés et les magasins. On les offre généralement pour exprimer sa gratitude envers une personne à qui on est redevable : enseignant, patron, parents, entre entreprise partenaires… On peut aussi en remettre aux amis.

Pendant Ochugen, les gens offrent donc des cadeaux pour exprimer leur reconnaissance, mais aussi pour célébrer l’été. Ils sont généralement offerts entre le 1er et le 15 juillet, le 15 étant le jour de la pleine lune selon l’ancien calendrier lunaire. Ils sont emballés dans du papier appelé kakegami (掛け紙) avec un arc rouge et blanc en papier torsadé. La combinaison de couleurs blanches et rouges est considérée comme le symbole de la fête au Japon.

Le contenu constitue généralement des somen, des nouilles consommées froides pour surmonter les fortes chaleurs de l’été japonais. Puis, il y a les fruits de saison ! Et certaines préfectures possèdent leur fruit phare pour satisfaire les Japonais pendant Ochugen : Shirokko, la belle pêche de couleur blanc laiteux de la préfecture de Yamanashi, Satonishiki, les cerises japonaises très sucrées en forme de gemme de la préfecture de Yamagata, le melon d’Hokkaido ou de la préfecture de Shizuoka. Enfin, on offre aussi des canettes de jus ou d’autres boissons, ou encore des bonbons ou des pâtisseries traditionnelles.

Cette coutume consistant à choisir un cadeau spécial en guise de reconnaissance a commencé à l’époque Edo et se poursuit encore aujourd’hui. Même avec les temps changeants, c’est toujours une pratique chère aux Japonais pour montrer sa gratitude. Dans l’exemple des entreprises, le Ochugen destiné au patron est offert par l’ensemble des employés ayant chacun mis une somme d’argent.

※ Les sorties et excursions du mois 🏞 🏙

• Leçon de Taichi au parc Yamadaike (山田池公園での太極拳レッスン)

Le taichi (太極拳, Taikyokuken en japonais) est un art martial chinois dit « interne » souvent réduit à une gymnastique de santé. Il peut aussi comporter une dimension spirituelle. Il a pour objet le travail de l’énergie appelée « chi ».

© Amazon

Au parc Yamadaike, on peut s’essayer à cet art martial le dimanche matin de 10h00 à 11h20 deux fois par mois pour 800 ¥ la leçon ! Pour connaitre les dates exactes, se référer au calendrier du parc sur le lien suivant : Yamadaike Park Event Calendar.

© Yamadaike Park

Pour participer à une leçon, se présenter au centre du parc (ouvert tous les jours de 9h30 à 19h30) et demander à s’inscrire pour une leçon. Il est possible de s’inscrire le jour-même directement sur place ou par téléphone. Le participant remplit un formulaire où il renseigne son nom, numéro de téléphone, lieu de résidence, moyen de transport et la date de la leçon souhaitée avant d’effectuer le paiement. Le jour de la leçon, les participants patientent dans le centre jusqu’à l’arrivée du professeur avant de se rendre dans le lieu choisi pour la leçon. Les leçons se déroulent le plus souvent à l’extérieur, au niveau des observatoires ou aires de repos du parc. Le choix revient au professeur selon les conditions météo. En cas de pluie, les leçons se déroulent en intérieur.

Le taichi, c’est un peu comme de la danse du point de vue d’un(e) débutant(e). Sur fond musical relaxant et apaisant, le cours débute par un échauffement de 15 minutes consistant à suivre les pas du professeur et répéter les mêmes gestes. Il explique ensuite en quoi consiste cet art et les points sur lesquels il souhaite travailler. On retient trois points importants dans le taichi :

1 – le relâchement : pour garantir la fluidité des mouvements et leur coordination
2 – la vitesse : effectuer les pas lentement et en douceur, pas de geste brusque
3 – la force pengjing : force interne consistant à relier chaque partie du corps en restant relaxé

La position des jambes, le regard (droit devant soi), l’orientation des parties du corps, la hauteur de levée des bras sont aussi très importants !

Un peu comme en danse, on répète l’enchaînement étape par étape avec le professeur, puis sous sa supervision du professeur qui ensuite récapitule les points positifs et les points à améliorer. Le cours termine par le grand enchaînement en suivant le professeur.

Art martial très complexe par ses origines encore mal connues et ses nombreux styles, il n’en reste pas moins accessible à tout novice souhaitant développer sa force interne.

