Octobre : arrivĂ©e de l’automne et Halloween. ĂtĂ© et typhons dĂ©finitivement finis ? Des journĂ©es tantĂŽt fraĂźches, tantĂŽt encore chaudes oĂč les tempĂ©ratures oscillent entre 17 et 26 degrĂ©s. Des typhons un peu dangereux et dĂ©vastateurs ont traversĂ© ou sont passĂ©s pas loin du pays avec vents violents et pluie sans fin. Mais aprĂšs quoi de belles journĂ©es ensoleillĂ©es Ă©taient de retour pour nourrir le corps de vitamines D grĂące aux rayons du soleil, rĂ©chauffer les cĆurs et motiver.
â» Les Ă©vĂ©nements du mois đ
âą Excursion Parents-Enfants (èŠȘćé è¶ł)
Dans la sociĂ©tĂ© japonaise oĂč beaucoup se consacrent plus au travail qu’Ă la vie de famille, pouvoir suivre et avoir un aperçu de la scolaritĂ© de ses enfants est important pour les mĂšres japonaises qui prĂ©fĂšrent en gĂ©nĂ©ral quitter leur travail pour les Ă©lever et maintenir les liens. Il n’est donc pas rare de voir dans les Ă©coles maternelles, des journĂ©es « Excursion Parents-Enfants » (èŠȘćé è¶ł), pour permettre aux enfants de crĂ©er de beaux souvenirs avec leurs parents tout en restant dans l’environnement scolaire.
Les lieux et destinations varient selon les Ă©coles. Certaines organiseront l’excursion dans des grands parcs tandis que d’autres opteront pour une sortie Ă l’aquarium ou au zoo. Pour l’excursion Parents-Enfants de ce jour, un vendredi initialement frais mais finalement doux, venteux mais ensoleillĂ©e, rendez-vous au parc Yamadaike (ć±±ç°æ± ć Źć) d’Hirakata pour rĂ©colter des glands !
Rassemblement en milieu de matinĂ©e vers 10h00 au point de rendez-vous indiquĂ© par l’Ă©cole. Chacun vient par ses propres moyens et munis des affaires nĂ©cessaires pour l’excursion : bento (ćŒćœ), bouteille d’eau ou de thĂ© (æ°Žç), serviette pour les mains (ăæă”ă)…
Comme Ă tout lancement de ce type d’Ă©vĂ©nement, le directeur est en charge de livrer un petit discours en ajoutant en plus les prĂ©cautions Ă prendre pour que l’excursion se dĂ©roule en sĂ©curitĂ© et sans accident. Puis chaque enfant part Ă la quĂȘte de glands accompagnĂ©s de leurs parents. Une petite heure de quĂȘte, immortalisĂ©e par des photos commĂ©moratives.
Les excursions, ça ouvre l’appĂ©tit ! La rĂ©colte une fois terminĂ©e, il est temps de se rassembler pour partager la pause dĂ©jeuner. Au menu, chacun reçoit son mignon bento prĂ©parĂ© et dĂ©corĂ© avec amour. AprĂšs quoi, la derniĂšre heure est consacrĂ©e Ă des jeux avant de clĂŽturer l’Ă©vĂ©nement, prĂ©parĂ©s et organisĂ©s par les enseignants. Par exemple, le jeu boushi tori (ćžœććăđ). Attrapez le chapeau de l’ennemi avant qu’il n’attrape le votre ! Un jeu qui plaĂźt beaucoup aux enfants en binĂŽme avec leur maman, courant vivement partout dans le parc en rigolant.
L’Ă©vĂ©nement termine par un dernier discours de clĂŽture et chacun peut rentrer se reposer tranquillement chez soi avant d’attaquer une nouvelle semaine en pleine forme !
âą RĂ©colte de mikan (ăżăăç©ăđ)
On renouvelle l’expĂ©rience de l’annĂ©e derniĂšre. La saison des mikan (mandarines) Ă©tant arrivĂ©e, on part en sortie scolaire pour la rĂ©colte des mikan, dit mikan gari en japonais (ăżăăç©ăđâš).
