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▶ Fanfare : Les Ă©vĂ©nements scolaires (ć­Šæ ĄèĄŒäș‹)

Une annĂ©e scolaire au Japon n’est pas de tout repos ! DĂšs l’Ă©cole maternelle (ćčŒçššćœ’), les enfants japonais sont trĂšs occupĂ©s avec un calendrier rempli de nombreux Ă©vĂ©nements, que ce soit des spectacles ou des excursions !

BasĂ© sur sa propre expĂ©rience, Kimi no BLUE TRAVEL vous prĂ©sente dans cet article les Ă©vĂ©nements scolaires d’une Ă©cole maternelle du Kansai !

Il faut savoir tout d’abord qu’au Japon, une annĂ©e scolaire commence en avril et se termine en mars. Il n’y a pas de longue coupure entre deux annĂ©es scolaires comme on connait en France avec les vacances d’Ă©tĂ©. Les vacances durent moins longtemps pour les petits Ă©coliers japonais : deux semaines et demie au printemps, un mois en Ă©tĂ©, et deux semaines en hiver. Les Ă©lĂšves d’Ă©coles maternelles se rendent Ă  l’Ă©cole du lundi au vendredi de 10h00 Ă  14h00 environ. Quand un Ă©vĂ©nement a lieu le weekend, le lundi suivant est un jour de repos en compensation (ä»ŁäŒ‘) pour les enfants.

※ Premier trimestre (1ć­ŠæœŸ)

‱ CĂ©rĂ©monies d’entrĂ©e (ć…„ćœ’ćŒ) et de passage (é€ČçŽšćŒ)

L’école commence donc en avril et pour la rentrĂ©e des classes, les Ă©coles japonaises organisent une cĂ©rĂ©monie d’entrĂ©e (ć…„ćœ’ćŒ) pour les tous petits entrant en premiĂšre annĂ©e de maternelle, dit nen-shĂŽ en japonais (ćčŽć°‘), l’Ă©quivalent de « petite section » en France. Pour les moyennes et grande section, respectivement nen-chĂ» et nen-chĂŽ (ćčŽäž­, ćčŽé•·), on parle de cĂ©rĂ©monie de passage en classe supĂ©rieure (é€ČçŽšćŒ).

Ce sont des Ă©vĂ©nements trĂšs formels qui demandent un dress code Ă  respecter. Les enfants viennent bien entendu vĂȘtus des uniformes de l’Ă©cole. Quand au personnel, Ă©tant donnĂ© que c’est le printemps en avril, on part sur des costumes aux couleurs printaniĂšres (gris, blanc, beige et rose) pour symboliser cette saison. On se doit d’ĂȘtre formel dans l’apparence, mais aussi dans l’attitude ! On se lĂšve, on s’incline, on s’assoie quand le directeur s’apprĂȘte Ă  livrer son discours. On s’incline pour saluer ou quand on s’apprĂȘte Ă  parler.

Les nouveaux Ă©lĂšves de petite section arrivent le dimanche matin accompagnĂ©s de leurs parents, certains timides, d’autres plus curieux. Accueillis par le personnel, ils rejoignent le hall oĂč se tient la cĂ©rĂ©monie. Ils dĂ©couvrent aussi la liste des classes, soigneusement Ă©crite par les professeures. Les enfants cherchent leur nom et dĂ©couvrent celui de leur classe et de leur maĂźtresse.

C’est une nouvelle aventure pleine d’apprentissage pour eux et ça commence par les gestes et formules de politesse : on se lĂšve, on s’incline, on s’assoie. Puis on Ă©coute attentivement une petite performance musicale de la part de certains professeurs et l’hymne de l’école, que les enfants apprendront dans l’annĂ©e. Suivent le discours de bienvenue du directeur (ćœ’é•·, enchĂŽ) et la prĂ©sentation de tous les membres du personnel de l’école. A l’appel de son nom et de sa fonction, chaque personne s’avance d’un pas face au public et s’incline en disant le fameux ă‚ˆă‚ă—ăăŠéĄ˜ă„ă„ăŸă—ăŸă™ (Yoroshiku onegai itashimasu, je m’en remets Ă  vous). La cĂ©rĂ©monie termine par une photo de classe rĂ©unissant enfants, parents, professeurs et directeur / directrice adjointe.

Petite pause le midi et ça reprend l’aprĂšs-midi pour la cĂ©rĂ©monie de promotion (é€ČçŽšćŒ) des moyennes et grandes sections. Le dĂ©roulement est le mĂȘme qu’en matinĂ©e, sauf que cette fois, c’est aux enfants de rĂ©citer l’hymne de l’école, Ă©tant donnĂ© qu’ils la connaissent dĂ©jĂ .

Cela dure Ă  peine une heure pour chacune des cĂ©rĂ©monies et aprĂšs quoi les enfants peuvent dĂ©couvrir leur salle de classe et rencontrer leur professeur. Ils sont enfin prĂȘts Ă  dĂ©marrer une nouvelle annĂ©e scolaire !

‱ RĂ©colte de fraises (ă„ăĄă”ç‹©ă‚ŠđŸ“)

La rentrĂ©e scolaire arrive en plein milieu de la saison des fraises ! C’est donc l’occasion parfaite pour organiser la premiĂšre excursion scolaire de l’annĂ©e pour les plus ĂągĂ©s, les nen-chĂŽ (ćčŽé•·) ! C’est parti pour la rĂ©colte de fraises, dit ichigo gari en japonais (ă„ăĄă”ç‹©ă‚ŠđŸ“âœš) !

Si en rĂšgle gĂ©nĂ©ral, la saison des fraises s’Ă©tend de mai Ă  septembre, au Japon on va plutĂŽt les cultiver en hiver ! En effet, l’Ă©tĂ© au Japon Ă©tant trĂšs chaud et humide, les conditions pour faire pousser des fraises dans les champs ne sont pas idĂ©ales. Ainsi les Japonais vont opter pour un environnement Ă  tempĂ©rature contrĂŽlĂ©e comme des serres et cultiver ces fruits rouges de dĂ©cembre Ă  mars. Pendant cette pĂ©riode froide et trĂšs souvent ensoleillĂ©e , les fraises vont pousser plus lentement et accumuler plus de sucres, d’oĂč un gout plus doux et sucrĂ© que les fraises en Occident.

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DĂ©part en bus dans la matinĂ©e. Le trajet se passe dans la joie, la bonne humeur et l’impatience de pouvoir dĂ©guster de succulentes fraises Ă  volontĂ© ! Pour occuper les 45 minutes de route, on fait des jeux, on chante des chansons, on Ă©coute les consignes des professeurs pour que tout se passe bien. ArrivĂ©s sur le lieu de rĂ©colte, la ferme Hanayagi (èŻă‚„ăŽèŠłć…‰èŸČ朒), situĂ©e du cĂŽtĂ© de Shimokoma (例狛) dans la prĂ©fecture de Kyoto, le dĂ©compte est lancĂ© aprĂšs une petite photo de groupe ! C’est parti pour 40 minutes de cueillette ! On parcours la serre Ă  la recherche des plus grosses et plus belles fraises, on cueille jusqu’Ă  remplir notre bol, on rince et on mange ! Quel rĂ©gal ! Les fraises sont douces, voire un peu sucrĂ©es, bien meilleures que celles vendues en supermarchĂ©. Si on a encore faim, on peut se resservir autant de fois que l’estomac le rĂ©clame dans la limite de temps fixĂ©e. Vers midi, c’est hĂ©las dĂ©jĂ  l’heure de regagner le chemin de l’Ă©cole pour le dĂ©jeuner, Ă  moins d’avoir mangĂ© trop de fraises !

Pas seulement pour les enfants, c’est une activitĂ© rĂ©pandue dans les diffĂ©rentes rĂ©gions du Japon, de mi-janvier Ă  fin mai. Le prix varie selon les fermes proposant cette activitĂ© : cela peut couter 1 600 „ pour une rĂ©colte de 40 minutes comment il peut couter 2 000 „ mais sans aucune durĂ©e de fixĂ©e. En tous les cas, la qualitĂ© et le gout des fraises en valent l’expĂ©rience !

‱ Zoo mobile (ç§»ć‹•ć‹•ç‰©ćœ’)

Le zoo dĂ©barque dans la cour de rĂ©crĂ© ! Ce ne sont pas les petits enfants de maternelle qui vont au zoo pour une petite sortie scolaire, mais c’est directement le zoo qui vient jusqu’Ă  l’Ă©cole pour une matinĂ©e.

