J’ai enfin mon vĂ©looo ! Bye cycle, bye bye cycle (seuls ceux qui ont vu le drama Nobuta Wo Produce pourront comprendre cette phrase).
VoilĂ une chose que je voulais absolument avoir ici ! Un vĂ©lo, car j’adore faire du vĂ©lo et parce qu’Ă Tokyo, c’est un moyen de locomotion trĂšs utilisĂ© et assez pratique. Ici, tous les japonais ont un vĂ©lo et mĂȘme quand il pleut, ils n’hĂ©sitent pas Ă l’utiliser. Le mois dernier, j’avais empruntĂ© celui de la guest house oĂč je travaillais histoire de tester, car conduire en vĂ©lo Ă Tokyo peut ĂȘtre un peu compliquĂ© ! En effet les pistes cyclables sont quasi inexistantes et surtout il n’y a aucun code de la route. Ou plutĂŽt, les cyclistes ne l’appliquent pas. Ils empruntent Ă la fois la route et les trottoirs, roulant lĂ oĂč il y a de place, et manquant parfois de renverser les piĂ©tons. Au final c’est un peu l’anarchie et on peut vite devenir un danger public. Et ceci dit, les contrĂŽles de police sont frĂ©quents concernant en particulier le stationnement des vĂ©los. Il est interdit de les stationner n’importe oĂč (mais tout le monde le fait, j’ai remarquĂ©). S’il n’est pas au parking, on peut recevoir un avertissement autour de son guidon avec la date du jour. Vous avez dĂšs lors jusqu’au lendemain pour dĂ©guerpir ou votre vĂ©lo finira Ă la fourriĂšre. Et vous pouvez dĂ©bourser 3 000 yens pour le rĂ©cupĂ©rer. Soit, malgrĂ© ça je ne pouvais dĂ©jĂ plus me passer du vĂ©lo aprĂšs quelques trajets, surtout quand j’ai vu les Ă©conomies que je gagnais sur le mĂ©tro. Donc, une fois emmĂ©nagĂ©e Ă Harajuku, je n’ai pas perdu de temps pour m’acheter le mien !
Je me suis achetĂ© un mamachari, c’est comme ça qu’on appelle les vĂ©los « de ville » et qui sont d’ailleurs les moins chers. Ceux-ci ont un guidon arrondi, une selle pas trop haute pour avoir le dos bien droit et est Ă©quipĂ© d’un panier, d’un porte-bagages, d’une lampe et d’un anti-vol intĂ©grĂ©. IdĂ©al pour les ballades ou pour se rendre Ă son travail, dit la fille qui s’est dĂ©jĂ fait un aller-retour Asakusabashi-Shinjuku haha.
Voulant ne pas payer un prix fort, j’ai d’abord consultĂ© craigslist et les sayonara sales (produits d’occasions vendus Ă bas prix, voir gratuitement par des gens qui dĂ©mĂ©nagent ou quittent le pays), Ă la recherche de vĂ©los d’occasions. Mais n’ayant eu aucune rĂ©ponse Ă mes demandes, j’ai pris une autre alternative. Dans mes recherches, je suis tombĂ© sur ce magasin.
Recycle Garden Yoyogi (ăȘă”ă€ăŻă«ăŹăŒăăłä»Łă
æš). C’est son nom et c’est un magasin discount oĂč on peut trouver de tout pour la maison, Ă©lectromĂ©nager, meubles, multimĂ©dia, et… des vĂ©los !
Adresse : 3-38-10 Yoyogi, Shibuya-ku, Tokyo 151-0053
AccÚs : Yoyogi Station (JR Yamanote Line, JR Chuo-Sobu Line, Oedo Line) sorties ouest, A1
Minami-Shinjuku Station ou Sangubashi Station (Odakyu Line)
C’est donc dans ce magasin que j’ai trouvĂ© un petit vĂ©lo mamachari d’occasion avec tout compris (antivol, panier, lampe, porte-bagage et mĂȘme plusieurs vitesses) pour moins de 10 000 yens, prĂ©cisĂ©ment 7 980 yens ! Le tarif de base oscille en gĂ©nĂ©ral entre 10 000 et 20 000 yens et si vous prĂ©fĂ©rez un vĂ©lo de compĂ©t’, le prix sera plus Ă©levĂ©.
Vous avez enfin votre vĂ©lo. Cependant il vous reste une derniĂšre tĂąche Ă faire : enregistrer le numĂ©ro d’immatriculation Ă votre nom. Oui ici il est obligatoire de dĂ©clarer son vĂ©lo suite Ă son achat sous peine d’amende. Ce systĂšme a Ă©tĂ© mis en place suite Ă des vols de vĂ©los frĂ©quents. Si vous achetez votre vĂ©lo en magasin, c’est ce dernier qui s’occupe de toutes les dĂ©marches, vous avez juste Ă payer 500 yens en plus. Si vous achetez Ă un particulier, il est trĂšs important de lui rĂ©clamer deux choses : le document oĂč figure le numĂ©ro d’immatriculation, et la facture originale. Avec ces deux documents et 500 yens, vous pouvez vous rendre au Kouban (petite station de police que l’on trouve dans tous les coins de rues) ou dans un magasin de vĂ©lo pour procĂ©der Ă l’enregistrement.
Pour ma part, c’est donc le magasin qui s’est chargĂ© de dĂ©clarer mon vĂ©lo Ă mon nom. J’ai d’abord montrĂ© ma carte de rĂ©sident et rempli un formulaire avec mon nom, mon adresse et un numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone (japonais obligatoire). Le personnel du magasin remplit ensuite le document avec le numĂ©ro d’immatriculation et mes coordonnĂ©s. Il y en a trois exemplaires : un pour le magasin (je suppose), un pour les services de police (je suppose aussi) et un pour moi.
Un dernier petit contrĂŽle technique et j’ai pu repartir avec mon vĂ©lo que je suis fiĂšre de vous montrer en photo, car… il est bleu ! Il est trop beau haha !
J’ai dĂ©jĂ hĂąte d’effectuer mes prochaines petites ballades pour aller Ă Shinjuku ou pour aller au travail. J’espĂšre juste qu’il ne va pas rouiller trop vite, car depuis que je l’ai achetĂ©, il pleut. Haha merci les typhons… Et comme je n’ai pas d’abris chez moi, le pauvre dort dehors. Ca fait trois jours qu’il prend une douche non-stop :(.
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