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▶ 22 juin 2015 ; Arrivée à Tokyo

ただいま! Kimi débarque à Tokyo ! Pour la quatrième fois, puisque j’y ai déjà séjourné en touriste trois fois auparavant. Jamais trois sans quatre. Et cette fois, c’est pour quelque chose qui je l’espère sera bien plus enrichissant encore : un PVT. Pourquoi ? J’y ai toujours pensé. Trois séjours au Japon m’ont plus que convaincue de revenir plus longtemps. La durée est d’un an et j’ai envie d’en profiter pour découvrir le monde du travail et visiter d’autres endroits du pays.

J’ai pris le risque de tout quitter en France. « Tout plaquer pour aller au Japon. » Je vous dirai plus tard si j’ai bien fait. Pour l’instant je suis contente d’être de retour ici. Mon avion a atterri vers 15h30 environ. Dès lors, première tâche administrative à faire : récupérer la carte de résident. Au moment de passer à l’immigration, un officier me demande d’attendre sur le côté, le temps de laisser passer tous les autres passagers n’ayant pas de visa spécial. À côté, un Taïwanais, se lançant dans la même aventure que moi, on a du coup un peu discuté. Puis ce fut notre tour de passer. J’ai présenté mon passeport contenant mon visa. L’officier enregistre mes empreintes digitales, me prend en photo et au moment de scanner mon visa… Problème. ERROR 404 ! J’ai écouté l’officier expliquer à son collègue le problème. En connaissant que quelques mots, j’ai compris la situation. Visiblement la machine a eu un problème et n’arrivait pas à lire mon numéro de visa. J’ai du donc passer à un autre comptoir. L’officier m’a expliqué en japonais et anglais et j’ai fait au mieux pour répondre en japonais. Il a donc fait ma carte de résident, a tamponné mon passeport et remis un papier en anglais concernant ma carte de résident. Je trouve que la carte de résident japonaise a du style ! Regardez un peu !

Ensuite, direction Tokyo pour moi ! J’ai décidé d’avoir un pied à terre dans la capitale. Pourquoi ? Plus de chance de trouver du travail. Je connais bien la ville. La plupart de mes amis français et japonais résident là-bas.

Je me suis rendue à la guest house dans laquelle j’ai obtenu un petit job et qui se trouve pas loin d’Asakusa. Je ne suis pas rémunéré pour ce travail, mais je suis logée gratuitement. Je me suis installée et ai un peu discuté avec d’autres résidents. En anglais et un peu en japonais aussi. Je commence à m’exercer car oralement c’est plus difficile pour moi, je peux parler, mais quand on me parle, je ne pige plus rien. Je n’ai plus qu’à bosser ! 頑張ります!J’ai aussi rencontré quelques « collègues » dont une taïwanaise très gentille, qui s’est proposée de m’accompagner pour aller enregistrer mon adresse. Voilà pour cette première journée « Tokyoïte » !

Obtenir sa carte de résident

Pour récapituler, cette tâche n’est vraiment pas difficile, vous n’avez rien à faire. Juste à vous présenter au service d’immigration lorsque vous arrivez à l’aéroport. Ensuite :

  • Vous donnez votre passeport ;
  • L’officier enregistre vos empreintes et vous prend en photo, comme à chaque entrée sur le territoire japonais. Et fort heureusement ce n’est pas cette photo (celle où on a toujours une tête de déterré et des cheveux dégueulasses après 13h de vol) qui ressort sur votre carte de résident, mais celle qui a été utilisée pour votre visa ;
  • L’officier tamponne votre passeport et vous remet votre carte de résident en vous demandant de vérifier si les informations dessus sont correctes ;
  • Vous recevez en plus un papier en anglais. Une sorte de notice sur votre carte de résident.