ActivitĂ© rĂ©pandue dans les diffĂ©rentes rĂ©gions du Japon, elle permet de dĂ©guster de dĂ©licieuses mikan fraĂźches dans un environnement naturel tout en profitant de beaux paysages. Fruit le plus rĂ©coltĂ© au Japon, c’est dans les prĂ©fectures de Wakayama (ćæć±±ç) et dâEhime (æćȘç) qu’on trouve les meilleures zones de productions rĂ©putĂ©es. Les champs se situent le plus souvent sur des collines faisant face Ă la mer et c’est par temps ensoleillĂ© et frais que les mikan poussent.
DĂ©part en bus dans la matinĂ©e. Le trajet se passe dans la joie, la bonne humeur et l’impatience de pouvoir dĂ©guster des mikan Ă volontĂ© ! On chante, on lit un livre ensemble et on Ă©coute attentivement les consignes du professeur pour que l’excursion se passe dans le meilleur des mondes. ArrivĂ©s sur le lieu de rĂ©colte du cĂŽtĂ© de Katano (äș€éćž) 40 minutes plus tard, c’est l’Ă©cole qui rĂ©gale et se charge des frais pour une rĂ©colte en dĂ©gustant Ă volontĂ© (éŁăčæŸéĄ) et avec un sac de mikan en souvenirs (ăćçŁ).
PrĂȘts, partez ! Les enfants et les enseignants se lancent librement dans la cueillette de ces agrumes doux et juteux. On cueille et on dĂ©guste, on compare qui peut relever le dĂ©fi dâen manger le plus possible ! On prend des photos commĂ©moratives, une mikan Ă la main en disant fiĂšrement « mikan gari » et on termine par un pique-nique sous un beau soleil chaud.
Le temps est idĂ©al pour s’amuser encore un peu aprĂšs le dĂ©jeuner. Quelques minutes de rĂ©crĂ©ation avant de reprendre le chemin de l’Ă©cole… En mangeant des mikan ?!
FraĂźches et dĂ©licieuses, avant l’arrivĂ©e de l’hiver et des journĂ©es froides, c’est un plaisir de pouvoir faire le pleins de vitamines avec ces dĂ©licieux fruits de saison !
âą RĂ©colte de patates (èæăđ )
AprĂšs la rĂ©colte de mikan (ăżăăç©ă) quelques jours plus tĂŽt, on profite d’une autre journĂ©e ensoleillĂ©e pour aller dĂ©terrer cette fois des… patates ! C’est parti pour le Imohori (èæă) ! Un bon prĂ©texte pour partir en sortie scolaire et profiter d’une expĂ©rience amusante et enrichissante pour les enfants d’Ă©cole maternelle.
Imo (è) signifiant « patate » et hori (æă) « creuser », ce terme dĂ©signe donc l’activitĂ© de dĂ©terrer des patates en tout genre, dont les pommes de terre (ăžăŁăŹă€ăą) ou encore les patates douces (ă”ăăă€ăą). Cette activitĂ© se dĂ©roule en gĂ©nĂ©ral dans les fermes (èŸČć) de mi-septembre Ă fin octobre.
DĂ©part en bus vers 10h direction le lieu de rĂ©colte, la ferme Arasui (ăăăăăæèŸČć), situĂ© Ă Joyo (ćéœćž) dans la prĂ©fecture de Kyoto (äșŹéœćș) Ă environ 40 minutes de route, au milieu des champs et des zones industrielles. Dans des fermes comme celle-ci, il est possible d’y venir dĂ©terrer des patates. La rĂ©servation et la quantitĂ© souhaitĂ©e sont requises pour un prix Ă partir de 380 „ environ.
Une fois arrivĂ©, les potagers sont prĂȘts, il n’y a plus qu’Ă creuser et dĂ©terrer les patates douces pendant une petite heure. Des patates douces en masse sont dĂ©terrĂ©es et chacun repart avec un lourd sac bien rempli. Alors lundi, qu’est-ce que ce sera pour le dĂ©jeuner ? Des patates ? Et mardi ? Des patates aussi ?!
