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▶ A sky full of lighters : Kimi no Nikki â‘€

Bonjour ! Voici les derniĂšres news de ma vie TokyoĂŻte avec mes activitĂ©s du mois d’aoĂ»t !

1er août 2015 : Edogawa Fireworks festival

AprĂšs l’expĂ©rience traumatisante du Sumida fireworks festival, avec Marine nous avons dĂ©cidĂ©s de nous rattraper et d’aller admirer celui qui se tenait Ă  la riviĂšre Edo. Comme je le disais dans un autre article, les feux d’artifices au Japon sont un vĂ©ritable spectacle qui attire la foule. Ceux qui se tiennent au bord d’un fleuve et d’une riviĂšre relĂšvent donc d’une super organisation si on veut bien profiter du spectacle ! Car comme il y a du monde, il faut dĂ©jĂ  trouver de la place ! Et…. Il y en a souvent jamais assez ! Il faut donc ĂȘtre prĂ©voyant et les organisateurs recommandent toujours de venir au moins une heure, voire une heure et demie avant !! D’ailleurs, il est peut-ĂȘtre parfois possible de « rĂ©server » sa place, Ă  reconfirmer, mais ça ne m’Ă©tonnerait pas que ce soit possible ! Et lĂ , les japonais m’Ă©tonnent encore xD ! Ils ont tout l’attirail pour ĂȘtre bien installĂ© ! La couverture, les petites tables et chaises de camping, la grosse glaciĂšre Ă  pique-nique… Avec Marine on s’est demandĂ© si certains ne venaient pas carrĂ©ment passer la journĂ©e sur place !

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Le Edogawa Fireworks festival est l’un des plus grands avec approximativement 14 000 feux d’artifices de lancĂ©s.
AccĂšs : Koiwa Station (JR Sobu-Line)
Shinozaki Station (Toei-Shinjuku Line)

Marine et moi sommes arrivĂ©es vers 18 heures. Nous avons marchĂ©s environ 30 minutes jusqu’Ă  la riviĂšre et une fois arrivĂ©es, on en a longĂ© une bonne partie pour s’asseoir pas trĂšs loin de l’endroit oĂč les feux Ă©taient lancĂ©s. Comme il y avait dĂ©jĂ  pleiiiins de monde on Ă©tait un peu les uns sur les autres, mais la vue Ă©tait plutĂŽt bien ! En attendant que le feu d’artifice commence, on en voyait un autre au loin. Le notre a commencĂ© Ă  19h15 et a durĂ© jusque 20h30. 1h15 de lumiĂšre, de musique… Comme des gosses, on avait tous des Ă©toiles pleins les yeux, en laissant Ă©chapper des « wouaaaaaah » ! MĂȘme les feux d’artifices sont super bien organisĂ©s ! Je veux dire par lĂ , que c’est coupĂ© en diffĂ©rentes parties, annoncĂ©es par une petite voix. Une petite musique accompagne aussi le spectacle. Bref, je le redis, les feux d’artifices sont juste beaux et impressionnants ici ! Ca pourrait recouvrir tout le ciel ! Et certains ont mĂȘme des formes de smileys, d’Ă©toiles, ou de Hello Kitty (mais j’ai pas rĂ©ussi Ă  les avoir en photos, dĂ©solĂ©e) !

Si vous voulez voir une petite vidĂ©o pour vous faire une idĂ©e, visitez mon Instagram~ ^^. I just wanna reach the light â™Șミ☆

9 août 2015 : Awa-Odori dance festival

J’Ă©tais pas loin de Shibuya ce jour-lĂ , j’en ai donc profitĂ© pour partir un peu loin du centre, vers Shimokitazawa, un des quartiers de Setagaya, Ă  l’ouest de Tokyo, Ă  10 minutes en train de Shibuya. En arrivant dans ce coin, on se sent plus comme dans un petit village, plus calme et plus tranquille, loin de la folie du centre ville. Ceci dit, il y a pas mal de monde quand mĂȘme et pas mal de commerces, et des maisons trop mignonnes !

Comme je n’avais pas encore vu de performance de Awa-Odori, il fallait que je vois celui-lĂ  ! Il se dĂ©roule dans les rues de Shimokitazawa, je ne suis pas sĂ»re de l’endroit exacte, et quand j’y suis allĂ©e, j’ai un peu cherchĂ© au pif jusqu’Ă  trouver les groupes de danseurs !
Adresse : Kitazawa, Setagaya-ku, Tokyo 155-0031
AccĂšs : Shimokitazawa Station (Odakyu Line, Keio-Inokashira Line) sortie nord

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Et si je vous parlais de ce qu’est le Awa-Odori ? Allons-y !