Leçon de Taichi (太極拳レッスン)
Jours et heures : dimanche, deux fois par mois de 10h00 à 11h20
Lieu : Yamadaike Park
Adresse : 1-1 Yamadaike Kouen, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市山田池公園1−1)
Accès : Fujisaka Station (JR Line) sortie nord
Site internet : http://yamadaike.osaka-park.or.jp/eventpage
Tarif : 800 ¥ la leçon

※ Les restau et cafés du mois 🍴☕

• Senmaida Rest House (千枚田レストハウス)

Lieu décontracté et idéal pour les familles et voyageurs en visite de Shiroyone Senmaida Rice Terraces (白米千枚田), cette échoppe de la Michi no Eki Senmaida Pocket Park (道の駅千枚田ポケットパーク) propose de nombreux produits locaux à proximité des rizières.

Dans la partie restaurant, on peut s’installer à table ou en terrasse et profiter des petits plats phares à petits prix comme les soba ou udon au bouillon de poisson (あごだしうどん&そば), le kakashi (かかし, épouvantail en japonais), une brochette frite d’œuf de caille et de saucisse ayant ainsi la même forme qu’un épouvantail, sans oublier les onigiris (おにぎり, boulettes de riz) préparés à partir du riz cultivé dans les rizières de Shiroyone Senmaida !

En été, les glaces aux saveurs variées, en cône ou bien en pot avec des morceaux d’egara manju (えがら饅頭, spécialité de la ville de Wajima) ou de pâte de haricots rouges (あずき) sont aussi bien rafraîchissantes. Pour faire le pleins d’énergie avant d’arpenter les rizières ou pour un petit remontant après la balade, c’est l’endroit parfait dans un cadre convivial et tranquille.

Senmaida Rest House (千枚田レストハウス)
Adresse : 99-5 Habu, Shiroyonemachi, Wajima, Ishikawa (石川県輪島市白米町ハ部99−5)
Accès : Shiroyone senmaida Bus Stop (Machino Line)
Site internet : https://senmaida-monogatari.com/restaurant

• Michi no Eki Parc Nishiyama (道の駅 西山公園)

Sur la route, pendant un voyage en voiture et pas vraiment d’idées pour le déjeuner et surtout pas envie de perdre trop de temps. Optez pour les Michi no Eki (道の駅). Il y a dans la plupart de ces aires de repos japonaises des boutiques de souvenirs et des cafétéria proposant des produits et plats locaux typiques de la région que vous visitez. Ça donne toujours un aperçu de ce qui vous attend si vous faites du tourisme par la suite.

On a eu l’occasion de s’arrêter dans celle du parc Nishiyama (西山公園) à Sabae (鯖江) dans la préfecture de Fukui (福井県), pour un déjeuner express et pas cher. Le tourisme sera pour la prochaine fois.

La commande est rapide et simple ! On choisit son plat au distributeur, on remet le ticket au comptoir, on paye et on attend que notre numéro soit appelé.

Dans cette Michi no Eki, le plat de marque est le burger à l’aubergine (ナスバーガー), plus healthy qu’un cheeseburger ou un burger classique ! Le sauce katsudon (ソースカツ丼), typique dans la ville de Fukui, est aussi recommandé.

Service rapide et de la cuisine correcte pour des prix relativement raisonnables. Compter en moyenne 650 ¥ un plat. Manger dans une Michi no Eki est un bon plan pour un gain de temps et d’argent.

Michi no Eki Parc Nishiyama Coin Nourriture et Boisson (道の駅 西山公園 飲食コーナー)
Adresse : 3-9 Sakuramachi, Sabae, Fukui (福井県鯖江市桜町3丁目9)
Accès : Nishi Sabae Station (Fukui Tetsudo Line), Sabae Station (JR Lines)
Site internet : http://www.nishiyama-park.jp/author/kazuo/

※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵

• Reprise du tennis 🎾🥰

Après un cours d’essai convaincant en juin, je me suis inscrite dans une école de tennis tout près de la maison. À force de passer devant, il était temps que je me renseigne sur les leçons et les prix. Le premier cours m’a fait un bien fou, je ne me sentais pas si fatiguée malgré les efforts, au contraire, j’étais encore plus en forme et ressourcée.

En rejoignant un club, je peux à nouveau travailler la technique, ce dont j’avais bien besoin ! Et aussi bien me défouler après une semaine de boulot.

