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▶ Hiroshima Travel : Le Guide de Kimi

Une ville qui a connu une histoire tragique et pour laquelle on ne peut que s’y attacher.

Hiroshima (ćșƒćł¶), ville moderne situĂ©e sur l’üle japonaise de HonshĆ« (æœŹć·ž), a Ă©tĂ© dĂ©truite en grande partie lors d’un bombardement atomique de la Seconde Guerre Mondiale, larguĂ©e Ă  600 mĂštres d’altitude au-dessus du centre-ville. Aujourd’hui, son parc du MĂ©morial de la Paix rend hommage aux victimes de ce drame survenu le 6 aoĂ»t 1945.

On peut visiter Hiroshima en une journĂ©e, voire deux si on veut prendre son temps. Pour mieux rentabiliser le voyage, le mieux est de rajouter une journĂ©e ou deux pour aller jusqu’Ă  Miyajima (ćźźćł¶).

Dans cet article, Kimi vous prĂ©sente le meilleur de la ville d’Hiroshima !

※ Se rendre Ă  Hiroshima (ćșƒćł¶ăžèĄŒăæ–č)

La ville d’Hiroshima (ćșƒćł¶ćž‚) se situe dans la prĂ©fecture du mĂȘme nom (ćșƒćł¶çœŒ) Ă  environ 330 km d’Osaka. Le plus rapide et pratique pour s’y rendre depuis Osaka est le Shinkansen. On peut modifier l’heure du ticket une fois sans frais ainsi on peut partir ou rentrer plus tĂŽt ou plus tard, Ă  l’heure qui nous convient le mieux car il y a des dĂ©parts toutes les dix minutes en moyenne.

‱ En bus (バă‚čで)

Shin-Osaka Station
↓ Willer Express Bus (direction Hiroshima) ↓
Hiroshima Bus Center
Coût : 3 900 „
Temps de trajet : 6 heures environ

‱ En train (é›»è»Šă§)

Shin-Osaka Station
↓ Tokaido Sanyo Shinkansen (direction Hakata) ↓
Hiroshima Station
Coût : 10 630 „
Temps de trajet : 1 heure 20 environ

※ Visites (èŠłć…‰)

La plupart des sites Ă  visiter se trouvent assez proches de la gare, Ă  maximum 30 minutes de marche. Il est donc possible de visiter la ville Ă  pieds uniquement. Par temps ensoleillĂ© c’est bien plus agrĂ©able de marcher plutĂŽt que de prendre les transports. DĂ©couvrez un Top 3 des sites Ă  ne pas manquer Ă  Hiroshima.

① Le chĂąteau d’Hiroshima (ćșƒćł¶ćŸŽ)

ArrivĂ© Ă  la gare d’Hiroshima le matin, on peut commencer par la visite de son chĂąteau, accessible en 20 minutes Ă  pieds en empruntant les rues nommĂ©es la promenade de la culture (æ–‡ćŒ–ăźé“) ou de la paix (ćčłć’Œăźé“). Le chĂąteau d’Hiroshima est aussi surnommĂ© le chĂąteau de la Carpe (鯉柎, Ri-jƍ) dĂ» au fait que la zone de sa construction s’appelait Ă  l’Ă©poque Koi no Ura (ć·±æ–æ”Š), Koi signifiant « carpe ».

‱ Histoire du chĂąteau d’Hiroshima (ćșƒćł¶ćŸŽăźæ­ŽćČ)

La construction du chĂąteau d’Hiroshima fut dĂ©cidĂ©e par Mori Terumoto (æŻ›ćˆ©èŒć…ƒ) qui Ă©tait un membre du Conseil des Cinq Anciens (äș”ć€§è€, go-tairƍ) créé par Toyotomi Hideyoshi (è±Šè‡Łç§€ć‰). Cet Ă©difice constitue un exemple de l’architecture des chĂąteaux de plaine. Il bĂątit son chĂąteau en 1589 dans le delta de la riviĂšre Ìta (ć€Șç”°ć·) appelĂ© Ă  cette Ă©poque Gokamura (äș”çꇿ‘ , 5 villages). La ville d’Hiroshima n’existait alors pas encore. Le 5 avril 1589, aprĂšs la cĂ©rĂ©monie de pose de la premiĂšre pierre du chĂąteau, la recherche d’un nom plus appropriĂ© fut dĂ©cidĂ©. Le caractĂšre ćșƒ (hiro) fut empruntĂ© au nom de Oeno Hiromoto (ć€§æ±Ÿćșƒć…ƒ), un ancĂȘtre de la famille Mori, et fut ajoutĂ© Ă  ćł¶ (shima), empruntĂ© au nom de Fukushima Motonaga (çŠćł¶æ­Łć‰‡), celui qui guida Terumoto vers ce site. Le nom Hiroshima, qui littĂ©ralement signifie « grande Ăźle » ferait aussi rĂ©fĂ©rence Ă  l’une des Ăźles du delta de la riviĂšre Ìta sur laquelle fut bĂąti le chĂąteau.

