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▶ Take me Home : La quarantaine au Japon (日本での検疫) – Hébergements

Pour toute personne entrant au Japon, le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales (厚生労働省) impose 14 jours d’isolement (隔離) qui débute le jour suivant celui de l’arrivée au Japon pour prévenir la propagation du COVID-19 et de ses différents variants. Le lieu de quarantaine est en général le domicile ou un autre endroit choisi par le résident. Cependant, selon le pays de provenance et si ce pays est plus ou moins touché par le virus, la totalité ou une partie de la quarantaine doit s’effectuer dans un hébergement sécurisé désigné par le service de quarantaine. 

En tant qu’expatriée française revenue au Japon à la date du 4 janvier 2022, Kimi vous liste dans cet article les différents hébergements et lieux de quarantaine ainsi que leurs déroulement. Attention : notez que depuis le 15 janvier 2022, la durée de la quarantaine est passée de 14 jours à 10 jours. 


La quarantaine dans un hébergement sécurisé

安全な建設での検疫


Selon les mesures imposées par le gouvernement japonais, les personnes entrant au Japon en provenance de la France doivent passer d’abord 6 jours dans un hébergement sécurisé désigné par le service de quarantaine. Il s’agit d’hôtels 2 à 4 étoiles fermés aux touristes habituels et réaménagés de façon à accueillir les arrivants pour leur période d’isolement. Entre autres, le groupe hôtelier japonais APAHOTEL (アパホテル) a mis à disposition une grande partie de ses hôtels autour des aéroports de Narita, Haneda et du Kansai. Les frais sont entièrement pris en charge par le gouvernement et aucune réservation n’est requise. La répartition dans ces hébergements s’effectue aléatoirement et il n’est pas possible de choisir sa chambre ni la localisation.

Ci-dessous, pour se faire une idée de l’environnement et du confort, une courte liste des hôtels actuellement réaménagés parmi un grand nombre d’autres :

▶ À propos de l’hébergement sécurisé (安全な施設について)

Le jour de l’admission dans l’hébergement sécurisé est considéré comme le jour 0. Le check-out s’effectue le jour 6 entre 16h et 18h dans le cas d’un résultat négatif au test de dépistage. Si l’heure de départ est décidée, informer le personnel.

Une fois admis dans l’hébergement, il n’est pas du tout possible de se rendre à l’extérieur. Il faut s’assurer de porter un masque pour ouvrir la porte au moment de récupérer son repas, déposer ses déchets, récupérer ses commandes, etc… Il est interdit de fumer dans l’hébergement et de consommer de l’alcool au risque que les résultats de test soient erronés.

Il y a un téléphone dans chaque chambre utilisé seulement pour les appels internes. Les appels externes peuvent être transmis via la réception de l’hôtel. Si le résident ne répond pas aux appels du staff, ou en cas de suspicion, ce dernier se réserve le droit de déverrouiller la chambre et d’y entrer pour des raisons de sécurité. La réception est ouverte en général de 7h à 21h. Elle reste cependant disponible après 21h le jour de l’admission et pour les cas urgents.

Les chambres sont étroites mais demeurent confortables avec le nécessaire pour la toilette, des serviettes, des yukata, du thé, la TV (avec parfois la VOD gratuite exceptionnellement) et le Wi-Fi. Selon les hôtels et les disponibilités, il se peut que les chambres soient plus grandes et plus luxueuses. Bien sûr, comme il s’agit d’une quarantaine, le ménage n’est pas fait quotidiennement et il n’est pas possible d’utiliser la laverie. En cas d’un quelconque besoin (serviettes, oreiller supplémentaire, dentifrice, lessive), appeler directement la réception.

Les résidents peuvent se faire livrer leurs achats personnels à condition qu’il ne s’agisse pas de nourriture fraîche ou d’alcool en raison de possible intoxication ou du fait que les résultats de test peuvent être impactés. Dès qu’une commande est passée, le personnel doit en être informé pour pouvoir la déposer devant la chambre et vérifier son contenu avec le résident. Les livraisons doivent être planifiées aux horaires d’ouverture de la réception.

▶ Check-in (入所)

À l’arrivée, les résidents sont accueillis et guidés par le personnel en grand effectif à l’accueil. L’entrée s’effectue par celle réservée normalement au personnel et aux livraisons et non par l’entrée principale. Ce n’est pas la même atmosphère que si on se rend dans le même hôtel en tant que touriste pour des vacances. À l’accueil, trois réceptionnistes qui l’une après l’autre effectuent respectivement les tâches suivantes : réception du formulaire de contrôle à l’entrée dans l’établissement (施設入所前の確認事項), distribution d’un thermomètre avec une fiche de contrôle de la santé et un guide, et enfin remise de la clef de la chambre. Les voyageurs doivent directement rejoindre leur chambre sous la surveillance de plusieurs membres du personnel près des ascenseurs et dans les couloirs. Une seule personne par ascenseur est autorisée et il ne faut rien toucher à part ses propres bagages jusqu’à la chambre. Une fois installé, il faut confirmer l’arrivée sur le lieu de quarantaine avec l’application MySOS en cliquant sur le bouton « check-in ».

