En novembre on profite pleinement des fruits de saison, à savoir surtout la kaki (柿) et les mandarines (みかん). Elles sont particulièrement bonnes cette année et quand on a l’opportunité d’en recevoir gratuitement ou d’expérimenter la cueillette de mandarines, appelée mikan gari (みかん狩り🍊), c’est un vrai plaisir gustatif tous les matins pour un plein de vitamines !
En novembre, la lune était particulièrement belle à admirer. Qui plus est, une éclipse lunaire (月食) s’est produite le soir du 8 novembre. Chanceux au Japon, pour beaucoup, le ciel était entièrement dégagé, permettant de profiter pleinement du spectacle.
Puis pendant qu’en France on profite du jour férié du 11 novembre, au Japon le même jour c’est le Pocky Day (ポッキーの日) ! Pourquoi ? Parce qu’en chiffres, cela s’écrit 11/11 et que le chiffre 1 rappelle tout simplement les célèbres bâtonnets au chocolat que nous distinguons sous le nom de Mikado ! Les Japonais ne font pas que manger des Pocky pour marquer ce jour mais font tout et n’importe quoi avec les Pocky et partagent leur célébration sur les réseaux sociaux.
Novembre fait la transition entre les évènements d’octobre et ceux de décembre. À peine le mois commencé, les décos d’Halloween sont rangées au placard et celles de Noël sont déjà de sortie ! Vers le milieu du mois, les illuminations débutent dans divers endroits populaires du pays : Universal Studios Japan, Ropponghi Hills, la tour Tokyo Skytree, l’avenue Midosuji à Osaka… Un jeu de son et de lumières qui nous rendent davantage impatients de profiter des fêtes de fin d’année.
C’est donc aussi la période idéale pour aller voir les jeux de sons et lumières artistiques de teamLab dans le jardin botanique du parc Nagai (長居植物園), situé au sud d’Osaka. Ouvert depuis le 29 juillet 2022, les visiteurs peuvent s’offrir ce spectacle tous les soirs d’hiver, pour explorer et découvrir comment la nature peut devenir un art. teamLab transforme le jardin en un espace d’art où le passé, le présent et le futur se croisent, changeant de manière interactive sous l’influence des êtres vivants et de l’environnement. Les visiteurs deviennent une partie des œuvres d’art avec la nature. Un spectacle grandiose de couleurs sans limite !
teamLab Botanical Garden (チームラボボタニカルガーデン) Lieu : Nagai Botanical Garden, Osaka (大阪長居植物園) Horaires : 18h00 à 21h30 de novembre à janvier Adresse : 1-23 Nagaikoen, Higashisumiyoshi-ku, Osaka (大阪市東住吉区長居公園1-23) Accès : Nagai Station (Midosuji Line, JR Hanwa Line) sortie 3 ou sortie est Tarifs : 1 600 ¥ Site internet : https://www.teamlab.art/e/botanicalgarden Facebook : team Lab | Instagram : @teamlab
On ne pouvait donc pas manquer l’arrivée du mois de décembre. D’autant plus que la météo était là pour nous le rappeler. Passage aux températures hivernales, le temps s’est rapidement refroidi ! Il peut faire doux en journée grâce au soleil mais une fois la nuit tombée, ce sont les dents qui commencent à claquer et le kotatsu (pour ceux qui en ont un) devient notre meilleur ami !
Les fêtes se rapprochent à grand pas et l’ambiance de Noël est présente un peu partout même si les Japonais ne le célèbrent pas de la même façon. Dans les magasins, les écoles et quelques foyers, sapins et guirlandes lumineuses sont de sortie. On termine l’année en bouclant les dernières tâches et on se prépare pour démarrer l’année à venir du bon pied. C’est aussi avec grande joie qu’on profite des fêtes de fin d’année en famille.
Comme je l’avais prédit (faut croire que j’ai vu le vent venir), novembre n’était clairement pas aussi festif que octobre. Même si j’ai eu droit à une fun célébration de mon anniversaire chez Eggs’n Things avec le staff venu chanter à notre table tout en jouant du ukulele.
Je pense que novembre est le mois de la poisse pour moi. Comme l’année dernière, ce n’était pas rose tous les jours. Difficile de garder le moral, et facile de plonger dans la déprime, surtout quand on se sent physiquement fatigué, submergé par le travail et avec aucune reconnaissance ni aucun soutien moral. Chose qui me rappelle que oui, même au bout de 7 ans passés ici, je reste une étrangère dans la société japonaise, au vue de nos différences culturelles et sociales. C’est dur d’y voir clair quand on est littéralement au fond du trou, de se rappeler, de se tourner vers ce qui nous maintient heureux et en vie. C’est encore une difficulté pour la personne sensible que je suis. Je dois croire en moi-même, relâcher la pression quand c’est nécessaire, penser simplement et observer les aspects positifs. Puis, ignorer les personnes toxiques pour lesquelles je me morfond ou me rabaisse trop souvent. Car justement, elles ne méritent pas que je me fasse autant de mal à cause d’elles. Vivre ma vie, vivre pour mes rêves. Rien de plus simple.
Heureusement il y a eu les vacances et les fêtes de fin d’année pour me rebooster et me détendre. Qui dit fêtes de fin d’année dit retour en France pour célébrer avec la famille ! Les mesures aux frontières s’étant assouplies et les restrictions étant moins sévères, rentrer en France s’est avéré bien plus facile et moins stressant que l’année dernière. Alors autant en profiter même si d’un autre côté au niveau des prix c’est une flambée phénoménale ! Vol avec une escale de 9 heures à l’aller et une durée bien plus longue que d’habitude en raison d’un itinéraire différent afin d’éviter de passer au dessus de la Russie pour le magnifique prix de 1 500 euros ! Ca fait bobo au porte-monnaie mais en contrepartie ce fut une petite virée à Hanoi et de très bonnes vacances en France durant lesquelles j’ai présenté ma famille et fait découvrir mon pays d’origine à mon petit ami. Nous avons passé de bons moments en famille et créé d’inoubliables souvenirs.
