En mai, on espĂšre le retour du bonheur ! Avec le muguet, symbole du bonheur et de la chance, qui fleurit, si le mois d’avril n’a pas Ă©tĂ© si joyeux que ça, il y a toujours une lueur d’espoir en mai ! AprĂšs tout, « en mai, fais ce qu’il te plait » !
Mais hĂ©las, l’espoir fait vivre mais les souhaits ne se rĂ©alisent pas toujours. En mai, c’est plutĂŽt, « fais ce qu’il te plait confinĂ© ». Etat d’urgence prolongĂ©, endroits touristiques maintenus fermĂ©s. Le seul moyen de profiter des belles journĂ©es est de se poser dans un vaste parc en prenant ses prĂ©cautions ; port du masque, se fixer un pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©, avoir du gel hydroalcoolique, respecter les gestes barriĂšre.
La situation ne s’est pas trop amĂ©liorĂ©e mais pour relancer l’Ă©conomie du pays en chute libre, l’Etat d’urgence a Ă©tĂ© levĂ© en milieu-fin de mois, permettant ainsi aux commerces et parcs d’attractions de rouvrir leurs portes petit Ă petit. Les choses reviennent un peu Ă la normale, mais il faut adopter un nouveau style de vie. Vivre avec ce virus. Il est toujours lĂ . Toujours maintenir une distance de sĂ©curitĂ© quand on parle avec quelqu’un, porter le masque, se dĂ©sinfecter les mains… Un geste de prĂ©vention non respectĂ© et le virus peut frapper aussitĂŽt et contaminer beaucoup de monde. Car hĂ©las, le Japon se soucie plus de son Ă©conomie, son tourisme que de son peuple et ses rĂ©sidents !
â» Les Ă©vĂ©nements du mois đ
âą Golden Week (ăŽăŒă«ăăłăŠăŁăŒăŻ)
C’Ă©tait la Golden Week et comme il Ă©tait dĂ©conseillĂ© de voyager malgrĂ© cette pĂ©riode de vacances idĂ©ale, pourquoi ne pas voyager en photos ! Chaque jour, des photos des derniers voyages de Kimi no BLUE TRAVEL. Mais avant ça, petite explication de ce qu’est la Golden Week.
La Golden Week est une succession de quatre jours fĂ©riĂ©s nationaux (ç„æ„đ) crĂ©ant ainsi jusqu’Ă une semaine de vacances avec les weekends bien placĂ©s. Cette semaine de vacances est l’une des trois saisons les plus occupĂ©es du Japon, avec le Nouvel An (ăæŁæ) et la semaine Obon (ăç). C’est aussi une pĂ©riode trĂšs chĂšre pour les touristes. Mais ça ne les empĂȘche pas d’ĂȘtre Ă l’assaut pour rĂ©server une chambre dâhĂŽtel et monter dans un Shinkansen ultra bondĂ©.
Les jours fériés constituant la Golden Week sont :
â 29 avril (4æ29æ„) : Jour de l’Ăšre Showa (æćăźæ„)
Ce jour correspond Ă l’anniversaire de l’ancien empereur Showa, dĂ©cĂ©dĂ© en 1989.
⥠3 mai (5æ3æ„) : Jour de la Constitution (æČæłèšćż”æ„)
Ce jour en 1947, la nouvelle constitution d’aprĂšs-guerre est entrĂ©e en vigueur.
âą 4 mai (5æ4æ„) : Jour de la verdure (ăżă©ăăźæ„)
Jusqu’en 2006, la journĂ©e de la verdure Ă©tait cĂ©lĂ©brĂ©e le 29 avril, date d’anniversaire de l’ancien empereur Showa. La journĂ©e est consacrĂ©e Ă l’environnement et Ă la nature, car l’empereur aimait les plantes et la nature. Avant d’ĂȘtre dĂ©clarĂ© jour de la verdure, le 4 mai Ă©tait dĂ©clarĂ© jour fĂ©riĂ© d’office en raison d’une loi qui stipule qu’une une journĂ©e se situant entre deux fĂȘtes nationales devient systĂ©matiquement un jour fĂ©riĂ©.
⣠5 mai (5æ5æ„) : Jour des enfants (ăă©ăăźæ„)
Le festival des garçons (端ćăźçŻć„) est cĂ©lĂ©brĂ© ce jour-lĂ . Les familles prient pour la santĂ© et le succĂšs futur de leurs fils en suspendant des banderoles de carpe đ et en affichant des poupĂ©es de samouraĂŻ, symbolisant Ă la fois la force, le pouvoir et le succĂšs. Pour les filles, rappelez-vous, c’est le 3 mars, Hina Matsuri (éç„ăđ).
†6 mai (5æ6æ„) : Jour de transfert (æŻæżæ„)
Il ne s’agit pas d’un jour fĂ©riĂ© officiel mais selon les annĂ©es, toujours en appliquant la loi, si un jour fĂ©riĂ© tombe un dimanche, le lundi suivant devient un jour fĂ©riĂ©. Dans le cas de cette Golden Week 2020, c’est le mercredi qui rĂ©colte puisque le lundi et le mardi sont dĂ©jĂ des jours fĂ©riĂ©s.
