L’autome arrive tout doucement avec ses délicieux produits de saison : kaki, patate douce, chataigne, potiron… On les retrouve en masse dans les supermarchés ou vendus sous toutes les formes dans les cafés, les boutiques et magasins de confiseries. Il y a par exemple Starbucks qui comme chaque automne, sort son frappuccino estival à la patate douce. Et cette année c’est un frappuccino à la patate douce cuite avec un semblant de crème brûlée ! Un mariage de saveurs qui donne un excellent goût ! Pour Kimi, c’est une des meilleures boissons temporaires parmi toutes celles qu’elle a pu tester !
Mais en même temps, il y a encore de belles journées chaudes d’été qui permettent de s’offrir par exemple un weekend entre amis près du lac Kawaguchiko situé au pied du Mont Fuji. Repos dans un cottage confortable, BBQ, balade au soleil près du lac et admiration du Mont Fuji depuis le parc Arakurayama Sengen (新倉山浅間公園)… De quoi se créer ses derniers beaux souvenirs de cet été 2022.
Ou bien une petite sortie d’une journée dans la nature et faire diverses activités extérieures à Mishima Skywalk (三島スカイウォーク), où se trouve le pont suspendu le plus long du pays, d’une longueur de 400 mètres. Payez 1 100 yens pour le traverser et faites le plein d’air frais tout en profitant d’un beau panorama sur le Mont Fuji (富士山) ! Attention, ça bouge plutôt bien en cas de rafales ! Il y a de quoi faire entre accrobranche, promenade dans les jardins, shopping, vélo…
Quand au travail septembre devient une période plutôt chargée pour certains, c’est reposant de pouvoir s’offrir des weekends détente. Dans les écoles maternelles et primaires par exemple, les enfants commencent sérieusement à préparer le festival de sport (運動会) prévu pour le mois suivant. Pour eux comme pour les professeurs, c’est fatigant, surtout quand les rayons du soleil tapent encore très fort ! Un weekend ou pourquoi pas carrément la Silver Week ? Un long weekend voire une semaine de vacances grâce à deux jours fériés : le jour du respect pour les personnes âgées (敬老の日) qui tombe le troisième lundi de septembre, et le jour de l’équinoxe d’automne (秋分の日) qui tombe habituellement le 22 ou le 23 septembre.
Un autre jour de célébré mais qui n’est pas pour autant un jour férié, c’est la journée du noir (黒の日) ! En japonais, cela se dit « Kuro no Hi ». Dans le mot Kuro (noir) on retrouve ku, de kyu qui correspond au chiffre neuf, et ro, de roku qui correspond au chiffre six. Ainsi cette journée se célèbre le 6 septembre (9月6日) et on met en avant tout ce qu’on trouve de… Noir incluant en premier la teinture noire traditionnelle des kimonos ! Puis aussi des vêtements, des objets, de la nourriture… Certains restaurants et enseignes iront même jusqu’à proposer à la vente des produits et des plats tout en noir !
Septembre est un mois assez sympa au final même si ses journées raccourcissent petit à petit avec des températures plus fraîches.
On arrête pas les voyages ! Même si ils ne durent qu’un weekend, après une dure semaine chargée et fatiguante, pouvoir se relaxer ailleurs fait toujours du bien et redonne la bonne humeur ! Prendre son sac un vendredi soir, monter dans un bus ou un train et le lendemain découvrir de nouveaux horizons. Se découvrir davantage et partager de nouveaux souvenirs avec des êtres chers, rencontrer de nouvelles personnes intéressantes et ouvertes d’esprit. Cela résume très bien mon voyage de septembre ; ce petit weekend entre amis à Kawaguchiko !
Notre cottage avec vue sur le Mont Fuji était un logement de rêve, la météo parfaite et ensoleillée nous a permis de profiter des magnifiques paysages, retourner près de la pagode du parc Arakurayama Sengen (新倉山浅間公園) m’a rendue nostalgique. C’était comme dans mes souvenirs, il y avait ce même soleil brillant, le Mont Fuji splendide et imposant, si beau à admirer. Il y avait aussi cependant la chaleur et plus de visiteurs.