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Ainsi s’achève 2022. Elle n’a pas vraiment bien commencé mais la rencontre avec mon copain est sans doute la chose la plus belle et la plus inattendue qu’il me soit arrivée cette année. Cela a ouvert la porte de beaux voyages et de nouvelles expériences. Merci 2022 !
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C’est donc le dernier numéro de cette année 2022. Le premier article de 2023 sera sans doute le prochain numéro de Kimi no Nikki !
En ce 22 juin 2022, nous célébrons 7 ans de vie au Japon 🇯🇵 !
❛ Ne reporte pas ce jour, vis-le pleinement. ❜
Il y a tant d’émotions à ressentir et de belles expériences à vivre. Découvre la vie, comprends-la, sois fascinée par elle et laisse-la te surprendre. Ne reporte pas tes voyages, vis chacun d’eux à fond. Que ton sentiment de paix, qui avance à sa manière, éclaire ton chemin.
7 ans … Kimi était loin de s’imaginer qu’elle serait encore au Japon après 7 années ! Qu’est-ce qui aura changé par rapport à l’année dernière ? Nous allons le découvrir ensemble dans cet article !
Chaque année je finis par me répéter… Mais oui… Je ne peux m’empêcher de faire cette réflexion. « Je ne pensais pas arriver jusque là ! » Et pourtant si ! Je suis encore là, au Japon ! Cette année non plus n’a pas été évidente. Elle s’est même révélée un peu plus difficile par rapport à d’autres. Cela aurait bien pu me convaincre de définitivement laisser tomber le Japon, de me dire qu’il était peut être temps de rentrer finalement. Mais ces pensées négatives, en plus de cette saloperie de COVID-19 qui a eu un fort impact sur nos vies et qui m’a beaucoup touché personnellement, ont plus fait de l’ombre au reste qu’autre chose. Il suffisait de faire le point, de lâcher prise afin de pouvoir rallumer la lumière. Non, je peux dire que je suis toujours bien au Japon et que j’aime la vie dans ce pays !
Il y a des choses positives et négatives, des choses qui m’ennuient mais aussi d’autres qui me permettent de m’épanouir. Je me contente de rester optimiste et de me concentrer sur le positif, sans me prendre la tête avec de sombres pensées et des doutes. On a qu’une vie merde ! On a pas de temps ni d’énergie à gaspiller pour des choses ou des personnes toxiques qui n’en valent pas la peine ! Là, maintenant, je n’ai envie que d’une chose : profiter de la vie car on en a qu’une ! Maintenir une vie sociale et des activités pour garder un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Passer du temps avec les gens que j’aime, faire les choses que j’aime, découvrir à travers les voyages et les excursions, c’est ce qui me permet de me sentir bien aujourd’hui.
De ce fait, dans cet article des 7 ans, je me suis dit que ce serait intéressant que je liste les choses que je préfère au Japon et celles que je apprécie moins et pour lesquelles je préfèrerais parfois être en France !
🇯🇵 Pourquoi vivre au Japon c’est bien 🇯🇵
On se sent en sécurité !
Il n’y a pas de risque zéro bien sûr ! Et au Japon aussi il y a des crimes et des viols. Mais en 7 ans, il ne m’est jamais rien arrivé de grave ou je ne me suis jamais retrouvée dans une situation de grand danger.
C’est propre !
Pas de déchets, de mégots de cigarettes dans les rues pour la plupart des quartiers (cependant, évitez Shibuya ou Shinjuku un samedi soir…). Et il faut vraiment se trouver dans un coin paumé au fin fond de la nature japonaise pour tomber sur des toilettes sales, et encore pas mal d’entre elles sont propres et fournies en PQ !
La vie en général est cool !
Oui, honnêtement, si je retire le travail et le climat, la vie au Japon est tout simplement géniale ! Au bout de 7 ans, je me suis construite une vie agréable et convenable. J’ai ma routine, un travail, un bon confort, des activités. Je peux me faire plaisir régulièrement. Ce point fait entièrement la balance contre toutes les choses qui peuvent me déranger !
La gentilesse et la politesse des Japonais, notamment pour les services, est irréprochable.
Par contre je me suis un peu trop habituée à ça au point d’être devenue une cliente très exigeante et dès que quelqu’un se montre désagréable je peux très vite m’énerver et me plaindre… comme une bonne française !
La nourriture est bonne et il y a moyen de s’offrir de bons repas pour pas cher !
Bien sûr, des restaurants luxueux et gastronomiques, ça existe aussi ! Et quand on dit pas cher, ce n’est pas toujours de la nourriture très saine et équilibrée. Mais de temps en temps cela ne fait pas de mal et ça fait toujours un petit plaisir ! Que ce soit un ramen, un katsudon, un yakisoba, des sushis, un okonomiyaki, des douceurs au matcha, c’est toujours un immense plaisir gustatif ! Et à côté de ça les compotes, le pain et le fromage ne me manquent pas tant que ça !
Chaque jour est une nouvelle découverte culturelle, linguistique et humaine !
J’apprends un nouveau mot japonais tous les jours (que j’oublie une semaine après, soit…). Je m’enrichie davantage sur la culture japonaise grâce à mon travail et mes différents réseaux. Je découvre de nouveaux aspects du mode de vie au Japon avec les démarches administratives ou grâce aux Japonais de mon entourage. De nouvelles facettes de ma personnalité se révèlent à chaque nouveau voyage ou nouvelle découverte du pays. Chaque jour a sa nouvelle expérience !
On partage nos expériences avec d’autres expatriés venus du monde entier, certains en deviennent même nos meilleurs amis.
Se faire des vrais amis japonais reste très difficile. J’en ai très peu, mais ces amis-là, je sais que je peux compter sur eux ! En plus de mes amis français, indiens, vietnamiens, malaisiens… !