Je ne me suis pas vraiment fait de nouveaux amis (bien sûr je ne viens pas pour ça mais c’est toujours mieux de jouer en compagnie de personnes avec qui on a pu sympathiser), mais je m’amuse bien pendant la leçon et ressort de bonne humeur et ressourcée. C’est encore un peu difficile de comprendre les explications de mon coach mais chaque leçon est structurée de la même façon donc je ne me sens pas trop perdue. Désormais j’attends chaque samedi avec impatience 🥰 !


♫ Un article = Une chanson ► MAN WITH A MISSION – Find You

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▶ PA PA YA : Kimi no Nikki (octobre 2019)

Octobre ! Après le changement de saison, des typhons (pour certains violents) sont passés, le nouvel empereur japonais a effectué sa cérémonie d’intronisation pendant une journée pluvieuse, les enfants ont fêté Halloween dans les écoles et les plus grands se sont réunis déguisés dans les quartiers populaires et animés. On pense en premier à Shibuya bien sûr, devenu le grand lieu de rassemblement depuis quelques années alors qu’Halloween commençait à devenir populaire au Japon. Culture, traditions et divers événements ont fait d’octobre un mois plutôt mouvementé !

※ Les événements du mois

• Festival de sport scolaire (運動会)

Ce mois, les jardins d’enfants (幼稚園) et écoles primaires d’Hirakata (枚方市) ont organisé les Undou Kai (運動会), littéralement « rencontre sportive ». Il s’agit d’un festival de sport entre toutes les classes d’une même école, avec des compétitions et des jeux sportifs ainsi que des mini-spectacles devant le public composé des familles et des professeurs. Cela équivaut à peu près à nos kermesses d’école.

Ils se déroulent en général le samedi matin et durent en moyenne quatre heures. À l’ouverture, après le discours du directeur, toutes les classes réunies chantent l’hymne de l’école et du festival. Puis un petit échauffement avec le professeur de sport et on peut commencer !

Un programme est défini et les différentes classes passent à tour de rôle sur le terrain de sport. Une occasion pour les enfants de révéler leurs petits talents, leurs capacités sportives, développer leur esprit de compétition et de montrer fièrement à leurs parents ce qu’ils ont appris pendant plusieurs heures de répétitions. Parfois les familles des enfants s’affrontent aussi, ou bien parents et enfants ensemble. Le staff et les professeurs peuvent aussi participer à certains jeux !

Chaque école a son programme et c’est ce qui peut les démarquer ou faire leur réputation. Car face au vieillissement de la population et la diminution du taux de natalité, la concurrence se fait ressentir et tous les moyens, festivals sportifs inclus, sont bons pour convaincre les parents d’inscrire leurs enfants dans la bonne école.

À la fin, les enfants reçoivent en récompense une médaille et des cadeaux. Un dernier discours de remerciement par le directeur clôture l’événement.

C’est une journée chargée pour les enfants qui donnent toute leur énergie pendant chaque épreuve mais en général récompensée par une journée de repos le lundi suivant.

• Soirée d’échange international (国際交流会)

À l’occasion d’une soirée d’échange international (国際交流会), on se retrouve un samedi soir dans un Izakaya situé à Umeda, Osaka (大阪梅田). Un rassemblement pour deux heures d’ambiance festive et animée comme dans tout Izakaya typique, avec boisson à volonté (飲み放題) et nourriture japonaise en tout genre !

Pour cette occasion c’est sous forme de « course » (コース), soit un menu déjà décidé avec des plats servis les uns après les autres à plusieurs intervalles dans la soirée. Étant donné que le samedi soir, les Izakaya se retrouvent bondés, la sortie des plats est parfois un peu longue en raison du service occupé à prendre les commandes de boissons. Cependant, le contenu reste satisfaisant : gyoza cuits à la vapeur (水餃子), tebasaki (手羽先), brochettes d’œufs de caille frites (うずら串揚げ), pommes de terre frites (ポテトコロッケ), salade de nouilles udon (うどんサラダ), riz cantonais (炒飯) et des choux à la crème (シュークリーム) pour le dessert !

Étrangers et japonais réunis au nombre de 26 personnes sont installés autour de deux longues tables. On commence par une petite présentation, on trinque et on profite de cette sympathique soirée pour parler, faire connaissance, rire et s’amuser. Après deux heures de bon moment, il est temps de clore la fête et de se dire au revoir… Jusqu’à la prochaine soirée !

Enfin, pour certains, ce fut trop court alors en plus petit comité on part pour un Nijikai (二次会, deuxième partie de soirée) dans un autre Izakaya à proximité. Semblable au premier mais plus lumineux et tranquille. Le menu est varié et on se laisse tenter par des brochettes frites (串揚げ), du karaage (唐揚げ) et de l’okonomiyaki (お好み焼き) avec une dernière boisson !

