5

▶ Awaji Island Travel : Le Guide de Kimi

L’île d’Awaji (淡路島) est une île située entre Shikoku (四国) et Honshu (本州). Elle fait la liaison facilement entre ces deux îles principales de l’archipel grâce à l’autoroute 28 qui la traverse. Mais Awaji n’est pas qu’une île qui permet de rejoindre facilement Shikoku ou Honshu, elle cache aussi de belles choses à voir et donc cela vaut le coup d’y faire un arrêt pour une journée ou deux et pas seulement la traverser !

Dans cet article, Kimi vous emmène découvrir cette île surprenante !

Se rendre à l’île d’Awaji (淡路島へ行き方)

L’île d’Awaji (淡路島) se situe entre Shikoku et Honshu et fait partie de la préfecture de Hyogo (兵庫県). On peut donc facilement s’y rendre depuis Kobe. Cependant, une fois sur l’île, il est préférable d’avoir une voiture pour se déplacer plus facilement.

• En voiture (車で)

De Kobe, prendre la l’autoroute Kobe / Awaji / Naruto (神戸淡路鳴門自動車道) sur une distance de 34 km environ.
Temps de trajet : 45 minutes environ
Péage : 1 940 ¥.

• En bus (バスで)

Shin-Kobe Station
Highway Bus Kobe~Awaji Yumebutai/Higashiura (direction Higashiura) ↓
Awaji Yumebutai Bus Stop
Coût : 950 ¥
Temps de trajet : 1 heure environ

Visites (観光)

Arrivée sur l’île, en longeant la route nationale 28 le long de la côte, on découvre les petites plages, la mer turquoise, les hauts palmiers, donnant l’impression d’avoir atterri sur une île tropicale perdue au milieu de l’océan. Et pourtant, on se situe toujours au Japon.

C’est par hasard qu’on découvre le temple Awaji Kannon avec l’immense statue de la paix de Kannonji (平和観音寺), visible de loin, y compris depuis la baie d’Osaka. En effet, avec une hauteur de 100 mètres, il s’agit de la statue la plus haute du monde. Possédant un observatoire et un musée, l’envie de visiter de plus près ce lieu se fait immédiatement ressentir. Malheureusement, une mauvaise gestion et de nombreux problèmes ont réduit l’ensemble à l’état de ruine. L’édifice en faillite a fermé en 2006. Son propriétaire décédé sans héritier, la statue a alors été nationalisée le 30 mars 2020. Le ministère des finances a annoncé son intention de démolir tout le complexe pour 2022. Triste nouvelle pour ce si bel édifice !

En poursuivant la route un peu bredouille, c’est une autre trouvaille qui redonne satisfaction : le temple Hachioji (八浄寺). Situé près de la route nationale, le temple est facilement repérable grâce à son imposante pagode vermillon. Et pourtant, peu de visiteurs prennent le temps de s’y arrêter ! Il est fort dommage de passer à côté du petit jardin paisible, des statues de Bouddha, sans oublier la pagode abritant les sept divinités du bonheur (七福神, Shichi Fukujin) faisant du temple Hachioji le temple principal de ces sept divinités de la bonne fortune dans la mythologie japonaise.

L’endroit à ne pas manquer est en tous les cas Uzu Hill (うずの丘). Attirant beaucoup de touristes, du haut de cette colline, la vue est impressionnante. On peut s’y balader pour profiter du paysage et prendre une photo souvenir avec Ottamanegi (#おっ玉葱), faire un petit tour au musée des sciences et dans les boutiques pour se procurer entre autres de l’oignon, 95% de la production de la préfecture de Hyogo étant réalisée sur l’île.

Si on reste sur l’île pour une journée supplémentaire, le deuxième jour peut-être consacré à une balade matinale dans Ura Seaside Park (浦海浜公園) et sur la plage d’où on peut admirer un beau lever de soleil. Rien de mieux que de marcher tout en écoutant le son des vagues pour bien débuter une nouvelle journée d’aventures !

Puis pourquoi pas se rendre au parc gouvernemental Akashikaikyo (国営明石海峡公園). La visite prend deux bonnes heures tant le parc est vaste. Pour les plus pressés (et fainéants ?), un petit train relie les deux entrées principales du parc et permet de faire le grand tour. Le trajet coûte cependant 300 ¥. Même si le train est mignon, à ce prix-là, autant marcher et admirer tranquillement les plantes, les palmiers, les petits cours d’eau et les petites cascades. D’autant plus qu’il a de nombreux spots à ne pas louper pour de belles photos ! De l’Octopus Topiary qui accueille les visiteurs à l’entrée, puis Hanahidori, un phénix tout en fleur d’une hauteur de 4 mètres et d’une longueur de 30 mètres, la colline de peupliers pour finir sur Sky Terrace et Marine Terrace en profitant des brises agréables et de la vue sur la baie d’Osaka. Pour les plus petits, il y a également l’aire de jeux Yumekko Land, dont le thème reste bien entendu… les fleurs !

Très beau parc permettant une agréable balade avec les fleurs de saison tout au long de l’année. Attention cependant à bien choisir la saison si on souhaite le voir entièrement fleuri et coloré (début avril par exemple).

Pour les grands fans d’animation et qui veulent s’amuser avant de quitter l’île, à découvrir également : le parc à thème Nijigen no Mori (ニジゲンノモリ). Situé dans le parc préfectoral de Parc à thème consacré à l’animation japonaise, les visiteurs peuvent rencontrer les héros de Naruto et Boruto, parcourir le monde de Crayon Shin-chan, affronter l’effrayant Godzilla ou devenir un membre à part entière de Dragon Quest !

• Heiwa Kannonji (平和観音寺)
Adresse : Kamaguchi, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市釜口)

• Temple Hachioji (八浄寺)
Adresse : 834 Sano, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市佐野834)
Site internet : https://www.awaji-web.com

• Uzu Hill (うずの丘)
Adresse : 936-3 Fukura Hei, Minamiawaji, Hyogo (兵庫県南あわじ市福良丙936-3)
Site internet : https://kinen.uzunokuni.com/

• Ura Seaside Park (浦海浜公園)
Adresse : 670 Ura, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市浦670)

• Akashikaikyo National Government Park (国営明石海峡公園)
Adresse : 8-10 Yumebutai, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市夢舞台8-10)
Accès : Awaji Yumebutai Bus Stop (Highway Bus Kobe~Awaji Yumebutai/Higashiura)
Tarifs : 450 ¥ (adultes), 210 ¥ (seniors), 80 ¥ (enfants)
Site internet : https://awaji-kaikyopark.jp/

• Nijigen no Mori (ニジゲンノモリ)
Adresse : 2425-2 Kusumoto, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市楠本2425-2)
Accès : Nijigen no Mori Bus Stop (Highway Bus Osaka/Kobe~Nijigen no Mori/Sumoto (direction Sumoto)
Tarifs : entre 2 500 et 4 000 ¥ selon les zones du parc
Site internet : https://nijigennomori.com/

Nourriture et Restaurants (名物とレストラン)

À Awaji, on va trouver beaucoup de restaurants servant des udon ou des soba, plats raisonnables financièrement et qui se dégustent soit chauds ou froids. On peut donc en manger toute l’année. Etant une île, on va évidemment trouver aussi du poisson et des fruits de mer, et en particulier de l’oursin.

L’aliment phare que l’on va trouver facilement puisque l’île en produit 95% pour sa préfecture, c’est l’oignon. Et il n’est pas rare de le voir apparaître dans divers plats dont les recettes sont revisitées pour l’incorporer, que ce soit dans un hamburger ou un bol de nouilles !

Kimi retient deux bonnes adresses à présenter pour profiter des spécialités d’Awaji.

• Zekkei Restaurant Uzu no Oka (絶景レストラン うずの丘)

Uzu Hill étant un lieu touristique très fréquenté en été, ce restaurant qui y est implanté est par conséquent lui aussi envahi de visiteurs ! Il y a une longue file d’attente jusqu’à la fermeture du restaurant à 15h, ouvert pour le déjeuner uniquement. Il faut prendre son mal en patience mais en attendant on peut admirer la vue sur l’oignon Ottamanegi (#おっ玉葱) et le pont Naruto qui mène jusqu’à la ville du même nom sur Shikoku. Ou bien faire un petit tour des boutiques.

Car oui, on comprend très bien pourquoi ce restaurant a si bonne réputation ! En premier, le cadre paradisiaque et surprenant dans lequel il se trouve ! Installé à table, à travers la grande baie vitrée, on peut profiter du magnifique paysage que l’on peut voir depuis la colline et qui s’étend jusqu’au détroit de Naruto (d’où le nom du restaurant, « zekkei » signifiant « superbe vue »). Il va sans dire que les tables proches de la baie vitrée sont très rarement libres ! En contrepartie, il y a aussi des tables appelées Onion Box (たまねぎBOX席) en clin d’œil au légume produit en très grande quantité sur l’île.

Ensuite, la cuisine, faite d’ingrédients locaux et qui propose de très bons et beaux plateaux repas. Les spécialités de la maison : le seafood unishabu (海鮮うにしゃぶ) et le Awaji beef unishabu (淡路牛うにしゃぶ). Le shabu-shabu (しゃぶしゃぶ, onomatopée correspondant au bruit de la viande trempée dans le bouillon chaud) étant la variante japonaise de la fondue chinoise, consistant à tremper de fines tranches de bœuf ou de porc dans un bouillon à base de bœuf et de légumes. L’un comme l’autre des plats du restaurant suit le même principe sauf que pour le premier, on va tremper des fruits de mer et des sashimis dans un bouillon à base d’oursin cru de l’île d’Awaji, et pour le second, des tranches de bœuf d’Awaji. Servi avec de l’oursin cru, des légumes aromatisés et du riz, il y a un ordre et une façon spécifique de déguster ce luxueux repas :

  1. d’abord le bœuf ou les fruits de mer à tremper dans le bouillon
  2. puis l’oursin cru, sur une cuillère ou enroulé dans une tranche de bœuf à tremper dans le bouillon
  3. suivent les légumes aromatisées à ajouter dans le bouillon avant de déguster le tout
  4. enfin, un petit unidon (うに丼) ; disposer l’oursin cru sur le bol de riz et savourer
  5. avec le reste de bouillon et de riz, mélanger ensemble, ajouter un peu d’algues et de wasabi pour terminer en beauté

Un délicieux repas (à condition d’aimer l’oursin bien sûr) mais qui coute tout de même un certain prix : 4 400 ¥ pour le unishabu aux fruits de mer, 6 600 ¥ pour celui au bœuf !