Votre carte de résident agit comme votre pièce d’identité au Japon. Au dos de votre carte, vous devez enregistrer l’adresse où vous résidez. Une fois que vous avez un logement fixe, vous avez 14 jours pour le faire. Il est obligatoire que vous ayez votre carte de résident en permanence sur vous et de la montrer si un inspecteur de l’immigration ou un policer vous le demande. Si vous ne l’avez pas sur vous, vous êtes sujet à une amende de 200 000 ¥ (environ 1 500 €). Si vous quittez temporairement le Japon avec un Re-entry Permit, votre carte de résident est également nécessaire. Enfin, vous devez informer le service d’Immigration de tout changement concernant les informations de votre carte (changement de statut, adresse…).

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► Gotta get away : et sinon j’emmène quoi dans ma valise ?

Voilà, voilà. Nous sommes à J-1 du départ ! Et la question cruciale à se poser est la suivante : qu’est-ce que j’emmène ? Cette question, je me la suis posée et reposée de nombreuses fois, car me connaissant, quand je pars quelque part, je suis plutôt du genre à emmener ma maison haha… Alors là imaginez pour un an (minimum)… Comment je vais faire ?

Bref, pas le choix, j’ai du être plus sélective que d’habitude et ne garder que les choses indispensables, enfin tout cela m’aura pris une journée quand même. Au final je pars avec : une grosse valise (pétée lol), une petite valise (pétée aussi) et le sac à main. Je vais m’en rappeler de ce voyage :’).

L’essentiel

  • Passeport avec le visa; ce serait très con de l’oublier
  • Vêtements; sans en prendre trois tonnes
  • Chaussures; une ou deux paires faciles à glisser dans la valise
  • Costume/tailleur; utile pour les entretiens d’embauches
  • Produits de toilettes/cosmétiques; gel douche, shampoing, dentifrice se trouveront sur place bien sûr, mais dans le cas de produits spéciaux, autant se faire sa réserve
  • Ordinateur portable
  • Appareil photo
  • Des médicaments; paracétamol & cie pour les petits coups de mou
  • Papiers et autres documents importants; billets d’avion, attestation d’assurance, quelques CV et cartes de visite
  • De l’argent; pour les premières dépenses
  • Carte Suica
  • Guide de voyage et dico français-japonais

Et moi j’ai aussi rajouté…

  • Mon Yukata; acheté à Osaka en août 2014, je voudrais bien le porter à l’occasion de quelques matsuri haha
  • Mon fer à lisser; hélas j’en ai besoin aussi
  • Un adaptateur
  • Mes cours et livres d’anglais/japonais/coréen; oui j’étudie tout ça et je compte bien continuer
  • Mes recettes de cuisine; du moins celles pour lesquelles je ne devrais pas galérer à trouver les ingrédients. Moi qui adore cuisiner, j’ai bien envie de faire découvrir quelques bons plats français à mes amis japonais :p !
  • Ma carte de fidélité Tower Records; pour me faire plaisir en CDs et DVDs en arrivant (et quand j’aurais mon premier salaire)

Tout ça faisant déjà beaucoup, et parce que sinon ma valise ne fermait vraiment pas, j’ai décidé de ne pas me blinder de vêtements d’hiver et de les mettre en carton que je ferai expédier. Dur de ne prendre que le stricte minimum pour une longue période ^^ ! Mais tout est au point. Je suis prête à partir~ en espérant que je ne meure pas à cause de mes valises :’D.

Si des anciens PVTiste passent par là, comment vous êtes-vous organisé ? Qu’avez-vous pris dans vos bagages ?


♫ Un article = Une chanson ► The Black KeysGotta Get Away

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► Feel good : choix de l’assurance PVT

Un des derniers éléments importants pour partir en toute sécurité à l’étranger dans le cadre d’un PVT ; l’assurance. La sécurité sociale française ne vous prend pas en charge lors de votre séjour à l’étranger. Les accords ne prévoient pas non plus que le pays où vous allez vous prenne en charge.