À l’approche de l’heure des derniers trains, il est vraiment temps cette fois de clôturer la soirée et de rentrer le ventre bien rempli !

Izakaya Taketori Hana Monogatari HEP Navio (竹取花物語 居酒屋 HEPナビオ店)
Adresse : HEP Navio 6F, 7-10 Kakuda-cho, Kita-ku, Osaka (大阪府大阪市北区角田町7−10 HEPナビオ内6F)
Accès : Umeda Station (Midosuji Line, Hankyu Line, Hanshin Line), Osaka Station (JR Lines) sortie J4

Naniwa Aji Hiikiya HEP (なにわ味 贔屓屋 HEP通り店)
Adresse : 2-3F Lucky Building, 6-2 Kakuda-cho, Kita-ku, Osaka (大阪府大阪市北区角田町6−2 2~3F ラッキービル)
Accès : Umeda Station (Midosuji Line, Hankyu Line, Hanshin Line), Osaka Station (JR Lines) sortie J4

• Jidai Matsuri (時代祭)

Littéralement traduit en « Festival des époques », le Jidai Matsuri (時代祭) nous fait voyager dans le passé. Au fur et à mesure que la parade défile dans la rue, on redécouvre les différentes époques qui ont marqué l’histoire du Japon. Tenu pour la première fois en 1895, soit la 28ème année de l’ère Meiji (明治), ce festival est connu comme le grand festival du sanctuaire Heian Jingu (平安神宮) et l’un des trois plus importants festivals de Kyoto avec le Aoi Matsuri (葵祭) en mai et le Gion Matsuri (祇園祭) en juillet.

Exceptionnellement cette année, le festival a eu lieu le 26 octobre au lieu du 22 octobre, date d’anniversaire de la fondation de Kyoto. Petit à petit, à l’approche de l’heure du passage de la parade, les gens prennent place le long des rues du parcours qui s’étend sur cinq kilomètres environ, partant du palais impérial pour terminer au sanctuaire. La foule devient plus dense au point de départ et à l’approche du point d’arrivée.

Les habitants et voyageurs sont donc nombreux et encombrent les rues de Kyoto pour admirer le défilé de 1 000 années en deux heures, durant lesquelles Kyoto était la capitale nationale. De l’ère Meiji (明治時代) à l’ère Enryaku (延暦時代), environ 2 000 personnes défilent vêtus des vêtements et costumes des différentes époques, certains réincarnant des personnalités importantes, des nobles et aristocrates les plus remarquables de l’époque, telles que Sakamoto Ryoma.

À la tête du défilé se trouvent des personnalités telles que le gouverneur de la préfecture de Kyoto, le maire de la ville de Kyoto et le président du conseil municipal, transportés dans des calèches tirées par des chevaux dans le style du milieu du XIXème siècle. Il y a également une fanfare avec tambours et flûtes ainsi qu’une réincarnation des soldats qui se seraient battus avec les forces impériales.

Le dernier groupe clôturant le défilé reste le plus important en termes de rituels shinto. Un grand nombre de participants accompagnent et portent deux mikoshi contenant les esprits de l’empereur Kammu et de l’empereur Komei, respectivement le premier et le dernier empereur à régner à Kyoto.

Avec musiques traditionnelles, costumes réalistes et équipements anciens, ce sont deux heures d’histoire riche !

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Jidai Matsuri (時代祭)
Date : 22 octobre
Lieux : Sanctuaire Heian Jingu et aux alentours
Adresse : 97 Okazaki-nishi Tenno-cho, Sakyo-ku, Kyoto (京都市左京区岡崎西天王町97)
Accès : Jingu Marutamachi Station (Keihan Line) sortie 4, Higashiyama Station (Tozai Line)
Site internet : http://www.heianjingu.or.jp/festival/jidaisai.html

• Halloween à Universal Studios Japan (ユニバーサル・スタジオ・ジャパン ハロウィンイベント)

C’est bien connu, octobre se termine par le jour d’Halloween et au Japon, ça se fête dans beaucoup d’endroits, y compris bien sûr dans les parcs d’attractions ! Dans le lot, on choisit Universal Studios Japan et ses attractions temporaires effrayantes ainsi que ses zombies et autres créatures monstrueuses. Des sensations fortes pour toute la famille et des expériences d’horreur, frissonnez pendant Halloween Horror Nights !