🇫🇷 Pourquoi vivre en France c’est bien 🇫🇷
Le climat est plus agréable!
Non, si il y a bien une chose que j’ai du mal à supporter au Japon, une des premières est le climat ! Un été humide, un automne avec des typhons, un hiver très sec et un printemps… Hum non à la limite le printemps reste la seule saison agréable au Japon, à condition que la météo ne soit pas trop capricieuse ! Le soleil se lève et se couche à des heures différentes, donnant l’impression qu’elles sont plus courtes. En France, on peut profiter de longues journées d’été notamment ! Ou alors au Japon, il faut se lever à 5 heures du matin…
On travaille de manière plus détendue et les relations sont plus humaines !
Je n’insinue pas que c’est le cas dans toutes les entreprises ni pour tous les types de jobs. J’ai quitté la France à 25 ans et à ce moment-là je n’avais eu qu’un CDI et des petites missions intérims… Mais de ce que j’ai pu en tirer entre mes expériences professionnelles en France et au Japon, en France on montre plus d’empathie, on est plus « humains », on donne son opinion pour proposer des solutions et évoluer. Alors qu’au Japon, on se contente de suivre les règles, les procédures sans réfléchir et on n’essaye jamais de faire les choses différement. En France, certains collègues sont devenus de vrais amis. Au Japon, mes collègues japonais restent des collègues et ça n’ira jamais plus loin. C’est aussi un peu le même ressenti concernant la santé. Dur de faire confiance à un médecin quand en plus il ne comprend pas notre langue ! Sans parler des prescriptions médicales à tout va parce que ce sont « les procédures à suivre » et qu’il faut s’en mettre pleins les poches, tout ça sans donner un réél avis au cas par cas.
Il y a plus de jours de congés !
Quand un pays comme le Japon est tellement génial et surprenant en voyage, en tant que résident, on aimerait avoir plus de temps libre pour en profiter !
La famille est à proximité !
Oui, malheureusement le Japon et la France se trouvent aux deux extrémités du globe. Au fil des années, des personnes qui nous sont chères nous quittent, nous laissant ce sentiment de regret. Le regret de ne pas avoir pu rentrer plus souvent au pays pour profiter de leurs derniers instants. La famille, les amis, des gens qui nous ont influencés, qui nous ont encouragés à sauter le pas de s’expatrier, sans qui nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui. Quand au Japon on vit sans montrer la moindre empathie, avec une hypocrisie involontaire et le tatemae qui empêchent de véritables relations humaines sincères et d’amitié, on aimerait que les gens qui nous comprennent soient auprès de nous.
On ne paye pas l’assurance maladie et les fruits / légumes un bras !
Puis les frais bancaires, les frais pour louer un appartement ou acheter une maison… Il y a parfois des choses à payer qui sont un peu abusives.
En tout cas, cela ne m’a pas empêché d’accomplir de belles choses, ce qui me rend d’autant plus heureuse et me convaint de rester encore un peu ! Faisons le bilan de cette année : – J’ai repris les cours de Japonais. – J’ai escaladé le Mont Fuji (富士山) pour la quatrième fois. Malheureusement je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout du circuit Gotemba. C’est pourquoi un mois après je refaisais le circuit Fujinomiya, où j’étais plus à l’aise. C’était aussi génial qu’il y a deux ans avec un magnifique lever de soleil ! – Je suis allée à Hakone (箱根). – Je suis allée à Universal Studios Japan (ユニバーサルスタジオジャパン) 9 fois grâce à mon pass annuel. J’ai bien profité de la collaboration temporaire (hélàs) avec Kimetsu no Yaiba (鬼滅の刃) que j’ai adorée. – Je me suis faite vacciner contre le COVID-19 et ai au total reçue trois doses. – Malgré le fait que ce soit toujours aussi difficile de travailler avec des Japonais, du moins ceux qui sont mes collègues, j’ai appris davantage de choses dans mon métier. C’est toujours aussi enrichissant autant du point de vue humain que professionnel. J’ai aussi fait de mon mieux pour m’ouvrir plus aux autres et essayer d’être plus familière et amicale avec certains collègues. C’est pas évident de à la fois rester soi-même et s’adapter. – J’ai fait un road trip au départ de Tokyo (東京) pour monter jusqu’à la préfecture de Aomori (青森県). Je suis passée par de beaux endroits comme Ibaraki (茨城), Oarai (大洗), Sendai (仙台), Yamagata (山形) et Akita (秋田県) et Nikko (日光). – J’ai escaladé le Mont Gassan (月山) dans la préfecture de Yamagata (山形県) dans des conditions très mauvaises (pluie, tempête, pas assez équipée en vêtements et ressources…) – J’ai vu les chutes de Kegon (華厳の滝) à Nikko (日光) et me suis promenée près du lac Chūzenji (中禅寺湖). – Après la chaîne Youtube, je me suis mise à faire aussi quelques vidéos sur Tik Tok ! – J’ai pris le déjeuner dans le café éphémère Harry Potter (ハリーポッターカフェ), ouvert à l’occasion des 20 ans depuis la sortie du premier film, celui qui m’a fait découvrir et aimer cette saga. – J’ai escaladé le Mont Kunimi (国見山) à Hirakata (枚方市). – Je suis retournée à Nara (奈良), et ai visité des endroits que je ne connaissais pas comme les temples Yakushiji (薬師寺) et Toshodaiji (唐招提寺), ainsi que le palais Heijo (平城宮跡). – Je suis allée à Nagoya (名古屋) pour une journée pour visiter le musée des Sciences (名古屋市科学館) et découvrir une superbe boulangerie française. – J’ai déjeuné au Pokémon Cafe d’Osaka (ポケモンカフェ大阪). – J’ai repassé un weekend dans un Shukubo (宿坊) à Koyasan (高野山). – Je suis allée au zoo de Tennoji (天王寺動物園) à Osaka. – Je suis rentrée en France pour les fêtes de fin d’année après deux ans sans y mettre