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▶ Relax : Kimi no Nikki (novembre~décembre 2022)

En novembre on profite pleinement des fruits de saison, à savoir surtout la kaki (柿) et les mandarines (みかん). Elles sont particulièrement bonnes cette année et quand on a l’opportunité d’en recevoir gratuitement ou d’expérimenter la cueillette de mandarines, appelée mikan gari (みかん狩り🍊), c’est un vrai plaisir gustatif tous les matins pour un plein de vitamines !

En novembre, la lune était particulièrement belle à admirer. Qui plus est, une éclipse lunaire (月食) s’est produite le soir du 8 novembre. Chanceux au Japon, pour beaucoup, le ciel était entièrement dégagé, permettant de profiter pleinement du spectacle.

Puis pendant qu’en France on profite du jour férié du 11 novembre, au Japon le même jour c’est le Pocky Day (ポッキーの日) ! Pourquoi ? Parce qu’en chiffres, cela s’écrit 11/11 et que le chiffre 1 rappelle tout simplement les célèbres bâtonnets au chocolat que nous distinguons sous le nom de Mikado ! Les Japonais ne font pas que manger des Pocky pour marquer ce jour mais font tout et n’importe quoi avec les Pocky et partagent leur célébration sur les réseaux sociaux.

Novembre fait la transition entre les évènements d’octobre et ceux de décembre. À peine le mois commencé, les décos d’Halloween sont rangées au placard et celles de Noël sont déjà de sortie ! Vers le milieu du mois, les illuminations débutent dans divers endroits populaires du pays : Universal Studios Japan, Ropponghi Hills, la tour Tokyo Skytree, l’avenue Midosuji à Osaka… Un jeu de son et de lumières qui nous rendent davantage impatients de profiter des fêtes de fin d’année.

C’est donc aussi la période idéale pour aller voir les jeux de sons et lumières artistiques de teamLab dans le jardin botanique du parc Nagai (長居植物園), situé au sud d’Osaka. Ouvert depuis le 29 juillet 2022, les visiteurs peuvent s’offrir ce spectacle tous les soirs d’hiver, pour explorer et découvrir comment la nature peut devenir un art. teamLab transforme le jardin en un espace d’art où le passé, le présent et le futur se croisent, changeant de manière interactive sous l’influence des êtres vivants et de l’environnement. Les visiteurs deviennent une partie des œuvres d’art avec la nature. Un spectacle grandiose de couleurs sans limite !

teamLab Botanical Garden (チームラボボタニカルガーデン)
Lieu : Nagai Botanical Garden, Osaka (大阪長居植物園)
Horaires : 18h00 à 21h30 de novembre à janvier
Adresse : 1-23 Nagaikoen, Higashisumiyoshi-ku, Osaka (大阪市東住吉区長居公園1-23)
Accès : Nagai Station (Midosuji Line, JR Hanwa Line) sortie 3 ou sortie est
Tarifs : 1 600 ¥
Site internet : https://www.teamlab.art/e/botanicalgarden
Facebook : team Lab | Instagram : @teamlab

On ne pouvait donc pas manquer l’arrivée du mois de décembre. D’autant plus que la météo était là pour nous le rappeler. Passage aux températures hivernales, le temps s’est rapidement refroidi ! Il peut faire doux en journée grâce au soleil mais une fois la nuit tombée, ce sont les dents qui commencent à claquer et le kotatsu (pour ceux qui en ont un) devient notre meilleur ami !

Les fêtes se rapprochent à grand pas et l’ambiance de Noël est présente un peu partout même si les Japonais ne le célèbrent pas de la même façon. Dans les magasins, les écoles et quelques foyers, sapins et guirlandes lumineuses sont de sortie. On termine l’année en bouclant les dernières tâches et on se prépare pour démarrer l’année à venir du bon pied. C’est aussi avec grande joie qu’on profite des fêtes de fin d’année en famille.

📔 Articles à consulter

• 極楽・S’amuser •

🎢 Universal Studios Japan (ユニバーサルスタジオジャパン) 🎢

• イベント・Évenements •

🏫 Les événements scolaires (学校行事) 🏫

• 文化&伝統・Culture & Traditions •

🍡 La fabrication de mochi (餅つき) 🍡

📷 Galeries photos à admirer

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🏞️ Koyasan (高野山) 🏞️

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🌳 Osaka Prefectural Forests (大阪府民の森) 🌳

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🦌 Nara (奈良) 🦌

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🍵 Uji (宇治) 🍵

🎥 Vidéos à visionner

🛏️ 本日の体験・L’expérience du jour「Séjour dans un Shukubo」🛏️

@kimi_no_blue_travel

Sortie scolaire pour aller cueillir des mandarines ! En japonais, ça s’appelle #mikan gari (みかん狩り). #日本 #みかん #みかん狩り #japan #schooltrip #kansai #関西

♬ Lo-fi hip hop – NAO-K

🇯🇵 Dans ma vie Nippone

• Relax, Take it easy・リラックス、気にしないで •

Comme je l’avais prédit (faut croire que j’ai vu le vent venir), novembre n’était clairement pas aussi festif que octobre. Même si j’ai eu droit à une fun célébration de mon anniversaire chez Eggs’n Things avec le staff venu chanter à notre table tout en jouant du ukulele.

Je pense que novembre est le mois de la poisse pour moi. Comme l’année dernière, ce n’était pas rose tous les jours. Difficile de garder le moral, et facile de plonger dans la déprime, surtout quand on se sent physiquement fatigué, submergé par le travail et avec aucune reconnaissance ni aucun soutien moral. Chose qui me rappelle que oui, même au bout de 7 ans passés ici, je reste une étrangère dans la société japonaise, au vue de nos différences culturelles et sociales. C’est dur d’y voir clair quand on est littéralement au fond du trou, de se rappeler, de se tourner vers ce qui nous maintient heureux et en vie. C’est encore une difficulté pour la personne sensible que je suis. Je dois croire en moi-même, relâcher la pression quand c’est nécessaire, penser simplement et observer les aspects positifs. Puis, ignorer les personnes toxiques pour lesquelles je me morfond ou me rabaisse trop souvent. Car justement, elles ne méritent pas que je me fasse autant de mal à cause d’elles. Vivre ma vie, vivre pour mes rêves. Rien de plus simple.

Heureusement il y a eu les vacances et les fêtes de fin d’année pour me rebooster et me détendre. Qui dit fêtes de fin d’année dit retour en France pour célébrer avec la famille ! Les mesures aux frontières s’étant assouplies et les restrictions étant moins sévères, rentrer en France s’est avéré bien plus facile et moins stressant que l’année dernière. Alors autant en profiter même si d’un autre côté au niveau des prix c’est une flambée phénoménale ! Vol avec une escale de 9 heures à l’aller et une durée bien plus longue que d’habitude en raison d’un itinéraire différent afin d’éviter de passer au dessus de la Russie pour le magnifique prix de 1 500 euros ! Ca fait bobo au porte-monnaie mais en contrepartie ce fut une petite virée à Hanoi et de très bonnes vacances en France durant lesquelles j’ai présenté ma famille et fait découvrir mon pays d’origine à mon petit ami. Nous avons passé de bons moments en famille et créé d’inoubliables souvenirs.

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Ainsi s’achève 2022. Elle n’a pas vraiment bien commencé mais la rencontre avec mon copain est sans doute la chose la plus belle et la plus inattendue qu’il me soit arrivée cette année. Cela a ouvert la porte de beaux voyages et de nouvelles expériences. Merci 2022 !

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C’est donc le dernier numéro de cette année 2022.
Le premier article de 2023 sera sans doute le prochain numéro de Kimi no Nikki !