Passez la journée entre les attractions permanentes populaires dans les différentes zones du parc : de Hollywood avec Hollywood Dream The Ride & Backdrop, en marche avant ou arrière avec de la musique pleins les oreilles, à New York où vous jouez les super-héros avec Spider-Man, en passant par une excursion à Jurassic Park où vous prenez votre envol dans The Flying Dinosaur, ou encore un petit tour dans le parc des Minions. Sans oublier un voyage direction Poudlard, là où la magie opère n’importe où, The Wizarding World of Harry Potter !

En vous baladant près des attractions pour enfants ou vers Universal Wonderland, vous croiserez peut-être Snoppy, Hello Kitty ou des Minions déguisés pour Halloween ! Les enfants peuvent participer à des jeux et animations et remporter des bonbons. Vous avez une petite faim ? Posez-vous dans les divers restaurants ou achetez de la nourriture à manger en marchant aux nombreux stands présents dans le parc ! Et en période d’Halloween, il y a des boissons et autres douceurs spéciales !

Puis à la tombée de la nuit, le parc plonge dans l’angoisse et la peur d’Halloween. Les zombies, les monstres, sortent et envahissent les allées du parc, effrayant les visiteurs sur leur passage. De temps en temps, quand des performances musicales ont lieu sur les différentes scènes du parc, c’est la Zombie De Dance qui met l’ambiance. La plus grande horde de zombies vous invite à danser et à prendre part au spectacle de danse acrobatique. Jusqu’à la fermeture, les visiteurs (certains vêtus aussi de costumes originaux pour l’occasion) frissonnent et se font peur.

Cette année, Halloween se fêtait du 6 septembre au 4 novembre. Le prochain événement à venir sera Noël bien sûr !

Universal Studios Japan (ユニバーサル・スタジオ・ジャパン)
Adresse : 2-1-33 Sakurajima, Konohana-ku, Osaka (大阪府大阪市此花区桜島2丁目1−33)
Accès : Universal City Station (JR Lines)
Site internet : https://www.usj.co.jp/e/

※ Les sorties et excursions du mois

• Yamadaike Park (山田池公園)

Profiter des derniers beaux jours pour se promener. Quoi de plus agréable qu’un parc paisible et tranquille. À Hirakata (枚方市), le parc Yamadaike (山田池公園) vous offre un petit parcours autour de son vaste étang (山田池) et avec ses forets de bambou et ses champs de fleurs, changeant au fil des saisons, et bien d’autres.

Sa superficie est si large qu’on peut y passer son après-midi à se promener, pique-niquer, faire des activités sportives ou se poser tranquillement pour lire ou se relaxer. Il y a différents jardins de fleurs, des petits ruisseaux et aires de jeux pour que les enfants s’amusent, la vallée de momiji (もみじ谷), où les feuilles d’automne y sont magnifiques, ainsi que le petit mais magnifique temple Myoji (明尾寺) avec sa cloche bouddhique tsurigane (釣り鐘).

Envie d’un barbecue ? Au BBQ Square (バーベキュー広場), endroit entièrement gratuit et basé sur le principe du premier arrivé, premier servi (pas de réservation d’emplacement) installez votre tente ou votre bâche, préparez vos ingrédients et faites-vous un barbecue entre amis ou en famille.

Enfin, divers événements comme des leçons de remise en forme (健康づくり教室), de taichi (太極拳) ou des récoltes de légumes (収穫体験会) ont lieu de temps en temps chaque mois. Selon les saisons, diverses expositions de fleurs sont présentées. Au parc Yamadaike, on ne s’ennuie jamais !

Yamadaike Park (山田池公園)
Adresse : 1-1 Yamadaike Kouen, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市山田池公園1−1)
Accès : Fujisaka Station (JR Line) sortie nord
Site internet : http://yamadaike.osaka-park.or.jp/

• Kitakawachi Cycle Line (北河内サイクルライン)

Hirakata a beau être une ville assez vaste, elle reste assez campagnarde avec beaucoup de verdure comparé aux grandes villes voisines. Ça en fait un avantage pour ceux qui aiment la nature et respirer un air frais.

Si vous aimez la promenade ou le vélo, empruntez à pied ou à vélo le circuit Kitakawachi (北河内サイクルライン). Cette piste cyclable circulaire d’une distance de 45,5 km qui débute à Tsurumi Ryokuchi (鶴見緑地), passe par les rivières Yodogawa (淀川) et Hotani (穂谷川), la deuxième route Keihan (二京阪道路) pour enfin revenir à son point de départ, Tsurumi Ryokuchi (鶴見緑地).