Envie d’une touche sucrée ? Alors il faut gouter à la délicieuse patate douce de Naruto (鳴門金時いも, Naruto kintoki imo) cuite au four et accompagnée de glace à la patate douce. Ou bien une petite tranche de tarte aux œufs de l’île.

Il n’y a pas de doute que le menu est riche et varié ! Si l’oursin ne s’avère pas appétissant, il y a d’autres plats comme des nouilles, du curry, des tempura… Mais le cadre, la qualité des ingrédients produits localement et des plats esthétiques et typiques de l’île font grimper les prix. Les voyageurs à petit budget préféreront se rabattre sur le petit restaurant voisin, Awajishima Onion Kitchen (淡路島オニオンキッチン), qui sert des hamburgers à l’oignon d’Awaji (あわじ島バーガー) pour 660 ¥ et se poser aux côté de Ottamanegi (#おっ玉葱) pour admirer le paysage paradisiaque.

Zekkei Restaurant Uzu no Oka (絶景レストラン うずの丘)
Adresse : 936-3 Fukura Hei, Minamiawaji, Hyogo (兵庫県南あわじ市福良丙936-3)
Site internet : https://rest.uzunokuni.com/

• Izumoan (いづも庵)

Pour goûter aux délicieux udon et soba d’Awaji, Izumoan (いづも庵) est l’endroit à tester ! Restaurant de udon très populaire, il a d’ailleurs fait parler de lui dans divers médias. Il est donc souvent bondé aux heures de pointe, il faut faire la queue avant de pouvoir avoir une table.

Mais pourquoi tant d’intérêt pour ce restaurant en particulier ? C’est parce qu’on y sert le fameux Tsukemen à l’oignon (玉ねぎつけ麺), spécialité de l’île d’Awaji, et les clients viennent ainsi en particulier pour le manger au prix de 900 ¥. Ça ou bien le Ishiyaki Gyudon d’Awaji (淡路石焼牛丼), ou les deux… ! Oui certains Japonais sont très gourmands !

Comme un Tsukemen classique, le plat se compose de deux éléments : les nouilles udon froides dans un premier bol et le bouillon contenant l’oignon dans un deuxième bol. L’oignon cuit et frit comme un tempura ressemble à une petite fleur sur le point de s’épanouir. Pour manger, découper l’oignon avec une fourchette et un couteau, mélanger et y tremper les udon. Très bon mais pas simple à manger, que ce soit la découpe de l’oignon ou attraper les udon collants pour les tremper… Attention aux éclaboussures !

Le menu propose d’autres plats populaires et locaux de udon comme le nabe yaki udon (鍋焼きうどん), le curry udon (カレーうどん), bukkake udon (ぶっかけうどん), tempura udon (天ぷらうどん) pour des prix allant de 600 à 1 200 ¥. On peut choisir les plats seuls (単品, tanpin) ou en menu (定食, teishoku) accompagné d’un bol de riz.

Ce restaurant de udon fabriqués et préparés à l’ancienne et de façon artisanale accueille les clients depuis une centaine d’année. À l’intérieur, la déco est sobre et simple, il y a au choix des tables occidentales ou des tables basses sur le sol en tatami. Confortable, convivial, bon rapport qualité/prix, ne passez pas à côté de ce restau sans vous y arrêter au moins une fois !

Izumoan (いづも庵)
Adresse : 3522-1 Shizuki, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市志筑3522-1)
Site internet : https://www.izumoan.info/

Budget approximatif (予算)

Combien prévoir pour voyager à Awaji ? En se basant sur un séjour de deux jours avec la location d’un mini-van, une partie du trajet sur autoroute payante, en mangeant dans des restaurants, voici les chiffres approximatifs pour une personne partant de Kobe. Le prix de location du véhicule, l’essence et le péage peuvent être partagés à plusieurs.

  • Transport : 16 689 ¥
  • Essence : 2 732 ¥
  • Péage : 3 880 ¥
  • Nourriture / Restaurants : 6 290 ¥
  • Visites / Activités : 8 450 ¥
  • Achats / Souvenirs / Cadeaux : 2 876 ¥

Total : 40 917 ¥ (~ 315 €)

Ce diaporama nécessite JavaScript.

📷 Toutes les photos sur Flickr 📷


♫ Un article = Une chanson ► Flo RidaRight Round 

Publicité
3

▶ C’est la fête : Les restaurants Teishoku (定食屋)

Au Japon, à l’inverse de nos cafétérias, on va trouver des restaurants dits de type Teishoku (定食, menu fixe), ou aussi Shokudō (食堂, cafétéria).

Des plats variés, un service rapide et des prix bas. Quand on a ni le temps, ni l’argent, ni d’envie particulière, ces cafétérias à la japonaise sont idéales pour le déjeuner ! Bien sûr, Shokudō signifiant littéralement « cafétéria », il est logique que certaines d’entre elles rappellent les cafétérias comme en France mais le concept diffère un peu.

Dans cet article, Kimi no BLUE TRAVEL vous explique tout sur ces restaurants bon marché en plus de vous en présenter quelques uns !

❊ Concept (コンセプト)

Dans les centres commerciaux ou dans les centres villes, à proximité des quartiers d’affaires, il n’est pas rare de voir ces types de restaurants qui sont pour la plupart des grandes chaînes ou appartiennent à des grandes entreprises de restauration. On peut citer par exemple Fujio Food (フジオフード) qui gère un grand nombre de restaurants Teishoku mais aussi des chaînes d’Izakaya.

Chaleureux et décontractés, ces restaurants sont très animés à l’heure du déjeuner. Ceci dit les clients, étant pour la plupart en pause-déjeuner, viennent et partent aussitôt le repas terminé. Il peut y avoir la queue dans les chaînes les plus populaires mais le temps d’attente est relativement court pour les raisons citées précédemment.

Dans ces cafétérias à la japonaise, les menus sont fixes (定食). Ils proposent au choix des plats classiques et typiques de la cuisine japonaise à des prix abordables : tempura (天ぷら), poisson grillé, poulet grillé (鶏肉ロース), hamburger (ハンバーガー), tonkatsu (とんかつ), karaage (唐揚げ)… Ils sont accompagnés d’une soupe miso (味噌汁) et de riz 100% local récolté soigneusement selon la saison. Le prix des menus varie de 900 ¥ à 1 500 ¥.

La quantité est correcte, la nourriture de qualité et si vous avez encore faim, selon les chaînes, la soupe et le riz sont proposés à volonté. Il suffit de demander aux serveurs en disant : « Okawari wo onegaishimasu » (お代わりをお願いします。, un supplément s’il vous plaît). Parfois, les accompagnements en légumes / salade sont aussi offerts à volonté sur un buffet et les sauces et épices sont disponibles à chaque table. Côté boisson, de l’eau et du thé sont fournis gratuitement, tandis qu’une sélection de boissons sans alcool et de boissons alcoolisées est également proposée à la carte.

Une fois la commande passée à table, le plateau arrive assez vite. Si il y a un peu d’attente avant de recevoir son repas, on peut alors s’installer tranquillement, boire un peu de thé chaud ou froid en se relaxant dans l’ambiance détendue, tantôt tranquille, tantôt plus bruyante. Comme on connait dans nos cafétérias (食堂), dans certaines chaines, les clients prennent un plateau et choisissent d’abord un plat principal, les accompagnements (légumes, féculents…), une soupe miso et un bol de riz. Puis ils effectuent le paiement avant de s’installer à table.

Côté intérieur et déco, c’est très simple et peu original, comme des cafétérias, le but étant de manger et de repartir aussitôt fini. Mais quelques chaînes choisissent d’offrir plus de confort et une atmosphère plus zen et convivial en s’implantant dans un décor plus traditionnel avec des tables basses et des tatamis, des tableaux d’affichés, jusqu’à proposer une cuisine faite maison avec un large choix de plats et aliments Washoku (和食, terme employé pour désigner la cuisine traditionnelle japonaise).

❊ Quelques adresses (色々場所)

Quels sont les meilleurs restaurants pour un bon déjeuner pas cher ? Voici quelques restaurants type Teishoku et cafétérias, testés et approuvés par Kimi !

• Ootoya (大戸屋)

Chaîne assez connue et implantée dans tout le pays. On les trouve très souvent à proximité des gares et stations de métro et dans les rues commerçantes couvertes (商店街). Le peu que nous l’avons testé malheureusement le service n’était pas vraiment à la hauteur et assez lent alors que le restaurant n’était pas si bondé ! Long temps d’attente pour recevoir son plat, ça gâche la réputation du Teishoku normalement rapide !

Ootoya Shibuya Bunkamura Street (大戸屋渋谷文化村通り店)
Adresse : A2 Building B1F, 28-3 Udagawacho, Shibuya-ku, Tokyo (東京都 渋谷区宇田川町28-3 A2ビル地下1階)
Accès : Shibuya Station (Toyoko Line, Den-en-toshi Line, JR Lines, Ginza Line, Inokashira Line) sortie A2
Ootoya Jiyugaoka South Exit (大戸屋自由が丘南口店)
Adresse : Jiyugaoka Petit Plaza B1F, 1-8-23 Jiyugaoka, Meguro-ku, Tokyo (東京都目黒区自由が丘1−8−23 自由が丘プチプラザB1F)
Accès : Jiyugaoka Station (Toyoko Line, Oimachi Line) sortie sud
Site internet : https://www.ootoya.com

• Teshiogohan Gen (手しおごはん玄)

Cette chaîne à l’ambiance chaleureuse et décontractée se trouve dans l’ouest de Tokyo (Shinjuku, Asagaya, Nakano, Toshima…) et aussi à Yokohama. Le service y est très agréable et le riz de très bonne qualité.