Terumoto s’Ă©tablit dans le chĂąteau d’Hiroshima en 1591 pour gouverner les 9 provinces qui correspondent de nos jours Ă  Hiroshima, Shimane (ćł¶æ č県), Yamaguchi (ć±±ćŁçœŒ) et Ă  une partie des prĂ©fectures de Tottori (éł„ć–çœŒ) et Okayama (ćČĄć±±çœŒ).

Pendant la pĂ©riode Edo (æ±Ÿæˆžæ™‚ä»Ł), le chĂąteau d’Hiroshima occupait une superficie importante et Ă©tait entourĂ© de trois douves ainsi que de la riviĂšre Otagawa (ć€Șç”°ć·) qui formait une douve naturelle. Cependant, entre les pĂ©riodes Meji (明æČ»æ™‚代) et Showa (æ˜­ć’Œæ™‚ä»Ł), les douves extĂ©rieures et centrales se remplirent progressivement. À prĂ©sent la plupart des terrains d’origine du chĂąteau sont occupĂ©s par des bureaux et des Ă©coles. Les restes de la douve intĂ©rieure ainsi que l’enceinte principale (æœŹäžž, honmaru) et l’enceinte secondaire (äșŒăźäžž, ninomaru) ont Ă©tĂ© dĂ©signĂ©s comme site national historique en 1953.

Le chĂąteau ne fut pas Ă©pargnĂ© par la bombe atomique et fut entiĂšrement dĂ©truit le 6 aout 1945. Il fut reconstruit en 1958 et sert Ă  prĂ©sent de musĂ©e de l’histoire d’Hiroshima avant la Seconde Guerre Mondiale.

‱ Visite du chĂąteau d’Hiroshima (ćșƒćł¶ćŸŽăźèšȘ敏)

Avant de s’aventurer au cƓur du chĂąteau, on l’admire en parcourant le chemin de course Ă  pieds (ćșƒćł¶ćŸŽăƒ©ăƒłăƒ‹ăƒłă‚°ă‚łăƒŒă‚č) faisant le tour complet du chĂąteau sur une distance de 1,5 km. IdĂ©al pour le petit jogging matinal ! Puis on peut se promener dans le parc, s’y relaxer et admirer les fleurs qui colorent le parc de diffĂ©rentes couleurs selon les saisons.

À l’intĂ©rieur, c’est la dĂ©couverte de l’histoire du chĂąteau, sa construction et sa culture Ă  travers des maquettes et des reproductions en grandeur nature de commerces et maisons reflĂ©tant le mode de vie de l’Ă©poque. Des armures, des armes et d’autres antiquitĂ©s sont Ă©galement exposĂ©es, mais avec interdiction de les photographier. Enfin, au sommet de la tour, classĂ©e comme TrĂ©sor National le 19 janvier 1931, on profite d’un panorama Ă  360 degrĂ©s sur la ville.

Dans le parc du chĂąteau, on peut Ă©galement passer par le sanctuaire Gokoku d’Hiroshima (ćșƒćł¶è­·ćœ‹ç„žç€Ÿ). Petit dĂ©tour qui vaut le coup d’Ɠil, le sanctuaire est trĂšs peu frĂ©quentĂ© et donc relativement calme. C’est un petit moment sympa de s’y balader entre la visite du chĂąteau et celle du parc du MĂ©morial de la Paix.