▶ Repas (食事)

Le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner sont servis respectivement à 8h00, 12h30 et 18h00. Une fois déposé devant la porte de chaque chambre, il est possible de récupérer le repas une fois l’annonce faite par le service de quarantaine via le haut-parleur de toutes les chambres. Il faut le récupérer rapidement sinon en cas d’oubli, le service de quarantaine rappelle via le téléphone de la chambre. Une fois terminé, il faut trier et disposer les déchets dans des sacs plastiques devant la porte de sa chambre comme indiqué dans le guide fourni par le service de quarantaine. À Osaka, par exemple, on sépare les déchets combustibles (燃えるゴミ) comme le papier (紙類), les baguettes (お箸) et les restes de nourriture (食べ残し) et les déchets non-combustibles (燃えないゴミ) comme les boîtes à repas (弁当容器) et le plastique (プラスチック類). Il faut disposer selon ce tri sélectif les déchets dans deux sacs poubelles. En ce qui concerne les bouteilles (ビン), les canettes (缶) et les bouteilles en plastique (プラスチックボトル), celles-ci ne sont pas collectées et doivent être gardées et laissées dans la chambre jusqu’au départ.

Les repas sont servis dans des boîtes à bento (弁当) jetables en plastique, certaines joliment décorées. Il s’agit de bento que l’on peut retrouver en supermarché livrés par l’équivalent de nos traiteurs en France, dit des kyūshoku kaisha (給食会社, entreprises livrant des déjeuners). Il y a donc divers aliments qui sont consommés froids (même le riz). Selon les différents hébergements sécurisés, les bento peuvent être meilleurs, plus gros et le menu plus ou moins varié. Il y a également des plats végétariens qui peuvent s’avérer meilleurs puisqu’ils contiennent plus de légumes et de féculents.

Voici quelques exemples de menu. Le petit-déjeuner se veut en partie occidental, mélangeant salé et sucré. Il y a du pain avec du beurre et de la confiture, un œuf dur ou une omelette, du bacon ou des saucisses, un peu de salade, un pot de gelée… Cependant, aucune boisson chaude. Pas de café, il faut se contenter du thé disposé dans la chambre ou en faire la demande à la réception et il n’y a pas de lait non plus. Parfois il arrive que le pain soit remplacé par du riz. Pour la boisson, c’est de l’eau et parfois un jus de fruits. Au déjeuner, c’est plus japonisant et on retrouve les aliments typiques du bento : du riz, des légumes, des tsukemono (pickles, produits saumurés), de la viande ou du poisson, des fritures, des gyoza… Il est accompagné d’une bouteille de thé ōlong (ウーロン茶, 烏龍茶). Pour le dîner, il y a un sachet de soupe miso (みそ汁) histoire de consommer quelque chose de chaud. Puis, comme pour le déjeuner, les aliments habituels du bento. Le tout servi avec une bouteille de thé vert (緑茶).

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C’est assez bon mais parfois un peu lourd, consistant et pas toujours très équilibré. Sachant que l’on passe la journée enfermé, il vaut mieux essayer de bouger et de faire un peu d’exercice. Au fil des jours, on sent que les menus ne sont pas très variés non plus et qu’il y a souvent des aliments typiques de la cuisine japonaise mais qui ne sont pas forcément appréciés des étrangers. Ces aliments particuliers et forts en saveur comme la prune séchée ou les épices shichimi sont-ils ajoutés pour tester notre perte de goût ? Peut-être… Mais des plats plus neutres et avec une touche occidentale de temps en temps passeraient mieux.

▶ Suivi de l’état de santé (体調確認)

Matin et soir, il faut vérifier sa température corporelle et la noter sur la fiche de contrôle. Si elle dépasse 37,5 °C et si des symptômes apparaissent (difficulté respiratoire, toux, mal de gorge, fatigue, perte du goût et de l’odorat…) contacter immédiatement la réception.

▶ Utilisation des applications (アプリ使用)

Une fois admis dans son hébergement sécurisé, il faut enregistrer son lieu de quarantaine via l’application MySOS en cliquant sur le bouton « check-in ». Quand une personne change de lieu de quarantaine pour diverses raisons ou pour terminer la quarantaine à domicile, il faut à nouveau faire ce « check-in » pour enregistrer sa localisation.

Tous les jours, il faut renseigner la présence ou l’absence de symptômes et son état de santé via l’application MySOS. Répondre par oui ou non aux questions. Si c’est oui, il est recommandé de contacter le centre de consultation le plus proche pour donner plus de détails. Si cela n’est pas fait, un centre de consultations contactera directement la personne pour obtenir plus de détails.

L’application MySOS envoie aussi plusieurs fois par jour (3 à 5 fois) à des heures non fixées une notification pour demander à confirmer qu’on se trouve bien dans notre lieu de quarantaine. On peut confirmer sa localisation par 3 méthodes selon la notification reçue :
• en appuyant pendant plus de 5 secondes sur le bouton « I’m here » de l’application;
• en répondant à un appel vidéo d’une intelligence artificielle durant lequel on se filme pendant 30 secondes le temps de l’enregistrement. Il faut s’assurer que l’espace dans lequel on se se trouve soit bien visible (pas besoin de parler);
• en répondant à un appel venant d’un technicien.