Teshiogohan Gen Nakano (手しおごはん玄 中野店)
Adresse : Fukano Building 1F, 3-36-4 Nakano, Nakano-ku, Tokyo (東京都中野区中野3-36-4 深野ビル1F)
Accès : Nakano Station (JR Chuo Sobu Line, JR Chuo Line Rapid, Tozai Line) sortie sud
Teshiogohan Gen Asagaya (手しおごはん玄 阿佐ヶ谷店)
Adresse : 1-26-6 Asagaya-kita, Suginami-ku, Tokyo (東京都杉並区阿佐谷北1丁目26−6)
Accès : Asagaya Station (JR Chuo Sobu Line, JR Chuo Line Rapid) sortie nord
Site internet : http://www.gen-nakano.jp/index.html

• Maido Ookini Shokudō (まいどおおきに食堂)

Restaurant faisant partie de la compagnie Fujio Food. Environnement spacieux et décoré à l’ancienne, les clients y choisissent leurs plats à l’unité, au nombre qu’ils souhaitent selon leurs envies et leur budget. Un plateau bien garni peut contenir : du tofu, du karaage, du tamagoyaki, du riz, des légumes. Il est même possible d’y manger des ramen et des udon.

Higashi Shinjuku Shokudō (東新宿食堂)
Adresse : Shinjuku Central Heights 1F, 1-1-45 Okubo, Shinjuku-ku, Tokyo (東京都新宿区大久保1-1-45 新宿セントラルハイツ 1F)
Accès : Higashi Shinjuku Station (Fukutoshin Line, Oedo Line) sortie A1
Hirakata Koyamichi Shokudō (枚方高野道食堂)
Adresse : 1-20-10 Koyamichi, Hirakata, Osaka (大阪府枚方市高野道1-20-10)
Accès : Koyamichi Bus Stop (Keihan Bus 2, 92)
Site internet : https://www.shokudo.jp/

• Kappougi (かっぽうぎ)

Géré également par Fujio Food et répertorié en tant qu’Izakaya, il propose cependant le midi comme les restaurants type Teishoku un menu fixe (定食) de six petites assiettes au prix de 792 ¥ . Le plateau inclue un plat de viande/poisson soit au choix karaage (唐揚げ), poissons de saison comme par exemple le sanma (秋刀魚) ou le maquereau (鯖), nikujaga (肉じゃが), chicken katsu (鶏カツ)…), trois petits bols d’accompagnements légumes / féculents (yakisoba, tamagoyaki, pommes de terre frites, natto, salade…), une soupe miso et un bol de riz blanc ou du riz assaisonné avec des légumes et de la viande (炊き込みご飯). Un plateau bien garni, de la bonne cuisine, on ressort avec un estomac rempli et satisfait !

Kappougi Edo Nihonbashi (かっぽうぎ江戸日本橋店)
Adresse : Tomita Building 1F, 2-2-25 Nihonbashi, Chuo-ku, Tokyo (東京都中央区日本橋2丁目2−5 富田ビル1F)
Accès : Tokyo Station (JR Lines, Marunouchi Line) sortie 23, Nihonbashi Station (Asakusa Line, Ginza Line, Tozai Line) sortie B5
Kappougi Shin-Osaka (かっぽうぎ新大阪店)
Adresse : Via Inn Shin Osaka West 1F, 4-1-21 Miyahara, Yodogawa-ku, Osaka (大阪府大阪市淀川区宮原4-1-21 ヴィアイン新大阪ウエスト 1F)
Accès : Shin-Osaka Station (JR Lines, Midosuji Line) sortie 4
Site internet : http://www.kappougi.jp/

• Hamaichi (浜市)

De beaux plateaux bien garnis servis par un personnel chaleureux. Petit espace convivial, on se sent comme à la maison à manger la cuisine de maman. Menu riche et chic, on peut y déguster entre autres du bon poisson frais local et des fruits de mer accompagné de bon saké.

Adresse : 760 Sakaemachi, Tottori (鳥取県鳥取市栄町760)
Accès : Tottori Station (JR Lines) sortie nord

• Sachifukuya (さち福や)

Autre restaurant sous la direction de Fujio Food que l’on va trouver partout dans le pays. Un bon plateau contenant un plat principal, des accompagnements au choix et à volonté, du riz et de la soupe miso.

Sachifukuya Café Comore Yotsuya (さち福やCAFÉコモレ四谷店)
Adresse : Comore Yotsuya 2F, 1-6-1 Yotsuya, Shinjuku-ku, Tokyo (東京都新宿区四谷1丁目6−1 コモレ四谷 2F)
Accès : Yotsuya Station (JR Lines, Marunouchi Line, Namboku Line) sortie 2
Sachifukuya Lalaport Koshien (さち福やららぽーと甲子園)
Adresse : 1-100 Hachibancho, Koshien, Nishinomiya, Hyogo (兵庫県西宮市甲子園八番町1−100)
Accès : Naruo・Mukogawajoshidai-Mae Station (Hanshin Line) sortie nord
Site internet : https://www.fujiofood.com/brand/sachifuku/

Plats délicieux et variés, bon rapport qualité-prix, bon emplacement. Les restaurants de type Teishoku sont une option idéale pour un simple petit dîner entre amis ou une pause déjeuner lors d’une journée tourisme ! Alors, où allez-vous prendre votre pause déjeuner aujourd’hui ?


Quels restaurants de type Teishoku avez-vous testé ?
Y en a-t-il que vous recommandez ?


♫ Un article = Une chanson ► La Belle et la Bête – C’est la fête

1

▶ These Days : Kimi no Nikki (mai 2020)

En mai, on espère le retour du bonheur ! Avec le muguet, symbole du bonheur et de la chance, qui fleurit, si le mois d’avril n’a pas été si joyeux que ça, il y a toujours une lueur d’espoir en mai ! Après tout, « en mai, fais ce qu’il te plait » !

Mais hélas, l’espoir fait vivre mais les souhaits ne se réalisent pas toujours. En mai, c’est plutôt, « fais ce qu’il te plait confiné ». Etat d’urgence prolongé, endroits touristiques maintenus fermés. Le seul moyen de profiter des belles journées est de se poser dans un vaste parc en prenant ses précautions ; port du masque, se fixer un périmètre de sécurité, avoir du gel hydroalcoolique, respecter les gestes barrière.

La situation ne s’est pas trop améliorée mais pour relancer l’économie du pays en chute libre, l’Etat d’urgence a été levé en milieu-fin de mois, permettant ainsi aux commerces et parcs d’attractions de rouvrir leurs portes petit à petit. Les choses reviennent un peu à la normale, mais il faut adopter un nouveau style de vie. Vivre avec ce virus. Il est toujours là. Toujours maintenir une distance de sécurité quand on parle avec quelqu’un, porter le masque, se désinfecter les mains… Un geste de prévention non respecté et le virus peut frapper aussitôt et contaminer beaucoup de monde. Car hélas, le Japon se soucie plus de son économie, son tourisme que de son peuple et ses résidents !

※ Les événements du mois 🎊

• Golden Week (ゴールデンウィーク)

C’était la Golden Week et comme il était déconseillé de voyager malgré cette période de vacances idéale, pourquoi ne pas voyager en photos ! Chaque jour, des photos des derniers voyages de Kimi no BLUE TRAVEL. Mais avant ça, petite explication de ce qu’est la Golden Week.

La Golden Week est une succession de quatre jours fériés nationaux (祝日🎌) créant ainsi jusqu’à une semaine de vacances avec les weekends bien placés. Cette semaine de vacances est l’une des trois saisons les plus occupées du Japon, avec le Nouvel An (お正月) et la semaine Obon (お盆). C’est aussi une période très chère pour les touristes. Mais ça ne les empêche pas d’être à l’assaut pour réserver une chambre d’hôtel et monter dans un Shinkansen ultra bondé.

Les jours fériés constituant la Golden Week sont :

① 29 avril (4月29日) : Jour de l’ère Showa (昭和の日)
Ce jour correspond à l’anniversaire de l’ancien empereur Showa, décédé en 1989.

② 3 mai (5月3日) : Jour de la Constitution (憲法記念日)
Ce jour en 1947, la nouvelle constitution d’après-guerre est entrée en vigueur.

③ 4 mai (5月4日) : Jour de la verdure (みどりの日)
Jusqu’en 2006, la journée de la verdure était célébrée le 29 avril, date d’anniversaire de l’ancien empereur Showa. La journée est consacrée à l’environnement et à la nature, car l’empereur aimait les plantes et la nature. Avant d’être déclaré jour de la verdure, le 4 mai était déclaré jour férié d’office en raison d’une loi qui stipule qu’une une journée se situant entre deux fêtes nationales devient systématiquement un jour férié.

④ 5 mai (5月5日) : Jour des enfants (こどもの日)
Le festival des garçons (端午の節句) est célébré ce jour-là. Les familles prient pour la santé et le succès futur de leurs fils en suspendant des banderoles de carpe 🎏 et en affichant des poupées de samouraï, symbolisant à la fois la force, le pouvoir et le succès. Pour les filles, rappelez-vous, c’est le 3 mars, Hina Matsuri (雛祭り🎎).

⑤ 6 mai (5月6日) : Jour de transfert (振替日)
Il ne s’agit pas d’un jour férié officiel mais selon les années, toujours en appliquant la loi, si un jour férié tombe un dimanche, le lundi suivant devient un jour férié. Dans le cas de cette Golden Week 2020, c’est le mercredi qui récolte puisque le lundi et le mardi sont déjà des jours fériés.

Cinq jours, découvrez donc cinq galeries photos, à retrouver également sur Flickr !