ChĂąteau d’Hiroshima (ćșƒćł¶ćŸŽ)
Adresse : 21-1 Motomachi, Naka-ku Hiroshima (ćșƒćł¶çœŒćșƒćł¶ćž‚äž­ćŒșćŸșç”ș21-1)
AccĂšs : Hiroshima Station (JR Lines) sortie sud
Site internet : http://www.rijo-castle.jp/index.html
Horaires : 9h00 – 18h00 (dĂ©cembre Ă  fĂ©vrier : 9h00 – 17h00)
Tarifs : 370 „ (adultes) 180 „ (étudiants, personnes de plus de 65 ans)

Sanctuaire Gokoku d’Hiroshima (ćșƒćł¶è­·ćœ‹ç„žç€Ÿ)
Adresse : 21-2 Motomachi, Naka-ku (ćșƒćł¶ćž‚äž­ćŒșćŸșç”ș21-2)
AccĂšs : Hiroshima Station (JR Lines) sortie sud
Site internet : https://www.h-gokoku.or.jp/

② Le Parc du MĂ©morial de la Paix (ćčłć’Œèš˜ćż”慬朒)

AprĂšs cela, direction le parc du MĂ©morial de la Paix (ćčłć’Œèš˜ćż”慬朒). Rendant hommage aux victimes de la bombe atomique, il faut avoir le cƓur solide pour le visiter, certes, mais il est sans doute l’un des premiers lieux Ă  visiter avec le chĂąteau. Le parc comporte aussi les ruines du dĂŽme de Genbaku (ćŽŸçˆ†ăƒ‰ăƒŒăƒ ), l’un des quelques bĂątiments Ă  ne pas avoir Ă©tĂ© entiĂšrement dĂ©cimĂ©s.

Inauguré en août 1955, son musée expose des photos, des témoignages, des objets retrouvés et retrace le déroulement du drame dans une ambiance pesante et lourde. Des audioguides (400 „ la location) et des guides volontaires sont disponibles pour accompagner les visiteurs et donner des explications en plusieurs langues. Les successeurs de survivants sont aussi présents pour transmettre le vécu de ce drame et la volonté de vivre dans un monde de paix. Compter une à deux heures de visite.

Dans le bĂątiment principal (æœŹé€š, honkan), on apprend les effets de l’atomisation et on dĂ©couvre des objets laissĂ©s par des victimes ainsi que des documents tĂ©moignant de l’atrocitĂ© du drame afin de transmettre les dĂ©vastations du 6 aoĂ»t 1945, les ravages causĂ©s par les radiations et comment les survivants ont affrontĂ© les difficultĂ©s et les souffrances. La partie consacrĂ©e aux enfants disparus lors de cette catastrophe est profondĂ©ment bouleversante. Les cris de ces jeunes Ăąmes pourraient presque se faire entendre.

Le bĂątiment Est (東通, higashitate), comporte sur deux Ă©tages trois zones d’exposition thĂ©matiques :
Introduction aux Expositions (氎慄汕ç€ș) : la dĂ©couverte d’une ville rĂ©duite en cendres avec une projection en 3D de la zone urbaine d’Hiroshima avant et aprĂšs le bombardement ;
Les Dangers des Armes NuclĂ©aires (æ žć…”ć™šăźć±é™ș性) : en commençant par leur dĂ©veloppement, leurs menaces pour terminer par leur abolition ;
Histoire d’Hiroshima (ćșƒćł¶ăźæ­©ăż) : d’un aperçu de la ville victime de la guerre Ă  la crĂ©ation d’un Monde de Paix, en passant par les nombreux soutiens pour sa reconstruction.
Cela en plus d’un espace vidĂ©o dĂ©diĂ© aux tĂ©moignages de survivants de la bombe A. Les visiteurs peuvent visionner les tĂ©moignages de leur choix en plusieurs langues (japonais, anglais, chinois, corĂ©en) grĂące Ă  des cabines individuelles. Le rez-de-chaussĂ©e (1F) propose des expositions spĂ©ciales pour complĂ©ter les expositions permanentes et approfondir les connaissances relatives au bombardement atomique ou Ă  la paix, ainsi que des projections de films documentaires en japonais et anglais. Enfin, le premier sous-sol (B1F) expose des objets et documents rĂ©cemment acquis ainsi qu’une bibliothĂšque regorgeant de documents relatifs Ă  la bombe atomique et Ă  la paix.
Pour les passionnĂ©s d’Histoire et ceux qui souhaitent repartir avec des souvenirs, des ouvrages, DVD et autres produits sont disponibles Ă  la boutique.