▶ Test de dépistage (検査)

Un test salivaire est effectué au 3e et 6e jour de quarantaine. Il doit être effectué dans la chambre et immédiatement après le réveil, à environ 6h30. Il ne faut pas se gargariser, se brosser les dents, boire ou manger avant le test. De même, pour éviter que l’échantillon ne soit pas mauvais et puisse être correctement mesuré, il ne faut pas effectuer le test le jour avant la date prévue et ajouter une quantité suffisante pour remplir la partie triangulaire du pot.

Les kits de test sont distribués le jour avant la date de test et déposés devant chaque chambre. Après collecte de l’échantillon, remettre le pot dans un sac plastique et l’accrocher à la porte de la chambre. Les résultats sont communiqués individuellement par téléphone le jour-même entre midi et 16h.

Si le résultat du test du 6e jour est négatif, le résident peut quitter l’hébergement sécurisé et rejoindre son domicile pour y terminer sa quarantaine. En revanche, si il est positif au 3e ou 6e jour, la personne infectée est transférée dans un nouveau lieu de quarantaine le soir-même. Avant de quitter sa chambre, elle doit s’assurer de jeter tous ses déchets dans des poubelles réservées aux personnes infectées. Elle rapporte également le résultat positif sur l’application COCOA afin de prévenir les cas contacts.

▶ Check-out (退所)

En principe, le résident peut quitter l’établissement le 6e jour après connaissance du résultat négatif à son test en fin de journée. Il doit informer dès lors l’heure à laquelle il compte quitter les lieux et par quel moyen de transport pour rejoindre son domicile. L’utilisation des transports en commun est interdite puisque la quarantaine n’est pas encore terminée et il faut s’orienter vers des véhicules privés ou le véhicule d’un ami ou membre de la famille tant que ce dernier prend toutes les précautions nécessaires et ne vit pas sous le même toit. Certains hébergements renvoient les résidents à l’aéroport par l’intermédiaire d’une navette à une heure fixée en début ou milieu d’après-midi. Après quoi de l’aéroport chaque résident rejoint son autre lieu de quarantaine par un moyen autre que les transports en commun. Au moment du départ, remettre la fiche de contrôle avec le thermomètre et la clef. Le résident rejoint son véhicule sous la surveillance du personnel.


La quarantaine dans un hébergement réservé aux personnes infectées

感染者施設での検疫


▶ Transfert et check-in (移転と入所)

La personne est emmenée dans son (nouveau) lieu de quarantaine par un véhicule privé ou une ambulance (救急車). Elle est guidée par plusieurs membres du personnel doublement protégés, maintenant au maximum les distances de sécurité et en prenant l’ascenseur séparément.

Si la personne infectée a séjourné avant dans un hébergement sécurisé, elle doit partir le soir-même du test et déposer ses déchets dans des poubelles réservées aux personnes infectées avant de quitter sa chambre. Cela sert à éviter toute contamination dans l’hébergement. Les documents la concernant remis à l’admission dans le premier hébergement sont transmis à la réception du nouvel hébergement.

À l’arrivée, la réception remet un guide, une fiche de contrôle de l’état de santé avec un thermomètre, un questionnaire à remettre au départ de l’établissement, des masques et la clef de la chambre. Le personnel contrôle la température corporelle et l’oxygène et vérifie la présence de symptômes. Puis le patient est amené jusqu’à sa chambre. Une fois installé, il faut confirmer l’arrivée sur le nouveau lieu de quarantaine avec l’application MySOS en cliquant sur le bouton « check-in ».

▶ À propos de l’hébergement réservé aux personnes infectées (感染者施設について)

Les conditions de séjour sont un peu semblables à celles d’un hébergement sécurisé pour les non-infectés. Que ce soit après l’arrivée au Japon ou suite à un changement d’hébergement, le jour de l’admission est considéré comme le jour 0. La personne doit rester isolée aussi longtemps qu’elle restera contagieuse et effectue à partir du 9e jour après l’entrée au Japon un test salivaire tous les jours pour une sortie possible au 11e jour. Une fois que la personne obtient un résultat négatif pendant 2 jours consécutifs, elle peut quitter l’établissement et la quarantaine se termine. Tant qu’il n’y a pas de résultats négatifs pendant 2 jours consécutifs, la personne doit poursuivre son séjour dans l’établissement.

Le personnel de la quarantaine se compose d’officiers, infirmières et médecins disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et la réception est ouverte de 7h à 20h. Si le résident a besoin de quelque chose (eau, serviettes, draps de rechange…), elle peut en faire la demande par téléphone. Il est possible de demander des médicaments dans la limite des stocks disponibles et selon le symptôme.

Les hébergements pour personnes infectées se situent le plus souvent pas loin de l’aéroport et les chambres sont assez spacieuses avec du rangement. Il y a affaires de toilette, serviettes, draps de rechange, la TV et le Wi-Fi. Une laverie est disponible gratuitement. Il faut en informer le staff la veille du jour d’utilisation souhaité. Des lingettes désinfectantes et autres produits ménagers sont mis à disposition dans chaque chambre pour faire le ménage et désinfecter régulièrement.