♫ Un article = Une chanson ► MIKARelax, Take It Easy

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▶ My Universe : 22 juin 2022 ; 7 ans au Japon (日本で7年間が経った)

En ce 22 juin 2022, nous célébrons 7 ans de vie au Japon 🇯🇵 !


Ne reporte pas ce jour, vis-le pleinement.

Il y a tant d’émotions à ressentir et de belles expériences à vivre. Découvre la vie, comprends-la, sois fascinée par elle et laisse-la te surprendre. Ne reporte pas tes voyages, vis chacun d’eux à fond. Que ton sentiment de paix, qui avance à sa manière, éclaire ton chemin.


7 ans 😳Kimi était loin de s’imaginer qu’elle serait encore au Japon après 7 années ! Qu’est-ce qui aura changé par rapport à l’année dernière ? Nous allons le découvrir ensemble dans cet article !

Chaque année je finis par me répéter… Mais oui… Je ne peux m’empêcher de faire cette réflexion. « Je ne pensais pas arriver jusque là ! » Et pourtant si ! Je suis encore là, au Japon ! Cette année non plus n’a pas été évidente. Elle s’est même révélée un peu plus difficile par rapport à d’autres. Cela aurait bien pu me convaincre de définitivement laisser tomber le Japon, de me dire qu’il était peut être temps de rentrer finalement. Mais ces pensées négatives, en plus de cette saloperie de COVID-19 qui a eu un fort impact sur nos vies et qui m’a beaucoup touché personnellement, ont plus fait de l’ombre au reste qu’autre chose. Il suffisait de faire le point, de lâcher prise afin de pouvoir rallumer la lumière. Non, je peux dire que je suis toujours bien au Japon et que j’aime la vie dans ce pays !

Il y a des choses positives et négatives, des choses qui m’ennuient mais aussi d’autres qui me permettent de m’épanouir. Je me contente de rester optimiste et de me concentrer sur le positif, sans me prendre la tête avec de sombres pensées et des doutes. On a qu’une vie merde ! On a pas de temps ni d’énergie à gaspiller pour des choses ou des personnes toxiques qui n’en valent pas la peine ! Là, maintenant, je n’ai envie que d’une chose : profiter de la vie car on en a qu’une ! Maintenir une vie sociale et des activités pour garder un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Passer du temps avec les gens que j’aime, faire les choses que j’aime, découvrir à travers les voyages et les excursions, c’est ce qui me permet de me sentir bien aujourd’hui.

De ce fait, dans cet article des 7 ans, je me suis dit que ce serait intéressant que je liste les choses que je préfère au Japon et celles que je apprécie moins et pour lesquelles je préfèrerais parfois être en France !


🇯🇵 Pourquoi vivre au Japon c’est bien 🇯🇵


On se sent en sécurité !

Il n’y a pas de risque zéro bien sûr ! Et au Japon aussi il y a des crimes et des viols. Mais en 7 ans, il ne m’est jamais rien arrivé de grave ou je ne me suis jamais retrouvée dans une situation de grand danger.

C’est propre !

Pas de déchets, de mégots de cigarettes dans les rues pour la plupart des quartiers (cependant, évitez Shibuya ou Shinjuku un samedi soir…). Et il faut vraiment se trouver dans un coin paumé au fin fond de la nature japonaise pour tomber sur des toilettes sales, et encore pas mal d’entre elles sont propres et fournies en PQ !

La vie en général est cool !

Oui, honnêtement, si je retire le travail et le climat, la vie au Japon est tout simplement géniale ! Au bout de 7 ans, je me suis construite une vie agréable et convenable. J’ai ma routine, un travail, un bon confort, des activités. Je peux me faire plaisir régulièrement. Ce point fait entièrement la balance contre toutes les choses qui peuvent me déranger !

La gentilesse et la politesse des Japonais, notamment pour les services, est irréprochable.

Par contre je me suis un peu trop habituée à ça au point d’être devenue une cliente très exigeante et dès que quelqu’un se montre désagréable je peux très vite m’énerver et me plaindre… comme une bonne française !

La nourriture est bonne et il y a moyen de s’offrir de bons repas pour pas cher !

Bien sûr, des restaurants luxueux et gastronomiques, ça existe aussi ! Et quand on dit pas cher, ce n’est pas toujours de la nourriture très saine et équilibrée. Mais de temps en temps cela ne fait pas de mal et ça fait toujours un petit plaisir ! Que ce soit un ramen, un katsudon, un yakisoba, des sushis, un okonomiyaki, des douceurs au matcha, c’est toujours un immense plaisir gustatif ! Et à côté de ça les compotes, le pain et le fromage ne me manquent pas tant que ça !

Chaque jour est une nouvelle découverte culturelle, linguistique et humaine !

J’apprends un nouveau mot japonais tous les jours (que j’oublie une semaine après, soit…). Je m’enrichie davantage sur la culture japonaise grâce à mon travail et mes différents réseaux. Je découvre de nouveaux aspects du mode de vie au Japon avec les démarches administratives ou grâce aux Japonais de mon entourage. De nouvelles facettes de ma personnalité se révèlent à chaque nouveau voyage ou nouvelle découverte du pays. Chaque jour a sa nouvelle expérience !

On partage nos expériences avec d’autres expatriés venus du monde entier, certains en deviennent même nos meilleurs amis.

Se faire des vrais amis japonais reste très difficile. J’en ai très peu, mais ces amis-là, je sais que je peux compter sur eux ! En plus de mes amis français, indiens, vietnamiens, malaisiens… !


🇫🇷 Pourquoi vivre en France c’est bien 🇫🇷


Le climat est plus agréable !

Non, si il y a bien une chose que j’ai du mal à supporter au Japon, une des premières est le climat ! Un été humide, un automne avec des typhons, un hiver très sec et un printemps… Hum non à la limite le printemps reste la seule saison agréable au Japon, à condition que la météo ne soit pas trop capricieuse ! Le soleil se lève et se couche à des heures différentes, donnant l’impression qu’elles sont plus courtes. En France, on peut profiter de longues journées d’été notamment ! Ou alors au Japon, il faut se lever à 5 heures du matin…

On travaille de manière plus détendue et les relations sont plus humaines !

Je n’insinue pas que c’est le cas dans toutes les entreprises ni pour tous les types de jobs. J’ai quitté la France à 25 ans et à ce moment-là je n’avais eu qu’un CDI et des petites missions intérims… Mais de ce que j’ai pu en tirer entre mes expériences professionnelles en France et au Japon, en France on montre plus d’empathie, on est plus « humains », on donne son opinion pour proposer des solutions et évoluer. Alors qu’au Japon, on se contente de suivre les règles, les procédures sans réfléchir et on n’essaye jamais de faire les choses différement. En France, certains collègues sont devenus de vrais amis. Au Japon, mes collègues japonais restent des collègues et ça n’ira jamais plus loin. C’est aussi un peu le même ressenti concernant la santé. Dur de faire confiance à un médecin quand en plus il ne comprend pas notre langue ! Sans parler des prescriptions médicales à tout va parce que ce sont « les procédures à suivre » et qu’il faut s’en mettre pleins les poches, tout ça sans donner un réél avis au cas par cas.

Il y a plus de jours de congés !

Quand un pays comme le Japon est tellement génial et surprenant en voyage, en tant que résident, on aimerait avoir plus de temps libre pour en profiter !

La famille est à proximité !