① Shimanami Kaido (しまなみ海道) – mars 2020
4 jours, 6 belles îles, 6 ponts impressionnants, 179km parcourus en 18h20, 4 montagnes escaladées, 7 temples et 2 châteaux visités, beaucoup de fleurs de cerisiers le long de la route, des paysages extraordinaires, des heures à les admirer en respirant l’air frais. Expérience incroyable, voyage inoubliable !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

📷 Toutes les photos sur Flickr 📷

② Nachi-Katsuura (那智勝浦) – février 2020
La mer, la nature et du thon excellent dégusté sous toutes les formes ! Emprunter la pente de Daimonzaka, passer par le grand sanctuaire Kumano Nachi Taisha pour enfin arriver aux chutes de Nachi, implantées dans un magnifique décor de carte postale avec la Pagode à côté… Très bon parcours pour profiter d’un peu de verdure et de la forêt.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

 📷 Toutes les photos sur Flickr 📷

③ Koyasan (高野山) – novembre 2019
Ascension de la montagne par la route Chôishi (町石道), 24 km, plus de 7 heures de marche au cœur des forêts de bambous et d’immenses arbres, pentes raides et rocheuses, points d’observation offrant un panorama de dingue sur les agglomérations voisines. Visites des temples, de Kongobuji (金剛峯寺) à Danjo Garan (壇上伽藍), en passant par le musée Reihokan (霊宝館) et Daishi Kyokai (大師教会) pour assister à la cérémonie Jukai (受戒) et y recevoir un certificat. Séjour exceptionnel dans un Shukubo (宿坊) avec repas bouddhiste traditionnels végétariens (精進料理) et office bouddhiste (お勤め, otsutome) matinale. Tout ça avec de beaux momiji sur le chemin ! Koyasan en automne c’est encore plus joli et coloré !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

📷 Toutes les photos sur Flickr 📷

④ Ascension du Mont Fuji (富士山登り) – août 2019
Troisième ascension, troisième année consécutive et sans doute la meilleure. Circuit Fujinomiya (富士宮ルート) et tour du cratère (お鉢巡り). Une ascension incroyable avec un splendide lever de soleil, le plus beau que j’ai pu voir après les deux précédents échecs ! Une aventure inoubliable !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

📷 Toutes les photos sur Flickr 📷

Articles sur trois ascensions exceptionnelles :
🗻 Yoshida (吉田) 🗻 Shubashiri (須走) 🗻 Fujinomiya (富士宮) 🗻

⑤ Road Trip à Hokkaido (北海道ドライブ旅行) – juillet 2019
Sans doute LE voyage de 2019 ! À faire une fois dans sa vie ! On ne se sent jamais autant en liberté qu’en roulant sur les routes un peu au hasard. 11 jours sur les routes japonaises, effectuant des arrêts à Sapporo, Noboribetsu Onsen, Showa Shinzan, Shakotan, Otaru, Biei, Furano, Wakkanai, Bihoro, Shiretoko, Obihiro, Tomamu, Yubari… Conduire le long des cotes avec d’un côté la mer du Japon et les falaises de l’autre, passant dans de longs tunnels, créait un panorama de dingue.

Comme personne dans mon entourage n’a souhaité ou n’a pu me suivre, je suis partie seule en compagnie de mon ours en peluche (bah quoi ?!). Le beau temps n’était pas toujours au rendez-vous mais les températures (sans humidité) était vivables. Ce fut un de mes meilleurs étés au Japon !

Ce diaporama nécessite JavaScript.

📷 Toutes les photos sur Flickr 📷

※ Les sorties et excursions du mois 🏞 🏙

• Parc Yodogawa Kasen (淀川河川公園)

Samedi ensoleillé, température qui monte jusqu’à 27 degrés. Comment profiter de ce beau temps et se sentir bien : suffit de se poser dans le vaste parc Yodogawa Kasen (淀川河川公園) qui s’étend sur plusieurs districts, dont Hirakata.

Situé dans l’étendue verdoyante et naturelle de la rivière Yodogawa, le parc Yodogawa Kasen est le premier parc fluvial national du Japon. En plus des terrains de baseball, de tennis, une piste de course et d’autres installations sportives, le parc propose des espaces naturels remplis d’herbes sauvages et de verdure abondante. Un environnement dans lequel on se sent apaisé et relaxé au cœur de la nature et exposé à l’air frais. Et même si le parc est très fréquenté le weekend, il est si vaste qu’on ne se retrouve pas les uns sur les autres.

Selon les districts, diverses attractions et activités sont proposées tout au long de l’année, comme du canoë ou des BBQ.

Triste de ne pas voyager pendant la Golden Week ? Ce n’est pas grave, il est toujours possible de la passer en venant se détendre dans ce grand espace vert !

Yodogawa Kasen Park (淀川河川公園)
Adresse : 7-6 Tojimacho, Moriguchi-shigai, Osaka (大阪府守口市外島町7-6)
Site internethttps://www.yodogawa-park.go.jp/en/

• Une journée à Uji (宇治日帰り旅)

Uji (宇治) est une petite ville située entre Kyoto (京都) et Nara (奈良), deux des centres historiques et culturels les plus célèbres du Japon. Sa proximité de ces deux anciennes capitales a entraîné le développement précoce d’Uji en tant que centre culturel à part entière. La puissance du clan Fujiwara pendant la période Heian (794 à 1192), des structures tels que le temple Byodoin et le sanctuaire Ujikami, le plus ancien sanctuaire existant au Japon, ont été construits à Uji.

Alors que le temple Kozanji à Kyoto est considéré comme le site d’origine de la culture du thé au Japon, le thé d’Uji est devenu plus connu pour sa qualité supérieure dans les années 1100. Aujourd’hui, Uji est considéré comme la ville du thé et du matcha et forts de leur bonne réputation, on peut également s’en procurer dans les villes voisines.

La visite de cette petite ville, rappelant en toute évidence Kyoto ou Nara est possible sur une journée (ou deux pour ceux qui veulent passer par tous les petits temples implantés) en venant de Kyoto par la ligne JR Nara Line ou d’Osaka par la ligne Keihan.

Voici le Kimitinéraire de la visite d’Uji sur une journée !

Arrivée de bon matin à la station d’Uji, on passe le pont de la ville (宇治橋) pour se rendre à Byodoin Omotesando (平等院表参道) où les commerces comment à ouvrir les uns après les autres, prêts à démarrer les affaires et à accueillir les visiteurs. Cette route historique qui respire l’odeur du thé mène droit à Byodoin (平等院 , temple historique classé au patrimoine mondial.

Tout le long du chemin s’alignent de mignonnes petites boutiques de thé d’Uji existantes depuis l’ère Muromachi (室町時代) et qui ont donc su faire leur réputation. Il y a l’embarras du choix pour du thé de qualité et d’autres produits au matcha. Cafés, restaurants de cuisine locale et magasins de confiseries japonaises sont aussi implantés en masse avec toujours le matcha et le thé vert comme produit phare ! A Uji, on peut manger des ramen au matcha, des gyoza au matcha, des takoyaki au matcha, des soba au matcha, des dango au matcha, des glaces au matcha, des pancakes au matcha… et bien plus encore !

Avant de déguster et recevoir une bonne dose de matcha, on a tout juste le temps de se diriger jusqu’au bout de la rue, face à Byodoin (平等院), construit en 1052 à la fin de l’ère Heian.

Passé la porte principale, un parcours d’environ 1h30 attend le visiteur, durant lesquelles il peut explorer chaque coin du temple : le hall du Phénix, Rakando, Jodoin… La visite du hall du Phénix, nécessite une réservation et coûte 300 ¥, les horaires étant prédéfinis et le nombre de visiteurs limité. Construit au centre de l’étang, sa splendide architecture se reflétant sur l’eau, il renferme un trésor national : une magnifique statue d’Amida Nyorai (阿弥陀如来), un bouddha très populaire incarnant la compassion et la longévité.

Enfin, le visiteur peut terminer sa course en recevant le Goshuin (御朱印) du temple et en dégustant du thé d’Uji dans le salon de thé Toka.

Moment relax ensuite avant ou après la pause déjeuner, selon le timing, avec pourquoi pas un smoothie au matcha ! Le magasin Izumien (泉園), situé dans Byodoin Omotesando en propose un bien rafraîchissant !

Comme c’est une belle journée ensoleillée, voire un peu chaude, marcher le long de la rivière Uji (宇治川) et se poser dans le parc Uji (宇治公園) permet de profiter d’un peu d’air frais et de tranquillité. Implanté telle une petite île au centre du cours d’eau et accessible depuis les ponts Tachibana (橘橋) et Kisen (喜撰橋), il n’est pas très vaste mais reste agréable. En continuant de longer la rivière, passer d’autres petits temples cachés et les aires de pique-nique où beaucoup s’installent et plantent leur tente pour un barbecue, jusqu’à faire face au barrage d’Amagase (天ヶ瀬ダム).

Parmi les temples cachés, arrêt obligatoire au temple Koushou-ji (興聖寺), et son atmosphère paisible.

Koushouji a été le premier monastère du bouddhisme Zen Soto fondé à Fukasuka, au sud de Kyoto, en 1233 par le maître Dogen (道元, fondateur de l’école Soto du bouddhisme Zen au Japon) après son retour de Chine. Depuis qu’il a quitté Kyoto, le monastère a été dévasté puis reconstruit à Uji en 1649. Désormais à Koushouji, en tant que premier monastère parmi plus de 14 000 temples Zen Soto, les moines prient chaque jour pour la paix dans le monde.

Passé l’allée Kotozaka (琴坂) et la porte Sanmon (山門), suivre simplement le parcours pour découvrir les trésors des différents bâtiments, les jardins et ainsi bénéficier d’un moment zen (évidemment) et reposant. On découvre entre autres :
– Shourou (鐘楼) : la cloche dont le son et la forme sont si beaux qu’elle est considérée comme l’un des meilleurs spots d’Uji
– Sodo (僧堂) : le hall des moines où ils pratiquent le Zazen (la manière de s’asseoir selon le bouddhisme Zen, et prennent leur repas
– Hatto (法堂) : le hall Dharma, hall principal du temple où se trouve le bouddha Shakyamuni (釈迦) et Mokugyo (木魚, gong de bois en forme de poisson) ; l’esprit tranquille, faites un vœu en le touchant

De là, il est possible de rejoindre l’autre attraction de la ville inscrite au patrimoine mondial, le sanctuaire Ujikami (宇治上神社) et Uji (宇治神社) et d’emprunter le circuit de randonnée Tokai (東海自然歩道) jusqu’au mont Daikichi (大吉山). Petit parcours de 1,2 km au milieu des arbres et des feuilles d’érable accessible à tous. La journée se termine au sommet, à l’observatoire offrant un joli panorama sur la ville, de jour comme de nuit.

Byodoin Omotesando (平等院表参道)
Adresse : Uji-shi, Kyoto(京都府宇治市)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Site internethttps://b-omotesando.com/

Temple Byodoin (平等院)
Adresse : 116 Uji Renge, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治蓮華116)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Tarifs : 600 ¥ (adulte), 400 ¥ (enfant)
Site internethttps://www.byodoin.or.jp/ 

Parc Uji (宇治公園)
Adresse : Uji, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)

Sanctuaire Uji (宇治神社)
Adresse : 1 Uji Yamada, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治山田1)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Site internethttp://uji-jinja.com/

Sanctuaire Ujikami (宇治上神社)
Adresse : 59 Uji Yamada, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治山田59)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)

Temple Koushou-ji (興聖寺)
Adresse : 27-1 Uji Yamada, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治山田27-1)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Tarif : 500 ¥
Site internet : http://www.uji-koushouji.jp/eng/index.html

Mont Daikichi (大吉山)
Adresse : 65-5 Uji Higashiuchi, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治東内65-5)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)

Ce diaporama nécessite JavaScript.