Une fois admis dans l’établissement on ne peut pas sortir, il faut porter un masque en cas de nécessité, penser à aérer sa chambre régulièrement et se laver les mains. Il est interdit de fumer, de consommer de l’alcool et de parler fort. Les déchets doivent être déposés devant la porte de la chambre. La collecte s’effectue une fois par jour à 14h. Aucun tri sélectif n’est demandé puisque étant des déchets de personnes infectées, donc des déchets contaminés, ils sont recyclés différemment.

Les résidents peuvent se faire livrer leurs achats ou affaires personnelles à l’hébergement. Il faut informer le staff du jour et de l’heure de livraison. La nourriture fraîche, surgelée, le tabac, l’alcool, les produits dangereux et électriques sont interdits. À la livraison, le staff vérifie le contenu avant de le déposer devant la chambre et d’informer le résident par téléphone.

▶ Repas (食事)

Le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner sont servis respectivement à 7h, 12h et 18h. Ils sont à chaque fois déposés devant la porte de la chambre. Une fois déposé, le personnel frappe à la porte ou appelle pour donner l’autorisation de se servir. Le déjeuner et le dîner sont servis dans des boîtes à bento comme tout autre hébergement, parfois accompagné d’un sachet de soupe miso. Le déjeuner est plutôt un repas léger (軽食, keishoku) par rapport au dîner qui ce compose souvent de friture comme le tonkatsu (とんかつ, porc pané). Le petit-déjeuner est une petite boîte en carton contenant du pain et/ou des viennoiseries, un fruit, une brique de jus de fruit, des bonbons et des sachets de thé vert.

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▶ Suivi de l’état de santé (体調確認)

Le personnel est plus vigilant et suit de près l’état de santé des résidents. En cas d’accident ou pour toute autre urgence, il faut appeler immédiatement le staff. Il faut vérifier sa température deux fois par jour, à environ 9h30 et 17h, et la noter en plus des symptômes sur la fiche de contrôle. Le personnel appelle à ces mêmes horaires pour vérifier l’état de santé. En cas d’absence de réponse, le personnel se rend directement dans la chambre.

▶ Utilisation des applications (アプリ使用)

Hébergement sécurisé, domicile ou hébergement réservé aux personnes infectées… Quelque soit le lieu de la quarantaine, pendant toute sa durée il faut continuer à utiliser normalement les applications. Cependant, une fois déclaré positif au COVID-19, la personne infectée est directement prise en charge et suivie par le centre de santé et le service de quarantaine. La personne doit suivre les instructions données par le service de quarantaine jusqu’à la fin de la quarantaine. Ainsi, l’utilisation de MySOS n’est plus requise et l’enregistrement est annulé (un message est envoyé via l’application). Plus aucune action n’est demandée.

▶ Activités et bien-être (活動と厚生)

Rester enfermé, seul, sans pouvoir se rendre à l’extérieur peut s’avérer compliqué psychologiquement et stressant. C’est pourquoi il est recommandé de boire beaucoup d’eau et de faire de l’exercice. Le personnel invite ses résidents à effectuer des petits exercices de gym et des étirements afin de réduire le stress et de garder la forme. Il conseille également de bien dormir, se relaxer, et pratiquer des activités qu’on aime et qui nous font du bien (écrire, lire, regarder la télé, jouer aux jeux vidéos…), parler à ses proches par appel visio. Même si il est important de rester informé des news relatives au covid et de l’actualité en général, il vaut mieux éviter de trop lire les infos ainsi que les rumeurs tous les jours.

▶ Test de dépistage (検査)

Un test salivaire est effectué tous les jours à partir du jour correspondant au 9e jour depuis l’entrée au Japon. La méthode utilisée est le test quantitatif d’antigènes (抗原定量検査), réalisé par la station de quarantaine de l’aéroport du Kansai (関西空港検疫所) pour les voyageurs arrivant par cet aéroport.

Le test doit être effectué dans la chambre et immédiatement après le réveil avant 7h du matin. Les kits de tests sont distribués la veille devant chaque chambre. Après collecte de l’échantillon, remettre le pot dans un sachet plastique et l’accrocher à la porte de sa chambre. Les résultats sont communiqués individuellement par téléphone le jour même en fin de journée.

▶ Check-out (退所)

À condition de ne plus avoir le moindre symptômes et des résultats négatifs aux tests, le résident peut quitter l’établissement le 11e jour. Il s’agit précisément du 11e jour après l’entrée au Japon et non après l’admission dans l’hébergement si elle fait suite à un transfert. Par exemple, une personne ayant été transférée au cours de sa quarantaine en raison d’un résultat positif au test au 3e jour, sortira donc au plus tôt le 8e jour de séjour dans l’hébergement (soit le 11e jour depuis l’entrée au Japon) si les tests effectués la veille et l’avant-veille sont négatifs. En cas de symptômes tels que fièvre ou toux, la date de sortie est repoussée.