Concernant le Japon, l’assurance n’est pas obligatoire pour obtenir son PVT MAIS il est fortement recommandé d’en avoir une pour le simple fait que vous pourrez partir en sécurité et éviter de vous endetter en cas de gros gros pépin. Les frais de santé en Asie ou en Océanie sont extrêmement élevés.
Il est donc primordial de souscrire à une assurance et ce avant son départ et pendant toute la durée du séjour. Plusieurs s’offrent à vous, il vous suffit de choisir celle qui pourra s’adapter le mieux à vos besoins. Pour ce fait, vous pouvez combiner votre assurance voyage avec l’assurance offerte par votre carte bancaire. Cependant cette dernière a ses limites. Vivement conseillé également en ce qui concerne les consultations et achats de médicaments : souscrire en plus à l’assurance maladie locale (de ce que j’ai pu lire dans certains témoignages, on vous la recommande vivement à votre arrivée au Japon).

Avantages de la carte bancaire

Pour ma part je possède une Visa Classic, voici ce qu’elle propose.

  • Transfert et rapatriement.
  • Remboursement des frais médicaux : plafond de 11 000 €, franchise de 50 à 75 €.
  • Assistance juridique à l’étranger.
  • Frais de secours sur piste de ski.
  • Accidents de voyage.

/!\ Les services d’assistance s’appliquent à partir du moment où l’on est titulaire de la carte. Les services d’assurance s’appliquent à partir du moment où l’on règle au moyen de la carte. Attention également à la durée : 3 premiers mois !

Avantages d’une assurance voyage

Avec une assurance internationale vous bénéficiez d’une couverture bien meilleure que les cartes bancaires :

  • Assuré pour les séjours de plus de 3 mois.
  • Couverture santé avec des plafonds élevés (150 000 à 500 000 € / an) et des franchises sont plus basses (30 €), voire inexistantes.
  • Garantie annulation, vous êtes couvert pour un très grands nombre de cas d’annulation de voyage et les plafonds de garanties sont beaucoup plus élevés. De même, l’environnement familiale et accompagnant couvert est beaucoup plus large.
  • Garantie d’assurance bagages, vous êtes garanti en cas de vol, perte ou destruction.
  • En souscrivant une garantie de responsabilité civile, vous êtes assuré pour les dommages causés à autrui et pendant le séjour pour les mêmes causes.

/!\ Les assurances voyage ne couvrent pas les frais médicaux de contrôle ou de confort. Il faut être vigilent sur les conditions de chacune, en particulier sur les plafonds, les pourcentages de prises en charges et les franchises.

Si vous ne savez pas quelle assurance choisir, je vous recommande le comparatif réalisé par PVTistes : ici. Il m’a été très utile :)

J’ai fait le point sur les avantages, comparé, et j’ai finalement opté pour Globe PVT. Etant membre du forum PVTistes, j’ai pu bénéficier de 10% de réduction. J’ai longtemps hésité entre cette assurance et Chapka. Mais d’après plusieurs témoignages, Globe PVT me semble une assurance sérieuse et disponible. Je leur accorde ma confiance en souhaitant qu’il ne m’arrive rien de grave !

Voici leurs conditions (à retrouver en détails ici).

  • Frais médicaux en illimité et dès le 1er euro
  • Prise en charge directe en cas d’hospitalisation
  • Assistance rapatriement à 100% des frais réels
  • Responsabilité civile à l’étranger
  • Présence d’un membre de la famille en cas d’hospitalisation : hôtel et billet d’avion A/R
  • Retour anticipé suite au décès d’un membre de la famille proche (billet A/R)
  • Capital décès et invalidité
  • Assurance bagages pendant le trajet aller et retour

Pour souscrire à l’assurance, vous pouvez vous rendre directement sur le site internet et remplir un formulaire. Il faut souscrire à l’assurance avant votre départ.