📷 Toutes les photos sur Flickr 📷

• Excursion à Koyasan (高野山日帰り旅)

Koyasan Climbing Adventure ; deuxième ! Koyasan (高野山), massif montagneux situé dans la préfecture de Wakayama et lieu de culte fondé par Kôbô Daishi (弘法大師), grand moine bouddhiste, on y accède par différentes routes du pèlerinage. Après Chôichi-michi (町石道), on emprunte le chemin que prenaient les femmes autrefois pour se rendre jusqu’au mausolée de Kôbô Daishi (弘法大師御廟) et Okuno-in (奥の院). Jusqu’à la 5ème année de l’ère Meiji (明治5年 soit en 1872), les femmes n’étaient pas autorisées à se rendre à Koyasan. Pour pouvoir se recueillir au mausolée de Kôbô Daishi (弘法大師御廟), lieu sacré au centre des croyances de ce grand moine, elles empruntaient donc le chemin Nyonin-michi (女人道, littéralement « route des femmes »).

Le circuit commence au temple Nyonindo (女人堂), accessible en bus depuis la station Koyasan, passe par la porte Daimon (大門) pour terminer à Okuno-in (奥の院). Environ 7 km pour 3h30 de marche.
De la station Koyasan à l’arrêt de bus de Nyonindo, la route n’est autorisée que pour les bus, il est donc primordial de se rendre au point de départ en bus avec les bus Nankai Rinkan (南海りんかんバス). Les horaires (時刻表) sont disponibles sur le site de la compagnie. Prendre le bus à la voie 2 en direction de Okuno-in.

Départ à 9:50 au point 1 au cœur de la forêt montagneuse. Ça monte et ça descend, on enjambe les troncs et racines des arbres, on croise d’autres alpinistes, certains d’une grande gentillesse engageant la conversation. Il fait beau, le chant des oiseaux résonne et relaxe pendant cette randonnée dans une nature paisible.

Sur le chemin, on découvre des temples cachés avec des torii, comme Bentendake (弁天嶽). Il y a également une petite aire de repos avec tables et de splendides points de vue. Passé quelques torii, on rejoint Daimon (大門), point d’arrivée du circuit Chôichi (町石道) et la porte d’entrée du cœur de Koyasan ; 2 km de fait en une heure environ. On sort finalement de la verdure et des hauts arbres 3h10 après le point de départ, face à l’entrée d’Okuno-in (奥の院).

On traverse le cimetière, on passe le pont Gobyobashi (御廟橋), menant au mausolée. En traversant ce dernier, c’est l’entrée sur une zone sacrée. Qui dit zone sacrée dit cependant photos, smartphone, nourriture et boissons interdits. On se contente de marcher paisiblement tout en se vidant l’esprit. Pour les croyants, Kôbô Daishi est toujours parmi nous, priant éternellement pour la paix et la prospérité. L’endroit est d’un charme impressionnant et les lanternes de Torodo (燈籠堂) sont resplendissantes.

De là, pour continuer à parcourir les terres sacrées et découvrir de nombreux temples cachés, il est possible de bifurquer sur le circuit circulaire Koya Sanzan (高野三山) qui effectue le tour de la zone sacrée d’Okuno-in en passant par les monts Tenjiku (転軸山), Yoryu (楊柳山) et Mani (魔尼山) sur une longueur de 10 km.

On redescend vers le pont Ichinohashi (一の橋) en passant par le puits Sugatami no ido, Asekaki Jizo (汗かき地蔵) et l’allée Sando pour regagner le centre de la ville, puisque maintenant, plus de soucis ; en tant que femme, on peut s’y aventurer ! Un dernier petit tour avant de se dire « Otsukare sama desu » (お疲れ様です, bon travail) !

📔 Les routes du pèlerinage de Koyasan 📔
📔 Guide des visites de Koyasan 📔

Ce diaporama nécessite JavaScript.

📷 Toutes les photos sur Flickr 📷

※ Les restau et cafés du mois 🍴☕

• Akriti (アケティ)

Chez Kimi no BLUE TRAVEL, on raffole de Lumbini, devenu LE restau indien par excellence, situé à 10 minutes à pied de la maison. Kimi, cliente fidèle certifiée, cependant, après avoir fait le tour des menus et étant un peu en manque du curry aux épinards (qu’on ne peut pas choisir dans les menus déjeuner de Lumbini à moins de prendre le gros menu spécial à 1300 ¥, limite trop consistant pour les petits estomacs), pourquoi ne pas finalement tester un autre resto repéré par hasard lors d’une virée à scooter.

C’est parti, on vous emmène chez Akriti (アケティ), situé un peu plus loin, à la sortie de la station Gotenyama (御殿山), et proposant de la cuisine indienne et népalaise.

Restaurant petit mais accueillant, on peut s’installer à table ou au comptoir. Staff 100% indien mais avec un bon niveau de communication en japonais. Sous fond de musique indienne, divers menus sont servis pour le déjeuner. Dans ces menus variant de 700 à 1600 ¥ environ :
• Quatre types de curry au choix : poulet (チキン), keema (キーマ), épinards (ほうれん草) ou curry du jour (日替わり)
• Cinq niveaux de piment (辛さ) : doux (甘口), normal (普通), moyennement épicé (中辛), épicé (辛口), très épicé (激辛)
• Trois types de nan au choix : classique (プレーンナン), miel (ハニーナン), frit (あげナン)
• Pour un cheese nan, il faut choisir le menu cheese nan (チーズナンセット)
• Selon le menu choisi, le client peut s’offrir un ou deux curry accompagné(s) d’une boisson, de salade, de soupe et d’un morceau de poulet tandoori (タンドリーチキン, poulet cuit sur un four de pierre en feu).

On opte pour le menu cheese nan (チーズナンセット) à 1050 ¥ : deux curry au choix, cheese nan, tebamoto (手羽元, ailes de poulet, moins gras qu’un tebasaki, 手羽先), salade, soupe et boisson ! La boisson, la salade et la soupe sont servies en premier pour prendre le temps de déguster ce menu consistant bien chaud.

Un mango lassi rafraîchissant, du curry au poulet et aux épinards bien pimentés. On attend un peu mais on savoure cette attente avec le curry bien chaud et le cheese nan au fromage bien fondant fraîchement cuit si bien qu’il brûle presque les mains. Les bols de curry sont un tout petit peu plus petits que chez Lumbini, soit à peu près les mêmes qu’un restaurant de curry situé  en plein Tokyo. Mais au vu du prix incluant un cheese nan sans avoir à rajouter un supplément de 300 ¥ et des accompagnements on ne va pas chipoter.

On a la peau du ventre bien tendu après ça mais si il reste de la place dans notre estomac, il y a toujours les trois types de nan à volonté ! Il est d’ailleurs possible de demander le type de cuisson et la taille adaptée à la gourmandise de chacun.

En quittant les lieux, penser à prendre un petit prospectus du restaurant qui offre des petits bons de réduction sur la prochaine visite.

Akriti (アケティ)
Adresse : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市渚西1丁目18-17)
Accès : Gotenyama Station (Keihan Line)

• Tanakaku Shoten (田中九商店)

Non, ne criez pas au scandale et ne nous jugez pas ! Sur Kimi no BLUE TRAVEL, on est passé par tous les types de ramen, y compris les plus inconcevables : chocolat, lait… Mais il manquait… le matcha !

Alors direction Uji (宇治), dans la préfecture de Kyoto (京都府), là où le matcha se consomme de différentes manières, y compris avec des ramen ! Allez, au moins « une fois dans sa vie ». Ce moment restera sans doute unique alors profitons-en comme on entend souvent dans la cérémonie de thé avec le dicton 一期一会 (un temps pour une rencontre) ! Et ce serait triste de louper cette occasion surtout si elle ne se représente pas !

Alors si on raffole déjà des glaces ou des soba au matcha, en est-il de même pour les ramen ? D’ailleurs, est-ce que c’est le bouillon qui porte la saveur du matcha, ou les nouilles ?

Pour connaitre les réponses, on rend visite à Tanakaku Shoten (田中九商店) situé parmi les commerces et boutiques de thé, dans Byodoin Omotesando (平等院表参道). Au menu, des nouilles au matcha plongées dans les différents bouillons classiques (salé 塩, sauce soja 醤油, fruits de mer 黄金..) et auxquelles se rajoutent d’autres garnitures (chashu チャーシュー, œuf dur 煮卵, oignons verts ネギ…). Le bol classique est à 890 ¥, pour les autres il faudra passer la barre des 1000 ¥. Plus cher que les restaurants de ramen classiques mais ça reste des prix qui ne freinent pas les touristes !

En dégustant le bol de Kogane Sutamina Shio Ramen (黄金スタミナ塩ラーメン, ramen avec un bouillon salé épicé aux fruits de mer), on réalise que les nouilles ne sont pas aussi vertes que le matcha, mais plutôt un mélange entre brun et vert. De même pour le goût qui n’est pas aussi prononcé, malgré l’ajout de poudre de matcha pour 100 ¥. Le bouillon reste bien dosé et épicé. Les œufs durs sont parfaitement cuits et délicieux. Pour ceux qui ne raffolent pas du matcha, cela reste facile à manger. La taille du bol est pour le moins raisonnable mais pourrait laisser certains clients sur leur faim.

L’autre produit recommandé par le restaurant qui se vante d’être le seul du coin à le proposer, ce sont les gyoza au matcha, ainsi que les takoyaki ! Si le ramen reste bon, les gyoza ne font pas vraiment l’unanimité. Gout du matcha encore moins prononcé bien qu’ils soient bien verts, eux. Un peu secs et fades, on en mange des meilleurs ailleurs. Le sel mélangé à de la poudre de matcha vient renforcer un peu le gout mais au final, pas de quoi se vanter d’en servir.

Donc, verdict ? A tester une fois oui, mais peut-être pas deux. Le matcha est à l’affiche sur tous les menus et plats servis mais reste finalement discret dans l’assiette. Pour des prix plus élevés que les restau habituels, on peut être déçu.