Oui, malheureusement le Japon et la France se trouvent aux deux extrémités du globe. Au fil des années, des personnes qui nous sont chères nous quittent, nous laissant ce sentiment de regret. Le regret de ne pas avoir pu rentrer plus souvent au pays pour profiter de leurs derniers instants. La famille, les amis, des gens qui nous ont influencés, qui nous ont encouragés à sauter le pas de s’expatrier, sans qui nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui. Quand au Japon on vit sans montrer la moindre empathie, avec une hypocrisie involontaire et le tatemae qui empêchent de véritables relations humaines sincères et d’amitié, on aimerait que les gens qui nous comprennent soient auprès de nous.

On ne paye pas l’assurance maladie et les fruits / légumes un bras !

Puis les frais bancaires, les frais pour louer un appartement ou acheter une maison… Il y a parfois des choses à payer qui sont un peu abusives.

En tout cas, cela ne m’a pas empêché d’accomplir de belles choses, ce qui me rend d’autant plus heureuse et me convaint de rester encore un peu ! Faisons le bilan de cette année :
– J’ai repris les cours de Japonais.
– J’ai escaladé le Mont Fuji (富士山) pour la quatrième fois. Malheureusement je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout du circuit Gotemba. C’est pourquoi un mois après je refaisais le circuit Fujinomiya, où j’étais plus à l’aise. C’était aussi génial qu’il y a deux ans avec un magnifique lever de soleil !
– Je suis allée à Hakone (箱根).
– Je suis allée à Universal Studios Japan (ユニバーサルスタジオジャパン) 9 fois grâce à mon pass annuel. J’ai bien profité de la collaboration temporaire (hélàs) avec Kimetsu no Yaiba (鬼滅の刃) que j’ai adorée.
Je me suis faite vacciner contre le COVID-19 et ai au total reçue trois doses.
– Malgré le fait que ce soit toujours aussi difficile de travailler avec des Japonais, du moins ceux qui sont mes collègues, j’ai appris davantage de choses dans mon métier. C’est toujours aussi enrichissant autant du point de vue humain que professionnel. J’ai aussi fait de mon mieux pour m’ouvrir plus aux autres et essayer d’être plus familière et amicale avec certains collègues. C’est pas évident de à la fois rester soi-même et s’adapter.
– J’ai fait un road trip au départ de Tokyo (東京) pour monter jusqu’à la préfecture de Aomori (青森県). Je suis passée par de beaux endroits comme Ibaraki (茨城), Oarai (大洗), Sendai (仙台), Yamagata (山形) et Akita (秋田県) et Nikko (日光).
– J’ai escaladé le Mont Gassan (月山) dans la préfecture de Yamagata (山形県) dans des conditions très mauvaises (pluie, tempête, pas assez équipée en vêtements et ressources…)
– J’ai vu les chutes de Kegon (華厳の滝) à Nikko (日光) et me suis promenée près du lac Chūzenji (中禅寺湖).
– Après la chaîne Youtube, je me suis mise à faire aussi quelques vidéos sur Tik Tok !
– J’ai pris le déjeuner dans le café éphémère Harry Potter (ハリーポッターカフェ), ouvert à l’occasion des 20 ans depuis la sortie du premier film, celui qui m’a fait découvrir et aimer cette saga.
– J’ai escaladé le Mont Kunimi (国見山) à Hirakata (枚方市).
– Je suis retournée à Nara (奈良), et ai visité des endroits que je ne connaissais pas comme les temples Yakushiji (薬師寺) et Toshodaiji (唐招提寺), ainsi que le palais Heijo (平城宮跡).
– Je suis allée à Nagoya (名古屋) pour une journée pour visiter le musée des Sciences (名古屋市科学館) et découvrir une superbe boulangerie française.
– J’ai déjeuné au Pokémon Cafe d’Osaka (ポケモンカフェ大阪).
– J’ai repassé un weekend dans un Shukubo (宿坊) à Koyasan (高野山).
– Je suis allée au zoo de Tennoji (天王寺動物園) à Osaka.
– Je suis rentrée en France pour les fêtes de fin d’année après deux ans sans y mettre les pieds. J’ai découvert ma nouvelle maison et une nouvelle région à laquelle je suis déjà attachée. J’ai profité des fêtes en famille et de l’air frais de la Bretagne. Je suis même revenue avec le COVID-19 comme souvenir !
– J’ai expérimenté la quarantaine au Japon. C’est une expérience étrange et difficile mais aussi une occasion de remettre beaucoup de choses en question et de se consacrer à des choses auxquelles on ne donne pas assez de temps.
– J’ai mangé la meilleure galette des rois maison au Japon grâce à mon amie Haïda.
– Je continue à jouer au tennis avec toujours autant de plaisir. Je commence même à participer à des compétitions !
– J’ai découvert et expérimenté la fête indienne Holi (होली) grâce à mes amis indiens. Ce fut une de mes plus belles journées de printemps !
– J’ai parcouru une des routes de pélerinages de Kumano Kodo (熊野古道). J’ai marché sur la route Nakahechi (中辺路) pendant 3 jours sur une distance totale de 39 km en 17 heures jusqu’au grand sanctuaire Kumano Hongu (熊野本宮大社).
– J’ai fait Hanami (花見) et admiré les fleurs de cerisiers à Hirakata (枚方市) et d’autres endroits sympa par hasard.
– J’ai visité Okunoshima (大久野島), l’île des lapins !
– J’ai vu l’exposition Fullmetal Alchemist RETURNS (鋼の錬金術師展 RETURNS) tenue à l’occasion des 20 ans de publication du manga. Cela m’a rendue nostalgique et je me suis remise à regarder des animés comme à l’époque de mon adolescence. Chose que je n’avais plus fait d’ailleurs depuis mon arrivée au Japon !
– J’ai exploré les alentours de Hirakata (枚方市) à scooter et passé des journées sympa dans des parcs et jardins comme Yamada Ike (山田池) ou Tsurumi Ryokuchi (鶴見緑地).
– J’ai eu un nouveau scooter pour remplacer l’ancien qui se faisait un peu trop vieux !
– J’ai découvert la région de Kyushu (九州) à l’occasion d’un séjour à Fukuoka (福岡) que j’ai beaucoup aimé !
– J’ai assisté à un match de basket (バスケット試合).
– Je suis retournée à Tokyo (東京) le temps d’un weekend pour y revoir mes proches amis en particulier. Même si je me suis habituée à la campagne d’Hirakata, Tokyo et Yokohama restent chers à mon coeur avec les beaux souvenirs que je me suis créée.

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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir :
– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Aller plus souvent au cinéma
– Reprendre les sorties festivals d’été (夏祭り) et feux d’artifice (花火) en yukata (浴衣)
– Passer un week-end à la péninsule d’Izu
– Faire le tour du lac Kasumigaura (霞ヶ浦湖) à vélo
– Faire une excursion à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase…
– Escalader le Mont Gassan, le Mont Chokai, le Mont Mitake, le Mont Tsukuba…
– Faire un tour en hélicoptère à Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister à un match de Sumo
– Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister à une vraie cérémonie de thé
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai
– Aller à Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Voir la Grande Muraille de Chine
– Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam, au Canada, aux US…
– Réussir le JLPT N2
– Faire du rafting
– Faire du parapente à Maishima (舞洲)

La liste est toujours aussi longue, oui ! Mais j’ai encore au moins 4 ans avec mon visa actuel pour tout accomplir. On y croit !


♫ Un article = Une chanson ► Coldplay X BTSMy Universe

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▶ Rice & Sugar : La fabrication de mochi (餅つき)

C’est la fin de l’année ! C’est donc la période où l’on fait du mochi (餅), ce fameux gâteau de riz gluant que l’on retrouve dans certains desserts japonais. Il est considéré comme le réceptacle de l’esprit des divinités, c’est pour cela que les jours de fête, les Japonais se rassemblent pour piler du riz et en faire des mochi. Sa préparation assez longue avec des ustensiles spéciaux est une tradition qui se perd un peu mais qui a toujours lieu à l’approche et pendant les fêtes du Nouvel An dans les temples ou dans la rue, mais aussi dans les écoles maternelles pour initier les plus petits à la culture de leur pays tout en s’amusant.