La personne peut partir entre 10h et 18h. Elle informe en avance le personnel de l’heure souhaitée de sortie. Pour éviter que tous les résidents ne sortent en même temps, c’est le personnel qui donne le signal pour sortir par téléphone. D’abord, un membre du personnel vient récupérer la fiche de contrôle avec le thermomètre, le questionnaire et la clef. Puis par téléphone, le résident est autorisé à sortir de sa chambre et à rejoindre la réception. Il reçoit alors un certificat de quarantaine (検疫証明書). La quarantaine étant donc officiellement terminée, il est possible de rejoindre son domicile en prenant les transports en commun.


La quarantaine à domicile

自宅での検疫


Pour une personne entrant au Japon depuis la France, suite aux 6 jours passés dans l’hébergement sécurisé sans développer le moindre symptôme, l’isolement se poursuit à domicile (ou tout autre lieu de son choix) jusqu’au 14e jour*.

▶ Retour au domicile (帰宅)

La personne doit se rendre jusqu’à son lieu de fin de quarantaine sans prendre les transports en commun. Elle doit faire appel à un véhicule privé, appelé corona taxi. Ces véhicules privés avec conducteur ont mis en place des mesures supplémentaires telles que les barrières en plastique entre le passager et le conducteur. Contrairement à l’hébergement sécurisé, les frais sont à la charge du voyageur et sont très coûteux : entre 12 000 et 30 000 ¥ selon la distance et la durée du trajet. Il peut y avoir des frais de nuit si le départ s’effectue après 18h. S’ il y a des frais de péage, ils sont aussi à la charge du voyageur. La réservation doit être faite au préalable 3 jours avant et il faut renseigner une heure approximative en tenant compte des heures d’annonce des résultats de test et de temps de trajet pour retourner à l’aéroport si le départ depuis l’hébergement sécurisé n’est pas possible. Il y a généralement des frais d’annulation mais selon les compagnies, il se peut que ces frais ne soient pas applicables en cas de résultat positif à un test PCR.

Les compagnies suivantes proposent un moyen de transport acceptable par le service de quarantaine :

  • Diolabs Car : 12 000 ~ 25 000 ¥ selon la distance, transfert des aéroports de Narita et Haneda à l’adresse de la destination souhaitée;
  • Rakuraku Taxi (ラクラクタクシー) : 15 000 ~ 50 000 ¥ selon la distance, transfert des aéroports de Narita et Haneda à l’adresse de la destination souhaitée;
  • MK Taxi : 15 000 ~ 85 000 ¥ selon la durée du trajet, compter par exemple 21 600 ¥ pour un trajet de Osaka à Hirakata (31 km, 1 heure environ), transfert de l’aéroport de Narita, Haneda et du Kansai ou de l’hébergement sécurisé à l’adresse de destination souhaitée.

Arrivé à son lieu de quarantaine, la première chose à faire est de signaler sa localisation avec l’application MySOS en cliquant sur le bouton « check-in ».

▶ Conditions (条件)

Jusqu’à la fin de la quarantaine, la personne doit continuer à respecter les règles comme décrites dans la déclaration sur l’honneur qu’elle a signée : ne pas sortir de chez soi, garder un œil sur son état de santé et continuer à utiliser les applications tous les jours. Ce sont des conditions de vie un peu semblables à ce qu’ils ont vécu les premiers jours sauf que cette fois, on se trouve dans un environnement qui nous est familier, avec le choix de nos repas et sans être réveillé tôt le matin à cause d’un coup de fil ou d’une annonce sonore.

Au bout des 14 jours*, si la personne ne présente aucun symptôme, sa période de quarantaine prend fin et c’est le retour à la liberté !

*Depuis le 15 janvier 2022, la durée de la quarantaine est passée de 14 à 10 jours.


Kimi témoigne

キミの証言


Effectuer une quarantaine dans un endroit étroit et inconnu où on a pas notre confort habituel peut s’avérer difficile pour beaucoup. Surtout quand on tombe sur une chambre vraiment très petite. Tenir 6 jours dans un si petit espace peut en devenir difficile psychologiquement. Il faut vraiment faire de son mieux pour s’adapter et ne pas se laisser envahir par le stress. D’autant plus que le changement brutal engendré par ce retour dans son pays d’adoption seule après avoir retrouvé les siens sur sa terre d’origine est déjà lui-même difficile.

On se sent un peu comme des espèces dangereuses ou des prisonniers. C’est très bien surveillé, on est pas prêt de tenter toute violation de la déclaration sur l’honneur. Les notifications des applications ne surviennent pas moins de 5 fois par jour à n’importe quel moment de la journée ! Il m’est arrivé de recevoir la notification pour confirmer ma localisation puis deux minutes après de recevoir un appel enregistré ! Ou bien de devoir recevoir un appel enregistré alors que je sortais de la douche ou pendant que je me brossais les dents.