Cinq jours, découvrez donc cinq galeries photos, à retrouver également sur Flickr !
â Shimanami Kaido (ăăŸăȘăżæ”·é) – mars 2020
4 jours, 6 belles Ăźles, 6 ponts impressionnants, 179km parcourus en 18h20, 4 montagnes escaladĂ©es, 7 temples et 2 chĂąteaux visitĂ©s, beaucoup de fleurs de cerisiers le long de la route, des paysages extraordinaires, des heures Ă les admirer en respirant l’air frais. ExpĂ©rience incroyable, voyage inoubliable !
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⥠Nachi-Katsuura (éŁæșćæ”Š) – fĂ©vrier 2020
La mer, la nature et du thon excellent dĂ©gustĂ© sous toutes les formes ! Emprunter la pente de Daimonzaka, passer par le grand sanctuaire Kumano Nachi Taisha pour enfin arriver aux chutes de Nachi, implantĂ©es dans un magnifique dĂ©cor de carte postale avec la Pagode Ă cĂŽtĂ©… TrĂšs bon parcours pour profiter d’un peu de verdure et de la forĂȘt.
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âą Koyasan (é«éć±±) – novembre 2019
Ascension de la montagne par la route ChĂŽishi (çșçłé), 24 km, plus de 7 heures de marche au cĆur des forĂȘts de bambous et d’immenses arbres, pentes raides et rocheuses, points d’observation offrant un panorama de dingue sur les agglomĂ©rations voisines. Visites des temples, de Kongobuji (éć泯ćŻș) Ă Danjo Garan (ćŁäžäŒœè), en passant par le musĂ©e Reihokan (éćźé€š) et Daishi Kyokai (性枫æäŒ) pour assister Ă la cĂ©rĂ©monie Jukai (ćæ) et y recevoir un certificat. SĂ©jour exceptionnel dans un Shukubo (ćźżć) avec repas bouddhiste traditionnels vĂ©gĂ©tariens (çČŸéČæç) et office bouddhiste (ăć€ă, otsutome) matinale. Tout ça avec de beaux momiji sur le chemin ! Koyasan en automne c’est encore plus joli et colorĂ© !
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⣠Ascension du Mont Fuji (ćŻć٫㱱ç»ă) – aoĂ»t 2019
TroisiĂšme ascension, troisiĂšme annĂ©e consĂ©cutive et sans doute la meilleure. Circuit Fujinomiya (ćŻćŁ«ćźźă«ăŒă) et tour du cratĂšre (ăéąć·Ąă). Une ascension incroyable avec un splendide lever de soleil, le plus beau que j’ai pu voir aprĂšs les deux prĂ©cĂ©dents Ă©checs ! Une aventure inoubliable !
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Articles sur trois ascensions exceptionnelles :
đ» Yoshida (ćç°) đ» Shubashiri (é è”°) đ» Fujinomiya (ćŻćŁ«ćźź) đ»
†Road Trip Ă Hokkaido (ćæ”·éăă©ă€ăæ
èĄ) – juillet 2019
Sans doute LE voyage de 2019 ! Ă faire une fois dans sa vie ! On ne se sent jamais autant en libertĂ© qu’en roulant sur les routes un peu au hasard. 11 jours sur les routes japonaises, effectuant des arrĂȘts Ă Sapporo, Noboribetsu Onsen, Showa Shinzan, Shakotan, Otaru, Biei, Furano, Wakkanai, Bihoro, Shiretoko, Obihiro, Tomamu, Yubari… Conduire le long des cotes avec dâun cĂŽtĂ© la mer du Japon et les falaises de lâautre, passant dans de longs tunnels, crĂ©ait un panorama de dingue.
Comme personne dans mon entourage n’a souhaitĂ© ou n’a pu me suivre, je suis partie seule en compagnie de mon ours en peluche (bah quoi ?!). Le beau temps n’Ă©tait pas toujours au rendez-vous mais les tempĂ©ratures (sans humiditĂ©) Ă©tait vivables. Ce fut un de mes meilleurs Ă©tĂ©s au Japon !
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â» Les sorties et excursions du mois đ đ
âą Parc Yodogawa Kasen (æ·ć·æČłć·ć Źć)
Samedi ensoleillĂ©, tempĂ©rature qui monte jusqu’Ă 27 degrĂ©s. Comment profiter de ce beau temps et se sentir bien : suffit de se poser dans le vaste parc Yodogawa Kasen (æ·ć·æČłć·ć Źć) qui s’Ă©tend sur plusieurs districts, dont Hirakata.
SituĂ© dans l’Ă©tendue verdoyante et naturelle de la riviĂšre Yodogawa, le parc Yodogawa Kasen est le premier parc fluvial national du Japon. En plus des terrains de baseball, de tennis, une piste de course et d’autres installations sportives, le parc propose des espaces naturels remplis d’herbes sauvages et de verdure abondante. Un environnement dans lequel on se sent apaisĂ© et relaxĂ© au cĆur de la nature et exposĂ© Ă l’air frais. Et mĂȘme si le parc est trĂšs frĂ©quentĂ© le weekend, il est si vaste qu’on ne se retrouve pas les uns sur les autres.