Beaucoup de Japonais me demandent souvent quel est l’endroit que j’ai le plus préféré au cours de mes voyages au Japon. C’est toujours difficile de choisir parmi tous les beaux endroits dans lesquels je me suis rendue. Mais peut-être que cet endroit serait ma réponse la plus appropriée. Je suis venue ici pour la première fois en décembre 2013. Je me rappelle encore à quel point j’étais émerveillée par ce paysage magnifique. Si bien que je suis restée là pendant plusieurs heures, dans cet environnement paisible sans personne autour. 9 ans plus tard (punaise, tant que ça ?! 😱), je suis finalement revenue. Beaucoup de choses ont changé dans ma vie, mais cet endroit demeure beau, apaisant et cher à mon cœur.
Il y a encore une longue liste d’endroits que je veux découvrir, des choses que je veux expérimenter. Donc oui, même si je n’ai plus le temps pour glander, je veux continuer à voyager et m’évader !
Quels voyages se réserve donc Kimi pour le mois d’octobre ? Nous le saurons dans le prochain numéro de Kimi no Nikki !
En ce 22 juin 2022, nous célébrons 7 ans de vie au Japon 🇯🇵 !
❛ Ne reporte pas ce jour, vis-le pleinement. ❜
Il y a tant d’émotions à ressentir et de belles expériences à vivre. Découvre la vie, comprends-la, sois fascinée par elle et laisse-la te surprendre. Ne reporte pas tes voyages, vis chacun d’eux à fond. Que ton sentiment de paix, qui avance à sa manière, éclaire ton chemin.
7 ans … Kimi était loin de s’imaginer qu’elle serait encore au Japon après 7 années ! Qu’est-ce qui aura changé par rapport à l’année dernière ? Nous allons le découvrir ensemble dans cet article !
Chaque année je finis par me répéter… Mais oui… Je ne peux m’empêcher de faire cette réflexion. « Je ne pensais pas arriver jusque là ! » Et pourtant si ! Je suis encore là, au Japon ! Cette année non plus n’a pas été évidente. Elle s’est même révélée un peu plus difficile par rapport à d’autres. Cela aurait bien pu me convaincre de définitivement laisser tomber le Japon, de me dire qu’il était peut être temps de rentrer finalement. Mais ces pensées négatives, en plus de cette saloperie de COVID-19 qui a eu un fort impact sur nos vies et qui m’a beaucoup touché personnellement, ont plus fait de l’ombre au reste qu’autre chose. Il suffisait de faire le point, de lâcher prise afin de pouvoir rallumer la lumière. Non, je peux dire que je suis toujours bien au Japon et que j’aime la vie dans ce pays !
Il y a des choses positives et négatives, des choses qui m’ennuient mais aussi d’autres qui me permettent de m’épanouir. Je me contente de rester optimiste et de me concentrer sur le positif, sans me prendre la tête avec de sombres pensées et des doutes. On a qu’une vie merde ! On a pas de temps ni d’énergie à gaspiller pour des choses ou des personnes toxiques qui n’en valent pas la peine ! Là, maintenant, je n’ai envie que d’une chose : profiter de la vie car on en a qu’une ! Maintenir une vie sociale et des activités pour garder un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Passer du temps avec les gens que j’aime, faire les choses que j’aime, découvrir à travers les voyages et les excursions, c’est ce qui me permet de me sentir bien aujourd’hui.
De ce fait, dans cet article des 7 ans, je me suis dit que ce serait intéressant que je liste les choses que je préfère au Japon et celles que je apprécie moins et pour lesquelles je préfèrerais parfois être en France !
🇯🇵 Pourquoi vivre au Japon c’est bien 🇯🇵
On se sent en sécurité !
Il n’y a pas de risque zéro bien sûr ! Et au Japon aussi il y a des crimes et des viols. Mais en 7 ans, il ne m’est jamais rien arrivé de grave ou je ne me suis jamais retrouvée dans une situation de grand danger.
C’est propre !
Pas de déchets, de mégots de cigarettes dans les rues pour la plupart des quartiers (cependant, évitez Shibuya ou Shinjuku un samedi soir…). Et il faut vraiment se trouver dans un coin paumé au fin fond de la nature japonaise pour tomber sur des toilettes sales, et encore pas mal d’entre elles sont propres et fournies en PQ !