les pieds. J’ai découvert ma nouvelle maison et une nouvelle région à laquelle je suis déjà attachée. J’ai profité des fêtes en famille et de l’air frais de la Bretagne. Je suis même revenue avec le COVID-19 comme souvenir ! – J’ai expérimenté la quarantaine au Japon. C’est une expérience étrange et difficile mais aussi une occasion de remettre beaucoup de choses en question et de se consacrer à des choses auxquelles on ne donne pas assez de temps. – J’ai mangé la meilleure galette des rois maison au Japon grâce à mon amie Haïda. – Je continue à jouer au tennis avec toujours autant de plaisir. Je commence même à participer à des compétitions ! – J’ai découvert et expérimenté la fête indienne Holi (होली) grâce à mes amis indiens. Ce fut une de mes plus belles journées de printemps ! – J’ai parcouru une des routes de pélerinages de Kumano Kodo (熊野古道). J’ai marché sur la route Nakahechi (中辺路) pendant 3 jours sur une distance totale de 39 km en 17 heures jusqu’au grand sanctuaire Kumano Hongu (熊野本宮大社). – J’ai fait Hanami (花見) et admiré les fleurs de cerisiers à Hirakata (枚方市) et d’autres endroits sympa par hasard. – J’ai visité Okunoshima (大久野島), l’île des lapins ! – J’ai vu l’exposition Fullmetal Alchemist RETURNS (鋼の錬金術師展 RETURNS) tenue à l’occasion des 20 ans de publication du manga. Cela m’a rendue nostalgique et je me suis remise à regarder des animés comme à l’époque de mon adolescence. Chose que je n’avais plus fait d’ailleurs depuis mon arrivée au Japon ! – J’ai exploré les alentours de Hirakata (枚方市) à scooter et passé des journées sympa dans des parcs et jardins comme Yamada Ike (山田池) ou Tsurumi Ryokuchi (鶴見緑地). – J’ai eu un nouveau scooter pour remplacer l’ancien qui se faisait un peu trop vieux ! – J’ai découvert la région de Kyushu (九州) à l’occasion d’un séjour à Fukuoka (福岡) que j’ai beaucoup aimé ! – J’ai assisté à un match de basket (バスケット試合). – Je suis retournée à Tokyo (東京) le temps d’un weekend pour y revoir mes proches amis en particulier. Même si je me suis habituée à la campagne d’Hirakata, Tokyo et Yokohama restent chers à mon coeur avec les beaux souvenirs que je me suis créée.
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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir : – Escalader le Mont Fuji, encore une fois – Aller plus souvent au cinéma – Reprendre les sorties festivals d’été (夏祭り) et feux d’artifice (花火) en yukata (浴衣) – Passer un week-end à la péninsule d’Izu – Faire le tour du lac Kasumigaura (霞ヶ浦湖) à vélo – Faire une excursion à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase… – Escalader le Mont Gassan, le Mont Chokai, le Mont Mitake, le Mont Tsukuba… – Faire un tour en hélicoptère à Maihama – Voir un spectacle de Kabuki – Assister à un match de Sumo – Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha) – Visiter Hamamatsu et Samantha Martha – Assister à une vraie cérémonie de thé – Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai – Aller à Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon – Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An – Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps – Voir la Grande Muraille de Chine – Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam, au Canada, aux US… – Réussir le JLPT N2 – Faire du rafting – Faire du parapente à Maishima (舞洲)
La liste est toujours aussi longue, oui ! Mais j’ai encore au moins 4 ans avec mon visa actuel pour tout accomplir. On y croit !
L’embarquement pour le vol 2022 est annoncé ! N’emportez dans vos bagages que les meilleurs souvenirs de 2021 ! Laissez les mauvais moments aux objets perdus ! La durée de votre voyage sera d’exactement 12 mois ! Vos prochaines escales sont : Santé, Amour, Joie, Harmonie, Prospérité et Paix ! Le Commandant de bord vous propose le menu suivant, servi durant le vol : Cocktail de l’amitié, Suprême de bonne santé, Gratinée de prospérité, Plateau d’excellentes nouvelles, Salade de réussite, Bûche d’émerveillement… Le tout accompagné de bulles d’éclats de rires. Bon et agréable voyage à bord du vol 2022 à destination du bonheur.
Et oui 2022 commence ! Une année où risque de souvent planer le doute, ou bien l’espoir. Une année de plus où il faudra continuer à s’adapter à la présence du COVID-19 dans nos vies. Mais comme toujours, chaque début d’année et une occasion de repartir du bon pied et de prendre un nouveau départ. Nouveaux objectifs, nouveau challenge, toujours pour atteindre ou poursuivre ses rêves. Et on espère pour ce blog de nouveaux articles intéressants, de nouvelles vidéos, beaucoup de belles photos et des voyages passionnants à partager !
Le grand froid de janvier plane et n’incite pas à sortir mais plutôt à vouloir rester enfouis sous la couette. Heureusement, le soleil est souvent là pour rendre cet hiver plus supportable. Il est bon de se balader sous le soleil et respirer un air frais !
J’ai commencé 2022 en France entourée de ma famille. J’aurais aimé que mes premiers jours de 2022 en France soit plus nombreux. Mais il fallait déjà revenir au Japon. Cela n’a jamais été aussi stressant. Plus d’angoisse que de mal, j’ai passé la frontière et je suis bien rentrée sur le territoire. Mais en contrepartie, j’ai perdu ma valise et je suis revenue avec le COVID-19 alors que j’avais fait en sorte d’être très prudente. Surtout qu’en France, les gens ne faisaient pas tous attention et la situation était vraiment catastrophique. J’ai réalisé la rapidité et la facilité avec lesquelles le virus pouvait se transmettre. Même en étant soi-même prudent ça ne suffit pas.