â» Les sorties et excursions du mois đ đ
âą Balade Ă Katano jusqu’au parc forestier prĂ©fectoral Kurondo (äș€éćžă§æŁæ©ăćșæ°ăźæŁźăăăă©ćć°ăŸă§)
Un dimanche ensoleillĂ© fin octobre. L’automne est bien lĂ mais les Ă©rables japonais ne rougissent pas encore. Le temps est idĂ©al pour aller marcher Ă Katano (äș€éćž), ville voisine d’Hirakata (ææčćž) du cĂŽtĂ© de la station Kisaichi (ç§ćžé§ ). Pas pour aller au parc Hoshida (ă»ăă ćć°), la principale attraction du coin mais pour faire un peu de randonnĂ©e vers le parc voisin, Kurondo (ăăăă©ćć°).
Autour de la station Kisaichi (ç§ćžé§
) et de la station voisine de la mĂȘme ligne de train, il y a trois principaux circuits de randonnĂ©e sympa pour dĂ©couvrir des Ă©tangs, des temples, de beaux panoramas depuis le sommet des montagnes et profiter d’une nature paisible dans les parcs forestiers de la prĂ©fecture d’Osaka :
â le circuit Kurondo-ike (ăăăă©ćć°ăłăŒăč)
⥠le circuit Hoshida (ă»ăă ćć°ăłăŒăč)
âą le circuit Katano Ikimo no Fureai no Sato (äș€éćžăăăăźă”ăăăăźéăłăŒăč)
Ces parcours sont assez populaires auprĂšs des amoureux de randonnĂ©e ou de course Ă pieds, qu’ils soient jeunes ou ĂągĂ©s. Beaucoup profitent de cette belle journĂ©e et on croise des randonneurs sympathiques prĂȘts Ă aider et indiquer le bon chemin.
De la station Kisaichi (ç§ćžé§ ), on emprunte aujourd’hui le circuit Kurondo-ike (ăăăă©æ± ăă€ăăłă°ăłăŒăč) jusqu’aux cascades Tsuki no Wa (æăźèŒȘæ»). DĂ©part vers 14h00 pour un petit parcours de 1,1 km en 25 minutes environ. Passage par des rues bordĂ©es d’habitations avant de pĂ©nĂ©trer dans la forĂȘt oĂč le ruissellement de l’eau se fait aussitĂŽt entendre. Ecoutez ce son agrĂ©able, ils vous mĂšne directement jusqu’aux cascades. Ce ne sont pas les plus hautes ni les plus impressionnantes mais le cadre naturel est bluffant. On escalade et on joue les aventuriers de la jungle pour admirer le plus prĂšs possible les chutes d’eau.
Le circuit n’Ă©tant pas fini, autant continuer un peu pour arriver 30 minutes aprĂšs Ă l’Ă©tang Suiren (ăăăăæ± ) avec aire de repos et toilettes. C’est le moment de s’offrir une petite pause. Mais la nuit tombant trĂšs vite, et n’Ă©tant pas Ă©quipĂ© pour le la randonnĂ©e nocturne, suivre les conseils d’un randonneur rencontrĂ© prĂ©cĂ©demment sur le chemin est plus raisonnable. En effet, il reste encore environ deux heures avant de boucler le circuit sachant qu’il y a d’autres belles choses Ă y voir ! Il est prĂ©fĂ©rable de faire demi-tour, mais ce n’est que partie remise !
Retour donc Ă la civilisation. Pour aujourd’hui, on choisit de rejoindre la station Kawachimori par la petite ville campagnarde, au milieu des maisons et des potagers.
Habitant(e) d’Hirakata, on retient qu’on a pas besoin d’aller bien loin si on peut se ressourcer en pleine nature et se balader tranquillement pour une journĂ©e. Eh oui le Kansai, c’est incroyablement splendide et on est loin de s’imaginer qu’on habite si prĂšs de beaux endroits cachĂ©s !