Selon les districts, diverses attractions et activitĂ©s sont proposĂ©es tout au long de l’annĂ©e, comme du canoĂ« ou des BBQ.
Triste de ne pas voyager pendant la Golden Week ? Ce n’est pas grave, il est toujours possible de la passer en venant se dĂ©tendre dans ce grand espace vert !
Yodogawa Kasen Park (æ·ć·æČłć·ć
Źć)
Adresse : 7-6 Tojimacho, Moriguchi-shigai, Osaka (性éȘćșćźćŁćžć€ćł¶çș7-6)
Site internet :Â https://www.yodogawa-park.go.jp/en/
âą Une journĂ©e Ă Uji (ćźæČ»æ„ćž°ăæ )
Uji (ćźæČ») est une petite ville situĂ©e entre Kyoto (äșŹéœ) et Nara (ć„èŻ), deux des centres historiques et culturels les plus cĂ©lĂšbres du Japon. Sa proximitĂ© de ces deux anciennes capitales a entraĂźnĂ© le dĂ©veloppement prĂ©coce d’Uji en tant que centre culturel Ă part entiĂšre. La puissance du clan Fujiwara pendant la pĂ©riode Heian (794 Ă 1192), des structures tels que le temple Byodoin et le sanctuaire Ujikami, le plus ancien sanctuaire existant au Japon, ont Ă©tĂ© construits Ă Uji.
Alors que le temple Kozanji Ă Kyoto est considĂ©rĂ© comme le site d’origine de la culture du thĂ© au Japon, le thĂ© d’Uji est devenu plus connu pour sa qualitĂ© supĂ©rieure dans les annĂ©es 1100. Aujourd’hui, Uji est considĂ©rĂ© comme la ville du thĂ© et du matcha et forts de leur bonne rĂ©putation, on peut Ă©galement s’en procurer dans les villes voisines.
La visite de cette petite ville, rappelant en toute Ă©vidence Kyoto ou Nara est possible sur une journĂ©e (ou deux pour ceux qui veulent passer par tous les petits temples implantĂ©s) en venant de Kyoto par la ligne JR Nara Line ou d’Osaka par la ligne Keihan.
Voici le KimitinĂ©raire de la visite d’Uji sur une journĂ©e !
ArrivĂ©e de bon matin Ă la station d’Uji, on passe le pont de la ville (ćźæČ»æ©) pour se rendre Ă Byodoin Omotesando (ćčłçéąèĄšćé) oĂč les commerces comment Ă ouvrir les uns aprĂšs les autres, prĂȘts Ă dĂ©marrer les affaires et Ă accueillir les visiteurs. Cette route historique qui respire l’odeur du thĂ© mĂšne droit Ă Byodoin (ćčłçéą , temple historique classĂ© au patrimoine mondial.
Tout le long du chemin s’alignent de mignonnes petites boutiques de thĂ© d’Uji existantes depuis l’Ăšre Muromachi (柀çșæä»Ł) et qui ont donc su faire leur rĂ©putation. Il y a l’embarras du choix pour du thĂ© de qualitĂ© et d’autres produits au matcha. CafĂ©s, restaurants de cuisine locale et magasins de confiseries japonaises sont aussi implantĂ©s en masse avec toujours le matcha et le thĂ© vert comme produit phare ! A Uji, on peut manger des ramen au matcha, des gyoza au matcha, des takoyaki au matcha, des soba au matcha, des dango au matcha, des glaces au matcha, des pancakes au matcha… et bien plus encore !
Avant de dĂ©guster et recevoir une bonne dose de matcha, on a tout juste le temps de se diriger jusqu’au bout de la rue, face Ă Byodoin (ćčłçéą), construit en 1052 Ă la fin de l’Ăšre Heian.
PassĂ© la porte principale, un parcours d’environ 1h30 attend le visiteur, durant lesquelles il peut explorer chaque coin du temple : le hall du PhĂ©nix, Rakando, Jodoin… La visite du hall du PhĂ©nix, nĂ©cessite une rĂ©servation et coĂ»te 300 „, les horaires Ă©tant prĂ©dĂ©finis et le nombre de visiteurs limitĂ©. Construit au centre de l’Ă©tang, sa splendide architecture se reflĂ©tant sur l’eau, il renferme un trĂ©sor national : une magnifique statue d’Amida Nyorai (éżćŒ„éćŠæ„), un bouddha trĂšs populaire incarnant la compassion et la longĂ©vitĂ©.
Enfin, le visiteur peut terminer sa course en recevant le Goshuin (ćŸĄæ±ć°) du temple et en dĂ©gustant du thĂ© d’Uji dans le salon de thĂ© Toka.