Une quarantaine dans un hébergement sécurisé, puis un autre. Parfois je ne savais plus vraiment ou j’en étais, où je me trouvais. La France était déjà bien loin mais je ne me considérais pas comme rentrée au Japon. J’avais l’impression d’être à l’hôpital, d’être un spécimen dangereux. Ces premiers jours ont vraiment été étranges. Le plus dur pendant cette quarantaine et que les journées se suivent et se ressemblent, comme on est seul et qu’il y a souvent des moments où on a rien à faire, on se retrouve facilement à avoir des pensées négatives. C’est facile de se sentir déprimé. Je me suis instaurée une routine quotidienne et des activités pour ne pas y penser. J’ai souvent occupé mon temps avec Netflix, ma Nintendo Switch, en écrivant des articles pour le blog, en pensant à mes prochains voyages, en écrivant à mes proches et ceux qui me demandaient des nouvelles. Je faisais trois séances de sport par jour et des allers-retours dans la chambre pour bouger. Au fil des jours je me suis habituée à ce mode de vie restreint. Il m’a permis de me consacrer à des choses auxquelles je ne peux pas forcément donner de temps, d’être plus en contact avec la famille et les amis dont certains que je n’avais pas contacté depuis longtemps, de prendre plus soin de moi et de me relaxer. Après le choc du transfert et de la quarantaine rallongée, j’allais quand même mieux. Ce qui était difficile, c’était aussi savoir qui contacter selon le problème rencontré. Y a tellement d’informations partout que c’est facile de s’y perdre. J’étais aussi ennuyée qu’on ne me donne pas beaucoup de médicaments car mes symptômes demeuraient présents et inchangés au fil des jours.
C’était un peu injuste comme j’ai pu le penser au début, mais ça m’a aussi apporté beaucoup de choses positives et une (drôle) d’expérience en plus !
• Reprise du train-train quotidien, ou pas ?・通常の生活に戻る。もしかして戻らないかな? •
Après la quarantaine, place à la reprise du boulot et de ma vie nippone en toute logique. Sauf que je n’ai jamais réussi à faire une vraie journée de boulot complète. Le Japon est submergé par la sixième vague du COVID-19 avec le variant Omicron. Les membres du personnel, les enfants, beaucoup sont testés positif et en accord avec les mesures prises par la ville, l’école a du fermer ses portes. Au total, deux semaines de fermeture. Les événements sont repoussés, l’emploi du temps réorganisé. J’ai eu droit à des journées de « repos » à la maison et à des journées calmes de travail où j’en ai profité pour m’avancer un maximum. Mais je n’ai toujours pas revu tous les élèves. Et ça me manque car c’est ça qui rend ce travail amusant, ce pourquoi je suis motivée pour travailler. C’est dur car j’ai besoin d’eux. Ils sont ma seule occasion de recevoir un peu de chaleur humaine, d’amour. Oui, car au Japon, c’est très facile de se sentir seul(e) quand la famille ou les amis proches ne sont pas à nos côtés. Au fil des années, quand on comprend comment « fonctionnent » les Japonais, ce manque est davantage plus grand.
Je partais optimiste pour faire de cette année 2022 une superbe année. Rester moi-même, profiter du moment présent, ne pas me préoccuper des personnes toxiques. Mais finalement, des événements tragiques ou des incidents font que l’on perd tout espoir et qu’on se sent perdu.
Je ne pensais pas atteindre les six ans de vie au Japon ces dernières semaines, tellement j’ai stressé en attendant mon nouveau visa après les soucis de dossier. D’ailleurs, la Kimi âgée à l’époque de 25 ans à son arrivée au Japon avec un PVT ne s’imaginait pas non plus aller aussi loin, je suppose 😂. Du moins elle était loin de s’imaginer les péripéties, les aventures, les surprises et les déceptions, les problèmes qu’elle allait devoir surmonter.
Depuis mon premier visa, chaque année n’a jamais vraiment été la même et beaucoup de choses ont changé jusqu’à aujourd’hui. Je n’avais pas les mêmes priorités, les mêmes rêves, les mêmes problèmes et préoccupations, j’avais moins confiance en moi, le Covid n’existait pas… J’ai eu un parcours semé de beaucoup d’embûches et je n’avais parfois pas le choix que de les franchir. Je me suis débrouillée et j’ai dû apprendre à davantage me surpasser seule. Il le faut quand la famille est à des milliers de kilomètres et tout simplement parce qu’on ne peut pas compter sur les autres, mais on peut toujours compter sur soi-même. Je me suis battue pour atteindre mes objectifs et réaliser mes rêves. Et même si je n’ai pas choisi la facilité, si j’ai du fournir beaucoup d’efforts, faire des sacrifices et me démerder seule au contraire de personnes auxquelles on leur a tout tendu ou avaient les bons contacts, j’ai très rarement échoué. Même si j’ai beaucoup douté ou me suis souvent découragée et remise en question.
On m’a demandé récemment si j’étais fière de mon parcours.
Fière… Je ne suis pas du genre à me valoriser et à me jeter des fleurs. Mais oui pour une fois j’ai envie de dire que je suis fière de tout ce que j’ai pu accomplir, en particulier quand mon entourage me le fait remarquer également et qu’à ma place, certains n’auraient jamais osé. Nous grandissons en prenant des initiatives plus audacieuses et en essayant d’apprendre de nos expériences de vie. Parfois, nous nous accrochons à nos espoirs, nous surmontons nos peurs, nous réussissons et nous échouons. Ca fait partie de la vie. Mais chaque expérience ouvre la porte à de nouvelles possibilités. Toutes les étapes franchies font partie du voyage de font de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Et je suis aujourd’hui reconnaissante envers cette Kimi qui après tout ce parcours est devenue celle qu’elle est aujourd’hui. S’auto-complimenter, s’auto-féliciter, c’est aussi important pour être bien dans son corps et son esprit. J’ai appris à me rappeler que je n’avais pas que des défauts et que uniquement s’auto-critiquer ou se dévaloriser ne servait à rien. Non, il n’y aura pas toujours quelqu’un pour nous dire que nous sommes exceptionnel, génial, ou pour nous réconforter dans les moments difficiles. Mais il y aura toujours soi-même pour le faire.