Parc Kurondo (ăăăă©ćć°)
Adresse : 3192-1 Kisabe, Katano, Osaka (性éȘćșäș€éćžç§éš3192-1)
AccĂšs : Kisaichi Station ou Kawachimori Station (Katano Line)
Site internet : http://osaka-midori.jp/mori/kurondo/
đ·Â Toutes les photos sur Flickr đ·
â» Les restau et cafĂ©s du mois đŽâ
âą Freshness Burger (ăăŹăă·ă„ăăčăăŒăŹăŒ)
Si chez Kimi no BLUE TRAVEL on opte le plus souvent pour la nourriture japonaise, on se laisse de temps en temps tenter par d’autres saveurs selon la situation. Quand on a peu de temps pour la pause dĂ©jeuner et qu’on veut rester Ă proximitĂ© de son lieu de travail, on peut se rendre dans un restaurant de burger. MĂȘme si ce n’est pas la nourriture la plus saine et Ă©quilibrĂ©e, il faut aussi savoir se faire plaisir !
On zappe McDo et on part pour des petits burgers plus appĂ©tissants chez Freshness Burger (ăăŹăă·ă„ăăčăăŒăŹăŒ) đ. ChaĂźne de fastfood implantĂ©e partout dans le pays, on peut mĂȘme en trouver dans les gares et station de mĂ©tro comme les autres petites chaĂźnes populaires de fastfood et de cafĂ©. Dans la grande gare d’Ikebukuro par exemple, vous trouverez prĂšs des sorties C1 et C2 du mĂ©tro, un Freshness Burger implantĂ© et non loin d’un Starbucks !
Il y a des menus incluant le burger de votre choix accompagnĂ© de salade ou de frites et d’une boisson au choix pour un supplĂ©ment d’environ 500 „ en plus du prix du burger choisi. Il est Ă©galement possible bien sĂ»r de ne prendre que le burger et un accompagnement sĂ©parĂ©ment. Une fois la commande et le paiement effectuĂ© au comptoir, le burger est servi Ă votre table.
Il y a des burgers classiques, des burgers au poulet, des burgers Ă©picĂ©s… Certaines branches proposent d’autres burgers spĂ©ciaux et originaux comme le gyoza burger (é€ćăăŒăŹăŒ), le cheese fondue burger (ăăŒășăă©ăłăă„ăăŒăŹăŒ) ou encore le demikatsu burger (ăăă«ăăăŒăŹăŒ). Compter entre 400 et 900 „ le burger.
Pas envie d’un burger ? Pas de problĂšme ! Il y a Ă©galement des salades, des hot-dogs ou encore des plats de pĂątes ! Enfin, pour finir sur une touche sucrĂ©e, il y a des gĂąteaux, des crĂȘpes et des gaufres pour le dessert !
La taille reste raisonnable, tout en Ă©tant une taille « japonaise », soit un peu plus petit qu’un burger en Occident. Le pain est tendre, la viande assez cuite et la dose d’Ă©pices correcte. Avec une petite salade fraĂźche, c’est suffisant pour poursuivre la journĂ©e !
Freshness Burger Echika Ikebukuro (ăăŹăă·ă„ăăčăăŒăŹăŒăšăă«æ± èąćș)
Adresse : Echika Ikebukuro, 3-28-14 Nishi-Ikebukuro, Toshima-ku, Tokyo (æ±äșŹéœè±ćł¶ćșè„żæ± èą3-28-14ăšăă«æ± èą)
AccĂšs : Ikebukuro Station (JR Lines, Tobu-Tojo Line, Yurakucho Line, Marunouchi Line, Fukutoshin Line)
Site internet : https://www.freshnessburger.co.jp/
âą Cocarde (ăłă«ă«ă)
Un dimanche tranquille du cĂŽtĂ© de Kyobashi, Ă Osaka. Les rues du quartier ne sont pas trĂšs animĂ©es ni bondĂ©es dans l’aprĂšs-midi mais les boutiques et les cafĂ©s du centre commercial Keihan Mall sont ouvertes et quelques clients font leur petit shopping du weekend.