La vie en général est cool !
Oui, honnêtement, si je retire le travail et le climat, la vie au Japon est tout simplement géniale ! Au bout de 7 ans, je me suis construite une vie agréable et convenable. J’ai ma routine, un travail, un bon confort, des activités. Je peux me faire plaisir régulièrement. Ce point fait entièrement la balance contre toutes les choses qui peuvent me déranger !
La gentilesse et la politesse des Japonais, notamment pour les services, est irréprochable.
Par contre je me suis un peu trop habituée à ça au point d’être devenue une cliente très exigeante et dès que quelqu’un se montre désagréable je peux très vite m’énerver et me plaindre… comme une bonne française !
La nourriture est bonne et il y a moyen de s’offrir de bons repas pour pas cher !
Bien sûr, des restaurants luxueux et gastronomiques, ça existe aussi ! Et quand on dit pas cher, ce n’est pas toujours de la nourriture très saine et équilibrée. Mais de temps en temps cela ne fait pas de mal et ça fait toujours un petit plaisir ! Que ce soit un ramen, un katsudon, un yakisoba, des sushis, un okonomiyaki, des douceurs au matcha, c’est toujours un immense plaisir gustatif ! Et à côté de ça les compotes, le pain et le fromage ne me manquent pas tant que ça !
Chaque jour est une nouvelle découverte culturelle, linguistique et humaine !
J’apprends un nouveau mot japonais tous les jours (que j’oublie une semaine après, soit…). Je m’enrichie davantage sur la culture japonaise grâce à mon travail et mes différents réseaux. Je découvre de nouveaux aspects du mode de vie au Japon avec les démarches administratives ou grâce aux Japonais de mon entourage. De nouvelles facettes de ma personnalité se révèlent à chaque nouveau voyage ou nouvelle découverte du pays. Chaque jour a sa nouvelle expérience !
On partage nos expériences avec d’autres expatriés venus du monde entier, certains en deviennent même nos meilleurs amis.
Se faire des vrais amis japonais reste très difficile. J’en ai très peu, mais ces amis-là, je sais que je peux compter sur eux ! En plus de mes amis français, indiens, vietnamiens, malaisiens… !
🇫🇷 Pourquoi vivre en France c’est bien 🇫🇷
Le climat est plus agréable!
Non, si il y a bien une chose que j’ai du mal à supporter au Japon, une des premières est le climat ! Un été humide, un automne avec des typhons, un hiver très sec et un printemps… Hum non à la limite le printemps reste la seule saison agréable au Japon, à condition que la météo ne soit pas trop capricieuse ! Le soleil se lève et se couche à des heures différentes, donnant l’impression qu’elles sont plus courtes. En France, on peut profiter de longues journées d’été notamment ! Ou alors au Japon, il faut se lever à 5 heures du matin…
On travaille de manière plus détendue et les relations sont plus humaines !
Je n’insinue pas que c’est le cas dans toutes les entreprises ni pour tous les types de jobs. J’ai quitté la France à 25 ans et à ce moment-là je n’avais eu qu’un CDI et des petites missions intérims… Mais de ce que j’ai pu en tirer entre mes expériences professionnelles en France et au Japon, en France on montre plus d’empathie, on est plus « humains », on donne son opinion pour proposer des solutions et évoluer. Alors qu’au Japon, on se contente de suivre les règles, les procédures sans réfléchir et on n’essaye jamais de faire les choses différement. En France, certains collègues sont devenus de vrais amis. Au Japon, mes collègues japonais restent des collègues et ça n’ira jamais plus loin. C’est aussi un peu le même ressenti concernant la santé. Dur de faire confiance à un médecin quand en plus il ne comprend pas notre langue ! Sans parler des prescriptions médicales à tout va parce que ce sont « les procédures à suivre » et qu’il faut s’en mettre pleins les poches, tout ça sans donner un réél avis au cas par cas.
Il y a plus de jours de congés !
Quand un pays comme le Japon est tellement génial et surprenant en voyage, en tant que résident, on aimerait avoir plus de temps libre pour en profiter !
La famille est à proximité !