Bon il n’y a ni des animaux Ă  grand gabarit comme des Ă©lĂ©phants ni des animaux aquatiques comme des dauphins (en revanche, il y a des tortues) mais plus communĂ©ment des poules, des poneys, des chĂšvres, des cochons d’Inde, des lapins mais aussi quelques reptiles ! Sous la surveillance d’instituteurs qui partagent leurs connaissances et assurent la sĂ©curitĂ©, les enfants peuvent interagir avec les petites bĂȘtes et leur donner Ă  manger. Ils peuvent aussi monter Ă  poney pour un petit tout de la cour si il le souhaitent.

‱ Spectacle de chant et de rythme (うたべăƒȘă‚șムç™șèĄšäŒš)

Chaque trimestre a droit Ă  un spectacle et selon les Ă©coles, ce premier spectacle a lieu en juin. Le thĂšme et le contenu (chants, performance musicale, etc…) varie aussi selon les Ă©coles. Pour notre Ă©cole situĂ©e Ă  Hirakata (枚æ–č澂), le thĂšme c’est « rythme et chanson » (うたべăƒȘă‚șム) ! Jouer des musiques cĂ©lĂšbres au mĂ©lodica (é”ç›€ăƒăƒŒăƒąăƒ‹ă‚«), rĂ©citer des poĂ©sies en tapant des mains, interprĂ©ter en japonais, et aussi en anglais pour les plus ĂągĂ©s, des chansons sur divers thĂšmes.

Le programme se divise en trois sessions (侉郹) selon les classes. Ce sont d’abord les plus petits (ćčŽć°‘ et les ćčŽäž­) qui ouvrent le bal pour les deux premiĂšres sessions de 30 minutes. Les petites sections (ćčŽć°‘) chantent trois chansons accompagnĂ©es de mignons pas de danse avant de laisser la place aux moyennes sections (ćčŽäž­) pour deux chansons et une performance de mĂ©lodica (é”ç›€ăƒăƒŒăƒąăƒ‹ă‚«).

En dernier, les grandes sections (ćčŽé•·) ont un programme plus chargĂ© : rĂ©cital en rythme et chanson en anglais, chanson en japonais et performance de mĂ©lodica (é”ç›€ăƒăƒŒăƒąăƒ‹ă‚«) Ă©galement. Les chansons populaires telles que Take Me Home, Country Roads jouĂ©es avec cet instrument de musique Ă  vent en deviennent encore plus belles, tant le son berçant est agrĂ©able Ă  Ă©couter. MĂȘme si il y a quelques fausses notes, on les distingue Ă  peine.
AprĂšs 40 minutes de performance, les enfants de grande section (ćčŽé•·) clĂŽturent le spectacle par les mots de la fin, owari no kotoba (ç”‚ă‚ă‚Šăźèš€è‘‰).

Les familles venues admirer le spectacle applaudissent avec joie et fiertĂ© leurs enfants qui ont beaucoup rĂ©pĂ©tĂ© jusqu’Ă  la veille pour offrir la meilleure des performances. MalgrĂ© leur bas Ăąge, les petits enfants japonais sont dĂ©jĂ  capables de faire de grandes choses !

‱ RĂ©union d’anciens Ă©lĂšves (㐌çȘ“䌚)

Au Japon, il n’est pas rare d’organiser dans les Ă©coles des rĂ©unions d’anciens Ă©lĂšves (㐌çȘ“䌚, dƍsƍkai). La premiĂšre est pour les enfants qui viennent de quitter la maternelle ! À peine 3 mois depuis leur entrĂ©e Ă  l’Ă©cole primaire (ć°ć­Šæ Ą), ils sont dĂ©jĂ  de retour dans leur ancienne Ă©cole maternelle (ćčŒçššćœ’) pour retrouver leurs anciens camarades, leurs anciens professeurs et se remĂ©morer de bons souvenirs. Ensemble, on s’amuse, on prend des photos et on regarde des photos souvenirs. Une petite rĂ©union d’une heure qui se dĂ©roule dans la cour de rĂ©crĂ© sous un temps un peu chaud mais agrĂ©able.

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À la fin, chaque ancien enfant reçoit un livret incluant de nombreuses photos souvenirs de leur derniĂšre annĂ©e de maternelle. Une annĂ©e riche avec leurs premiers amis, leurs premiĂšres expĂ©riences, qu’ils pourront se remĂ©morer dans quelques annĂ©es.

‱ Suika Wari (ă‚čむカć‰Čり🍉)

Au mois de juin, c’est l’étĂ©, soit le moment de ressortir les maillots de bain, les serviettes de plage, les bouĂ©es et les ballons pour s’amuser sur les plages. Et au Japon, on rajoute
 bĂąton et bandeau ! Mais pourquoi faire ? Pour jouer au jeu Suika Wari (ă‚čむカć‰Čり🍉), littĂ©ralement jeu de la pastĂšque fendue !

Comme son nom l’indique, ce jeu estival populaire chez les Japonais consiste Ă  fendre une pastĂšque avec un bĂąton en ayant les yeux bandĂ©s. On pratique ce jeu en gĂ©nĂ©ral sur les plages (æ”·æ°Žæ”Žć Ž), mais aussi pendant les festivals, les pique-niques ou encore dans les Ă©coles maternelles (保è‚Čćœ’ăƒ»ćčŒçššćœ’).

Pour jouer au Suika Wari, il faut :
– une pastĂšque bien mĂ»re (よく熟れたă‚čむカ)
– un bĂąton (æŁ’)
– un bandeau (盼隠し)

Les rĂšgles « officielles » (ć…ŹćŒăƒ«ăƒŒăƒ«) de ce jeu ont Ă©tĂ© Ă©tablies en 1991 par Japan Suika Wari Association (æ—„æœŹă™ă„ă‹ć‰Čă‚Šć”äŒš). Cette association fut créé dans le but d’une campagne menĂ©e par la CoopĂ©rative agricole JA (èŸČæ„­ć”ćŒç”„ćˆ) pour augmenter la consommation de pastĂšques. Cependant, celle-ci n’existe plus au jour d’aujourd’hui.

En tout cas, les rĂšgles sont trĂšs simples :
– avant de commencer, le concurrent doit se trouver à une distance entre 5 et 7 m de la pastùque;
– le bñton doit mesurer moins d’1m20 avec un diamùtre de 5 cm;
– le concurrent dispose d’1 min 30 pour fendre la pastĂšque les yeux bandĂ©s et en se basant sur les voix des autres participants qui le guident (dans ce dĂ©lais, il a droit Ă  3 coups de bĂąton);
– chaque concurrent est jugĂ© selon la dĂ©coupe de sa pastĂšque : 0 point si coup manquĂ©, 1 point si la pastĂšque est frappĂ©e, 2 Ă  4 points si la pastĂšque peut-ĂȘtre fendue aprĂšs coup, 5 Ă  10 points si on peut apercevoir l’intĂ©rieur de la pastĂšque aprĂšs coup.

Sans suivre Ă  la lettre chaque rĂšgle, certains choisissent de ne pas fixer de limite de temps mais d’ajouter par exemple un handicap au concurrent en le faisant tourner sur lui-mĂȘme avant qu’il se lance Ă  la recherche de la pastĂšque. En privilĂ©giant aussi le cĂŽtĂ© « fun » au lieu du mode « compĂ©tition », comme c’est le cas dans les Ă©coles maternelles, il n’y a pas forcĂ©ment de juge non plus. L’important est avant tout de s’amuser et de se rĂ©galer ensuite en dĂ©gustant de gĂ©nĂ©reuses portions de pastĂšque ! Par temps trĂšs chaud, une bonne pastĂšque c’est super rafraĂźchissant !

※ DeuxiĂšme trimestre (2ć­ŠæœŸ)

‱ Admission Ă  la maternelle pour une journĂ©e (äž€æ—„ć…„ćœ’)

Un Ă©vĂ©nement qui ne concerne pas les Ă©lĂšves mais plutĂŽt les futurs Ă©lĂšves ! Ichi nichi nyĆ«en (äž€æ—„ć…„ćœ’) signifie littĂ©ralement « admission d’une journĂ©e », qu’on pourrait aussi traduire par « journĂ©e portes ouvertes », cet Ă©vĂ©nement Ă©tant assez semblable Ă  ce que nous avons en France.