Ramen Tanakaku Shoten Byodoin (ラーメン 田中九商店 平等院店)
Adresse : 9-1 Uji Renge, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治蓮華9-1)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)

• Iwai (憩和井)

C’est l’heure du goûter et vous avez envie d’une petite douceur ? En étant à Uji (宇治), ville du thé vert et du matcha, les cafés proposant des boissons et desserts accompagné de ces derniers ne manquent pas. On craque pour les pancakes au matcha de chez Iwai (憩和井), petit café simple mais convivial.

Uji est réputé pour son matcha de haute qualité. Son gout fort amer n’a rien à voir avec celui des autres chaines populaires du coin où le matcha aurait tendance à être un peu sucré. On ressent bien ce gout authentique du matcha d’Uji dans les glaces et parfaits de chez Iwai entre autres.

A l’arrivée des pancakes à votre table, l’odeur du matcha annonce la saveur du dessert en plus d’être bien présenté. Alors non, les pancakes ne sont pas au matcha, ils ne sont pas verts non plus, mais saupoudré de poudre de matcha et de sucre glace. Pour bien compléter ce gros dessert à 1000 ¥, s’ajoutent une boule de glace au matcha et du sirop au matcha. De la pâte de haricots rouges accompagne également le duo de pancakes pour la petite touche sucrée. Car effectivement, le gout amer du matcha est très prononcé, aussi bien dans la poudre que dans la boule de glace !

A chaque bouchée, on ressent à peine le gout sucré des pancakes, le matcha domine aussitôt. Ce qui est un bon point en soi mais au risque d’être écœurant pour ceux qui ne raffolent pas du matcha.

Pour savourer le vrai gout du matcha et s’assurer de sa bonne qualité faisant la réputation d’Uji, chez Iwai c’est certifié !

Iwai Byodoin (憩和井平等院店)
Adresse : 5-6 Uji Renge, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治蓮華5-6)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Site internethttps://cafeiwai.exblog.jp/

• Koyasan Washoku Hachiyou (高野山和食はちよう)

A Koyasan (高野山), près de la zone sacrée d’Okuno-in (奥の院), quelques boutiques de souvenirs, cafés et restaurants sont implantés, permettant de goûter à la cuisine végétarienne bouddhiste ou d’autres plats typiques de la cuisine japonaise.

On profite d’être dans le coin pour prendre table à Koyasan Washoku Hachiyou (高野山和食はちよう), situé à l’étage de boutiques de confiseries japonaises, offrant une vue sympathique sur l’entrée d’Okuno-in.

Étant à Koyasan, le choix du déjeuner se porte rapidement sur le plateau repas végétarien bouddhiste Koyasan (精進定食高野山御膳) à 2500 ¥, vivement recommandé et contenant huit petits plats dont du tofu au sésame (ゴマ豆腐, goma tofu), des tempura de légumes (野菜天ぷら, yasai tempura), de la peau de tofu (湯葉, yuba), de la soupe miso (味噌汁)…

Les plateaux sont bien présentés et colorés.  Le tofu au sésame (ゴマ豆腐) accompagné de wasabi est excellent, le riz bien cuit, les différents tempura (champignon 椎茸, aubergine なす, potiron かぼちゃ, patate douce さつまいも, renkon れんこん) bien croustillants. Pour 2500 ¥, on mange sainement comme un Roi !

D’autres menus de cuisine japonaise comme oyakodon (親子丼, poulet et œufs sur un bol de riz), tamagodon (玉子丼, omelette sur un bol de riz), tanindon (他人丼, viande et omelette sur un bol de riz), des udon ou des soba pour des prix allant de 650¥ à 1150¥. A la carte, il y a entre autres des sushis de maquereau servis enveloppés dans des feuilles de bambou.

Un staff aimable, parlant anglais et toujours prêt à vous renseigner sur les plats, un espace clean et simple, de la cuisine légère et de qualité, c’est un très bon endroit pour un délicieux repas avant ou après un passage à Okuno-in.

Koyasan Washoku Hachiyou (高野山和食はちよう)
Adresse : 49-3 Koyasa, Koya-cho, Ito-gun, Wakayama (和歌山県伊都郡高野町高野山49−3)
Accès : Okuno-in mae Bus Stop (Nankai Rinkan Bus)
Site internet : https://hachiyo.business.site/

※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵

• Kimi no BLUE TRAVEL sur Youtube 🎥 !

Ces semaines passées pendant l’Etat d’Urgence ont été bien bénéfiques pour le blog. Avec des horaires de travail plus convenables (l’école étant fermée), la Golden Week sans voyages, la plupart des weekends passés à la maison, j’ai pu consacrer pas mal de temps libre au blog. Après avoir lancé la section cuisine (料理), j’ai fini par me mettre à… Youtube !

Vous l’aviez sans doute déjà remarqué avec mes derniers articles Cours de Japonais et Cuisine où j’ai réalisé mes premières vidéos. C’est simple, je voulais compléter mes leçons de japonais en ajoutant l’écoute, parler japonais et faire écouter du japonais aux visiteurs du blog.

Le blog a donc désormais sa chaîne Youtube : Kimi no Terebi (キミのテレビ, la TV de Kimi) ! Alors, ne vous attendez pas à des vidéos de ouf ! Je ne suis pas Youtubeuse et je ne suis pas douée en montage de vidéo ! Ce sera des vidéos toutes simples avec des sous-titres, des petits effets pour un peu de dynamise… Car aussi le montage vidéo, ça prend énormément de temps ! Et quand je reprendrai ma routine avec mes cours, que j’aurai de nouveau l’occasion de voyager, je ne pourrai plus en faire autant.

En tout cas, n’hésitez pas à vous abonner et à regarder mes vidéos qui seront pour la plupart des mini-leçons de japonais et des essais de recettes et de restaurants.


♫ Un article = Une chanson ► Rudimental – These Days

5

▶ Koyasan Stay : Séjour dans un Shukubo (宿坊)

Pour vivre pleinement un séjour dépaysant et renversant à Koyasan (高野山), lieu de culte fondé par Kobo Daishi (弘法大師), y rester au moins une nuit et y profiter d’une hospitalité unique est l’expérience à ne pas manquer ! Il y a un large choix de temples proposant un hébergement dans des chambres traditionnelles avec onsen (温泉) : on les appelle Shukubo (宿坊) !

On pourrait traduire Shukubo par « logement des pèlerins dans un temple ». A première vue, un Shukubo ressemble à une simple auberge de voyageurs ou à un Ryokan (旅館, auberge traditionnelle et typique du Japon). Cependant, la différence la plus attrayante se trouve dans l’hospitalité. En effet, ce genre d’hospitalité dont on bénéficie dans un Shukubo ne se trouvera nulle part ailleurs ! Seul un Shukubo offrira l’expérience directe du bouddhisme et la dégustation de ses plats végétariens du monastère tout en permettant à ses visiteurs de se sentir apaisé et relaxé.

Les tarifs varient selon les services proposés (salle de bain privative, dîner et petit-déjeuner compris, vue sur jardin, bains en plein air…) mais en moyenne, comptez entre 15 000 ¥ et 20 000 ¥ la nuit avec petit déjeuner bouddhiste traditionnel inclus. Malgré ce prix, les temples affichent très vite complet. Il est d’ailleurs recommandé de réserver quelques semaines en avance.

Dans cet article, Kimi vous propose de passer une nuit chez…
Koyasan Onsen Fukuchiin (高野山温泉福智院) !

※ Introduction

Parmi la centaine de temples entourant Koyasan se trouve le temple Fukuchiin (福智院) qui existe depuis 800 ans avec comme représentant bouddhiste Aizen Myouoh (愛染明王).

Situé au cœur de la ville, le Shukubo Koyasan Onsen Fukuchiin propose des hébergements de style japonais dans un temple bouddhiste historique. Les voyageurs peuvent se détendre dans les bains thermaux publics, découvrir les transcriptions manuscrites de sutra (写経, sha-kyō), et écouter la récitation des sutras pendant l’office bouddhiste du matin.

À pieds depuis le Shukubo, il est possible de rejoindre la porte Daimon de Kongobu-ji (金剛峯寺大門) en 15 minutes et le temple Kongobu-ji (金剛峯寺), en 5 minutes.

Adresse : 657 Koyasan, Koya-cho, Ito-gun, Wakayama (和歌山県伊都郡高野町高野山657)
Accès : Takano Keisatsu Mae Bus Stop (Nankai Rinkan Bus)
Site internet : https://www.fukuchiin.com/

※ Chambres et Services

Revêtues de tatami au sol, de shoji (障子, porte coulissante en papier), fusuma (襖, porte coulissante avec une peinture) et parfois d’un kotatsu (炬燵, table chauffante), les chambres de style japonais disposent des commodités nécessaires. Toutes sont pourvues d’une télévision et d’un coffre-fort et les mieux situées dans le temple offrent également une vue sur les jardins. Équipements de toilette, yukata ou samue (作務衣, vêtement de travail des moines bouddhistes) et serviettes sont fournies pour permettre un confort semblable à celui des Ryokan. Les voyageurs dorment dans un futon traditionnel apporté après le dîner et soigneusement préparé par le personnel.

Chez Koyasan Onsen Fukuchiin, les voyageurs peuvent profiter de bains thermaux publics intérieurs et exclusivement en plein air, ainsi que de salles de sauna. Après une longue journée de randonnée dans la montagne ou de balade au cœur des temples de la ville, c’est un moment de détente et de relaxation fort appréciable. Ils peuvent également se poser et admirer les jardins traditionnels Tosen (登仙庭), Aizen (愛染庭) et Hasuna Yuzen (蓮菜遊仙庭) conçus par Shigemori Mirei (重森三玲), célèbre artiste paysagiste de l’ère Showa (昭和). Envie de repartir avec des souvenirs ? Il est possible d’en acheter à la boutique du temple. Enfin, des journaux quotidiens et une bagagerie sont disponibles à la réception.

A l’arrivée pour le check-in, les moines accueillent chaleureusement les voyageurs tout en offrant une hospitalité dévouée. Malgré la barrière de la langue, ne parlant que très peu anglais, ils font la faveur de bien expliquer le fonctionnement des lieux et offrent une petite visite des différentes pièces du temple.

※ De la cuisine bouddhiste (精進料理) pour le repas

Des plats bouddhistes traditionnels végétariens sont servis pour le petit-déjeuner. Des dîners sont également préparés sur demande préalable et au prix de 3 300 ¥. Tous les repas sont servis en chambre à l’heure souhaitée ou dans la salle à manger pour les groupes, sous réservation obligatoire. Ici aussi, le client se sent roi. Les repas, alliant simplicité et esthétique, sont délicatement disposés à table avec une explication pour chaque plat.