C’est parti pour le mochitsuki (餅つき) ! Dans cet article, Kimi vous explique la fabrication de mochi tout en racontant son expérience vécue dans l’école maternelle où elle travaille !

Dans le mot mochi, on retrouve une autre signification : tenir ou avoir (持ち, mochi). C’est pourquoi depuis la période Heian (平安時代) il est mangé dans l’espoir de gagner la bonne fortune au cours de l’année à venir.

L’ingrédient de base du mochi est bien entendu du riz. Mais, il s’agit d’un riz différent de celui inclus dans les repas japonais, appelé mochi gome (糯米). A première vue, il ressemble au riz blanc classique, mais il s’avère en fait gluant et très collant une fois mélangé aux autres ingrédients pour fabriquer le mochi. Il est donc spécialement conçu pour le mochi ou d’autres gâteaux de riz. Préalablement lavé la veille, ce riz est d’abord cuit à la vapeur enveloppé dans un chiffon placé dans un panier à vapeur carré en bois (蒸 篭, seirō) ou dans une marmite. Le plus souvent, des kilos de riz sont répartis dans plusieurs paniers qui sont empilés les uns au dessus des autres. Le temps de cuisson estimé est d’environ 30 à 40 minutes.

On y ajoute ensuite du sucre et on mélange en écrasant dans un mortier traditionnel appelé usu (碓) et avec un gros pilon en bois, appelé kine (杵). À ce moment, il est important de mettre du poids et d’appuyer le riz gluant contre le bord du mortier et de l’écraser fermement jusqu’à ce les grains de riz commencent à former une pâte.

On trempe ses mains dans l’eau chaude (car c’est très collant) et on forme une boule. Et on tape fort avec le pilon pour écraser et former le mochi. Comme cela demande beaucoup de puissance et de rapidité, il est recommandé que deux hommes prennent les commandes : une personne qui frappe le mochi avec le pilon et une autre qui remue le mochi avec de l’eau. Pour être rapide et efficace, il faut être bien synchro ! On répète le même enchaînement jusqu’à la formation de la pâte gluante et collante du mochi.

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C’est aussi pendant cette étape de la préparation que dans les écoles, les plus petits peuvent s’essayer à la fabrication. Avec un pilon plus léger, ils frappent le mochi en scandant la chanson du mochitsuki :

ぺったん、ぺったん おもちつき (pettan, pettan, omochitsuki)
aplatir, aplatir le mochitsuki
美味しくな~れ、ぺったんこ♪ (oishikunare, pettanko)
il devient délicieux, aplati 

Le mochi bien formé d’une pâte visqueuse, à la machine ou à la main, on forme de petites boules que l’on trempe dans la poudre de kinako ou de la farine selon le mochi que l’on souhaite réaliser. Et on déguste ! Chaud ou froid, aussitôt après la préparation. Hum..! C’est bon mais attention à ne pas s’étouffer ! Bien sûr, il est également possible de conserver les mochi au réfrigérateur.

Si consommer le mochi tel quel ne vous tente pas, il existe de nombreux plats dans lesquels l’inclure et différentes façons de le consommer. Il y a par exemple :
Kinako mochi (きなこ餅) : mochi recouvert de kinako (きな粉, poudre de soja grillé)
Anko mochi (あんこ餅) : mochi accompagné de pâte de haricots rouges (つぶあん ou こしあん)
Mochi shoyu (餅醤油) : consommer simplement le mochi blanc en le trempant dans de la sauce soja
Zenzai (ぜんざい) : mochi dans un bol chaud de soupe de haricots rouges (あんこ)
Zoni (雑煮) : soupe de mochi dans un bouillon clair (dans l’est du Japon) ou un bouillon de miso (dans l’ouest).
Mochi soupe miso (餅味噌汁) : ajouter le mochi dans une soupe miso accompagnée ou non d’autres ingrédients selon vos goûts (œuf, légumes, algues séchées). Inventé, testé et approuvé par Kimi !
Agemochi (揚げ餅) : mochi frit et trempé dans de la sauce soja auquel on colle enfin une feuille de nori

Enfin, si vous n’avez pas l’occasion de voir ce spectacle pendant la période du nouvel an, il y a un endroit où le mochitsuki se fait toute l’année ! C’est chez la boutique Nakadanidou (中谷堂), à Nara (奈良) ! Une famille qui fait vivre le mochitsuki chaque jour en produisant des milliers de mochi en moins de 5 minutes par session ! Plus précisément, la boutique propose du kusamochi (草餅), soit du riz gluant avec de la gelée d’armoise, d’où sa couleur verte. Extra doux et gluant, c’est un régal quand on le consomme chaud dès sa conception !


Alors le mochi, vous aimez ? Vous l’aimez comment ?


♫ Un article = Une chanson ► Maroon 5 – Sugar

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▶ Future Looks Good : Kimi no Nikki (mars 2020)

Le retour des beaux jours, en partie. Les températures remontent progressivement, mais il y a encore quelques journées très fraîches. En tout cas, ça devient vraiment agréable de sortir et se balader à pied ou à vélo, profitant des rayons du soleil.

En mars, l’année scolaire (et fiscale 😂) se termine. On clôture les objectifs de l’année, on fait de petites fêtes, il y a la cérémonie de remise des diplômes (卒業式) et les fêtes d’adieu ou de bienvenue aux professeurs et employés (送別会, ウェルカムパーティー).

Et avant de reprendre du service, on se relaxe un peu pendant quelques jours de repos bien mérités. Bref, en mars, on bouge et on profite de chaque instant !

※ Les événements du mois

• Cérémonie de fin d’année (卒園式)

Après tous les événements, festivals et sorties scolaires, le dernier rassemblement qui clôture une riche année scolaire de plus : la cérémonie de fin d’année (卒園式, sotsuen shiki). Pour ça aussi, les Japonais ne font pas les choses à moitié !

Vêtu(e) de notre plus beau costume ou tailleur noir, ou encore d’un hakama (袴, vêtement de cérémonie du type mariage, remise de diplôme, etc… assortis aux kimonos), les professeurs et enfants se tiennent prêt pour la cérémonie planifiée un dimanche matin.

Les parents prennent place dans la salle. Tout est préparé pour l’événement, la scène est décorée de fleurs, de jeux et divers objets en rapport avec la scolarité. Sous un doux son de piano, les professeurs suivis des enfants entrent en salle pour prendre place à leur siège désigné. Tout est orchestré de manière presque militaire ! Gestes délicats, rythmés et synchronisés, inclinaison dès que l’on se lève et se présente au public ou quand on doit passer quelque chose à une autre personne.

Le directeur (園長, enchô) monte ensuite sur scène pour remettre le certificat, une magnifique calligraphie. Les enfants sont appelés par leur nom complet pour recevoir le leur. Ici aussi, les gestes sont précisément étudiés : on s’avance, lorsque le directeur félicite l’élève (おめでとう, omedetou en japonais), ce dernier le prend avec les deux mains, bras tendus et tout en s’inclinant répond « merci beaucoup » (ありがとうございます, arigatou gozaimasu). Il recule de deux pas, met le certificat sous le bras droit et se retire sous les applaudissements du public. Les professeurs en charge de ces petits diplômés reçoivent également une récompense pour leur travail.