La mémoire des victimes de la bombe atomique et la lecture de témoignages permettent aux visiteurs de ressentir cette expérience tragique et de mieux comprendre le véritable impact de cette catastrophe.

Parc du MĂ©morial de la Paix (ćčłć’Œèš˜ćż”慬朒)
Adresse : 1-1 Nakajima-cho, Naka-ku, Hiroshima (ćșƒćł¶çœŒćșƒćł¶ćž‚äž­ćŒșäž­ćł¶ç”ș1-1)
AccĂšs : Hiroshima Station (JR Lines) sortie sud

MusĂ©e du MĂ©morial de la Paix (ćčłć’Œèš˜ćż”èł‡æ–™é€š)
Adresse : 1-2 Nakajima-cho, Naka-ku, Hiroshima (ćșƒćł¶çœŒćșƒćł¶ćž‚äž­ćŒșäž­ćł¶ç”ș1-2)
AccĂšs : Hiroshima Station (JR Lines) sortie sud
Site internet : http://hpmmuseum.jp
Horaires : 8h30 – 18h00 (dĂ©cembre Ă  fĂ©vrier : 8h30 – 17h00 / aoĂ»t : 8h30 – 19h00 / ouverture jusqu’Ă  20h00 les 5 et 6 aoĂ»t)
Tarifs : 200 „ (adultes), 100 „ (lycéens, personnes de plus de 65 ans)

⑱ Le Jardin Shukkei (çžźæ™Żćœ’)

Puis il y a enfin le jardin japonais Shukkei (çžźæ™Żćœ’). Sa construction remonte Ă  1620, l’annĂ©e suivant celle oĂč Asano Nagaakira (攅野長晟) est devenu le Daimyƍ (ć€§ć, seigneur fĂ©odal japonais) d’Hiroshima. Il a Ă©tĂ© construit par son principal serviteur, Ueda Sƍko (侊田漗缇), un cĂ©lĂšbre maĂźtre de la cĂ©rĂ©monie du thĂ©, en tant que jardin de la villa de Nagaakira. Son nom signifiant littĂ©ralement « jardin paysager rĂ©tractable » exprime l’idĂ©e de collecter et de miniaturiser de nombreuses vues panoramiques, et selon la tradition, il s’agit d’un paysage miniaturisĂ© sous le modĂšle de Xihu (lac de l’Ouest) Ă  Hangzhou, en Chine.

Afin de rendre le jardin Shukkei plus vaste que sa superficie rĂ©elle, chaque partie est riche en paysages variĂ©s, que ce soit des petites montagnes isolĂ©es comme Kifukuzan (ç„șçŠć±±, la montagne de la paix et des bĂ©nĂ©dictions), des vallĂ©es solitaires comme Koshƍkei (ć€æŸæž“, la vallĂ©e des vieux pins) ou Gingakei (銀æČłæž“, la vallĂ©e de la Voie LactĂ©e), auxquelles se mĂȘlent les couleurs des diffĂ©rentes saisons sur le halo de fleurs de cerisiers (æĄœèŠ±ć··, ƍkakƍ) ou sur le verger de pruniers (æą…æž—, bairin) pour un spectacle concentrĂ© et une diversitĂ© qui rendent vraiment le jardin digne de son nom.

En 1945, le jardin fut dĂ©truit par la bombe atomique. Cependant, le Conseil PrĂ©fectoral de l’Éducation d’Hiroshima prit la dĂ©cision d’Ă©tablir des rĂ©parations pour restaurer son paysage d’origine, ainsi que les diffĂ©rentes structures.