Alors qu’en septembre c’est justement la rentrĂ©e dans l’Hexagone, au Pays du soleil levant, c’est le deuxiĂšme semestre qui dĂ©bute et pour les enfants encore en bas Ăąge, c’est dĂ©jĂ  le moment de rĂ©flĂ©chir Ă  sa future Ă©cole maternelle. Ainsi sont organisĂ©s ces Ă©vĂ©nements d’admission d’une journĂ©e.

Pendant une demi-journĂ©e, les enfants visitent en compagnie de leurs parents leur trĂšs probable future Ă©cole maternelle pour obtenir des renseignements, dĂ©couvrir l’environnement de la maternelle et ainsi mieux s’orienter dans le choix de celle-ci. Le dĂ©roulement et le contenu varient en fonction des Ă©coles, mais la plupart expliquent les prĂ©paratifs d’entrĂ©e, le programme de l’annĂ©e scolaire et la cĂ©rĂ©monie d’entrĂ©e. De plus, les enfants peuvent profiter de jouer les uns avec les autres et s’essayer aux diverses activitĂ©s et services proposĂ©s par l’école.

Le but principal d’un Ă©vĂ©nement comme celui-ci n’est pas seulement de permettre aux parents de recevoir diverses explications et de comprendre les services proposĂ©s par l’école, mais aussi de permettre aux enfants de dĂ©couvrir l’atmosphĂšre de l’école maternelle et de se familiariser avec. Ca se dĂ©roule en gĂ©nĂ©ral le samedi matin et le programme est le suivant :

① RĂ©ception (ć—ä»˜)

Les parents dĂ©posent leur carte d’admission et les enfants reçoivent un petit cahier en guise de cadeau de bienvenue (お期産, omiyage). Dans le hall de l’école oĂč se dĂ©roulent la plupart des Ă©vĂ©nements, les familles s’installent et patientent le temps que les 40 enfants inscrits aient rĂ©pondu prĂ©sent. Des jouets sont Ă  disposition des petits pour s’amuser tranquillement et sympathiser avec leurs futurs camarades.

② Amusons-nous en anglais (英èȘžă§éŠăŒă†)

Qu’est-ce qui pourrait dĂ©marquer une Ă©cole maternelle des autres ? Le fait de proposer des cours et activitĂ©s qu’on ne trouve pas dans toutes les Ă©coles publiques. La pratique de l’anglais est l’un de ces atouts. Bien plus quand le professeur en charge des cours d’anglais est natif. Cas de figure assez rare mais qui peut arriver.

Pendant cinq petites minutes, tout en tentant au maximum de faire participer les enfants pour qu’ils repartent avec quelques notions, le professeur offre une mini leçon tournĂ©e en spectacle. Chanson, salutations avec des marionnettes, utilisations de jouets attractifs pour apprendre Ă  compter, gestes et mouvements pour apprendre les premiers verbes d’actions.

C’est une leçon dynamique et amusante reprĂ©sentative de l’image de l’école. Le professeur donne toute son Ă©nergie et son enthousiasme pour faire rire les enfants et dĂ©tendre l’atmosphĂšre. Les enfants sont un peu intimidĂ©s au dĂ©but mais saluent Ă  la fin le professeur avec le sourire.

⑱ ReprĂ©sentation des enseignantes (æ‹…ä»»ăŸăĄăšăźäș€æ”äŒš)

Puis c’est la rencontre avec les enseignantes Ă  travers un petit spectacle mĂȘlant chant et danse. Moment primordial puisque c’est avec ces enseignantes que les enfants passeront leurs trois annĂ©es d’école maternelle. Ce petit spectacle amuse les enfants et rassure les parents.

④ Discours d’explication du directeur (ćœ’é•·ć…ˆç”ŸăźèȘŹæ˜ŽäŒš)

Place aux choses un peu plus sĂ©rieuses. Le directeur donne diverses explications concernant l’admission Ă  l’école : fournitures Ă  acheter, paiement des frais, la garderie, les repas, etc


â‘€ RĂ©crĂ©ation (è‡Ș由で遊び)

Aprùs le discours, les enfants peuvent profiter des jeux librement et participer à diverses animations dans le hall. C’est aussi une partie importante pendant laquelle les enfants peuvent interagir avec les enseignantes et se faire leurs premiers amis. Pour les parents, c’est une occasion de voir comment leur enfant se comporte et si il est à l’aise avec les autres. Ils peuvent aussi discuter avec d’autres parents et les enseignantes.

â‘„ Piscine (ăƒ—ăƒŒăƒ«ă§éŠăł)

Comme il fait trĂšs beau ce jour, un petit tour dans la piscine ne se refuse pas. Les enfants qui le souhaitent peuvent, sous la surveillance des enseignantes et du professeur d’éducation physique, se baigner et s’amuser dans la petite piscine extĂ©rieure de l’école.

⑩ ClĂŽture de l’évĂ©nement (è§Łæ•Ł)

Il est presque midi et c’est donc l’heure de clĂŽturer l’évĂ©nement. La plupart des parents et enfants rentrent directement chez eux pendant que certains restent pour discuter encore un peu. Pour les personnes n’ayant pas de vĂ©hicules et habitant un peu loin, elles peuvent opter pour les bus de l’école.

Court Ă©vĂ©nement dĂ©cisif pour les dĂ©buts de l’enfant dans le monde scolaire. Quand le choix de son Ă©cole sera fait, il reviendra le mois suivant pour passer le test d’admission (ć…„ćœ’ăƒ†ă‚čト).

‱ Festival de sport scolaire (é‹ć‹•äŒš)

En octobre, les jardins d’enfants (ćčŒçššćœ’) et Ă©coles primaires organisent les Undou Kai (é‹ć‹•äŒš), littĂ©ralement « rencontre sportive Â». Il s’agit d’un festival de sport entre toutes les classes d’une mĂȘme Ă©cole, avec des compĂ©titions et des jeux sportifs ainsi que des mini-spectacles devant le public composĂ© des familles et des professeurs. Cela Ă©quivaut Ă  peu prĂšs Ă  nos kermesses d’école.

Ils se dĂ©roulent en gĂ©nĂ©ral le samedi matin et durent en moyenne quatre heures. À l’ouverture, aprĂšs le discours du directeur, toutes les classes rĂ©unies chantent l’hymne de l’école et du festival. Puis un petit Ă©chauffement avec le professeur de sport et on peut commencer !

Un programme est dĂ©fini et les diffĂ©rentes classes passent Ă  tour de rĂŽle sur le terrain de sport. Une occasion pour les enfants de rĂ©vĂ©ler leurs petits talents, leurs capacitĂ©s sportives, dĂ©velopper leur esprit de compĂ©tition et de montrer fiĂšrement Ă  leurs parents ce qu’ils ont appris pendant plusieurs heures de rĂ©pĂ©titions. Parfois les familles des enfants s’affrontent aussi, ou bien parents et enfants ensemble. Le staff et les professeurs peuvent aussi participer Ă  certains jeux !

Chaque Ă©cole a son programme et c’est ce qui peut les dĂ©marquer ou faire leur rĂ©putation. Car face au vieillissement de la population et la diminution du taux de natalitĂ©, la concurrence se fait ressentir et tous les moyens, festivals sportifs inclus, sont bons pour convaincre les parents d’inscrire leurs enfants dans la bonne Ă©cole.

À la fin, les enfants reçoivent en rĂ©compense une mĂ©daille et des cadeaux. Un dernier discours de remerciement par le directeur clĂŽture l’évĂ©nement.

C’est une journĂ©e chargĂ©e pour les enfants qui donnent toute leur Ă©nergie pendant chaque Ă©preuve mais en gĂ©nĂ©ral rĂ©compensĂ©e par une journĂ©e de repos le lundi suivant.

‱ Excursion Parents-Enfants (èŠȘć­é è¶ł) 

Dans la sociĂ©tĂ© japonaise oĂč beaucoup se consacrent plus au travail qu’à la vie de famille, pouvoir suivre et avoir un aperçu de la scolaritĂ© de ses enfants est important pour les mĂšres japonaises qui prĂ©fĂšrent en gĂ©nĂ©ral quitter leur travail pour les Ă©lever et maintenir les liens. Il n’est donc pas rare de voir dans les Ă©coles maternelles, des journĂ©es « Excursion Parents-Enfants » (èŠȘć­é è¶ł), pour permettre aux enfants de crĂ©er de beaux souvenirs avec leurs parents tout en restant dans l’environnement scolaire.