D’autres discours suivent, livrés avec nostalgie et émotions dans un silence religieux, si bien qu’on se croirait presque à un enterrement. Quelques larmes coulent sur les visages des professeurs émus et de quelques parents. Enfin, le personnel de l’école se rassemble devant la scène pour recevoir un bouquet de fleurs remis par les élèves.

La cérémonie termine en chansons ; l’hymne de l’école et de la cérémonie de fin d’année, interprétées par les enfants face à leurs parents avant de quitter la salle sous le même son de piano qu’à l’entrée. Ils regagnent leur salle de classe pour les derniers instants avec leur professeur et pour se remémorer l’année passée. Il est midi, il est temps de quitter l’école en saluant une dernière fois tous les professeurs.

Une matinée riche en émotions et aussi en larmes. Pour les professeurs ce sont des au revoir bouleversants car leurs élèves, qui ont terminé leur année en tant que Nen-cho (年長, section des plus âgés, la grande section comme on appelle en France), quittent l’école maternelle pour rejoindre l’école primaire dès la rentrée d’avril. Les petits deviennent grands, c’est une étape de franchie et on leur souhaite le meilleur et surtout un avenir radieux ! Encore une fois, おめでとう !

• Pots de départ & fêtes de bienvenue (送別会 & ウェルカムパーティー)

En cette période de transition en même temps que l’année scolaire, dans les entreprises japonaises, les employés partent en retraite, changent de société et les jeunes diplômés intègrent leur première entreprise. À ces occasions, on célèbre des fêtes de bienvenue (ウェルカムパーティー) et des pots de départ (送別会).

Les Japonais, si ce n’est pas dans le cadre professionnel, discutent très peu au travail. Ces soirées sont donc l’occasion de se connaitre un peu plus et de partager des centres d’intérêts communs. On se relaxe, on rigole, on réalise que derrière l’apparence froide et fermée de certains de ses collègues se cache une personnalité cool et gentille. Un étranger, malgré la barrière de la langue, réalise qu’il est entouré de bonnes personnes !

Pour marquer ces soirées, les Japonais se rassemblent donc un soir en semaine et choisissent un Izakaya (居酒屋), lieu de rassemblent idéal pour ces fêtes puisque la plupart des Izakaya proposent des formules spéciales et proposent de longues tables basses séparées dans des petites salles pour offrir à chaque groupe tranquillité et convivialité et éviter d’être dérangé par d’autres clients trop bruyants.

C’est à Ginraku (吟楽) que l’on réserve une table avec 3 heures de boisson à volonté (飲み放題3時間制) et une formule repas déjà décidé, les plats étant servis à plusieurs intervalles. Au menu : edamame (枝豆), sashimis (刺身), tebasaki (手羽先), patates frites (ポテトコロッケ), frites (フライドポテト), poulet (ローストチキン), riz cantonais (チャーハン) et chou à la crème (シュークリーム) accompagnés de bière, umeshu (梅酒), cocktails, et nombreuses autres boissons alcoolisées ou non-alcoolisées. Il y a beaucoup de choix mais la qualité est moindre (c’est souvent le cas des boissons à volonté). Mais en plus, quand on a faim et soif, on trouve le service pas assez rapide et la quantité insuffisante en nourriture. Il est possible de redemander des edamame et des frites à volonté mais cela suffit peu si bien qu’on rajoute à la carte tempura (天ぷら), karaage (唐揚げ) et du camembert frit (カマンベルチーズフライ)…

Endroit sympa, atmosphère tranquille, serveurs gentils mais peut mieux manger et boire ailleurs ! La soirée demeure cependant réussie et se termine par une distribution de cadeaux et un petit discours !

Ginraku (吟楽)
Adresse : Hirakata Take Two Building 3F, 1-2-3 Shinmachi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市新町1-2-3 枚方テイク・ツービル3F)
Accès : Hirakata-shi Station (Keihan Line) sortie nord
Site internet : https://andmowa49.owst.jp

• Hanami (花見🌸)

Aux alentours du 20~22 mars, les fleurs de cerisiers ont commencé à fleurir dans les régions de l’île principale du Japon. Plus tôt encore que les années précédentes et malgré la propagation du Coronavirus, les Japonais ne manqueraient ce spectacle pour rien au monde !

Habitant d’Hirakata (枚方市), dans la préfecture d’Osaka (Kansai), Kimi no BLUE TRAVEL vous emmène cette année au parc Yamadaike (山田池公園) pour admirer les fleurs de cerisiers !

Elles fleurissent de fin mars à début avril. À la date du 24 mars, différents types de fleurs de cerisiers ont enfin fleuri pour montrer leur beauté et leurs couleurs dans différentes zones du vaste parc :
🌸 yoko sakura (陽光桜, cerisier de la lumière du soleil) de couleur rose bonbon dans la place de la liberté (自由広場)
🌸 kanhi zakura (カンヒザクラ, cerisier de Formose) de couleur rose foncé que l’on peut observer à l’entrée Fujisaka (藤阪入口), dans la place de la liberté (自由広場) et la place Kawahara (川原広場) où on peut fêter le Hanami comme il se doit autour des fleurs, d’un pique-nique ou encore un barbecue
🌸 shidare zakura (シダレザクラ, cerisier pleureur) de différentes couleurs roses et aux pétales fines près du bureau du parc (管理事務所) ou de l’espace hanakien (花木園)
🌸 yamazakura (ヤマザクラ) d’un blanc éblouissant dans le village fruitier (実りの里) ou la vallée momiji (もみじ谷)
🌸 kohigan zakura (コヒガンザクラ) dans la place Kawahara (川原広場)

On peut voir aussi des fleurs de pêcher (桃の花) et d’autres fleurs printanières teintant le parc de multiples couleurs.

Les visiteurs ravis viennent se balader sous un soleil radieux mais avec du vent froid, les enfants s’amusent aux airs de jeux, les familles ou groupes d’amis s’installent sous quelques arbres avec un pique-nique pour fêter dignement le Hanami (花見 ).

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Il n’y a pas de meilleure façon d’accueillir le printemps et de bien démarrer ce changement de saison en forme et avec le sourire !

Yamadaike Park (山田池公園)
Adresse : 1-1 Yamadaike Kouen, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市山田池公園1−1)
Accès : Fujisaka Station (JR Line) sortie nord
Site internet : http://yamadaike.osaka-park.or.jp

※ Les sorties et excursions du mois

• Iwashimizu Hachiman-gu (石清水八幡宮)

Un dimanche tranquille du côté de Yawata (八幡市), ville voisine d’Hirakata (枚方市) mais située dans la préfecture de Kyoto (京都府).

Promenade sous un soleil agréable dans les quartiers résidentiels calmes et les rues peu fréquentées (à part quelques habitants du coin et quelques voitures qui passent) jusqu’à la station Iwashimizu-Hachimangu où se trouve le sanctuaire Iwashimizu Hachimangu (石清水八幡宮), trésor historique national.

À l’arrivée du côté de la station, deux options pour rejoindre le sanctuaire principal perché au sommet du mont Otokoyama (男山山上) :

  • un petit peu de marche et de montée d’escaliers depuis la première torii (石清水八幡宮一ノ鳥居) marquant l’entrée de la zone sacrée, environ 30 minutes
  • prendre le téléphérique Otokoyama Cable (男山ケーブル), 3 minutes de trajet suivi de 5 minutes de marche

En choisissant la marche à pied, deux voies d’accès sont possibles pour atteindre l’entrée du bâtiment principal (本殿) du sanctuaire : urasando (裏参道), le plus court, et omotesando (表参道), le plus long. La montée des marches peut s’avérer être un calvaire pour les moins sportifs mais quand on aime la nature, la marche au milieu des arbres et des bambous vaut le coup. Sur le chemin, on découvre en plus les petits sanctuaires secondaires comme Iwashimizusha (石清水社). Arrivé face à la troisième torii (石清水八幡宮三ノ鳥居), une longue allée de lanternes en pierre, appelées dai-toro (台灯籠) marque la dernière étape avant de pouvoir enfin approcher le cœur du sanctuaire.