Ce jardin Ă©lĂ©gant datant donc de l’Ăšre Edo (æ±Ÿæˆžæ™‚ä»Ł) s’apprĂ©cie Ă  toutes les saisons. On peut profiter de la beautĂ© des feuilles d’Ă©rables en automne, les fleurs de pruniers en fin d’hiver et les fleurs de cerisiers et pĂȘchers au printemps. Le grand tour du jardin prend environ 40 minutes. Il y a de trĂšs bons spots pour prendre de belles photos et admirer la beautĂ© des fleurs. Au centre du jardin se trouve l’Ă©tang Takuei (æżŻçș“æ± , l’Ă©tang de la puretĂ© purifiante), contenant plus de 10 Ăźlots comme Suishin-tƍ (æ°Žćżƒćł¶, l’Ăźle du cƓur de l’eau). Autour de sa circonfĂ©rence, vallĂ©es, ponts sont reliĂ©s par un chemin par lequel on peut se promener et apprĂ©cier l’Ă©tendue du jardin.

Le pont qui enjambe le centre de l’Ă©tang, Kokƍ-kyƍ (è·šè™č橋, pont arc-en-ciel chevauchant), a d’abord Ă©tĂ© construit diffĂ©remment, puis dĂ©moli et refait dans sa forme actuelle Ă  l’ordre de Asano Shigeakira (攅野重晟), septiĂšme seigneur du clan, par un cĂ©lĂšbre bĂątisseur de Kyoto. Il tĂ©moigne d’une maĂźtrise libre d’une technique audacieuse et novatrice qui rappelle Ă  la fois Engetsubashi dans le jardin Koishikawa Korakuen (ć°çŸłć·ćŸŒæ„œćœ’) Ă  Tokyo et Chitosebashi au palais dĂ©tachĂ© de ShĆ«gakuin (俼歩陱) Ă  Kyoto.

Les salons de thĂ© SeifĆ«kan (æž…éąšé€š) et Meigetsutei (明月äș­) se trouvent respectivement prĂšs du centre du jardin et au nord. Ils Ă©taient particuliĂšrement apprĂ©ciĂ©s des nombreuses gĂ©nĂ©rations de Daimyo du clan Asano.

PrĂšs de l’entrĂ©e principale, la boutique propose des souvenirs en plus de plats et boissons Ă  dĂ©guster sur des tables Ă  cĂŽtĂ© en extĂ©rieur (il est interdit de manger et boire dans l’enceinte du jardin). Dans l’enceinte du jardin se trouve Ă©galement le musĂ©e d’art prĂ©fectoral. On peut le visiter de 9h Ă  17h au prix de 510 „.

Site touristique trĂšs populaire, le jardin Shukkei attire aujourd’hui environ 250 000 visiteurs chaque annĂ©e.

Jardin Shukkei (çžźæ™Żćœ’)
Adresse : 2-11 Kaminobƍri-chƍ, Naka-ku, Hiroshima (ćșƒćł¶çœŒćșƒćł¶ćž‚äž­ćŒș侊ćčŸç”ș2−11)
AccĂšs : Hiroshima Station (JR Lines) sortie sud
Site internet : https://shukkeien.jp/
Horaires : 9h00 – 18h00 (octobre Ă  mars Ă  : 9h00 – 17h00)
Tarifs : 260 „ (adultes), 150 „ (étudiants), 100 „ (lycéens et enfants) gratuit pour les personnes de plus de 65 ans

Il vous reste du temps ? Si ces trois spots ne suffisent pas, il y a d’autres choses Ă  voir dans la ville de la paix et le reste de sa prĂ©fecture. L’Office de tourisme d’Hiroshima est trĂšs bien fourni : https://visithiroshima.net

※ Budget approximatif (äșˆçź—)

Combien prĂ©voir pour voyager Ă  Hiroshima ? En se basant sur un sĂ©jour de deux jours avec une nuit dans un hĂŽtel, le transport en train, en mangeant dans des restaurants et en se faisant plaisir, voici les chiffres approximatifs pour une personne partant de la prĂ©fecture d’Osaka.

  • Transport : 23 320 „
  • Logement : 5 907 „
  • Nourriture / Restaurants : 5 360 „
  • Visites / ActivitĂ©s : 1 090 „
  • Achats / Souvenirs / Cadeaux : 3 590 „

Total : 39 267 „ (~ 303 €)

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♫ Un article = Une chanson â–ș BTS Dynamite 

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â–ș Let’s Seize the Day : Partons pour Singapour !