Les lieux et destinations varient selon les Ă©coles. Certaines organiseront l’excursion dans des grands parcs tandis que d’autres opteront pour une sortie Ă  l’aquarium ou au zoo. Pour l’excursion Parents-Enfants de ce jour, un vendredi initialement frais mais finalement doux, venteux mais ensoleillĂ©e, rendez-vous au parc Yamadaike (ć±±ç”°æ± ć…Źćœ’) d’Hirakata pour rĂ©colter des glands !

Rassemblement en milieu de matinĂ©e vers 10h00 au point de rendez-vous indiquĂ© par l’école. Chacun vient par ses propres moyens et munis des affaires nĂ©cessaires pour l’excursion : bento (ćŒćœ“), bouteille d’eau ou de thĂ© (æ°Žç­’), serviette pour les mains (ăŠæ‰‹ă”ă)


Comme Ă  tout lancement de ce type d’évĂ©nement, le directeur est en charge de livrer un petit discours en ajoutant en plus les prĂ©cautions Ă  prendre pour que l’excursion se dĂ©roule en sĂ©curitĂ© et sans accident. Puis chaque enfant part Ă  la quĂȘte de glands accompagnĂ©s de leurs parents. Une petite heure de quĂȘte, immortalisĂ©e par des photos commĂ©moratives.

Les excursions, ça ouvre l’appĂ©tit ! La rĂ©colte une fois terminĂ©e, il est temps de se rassembler pour partager la pause dĂ©jeuner. Au menu, chacun reçoit son mignon bento prĂ©parĂ© et dĂ©corĂ© avec amour. AprĂšs quoi, la derniĂšre heure est consacrĂ©e Ă  des jeux avant de clĂŽturer l’évĂ©nement, prĂ©parĂ©s et organisĂ©s par les enseignants. Par exemple, le jeu boushi tori (ćžœć­ć–ă‚ŠđŸ‘’). Attrapez le chapeau de l’ennemi avant qu’il n’attrape le votre ! Un jeu qui plaĂźt beaucoup aux enfants en binĂŽme avec leur maman, courant vivement partout dans le parc en rigolant.

L’évĂ©nement termine par un dernier discours de clĂŽture et chacun peut rentrer se reposer tranquillement chez soi avant d’attaquer une nouvelle semaine en pleine forme !

‱ RĂ©colte de patates (èŠ‹æŽ˜ă‚ŠđŸ )

On profite d’une journĂ©e ensoleillĂ©e d’octobre pour aller dĂ©terrer des
 patates ! C’est parti pour le Imohori (èŠ‹æŽ˜ă‚Š) ! Un bon prĂ©texte pour partir en sortie scolaire et profiter d’une expĂ©rience amusante et enrichissante pour les enfants d’école maternelle.

Imo (芋) signifiant « patate Â» et hori (æŽ˜ă‚Š) « creuser Â», ce terme dĂ©signe donc l’activitĂ© de dĂ©terrer des patates en tout genre, dont les pommes de terre (ă‚žăƒŁă‚Źă‚€ăƒą) ou encore les patates douces (ă‚”ăƒ„ăƒžă‚€ăƒą). Cette activitĂ© se dĂ©roule en gĂ©nĂ©ral dans les fermes (èŸČ朒) de mi-septembre Ă  fin octobre.

DĂ©part en bus vers 10h direction le lieu de rĂ©colte, la ferme Arasui (ă‚ă‚‰ă™ă„ă‚‚æŽ˜èŸČ朒), situĂ© Ă  Joyo (ćŸŽé™œćž‚) dans la prĂ©fecture de Kyoto (äșŹéƒœćșœ) Ă  environ 40 minutes de route, au milieu des champs et des zones industrielles. Dans des fermes comme celle-ci, il est possible d’y venir dĂ©terrer des patates. La rĂ©servation et la quantitĂ© souhaitĂ©e sont requises pour un prix Ă  partir de 380 „ environ.

Une fois arrivĂ©, les potagers sont prĂȘts, il n’y a plus qu’à creuser et dĂ©terrer les patates douces pendant une petite heure. Des patates douces en masse sont dĂ©terrĂ©es et chacun repart avec un lourd sac bien rempli. Alors lundi, qu’est-ce que ce sera pour le dĂ©jeuner ? Des patates ? Et mardi ? Des patates aussi ?!

‱ RĂ©colte de mikan (ăżă‹ă‚“ç‹©ă‚ŠđŸŠ)

En novembre, c’est la saison des mikan (mandarines) ! Et elles arrivent au bon moment avec le plein de vitamines pour se prĂ©parer Ă  affronter l’hiver ! Au Japon, la cueillette de mandarines, dit mikan gari en japonais (ăżă‹ă‚“ç‹©ă‚ŠđŸŠâœš), en devient une petite excursion scolaire amusante pour les petits en classe de maternelle des jardins d’enfants (ćčŒçššćœ’). C’est la sortie scolaire d’automne que l’on attend avec impatience chaque annĂ©e !

DĂ©part en bus dans la matinĂ©e. Le trajet se passe dans la joie, la bonne humeur et l’impatience de pouvoir dĂ©guster des mikan Ă  volontĂ© ! On chante, on lit un livre ensemble et on Ă©coute attentivement les consignes du professeur pour que l’excursion se passe dans le meilleur des mondes. ArrivĂ©s sur le lieu de rĂ©colte du cĂŽtĂ© de Katano (äș€é‡Žćž‚) 40 minutes plus tard, c’est l’école qui rĂ©gale et se charge des frais pour une rĂ©colte d’1h30 environ en dĂ©gustant Ă  volontĂ© (食ăčæ”ŸéĄŒ) et avec un sac de mikan en souvenirs (お期産). PrĂȘts, partez ! Les enfants et les enseignants se lancent librement dans la cueillette de ces agrumes doux et juteux. On repĂšre une belle mikan, on la cueille en faisant ăă‚‹ăă‚‹ăœă‚“ (guru guru pon, tourner et tirer), on mange. Puis on recommence ! Et on en mange tant qu’on veut ! On compare qui peut relever le dĂ©fi d’en manger le plus possible ! On prend des photos commĂ©moratives, une mikan Ă  la main en disant fiĂšrement Â« mikan gari Â» et on termine par un pique-nique sous un beau soleil.

Le temps est idĂ©al pour s’amuser encore un peu aprĂšs le dĂ©jeuner. Quelques minutes de rĂ©crĂ©ation avant de reprendre le chemin de l’école
 En mangeant des mikan ?!

De retour Ă  l’école en dĂ©but d’aprĂšs-midi, les enfants sont rĂ©compensĂ©s par un cadeau peu surprenant : un sac de mikan Ă  partager en famille ! FraĂźches et dĂ©licieuses, avant l’arrivĂ©e de l’hiver et des journĂ©es froides, c’est un plaisir de pouvoir faire le pleins de vitamines avec ces dĂ©licieux fruits de saison ! Chaque annĂ©e c’est un rĂ©gal et une joie d’en recevoir grĂące Ă  cette excursion quand on connaĂźt le prix des fruits au Japon.

Pas seulement pour les enfants, c’est une activitĂ© rĂ©pandue dans les diffĂ©rentes rĂ©gions du Japon, permettant de dĂ©guster de dĂ©licieuses mikan fraĂźches et sucrĂ©es dans un environnement naturel avec de beaux paysages aux alentours. En effet, il s’agit du fruit le plus rĂ©coltĂ© au Japon. Les prĂ©fectures de Wakayama (ć’Œæ­Œć±±çœŒ) et d’Ehime (愛ćȘ›çœŒ) sont connues pour leurs zones de productions rĂ©putĂ©es. Les mikan poussent dans les lieux ensoleillĂ©s et aĂ©rĂ©s. Les champs se situent donc le plus souvent sur des collines faisant face Ă  la mer. L’emplacement avec vue sur la mer ou les montagnes en fait un des attraits de cette activitĂ©.

Bien sĂ»r, celle-ci ne se fait pas librement sans autorisation prĂ©alable ni gratuitement. Rendez-vous dans une ferme (èŸČ朒) proposant la rĂ©colte. Le prix de la chasse Ă  la mikan varie selon certaines conditions : dĂ©gustation Ă  volontĂ© pendant la rĂ©colte (食ăčæ”ŸéĄŒ), souvenirs inclus (お期産), barbecue ou pique-nique possible
 Comptez de 500 „ Ă  3 800 „ environ pour une rĂ©colte durant entre une heure et quatre heures.