Désigné comme l’un des trésors nationaux du Japon, Iwashimizu Hachimangu est d’un rouge resplendissant et imposant. Pas mal de visiteurs se rendent sur ce lieu sacré, commençant par la purification (手水, temizu) à la fontaine dédiée, appelée temizuya (手水舎), suivi d’une petite offrande au saisenbako (賽銭箱, tirelire en bois) devant la salle de culte Haiden (拝殿) et d’une prière en suivant les directives propres aux sanctuaires shintoïstes. Ceux qui en font la collection se dirigent ensuite vers l’office pour recevoir le Goshuin (御朱印) et terminer par le tour du hall principal où se trouvent d’autres petits sanctuaires.

Pour se reposer après la marche et reprendre des forces, il y a le restaurant Sekisuitei (石翠亭) qui sert du karaage (唐揚げ), des soba, des glaces et des boissons. Enfin, il y a l’observatoire d’Otokoyama (男山展望台) où la vue sur la ville ne se refuse pas, peu importe la saison !

Iwashimizu Hachimangu (石清水八幡宮)
Adresse : 30 Yawata-takabo, Yawata, Kyoto (京都府八幡市八幡高坊30)
Accès : Iwashimizu-Hachimangu Station (Keihan Line)
Site internet : http://www.iwashimizu.or.jp/

• Une journée à Nara (奈良日帰り旅)

Pendant un séjour dans le Kansai (関西) ou habitant du Kansai (関西の市民), une journée pour découvrir Nara (奈良) est suffisante. Sauf quand on aime, on ne compte pas et donc y aller deux fois, trois fois… Oui pourquoi pas ?

Voici le Kimitinéraire pour une journée sympa à Nara !

Arrivée à la gare de Nara, on s’aventure dans la rue Sanjodori (三条通り) et la rue commerçante Higashimuki (東向商店街), où les boutiques et restaurants commencent à ouvrir les uns après les autres, en direction de Nakatanidou (中谷堂) pour l’ouverture du magasin à 10h00 pétantes ! Rien de mieux que de commencer la journée avec un bon kusamochi (草餅), appelé aussi yomogi mochi ! Mais surtout, si beaucoup de visiteurs se rassemblent devant la vitrine de cette petite boutique, c’est pour y voir un mini-show qui vaut le coup d’œil : le mochitsuki, la fabrication de mochi (餅つき) la plus rapide qui soit (même pas 5 minutes !), réalisée par les gérants du magasin, soit le père et le fils.

Les heures de mochitsuki sont irrégulières. Si vous souhaitez à tout prix voir la fabrication de mochi en direct, demandez lors de votre passage au magasin « 次の餅つきは何時ごろ? » (Tsugi no mochitsuki wa nanji goro? = A quelle heure environ est le prochain mochitsuki ?). Il faut parfois attendre une heure après l’ouverture mais cela en vaut la peine ! Ce jour, la première session commence à 11 heures et se répète par la suite à intervalles de 10~15 min environ, tant qu’il y a besoin de remplir les stocks.

Cela commence par une pâte verte de riz gluant battue dans un mortier en bois. Le duo père-fils est ensuite parfaitement coordonné dans les gestes et mettent une incroyable énergie en frappant ! Avec autant de force et de rapidité dans sa conception, le mochi ne peut être qu’un délice ! Et ça l’est ! Extra doux et gluant, il se consomme en trois bouchées.

Aussitôt terminé, les mochi, saupoudrés de kinako et contenant de la pâte de haricots rouges, sortent en plusieurs portions pour être servis aux clients impatients de les goûter fraîchement préparés. Ils sont vendus par milliers chaque jour ! Un mochi à l’unité coûte 150 ¥, le paquet de quatre 600 ¥ et le paquet de six 900 ¥. Une expérience passionnante et une excellente dégustation !

On part un peu plus au sud, où se trouve le premier temple authentique du Japon, Gangoji (元興寺). L’architecture du bâtiment principal, Gokuraku-do (極楽堂), n’a rien d’exceptionnel mais le hall Horin-kan (法輪館) propose des expositions intéressantes et renferme d’incroyables trésors dont une pagode miniature et des statues et sculptures de bouddha et autres divinités. En cette saison, il y a quelques spots de fleurs de cerisier autour de la salle Zen (禅室), bâtiment situé derrière Gokuraku-do dont le Yogo Sakura.

En remontant vers la rue Sanjodori (三条通り), on tombe sur le temple dominant la partie ouest du parc Nara, classé au patrimoine mondial, Kofukuji (興福寺) avec ses très belles pagodes, son hall d’or et ses nombreux autres trésors nationaux.

Puis on rejoint le cœur du parc Nara (奈良公園) pour poursuivre l’après-midi parmi la nature et surtout les cerfs Shika, très nombreux dans le coin. Promenade dans un environnement composé de temples, de pagodes, d’arbres abondants et de pelouses verdoyantes. Passage par les étangs Ara-ike (荒池) et Sagi-ike (荒池), le pavillon Ukimido (浮見堂) et direction l’est, au cœur de la foret où se situe le grand sanctuaire Kasuga Taisha (春日大社), accessible par ses longues allées bordées de milliers de lanternes en pierre dai-toro (台灯籠), attire les visiteurs. Mais en se promenant dans les chemins voisins et en s’éloignant de l’affluence de touristes on découvre d’autres petits sanctuaires comme Wakamiya Jinja (若宮神社) ou Kii Jinja (紀伊神社).

En fin d’après-midi, c’est le moment de retourner vers Todaiji (東大寺) et son Daibutsu-den (大仏殿, salle du Grand Bouddha), plus grande construction en bois au monde qui abrite une statue colossale en bronze du Grand Bouddha (大仏, Daibutsu). Imposant et gigantesque… On l’admire avec fascination. Voilà qui termine bien la journée d’excursion… ou presque ! On aurait préféré cette journée avec un beau soleil printanier et non de la pluie !

Nakatanidou (中谷堂)
Adresse : 29 Hashimoto-cho, Nara (奈良県奈良市橋本町29)
Accès : Nara Station (JR Line) sortie est, Kintetsu Nara (Kintetsu Line) sortie 2
Site internethttp://www.nakatanidou.jp/english/

Temple Gangoji (元興寺)
Adresse : 11 Chuincho, Nara (奈良県奈良市中院町11番地 )
Accès : Nara Station (JR Line) sortie est, Kintetsu Nara (Kintetsu Line) sortie 2
Site internethttps://gangoji-tera.or.jp/

Temple Kofukuji (興福寺)
Adresse : 48 Noboriojicho, Nara-shi, Nara (奈良県奈良市登大路町48)
Accès : Nara Station (JR Line) sortie est, Kintetsu Nara (Kintetsu Line) sortie 2
Site internethttp://www.kohfukuji.com/

Parc de Nara (奈良公園)
Adresse : 30 Noborioji-cho, Nara (奈良県 奈良市登大路町30)
Accès : Nara Station (JR Line) sortie est, Kintetsu Nara (Kintetsu Line) sortie 2
Site internethttp://nara-park.com/

Sanctuaire Kasuga Taisha (春日大社)
Adresse : 160 Kasuganocho, Nara (奈良県奈良市春日野町160)
Accès : Nara Station (JR Line) sortie est, Kintetsu Nara (Kintetsu Line) sortie 2
Site internethttp://www.kasugataisha.or.jp/

Temple Todaiji (東大寺)
Adresse : 406-1 Zoshicho, Nara (奈良県奈良市雑司町406-1)
Accès : Nara Station (JR Line) sortie est, Kintetsu Nara (Kintetsu Line) sortie 2
Site internethttp://www.todaiji.or.jp

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※ Les restau et cafés du mois

• Zen (膳)

De passage à Nara avec l’envie de goûter la spécialité de la préfecture ? Alors direction un endroit zen et détendu pour s’offrir le fameux Azuka nabe (飛鳥鍋), un nabe (鍋, fondue japonaise) contenant du poulet et des légumes mijotés avec du lait.