Revenant de vacances mouvementées et avec le jet-lag, j’ai malgré tout vu cette quarantaine comme une occasion de bien me reposer, d’apprendre à vivre avec le minimum et de pratiquer des activités relaxantes et d’apprendre de nouvelles choses. Mon premier jour, soit le lendemain de mon arrivée, je l’ai passé à juste dormir tellement j’étais épuisée du voyage (et même de mes dernières semaines intensives de boulot). Après, hélas, mes premières nuits j’ai mal dormi ou je ne trouvais pas le sommeil. Soit à cause du jet-lag, soit parce que j’étais barbouillée à cause du dîner pas du tout léger !
En effet, au bout de 2 jours, j’étais déjà trop gavée des repas servis. Portions trop grosses pour moi (le midi ça passe encore mais le matin et le soir je mange léger en général), trop de riz et de friture… J’ai jamais été aussi écœurée de la nourriture japonaise ! Pourtant j’adore ça à la base et surtout j’adore manger tout simplement ! Mais là, c’était plus possible. J’avais beau faire du sport, me défouler pour dépenser de l’énergie, je n’avais jamais très faim au moment des livraisons des repas. « Ce n’est pas grave si vous jetez les restes. » me répondait le personnel… Or, je n’aime pas le gaspillage !
Ça a été dur de trouver mon rythme et de dormir comme je le souhaitais car le matin j’étais soit réveillée par l’annonce de l’arrivée du petit-déjeuner à 8h, soit par mon réveil pour faire mon test salivaire à 6h30 du matin.

Apprendre que j’étais positif à mon test salivaire du 3e jour a foutu un petit coup au moral. Être transférée par ambulance, me retrouver dans un endroit où seuls des malades y résident, la décoration de la chambre, les odeurs… J’avais vraiment l’impression de me retrouver dans un hôpital. Ça en était d’autant plus frustrant car je n’avais pas beaucoup de symptômes, et que je me sentais plutôt bien. J’aurais aimé profiter d’une partie de ma quarantaine tranquille à la maison pour pouvoir faire des choses que je n’ai pas le temps de faire d’habitude. La chambre était cependant beaucoup plus spacieuse avec beaucoup de rangements. Comme j’étais partie pour y rester plus longtemps, je me suis vraiment installée en disposant mes affaires un peu partout pour me sentir comme chez moi. J’ai trouvé les repas servis bien meilleur et parfois moins consistant que dans le premier hébergement, même si la boîte à petit déjeuner du matin ressemblait plus à une boîte à malbouffe. J’ai tenté de demander par curiosité les plats végétariens distribués dans cet hébergement. J’ai préféré continuer à manger les plats normaux quand ils m’ont répondu qu’ils servaient des pâtes pour le déjeuner et du curry pour le dîner. Où sont passés les bons légumes ?!

L’avantage aussi était que comme j’ai dû passer la totalité de ma quarantaine dans un hébergement, une fois sortie je n’ai pas eu à me casser le cul à trouver un véhicule privé hors de prix pour rejoindre mon domicile. J’ai fait des économies sur le budget nourriture et sur la consommation d’eau, gaz et électricité.

J’ai reçu un bon accueil de la part du personnel et ils étaient toujours disponibles pour répondre à mes demandes quand ils le pouvaient. Je n’ai pas été trop maltraitée ni dans des conditions abominables comparé à ce que j’ai pu entendre. Mais comme certains plus chanceux, je n’ai pas non plus bénéficié à moi toute seule d’une grande chambre de 3~4 personnes avec des repas de luxe. Nous sommes tous égaux face à cette condition, il serait plus normal de recevoir, dans la mesure du possible, le même service.


Vocabulaire

単語


隔離 (かくり – kakuri) = isolement, séquestration
誓約書 (せいやくしょ – seiyakusho) = déclaration sur l’honneur
検疫 (けんえき – ken’eki) = quarantaine
検査 (けんさ – kensa) = inspection, examen, test
採取 (さいしゅ – saishu) = cueillette, collecte
唾液 (だえき – daeki) = salive, crachat
起床 (きしょう – kishō) = réveil, lever
量 (りょう – ryō) = quantité
不足 (ふそく – fusoku) = insuffisance, manque
陰性 (いんせい – insei) = négatif (réaction, attitude)
陽性 (ようせい – yōsei) = positif
施設 (しせつ – shisetsu) = établissement, institution
結果 (けっか – kekka) = résultats
弁当容器 (べんとうようき – bentō yōki) = récipient à bento
感染者 (かんせんしゃ – kansensha) = personne infectée
救急車 (きゅうきゅうしゃ – kyūkyūsha) = ambulance
軽食 (けいしょく – keishoku) = repas léger
薬 (くすり – kusuri) = médicament
検疫証明書 (けんえきしょうめいしょ – ken’eki shōmeisho) = certificat de quarantaine
完了 (かんりょう – kanryō) = achèvement, accomplissement
抗原 (こうげん – kōgen) = antigène
定量 (ていりょう – teiryō) = quantitatif


♫ Un article = Une chanson ► MAN WITH A MISSION Take me home

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► Let’s Seize the Day : Partons pour Singapour !