LassĂ©s des mikan vendues en supermarchĂ©, profitez de la saison automne-hiver pour aller en rĂ©colter prĂšs de chez vous et bĂ©nĂ©ficier d’un meilleur gout et de leur fraĂźcheur !

@kimi_no_blue_travel

Sortie scolaire pour aller cueillir des mandarines ! En japonais, ça s’appelle #mikan gari (みかん狩り). #æ—„æœŹ #みかん #みかん狩り #japan #schooltrip #kansai #é–ąè„ż

♬ Lo-fi hip hop – NAO-K
‱ Spectacle de NoĂ«l (クăƒȘă‚čマă‚čç™șèĄšäŒš)

DĂ©cembre est bien entendu le mois oĂč, aprĂšs les festivals de sport (é‹ć‹•äŒš), les Ă©coles organisent un spectacle de NoĂ«l (クăƒȘă‚čマă‚čç™șèĄšäŒš) ou plus grandiose encore, un concert de NoĂ«l (クăƒȘă‚čマă‚čéŸłæ„œäŒš) !

MĂȘme si au Japon, NoĂ«l ne se fĂȘte pas spĂ©cialement dans le cadre familial et sans suivre la tradition occidentale, pour les enfants, c’est une occasion d’interprĂ©ter des chants de NoĂ«l. Chaque Ă©cole a son programme et le contenu inclut des mini piĂšces de théùtre basĂ©s sur des contes pour enfants cĂ©lĂšbres ou les dessins animĂ©s Disney avec des chants, des dĂ©cors et des costumes rĂ©alisĂ©s par les enfants eux-mĂȘmes et leur professeur, des interprĂ©tations de chansons sur le thĂšme de NoĂ«l en anglais, pour terminer bien sĂ»r par les traditionnels chants de NoĂ«l !

‱ Fabrication de mochi (é€…ă€ă)

C’est la fin de l’annĂ©e ! C’est donc la pĂ©riode oĂč l’on fait du mochi (逅), ce fameux gĂąteau de riz gluant que l’on retrouve dans certains desserts japonais. Sa prĂ©paration assez longue avec des ustensiles spĂ©ciaux est une tradition qui se perd un peu mais qui a toujours lieu Ă  l’approche et pendant les fĂȘtes du Nouvel An dans les temples ou dans la rue, mais aussi dans les Ă©coles maternelles pour initier les plus petits Ă  la culture de leur pays tout en s’amusant. Le matin de l’Ă©vĂ©nement ou la veille, on prĂ©pare le riz Ă  mochi, appelĂ© mochi gome (糯米) dont plusieurs kilos sont rĂ©partis dans plusieurs marmites empilĂ©es les unes au dessus des autres.

RĂ©unis autour du mortier traditionnel (籓, usu), les enfants ont le privilĂšge de goĂ»ter ce mochi gome (糯米) avant de voir sa transformation en mochi. Pour l’Ă©tape de l’Ă©crasement du riz afin que les grains forment petit Ă  petit une pĂąte gluante et collante, les enseignants (de prĂ©fĂ©rence les hommes) prennent les commandes en binĂŽme : pendant qu’un frappe le mochi avec un gros pilon en bois (杔, kine), l’autre le remue avec de l’eau. Le mochi quasiment formĂ©, les enfants peuvent enfin s’essayer Ă  leur tour Ă  la fabrication. Avec un pilon plus lĂ©ger, ils frappent par deux le mochi en scandant la chanson du mochitsuki :

ășったん、ășったん ăŠă‚‚ăĄă€ă (pettan, pettan, omochitsuki)
aplatir, aplatir le mochitsuki
çŸŽć‘łă—ăăȘïœžă‚Œă€ășったんこâ™Ș (oishikunare, pettanko)
il devient dĂ©licieux, aplati 

Le mochi bien formĂ© d’une pĂąte visqueuse, chaque classe se met Ă  table pour former des petites boules et les saupoudrer de farine ou de poudre de kinako. Et on dĂ©guste en classe pendant le dĂ©jeuner et chacun ramĂšne un petit sac Ă  la maison pour rĂ©galer la famille !

Plus d’infos sur la fabrication de mochi dans l’article suivant :
La fabrication de mochi (é€…ă€ă)

‱ FĂȘte de NoĂ«l (クăƒȘă‚čマă‚č䌚)

On fĂȘte aussi NoĂ«l dans les Ă©coles maternelles. RassemblĂ©s dans le grand hall, on plonge dans l’obscuritĂ© quasi-totale pour allumer des bougies. Deux professeurs dĂ©butent la chaĂźne en allumant leur propre bougies avant de faire passer la flamme aux enfants de grande section, tous alignĂ©s. S’en suit un discours du directeur qui explique l’origine de NoĂ«l et les traditions de cette fĂȘte. Puis on chante des chansons, on cherche le pĂšre NoĂ«l qui arrive quelques secondes aprĂšs pour rĂ©pondre aux questions des enfants et offrir des cadeaux. Enfin, la petite fĂȘte termine encore en chanson, avec les professeurs rassemblĂ©s sur scĂšne, chacun assignĂ© Ă  un instrument de musique pour accompagner les mĂ©lodies chantĂ©es par les enfants.

※ TroisiĂšme trimestre (3ć­ŠæœŸ)

‱ Lancer de graines de haricots (è±†ăŸă)

Le dĂ©but d’annĂ©e et le troisiĂšme trimestre dĂ©bute ! DĂ©but fĂ©vrier, il y a Setsubun (節戆), que l’on appelle aussi la fĂȘte du lancer de haricots (è±†ăŸă, mamemaki) ! Cette tradition du mamemaki est une occasion pour les enfants de s’amuser tout en faisant fuir les forces nĂ©fastes incarnĂ©es par les mĂ©chants dĂ©mons (éŹŒ, oni) ! A l’Ă©cole, ces derniers sont reprĂ©sentĂ©s par les professeurs dĂ©guisĂ©s, mais chut ! Ca c’est un secret ! Ils envahissent la cour de l’Ă©cole et les enfants leur jettent les graines de haricots en criant « Oni wa soto! Fuku wa uchi! » (éŹŒăŻć€–ïŒçŠăŻć†…ïŒ, Dehors les dĂ©mons ! Dedans le bonheur !).

C’est une vraie partie de plaisir bien que les plus petits pleurent Ă  la vue des dĂ©mons. En plus de cela, ils confectionnent des masques de dĂ©mon mignons, effrayants et colorĂ©s qu’ils portent pendant le mamemaki.

Plus d’infos sur Setsubun dans l’article suivant :
Setsubun (節戆)

‱ Spectacle scolaire (ç™șèĄšäŒš)

À l’approche de la fin de l’annĂ©e scolaire, on planifie une reprĂ©sentation sur le thĂšme de la vie, Seikatsu Happyoukai (生掻ç™șèĄšäŒš) avec chants et performances musicales.

Des semaines chargĂ©es avec des rĂ©pĂ©titions quotidiennes pour atteindre la perfection le jour J, des professeurs strictes et des enfants parfois fatiguĂ©s. Mais on garde le moral et la motivation ! On encourage au mieux les troupes pour leur prouver qu’ils sont capables de faire de grandes choses Ă  leur bas Ăąge.

Le jour J, les classes montent sur scĂšne Ă  tour de rĂŽle pour interprĂ©ter des chansons en anglais et en japonais, accompagnĂ©s parfois d’une petite danse, avant de terminer par un orchestre. Des grands classiques aux chansons populaires du moment, comme Paprika, chanson officielle des Jeux Olympiques de 2020 Ă  Tokyo, les enfants chantent et jouent en rythme avec le sourire, guidĂ©s par leur professeur. Les parents sont fiĂšres de la performance et immortalisent le moment en photos et vidĂ©os.

Des visages radieux, des messages remplis d’émotions, c’est un beau spectacle qui rappelle l’arrivĂ©e prochaine du printemps et de la fin d’une riche annĂ©e scolaire de plus.

‱ Marathon (ăƒžăƒ©ă‚œăƒłć€§äŒš)

A vos marques, prĂȘts, partez ! Au Japon, les marathons sont trĂšs souvent organisĂ©s. Dans les grandes villes une fois par an pour en moyenne 6 heures de course sur une route d’une distance de 42 km mobilisant toujours plus de coureurs amateurs.