On m’a demandé récemment si je regrettais d’être partie.
Mon plus grand regret aurait été de ne jamais être partie ! Un PVT on peut l’avoir qu’une fois dans sa vie. Il faut la saisir tant cette expérience nous apporte beaucoup personnellement. J’avais pourtant une vie stable en région parisienne : un CDI, un appartement, des loisirs, des sorties sympa à Paris, des super amis et collègues. J’ai tout laissé pour le Japon. J’étais jeune, sans conjoint, sans enfants, je n’avais pas cette contrainte contrairement à certaines de mes amies. C’était le moment d’y aller. Ce projet n’a jamais voulu quitter mon esprit, même si j’avais toujours la possibilité d’y voyager.
On m’a demandé récemment si quelque chose en France me manquait aujourd’hui.
Ça dépend de la chose en question. Le Japon a ses bons et mauvais côtés comme tout pays. Mais je m’y sens vraiment bien, en sécurité et surtout je sens que je suis moi-même. Je peux aussi me rendre dans des endroits qui me rappellent un peu mon pays. Ce qui me manque le plus, ce sont mes proches. Si j’avais le pouvoir de les amener tous ici, je le ferais.
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, je me trouve encore au Japon avec une vie de construite : un travail, un logement, un mode de vie confortable et agréable, des loisirs, un petit réseau d’amis… J’ai passé une belle année encore. Donc comme d’habitude, faisons le bilan de cette belle année : – J’ai repris le tennis dans un club. – J’ai joué au jeu Suika Wari (スイカ割り) à l’école où je travaille, expérimenté la récolte de patates (芋掘り), de mikan (みかん狩り), de fraises (いちご狩り) et célébré d’autres fêtes traditionnelles comme Setsubun (節分) et Hina Matsuri (ひな祭り). Beaucoup d’événements qui rendent l’année scolaire au Japon enrichissante et passionnante ! – J’ai fêté le Tanabata (七夕) chez moi en décorant une branche de bambou feuillue et en écrivant des vœux. – J’ai expérimenté le Taichi (太極拳). – J’ai refait un road trip et cette fois je suis allée jusqu’à Shirakawago (白川郷), Kanazawa (金沢) et la péninsule de Noto (能登半島). – J’ai passé un court mais très bon séjour à Tottori (鳥取), et pour une fois je ne voyageais pas seule. – J’ai fait une balade à chameau dans les dunes de Tottori (鳥取) et du kayak au bords des côtes d’Ajiro (網代). – J’ai fait un road trip à Shikoku (四国) en passant par l’île d’Awaji (淡路島). – A défaut de ne pas avoir pu faire le Mont Fuji une quatrième fois, j’ai escaladé d’autres petites montagnes : le mont Maya (摩耶山) à Kobe (神戸), le mont Kyusho (久松山) à Tottori (鳥取), le mont Tsurugi (剣山) à Shikoku (四国), le mont Hiei (比叡山) à Kyoto (京都), le mont Misen (弥山) à Miyajima (宮島), le mont Konozan (交野山) à Katano (交野)… – J’ai exploré les forêts et parcs naturels de la préfecture d’Osaka (大阪府民の森) – J’ai fini par prendre goût aux voyages en voiture et à scooter, malgré les limites de vitesse pitoyables et la conduite catastrophique des gens du Kansai. J’ai entre autres voyagé jusqu’à Izumo (出雲) et la préfecture de Mie (三重県) à bord d’une titine confortable ! – J’ai renouvelé mon passeport (qui n’est pas prêt de me servir pour voyager…) – Je n’ai pas fêté seule mon anniversaire malgré la pandémie. Je me suis offerte en cadeau un pass annuel à Universal Studios Japan. – J’ai passé le TOEIC afin d’affirmer mes capacités à enseigner l’anglais (et parce que je n’avais jamais eu l’occasion de le passer). – A défaut de ne pas avoir pu renter en France, j’ai passé les fêtes de fin d’année à Tokyo dans ma famille japonaise et passé du bon temps avec mes amis Tokyoïtes. – Ma santé pas toujours au top m’a obligé à rendre visite au médecin, au dentiste, à l’opticien et l’ORL. Sinon tout va bien. – J’ai visité le parc SUPER NINTENDO WORLD de Universal Studios Japan plusieurs fois. Je me suis en moyenne rendue une fois par mois au parc pour rentabiliser mon pass. – J’ai suivi la tradition japonaise et offert des chocolats de Saint-Valentin à tous les hommes de mon entourage. Et pour le White Day, j’en ai même eu en retour ! – J’ai fêté un Hanami pluvieux au parc du château d’Osaka. Les cerisiers en fleurs étaient quand même magnifiques. – J’ai voyagé à Hiroshima (広島) et Miyajima (宮島). – J’ai visité le parc Banpaku Kinen (万博記念公園) et la tour du Soleil (太陽の塔). – J’ai accompli une année en tant que professeure en charge de l’anglais dans une école maternelle. Loin du poste de simple assistante ! J’ai passé une année un peu difficile, parfois très stressante et éprouvante. Je n’avais pas imaginé l’ampleur des difficultés et avais sans doute surestimé mes capacités. A la fin de l’année scolaire, j’ai eu du mal à réaliser être parvenue à compléter une année scolaire entière ! – J’ai renouvelé mon visa travail et obtenu un nouveau visa de 5 ans !