Je n’avais pas vraiment prévu de me faire un voyage quasiment tous les mois, mais j’ai fini par me laisser tenter et d’aller à Singapour. Mais que pour un week-end car ce n’était pas possible pour moi de partir plus longtemps. Et en aucun cas, je ne voulais annuler ce petit voyage, car j’ai pu passer du temps avec des amies que je n’avais pas vue depuis presque deux ans et qui m’ont en plus escortée dans leur pays d’origine voisin de Singapour, la Malaisie, pour deux courtes soirées à Johor Bahru où j’ai pu être hébergée. Encore un grand merci à ces adorables filles pour leur hospitalité !

Cette fois, mon voyage s’est fait avec Japan Airlines, en partant de l’aéroport d’Haneda. Hourra ! Pas deux heures de trajet à se taper pour 1500 yens :’D. De chez moi, je met à peine une heure pour 563 yens ! Toujours super matinale, je suis partie à 6h30 de la maison, prendre tranquillement une Oedo Line et une Asakusa Line bondées TT. Mais malgré ça, le train arrive à l’heure, LUI (non, je ne fais pas allusion au RER B…).

Pour ce court périple, j’ai décidé de tester un service utile : louer une pocket wifi ! Pourquoi ? Tout simplement parce que y a pas plus chiant que de ne pas avoir internet ou un accès gratuit à un réseau wifi quand on est à l’étranger. Il y en a quelques uns bien sûr, mais je voulais avoir le confort de pouvoir accéder à internet à n’importe quel moment. Et ce fut donc possible grâce à ce service de location proposé à l’aéroport.

Kimi a testé : La location d’une pocket wifi

En voyage au Japon ou dans un pays étranger ? Louez une pocket wifi et vous aurez un accès à son réseau privé en permanence ! Au Japon, de nombreux opérateurs proposent ce service avec la possibilité de réserver et payer par internet et de récupérer directement la pocket wifi une fois arrivé à l’aéroport ou même à votre hôtel si c’est plus pratique pour vous ! A la fin de votre séjour, soit vous la déposez à l’aéroport ou vous la renvoyez par la poste. Autre possibilité, vous effectuez les démarches directement à l’aéroport. A l’aéroport d’Haneda, vous avez le service Global Wifi qui vous propose des pockets wifi utilisables dans le pays où vous vous apprêtez à séjourner temporairement. C’est celui-ci que j’ai choisi. Leur stand se situe à l’étage des départs, au 3F, lorsque vous arrivez depuis le train, juste en face du 7 eleven. Un autre se situe également au niveaux des arrivées au 2F. Les démarches sont simples et rapides, et le personnel parle anglais. Les tarifs varient selon le pays de destination, le nombre de jours et selon si vous prenez l’option 3G ou 4G et comprennent donc la location plus l’assurance. Pour ma part, la pocket wifi pour Singapour coûtait 670 yens / jour + 300 yens d’assurance / jour. Pour quatre jours donc je m’en tirais pour 3 976 yens (environ 31 euros). Donc oui, si vous partez plus d’une semaine, ça fait un budget. A vous de voir et de comparer ! Vos pièces maîtresses pour obtenir votre petite pocket wifi sont votre passeport et votre carte de crédit. En effet, vous ne pouvez payer que par carte uniquement !

Pour obtenir une pocket wifi :

  1. Renseigner votre pays de destination et la durée de votre voyage
  2. Présenter votre passeport. Si vous êtes résident permanent, on peut vous demander également votre carte de résident
  3. Remplir le formulaire. Vous en recevez une copie à la fin de l’achat
  4. Payer par carte
  5. Et c’est dans la pocket ! (Haha jeu de mot pourri)

La pocket wifi est fournie avec câbles et prises pour la recharge, un manuel d’utilisation et un document vous renseignant comment contacter le service en cas de problème. Un conseil ; une fois la pocket wifi reçue, vérifiez qu’elle marche et rechargez-là pour pouvoir l’utiliser immédiatement à votre arrivée. Elle ne marchera QUE dans le pays où vous vous rendez. Son utilisation est on ne peut plus simple : vous l’allumez et de votre téléphone vous cherchez son identifiant et vous entrez son mot de passe, et c’est dans la pocket -oui, je sors- vous êtes connectés ! C’est beau la technologie !

A votre retour de votre séjour, vous avez juste à déposer votre pocket wifi à l’endroit approprié (renseigné sur le formulaire que vous avez rempli au départ) et à la date de retour prévue.

J’ai été très satisfaite de ma pocket wifi ! Je voyais toujours mes amies japonaises s’en munir d’une durant leur séjour à l’étranger. Pour une fois, je voulais faire pareil, et fini les prises de têtes à chercher un réseau ! Bon le seul gros problème ; j’étais obligée de recharger la batterie tous les soirs. Si j’en abusais trop, je ne tenais pas la journée.

Comme je l’ai dit plus haut, je suis partie cette fois avec Japan Airlines. Et c’est limite con que je ne partais qu’un week-end, car j’avais droit à deux valises de 23 kg ! (J’aurais du avoir ça quand j’ai quitté la France haha.) Et je trouve que c’est une très bonne compagnie. Un avion assez spacieux (en tout cas il l’était plus que celui d’Air Asia qui m’a emmenée en Thaïlande), on nous donne une oshibori, ces petites serviettes toutes chaudes l’hiver et rafraîchissantes l’été pour vous débarbouiller et vous rincer les mains avant le repas, accompagnée d’une première boisson et des gâteaux, un repas comprenant entrée, plat, légumes, fruits et en bonus une glace Häagen-Dazs *o*. En regardant Alladin et Toy Story en japonais, c’est top !