Moment relax ensuite avant ou aprĂšs la pause dĂ©jeuner, selon le timing, avec pourquoi pas un smoothie au matcha ! Le magasin Izumien (æłć), situĂ© dans Byodoin Omotesando en propose un bien rafraĂźchissant !
Comme c’est une belle journĂ©e ensoleillĂ©e, voire un peu chaude, marcher le long de la riviĂšre Uji (ćźæČ»ć·) et se poser dans le parc Uji (ćźæČ»ć Źć) permet de profiter d’un peu d’air frais et de tranquillitĂ©. ImplantĂ© telle une petite Ăźle au centre du cours d’eau et accessible depuis les ponts Tachibana (æ©æ©) et Kisen (ćæ°æ©), il n’est pas trĂšs vaste mais reste agrĂ©able. En continuant de longer la riviĂšre, passer d’autres petits temples cachĂ©s et les aires de pique-nique oĂč beaucoup s’installent et plantent leur tente pour un barbecue, jusqu’Ă faire face au barrage d’Amagase (怩ă¶çŹăă ).
Parmi les temples cachĂ©s, arrĂȘt obligatoire au temple Koushou-ji (èèćŻș), et son atmosphĂšre paisible.
Koushouji a Ă©tĂ© le premier monastĂšre du bouddhisme Zen Soto fondĂ© Ă Fukasuka, au sud de Kyoto, en 1233 par le maĂźtre Dogen (éć , fondateur de l’Ă©cole Soto du bouddhisme Zen au Japon) aprĂšs son retour de Chine. Depuis qu’il a quittĂ© Kyoto, le monastĂšre a Ă©tĂ© dĂ©vastĂ© puis reconstruit Ă Uji en 1649. DĂ©sormais Ă Koushouji, en tant que premier monastĂšre parmi plus de 14 000 temples Zen Soto, les moines prient chaque jour pour la paix dans le monde.
PassĂ© l’allĂ©e Kotozaka (çŽć) et la porte Sanmon (ć±±é), suivre simplement le parcours pour dĂ©couvrir les trĂ©sors des diffĂ©rents bĂątiments, les jardins et ainsi bĂ©nĂ©ficier d’un moment zen (Ă©videmment) et reposant. On dĂ©couvre entre autres :
– Shourou (éæ„Œ) : la cloche dont le son et la forme sont si beaux qu’elle est considĂ©rĂ©e comme l’un des meilleurs spots d’Uji
– Sodo (ć§ć ) : le hall des moines oĂč ils pratiquent le Zazen (la maniĂšre de s’asseoir selon le bouddhisme Zen, et prennent leur repas
– Hatto (æłć ) : le hall Dharma, hall principal du temple oĂč se trouve le bouddha Shakyamuni (éèżŠ) et Mokugyo (æšé, gong de bois en forme de poisson) ; l’esprit tranquille, faites un vĆu en le touchant
De lĂ , il est possible de rejoindre l’autre attraction de la ville inscrite au patrimoine mondial, le sanctuaire Ujikami (ćźæČ»äžç„瀟) et Uji (ćźæČ»ç„瀟) et d’emprunter le circuit de randonnĂ©e Tokai (æ±æ”·èȘç¶æ©é) jusqu’au mont Daikichi (性ćć±±). Petit parcours de 1,2 km au milieu des arbres et des feuilles d’Ă©rable accessible Ă tous. La journĂ©e se termine au sommet, Ă l’observatoire offrant un joli panorama sur la ville, de jour comme de nuit.
Byodoin Omotesando (ćčłçéąèĄšćé)
Adresse : Uji-shi, Kyoto(äșŹéœćșćźæČ»ćž)
AccĂšs : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Site internet :Â https://b-omotesando.com/
Temple Byodoin (ćčłçéą)
Adresse : 116 Uji Renge, Uji-shi, Kyoto (äșŹéœćșćźæČ»ćžćźæČ»èźèŻ116)
AccĂšs : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Tarifs : 600 „ (adulte), 400 „ (enfant)
Site internet :Â https://www.byodoin.or.jp/Â
Parc Uji (ćźæČ»ć
Źć)
Adresse : Uji, Uji-shi, Kyoto (äșŹéœćșćźæČ»ćžćźæČ»)
AccĂšs :Â Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Sanctuaire Uji (ćźæČ»ç„瀟)
Adresse : 1 Uji Yamada, Uji-shi, Kyoto (äșŹéœćșćźæČ»ćžćźæČ»ć±±ç°1)
AccĂšs : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Site internet :Â http://uji-jinja.com/
Sanctuaire Ujikami (ćźæČ»äžç„瀟)
Adresse : 59 Uji Yamada, Uji-shi, Kyoto (äșŹéœćșćźæČ»ćžćźæČ»ć±±ç°59)
AccĂšs :Â Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Temple Koushou-ji (èèćŻș)
Adresse : 27-1 Uji Yamada, Uji-shi, Kyoto (äșŹéœćșćźæČ»ćžćźæČ»ć±±ç°27-1)
AccĂšs : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Tarif : 500 „