Ces courses Ă  pieds, au Japon, ça commence dĂšs l’Ă©cole maternelle ! Pour leur tout premier marathon, les enfants se rendent dans un vaste parc oĂč un parcours de course Ă  pied est possible. Les moyennes et grandes sections courent 2 km et les petites sections 500 mĂštres. ArrivĂ©s au parc, c’est d’abord l’Ă©chauffement avec les professeurs de sport, Ă©tape trĂšs importante pour Ă©viter les blessures, d’autant plus qu’Ă  cette pĂ©riode de l’annĂ©e, il fait encore assez froid ! Heureusement, le soleil est le plus souvent Ă  nos cĂŽtĂ©s.

Une fois bien Ă©chauffĂ©s, les enfants s’alignent au point de dĂ©part. Epreuve difficile pour certaines petits, ils ne lĂąchent rien pour autant et fournissent le maximum d’efforts. Les professeurs les encouragent, courent parfois avec eux pour les motiver jusqu’Ă  la ligne d’arrivĂ©e. La rĂ©compense pour ces efforts : du jus d’orange bien frais et une journĂ©e de repos le lundi suivant !

‱ Excursion avec les camarades (ä»Čé–“é è¶ł)

En effet, la fin de l’annĂ©e scolaire se rapproche, les grands Ă©vĂ©nement sont passĂ©s, on programme alors une petite sortie scolaire mĂ©ritĂ©e dans la matinĂ©e ! On se rend au parc pour s’amuser, profiter d’une petite ballade et terminer par un pique-nique. En japonais, on appelle cette petite excursion Ensoku (é è¶ł).

Pendant le trajet, le professeur occupe les enfants en expliquant le programme de l’excursion : ballade et amusement au parc, suivi d’un pique-nique. Le soleil n’est hĂ©las pas toujours au rendez-vous ce jour mais les enfants gardent le sourire !

L’excursion se passe au parc Shimin no Mori d’Hirakata (枚æ–čćž‚ćž‚æ°‘ăźæŁź) dont le nom signifie littĂ©ralement Â« la forĂȘt des citoyens Â». SituĂ© dans la partie nord d’Hirakata, c’est un parc verdoyant dans un quartier rĂ©sidentiel, construit sous le slogan Â« Ville de verdure, du soleil et de la culture Â» (緑ずć€Șé™œăšæ–‡ćŒ–ăźăŸăĄ) pour commĂ©morer le 35Ăšme anniversaire de la municipalitĂ©.

À l’arrivĂ©e, on prend des photos commĂ©moratives et c’est quartier libre, chacun profite des jeux du parc et s’amuse, bien qu’il fasse un peu froid. Puis on pique-nique tous ensemble. Chacun se rĂ©gale avec sa boite Ă  bento dont le contenu soigneusement prĂ©parĂ© par maman est aussi mignon que bon ! Enfin, on s’Ă©change des douceurs et sucreries.

Non loin de l’aire de jeux, se trouve la petite zone florale du parc avec les fleurs de saison en pleine floraison ! A cette pĂ©riode, il est possible d’admirer des fleurs de pruniers (æą…ăźèŠ±) de couleurs rouges (çŽ…æą…) et blanches (ç™œæą…) et des kawazu sakura (æČłæŽ„æĄœ, type de fleurs de cerisiers qui fleurit gĂ©nĂ©ralement de fĂ©vrier Ă  mars).

‱ Hina Matsuri (ăČăȘ焭り)

Bien qu’il s’agisse normalement d’une fĂȘte destinĂ©e aux petites filles, Hina Matsuri est Ă©galement cĂ©lĂ©brĂ© dans les Ă©coles maternelles. Le jour des festivitĂ©s, les poupĂ©es Hina (ăČăȘäșșćœą) sont exposĂ©es dans l’Ă©cole. Les enfants, qui ont profitĂ© de leurs cours d’arts plastiques pour crĂ©er Ɠuvres et des dessins sur le thĂšme de cette fĂȘte, sont pris en photos autour des poupĂ©es. Puis, ils dĂ©gustent dans la classe avec leurs camarades du zenzai (ぜんざい) prĂ©parĂ©s par les enseignants. Pour le dĂ©jeuner, c’est le chirashi sushi (ちらし毿揾) qui est servi au menu. Enfin, chaque enfant repart avec des hina arare (ăČăȘあられ) en cadeau !

Plus d’infos sur Hina Matsuri dans l’article suivant :
Hina Matsuri (ăČăȘ焭り)

‱ CĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes (ć’ćœ’ćŒ)

AprĂšs tous les Ă©vĂ©nements, festivals et sorties scolaires, le dernier rassemblement qui clĂŽture une riche annĂ©e scolaire de plus : la cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes (ć’ćœ’ćŒ, sotsuen shiki). Aussi Ă©trange que cela puisse paraĂźtre aux yeux de non-japonais, au pays du soleil levant, on reçoit un certificat pour notre passage de l’Ă©cole maternelle Ă  l’Ă©cole primaire. Pour les Japonais, c’est une premiĂšre Ă©tape importante de franchie dans la scolaritĂ© des enfants et cette cĂ©rĂ©monie de remise est organisĂ©e pour marquer le coup !

VĂȘtu(e) de notre plus beau costume ou tailleur noir, ou encore d’un hakama (èąŽ, vĂȘtement de cĂ©rĂ©monie du type mariage, remise de diplĂŽme, etc
 assortis aux kimonos), les professeurs et enfants « diplĂŽmĂ©s » (捒朒慐, sotsuen-ji) se tiennent prĂȘts pour la cĂ©rĂ©monie planifiĂ©e un dimanche matin.

Les parents prennent place dans la salle. Tout est prĂ©parĂ© pour l’évĂ©nement, la scĂšne est dĂ©corĂ©e de fleurs, de jeux et divers objets en rapport avec la scolaritĂ©. Sous un doux son de piano, les professeurs suivis des enfants entrent en salle pour prendre place Ă  leur siĂšge dĂ©signĂ©. Tout est orchestrĂ© de maniĂšre presque militaire ! Gestes dĂ©licats, rythmĂ©s et synchronisĂ©s, inclinaison dĂšs que l’on se lĂšve et se prĂ©sente au public ou quand on doit passer quelque chose Ă  une autre personne.

Le directeur (ćœ’é•·, enchĂŽ) monte ensuite sur scĂšne pour remettre le certificat, une magnifique calligraphie. Les enfants sont appelĂ©s par leur nom complet pour recevoir le leur. Ici aussi, les gestes sont prĂ©cisĂ©ment Ă©tudiĂ©s : on s’avance, lorsque le directeur fĂ©licite l’élĂšve (おめでべう, omedetou en japonais), ce dernier le prend avec les deux mains, bras tendus et tout en s’inclinant rĂ©pond « merci beaucoup Â» (ă‚ă‚ŠăŒăšă†ă”ă–ă„ăŸă™, arigatou gozaimasu). Il recule de deux pas, met le certificat sous le bras droit et se retire sous les applaudissements du public. Les professeurs en charge de ces petits diplĂŽmĂ©s reçoivent Ă©galement une rĂ©compense pour leur travail.

D’autres discours suivent, livrĂ©s avec nostalgie et Ă©motions dans un silence religieux, si bien qu’on se croirait presque Ă  des funĂ©railles. Quelques larmes coulent sur les visages des professeurs Ă©mus et de quelques parents. Enfin, le personnel de l’école se rassemble devant la scĂšne pour recevoir un bouquet de fleurs (花束) remis par les Ă©lĂšves.

La cĂ©rĂ©monie termine en chansons ; l’hymne de l’école et de la cĂ©rĂ©monie de fin d’annĂ©e, interprĂ©tĂ©es par les enfants face Ă  leurs parents avant de quitter la salle sous le mĂȘme son de piano qu’à l’entrĂ©e. Ils regagnent leur salle de classe pour les derniers instants avec leur professeur et pour se remĂ©morer l’annĂ©e passĂ©e et prendre les derniĂšres photos souvenirs. Il est midi, c’est l’heure des au revoir (ăŠèŠ‹é€ă‚Š) et de quitter l’école : accompagnĂ©s de leurs parents, les petits diplĂŽmĂ©s passent sous une arche de fleurs (ă°ă‚‰ăźă‚ąăƒŒăƒ), reçoivent un petit pot de fleurs et les manju de commĂ©moration (焝鄅頭, iwai manju) et saluent une derniĂšre fois tous les professeurs.