Un parcours agréable et à la portée de tous, avec quelques surprises sur son chemin, des espaces verts pour se reposer, des parcs, des sites historiques et culturels et de beaux paysages à admirer.

• Osaka Ikuno Korean Town (大阪・生野コリアタウン)

Comment profiter de la Corée, de sa nourriture délicieuse et de ses ruelles animées par les musiques populaires de K-pop quand on vit dans le Kansai ? Sans avoir à acheter un billet d’avion pour Séoul, rendez-vous du côté de Tsuruhashi (鶴橋), à Ikuno Korean Town (生野コリアタウン), le quartier coréen d’Osaka !

En sortant de la station Tsuruhashi, vous avez déjà un pied en Corée ! L’esprit du pays du matin calme est présent dans la shoutengai de Tsuruhashi (鶴橋商店街, rue commerçante couverte comme on en trouve souvent au Japon) qui regorge de boutiques et petits restaurants typiques de la Corée où vous pouvez acheter kimchi et autres produits coréens en vrac, manger sur place ou prendre à emporter les petits plats populaires et street food comme le odaeng (오댕, gâteau de poisson), le tteokbokki (떡볶이, gâteaux de riz courts et épais dans une sauce pimentée), les kimbap (김밥, les maki coréens), le jijimi (지짐이, crêpe coréenne), le japchae (잡채, plat à base de nouilles de patates douces mélangé avec divers légumes) ou encore le hotteok (호떡, pancake coréen). L’atmosphère, l’odeur de la nourriture et les marchands incitant de vive voix les clients à venir dans leur commerce réveille votre estomac et vous êtes tenté de déguster toute cette délicieuse nourriture vendue à des prix attractifs ! Pour se poser dans un endroit plus spacieux et savourer un bon barbecue coréen accompagné d’autres plats divers, il y a aussi des restaurants proposant ce menu !

D’autres shoutengai à proximité cachent des petits commerces, cafés et boutiques coréennes et quelques mètres plus au sud, vous rejoignez l’entrée du quartier coréen Ikuno Korean Town. Les musiques des groupes de K-pop populaires résonnent dans la rue, les magasins de vêtements et de cosmétiques proposent des produits importés avec parfois des promotions, et encore et toujours, les cafés de desserts coréens et les petits commerces de street food attirent la population le plus souvent composée de jeunes qui font la queue pour s’offrir là aussi soit des kimbap, des tteokbokki ou entre autres le fameux potato cheese corn dog chez Jongno Cheese Hatogu bien gourmand en fromage !

C’est la Corée comme si vous y étiez ! Aussi bien les ressortissants coréens que les japonais ou même occidentaux s’y rendent pour tout type de nécessités, il y a de tout : restaurants, magasins de kimchi, cosmétiques, vêtements et accessoires, supermarchés, boutiques de K-pop… pour un total de 120 commerces accueillant plus de 100 millions de visiteurs chaque année. Vous voulez profiter davantage de bons prix dans vos emplettes ? Sur le site internet du quartier, obtenez divers coupons et réductions proposés par les différents commerces. Enfin, vivez et expérimentez la culture coréenne avec le festival annuel du quartier, Ikuno Korean Town Matsuri. durant lequel les visiteurs peuvent admirer diverses performances comme danses K-pop ou encore musique et danses traditionnelles.

Osaka Ikuno Korean Town (大阪・生野コリアタウン)
Adresse : 4-5-15 Momodani, Ikuno-ku, Osaka (大阪府大阪市生野区桃谷4丁目5−15)
Accès : Tsuruhashi Station (JR Line, Kintetsu Line, Sennichimae Line) sortie est
Site internethttp://ikuno-koreatown.com/

※ Les restau et cafés du mois

• Hakuundai (白雲台)

De passage dans le quartier coréen, pour profiter pleinement de la cuisine authentique coréenne, rien de tel qu’un bon barbecue chez Hakuundai (白雲台) ! Les plats et les divers kimchi sont fait maison afin de satisfaire pleinement la clientèle. Pour la viande, il s’agit principalement de bœuf japonais soigneusement sélectionné et originaire de Sendai ou Saga.

Composé de plusieurs étages, les tables sont assez espacées et certaines situées dans des pièces plus tranquilles, permettant au client de profiter d’un bon barbecue dans une atmosphère conviviale, comme à la maison. Les plats sont servis rapidement et une fois votre viande prête, à vous de jouer et de la passer sur le grill ! Comptez en moyenne 1500¥ pour les plats de viande et le double si vous souhaitez une qualité supérieure !