Awa-Odori (é˜żæłąèžŠă‚Š, littĂ©ralement « danse d’Awa », dit aussi « danse des fous ») est un festival japonais cĂ©lĂ©brĂ© durant la pĂ©riode du O-Bon. Ce festival a toujours Ă©tĂ© marquĂ© par des manifestations spectaculaires au Japon, surtout Ă  Tokushima (sud du pays), lieu de naissance de cette danse. Les danseurs sont des amateurs passionnĂ©s qui s’entraĂźnent toute l’annĂ©e pour produire le spectacle le meilleur possible une fois par an. Les danseurs sont divisĂ©s en centaines de groupes, appelĂ©s ren (連), qui ont chacun leur style de danse et de musique. Ils portent des costumes courts et lĂ©gers, aux couleurs propres Ă  chaque troupe. Ils marchent et dansent en scandant « Yattosa ! Yattosa ! », accompagnĂ©s par le son des shamisens, tambours, cuivres et flĂ»tes. Awa-Odori a son hymne : Awa Yoshikono. Le refrain est si simple qu’il peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© dans le plus absolu Ă©tat d’ébriĂ©tĂ© : « Les danseurs sont fous ! Les spectateurs sont fous ! Ils sont tous fous ! Alors pourquoi ne pas danser ? », d’oĂč le surnom « danse des fous ».

Sources : WikipediaAwa Odori Paris

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J’ai rĂ©ussi Ă  me faufiler et Ă  me poser pour bien voir les danses, je dirai mĂȘme que j’Ă©tais trop prĂšs tellement la rue Ă©tait Ă©troite xD. J’ai du voir 3-4 groupes passer Ă  peu prĂšs ! Ils avaient chacun leur style et leur couleur mais dansaient vraiment tous Ă  la perfection ! On devine qu’il y a eu des heures d’entraĂźnement et de prĂ©paration ! Et c’est ce qui rend cette danse particuliĂšrement impressionnante. Les danseurs effectuent les pas avec grĂące, en parfaite synchronisation, en rythme avec la musique tout en chantant. Les danseurs exĂ©cutent leur danse dans la ferveur, mais aussi en observant une discipline extraordinairement stricte, presque militaire. J’Ă©tais en totale admiration devant chaque performance ! D’ailleurs, petite anecdote, dans un des groupes il y avait un Ă©tranger, c’Ă©tait surprenant de voir ça, mais en plus il se dĂ©brouillait bien !

Et le reste du mois, je dois vous avouer que je ne l’ai pas vu passer ! En effet, j’ai beaucoup travaillĂ©, mais aussi, je me suis lancĂ©e dans ma recherche de logement ! La guest house oĂč je travaille fermant le 31 aoĂ»t, j’ai dĂ©cidĂ© de le prendre pour un changement, une nouvelle Ă©tape dans cette aventure. Car j’aurais trĂšs bien pu aller dans une autre branche de la guest house. Mais je ne me voyais pas passer mon annĂ©e lĂ -bas. La recherche de logement a Ă©tĂ© un peu rude, j’ai multipliĂ© les trajets dans diffĂ©rents coins de Tokyo, dĂ©pensĂ© comme une ouf pour ma carte Suica Ă  cause des dĂ©placement qui finissaient par coĂ»ter la peau du cul >.<. Quand on travaille comme un japonais et qu’on a peu de temps libre, on ne voit absolument pas le temps passer. Et c’est trĂšs frustrant remarque, car aujourd’hui mĂȘme (22 aoĂ»t), ça fait dĂ©jĂ  deux mois que je suis lĂ  ! En tout cas, je continue de profiter au maximum.

Pour revenir sur le logement, je l’ai trouvĂ© depuis le 17 aoĂ»t. C’est une share house situĂ© Ă  Jingumae, entre les stations de Harajuku et Sendagaya. L’endroit est impeccable pour moi, je suis prĂšs de mes lieux de travail et de mes quartiers favoris ! J’ai donc ma chambre privĂ©e et vis en colocation avec une anglophone et quatre japonais ! Je raconterai le dĂ©tails de mes recherches et de l’acquisition de ma chambre dans un prochain article, avec photos bien sĂ»r :p.


♫ Un article = Une chanson â–ș Bad Meets Evil ft. Bruno Mars – Lighters