Il est facile de trouver une table dans le cafĂ© Cocarde (ăłă«ă«ă) dont les mignons gĂąteaux miniatures (ăăăŹăăŒ, petit gĂąteau pour une personne) exposĂ©s en vitrine du cafĂ© et de la boutique attirent l’attention. Et comme en ce mois d’octobre on s’apprĂȘte Ă cĂ©lĂ©brer Halloween, des gĂąteaux Ă l’effigie de cette fĂȘte sont proposĂ©s temporairement ! Il y a par exemple le cheesecake momie (ăăăŒ), le monstre mont blanc (æŁźăźäžăçź), la mousse fantĂŽme (ăăăă, berobero) ou la mousse citrouille au potiron (ăă€ăă€, niyaniya)… Ces petits gĂąteaux qu’on ose Ă peine manger tellement on les trouve beaux coĂ»tent en moyenne 700 „.
Plus classique, cette chaßne de café et confiseries née à Osaka propose divers gùteaux toujours aussi bien confectionnés esthétiquement, beaux et chics ainsi que des petites pùtisseries comme des financiers, des biscuits et des sablés.
Le cafĂ© est spacieux et avec une dĂ©co aussi un peu chic. Une fois installĂ© Ă votre table, choisissez votre gĂąteau favori et accompagnez-le de votre boisson favorite en optant pour le cake set Ă environ 1 300 „. Les gĂąteaux sont petits mais dĂ©licieux, la portion reste suffisante pour un petit plaisir Ă l’heure du goĂ»ter.
Cocarde La Terrasse CafĂ© Kyobashi (ăłă«ă«ă ă©ă»ăă©ăč äșŹæ©ă«ăă§)
Adresse : Keihan Department Store Mall, 2â1-38 Higashinodamachi, Miyakojima-ku, Osaka (性éȘćžéœćł¶ćșæ±éç°çș2-1-38 äșŹéȘçŸèČšćșăąăŒă«)
AccĂšs : Kyobashi Station (Keihan Line) sortie centrale, Kyobashi Station (JR Lines) sortie nord
Site internet : http://www.cocarde.jp/
âą Gahojin Kappa (æéąäșșăăŁă±)
Comme tous les samedis soir en gĂ©nĂ©ral, le quartier de Gion Ă Kyoto est animĂ© : les rues principales sont bondĂ©es au point de rendre la circulation difficile et les restaurants et Izakaya trouvent clients Ă leurs tables. Donc oui, qui dit samedi soir, dit sortie Ă l’Izakaya pour boire un coup !
On emprunte une petite ruelle prĂšs de la station de Gion Shijo (ç„ććæĄé§ ) pour arriver devant GahĆjin Kappa (æéąäșșăăŁă±), Izakaya d’apparence traditionnelle, Ă l’image de l’ancienne capitale nippone, avec lanternes Ă©clairant l’entrĂ©e et portes coulissantes.
Cet Izakaya est dirigé par Kirinya Foods, groupe qui développe des restaurants principalement à Gion, Kyoto.
Ă partir de produits frais venant du marchĂ© matinal, chacun de ses restaurants offre nous Ă ses clients de bons plats de fruits de mer, viande, lĂ©gumes, etc… dans le style japonais ou occidental et Ă moindre coĂ»t !
PrĂ©vention contre le Coronavirus oblige, du gel hydroalcoolique est mis Ă disposition Ă l’entrĂ©e et le personnel porte un masque. Le restaurant Ă©tant assez Ă©troit, ne permettant pas de respecter la distance sociale, les clients sont sĂ©parĂ©s par des barriĂšres transparentes pour minimiser les infections par les postillons. En effet, il n’y a qu’un comptoir entourant les fourneaux d’oĂč on peut voir les cuisiniers prĂ©parer les plats et parfois les servir directement aux clients face Ă eux.
En dĂ©pit de cette situation difficile faisant assez souvent ressentir la solitude et l’Ă©loignement, on se rĂ©conforte en petit comitĂ©, on oublie un instant ce qui se passe et on se fait plaisir en discutant de choses joyeuses et positives.