Déception cependant si on souhaite accompagner notre viande de kimbap ou tteokbokki… Ces petits plats populaires ne sont pas proposés dans le menu. Il faudra se contenter de kimchi, jijimi, soupe, namul (plats d’accompagnement faits de végétaux assaisonnés), japchae, et bien d’autres ! Il est possible de commander les plats à la carte (単品) ou en menu (定食). Plusieurs menus sont affichés, avec plusieurs plats consistants inclus (au nombre de presque dix assiettes). Leurs prix est élevé mais les plats peuvent être partagés entre plusieurs personnes. Après tout, un barbecue, ça se partage toujours et en Corée, on aime partager les grands plats !

Hakuundai Tsuruhashi (白雲台 鶴橋駅前店)
Adresse : 5-25 Shimoajihara-cho, Tennoji-ku, Osaka (大阪府大阪市天王寺区下味原町5−25)
Accès : Tsuruhashi Station (JR Line, Kintetsu Line, Sennichimae Line), sortie principale
Site internet : http://www.hakuundai.com/

• Yonine Korean Restaurant (韓国家庭料理ヨンイネ)

Un petit restaurant de quartier comme on en trouve en Corée ! Mélange entre épicerie et pojangmacha, on peut acheter des plats et divers kimchi à emporter ou s’installer à une table ! Envie de kimbap, de tteokbokki ou de odaeng ? Il y a de tout !

Épicerie au rez-de-chaussée et restaurant au premier étage, si vous consommez sur place, vous pouvez éviter le bruit de la foule et manger dans une atmosphère tranquille et chaleureuse. L’inconvénient peut-être serait que le personnel oublie parfois sa clientèle installée à une table et apporte les plats commandés avec du retard ! Le personnel étant composé de coréens, la communication est parfois difficile et, les bonnes manières n’étant pas toujours les mêmes, manque de tact et d’amabilité. Si un client demande de l’eau à la place d’un verre de thé, on lui refuse catégoriquement !

Les divers kimchi proposés et les plats servis sont assez bons en globalité mais sans plus ! On trouvera toujours meilleur ailleurs !

Yonine Korean Restaurant (韓国家庭料理ヨンイネ)
Adresse : 3-15 Higashiobase, Higashinari-ku, Osaka (大阪府大阪市東成区東小橋3丁目15)
Accès : Tsuruhashi Station (JR Line, Kintetsu Line, Sennichimae Line) sortie est

• Ramen Kairikiya (ラーメン魁力屋)

On peut trouver de bons restaurants de ramen à Kyoto ! Ramen Kairikiya (ラーメン魁力屋) est l’une des chaines populaires de la préfecture, son plat numéro un étant le ramen à la sauce soja (醤油ラーメン). On retrouve aussi dans le menu le ramen salé (塩ラーメン), le miso ramen épicé (辛みそラーメン) et d’autres plats en édition limitée comme par exemple le Umakara Maze Soba (旨辛まぜそば). Il est possible de demander un supplément d’œufs, de viande ou de légumes à chaque bol de ramen et sauces, herbes et épices sont disponibles à table en libre-service.

Les bols, de taille moyenne (並), large (大) ou extra-large (特大) pour certains coûtent entre 650 et 1130¥ environ et peuvent être consommés seuls (単品) ou en menu (定食) avec du riz, du karaage (唐揚げ), du chicken katsu (チキンカツ), des gyoza (餃子) pour un supplément de 250¥ en moyenne.

Les tables et comptoirs sont spacieux mais la superficie du restaurant reste assez petite, limitant le nombre de sièges. En cas d’affluence, souvent le weekend ou à l’heure de la pause déjeuner, il y a donc un peu d’attente. Mais l’attente en vaut la peine car une fois bien installée, dans une ambiance sympa et détendue avec de la bonne musique et un personnel agréable, la commande arrive rapidement.

Les bols de ramen et soba sont savoureux et consistants. Les plats en édition limitée sont à tester absolument, ils réservent de bonne surprises pour les papilles ! Mais les accompagnements dans les menus ne semblent pas être le meilleur du restaurant. Si les gyoza sont jugés délicieux, le chicken katsu semble avoir baigné trop longtemps dans l’huile, ayant un gout fade ou plutôt un gout de cramé. Cela ne reste qu’un petit détail. Globalement, on mange bien pour le prix et avec la carte de fidélité, on peut cumuler les tampons et obtenir des réductions. De quoi nous donner l’envie d’y revenir !