Site internet :Â http://www.uji-koushouji.jp/eng/index.html
Mont Daikichi (性ćć±±)
Adresse : 65-5 Uji Higashiuchi, Uji-shi, Kyoto (äșŹéœćșćźæČ»ćžćźæČ»æ±ć
65-5)
AccĂšs :Â Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
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âą Excursion Ă Koyasan (é«éć±±æ„ćž°ăæ )
Koyasan Climbing Adventure ; deuxiĂšme ! Koyasan (é«éć±±), massif montagneux situĂ© dans la prĂ©fecture de Wakayama et lieu de culte fondĂ© par KĂŽbĂŽ Daishi (ćŒæłć€§ćž«), grand moine bouddhiste, on y accĂšde par diffĂ©rentes routes du pĂšlerinage. AprĂšs ChĂŽichi-michi (çșçłé), on emprunte le chemin que prenaient les femmes autrefois pour se rendre jusqu’au mausolĂ©e de KĂŽbĂŽ Daishi (ćŒæłć€§ćž«ćŸĄć») et Okuno-in (ć„„ăźéą). Jusqu’Ă la 5Ăšme annĂ©e de l’Ăšre Meiji (ææČ»5ćčŽ soit en 1872), les femmes n’Ă©taient pas autorisĂ©es Ă se rendre Ă Koyasan. Pour pouvoir se recueillir au mausolĂ©e de KĂŽbĂŽ Daishi (ćŒæłć€§ćž«ćŸĄć»), lieu sacrĂ© au centre des croyances de ce grand moine, elles empruntaient donc le chemin Nyonin-michi (愳äșșé, littĂ©ralement « route des femmes »).
Le circuit commence au temple Nyonindo (愳äșșć ), accessible en bus depuis la station Koyasan, passe par la porte Daimon (性é) pour terminer Ă Okuno-in (ć„„ăźéą). Environ 7 km pour 3h30 de marche.
De la station Koyasan Ă l’arrĂȘt de bus de Nyonindo, la route n’est autorisĂ©e que pour les bus, il est donc primordial de se rendre au point de dĂ©part en bus avec les bus Nankai Rinkan (ćæ”·ăăăăăăč). Les horaires (æć»èĄš) sont disponibles sur le site de la compagnie. Prendre le bus Ă la voie 2 en direction de Okuno-in.
DĂ©part Ă 9:50 au point 1 au cĆur de la forĂȘt montagneuse. Ăa monte et ça descend, on enjambe les troncs et racines des arbres, on croise d’autres alpinistes, certains d’une grande gentillesse engageant la conversation. Il fait beau, le chant des oiseaux rĂ©sonne et relaxe pendant cette randonnĂ©e dans une nature paisible.
Sur le chemin, on dĂ©couvre des temples cachĂ©s avec des torii, comme Bentendake (ćŒć€©ć¶œ). Il y a Ă©galement une petite aire de repos avec tables et de splendides points de vue. PassĂ© quelques torii, on rejoint Daimon (性é), point d’arrivĂ©e du circuit ChĂŽichi (çșçłé) et la porte d’entrĂ©e du cĆur de Koyasan ; 2 km de fait en une heure environ. On sort finalement de la verdure et des hauts arbres 3h10 aprĂšs le point de dĂ©part, face Ă l’entrĂ©e d’Okuno-in (ć„„ăźéą).
On traverse le cimetiĂšre, on passe le pont Gobyobashi (ćŸĄć»æ©), menant au mausolĂ©e. En traversant ce dernier, c’est l’entrĂ©e sur une zone sacrĂ©e. Qui dit zone sacrĂ©e dit cependant photos, smartphone, nourriture et boissons interdits. On se contente de marcher paisiblement tout en se vidant l’esprit. Pour les croyants, KĂŽbĂŽ Daishi est toujours parmi nous, priant Ă©ternellement pour la paix et la prospĂ©ritĂ©. L’endroit est d’un charme impressionnant et les lanternes de Torodo (çç± ć ) sont resplendissantes.
De lĂ , pour continuer Ă parcourir les terres sacrĂ©es et dĂ©couvrir de nombreux temples cachĂ©s, il est possible de bifurquer sur le circuit circulaire Koya Sanzan (é«éäžć±±) qui effectue le tour de la zone sacrĂ©e d’Okuno-in en passant par les monts Tenjiku (è»ąè»žć±±), Yoryu (æ„æłć±±) et Mani (éć°Œć±±) sur une longueur de 10 km.
On redescend vers le pont Ichinohashi (äžăźæ©) en passant par le puits Sugatami no ido, Asekaki Jizo (æ±ăăć°è”) et l’allĂ©e Sando pour regagner le centre de la ville, puisque maintenant, plus de soucis ; en tant que femme, on peut s’y aventurer ! Un dernier petit tour avant de se dire « Otsukare sama desu » (ăçČăæ§ă§ă, bon travail) !