Oui, malheureusement le Japon et la France se trouvent aux deux extrémités du globe. Au fil des années, des personnes qui nous sont chères nous quittent, nous laissant ce sentiment de regret. Le regret de ne pas avoir pu rentrer plus souvent au pays pour profiter de leurs derniers instants. La famille, les amis, des gens qui nous ont influencés, qui nous ont encouragés à sauter le pas de s’expatrier, sans qui nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui. Quand au Japon on vit sans montrer la moindre empathie, avec une hypocrisie involontaire et le tatemae qui empêchent de véritables relations humaines sincères et d’amitié, on aimerait que les gens qui nous comprennent soient auprès de nous.
On ne paye pas l’assurance maladie et les fruits / légumes un bras !
Puis les frais bancaires, les frais pour louer un appartement ou acheter une maison… Il y a parfois des choses à payer qui sont un peu abusives.
En tout cas, cela ne m’a pas empêché d’accomplir de belles choses, ce qui me rend d’autant plus heureuse et me convaint de rester encore un peu ! Faisons le bilan de cette année : – J’ai repris les cours de Japonais. – J’ai escaladé le Mont Fuji (富士山) pour la quatrième fois. Malheureusement je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout du circuit Gotemba. C’est pourquoi un mois après je refaisais le circuit Fujinomiya, où j’étais plus à l’aise. C’était aussi génial qu’il y a deux ans avec un magnifique lever de soleil ! – Je suis allée à Hakone (箱根). – Je suis allée à Universal Studios Japan (ユニバーサルスタジオジャパン) 9 fois grâce à mon pass annuel. J’ai bien profité de la collaboration temporaire (hélàs) avec Kimetsu no Yaiba (鬼滅の刃) que j’ai adorée. – Je me suis faite vacciner contre le COVID-19 et ai au total reçue trois doses. – Malgré le fait que ce soit toujours aussi difficile de travailler avec des Japonais, du moins ceux qui sont mes collègues, j’ai appris davantage de choses dans mon métier. C’est toujours aussi enrichissant autant du point de vue humain que professionnel. J’ai aussi fait de mon mieux pour m’ouvrir plus aux autres et essayer d’être plus familière et amicale avec certains collègues. C’est pas évident de à la fois rester soi-même et s’adapter. – J’ai fait un road trip au départ de Tokyo (東京) pour monter jusqu’à la préfecture de Aomori (青森県). Je suis passée par de beaux endroits comme Ibaraki (茨城), Oarai (大洗), Sendai (仙台), Yamagata (山形) et Akita (秋田県) et Nikko (日光). – J’ai escaladé le Mont Gassan (月山) dans la préfecture de Yamagata (山形県) dans des conditions très mauvaises (pluie, tempête, pas assez équipée en vêtements et ressources…) – J’ai vu les chutes de Kegon (華厳の滝) à Nikko (日光) et me suis promenée près du lac Chūzenji (中禅寺湖). – Après la chaîne Youtube, je me suis mise à faire aussi quelques vidéos sur Tik Tok ! – J’ai pris le déjeuner dans le café éphémère Harry Potter (ハリーポッターカフェ), ouvert à l’occasion des 20 ans depuis la sortie du premier film, celui qui m’a fait découvrir et aimer cette saga. – J’ai escaladé le Mont Kunimi (国見山) à Hirakata (枚方市). – Je suis retournée à Nara (奈良), et ai visité des endroits que je ne connaissais pas comme les temples Yakushiji (薬師寺) et Toshodaiji (唐招提寺), ainsi que le palais Heijo (平城宮跡). – Je suis allée à Nagoya (名古屋) pour une journée pour visiter le musée des Sciences (名古屋市科学館) et découvrir une superbe boulangerie française. – J’ai déjeuné au Pokémon Cafe d’Osaka (ポケモンカフェ大阪). – J’ai repassé un weekend dans un Shukubo (宿坊) à Koyasan (高野山). – Je suis allée au zoo de Tennoji (天王寺動物園) à Osaka. – Je suis rentrée en France pour les fêtes de fin d’année après deux ans sans y mettre les pieds. J’ai découvert ma nouvelle maison et une nouvelle région à laquelle je suis déjà attachée. J’ai profité des fêtes en famille et de l’air frais de la Bretagne. Je suis même revenue avec le COVID-19 comme souvenir ! – J’ai expérimenté la quarantaine au Japon. C’est une expérience étrange et difficile mais aussi une occasion de remettre