Je n’avais pas vraiment prĂ©vu de me faire un voyage quasiment tous les mois, mais j’ai fini par me laisser tenter et d’aller Ă  Singapour. Mais que pour un week-end car ce n’Ă©tait pas possible pour moi de partir plus longtemps. Et en aucun cas, je ne voulais annuler ce petit voyage, car j’ai pu passer du temps avec des amies que je n’avais pas vue depuis presque deux ans et qui m’ont en plus escortĂ©e dans leur pays d’origine voisin de Singapour, la Malaisie, pour deux courtes soirĂ©es à Johor Bahru oĂč j’ai pu ĂȘtre hĂ©bergĂ©e. Encore un grand merci Ă  ces adorables filles pour leur hospitalitĂ© !

Cette fois, mon voyage s’est fait avec Japan Airlines, en partant de l’aĂ©roport d’Haneda. Hourra ! Pas deux heures de trajet Ă  se taper pour 1500 yens :’D. De chez moi, je met Ă  peine une heure pour 563 yens ! Toujours super matinale, je suis partie Ă  6h30 de la maison, prendre tranquillement une Oedo Line et une Asakusa Line bondĂ©es TT. Mais malgrĂ© ça, le train arrive Ă  l’heure, LUI (non, je ne fais pas allusion au RER B…).

Pour ce court pĂ©riple, j’ai dĂ©cidĂ© de tester un service utile : louer une pocket wifi ! Pourquoi ? Tout simplement parce que y a pas plus chiant que de ne pas avoir internet ou un accĂšs gratuit Ă  un rĂ©seau wifi quand on est Ă  l’Ă©tranger. Il y en a quelques uns bien sĂ»r, mais je voulais avoir le confort de pouvoir accĂ©der Ă  internet Ă  n’importe quel moment. Et ce fut donc possible grĂące Ă  ce service de location proposĂ© Ă  l’aĂ©roport.

Kimi a testĂ© : La location d’une pocket wifi

En voyage au Japon ou dans un pays Ă©tranger ? Louez une pocket wifi et vous aurez un accĂšs Ă  son rĂ©seau privĂ© en permanence ! Au Japon, de nombreux opĂ©rateurs proposent ce service avec la possibilitĂ© de rĂ©server et payer par internet et de rĂ©cupĂ©rer directement la pocket wifi une fois arrivĂ© Ă  l’aĂ©roport ou mĂȘme Ă  votre hĂŽtel si c’est plus pratique pour vous ! A la fin de votre sĂ©jour, soit vous la dĂ©posez Ă  l’aĂ©roport ou vous la renvoyez par la poste. Autre possibilitĂ©, vous effectuez les dĂ©marches directement Ă  l’aĂ©roport. A l’aĂ©roport d’Haneda, vous avez le service Global Wifi qui vous propose des pockets wifi utilisables dans le pays oĂč vous vous apprĂȘtez Ă  sĂ©journer temporairement. C’est celui-ci que j’ai choisi. Leur stand se situe Ă  l’Ă©tage des dĂ©parts, au 3F, lorsque vous arrivez depuis le train, juste en face du 7 eleven. Un autre se situe Ă©galement au niveaux des arrivĂ©es au 2F. Les dĂ©marches sont simples et rapides, et le personnel parle anglais. Les tarifs varient selon le pays de destination, le nombre de jours et selon si vous prenez l’option 3G ou 4G et comprennent donc la location plus l’assurance. Pour ma part, la pocket wifi pour Singapour coĂ»tait 670 yens / jour + 300 yens d’assurance / jour. Pour quatre jours donc je m’en tirais pour 3 976 yens (environ 31 euros). Donc oui, si vous partez plus d’une semaine, ça fait un budget. A vous de voir et de comparer ! Vos piĂšces maĂźtresses pour obtenir votre petite pocket wifi sont votre passeport et votre carte de crĂ©dit. En effet, vous ne pouvez payer que par carte uniquement !