Il ne s’agit pas de la même chaîne Zen comme celle testée à Tokyo et qui proposait un succulent bol de soba épicé mais un Izakaya à l’ambiance relaxante. On peut y manger différents types de nabe (鍋) ainsi que d’autres plats typiques à la carte ou en formule « course » (コース) comme on retrouve souvent dans les Izakaya pour moins de 3000 ¥ par personne. Il y a aussi des plats coréens comme le cheese takkarubi (チーズタッカルビ) et enfin des ramen, dont le ramen de Yamato et Zen Ramen utilisant de l’huile de mer noire (黒マー油). Assez calme en journée, seule la musique (les tubes du moment et les génériques de drama populaires en cours de diffusion) anime les lieux, ce qui permet de se relaxer et de profiter tranquillement de son déjeuner.

Par contre, qui dit Izakaya, dit possibilité de fumer et la ventilation peu efficace fait que même le voisin à l’autre bout de la salle vous répand sa fumée de cigarette, désagréable quand on apprécie pas spécialement l’odeur.

Si le nabe est considéré comme un plat familial et se consomme donc à plusieurs personnes, il y a également un menu pour une personne contenant une portion réduite avec en accompagnement karaage (唐揚げ), bol de riz (ご飯) et kimchi (キムチ). Le nabe est servi bien chaud, le top en période hivernale. La soupe est onctueuse, avec une quantité raisonnable de poulet et de légumes. Pour moins de 1000 ¥ le déjeuner, on est content !

Zen (膳)
Adresse : Narara 2F, 21-1 Konishicho, Nara (奈良県奈良市小西町21-1 ならら2F)
Accès : Nara Station (JR Line) sortie est, Kintetsu Nara (Kintetsu Line) sortie 2
Site internethttps://zennarara.gorp.jp/

※ Dans ma vie Nippone

• Fin de l’année scolaire et nouveau départ

Au Japon, l’année scolaire se termine en mars et débute en avril. Ce mois était donc celui des derniers cours avec les enfants de la promo 2019~2020. J’ai fait plus de la moitié de l’année et je ne réalise pas que je suis allée jusqu’au bout et qu’elle se termine déjà !

J’ai beaucoup appris des enfants, j’ai expérimenté de nouvelles façons d’enseigner et j’ai pu développer de nouvelles idées pour la rentrée prochaine en espérant que ça me permette d’offrir aux enfants des cours d’anglais encore plus amusants et enrichissants. Bon par contre, je ne suis pas encore prête à avoir et élever des enfants XD. Beaucoup sont adorables mais il y en a aussi des plus turbulents et difficiles à contrôler !

A la rentrée prochaine, un nouveau départ s’offre à moi dans ce travail. Je reprends les rennes d’une des branches, toujours en tant que professeure d’anglais mais avec le management et la gestion de l’école en plus. Fini l’assistante qui vagabonde entre trois branches ! Maintenant je serai responsable de l’une d’elles. Un boulot destiné à une personne de nationalité japonaise, on me l’a accordé à moi ! C’était une opportunité à saisir et un challenge que je n’ai pas peur de relever même si la paperasse en japonais et l’organisation est assez difficile à comprendre. En avril, cette nouvelle aventure professionnelle commence !

En attendant, on profite des vacances et qui dit « vacances » dit « voyage » ! J’ai terminé mars en beauté en prenant 4 jours pour faire Shimanami Kaido à vélo ! 6 belles îles parcourues, 6 ponts impressionnants traversés, 179km en 18h20, 4 montagnes escaladées, 7 temples et 2 châteaux visités, de beaux cerisiers en fleurs le long des routes, des paysages extraordinaires, des heures à les admirer en respirant l’air frais. C’était plus difficile que je ne le pensais mais j’ai au final apprécié le séjour ! Ce fut une expérience incroyable et un voyage inoubliable de plus ! Le guide complet de ce voyage arrivera dans un prochain article !


♫ Un article = Une chanson ► OneRepublic – Future Looks Good

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▶ Spring Days : Kimi no Nikki ㉑

En avril, ne te découvre pas d’un fil ! C’est le cas de le dire ! Les fleurs de cerisiers sont tombées pour laisser place aux journées ensoleillées ☀, mais avec des températures entre 25 et… 15 degrés. Et parfois encore un peu de pluie ☔. Avec tant de différences, c’est le bon plan pour encore chopper la grippe pendant cette saison !

Avril a été un mois très chargé ! J’ai eu la visite de la famille, donc je l’ai emmenée faire beaucoup d’activités et de sorties à Tokyo : Todoroki Valley (等々力渓谷), Yokohama (横浜), les jardins de Rikugien (六義園), Odaiba (お台場), le parc Yoyogi (代々木公園) et Meiji Jingu (明治神宮)…

Je suis aussi allée pour la première fois au temple de Kuhombutsu Joshin-ji (九品仏浄真寺), le temple des 9 Bouddha. Ce large temple abrite 9 statues géantes de Bouddha. C’est grand et reposant. Il n’est pas très connu des touristes et pourtant il vaut le coup ! En automne, les koyo rendent les lieux encore plus magnifiques à voir !

Kuhombutsu Joshin-ji (九品仏浄真寺)
Adresse : 7-41-3 Okusawa, Setagaya-ku, Tokyo (東京都世田谷区奥沢7−41−3)
Accès : Kuhombutsu Station (Tokyu Oimachi Line)

J’ai aussi rendu visite à une personne que je n’avais pas vu depuis longtemps : mon ancien patron, celui de mon premier baito. Je suis allée à l’Izakaya dans lequel j’ai travaillé pendant un an. Il est petit, ce n’est pas le plus connu, il n’est pas dans le quartier le plus populaire, mais j’adore y manger et y boire ! Il y a une grande variété de saké et de whisky, yakitori (焼き鳥), salade (サラダ), sashimi (刺身), kushiage (串揚げ)… Un jour, si vous passez par Ichigaya, faites-y un petit tour !

Kessen Zenya (決戦前夜)
Adresse : 4-8-35 Kudan Minami, Chiyoda-ku, Tokyo (東京都千代田区九段南4丁目8−35)
Accès : Ichigaya Station (JR Chuo Line, Yurakucho Line, Namboku Line, Chiyoda Line), sortie A3

Pas seulement Tokyo, j’ai voyagé dans le Kansai (Osaka 大阪, Kyoto 京都, Nara 奈良 et Kobe 神戸) et j’ai passé une nuit au Panda Village (パンダヴィレッジ 🐼❤) !
On a fait un petit circuit : Osaka, Nara, Kyoto et Kobe. Pour les transports, j’ai opté comme souvent pour le bus Willer de nuit mais cette fois, j’ai choisi un de leurs nouveaux bus (Cocoon bus), un peu plus cher (9600 ¥), mais bus de luxe quoi ! Chacun son siège qu’on peut allonger quasiment à l’horizontal, un plateau pour poser ses affaires, une mini-télé avec de la musique et des films, un miroir, une couverture, une prise électrique… Bref tout le confort pour passer une bonne nuit dans le bus ! On a aussi voyagé en train Limited Express (特急) et en Shinkansen (新幹線🚄), qui ont l’avantage d’être rapide et confortable même si le prix n’est pas toujours donné 😅.