Ramen Kairikiya Kawaramachi Sanjo (ラーメン魁力屋 河原町三条店)
Adresse : 1F Hijikata Building, 435-2 Ebisu-cho Kawaramachi Sanjo, Nakagyo-ku, Kyoto (京都府京都市中京区河原町三条ル 恵比須町435番地2 ヒジカタビル1F)
Accès : Sanjo Station (Keihan Line, Tozai Line) sortie 7
Site internet : http://www.kairikiya.co.jp/tenpo/004sanjokawaramati/

• Umezono (梅園)

Kyoto, ville traditionnelle et ville du thé, du matcha et desserts japonais incontournables à base de mochi, dango, haricots rouges… Il est inconcevable de passer à Kyoto sans effectuer un arrêt dans un café proposant ces délicieuses saveurs ! Où en déguster de qualité dans une atmosphère simple et traditionnelle ? Prenez table à Umezono (梅園) !

Chaîne de café réputée et implantée dans plusieurs quartiers de Kyoto, il y a souvent une longue attente pour avoir une table. Une variété de desserts sont proposés et souvent accompagné de mitarashi-dango (みたらし団子, boulettes de riz et mochi couvertes de sauce soja sucrée). Il est aussi possible de prendre en menu avec une boisson sachant que du thé est servi à volonté. Vous n’aimez pas attendre ? Vous pouvez aussi prendre votre commande à emporter !

Les menus et desserts diffèrent selon les cafés mais contiennent tous du matcha, du mitarashi-dango, du warabi mochi (わらび餅) ou encore du zenzai (ぜんざい, soupe de haricots rouges). A vous de choisir selon vos préférences. En tout les cas, le plateau est consistant ! Le mitarashi-dango, dessert originaire de Kyoto et inclus dans la plupart des menus, est d’une qualité et d’un gout bien meilleur que ceux qu’on trouve dans les festivals ou les supermarchés et sont servis bien chauds ! Un double, voire triple dessert qui remplit à coup sûr l’estomac en cas de petit creux !

Umezono Sanjo (梅園 三条店)
Adresse : 526 Tenshojimae-cho, Nakagyo-ku, Kyoto (京都府京都市中京区天性寺前町526)
Accès : Sanjo Station (Keihan Line, Tozai Line) sortie 7, Kyoto Shiyakusho-mae Station (Tozai Line)
Site internet : http://www.umezono-kyoto.com

※ Dans ma vie Nippone

• J’ai 30 ans

J’ai 30 ans.
J’en suis où ?

Ces derniers mois, des personnes chères à mon cœur m’ont quittée. Certaines que je considérais importantes mais qui m’ont trahie ou laissée tomber, je les ai définitivement rayées de ma vie. Je n’ai pas été en bonne santé.
Je n’ai toujours pas trouvé ma moitié, je n’ai pas encore fondé de famille et pour maintenant je me dis que ça n’arrivera probablement jamais. Je compense en profitant un maximum, entre excursions et voyages qui m’offrent d’extraordinaires découvertes et qui me font réaliser que la vie est quand même chouette !
J’ai appris à garder le moral, à me fixer des objectifs quotidiens pour garder la motivation. J’ai affronté seule beaucoup de choses que je pense certaines personnes ne seraient pas capable d’affronter. J’ai appris à me débrouiller seule parce qu’on ne peut pas toujours compter sur les autres.

Donc à 30 ans, je n’ai pas une vie de rêve, je ne vis pas dans le luxe mais j’ai la patate et la force de me battre.

J’ai 30 ans et ce changement de dizaine arrive au moment où j’ai tourné la page pour commencer un nouveau chapitre. Renaître. Et à l’heure où j’écris ces lignes, cette nouvelle vie me satisfait, je ne regrette pas d’avoir sauté le pas alors que le risque de se louper était présent. Bien sûr, des moments de mou et des problèmes font surface de temps en temps mais c’est normal n’est-ce pas ? J’ai plus de courage pour les affronter et je n’oublie pas mes buts à atteindre.

Donc aujourd’hui, jour de mes 30 ans, mon Daruma peut obtenir son deuxième œil ! Ne baissez jamais les bras. La vie est parfois injuste mais les personnes fortes sont celles qui ont le courage de se battre et qui se débrouillent ! Tant que c’est réaliste, vos rêves peuvent devenir réalité.


♫ Un article = Une chanson ► BABYMETAL – PA PA YA!! (feat. F.HERO)