đ Les routes du pĂšlerinage de Koyasan đ
đ Guide des visites de Koyasan đ
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â» Les restau et cafĂ©s du mois đŽâ
âą Akriti (ăąă±ăăŁ)
Chez Kimi no BLUE TRAVEL, on raffole de Lumbini, devenu LE restau indien par excellence, situĂ© Ă 10 minutes Ă pied de la maison. Kimi, cliente fidĂšle certifiĂ©e, cependant, aprĂšs avoir fait le tour des menus et Ă©tant un peu en manque du curry aux Ă©pinards (qu’on ne peut pas choisir dans les menus dĂ©jeuner de Lumbini Ă moins de prendre le gros menu spĂ©cial Ă 1300 „, limite trop consistant pour les petits estomacs), pourquoi ne pas finalement tester un autre resto repĂ©rĂ© par hasard lors d’une virĂ©e Ă scooter.
C’est parti, on vous emmĂšne chez Akriti (ăąă±ăăŁ), situĂ© un peu plus loin, Ă la sortie de la station Gotenyama (ćŸĄæźżć±±), et proposant de la cuisine indienne et nĂ©palaise.
Restaurant petit mais accueillant, on peut s’installer Ă table ou au comptoir. Staff 100% indien mais avec un bon niveau de communication en japonais. Sous fond de musique indienne, divers menus sont servis pour le dĂ©jeuner. Dans ces menus variant de 700 Ă 1600 „ environ :
âą Quatre types de curry au choix : poulet (ăăăł), keema (ăăŒă), Ă©pinards (ă»ăăăè) ou curry du jour (æ„æżăă)
âą Cinq niveaux de piment (èŸă) : doux (çćŁ), normal (æźé), moyennement Ă©picĂ© (äžèŸ), Ă©picĂ© (èŸćŁ), trĂšs Ă©picĂ© (æżèŸ)
âą Trois types de nan au choix : classique (ăăŹăŒăłăăł), miel (ăăăŒăăł), frit (ăăăăł)
âą Pour un cheese nan, il faut choisir le menu cheese nan (ăăŒășăăłă»ăă)
âą Selon le menu choisi, le client peut s’offrir un ou deux curry accompagnĂ©(s) d’une boisson, de salade, de soupe et d’un morceau de poulet tandoori (ăżăłăăȘăŒăăăł, poulet cuit sur un four de pierre en feu).
On opte pour le menu cheese nan (ăăŒășăăłă»ăă) Ă 1050 „ : deux curry au choix, cheese nan, tebamoto (æçŸœć , ailes de poulet, moins gras qu’un tebasaki, æçŸœć ), salade, soupe et boisson ! La boisson, la salade et la soupe sont servies en premier pour prendre le temps de dĂ©guster ce menu consistant bien chaud.
Un mango lassi rafraĂźchissant, du curry au poulet et aux Ă©pinards bien pimentĂ©s. On attend un peu mais on savoure cette attente avec le curry bien chaud et le cheese nan au fromage bien fondant fraĂźchement cuit si bien qu’il brĂ»le presque les mains. Les bols de curry sont un tout petit peu plus petits que chez Lumbini, soit Ă peu prĂšs les mĂȘmes qu’un restaurant de curry situé en plein Tokyo. Mais au vu du prix incluant un cheese nan sans avoir Ă rajouter un supplĂ©ment de 300 „ et des accompagnements on ne va pas chipoter.
On a la peau du ventre bien tendu aprĂšs ça mais si il reste de la place dans notre estomac, il y a toujours les trois types de nan Ă volontĂ© ! Il est d’ailleurs possible de demander le type de cuisson et la taille adaptĂ©e Ă la gourmandise de chacun.
En quittant les lieux, penser à prendre un petit prospectus du restaurant qui offre des petits bons de réduction sur la prochaine visite.
Akriti (ăąă±ăăŁ)
Adresse : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (性éȘćșææčćžæžè„ż1äžçź18-17)
AccĂšs : Gotenyama Station (Keihan Line)
âąÂ Tanakaku Shoten (ç°äžäčććș)
Non, ne criez pas au scandale et ne nous jugez pas ! Sur Kimi no BLUE TRAVEL, on est passĂ© par tous les types de ramen, y compris les plus inconcevables : chocolat, lait… Mais il manquait… le matcha !
Alors direction Uji (ćźæČ»), dans la prĂ©fecture de Kyoto (äșŹéœćș), lĂ oĂč le matcha se consomme de diffĂ©rentes maniĂšres, y compris avec des ramen ! Allez, au moins « une fois dans sa vie ». Ce moment restera sans doute unique alors profitons-en comme on entend souvent dans la cĂ©rĂ©monie de thĂ© avec le dicton äžæäžäŒ (un temps pour une rencontre) ! Et ce serait triste de louper cette occasion surtout si elle ne se reprĂ©sente pas !
Alors si on raffole dĂ©jĂ des glaces ou des soba au matcha, en est-il de mĂȘme pour les ramen ? D’ailleurs, est-ce que c’est le bouillon qui porte la saveur du matcha, ou les nouilles ?