Ce diaporama nécessite JavaScript.

Il serait regrettable de ne pas profiter de cette délicieuse cuisine même si elle exclut complètement viande et poisson. Les plats utilisent adroitement le gluten de blé, le wasabi de Kanayamaji (金山寺わさび) et le tofu de Koya (高野豆腐) comme substituts à la viande et offrent un aperçu des compétences, de la culture et de l’histoire des habitants de Koyasan. Les repas se composent également de plantes sauvages fraîches et de légumes de saison.

Voici par exemple un délicieux dîner (夕食) de chez Koyasan Onsen Fukuchiin, incluant :

  • légumes macérés (漬け物, tsukemono)
  • tofu nabe (豆腐鍋) accompagné de légumes et de plantes
  • tofu de Koya (高野豆腐)
  • peau de tofu (湯葉, yuba)
  • konjac (こんにゃく, konnyaku)
  • tempura (天ぷら)
  • riz blanc cuit (ご飯, gohan)
  • pousse de bambou (竹の子, takenono)
  • soupe miso (味噌汁, misoshiru)
  • divers accompagnements en petite quantité (châtaigne, patate douce, aubergine, haricot vert…)
  • mochi (餅)
  • kaki (かき)
  • thé chaud (ほうじ茶, houjicha)

Et pour un bon petit-déjeuner (朝食) complet, on retrouve :

  • tororo (とろろ) avec feuilles de nori (のり) et sauce soja (しょうゆ, shôyu)
  • pot-au-feu de ganmodoki, soit du tofu frit fabriqué en y mélangeant des légumes, des blancs d’œufs et des graines de sésame (おでんがんもどき, oden ganmodoki)
  • tofu nabe (豆腐鍋)
  • radis blanc découpé et assaisonné (切り干し大根, kiribôshi daikon)
  • racine de bardane (ごぼう, gobo)
  • salade de tofu (豆腐の白和え, tofu no shiraae)
  • soupe miso (味噌汁, misoshiru)
  • riz blanc cuit (ご飯, gohan)
  • algues hijiki (ひじき)
  • prune séchée (梅干し, umeboshi)
  • thé vert chaud (緑茶, ryokucha)

Savourez tranquillement et silencieusement votre repas tout en prenant le temps d’apprécier le gout de chaque aliment. Une fois terminé, il ne reste qu’à prévenir la réception par téléphone pour demander à débarrasser.

※ Office bouddhiste et expériences atypiques

Le point culminant d’un séjour dans un Shukubo est sans doute l’expérience de l’office bouddhiste (お勤め, otsutome) : la récitation des sutras qui imprègne le silence matinal, créant une atmosphère solennelle et vivifiante tout à fait unique.

Chez Koyasan Onsen Fukuchiin, ça commence à 6 heures tous les matin et ça dure environ 50 minutes ! C’est un rituel qui vise à montrer la reconnaissance quotidienne aux divinités. Les photos sont donc interdites. Tout simplement parce que ce n’est pas une attraction touristique. Il s’agit d’une cérémonie religieuse que les moines font tous les jours, c’est leur mission, leur travail au quotidien.

Rassemblement dans la salle principale (本堂, Hondo). Inutile de réserver, il faut juste se présenter à l’heure, vêtus de vêtements normaux ou d’un samue (pas en yukata) et se purifier les mains à l’entrée avec de l’encens. Les moines sont assis autour de leurs divinités. Les spectateurs se trouvent un peu en retrait derrière, face aux divinités. Ils écoutent attentivement et silencieusement les moines réciter les sutras, certains connaissant les textes les accompagnent. Pendant que les moines récitent les sutras, les visiteurs viennent s’incliner silencieusement derrière eux à tour de rôle pour prier. Les gestes sont simples : s’incliner, prendre une pincée de cendres, la déposer dans un récipient différent, prier et s’incliner une seconde fois. La cérémonie termine par un discours en japonais du moine principal, incluant des remerciements dans différentes langues (dont le français !) et la possibilité d’admirer les trésors de la pièce et de se rendre aux jardins.

Les visiteurs peuvent aussi profiter de leur soirée en s’essayant à d’autres expériences atypiques comme le Shakyo (写経), l’écriture manuscrite du sutra Hannya Shingyo (般若心経, le Sutra du Cœur), au prix de 1 500 ¥ (réservation nécessaire). Cette pratique se différencie de la calligraphie ordinaire et peut-être considéré comme un exercice mental. En traçant chaque trait avec concentration, il est dit que le cœur s’apaise. Ecrivez votre souhait et tracez. Votre Shakyo recevra ensuite une bénédiction lors des offices bouddhiques du matin et est en général conservé au temple.

Enfin, il est possible de tester le Hourai (宝来), une décoration traditionnelle unique à Koyasan. Son design est réalisé de façon à attirer la chance. Le Hourai est réalisé avec du papier artisanal traditionnel de Koyasan. Compter 2 000 ¥ (réservation nécessaire) pour réaliser son propre Hourai.

※ Kimi témoigne

• Points positifs

On se sent dépaysé et en immersion totale dans la culture japonaise et l’univers du bouddhisme. J’ai découvert beaucoup d’aspects des traditions japonaises dans les manga. J’ai l’impression de vivre en vrai ceux de mon adolescence. Les chambres sont propres et spacieuses avec des futons confortables et le nécessaire pour la toilette. On passe un moment agréable dans les bains. Le repas servi directement dans la chambre à l’heure souhaitée est léger, équilibré et nous permet de découvrir de nouvelles saveurs culinaires. Le personnel est chaleureux et respectueux. Si vous parlez un peu japonais, vous pouvez facilement engager la conversation avec eux.

• Points négatifs

On loge dans un monument religieux et ancien, ce qui implique le fait que les chambres n’ont pas de clef et qu’elles se verrouillent seulement depuis l’intérieur. Heureusement, il y a toujours des coffres-forts mais le fait de quitter sa chambre temporairement sans pouvoir la fermer à clef pourrait en déranger certains. Bien que les chambres soient équipées de chauffage, l’ancienneté du bâtiment fait qu’il fait en hiver très froid dans les couloirs. Attention au coup de froid lorsqu’on se rend aux bains ou aux toilettes !

• Bilan

Expérience unique au cœur du bouddhisme et des merveilles de Koyasan ! À expérimenter une fois dans sa vie au dépourvu d’un choc culturel probable !

Kimi a renouvelé plus tard l’éxperience dans un Shukubo différent, celui de Sekishoin.
Retrouvez ce séjour en vidéo sur Kimi no Terebi (キミのテレビ) !


Avez-vous déjà séjourné dans un Shukubo ?
Quelles ont été vos impressions ?


♫ Un article = Une chanson ► FTISLAND – Stay

2

▶ Taking Off : Kimi no Nikki ⑩

Mon mois de février a été plutôt chargé ! Malgré mon séjour en France et à Busan qui ont fait un peu mal au porte-monnaie faut l’avouer, j’ai réussi à occuper mes week-ends en sortant avec les amis et en faisant quelques visites abordables !

4 février : Otsukaresama et Kanpai !

Boulot fini et week-end, comme c’est samedi soir, je rejoins un ami japonais pour manger et boire un coup à l’Izakaya. J’ai facilement adopté cette coutume d’aller avec les amis ou les collègues trinquer et déguster divers plats en discutant et rigolant pour se dire « Otsukaresama » après le boulot et avant de profiter pleinement de son week-end.

Comme je travaille à Jiyugaoka (à 10min en train de Shibuya, au sud ouest de Tokyo) nous sommes allés dans un des Izakaya du quartier, Ikkyu. C’est une chaîne et si vous prenez leur carte de fidélité à 300 yens, vous avez des réductions sur tous les plats et toutes les boissons 😉.

3 2

Dans cet Izakaya, on peut avoir une table dans une zone non-fumeur car contrairement à chez nous, c’est toujours autorisé de fumer dans les lieux publiques, et les japonais fument beaucoup dans la soirée. Je puais bien la clope quand je travaillais à l’Izakaya à l’époque…

1

On a mangé… beaucoup 😂 Karaage, tamagoyaki, yakitori, tempura au fromage, mochi frit… et pour le dessert, un pancake avec de la crème que l’on ajoute devant vous, jusqu’à 15cm de hauteur !

5

Pour moi, ces soirées sont aussi une occasion de pratiquer mon japonais et d’en écouter aussi. Et c’est encore difficile sans dico car je retiens pas ce fichu vocabulaire ! 😣 Mais d’après mes amis, je m’améliore. Mouais…

En tout cas après un an et sept mois depuis mon arrivée, j’ai quand même progressé. Suffisamment pour réussir le JLPT N5 !! 🎉🎶 Yahoo enfin ! En rentrant, j’ai eu le plaisir de découvrir dans ma boîte aux lettres mon précieux certificat ! J’ai eu 159/180, j’ai réussi chaque partie à plus de 67% dont un sans-faute pour la partie écoute ! Je suis super contente !

6

Prochaine étape : le N4 en juillet ! Comme les kanji sont plus nombreux et plus difficiles j’ai déjà commencé à les apprendre, je n’ai pas le choix si je veux réussir !

5 février : Yokohama sous la pluie

Une journée à Yokohama pour ce dimanche ! Mais la chose bien frustrante était qu’il pleuvait ce jour là alors que depuis mon retour il n’y avait pas eu une goutte de pluie ! POURQUOI DE LA PLUIE LE SEUL JOUR OÙ JE PEUX SORTIR ?! Va mourir le Japon avec ta météo de merde !

7

J’ai retrouvé mon ami Shiro qui habite Yokohama et nous sommes allés au Strawberry Festival qui se tenait au Aka Renka Shoko (赤レンガ倉庫), deux grands bâtiments rouges brique qui abritent des petits magasins, restaurants et cafés. Je me suis rappelée que j’y étais passée cet été pendant le Pikachu Matsuri mais je n’avais pas tout vu. Cet endroit est en fait super pour faire du shopping et trouver des cadeaux sympas ! J’ai acheté un sweat mignon à un magasin qui s’appelle Laundry, situé au deuxième étage du bâtiment 2. Leurs vêtements et accessoires sont trop chou. Si vous aimez les chats en particulier, faites un petit tour dans ce magasin ! J’ai aussi acheté des petits souvenirs traditionnels chez Warakuya Okame. J’y retournerais à l’occasion !