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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir : – Escalader le Mont Fuji, encore une fois – Passer un week-end à la péninsule d’Izu – Faire une excursion au Mont Mitake, au Mont Tsukuba, à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), aux Cascades Kegon de Nikko, à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase… – Faire un tour en hélicoptère à Maihama – Voir un spectacle de Kabuki – Assister à un match de Sumo – Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha) – Visiter Hamamatsu et Samantha Martha – Assister à une vraie cérémonie de thé – Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai – Aller à Hakone, Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon – Visiter Okuno-shima (大久野島), l’île aux lapins – Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An – Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps – Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam… – Réussir le JLPT N2 – Faire du rafting
Je souhaite que la crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an s’améliore, qu’on retrouve la vie normale que l’on a toujours connu pour pouvoir accomplir tous ces petits projets. Avec mon nouveau visa travail, je suis encore là pour au moins 5 ans. J’ai au moins 5 ans pour continuer à faire des découvertes et à profiter du Japon.
Pluie est le mot qui pourrait résumer ce mois de juillet en partie… Quasiment tout le mois entier a vu passer plusieurs épisodes pluvieux à n’en plus finir. Des weekends, des semaines de pluie incessante. Rien de pire pour rendre les journées tristes et déprimantes et gâcher une partie des voyages. Ces intempéries ont été parfois dévastatrices dans certaines régions du pays, provoquant inondations et glissements de terrain. Une saison des pluies bien longue et violente… Et donc un mois relativement peu passionnant. 🌧️
※ Les événements du mois 🎊
• Tanabata (七夕🎋🌌)
Comme tous les ans, la fête du Tanabata (七夕) revient le 7 juillet. C’est l’occasion de pouvoir faire un vœu (お願い) écrit sur un tanzaku (短冊) puis accroché sur une branche de bambou feuillue (笹の葉). Les amants séparés mais très amoureux Orihime et Hikoboshi se donnent rendez-vous sur la voie lactée (天の川) et qui sait, peut-être que grâce à eux, votre vœu deviendra réalité ?
Si cette année, en raison du Coronavirus, la plupart des festivals ont été annulés, à Hirakata, au parc Yamadaike (山田池公園), les visiteurs ont pu venir y écrire leurs vœux pendant une semaine. Chaque jour, les 15 premières personnes ont pu en plus repartir avec une branche de bambou feuillue. Une occasion de célébrer en plus la fête chez soi avec une petite décoration.
Si en Occident on s’offre des cadeaux à Noël ou pour les anniversaires, ce n’est pas spécialement le cas au Japon ! Pour les cadeaux, on va en offrir à d’autres périodes. Dans la société japonaise, on connait deux saisons réservées spécialement à la remise traditionnelle de cadeaux dans la société japonaise : Oseibo (御歳暮), cadeau offert en fin d’année et Ochugen (御中元), offert en été pendant Obon (お盆).
Ochugen est le cadeau offert pendant la première quinzaine du mois de juillet tandis. A l’approche de cette période, il est possible de voir ces cadeaux disposés sur des supports spéciaux dans les supermarchés et les magasins. On les offre généralement pour exprimer sa gratitude envers une personne à qui on est redevable : enseignant, patron, parents, entre entreprise partenaires… On peut aussi en remettre aux amis.
Pendant Ochugen, les gens offrent donc des cadeaux pour exprimer leur reconnaissance, mais aussi pour célébrer l’été. Ils sont généralement offerts entre le 1er et le 15 juillet, le 15 étant le jour de la pleine lune selon l’ancien calendrier lunaire. Ils sont emballés dans du papier appelé kakegami (掛け紙) avec un arc rouge et blanc en papier torsadé. La combinaison de couleurs blanches et rouges est considérée comme le symbole de la fête au Japon.
Le contenu constitue généralement des somen, des nouilles consommées froides pour surmonter les fortes chaleurs de l’été japonais. Puis, il y a les fruits de saison ! Et certaines préfectures possèdent leur fruit phare pour satisfaire les Japonais pendant Ochugen : Shirokko, la belle pêche de couleur blanc laiteux de la préfecture de Yamanashi, Satonishiki, les cerises japonaises très sucrées en forme de gemme de la préfecture de Yamagata, le melon d’Hokkaido ou de la préfecture de Shizuoka. Enfin, on offre aussi des canettes de jus ou d’autres boissons, ou encore des bonbons ou des pâtisseries traditionnelles.
Cette coutume consistant à choisir un cadeau spécial en guise de reconnaissance a commencé à l’époque Edo et se poursuit encore aujourd’hui. Même avec les temps changeants, c’est toujours une pratique chère aux Japonais pour montrer sa gratitude. Dans l’exemple des entreprises, le Ochugen destiné au patron est offert par l’ensemble des employés ayant chacun mis une somme d’argent.
※ Les sorties et excursions du mois 🏞 🏙
• Leçon de Taichi au parc Yamadaike (山田池公園での太極拳レッスン)
Le taichi (太極拳, Taikyokuken en japonais) est un art martial chinois dit « interne » souvent réduit à une gymnastique de santé. Il peut aussi comporter une dimension spirituelle. Il a pour objet le travail de l’énergie appelée « chi ».
Au parc Yamadaike, on peut s’essayer à cet art martial le dimanche matin de 10h00 à 11h20 deux fois par mois pour 800 ¥ la leçon ! Pour connaitre les dates exactes, se référer au calendrier du parc sur le lien suivant : Yamadaike Park Event Calendar.
Pour participer à une leçon, se présenter au centre du parc (ouvert tous les jours de 9h30 à 19h30) et demander à s’inscrire pour une leçon. Il est possible de s’inscrire le jour-même directement sur place ou par téléphone. Le participant remplit un formulaire où il renseigne son nom, numéro de téléphone, lieu de résidence, moyen de transport et la date de la leçon souhaitée avant d’effectuer le paiement. Le jour de la leçon, les participants patientent dans le centre jusqu’à l’arrivée du professeur avant de se rendre dans le lieu choisi pour la leçon. Les leçons se déroulent le plus souvent à l’extérieur, au niveau des observatoires ou aires de repos du parc. Le choix revient au professeur selon les conditions météo. En cas de pluie, les leçons se déroulent en intérieur.