Pour connaitre les rĂ©ponses, on rend visite Ă Tanakaku Shoten (ç°äžäčććș) situĂ© parmi les commerces et boutiques de thĂ©, dans Byodoin Omotesando (ćčłçéąèĄšćé). Au menu, des nouilles au matcha plongĂ©es dans les diffĂ©rents bouillons classiques (salĂ© 楩, sauce soja 逿Čč, fruits de mer é»é..) et auxquelles se rajoutent d’autres garnitures (chashu ăăŁăŒă·ă„ăŒ, Ćuf dur ç źć”, oignons verts ăăź…). Le bol classique est Ă 890 „, pour les autres il faudra passer la barre des 1000 „. Plus cher que les restaurants de ramen classiques mais ça reste des prix qui ne freinent pas les touristes !
En dĂ©gustant le bol de Kogane Sutamina Shio Ramen (é»éăčăżăă楩ă©ăŒăĄăł, ramen avec un bouillon salĂ© Ă©picĂ© aux fruits de mer), on rĂ©alise que les nouilles ne sont pas aussi vertes que le matcha, mais plutĂŽt un mĂ©lange entre brun et vert. De mĂȘme pour le goĂ»t qui n’est pas aussi prononcĂ©, malgrĂ© l’ajout de poudre de matcha pour 100 „. Le bouillon reste bien dosĂ© et Ă©picĂ©. Les Ćufs durs sont parfaitement cuits et dĂ©licieux. Pour ceux qui ne raffolent pas du matcha, cela reste facile Ă manger. La taille du bol est pour le moins raisonnable mais pourrait laisser certains clients sur leur faim.
L’autre produit recommandĂ© par le restaurant qui se vante d’ĂȘtre le seul du coin Ă le proposer, ce sont les gyoza au matcha, ainsi que les takoyaki ! Si le ramen reste bon, les gyoza ne font pas vraiment lâunanimitĂ©. Gout du matcha encore moins prononcĂ© bien qu’ils soient bien verts, eux. Un peu secs et fades, on en mange des meilleurs ailleurs. Le sel mĂ©langĂ© Ă de la poudre de matcha vient renforcer un peu le gout mais au final, pas de quoi se vanter d’en servir.
Donc, verdict ? A tester une fois oui, mais peut-ĂȘtre pas deux. Le matcha est Ă l’affiche sur tous les menus et plats servis mais reste finalement discret dans l’assiette. Pour des prix plus Ă©levĂ©s que les restau habituels, on peut ĂȘtre déçu.
Ramen Tanakaku Shoten Byodoin (ă©ăŒăĄăł ç°äžäčććș ćčłçéąćș)
Adresse : 9-1 Uji Renge, Uji-shi, Kyoto (äșŹéœćșćźæČ»ćžćźæČ»èźèŻ9-1)
AccĂšs : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
âą Iwai (æ©ćäș)
C’est l’heure du goĂ»ter et vous avez envie d’une petite douceur ? En Ă©tant Ă Uji (ćźæČ»), ville du thĂ© vert et du matcha, les cafĂ©s proposant des boissons et desserts accompagnĂ© de ces derniers ne manquent pas. On craque pour les pancakes au matcha de chez Iwai (æ©ćäș), petit cafĂ© simple mais convivial.
Uji est rĂ©putĂ© pour son matcha de haute qualitĂ©. Son gout fort amer n’a rien Ă voir avec celui des autres chaines populaires du coin oĂč le matcha aurait tendance Ă ĂȘtre un peu sucrĂ©. On ressent bien ce gout authentique du matcha d’Uji dans les glaces et parfaits de chez Iwai entre autres.
A l’arrivĂ©e des pancakes Ă votre table, l’odeur du matcha annonce la saveur du dessert en plus d’ĂȘtre bien prĂ©sentĂ©. Alors non, les pancakes ne sont pas au matcha, ils ne sont pas verts non plus, mais saupoudrĂ© de poudre de matcha et de sucre glace. Pour bien complĂ©ter ce gros dessert Ă 1000 „, s’ajoutent une boule de glace au matcha et du sirop au matcha. De la pĂąte de haricots rouges accompagne Ă©galement le duo de pancakes pour la petite touche sucrĂ©e. Car effectivement, le gout amer du matcha est trĂšs prononcĂ©, aussi bien dans la poudre que dans la boule de glace !
A chaque bouchĂ©e, on ressent Ă peine le gout sucrĂ© des pancakes, le matcha domine aussitĂŽt. Ce qui est un bon point en soi mais au risque d’ĂȘtre écĆurant pour ceux qui ne raffolent pas du matcha.
Pour savourer le vrai gout du matcha et s’assurer de sa bonne qualitĂ© faisant la rĂ©putation d’Uji, chez Iwai c’est certifiĂ© !
Iwai Byodoin (æ©ćäșćčłçéąćș)
Adresse : 5-6 Uji Renge, Uji-shi, Kyoto (äșŹéœćșćźæČ»ćžćźæČ»èźèŻ5-6)
AccĂšs : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Site internet :Â https://cafeiwai.exblog.jp/
âą Koyasan Washoku Hachiyou (é«éć±±ćéŁăŻăĄăă)
A Koyasan (é«éć±±), prĂšs de la zone sacrĂ©e d’Okuno-in (ć„„ăźéą), quelques boutiques de souvenirs, cafĂ©s et restaurants sont implantĂ©s, permettant de goĂ»ter Ă la cuisine vĂ©gĂ©tarienne bouddhiste ou d’autres plats typiques de la cuisine japonaise.