Puis finalement, direction le Strawberry Festival juste à côté. Que vous raconter, la fraise est partout et sous toutes les coutumes. Il y a à la fois des accessoires et de la nourriture avec la fraise comme ingrédient principal : omelette, glace, crêpes, mont blanc, mochi… Pleins de bonnes choses que les japonais, venus entre amis ou en famille se mettent sous la dent ! Il y a aussi des attractions pour les enfants, un photo spot avec une fraise géante où on vous file un bonnet en forme de fraise pour la photo et pleins d’autres petits événements. Et bien sûr les magasins du Aka Renka Shoko font pour certains des éditions spéciales de leurs produits avec la fraise. Le festival avait lieu du 3 au 12 février cette année de 11h à 18h.

2425

Aka Renka Shoko (赤レンガ倉庫)
Adresse : 1-1 Shinkou, Naka-ku, Yokohama-shi, Kanagawa-ken
Accès : Bashamichi Station (Tokyu Toyoko Line) sortie 6

Comme c’était encore la période du Nouvel An Chinois, l’après-midi nous nous sommes rendus à China Town, dit aussi 中華街 (Chuukamachi). Les festivités les plus intéressantes avaient lieu le 28 janvier mais jusqu’au 5 février il y avait encore quelques petits spectacles. Nous avons pu voir une représentation de danse du lion et du dragon par des petits jeunes. C’était beau et surprenant à voir. Pour les lions ils étaient deux et pour les dragons ils étaient peut-être dix. C’est un sacré travail de synchronisation et de timing, si une personne se loupe dans les pas, c’est foutu !

On a regardé la première représentation, il y en avait d’autres après mais la pluie et le froid nous ont incités à aller manger un plat chaud dans un des nombreux restaurants chinois du quartier. On a pu manger un bon menu avec soupe, gyoza, yakisoba pour 800¥ 👍. On a fini par un petit tour dans le game center du coin pour échapper au froid et à la pluie incessante.

67 69 70 72

Si vous en avez l’occasion, je vous invite à aller voir les festivités du Nouvel An chinois ou même tout simplement vous balader dans China Town. Ça en fait une des attractions à Yokohama. Les centaines de restaurants chinois sont parmi les meilleurs niveau qualité prix et pour découvrir les véritables spécialités. Il y a également des boutiques de souvenirs et le quartier est entouré de ses quatre portes (Nord, Sud, Est, Ouest) plus cinq supplémentaires au cœur de la zone, avec en plus le temple Kanteibyo qui, construit en 1873 par les résidents chinois, est dédié au Dieu chinois de la prospérité.

J’ai eu l’occasion de me rendre à China Town pour la première fois lors de mon voyage au Japon en août 2014. Vous pouvez voir quelques photos sur ma galerie Flickr !

3654

China Town (中華街)
Adresse : Yamashita-chō, Naka-ku, Yokohama-shi, Kanagawa ken
Accès : Motomachi Chukagai Station (Minato Mirai Line), sortie 1

14 février : Joyeux Saint Chocolat

Ce jour tout le monde le connait c’est la Saint Valentin ! Au Japon, c’est la journée où les femmes offrent des chocolats à leur bien-aimé.. mais aussi à tous les autres hommes qui les entourent (famille, amis, collègues, boss). « C’est obligatoire », m’a dit une de mes étudiantes. 😂 Il arrive aussi qu’entre amies on s’échange des chocolats. Deux étudiantes ont pensé à moi en ce jour. 💃🍫💑
Moi, en bonne française célibataire, je n’ai rien offert ! 😌😅

75

La tradition veut que les hommes qui reçoivent des chocolats doivent offrir un cadeau plus cher aux femmes lors du White Day, le 14 mars !

19 février : 花見楽しみに🌸🍶✨

Comme souvent le dimanche, je fais mes courses dans mon habituel Aeon. Et en effectuant mes petits achats j’ai remarqué qu’avec l’approche du Hanami (la période des cerisiers en fleurs, appelés 桜 🌸 sakura), mon cher supermarché se mettait déjà au parfum ! J’ai donc déniché quelques produits au sakura 😊 : matcha, gâteau, yaourt, pancakes et assiettes 💕 bonne petite découverte pour une bonne stratégie marketing mais je ne peux résister au parfum du sakura.

103

Et en fait, beaucoup de magasins et même les konbinis s’y mettent ! Quelques jours plus tard, j’ai vu divers produits ailleurs ! Le Hanami en devient un événement commercial… Les Sakura sont partouuuut !

Même chez Starbucks avec le Frappuccino et le Chiffon Cake.. au Sakura ! Et j’ai donc j’ai fini par aussi acheter des verres Sakura… Haha..

5 6

Hâte d’être au Hanami 😍

20 février : Au paradis des fleurs

77

Après un déjeuner à Shibuya je me suis baladée du côté d’Omotesando où j’y ai vu près de la station Nogizaka des fleurs de pruniers qui commençaient à pointer le bout de leur nez 😍. Puis direction Ginza pour voir une exposition d’Ikebana. Une de mes étudiantes m’avait offert un ticket.

98

L’Ikebana (生け花) c’est l’arrangement floral japonais ! On le connait également sous le nom de kadō (花道), signifiant « la voie des fleurs » ou « l’art de faire vivre les fleurs ». Au contraire de la forme décorative des arrangements floraux dans les pays occidentaux, l’arrangement floral japonais crée une harmonie de construction linéaire, de rythme et de couleurs. Alors que les Occidentaux tentent d’accentuer la quantité et les couleurs des fleurs, portant leur attention essentiellement sur la beauté de la fleur, les Japonais accentuent l’aspect linéaire de l’arrangement. Ils ont développé un art qui valorise aussi bien le vase, les tiges, les feuilles et les branches que la fleur elle-même. La structure complète de l’arrangement floral japonais est axée sur trois points principaux symbolisant le ciel, la terre et l’humanité à travers les trois piliers, asymétrie, espace et profondeur.

Source : Wikipedia

86

Ça avait lieu au grand department store Matsuya Ginza. Je suis d’abord passée par les nombreux magasins de bouffe où j’y ai vu du pain et du fromage. J’ai goûté un morceau de camembert qui venait de Normandie ! Je n’ai pas manqué de dire à la vendeuse que je venais de là hihi. Puis je suis arrivée à l’exposition au huitième étage. Les compositions étaient jolies bien que assez simples pour certaines. Le même type de fleur revenait souvent. Mais je me suis quand même fait plaisir pour les photos ! Sans être une grande passionnée de fleurs, j’ai beaucoup aimé !

84 87 88

Pour voir plus de photos, rendez-vous sur Flickr les amis :) !

Matsuya Ginza
Adresse : 3-6-1 Ginza, Chuo-ku, Tokyo
Accès : Ginza Station (Ginza Line, Marunouchi Line, Hibiya Line), sortie A12.

Cette excursion m’a donnée soif. De retour sur Omotesando, je suis allée dans un café. Une photographe japonaise que je suis sur Instagram y exposait tout le mois de février quelques unes de ses photos. Elle se spécialise dans les portraits. Je voulais donc les voir. Par la même occasion j’ai pu découvrir un café sympa. Décor et ambiance agréable. Je me suis régalée avec leur cheese cake et leur Oreo Smoothie.

100

Puis les photos de Yuri-chan décorent vraiment bien de petit coin détente. Il y a même une photo de Chloé ! Quelle classe ! Moi aussi j’aimerais poser pour des photographes T^T !

102

76CAFE
Adresse : MM Building 1F & B1, 4-9-2 Jingumae, Shibuya-ku, Tokyo
Accès : Omotesando Station (Ginza Line, Hanzomon Line) sortie A2.

25 février : La cuisine coréenne putain c’est bon

Après le travail, je suis allée manger chez mon amie Tomoko. Elle avait invité ses amies (dont certaines que je connaissais déjà), mais aussi une amie coréenne qui a cuisiné pour nous. Tteokbokki, japchae, kimbap, pancake coréen… C’était super bon, elle a vraiment bien cuisiné !

106 107

Pour le dessert, chacun avait ramené quelque chose. Moi j’avais ramené des mochi en forme de sakura 😂. Il y avait aussi des fraises, des macarons de chez Picard (parce que maintenant il y a Picard au Japon hehe).

108 109 110

C’était un peu difficile de parler japonais, mais j’adore écouter mes amis parler même si je ne comprends pas encore tout. Et Tomoko fait toujours l’effort d’utiliser son français ou son anglais pour me traduire. Je me sens vraiment bien en sa compagnie et ses amis sont vraiment sympa. C’est assez difficile de se lier d’amitié avec des japonais, mais Tomoko est certainement la première japonaise à m’avoir déjà dit : « Si un jour tu as vraiment un problème ou un soucis, n’hésites pas à me demander de l’aide ! » Je sais que je peux lui faire confiance !

Dans l’élan de la conversation, j’en suis venue à leur apprendre à dire « putain » et « je t’emmerde » ! Hahaha. Et nous sommes partis dans un fou rire interminable ! Et parce que la bouffe, « Putain c’est bon » ! 😂

111

26 février : Si on chantait~🎤

Journée au karaoké avec Elodie ! Comme d’habitude, c’était au Uta Hiroba à Shibuya, car le dimanche, de 11h00 à 20h00 il y a le forfait Free Time pour 1 320 yens avec boissons non-alcoolisées à volonté ! Donc un bon verre de Milk Tea et en avant la musique ! On a chanté pendant cinq heures et on aurait bien continué xD ! Le truc amusant dans les karaokés, ce n’est pas seulement entendre les splendides capacités vocales de ses voisins dans les autres salles (certains sont incroyables, j’ai de moins en moins honte d’aller chanter), c’est aussi les vidéos de ouf qu’ils mettent pour les chansons… Non des fois, ce serait tellement mieux si il y avait les clips vidéos pour certaines chansons… C’est niais à mort et tellement pas crédible… Parfois le défi, ce n’est pas de réussir à bien chanter, c’est de chanter sans éclater de rire à cause de la vidéo ! Bref, j’ai chanté les nouvelles chansons de ONE OK ROCK et mes chansons habituelles, dont Supernova de CNBLUE 8D, la piste incontournable de ma playlist ! Et c’est sur ses notes que je termine ce long article !


♫ Un article = Une chanson ► ONE OK ROCKTaking Off