Pour se faire rembourser, il faut envoyer les factures et ordonnances originales avec le formulaire de demande de remboursement et un RIB dans un délai maximal de trois mois après la fin du contrat d’assurance. En cas d’hospitalisation, d’acte chirurgical, de radiographie ou de traitement médical, un certificat médical fourni par l’assureur doit être également rempli par le médecin. La prise en charge peut être immédiate et vous n’aurez pas besoin d’avancer les frais.

Etant donné que pour moi c’est une première, je n’ai pas grand chose à rajouter mis à part un grand merci à PVTistes et aussi à ma banquière pour la source d’informations !


♫ Un article = Une chanson ► CNBLUE – Feel good

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► Au revoir, au revoir Président : démarches administratives avant de quitter la France

私の日本語履歴書を作っています。助けてwww → Je vous offre un bonbon si vous devinez ce que j’ai écrit :D /pan/

Le PVT Japon est désormais obtenu, et on se dit qu’il ne reste plus qu’à sauter dans l’avion. Haha détrompez-vous ! Ce n’est que le début ! Du moins, en ce qui me concerne. En effet je ne fais pas partie de la plupart des cas de figures que j’ai pu croiser et qui sont partis en PVT… C’est-à-dire, des étudiants et/ou des personnes sans emploi et vivant encore chez Papa-Maman. Non, moi, personnellement j’ai été demander mon visa en ayant un CDI en poche depuis presque trois ans, un studio, une voiture et des impôts à payer… Et donc ça, ça rajoute des tâches administratives supplémentaires avant de partir. C’est pourquoi il faut bien réfléchir à sa date de départ une fois son visa obtenu (pour rappel, vous avez un an pour partir, et heureusement pour moi), et faire les bons calculs entre les préavis appartement, boulot, résiliation d’abonnements…

Faut avouer, avec une situation comme la mienne, après avoir réussi à construire une vie et à trouver une situation professionnelle stable, j’ai longtemps hésité à sauter le pas. « N’était-ce pas risqué ? » « Tout plaquer, et si je ne réussis pas ? » La chute pourrait être fatale quand même. Ouais, mais à un moment, arrêtons simplement de se poser trop de questions au risque de ne plus avancer. Et ce serait surtout bête de le regretter tout le reste de sa vie. J’ai donc envie de vous dire, quelque soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, si vous souhaitez faire un PVT, foncez ! Ne cherchez pas d’excuses. Quand on veut, on peut ! Pour ma part, je pourrai dire que j’aurais au moins essayé et puis, on verra dans un an où j’en suis ;) !

Bref, depuis janvier, j’ai donc pas mal de pain sur la planche. J’ai passé les derniers mois dans toutes les tâches administratives pour m’apprêter à quitter la France en toute sérénité, et c’était bien chiant. Et c’est pas fini ! (Non, pour info, je ne travaille pas chez SFR…)