On profite d’ĂȘtre dans le coin pour prendre table Ă Koyasan Washoku Hachiyou (é«éć±±ćéŁăŻăĄăă), situĂ© Ă l’Ă©tage de boutiques de confiseries japonaises, offrant une vue sympathique sur l’entrĂ©e d’Okuno-in.
Ătant Ă Koyasan, le choix du dĂ©jeuner se porte rapidement sur le plateau repas vĂ©gĂ©tarien bouddhiste Koyasan (çČŸéČćźéŁé«éć±±ćŸĄèł) Ă 2500 „, vivement recommandĂ© et contenant huit petits plats dont du tofu au sĂ©same (ăŽăè±è , goma tofu), des tempura de lĂ©gumes (éè怩ă·ă, yasai tempura), de la peau de tofu (æčŻè, yuba), de la soupe miso (ćłćæ±)…
Les plateaux sont bien prĂ©sentĂ©s et colorĂ©s. Le tofu au sĂ©same (ăŽăè±è ) accompagnĂ© de wasabi est excellent, le riz bien cuit, les diffĂ©rents tempura (champignon æ€èž, aubergine ăȘă, potiron ăăŒăĄă, patate douce ăă€ăŸăă, renkon ăăăă) bien croustillants. Pour 2500 „, on mange sainement comme un Roi !
D’autres menus de cuisine japonaise comme oyakodon (èŠȘć䞌, poulet et Ćufs sur un bol de riz), tamagodon (çć䞌, omelette sur un bol de riz), tanindon (ä»äșș䞌, viande et omelette sur un bol de riz), des udon ou des soba pour des prix allant de 650„ Ă 1150„. A la carte, il y a entre autres des sushis de maquereau servis enveloppĂ©s dans des feuilles de bambou.
Un staff aimable, parlant anglais et toujours prĂȘt Ă vous renseigner sur les plats, un espace clean et simple, de la cuisine lĂ©gĂšre et de qualitĂ©, c’est un trĂšs bon endroit pour un dĂ©licieux repas avant ou aprĂšs un passage Ă Okuno-in.
Koyasan Washoku Hachiyou (é«éć±±ćéŁăŻăĄăă)
Adresse : 49-3 Koyasa, Koya-cho, Ito-gun, Wakayama (ćæć±±çäŒéœéĄé«éçșé«éć±±ïŒïŒâïŒ)
AccĂšs : Okuno-in mae Bus Stop (Nankai Rinkan Bus)
Site internet : https://hachiyo.business.site/
â» Dans ma vie Nippone đŻđ”
âą Kimi no BLUE TRAVEL sur Youtube đ„ !
Ces semaines passĂ©es pendant l’Etat d’Urgence ont Ă©tĂ© bien bĂ©nĂ©fiques pour le blog. Avec des horaires de travail plus convenables (l’Ă©cole Ă©tant fermĂ©e), la Golden Week sans voyages, la plupart des weekends passĂ©s Ă la maison, j’ai pu consacrer pas mal de temps libre au blog. AprĂšs avoir lancĂ© la section cuisine (æç), j’ai fini par me mettre Ă … Youtube !
Vous l’aviez sans doute dĂ©jĂ remarquĂ© avec mes derniers articles Cours de Japonais et Cuisine oĂč j’ai rĂ©alisĂ© mes premiĂšres vidĂ©os. C’est simple, je voulais complĂ©ter mes leçons de japonais en ajoutant l’Ă©coute, parler japonais et faire Ă©couter du japonais aux visiteurs du blog.
Le blog a donc dĂ©sormais sa chaĂźne Youtube : Kimi no Terebi (ăăăźăăŹă, la TV de Kimi) ! Alors, ne vous attendez pas Ă des vidĂ©os de ouf ! Je ne suis pas Youtubeuse et je ne suis pas douĂ©e en montage de vidĂ©o ! Ce sera des vidĂ©os toutes simples avec des sous-titres, des petits effets pour un peu de dynamise… Car aussi le montage vidĂ©o, ça prend Ă©normĂ©ment de temps ! Et quand je reprendrai ma routine avec mes cours, que j’aurai de nouveau l’occasion de voyager, je ne pourrai plus en faire autant.
En tout cas, n’hĂ©sitez pas Ă vous abonner et Ă regarder mes vidĂ©os qui seront pour la plupart des mini-leçons de japonais et des essais de recettes et de restaurants.
â« Un article = Une chanson âș Rudimental â These Days






































Et ben, t’as quand mĂȘme vu pas mal du pays…!!!
Certaines photos sont superbes…
Bisous mon cĆur…đ
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