ただいま! Kimi débarque à Tokyo ! Pour la quatrième fois, puisque j’y ai déjà séjourné en touriste trois fois auparavant. Jamais trois sans quatre. Et cette fois, c’est pour quelque chose qui je l’espère sera bien plus enrichissant encore : un PVT. Pourquoi ? J’y ai toujours pensé. Trois séjours au Japon m’ont plus que convaincue de revenir plus longtemps. La durée est d’un an et j’ai envie d’en profiter pour découvrir le monde du travail et visiter d’autres endroits du pays.
J’ai pris le risque de tout quitter en France. « Tout plaquer pour aller au Japon. » Je vous dirai plus tard si j’ai bien fait. Pour l’instant je suis contente d’être de retour ici. Mon avion a atterri vers 15h30 environ. Dès lors, première tâche administrative à faire : récupérer la carte de résident. Au moment de passer à l’immigration, un officier me demande d’attendre sur le côté, le temps de laisser passer tous les autres passagers n’ayant pas de visa spécial. À côté, un Taïwanais, se lançant dans la même aventure que moi, on a du coup un peu discuté. Puis ce fut notre tour de passer. J’ai présenté mon passeport contenant mon visa. L’officier enregistre mes empreintes digitales, me prend en photo et au moment de scanner mon visa… Problème. ERROR 404 ! J’ai écouté l’officier expliquer à son collègue le problème. En connaissant que quelques mots, j’ai compris la situation. Visiblement la machine a eu un problème et n’arrivait pas à lire mon numéro de visa. J’ai du donc passer à un autre comptoir. L’officier m’a expliqué en japonais et anglais et j’ai fait au mieux pour répondre en japonais. Il a donc fait ma carte de résident, a tamponné mon passeport et remis un papier en anglais concernant ma carte de résident. Je trouve que la carte de résident japonaise a du style ! Regardez un peu !
Ensuite, direction Tokyo pour moi ! J’ai décidé d’avoir un pied à terre dans la capitale. Pourquoi ? Plus de chance de trouver du travail. Je connais bien la ville. La plupart de mes amis français et japonais résident là-bas.
Je me suis rendue à la guest house dans laquelle j’ai obtenu un petit job et qui se trouve pas loin d’Asakusa. Je ne suis pas rémunéré pour ce travail, mais je suis logée gratuitement. Je me suis installée et ai un peu discuté avec d’autres résidents. En anglais et un peu en japonais aussi. Je commence à m’exercer car oralement c’est plus difficile pour moi, je peux parler, mais quand on me parle, je ne pige plus rien. Je n’ai plus qu’à bosser ! 頑張ります!J’ai aussi rencontré quelques « collègues » dont une taïwanaise très gentille, qui s’est proposée de m’accompagner pour aller enregistrer mon adresse. Voilà pour cette première journée « Tokyoïte » !
Obtenir sa carte de résident
Pour récapituler, cette tâche n’est vraiment pas difficile, vous n’avez rien à faire. Juste à vous présenter au service d’immigration lorsque vous arrivez à l’aéroport. Ensuite :
- Vous donnez votre passeport ;
- L’officier enregistre vos empreintes et vous prend en photo, comme à chaque entrée sur le territoire japonais. Et fort heureusement ce n’est pas cette photo (celle où on a toujours une tête de déterré et des cheveux dégueulasses après 13h de vol) qui ressort sur votre carte de résident, mais celle qui a été utilisée pour votre visa ;
- L’officier tamponne votre passeport et vous remet votre carte de résident en vous demandant de vérifier si les informations dessus sont correctes ;
- Vous recevez en plus un papier en anglais. Une sorte de notice sur votre carte de résident.
Votre carte de résident agit comme votre pièce d’identité au Japon. Au dos de votre carte, vous devez enregistrer l’adresse où vous résidez. Une fois que vous avez un logement fixe, vous avez 14 jours pour le faire. Il est obligatoire que vous ayez votre carte de résident en permanence sur vous et de la montrer si un inspecteur de l’immigration ou un policer vous le demande. Si vous ne l’avez pas sur vous, vous êtes sujet à une amende de 200 000 ¥ (environ 1 500 €). Si vous quittez temporairement le Japon avec un Re-entry Permit, votre carte de résident est également nécessaire. Enfin, vous devez informer le service d’Immigration de tout changement concernant les informations de votre carte (changement de statut, adresse…).