Une matinĂ©e riche en Ă©motions et aussi en larmes. Pour les professeurs ce sont des au revoir bouleversants car leurs Ă©lĂšves, qui ont terminĂ© leur annĂ©e en tant que Nen-chĂŽ, quittent l’école maternelle pour rejoindre l’école primaire dĂšs la rentrĂ©e d’avril. Les petits deviennent grands, c’est une Ă©tape de franchie et on leur souhaite le meilleur et surtout un avenir radieux ! Encore une fois, omedetĂŽ (おめでべう, fĂ©licitations) !

‱ CĂ©rĂ©monie de fin d’annĂ©e (ç”‚æ„­ćŒ)

Si les enfants de grande section maternelle ont cĂ©lĂ©brĂ© leur fin de scolaritĂ© Ă  l’Ă©cole maternelle et reçu leur certificat, les petites et moyennes sections ont droit eux aussi Ă  leur cĂ©rĂ©monie pour fĂȘter la fin de l’annĂ©e (ç”‚æ„­ćŒ, shĂ»gyĂŽ shiki) ! Pas aussi royale que la cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes, mais tout aussi orchestrĂ©e et bien prĂ©parĂ©e.

La cĂ©rĂ©monie dĂ©bute par l’entrĂ©e des enfants sous une mĂ©lodie rythmĂ©e au piano accompagnĂ©e des applaudissements des parents et professeurs. Bien vĂȘtus de leur uniforme, bien coiffĂ©s, ils interprĂštent l’hymne de l’Ă©cole qu’ils ont chantĂ© chaque matin dans la salle de classe tout au long de l’annĂ©e. Puis le directeur livre un discours (ćœ’é•·ć…ˆç”ŸăźăŠè©±) pour fĂ©liciter les enfants et faire une rĂ©trospective de l’annĂ©e passĂ©e. Les enfants qui quittent l’Ă©cole pour raison personnelle (退朒慐) ou encore les professeurs (退職者) sont Ă©galement annoncĂ©s si il y en a. Trente minutes plus tard Ă  peine, les enfants regagnent leur salle de classe avec leurs parents pour leurs derniers instants en compagnie de leurs camarades et leur professeur avant de profiter des vacances de printemps (æ˜„äŒ‘ăż) bien mĂ©ritĂ©es !

Une autre annĂ©e s’achĂšve, un chapitre de plus se termine, une page se tourne. Rendez-vous vous en avril pour une nouvelle annĂ©e scolaire !


♫ Un article = Une chanson â–ș SF9 â€“ Fanfare

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▶ In My Head : COTO Japanese Academy

À la recherche d’une Ă©cole de japonais pour apprendre intensivement le japonais, ou rĂ©guliĂšrement une ou deux fois par semaine pendant votre temps libre ? Apprendre mais aussi profiter des diffĂ©rents services et saisir l’opportunitĂ© de rencontrer d’autres personnes ?

Dans cet article, Kimi vous prĂ©sente une Ă©cole de japonais ! Pas une Ă©cole gratuite hĂ©las, mais qui offre un trĂšs bon service d’enseignement.

Bienvenue chez COTO Japanese Academy !

💡 Infos pratiques (äœæ‰€ăƒ»ă‚ąă‚Żă‚»ă‚č)

COTO Japanese Academy (ă‚łăƒˆă‚ąă‚«ăƒ‡ăƒŸăƒŒ)
Adresse : 3F Iidabashi Building, 4-9-4 Iidabashi, Chiyoda-ku, Tokyo (東äșŹéƒœćƒä»Łç”°ćŒșéŁŻç”°æ©‹4−9−4 éŁŻç”°æ©‹ăƒ“ăƒ«ïŒ‘ć·é€š3F)
AccĂšs : Iidabashi Station (JR Sobu Line, Yurakucho Line, Nanboku Line, Oedo Line, Tozai Line) sortie A4
Site Internet : https://cotoacademy.com
Facebook : cotoacademy | Instagram : @cotoacademy | Twitter : @cotoacademy
Youtube : Coto Academy

đŸ‘©đŸ»â€đŸ« PrĂ©sentation (çŽč介)

FormĂ©e par un groupe de professeurs de japonais volontaires, cette Ă©cole existe depuis 2000 et offre des cours fun et vivants par le biais de conversation diverses dans des classes de petits groupes avec pour principal but d’aider les rĂ©sidents internationaux au Japon en leur enseignant le japonais pour la vie quotidienne qui ne ressort pas toujours des manuels. D’abord sous le nom COTO Language Academy, celle-ci se rebaptise COTO Japanese Academy en 2014. Si elle n’offre pas de visa Ă©tudiants, ceux qui rejoignent COTO sont soit rĂ©sidents au Japon, soit en court sĂ©jour en tant que touriste venant d’Asie, d’Europe ou d’AmĂ©rique. Les cours peuvent s’adapter aux personnes flexibles dans leur emploi du temps ou pour celles qui souhaitent suivre un programme intensif. Ses 40 professeurs qualifiĂ©s travaillent et enseignent avec des manuels de l’Ă©cole comme Nihongo Fun and Easy dont la premiere publication fut en 2009, ainsi que d’autres ressources dont le classique Minna no Nihongo pour travailler la grammaire, la communication, le business ou encore prĂ©parer l’examen du JLPT. COTO Japanese Academy est aujourd’hui une Ă©cole renommĂ©e, qui a rapidement grandi et gagnĂ© en Ă©tudiants fidĂšles avec lesquels des amitiĂ©s ont pu se crĂ©er. Une Ă©cole Ă  Tokyo, une Ă  Yokohama, un service de cours en ligne, des programmes variĂ©s et adaptĂ©s Ă  diverses demandes, mais toujours une principale mission : enseigner le « vrai » japonais afin de pouvoir mener une vie sans barriĂšres au Japon.

Dans l’enceinte de l’Ă©cole, les Ă©tudiants trouveront un espace salon avec un accĂšs gratuit au wi-fi pour Ă©tudier et manger. Des distributeurs de boissons et de la nourriture sont Ă  leur disposition pour 100 „. Gratuitement, il y a du thĂ©, du cafĂ© et de l’eau. 8 secrĂ©taires sont prĂ©sentes Ă  l’accueil pour rĂ©pondre aux questions et guider en japonais ou en anglais.

De temps en temps, l’Ă©cole organise des sorties (excursion Ă  la montagne ou au onsen) et des Ă©vĂ©nements pour rĂ©unir son staff et ses Ă©tudiants.

📝 Les cours (授愭)

Pour correspondre au mieux aux besoins des Ă©tudiants et leurs disponibilitĂ©s, des cours rĂ©guliers ou intensifs en groupe et des cours privĂ©s sont enseignĂ©s chez COTO Japanese Academy. Un cours en groupe dure deux fois 50 minutes avec 10 minutes de pause au milieu. Dans chaque classe, il y a entre 2 et 8 Ă©tudiants. Un cours privĂ© dure 50 minutes. À l’arrivĂ©e, vous vĂ©rifiez l’emploi du temps du jour pour connaitre la salle oĂč vous avez cours et votre professeur.
Selon le niveau, l’achat d’un manuel utilisĂ© en classe peut s’avĂ©rer nĂ©cessaire. Les prix varient entre 1 200 „ et 3 700 „. Un manuel est souvent utilisĂ© pour les niveaux dĂ©butants et les classes de cours intensifs. A partir du niveau intermĂ©diaire, et pour les classes rĂ©guliĂšres, les professeurs prĂ©parent des copies.

Voici plus en dĂ©tails, les diffĂ©rents cours disponibles chez COTO Japanese Academy :

‱ Cours intensifs
Du lundi au vendredi, de 9h30 à 12h20 ou de 14h10 à 17h00, pour progresser rapidement en conversation et en écoute. Chaque programme dure 4 semaines et il est possible de rejoindre un programme à chaque début de mois.

– Tarif pour une semaine : 35 000 „
– Tarif pour quatre semaines : 120 000 „
– Tarif pour trois mois : 324 000 „
– Tarif pour six mois : 576 000 „
Des rĂ©ductions sont valables si vous dĂ©cidez d’Ă©tudier pendant plus de deux mois Ă  l’Ă©cole.