PVT en mains, il ne reste plus qu’à …

  • Quitter son logement, en faisant attention à la durée du préavis.
  • Quitter son emploi, en demandant un congé sabbatique si vous avez plus de six ans d’expérience et bossez dans votre entreprise actuelle depuis plus de trois ans, ou en démissionnant (pour moi, ce fut la seconde option car la première n’était pas possible). Attention également à la durée du préavis dans le second cas.
  • Résilier tous ses abonnements, internet et téléphone, cartes de fidélité (payantes comme votre carte Darty, le truc qui ne sert quasiment jamais).
  • Vendre son véhicule, ou le léguer à un membre de sa famille dans le besoin, avec l’assurance qui va avec.
  • Faire le point sur ses impôts, préparer sa prochaine déclaration, mettre à jour l’adresse de facturation…
  • Réserver votre billet d’avion, une fois que vous êtes fixés sur votre date de départ.
  • Vérifier la période de validité de ses cartes, comme la carte d’identité, la carte de crédit.
  • Vérifier que ses vaccins sont à jour, et pourquoi pas demander l’adresse e-mail de votre médecin. Ça peut toujours servir et vous éviter une consultation alors que ce n’est pas forcément nécessaire. Sans lui demander, le mien m’a gentiment laissée la sienne en ajoutant « Même si ça va, vous pouvez toujours m’écrire ou m’envoyer une carte postale ! » Merci Docteur !
  • Préparer les documents nécessaires pour s’inscrire au service consulaire, ce n’est pas obligatoire mais plutôt conseillé. J’en reparlerai plus en détails dans un prochain article lorsque mon inscription sera faite.
  • Faire le point sur les démarches administratives à effectuer une fois au Japon : autant bien se préparer, moi j’aime être prévoyante. Une fois au Japon, il faut récupérer sa Resident Card, enregistrer son adresse auprès de la mairie de son quartier, ouvrir un compte bancaire, acheter un téléphone et/ou une carte SIM japonaise. Et personnellement, je me rajoute aussi ; acheter un vélo ! Parce que j’aime bien ça et que je kifferai aller à mon boulot en vélo, même si apparemment c’est un peu l’anarchie sur la route pour les vélos xD. Même pas peur, après tout, j’ai vécu et conduit à Paris -je sors- Je vous ferai part de tous les détails une fois les démarches faites.
  • Chercher un logement : voyez en fonction des dates à laquelle vous arriverez, de vos exigences (type de logement, loyer, localisation, internet…). Pour ma part, je regarde un peu ce qu’il y a de disponible tous les jours, mais attention, ça peut aussi partir très vite.
  • Préparer ou mettre à jour votre CV, en anglais et en japonais ça vous donne plus de chance ainsi que des cartes de visites (les japonais aiment beaucoup s’échanger les cartes de visites, c’est simple et pratique d’en glisser une dès que l’occasion se présente).
  • Consulter les sites de recherches d’emploi, y créer votre profil et y poster votre CV. Salut je suis prévoyante² !
  • Souscrire à une assurance, je n’ai pas encore choisi la mienne. Mais d’après ce que j’ai pu lire, le bon plan serait de souscrire à l’assurance locale une fois au Japon (pour les petits bobos, les consultations et les médicaments), et combiner assurance expat et assurance de sa carte bancaire selon les avantages de chacune (pour les cas plus graves).

Ceci dit, vous n’aurez peut-être pas exactement les mêmes choses à affronter si vous vous lancez dans ce projet. En tout cas, si l’administratif et vous ça fait 2, je vous dis bonne chance :D !

Bilan à moins de deux mois du départ

Une bonne partie des démarches citées ci-dessus sont accomplies. Je rends mon studio le 15 juin, je termine mon boulot dans une semaine jour pour jour. J’ai pris mes billets d’avion. J’arriverai au Japon le 22 juin 2015 (bon anniversaire Yonghwa -pan-) mais je quitterai la France le 18 ! J’ai décidé de m’offrir un petit week-end à Taïwan avant. J’ai trouvé un boulot et donc un logement offert. Je commencerai en bas de l’échelle mais je n’ai pas l’intention de m’arrêter là. Le 20 juillet, je vais au concert de FTISLAND au Yokohama Arena avec Marine :D. Bref, de bonnes choses s’annoncent déjà ! Mon seul principal soucis c’est… préparer ma mes valises !

Kimi elle est contente !


♫ Un article = Une musique, cette fois une pub drôle ► ce que je ferai lors de mon dernier jour de boulot (ou pas)

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▶ You can do it : Obtenir un PVT pour le Japon

Vous avez moins de 30 ans, songez à changer de vie, rêvez de nouveaux challenges, souhaitez partir à l’aventure et voyager. Tentez donc pendant un an le PVT dans le pays dépaysant et surprenant qu’est le Japon ! Pour Kimi, l’aventure nippone commence avec ce visa Vacances-Travail. 

Dans cet article, Kimi vous explique les démarches pour demander son visa vacances-travail pour le Japon. 