On trinque d’abord et on parcourt le menu : morceau de porc mijotĂ© (è±è§ç ź), sashimi de thon (ăă°ăćșèș«), karaage (ăšăćæ), camembert frit (ă«ăăłăăŒă«ćæ), omelette roulĂ©e (ă ăć·»ăć”), morokyu (ăăăă ă, concombre coupĂ© en morceaux accompagnĂ© de miso moromi), yakitori (çŒăéł„), kushiage (äžČæă), tempura (怩ă·ă)… Les plats Ă l’unitĂ© qu’on partage varient entre 500 „ et 750 „.
AprÚs avoir bien mangé, testé divers saké japonais, bien bu mais raisonnablement, une derniÚre marche dans les rues désormais plus tranquilles avant que chacun ne rentre chez soi.
GahĆjin Kappa (æéąäșșăăŁă±)
Adresse : 77 Sueyoshicho, Higashiyama-ku Kyoto (äșŹéœćžæ±ć±±ćșć
«ćæ°ć°æ«ćçș77)
AccĂšs : Gion-Shijo Station (Keihan Line) sortie 7
Site internet : http://www.kirinya-foods.jp/kappa/index.html
â» Dans ma vie Nippone đŻđ”
âą Tokyo, long time no see! (äč ăă¶ăæ±äșŹ)
Un an depuis la derniĂšre fois que je me suis rendue Ă Tokyo. Le temps passe tellement vite. Mais un an plus tard j’ai eu une bonne occasion de m’y rendre.
Un weekend est bien trop court malheureusement mais j’ai pu en profiter pour revoir mes plus proches amis qui vivent encore lĂ -bas. J’ai bougĂ© entre Ginza, Ikebukuro, Funabashi dans la prĂ©fecture de Chiba et Shinagawa. Pour faire plaisir Ă la petite Kimi enfant, je me suis rendue au PokĂ©mon Center Mega Tokyo. J’ai admirĂ© depuis le Shinkansen mon grand mont Fuji adorĂ© đ». Avec un peu de tristesse moi qui voulais tant faire son ascension cette annĂ©e encore.
Tokyo ne m’a pas semblĂ© changĂ©. La situation Corona est semblable Ă celle dans le Kansai. Un peu de nostalgie en passant par Yokohama mais dĂ©sormais y venir pour le weekend me suffit. Pour rien au monde je regrette d’en ĂȘtre partie. C’Ă©tait un petit weekend sympa et j’espĂšre avoir l’occasion d’y revenir, en espĂ©rant que ça ne sera pas dans un an đ.
âą Renouvellement du passeport (æ°ăăăăčăăŒă)
Mon passeport est arrivĂ© au bout de ses dix ans d’existence et sera pĂ©rimĂ© le mois prochain. Ce qui veut aussi dire qu’il y a dix ans, je m’apprĂȘtais Ă venir au Japon pour la premiĂšre fois. J’avais 20 ans. Et c’est fou de constater qu’en dix ans, beaucoup de choses en nous peuvent changer. Soit, on grandit. Je n’avais pas les mĂȘmes dĂ©lires, les mĂȘmes objectifs et je connaissais encore peu de choses de la vie. Je ne savais pas de quoi mon avenir serait fait, je me cherchais encore. Et j’Ă©tais loin de m’imaginer que ce pays si lointain que je m’apprĂȘtais Ă visiter aurait un fort impact sur la vie.
Bref, c’Ă©tait la minute rĂ©flexion. N’Ă©tant pas en France, j’ai du entreprendre les dĂ©marches dans mon pays d’expatriation, en passant par l’ambassade de France Ă Tokyo. Il faut bien sĂ»r, s’y rendre sous rendez-vous et en prĂ©sentant tous les documents nĂ©cessaires : le formulaire CERFA complĂ©tĂ© informatiquement, le passeport actuel avec photocopie, la carte de rĂ©sident avec copie pour justificatif de domicile, une photo aux normes de biomĂ©trie, les droits de chancellerie en espĂšces et en yens, et une letter pack modĂšle rouge pour l’envoi du nouveau passeport par voie postale.