De retour à Tokyo, nous sommes allés à Kamakura (鎌倉) avec Eiko. J’ai visité pour la première fois le temple Hokokuji (報国寺) avec le petit jardin de bambou (la version mini de la forêt d’Arashiyama) et fait les magasins dans la rue Komachi (小町通り).

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Sans oublier les bonnes soirées avec les amis et mes étudiants. Eiko nous a offert un diner familial et un accueil chaleureux.

Avec, mes étudiants et ma team de choc, nous avons fait des Nomikai mémorables ! Notamment, la soirée avec ma classe de champions et mes collègues ou dirais-je plutôt, mes amis. Je crois que c’était ma meilleure soirée ici. Ces moments où on rigole comme des cons, où on fait des photos débiles (qui resteront privées bien sûr), où on discute de tout sans se prendre la tête… Ça me manquait tellement ! Grâce à eux, je suis toujours là. ありがとう皆❤🐼

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Pour passer de bons Nomikai à un prix correct, je vous recommande donc quatre Izakaya sympa :). Il y a un petit côté traditionnel avec des tatamis, on peut manger divers plats japonais et boire du bon saké :D. Avec un budget d’environ 3500 ¥ par personne.

En (えん)
Adresse : Myrich Building, 1-10-4 Jiyugaoka, Meguro-ku Tokyo (東京都目黒区自由が丘1−10−4 マイリッチビル)
Accès : Jiyugaoka Station (Tokyu Toyoko Line, Tokyu Oimachi Line) sortie nord
Site Internethttp://wasyoku-en.com

Tori Yoshi (鳥良)
Adresse : 2-10-8 Jiyugaoka, Meguro-ku, Tokyo (東京都目黒区自由が丘2-10-8)
Accès : Jiyugaoka Station (Tokyu Toyoko Line, Tokyu Oimachi Line) sortie centrale

Hashidaya (はし田屋)
Adresse : 1-15-8 Kami Meguro, Meguro-ku, Tokyo (東京都目黒区上目黒1-15-8)
Accès : Naka-Meguro Station (Tokyu Toyoko Line, Hibiya Line) sortie principale

Hanbey (半兵ヱ ハンベエ)
Adresse : 1-6-8 Dogenzaka, Shibuya-ku, Tokyo(東京都渋谷区道玄坂1丁目6−8)
Accès : Shibuya Station (JR Line, Ginza Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Keio Inokashira Line) sorties 6 ou 8
Site internet : http://www.hanbey.com

Pour sortir un peu du style japonais et manger un peu de cuisine occidentale, j’ai testé un restaurant / café de pancakes hawaiiens !

Les assiettes, salées ou sucrées, sont assez grandes (et le prix aussi du coup 😅). Mais elles sont plutot bonnes. C’est bien d’aller là si vous avez envie d’un bon dessert bien copieux. Niveau boisson, j’ai vu plus original. Des boissons simples et basiques. Les serveuses portent des jupes à fleurs qui rappellent Hawaii mais je n’ai pas trouvé le service très efficace. Trop de temps d’attente car trop long de préparer une table, hum…

Hawaiian Pancake Factory Shinjuku MyLord (ハワイアンパンケーキファクトリー新宿ミロード店)
Adresse : Odakyu Shinjuku MyLord M2F, 1-1-3 Nishi-Shinjuku, Shinjuku-ku, Tokyo (東京都新宿区西新宿1-1-3 小田急新宿ミロードM2F)
Accès : Shinjuku Station (JR Lines, Odakyu Line, Oedo Line, Marunouchi Line, Keio Line) sortie sud
Site Internethttp://www.giraud.co.jp

Maintenant que le printemps est officiellement là, la saison des pique-niques commence ! J’avais toujours pensé à faire un pique-nique près de la rivière Tama. Ça s’est finalement fait un dimanche midi/aprem ensoleillé et assez chaud (on est monté jusqu’à 30° 😨).

On s’est posé au parc Hyogojima de Futako-tamagawa (二子玉川 兵庫島公園). Chacun a ramené nourriture et boisson. C’était un temps agréable avec une vue sympa sur la rivière. On avait l’impression d’être en vacances !

« We could be immortals »
Toujours aussi bon sur scène ! J’ai été voir Fall Out Boy en concert au Nippon Budokan.

Je les ai découvert étant adolescente, je suis partie pour le Japon en les écoutant dans l’avion, et j’ai réussi à les voir deux fois à Tokyo malgré mon emploi du temps chargé ! Bref ce concert tombait bien j’avais besoin de calmer mes nerfs du boulot 😂 et me défouler un peu… beaucoup, comme à l’époque de mes concerts à Paris. Eh oui en plus j’étais en fosse, dans le bloc des plus fous ! Si bien que le staff a du renforcer la sécurité en ajoutant des barrières supplémentaires (ils pensaient vraiment que de simples cordes pour délimiter la zone allaient suffire ?! 😂). Ambiance excellente, set list parfaite, animations splendides et mise en scène efficace ! J’ai passé un super concert 🎶 Ça me manque tellement de ne plus en faire autant !

« Thanks for the memories ❤ »

Pour finir j’ai acheté un Daruma.
Qu’est-ce que c’est ?

Les daruma sont des figurines creuses, de forme arrondie, sans bras ni jambes. Elles sont le plus souvent rouges, mais parfois jaunes, vertes, violettes et blanches. Le visage de la figurine est moustachu et barbu, les yeux sont blancs, sans iris.

On peut se procurer les daruma dans les temples bouddhistes ou à proximité. Les prix varient de 1 000 yens pour les plus petites, qui avoisinent 15 cm de hauteur, à plus de 10 000 yens pour les plus grandes d’environ 60 cm de hauteur. On possède généralement un seul daruma entamé à la fois.

On utilise de l’encre noire pour dessiner la pupille circulaire du premier œil en se formulant mentalement le vœu. Jusqu’à ce que le vœu se réalise, on entrepose le daruma en hauteur dans sa maison. Si le souhait se réalise, on dessine alors la seconde pupille, et on écrit la façon dont le vœu a été réalisé. Ceci apporte, au-delà des superstitions, l’avantage d’apporter une réflexion sur la façon d’accomplir ce qui est désiré. Si le vœu ne se réalise pas, et que le daruma a été acheté dans un temple (il porte alors le sceau du temple), son propriétaire peut l’y renvoyer pour qu’il y soit brûlé. La plupart des temples refuseront de brûler des figurines qu’ils n’ont pas confectionnées. Le rituel de destruction par le feu, qui a généralement lieu à la fin de l’année, indique aux dieux que l’on n’a pas renoncé à son souhait mais que l’on cherchera d’autres moyens pour qu’il se réalise.

Source : Wikipedia

Cette année, je ne suis pas partie sur de bonnes bases et beaucoup de choses m’ont déçue, bouleversée, attristée. De même, je ne suis pas satisfaite de moi-même. Je ne veux plus faire d’erreurs stupides et sombrer au moindre faux pas. Ce Daruma, auquel j’ai dessiné une première pupille est là pour me rappeler qu’il y a toujours du bon quelque part et des personnes pour me soutenir, que même en galérant on peut y arriver. Je veux croire encore en mon avenir et continuer à me battre pour l’atteindre, être plus forte pour enfin grandir et ne plus craindre quoi que ce soit. Je vais continuer à faire des efforts pour réaliser tout ça et pouvoir avec fierté dessiner la deuxième pupille de mon Daruma.


♫ Un article = Une chanson ► BTS – 봄날 (Spring Day)