Pour obtenir une pocket wifi :

  1. Renseigner votre pays de destination et la durée de votre voyage
  2. PrĂ©senter votre passeport. Si vous ĂȘtes rĂ©sident permanent, on peut vous demander Ă©galement votre carte de rĂ©sident
  3. Remplir le formulaire. Vous en recevez une copie Ă  la fin de l’achat
  4. Payer par carte
  5. Et c’est dans la pocket ! (Haha jeu de mot pourri)

La pocket wifi est fournie avec cĂąbles et prises pour la recharge, un manuel d’utilisation et un document vous renseignant comment contacter le service en cas de problĂšme. Un conseil ; une fois la pocket wifi reçue, vĂ©rifiez qu’elle marche et rechargez-lĂ  pour pouvoir l’utiliser immĂ©diatement Ă  votre arrivĂ©e. Elle ne marchera QUE dans le pays oĂč vous vous rendez. Son utilisation est on ne peut plus simple : vous l’allumez et de votre tĂ©lĂ©phone vous cherchez son identifiant et vous entrez son mot de passe, et c’est dans la pocket -oui, je sors- vous ĂȘtes connectĂ©s ! C’est beau la technologie !

A votre retour de votre sĂ©jour, vous avez juste Ă  dĂ©poser votre pocket wifi Ă  l’endroit appropriĂ© (renseignĂ© sur le formulaire que vous avez rempli au dĂ©part) et Ă  la date de retour prĂ©vue.

J’ai Ă©tĂ© trĂšs satisfaite de ma pocket wifi ! Je voyais toujours mes amies japonaises s’en munir d’une durant leur sĂ©jour Ă  l’Ă©tranger. Pour une fois, je voulais faire pareil, et fini les prises de tĂȘtes Ă  chercher un rĂ©seau ! Bon le seul gros problĂšme ; j’Ă©tais obligĂ©e de recharger la batterie tous les soirs. Si j’en abusais trop, je ne tenais pas la journĂ©e.

Comme je l’ai dit plus haut, je suis partie cette fois avec Japan Airlines. Et c’est limite con que je ne partais qu’un week-end, car j’avais droit Ă  deux valises de 23 kg ! (J’aurais du avoir ça quand j’ai quittĂ© la France haha.) Et je trouve que c’est une trĂšs bonne compagnie. Un avion assez spacieux (en tout cas il l’Ă©tait plus que celui d’Air Asia qui m’a emmenĂ©e en ThaĂŻlande), on nous donne une oshibori, ces petites serviettes toutes chaudes l’hiver et rafraĂźchissantes l’Ă©tĂ© pour vous dĂ©barbouiller et vous rincer les mains avant le repas, accompagnĂ©e d’une premiĂšre boisson et des gĂąteaux, un repas comprenant entrĂ©e, plat, lĂ©gumes, fruits et en bonus une glace HĂ€agen-Dazs *o*. En regardant Alladin et Toy Story en japonais, c’est top !

Et oh ? J’ai pu Ă©couter ça aussi en buvant un cafĂ© et en mangeant une petite collation : l’album solo japonais de Hongki. PensĂ©e pour ma petite Marine ! Allez Ă©couter ce CD, il est gĂ©nial ! C’est un style totalement diffĂ©rent de FTISLAND mais qui lui correspond. Sa carriĂšre solo me semble trĂšs prometteuse ! L’album a tournĂ© plusieurs fois en boucle, mĂȘme quand je dormais !

Quand j’ai dĂ©barquĂ© Ă  l’aĂ©roport de Changi et passĂ© l’immigration, j’ai Ă©tĂ© impressionnĂ©e par le fait que l’agent ait su dire mon nom de famille naturellement xD. Jusque lĂ , les gens n’en Ă©taient pas capable mdr. J’ai aussi fait mon gros boulet au moment de rĂ©cupĂ©rer ma valise. Je ne la voyais pas au dĂ©but, un agent s’est donc approché de moi en me demandant si je venais bien d’Haneda, et lĂ  j’ai rĂ©pondu tout naturellement « Hai ! ».. soit « Oui » en japonais… Le mec m’a regardĂ© d’un air pire que surpris. Je bosse trop mon japonais non ? Ou peut-ĂȘtre pas…. Bref, c’Ă©tait la parenthĂšse qui sert Ă  rien, pour vous montrer qu’on ne change pas une baka qui assure ! Et vous inquiĂ©tez pas, ma valise a fini par arriver et j’ai pu la rĂ©cupĂ©rer of course xD !