beaucoup de choses en question et de se consacrer à des choses auxquelles on ne donne pas assez de temps. – J’ai mangé la meilleure galette des rois maison au Japon grâce à mon amie Haïda. – Je continue à jouer au tennis avec toujours autant de plaisir. Je commence même à participer à des compétitions ! – J’ai découvert et expérimenté la fête indienne Holi (होली) grâce à mes amis indiens. Ce fut une de mes plus belles journées de printemps ! – J’ai parcouru une des routes de pélerinages de Kumano Kodo (熊野古道). J’ai marché sur la route Nakahechi (中辺路) pendant 3 jours sur une distance totale de 39 km en 17 heures jusqu’au grand sanctuaire Kumano Hongu (熊野本宮大社). – J’ai fait Hanami (花見) et admiré les fleurs de cerisiers à Hirakata (枚方市) et d’autres endroits sympa par hasard. – J’ai visité Okunoshima (大久野島), l’île des lapins ! – J’ai vu l’exposition Fullmetal Alchemist RETURNS (鋼の錬金術師展 RETURNS) tenue à l’occasion des 20 ans de publication du manga. Cela m’a rendue nostalgique et je me suis remise à regarder des animés comme à l’époque de mon adolescence. Chose que je n’avais plus fait d’ailleurs depuis mon arrivée au Japon ! – J’ai exploré les alentours de Hirakata (枚方市) à scooter et passé des journées sympa dans des parcs et jardins comme Yamada Ike (山田池) ou Tsurumi Ryokuchi (鶴見緑地). – J’ai eu un nouveau scooter pour remplacer l’ancien qui se faisait un peu trop vieux ! – J’ai découvert la région de Kyushu (九州) à l’occasion d’un séjour à Fukuoka (福岡) que j’ai beaucoup aimé ! – J’ai assisté à un match de basket (バスケット試合). – Je suis retournée à Tokyo (東京) le temps d’un weekend pour y revoir mes proches amis en particulier. Même si je me suis habituée à la campagne d’Hirakata, Tokyo et Yokohama restent chers à mon coeur avec les beaux souvenirs que je me suis créée.
Ce diaporama nécessite JavaScript.
Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir : – Escalader le Mont Fuji, encore une fois – Aller plus souvent au cinéma – Reprendre les sorties festivals d’été (夏祭り) et feux d’artifice (花火) en yukata (浴衣) – Passer un week-end à la péninsule d’Izu – Faire le tour du lac Kasumigaura (霞ヶ浦湖) à vélo – Faire une excursion à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase… – Escalader le Mont Gassan, le Mont Chokai, le Mont Mitake, le Mont Tsukuba… – Faire un tour en hélicoptère à Maihama – Voir un spectacle de Kabuki – Assister à un match de Sumo – Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha) – Visiter Hamamatsu et Samantha Martha – Assister à une vraie cérémonie de thé – Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai – Aller à Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon – Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An – Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps – Voir la Grande Muraille de Chine – Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam, au Canada, aux US… – Réussir le JLPT N2 – Faire du rafting – Faire du parapente à Maishima (舞洲)
La liste est toujours aussi longue, oui ! Mais j’ai encore au moins 4 ans avec mon visa actuel pour tout accomplir. On y croit !
L’esprit d’Halloween est partout dans les boutiques ! Les journées sont encore très agréables et ensoleillées. Cependant les températures ont littéralement chutées une fois la première moitié du mois passé. Du jour au lendemain, on a perdu 10 degrés ! Et ça se ressent aussitôt dans l’air peu humide. Ce fut ainsi le passage du atsui desu ne (暑いですね, il fait chaud n’est-ce pas) à samui desu ne (寒いですね, il fait froid n’est-ce pas).
Le 31 octobre n’est pas seulement le jour d’Halloween pour moi. C’est aussi le jour de mon anniversaire. Occupée par le travail et pas d’humeur festive, ce fut cette année une journée solitaire, sans fête surprise ni délicieux gâteau. Cependant, ce n’est pas tous les jours que l’on franchit le cap d’une année supplémentaire, alors j’ai juste célébré mon 23ème anniversaire avec des petite douceurs et des bougies pour apporter un peu de joie et de lumière.