Conditions pour demander son PVT

Le PVT pour le Japon est à la portée de tous si on s’oriente vers ce projet au bon moment. Pour pouvoir en faire la demande, il faut respecter les conditions suivantes :

  • 1 Etre âgé de 18 à 30 ans à la date du dépôt de la demande
  • 2 Avoir l’intention de se conformer aux termes de l’accord bilatéral
  • 3 Ne pas être accompagné d’enfant
  • 4 Ne pas avoir bénéficié antérieurement de ce même visa
  • 5 Présenter un certificat médical attestant de la bonne santé du demandeur

Plus d’informations disponible sur le site de l’ambassade du Japon en France.

Documents à fournir pour constituer le dossier

Le dossier est entièrement préparé par le demandeur et doit inclure :

  • 1 Passeport en cours de validité ainsi qu’une photocopie (パスポート及びパスポートの写し)
  • 2 Le formulaire de demande (à télécharger ici)
  • 3 Une photo d’identité format standard français datant de moins de 6 mois
  • 4 Un justificatif financier datant de moins d’un mois : un relevé de compte d’un solde de 4 500 € minimum OU un relevé de compte d’un solde de 3 100 € minimum accompagné d’un billet d’avion aller et retour pour le Japon d’une durée de 6 mois minimum dont le retour est modifiable et avec la preuve que le prix de ce billet d’avion a déjà été retiré de la somme exigée
  • 5 Une lettre de motivation détaillant les origines de l’intérêt pour le Japon
  • 6 Un programme de séjour
  • 7 Un CV
  • 8 Un certificat médical datant de moins d’un mois

Préparer son dossier

La stressée de la vie que je suis pensait que je mettrais des mois à constituer mon dossier, que je me prendrais la tête pour rien et me poserait pleins de questions inutiles et idiotes. Eh bien sachez qu’en une semaine (et encore, je ne bossais sur le dossier que le soir après une journée bien fatigante de taff) même pas, mon dossier était prêt ! Je pensais vraiment ramer pour faire mon programme de séjour en particulier, car c’est là-dessus qu’ils sont le plus pointilleux, mais même ça en une soirée je l’avais fait.

Il n’y a pas de recette miracle pour constituer un dossier parfait ! Ce qu’il faut c’est être à la fois honnête et réaliste, et faire ressortir sa motivation et sa bonne organisation.