Le budget Ă  prĂ©voir pour un week-end Ă  Singapour ? J’ai dĂ©pensĂ© 160 SGD (environ 100 euros) MAIS, je n’ai eu qu’une nuit d’hĂŽtel Ă  payer (70 SGD, 45 euros) car les deux autres je les ai passĂ©es chez mon amie Ă  Johor Bahru. Un ticket de mĂ©tro me coĂ»tait entre 1.40 et 2.30 SGD (le plus cher correspondant au trajet depuis le centre Ă  l’aĂ©roport), je n’ai fait aucun coin touristique payant, et niveau nourriture/boissons, j’ai dĂ©pensĂ© en moyenne entre 7.40 et 25 SGD par jour selon les endroits et si j’Ă©tais seule ou accompagnĂ©e, car comme partout en Asie, Ă  Singapour au restaurant, on partage un ou plusieurs gros plats de bouffe \o/ !

Les transports. Plus ça va, plus j’ai honte de notre mĂ©tro parisien dĂ©gueulasse quand je vois les mĂ©tros en Asie. Les bus et les huit lignes de voies ferrĂ©es vous permettent de vous dĂ©placer facilement dans tout Singapour. Certains coins touristiques Ă©tant situĂ©s dans la mĂȘme zone de la ville, il est possible de faire la liaison Ă  pied. Pour aller et venir de l’aĂ©roport Changi, la ligne verte East West Line est lĂ  pour vous transporter pour environ 2 SGD (1.20 euros) le trajet ! Attention cependant, un changement Ă  la station Tanah Merah est nĂ©cessaire, sinon vous retournez Ă  l’aĂ©roport (ne faites pas la mĂȘme connerie que moi xD). Et un truc assez bien pour les Ă©trangers et tous les usagers : lorsque vous achetez un ticket standard, vous avez la possibilitĂ© de le recharger jusqu’Ă  six fois en ajoutant un nouveau trajet ! Au bout du 6Ăšme trajet, vous avez une petite rĂ©duction ! C’est original et bien pensĂ© comme idĂ©e ! Donc ne jetez pas votre ticket directement aprĂšs usage !

Je vous raconterai plus en dĂ©tails mon passage Ă©clair Ă  Johor Bahru oĂč j’ai refait du homestay haha. En ce qui concerne Singapour, j’ai passĂ© une nuit dans un petit hĂŽtel deux Ă©toiles : Marrison @ Desker, situĂ© en pleins dans le quartier indien, qui m’a complĂštement donnĂ© l’impression de ne plus ĂȘtre Ă  Singapour ! Le contraste Ă©tait Ă©norme. Pour le prix d’un voyage, j’ai eu l’impression d’ĂȘtre allĂ©e dans deux pays diffĂ©rents !
Adresse : 65 Desker Road, Little India, Singapore 209588
AccĂšs : Lavender Station (East West Line), Farrer Park Station ou Little India Station (North East Line)

Personnel trĂšs accueillant et serviable, qui accepte de garder vos bagages en cas de besoin, disponible en cas de problĂšmes. Les chambres sont bien isolĂ©es du brouhaha du quartier indien assez animĂ© jusque tard dans la nuit et les lits sont confortables. Air conditionnĂ©, tĂ©lĂ©phone, TV et wifi sont disponibles dans les chambres. Savon, brosse Ă  dents, dentifrice, serviette sont fournies. Mon seul bĂ©mol est que pour le prix (70 SGD, et c’Ă©tait une promotion, normalement j’aurais du payer le double), ils auraient pu inclure plus qu’un sachet de cafĂ© au lait pour le petit dĂ©jeuner.

J’ai repris l’avion du retour le lundi soir, aprĂšs ma derniĂšre journĂ©e de visite et un dernier Green Tea Frappuccino au Starbucks, pour arriver Ă  Tokyo le mardi matin. SĂ©jour bien trop court bien que j’ai pu voir les meilleurs endroits et attractions de Singapour. Mais j’ai envie de revenir pour explorer chaque coin de cette ville qui a tant de belles choses Ă  montrer. De l’architecture travaillĂ©e et colorĂ©e Ă  ses petits coins de verdures paisibles et ses spots offrant un panorama splendide de nuit comme de jour. Je vous recommande Singapour autant que je vous recommande la ThaĂŻlande !


♫ Un article = Une chanson â–ș Lee HongGi – Monologue