Fort heureusement pour les habitants du Kansai, il est possible d’obtenir un rendez-vous Ă l’Institut Franco-japonais du Kansai, Ă Kyoto ou Osaka, pendant les tournĂ©es consulaires. Elles n’ont pas lieu tout le temps et les dates et horaires sont trĂšs limitĂ©es. Difficile d’avoir le rendez-vous souhaitĂ© et il faut rĂ©ajuster son emploi du temps perso et s’absenter de son travail.
En tout cas, pour ma part, demande faite en 20 minutes et 3 semaines plus tard, je recevrai mon nouveau passeport par la poste. A la rĂ©ception, il faudra renvoyer l’ancien passeport avec une copie du nouveau passeport signĂ©. Je me suis un peu foutue la pression pour le renouveler avant sa pĂ©remption mais au final c’est quasiment sĂ»r que je ne rentrerai pas en France cette annĂ©e pour les fĂȘtes de fin d’annĂ©e.
âą Happy Birthday to me! (ăèȘçæ„ăăă§ăšăïŒ)
L’annĂ©e de mes 30 ans est passĂ©e. Un 1 se rajoute. Cette annĂ©e dans une nouvelle dizaine a Ă©tĂ© riche ! Les derniers mois un peu difficiles mais l’annĂ©e de mes 30 ans fut bonne en partie. De belles opportunitĂ©s, de belles expĂ©riences. Des voyages inoubliables. J’ai fait en sorte de profiter au maximum. L’annĂ©e de mes 30 ans, j’ai eu l’opportunitĂ© d’obtenir un poste avec plus de responsabilitĂ©s, alors que je n’Ă©tais employĂ©e depuis mĂȘme pas un an ! Qui aurait cru que cela arriverait ? Certainement pas moi ! Comme quoi, peut-ĂȘtre que je me sous-estime encore un peu trop. Je ne regrette pour rien au monde mon choix, mĂȘme si j’ai pu Ă©prouver du stress, le sentiment de ne pas ĂȘtre Ă la hauteur et l’envie d’abandonner. Non au contraire, maintenant, j’apprends Ă gĂ©rer mon stress et Ă avoir plus confiance en moi.
Chaque matin, je me rĂ©veille fraĂźche et avec la motivation pour relever mes dĂ©fis quotidiens. Chaque matin est une chance de le faire. Quand je me rĂ©veille chaque matin, je me sens alors chanceuse ! Chanceuse d’ĂȘtre encore de ce monde, d’avoir tous mes membres, mes bras, mes jambes.
Bien sĂ»r je retiens quand mĂȘme une leçon aprĂšs ces expĂ©riences professionnelles au Japon. Quand on travaille au Japon en tant qu’expatriĂ©(e), il faut avoir un sacrĂ© mental ! Car si vous obtenez un poste destinĂ© Ă un Japonais de base, on vous considĂšrera comme un Japonais. J’entends par lĂ que vous devrez avoir le comportement appropriĂ©, communiquer et respecter la hiĂ©rarchie trĂšs importante dans le monde professionnel. Accepter les rĂšgles, mĂȘme si c’est diffĂ©rent dans votre pays d’origine.
En tous les cas, malgrĂ© la situation sanitaire qui rend la vie difficile, j’ai quand mĂȘme voulu marquer le coup ! Ce n’est pas le covid qui allait m’empĂȘcher de fĂȘter mon anniversaire. Je l’emmerde le covid. Merci Ă ceux qui ont pris le risque de se rĂ©unir pour une petite fĂȘte. J’ai pu passer un bon weekend bien entourĂ©e et bien m’amuser. Ca m’a fait autant plaisir de cuisiner de bons plats que de dĂ©guster un dĂ©licieux gĂąteau et recevoir de beaux cadeaux.
â« Un article = Une chanson âș MY FIRST STORY â REVIVER













Un mois d’octobre bien rempli…
De beaux moments de passés
Et pour finir un bon morceau musical..
Bisous mon coeur.
JâaimeJâaime