Le taichi, c’est un peu comme de la danse du point de vue d’un(e) débutant(e). Sur fond musical relaxant et apaisant, le cours débute par un échauffement de 15 minutes consistant à suivre les pas du professeur et répéter les mêmes gestes. Il explique ensuite en quoi consiste cet art et les points sur lesquels il souhaite travailler. On retient trois points importants dans le taichi :
1 – le relâchement : pour garantir la fluidité des mouvements et leur coordination
2 – la vitesse : effectuer les pas lentement et en douceur, pas de geste brusque
3 – la force pengjing : force interne consistant à relier chaque partie du corps en restant relaxé
La position des jambes, le regard (droit devant soi), l’orientation des parties du corps, la hauteur de levée des bras sont aussi très importants !
Un peu comme en danse, on répète l’enchaînement étape par étape avec le professeur, puis sous sa supervision du professeur qui ensuite récapitule les points positifs et les points à améliorer. Le cours termine par le grand enchaînement en suivant le professeur.
Art martial très complexe par ses origines encore mal connues et ses nombreux styles, il n’en reste pas moins accessible à tout novice souhaitant développer sa force interne.
Leçon de Taichi (太極拳レッスン) Jours et heures : dimanche, deux fois par mois de 10h00 à 11h20 Lieu : Yamadaike Park Adresse : 1-1 Yamadaike Kouen, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市山田池公園1−1) Accès : Fujisaka Station (JR Line) sortie nord Site internet : http://yamadaike.osaka-park.or.jp/eventpage Tarif : 800 ¥ la leçon
※ Les restau et cafés du mois 🍴☕
• Senmaida Rest House (千枚田レストハウス)
Lieu décontracté et idéal pour les familles et voyageurs en visite de Shiroyone Senmaida Rice Terraces (白米千枚田), cette échoppe de la Michi no Eki Senmaida Pocket Park (道の駅千枚田ポケットパーク) propose de nombreux produits locaux à proximité des rizières.
Dans la partie restaurant, on peut s’installer à table ou en terrasse et profiter des petits plats phares à petits prix comme les soba ou udon au bouillon de poisson (あごだしうどん&そば), le kakashi (かかし, épouvantail en japonais), une brochette frite d’œuf de caille et de saucisse ayant ainsi la même forme qu’un épouvantail, sans oublier les onigiris (おにぎり, boulettes de riz) préparés à partir du riz cultivé dans les rizières de Shiroyone Senmaida !
En été, les glaces aux saveurs variées, en cône ou bien en pot avec des morceaux d’egara manju (えがら饅頭, spécialité de la ville de Wajima) ou de pâte de haricots rouges (あずき) sont aussi bien rafraîchissantes. Pour faire le pleins d’énergie avant d’arpenter les rizières ou pour un petit remontant après la balade, c’est l’endroit parfait dans un cadre convivial et tranquille.
Senmaida Rest House (千枚田レストハウス) Adresse : 99-5 Habu, Shiroyonemachi, Wajima, Ishikawa (石川県輪島市白米町ハ部99−5) Accès : Shiroyone senmaida Bus Stop (Machino Line) Site internet : https://senmaida-monogatari.com/restaurant
• Michi no Eki Parc Nishiyama (道の駅 西山公園)
Sur la route, pendant un voyage en voiture et pas vraiment d’idées pour le déjeuner et surtout pas envie de perdre trop de temps. Optez pour les Michi no Eki (道の駅). Il y a dans la plupart de ces aires de repos japonaises des boutiques de souvenirs et des cafétéria proposant des produits et plats locaux typiques de la région que vous visitez. Ça donne toujours un aperçu de ce qui vous attend si vous faites du tourisme par la suite.
On a eu l’occasion de s’arrêter dans celle du parc Nishiyama (西山公園) à Sabae (鯖江) dans la préfecture de Fukui (福井県), pour un déjeuner express et pas cher. Le tourisme sera pour la prochaine fois.
La commande est rapide et simple ! On choisit son plat au distributeur, on remet le ticket au comptoir, on paye et on attend que notre numéro soit appelé.
Dans cette Michi no Eki, le plat de marque est le burger à l’aubergine (ナスバーガー), plus healthy qu’un cheeseburger ou un burger classique ! Le sauce katsudon (ソースカツ丼), typique dans la ville de Fukui, est aussi recommandé.
Service rapide et de la cuisine correcte pour des prix relativement raisonnables. Compter en moyenne 650 ¥ un plat. Manger dans une Michi no Eki est un bon plan pour un gain de temps et d’argent.
Michi no Eki Parc Nishiyama Coin Nourriture et Boisson (道の駅 西山公園 飲食コーナー) Adresse : 3-9 Sakuramachi, Sabae, Fukui (福井県鯖江市桜町3丁目9) Accès : Nishi Sabae Station (Fukui Tetsudo Line), Sabae Station (JR Lines) Site internet : http://www.nishiyama-park.jp/author/kazuo/
※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵
• Reprise du tennis 🎾🥰
Après un cours d’essai convaincant en juin, je me suis inscrite dans une école de tennis tout près de la maison. À force de passer devant, il était temps que je me renseigne sur les leçons et les prix. Le premier cours m’a fait un bien fou, je ne me sentais pas si fatiguée malgré les efforts, au contraire, j’étais encore plus en forme et ressourcée.
En rejoignant un club, je peux à nouveau travailler la technique, ce dont j’avais bien besoin ! Et aussi bien me défouler après une semaine de boulot.
Je ne me suis pas vraiment fait de nouveaux amis (bien sûr je ne viens pas pour ça mais c’est toujours mieux de jouer en compagnie de personnes avec qui on a pu sympathiser), mais je m’amuse bien pendant la leçon et ressort de bonne humeur et ressourcée. C’est encore un peu difficile de comprendre les explications de mon coach mais chaque leçon est structurée de la même façon donc je ne me sens pas trop perdue. Désormais j’attends chaque samedi avec impatience 🥰 !