Le contenu est défini selon 6 niveaux :
– DĂ©butant (JLPT N5, 12 semaines) : bases et conversation simples de la vie quotidienne, apprentissage des kanas et de 150 kanjis et 300 mots de vocabulaire
– DĂ©butant avancĂ© (JLPT N4, 12 semaines) : conversation dĂ©taillĂ©e, communication, apprentissage de 150 kanjis et 300 mots de vocabulaire
Pré-intermédiaire (JLPT N4~N3, 8 semaines) : conversation quotidienne et naturelle, communication, apprentissage de 150 kanjis et 500 mots de vocabulaire
– IntermĂ©diaire (JLPT N3, 12 semaines) : communication courante et naturelle et apprentissage de 300 kanjis et 600 mots de vocabulaire
– IntermĂ©diaire avancĂ© (JLPT N3~N2, 8 semaines) : conversation sur des sujets et domaines spĂ©cialisĂ©s, exprimer son point de vue, apprentissage de 200 kanjis et 300 mots de vocabulaire
Avancé (JLPT N2, 12 semaines) : Japonais niveau business, communication avec des natifs, apprentissage de 500 kanji et 750 mots de vocabulaire

S’ajoute en plus, un programme super-intensif de 4 semaines pour les dĂ©butants complets. Ce programme se focalise sur l’apprentissage des hiragana et katakana et des sujets et des situations de la vie quotidienne. La mĂ©thode d’enseignement se concentre sur l’apprentissage des phrases clĂ©s sans mettre l’accent sur les explications grammaticales.

‱ Cours en part-time 
Cours rĂ©guliers et flexibles dans les horaires. Inclut le programme Nihongo Plus basĂ© sur la conversation avec beaucoup d’expressions essentielles et utiles et JLPT Prep pour, comme son nom l’indique, prĂ©parer l’examen du JLPT. Pour rejoindre ces classes, vous achetez un pack de leçons valable pour une pĂ©riode dĂ©finie. Plus on prend un gros pack, plus le prix diminue pour une leçon. Vous choisissez les classes qui vous conviennent le mieux selon votre niveau (dĂ©fini aprĂšs un test) et selon vos disponibilitĂ©s. Vous pouvez rejoindre autant de classes par semaine que vous pouvez du moment qu’elles ne sont pas encore complĂštes. Vous rĂ©servez en avance et si vous ne pouvez pas assister au cours, vous devez annuler la veille avant 18h00, sinon votre leçon est quand mĂȘme utilisĂ©e. Vous possĂ©dez une carte sur laquelle le professeur met un tampon pour chaque cours auquel vous assistez.

– Pack 16 leçons : 40 000 „ (soit 2 500 „ la leçon) valable 6 mois
– Pack 32 leçons : 76 800 „ (soit 2 400 „ la leçon) valable 8 mois
– Pack 48 leçons : 110 400 „ (soit 2 300 „ la leçon) valable 12 mois
– Pack 96 leçons : 211 200 „ (soit 2 200 „ la leçon) valable 14 mois
Il est aussi possible d’acheter un pack de leçon valable seulement un mois !
– Pack 8 leçons : 18 000 „
– Pack 16 leçons : 32 000 „
Attention, un cours durant deux fois 50 minutes, c’est donc comptĂ© comme deux leçons du pack.

Comme pour les cours intensifs, le contenu est défini selon différents niveaux :
DĂ©butant 1 (JLPT N5) : pratique des bases pour les dĂ©butants et apprentissage des Kana et de la grammaire de base
Débutant 2 (JLPT N5) : pratique des bases de façon plus naturelle
Débutant avancé (JLPT N4) : grammaire et conversation essentielle
Intermédiaire (JLPT N3) : communication courante et naturelle, lecture et conversation sur divers sujets
Intermédiaire avancé (JLPT N3~N2) : grammaire et conversation complexes, expressions
Avancé (JLPT N2-N1) : lecture et conversation sur divers sujets, japonais niveau business, entrainement au langage honorifique

Lors de votre inscription, vous recevez aussi par mail vos identifiants et mots de passe pour accĂ©der au service internet de l’Ă©cole. Ainsi, vous pouvez suivre les cours auxquels vous vous ĂȘtes inscrits et le nombre de cours restants de votre pack. Vous pouvez choisir de recevoir un rappel par e-mail de la date de votre prochaine leçon mais aussi fixer les dates de vos classes ou les annuler.

‱ Cours privĂ© et semi-privĂ©
Les deux premiers programmes ne vous correspondent pas ? Il reste toujours les cours privĂ© ou semi-privĂ© ! Les horaires disponibles sont de 9h50 Ă  21h30 en semaine et de 10h50 Ă  17h50 le samedi. Le prix d’une leçon privĂ©e est de 4 200 „ et celui d’une leçon semi-privĂ©e avec deux personnes ou plus est de 2800 „. Attention, si une des personnes est absente, la leçon est quand mĂȘme comptĂ©e comme payĂ©e. Les cours se basent sur le profil et la rapiditĂ© de l’Ă©tudiant et surtout ses besoins avec en plus 5 minutes de conversation, des devoirs Ă  la maison et des tests. De mĂȘme que pour les cours en part-time, il est possible d’acheter un pack de leçons rĂ©duisant le prix de la leçon Ă  l’unitĂ©.

‱ Cours privĂ© spĂ©cial
A la diffĂ©rence du cours privĂ© et semi-privĂ© oĂč les cours sont basĂ©s sur les manuels, le cours privĂ© spĂ©cial se tourne vers les personnes souhaitant un cours vraiment particulier, incluant par exemple des prĂ©parations aux entretiens d’embauche ou des corrections de rĂ©dactions, lettres, etc… Le prix d’une leçon est de 5 200 „ avec possibilitĂ© d’acheter un pack de plusieurs leçons.

‱ Cours à domicile
Bon, en fait, vous avez carrĂ©ment la flemme de bouger vos fesses ? Eh bien avec COTO Japanese Academy, les professeurs peuvent aussi se dĂ©placer et donner cours Ă  votre domicile ou sur votre lieu de travail. Les horaires sont fixĂ©s entre 9h00 et 21h00. En dehors de cette plage horaire, ajoutez 20% du prix de votre leçon. Vous pouvez choisir entre une leçon de 60 minutes ou de 90 minutes. Les frais de transport de l’Ă©cole au lieu de votre leçon sont Ă  votre charge.

– Pack 8 leçons : 39 600 „ (60 min) ou 59 400 „ (90 min) valable 3 mois
– Pack 16 leçons : 76 800 „ (60 min) ou 115 200 „ (90 min) valable 6 mois
– Pack 32 leçons : 148 800 „ (60 min) ou 223 200 „ (90 min) valable 8 mois
– Pack 48 leçons : 216 000 „ (60 min) ou 324 000 „ (90 min) valable 12 mois

📋 Inscription (ç”łèŸŒ)

Pour s’inscrire, il faut d’abord contacter l’Ă©cole via leur formulaire disponible sur cette page. Elle rĂ©pond ensuite pour fixer un rendez-vous par Skype ou sur place si l’Ă©tudiant rĂ©side dĂ©jĂ  au Japon. Le rendez-vous permet d’avoir une prĂ©sentation claire de l’Ă©cole, une visite et une petite Ă©valuation du niveau. A la suite du rendez-vous, si une personne souhaite s’inscrire, elle doit payer les frais d’entrĂ©e (ć…„äŒšé‡‘) de 10 000 „ et du programme d’apprentissage souhaitĂ©. Les modes de paiement possible sont liquide, carte de crĂ©dit, virement bancaire et Paypal.

âŁïž Kimi tĂ©moigne (ă‚­ăƒŸăźèšŒèš€)

Je voulais une Ă©cole diffĂ©rente de celles vers lesquelles se tournent les personnes en visa Ă©tudiants, c’est-Ă -dire proposant en plus de cours intensifs des cours rĂ©guliers d’une Ă  trois fois par semaine. Et avec les cours en part-time, j’ai trouvĂ© mon bonheur !

J’ai eu une bonne impression gĂ©nĂ©rale suite Ă  ma premiĂšre visite. Professeurs accueillants et gentils, atmosphĂšre tranquille et conviviale… J’ai directement achetĂ© un pack de 16 leçons valables six mois pour assister aux classes de mon niveau (j’ai Ă©tĂ© Ă©valuĂ©e niveau intermĂ©diaire, Natural and Fluent Japanese 1 & 2).
La mĂ©thode d’enseignement me convient. On Ă©tudie le point de grammaire, on fait des exercices en travaillant la rĂ©pĂ©tition, la mĂ©moire et on termine par une discussion oĂč on utilise le point Ă©tudiĂ©.

Je vous recommande COTO Japanese Academy volontiers si vous voulez progresser en japonais en mĂȘme temps que votre travail !


♫ Un article = Une chanson â–ș CNBLUE â€“ In My Head