  • 1 Le formulaire de demande : Il est préférable de le compléter en anglais comme indiqué sur le modèle explicatif. Il n’y a rien de bien compliqué pour le remplir et en cas de doute, vous pouvez toujours poser vos questions au moment du dépôt de votre dossier. Concernant la partie « Names and addresses of hotels or persons with whom applicant intends to stay » indiquez l’adresse où vous séjournerez à votre arrivée au Japon, même si celle-ci n’est que temporaire, cela montre que vous avez déjà un pied à terre. Et puis, ils n’iront pas vérifier derrière ;).
  • 2 Le justificatif financier : J’ai fourni pour ma part un relevé de compte courant avec une attestation. Je n’ai pas réservé de billet d’avion avant (c’est d’ailleurs plutôt déconseillé puisque le dossier peut très bien vous êtes refusé). J’ai une somme bien plus élevée que le minimum requis, selon moi c’est pas plus mal d’ailleurs. Après libre à vous de prendre le risque de partir avec peu d’argent.
  • 3 La lettre de motivation : Allez, on retourne à l’école pour écrire une petite rédaction : introduction, développement, conclusion. Introduction : vous vous présentez rapidement et expliquez brièvement votre projet en plusieurs points et pourquoi vous souhaitez obtenir le PVT. Développement : vous détaillez chaque partie de votre projet, pourquoi vous vous intéressez au Japon et pourquoi un PVT serait le visa idéal pour vous permettre de réaliser votre projet. Conclusion : formules de politesse et signature. Même si la lettre de motivation ne constitue pas le document le plus important du dossier, rédigez tout de même dans un bon français et sans fautes d’orthographe. (Ça paraît évident, mais croyez-moi, tout le monde n’y pense pas.) Exemple de lettre de motivation
  • 4 Le programme de séjour : Si il y a un document sur lequel il vaut mieux s’attarder, c’est celui-là. Le programme doit détailler votre projet au cours de votre année avec votre visa. On vous offre l’opportunité de séjourner au Japon pendant un an, c’est pas pour que vous vous tourniez les pouces une fois là-bas. Vous allez me dire « Comment je peux savoir à l’avance ce que je ferai et où je travaillerai pendant toute une année ? », je vous répondrai que le programme sert à montrer que vous avez réfléchi à quoi faire et que vous ne débarquerez pas les mains dans les poches sans savoir où vous allez crécher. Même si au final vous ne le suivez pas à la lettre, on ne vous l’oblige pas hein. Pour ma part, mon programme de séjour s’est découpé en plusieurs périodes où chacune d’elle correspondait à une ville différente. J’y ai détaillé où je comptais habiter et ce que je comptais faire ; travailler et faire du tourisme. Logique, c’est le but de ce visa, mais encore ? Vous devez dès lors détailler quel métier vous comptez exercer pour quel salaire pendant combien d’heures. Évitez les métiers du type maid cafe, barman,… ne dépassez pas les 20h/semaine et évitez un salaire trop élevé, donnez un salaire approximatif en vous aidant des offres d’emplois proposé aux étrangers. Enfin, détaillez également les visites que vous envisagez et comment vous compter gérer votre budget en fonction de la somme avec laquelle vous partez et du salaire que vous gagneriez si vous trouvez un travail. Renseignez-vous aussi sur les tarifs de vos visites touristiques. Pour donner un exemple un peu plus concret, mon programme avait cette forme.
  • 5 Le CV : Vous pouvez soit fournir votre propre CV ou compléter le modèle qui vous est proposé (à télécharger ici). Alors moi, j’ai voulu me la péter. J’y avais ajouté leur version complétée (contrairement au formulaire de demande, vous pouvez le remplir en français of course), plus les versions française et anglaise de mon propre CV. Eh bien sachez que c’est inutile de vous prendre la tête à vouloir bien faire, leur version complétée suffit largement. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Déposer son dossier

Pour moi ça s’est fait le 22 janvier 2015 (j’ai pas choisi cette date au hasard, m’enfin on s’en fiche :D). Je me suis présentée (la boule au ventre, dois-je le préciser) le matin à l’ambassade avec mon dossier en main. La personne qui vous reçoit examine avec vous votre dossier, vous pose des questions et vous demande de modifier certaines infos. Pour moi, tout semblait correct. L’employée qui m’a reçue est donc partie pour passer mon dossier en revue avec mon passeport. J’ai attendu une bonne dizaine de minutes qui ont semblé durer des heures. (Non, je l’ai dit, je ne suis PAS une stressée de la vie !) Puis l’employée qui avait pris mon dossier est revenue pour m’annoncer la bonne nouvelle. « C’est accepté ! » A-CCEP-TE !

Dans ma tête, ça a fait ça :

Puis ça :

Et en sortant, j’ai fait ça :

Haha, non je déconne !

Voilà une bonne chose de faite. En échange de votre passeport, on vous laisse un papier vous indiquant quand venir récupérer votre passeport et votre visa. J’ai déposé mon dossier un jeudi matin, le lundi après-midi suivant, je récupérais mon visa !

Voilà, je ne vous ai rien appris mais j’ai réussi à écrire un roman comme j’aime faire ! ごめんなさい! Désolée :’D ! J’en profite tout de même pour remercier les membres du forum PVTistes, Dreamy et Gaijin in Japan pour avoir partagé leurs conseils grâce auxquels j’ai pu construire un bon dossier.


♫ Un article = Une chanson ► CNBLUERyu Can Do It