Et oh ? J’ai pu écouter ça aussi en buvant un café et en mangeant une petite collation : l’album solo japonais de Hongki. Pensée pour ma petite Marine ! Allez écouter ce CD, il est génial ! C’est un style totalement différent de FTISLAND mais qui lui correspond. Sa carrière solo me semble très prometteuse ! L’album a tourné plusieurs fois en boucle, même quand je dormais !

Quand j’ai débarqué à l’aéroport de Changi et passé l’immigration, j’ai été impressionnée par le fait que l’agent ait su dire mon nom de famille naturellement xD. Jusque là, les gens n’en étaient pas capable mdr. J’ai aussi fait mon gros boulet au moment de récupérer ma valise. Je ne la voyais pas au début, un agent s’est donc approché de moi en me demandant si je venais bien d’Haneda, et là j’ai répondu tout naturellement « Hai ! ».. soit « Oui » en japonais… Le mec m’a regardé d’un air pire que surpris. Je bosse trop mon japonais non ? Ou peut-être pas…. Bref, c’était la parenthèse qui sert à rien, pour vous montrer qu’on ne change pas une baka qui assure ! Et vous inquiétez pas, ma valise a fini par arriver et j’ai pu la récupérer of course xD !

Le budget à prévoir pour un week-end à Singapour ? J’ai dépensé 160 SGD (environ 100 euros) MAIS, je n’ai eu qu’une nuit d’hôtel à payer (70 SGD, 45 euros) car les deux autres je les ai passées chez mon amie à Johor Bahru. Un ticket de métro me coûtait entre 1.40 et 2.30 SGD (le plus cher correspondant au trajet depuis le centre à l’aéroport), je n’ai fait aucun coin touristique payant, et niveau nourriture/boissons, j’ai dépensé en moyenne entre 7.40 et 25 SGD par jour selon les endroits et si j’étais seule ou accompagnée, car comme partout en Asie, à Singapour au restaurant, on partage un ou plusieurs gros plats de bouffe \o/ !

Les transports. Plus ça va, plus j’ai honte de notre métro parisien dégueulasse quand je vois les métros en Asie. Les bus et les huit lignes de voies ferrées vous permettent de vous déplacer facilement dans tout Singapour. Certains coins touristiques étant situés dans la même zone de la ville, il est possible de faire la liaison à pied. Pour aller et venir de l’aéroport Changi, la ligne verte East West Line est là pour vous transporter pour environ 2 SGD (1.20 euros) le trajet ! Attention cependant, un changement à la station Tanah Merah est nécessaire, sinon vous retournez à l’aéroport (ne faites pas la même connerie que moi xD). Et un truc assez bien pour les étrangers et tous les usagers : lorsque vous achetez un ticket standard, vous avez la possibilité de le recharger jusqu’à six fois en ajoutant un nouveau trajet ! Au bout du 6ème trajet, vous avez une petite réduction ! C’est original et bien pensé comme idée ! Donc ne jetez pas votre ticket directement après usage !

Je vous raconterai plus en détails mon passage éclair à Johor Bahru où j’ai refait du homestay haha. En ce qui concerne Singapour, j’ai passé une nuit dans un petit hôtel deux étoiles : Marrison @ Desker, situé en pleins dans le quartier indien, qui m’a complètement donné l’impression de ne plus être à Singapour ! Le contraste était énorme. Pour le prix d’un voyage, j’ai eu l’impression d’être allée dans deux pays différents !
Adresse : 65 Desker Road, Little India, Singapore 209588
Accès : Lavender Station (East West Line), Farrer Park Station ou Little India Station (North East Line)

Personnel très accueillant et serviable, qui accepte de garder vos bagages en cas de besoin, disponible en cas de problèmes. Les chambres sont bien isolées du brouhaha du quartier indien assez animé jusque tard dans la nuit et les lits sont confortables. Air conditionné, téléphone, TV et wifi sont disponibles dans les chambres. Savon, brosse à dents, dentifrice, serviette sont fournies. Mon seul bémol est que pour le prix (70 SGD, et c’était une promotion, normalement j’aurais du payer le double), ils auraient pu inclure plus qu’un sachet de café au lait pour le petit déjeuner.

J’ai repris l’avion du retour le lundi soir, après ma dernière journée de visite et un dernier Green Tea Frappuccino au Starbucks, pour arriver à Tokyo le mardi matin. Séjour bien trop court bien que j’ai pu voir les meilleurs endroits et attractions de Singapour. Mais j’ai envie de revenir pour explorer chaque coin de cette ville qui a tant de belles choses à montrer. De l’architecture travaillée et colorée à ses petits coins de verdures paisibles et ses spots offrant un panorama splendide de nuit comme de jour. Je vous recommande Singapour autant que je vous recommande la Thaïlande !


♫ Un article = Une chanson ► Lee HongGi – Monologue