J’ai fêté Halloween avec mes élèves à l’école. Nous nous sommes déguisés et avons échangé des bonbons. J’ai aussi reçu des petits mots gentils pour mon anniversaire. Joyeux anniversaire moi. La vie ne t’as pas toujours fait de cadeaux, mais souviens-toi qu’une fois tu rêvais d’être là où tu es maintenant. Je sais que même à 23 ans (oups j’ai fait une faute de frappe), tu vas continuer à faire de ton mieux chaque jour, et profiter de la vie comme il se doit !
À peine le mois de juillet commencé, chaleur et humidité se sont aussitôt montrés. Le voilà de retour, cet été infernale du pays du soleil levant ! Difficile à supporter aussi bien pour les Japonais que pour les étrangers, on ne peut plus résister au besoin d’allumer la climatisation tant les logements deviennent vite des saunas.
La saison des pluies se poursuit également jusqu’en milieu de mois au moins. Des journées ensoleillées qui tournent très vite en orages violents et en fortes averses. Une météo assez instable. Mais plus on se rapproche de la fin du mois, plus le soleil est présent. Si on ne peut pas profiter normalement des festivals et feux d’artifice, on se contente de la nature et l’atmosphère de l’été avec le chant des cigales, les bonnes glaces aux nombreuses saveurs, les boissons rafraîchissantes de l’été et le kakigōri (かき氷🍧).
À défaut de ne pas voir de beaux feux d’artifice à l’occasion des grands rassemblements (花火大会, hanabi daikai), nous on en fait à l’école 🏫🎇 ! Soit je n’ai pas le temps d’y assister, soit ils sont annulés à cause de la crise sanitaire. Et ça me manque, les feux d’artifice au Japon étant tellement beaux ! Mais pour me consoler un peu, à l’occasion d’un événement à l’école avec les enfants avant les vacances d’été, nous en avons fait dans la cour. Au Japon, c’est assez courant de faire des petits feux d’artifice chez soi pour célébrer l’été. C’est mieux que rien et on partage un petit moment convivial ensemble.
• Première injection du vaccin・ワクチン接種1回目 •
J’ai reçu ma première injection du vaccin contre le Coronavirus, celui produit par Pfizer. Grâce à mon travail j’ai pu d’obtenir un rendez-vous mi-juillet. En effet, travaillant dans une école maternelle et étant en contact quotidiennement avec les enfants, nous pouvons, en tant qu’enseignant et employé de crèche ou de garderie, recevoir en priorité le vaccin. Cela dans le but de garantir la protection des enfants face à la propagation du virus. J’étais plutôt contre recevoir le vaccin au début du fait du peu d’essais cliniques de réalisés mais souhaitant rentrer un peu en France en fin d’année, recevoir le vaccin devrait rendre cela possible et surtout plus facile niveau paperasse et préparation.
Je me suis faite vacciner à la clinique Matsuo (松尾内科医院) à Hirakata. Le médecin était désagréable et l’atmosphère dans la clinique morose. J’avais hâte d’en finir et heureusement c’est allé très vite ! Si bien que je n’ai pas sentie l’aiguille piquer ma peau. Pendant les 15 minutes d’attente, l’odeur dans l’hôpital m’ont un peu donné la nausée. En soirée les courbatures ont commencé à se faire sentir dans le bras. Le lendemain, dès que je levais le bras, j’avais mal. Mais la douleur restait supportable et diminuait petit à petit. Cela ne m’a pas empêché d’aller à la leçon de tennis du weekend.
Mais faut avouer que ceux du Lock Up passent mieux quand même !
Je crains cependant les effets secondaires de ma seconde injection tombant la veille de mon départ en vacances. Il paraît que chez les jeunes, le vaccin Pfizer provoque de la fièvre avec une forte sensation de fatigue. J’ai entendu aussi d’autres personnes que ce vaccin était en effet assez rude. Ce virus me cassant assez les burnes comme ça, je prie pour que cette seconde injection ne me gâche pas mes vacances. Déjà qu’on en a pas beaucoup au Japon…
• Summer Course・サマーコース •
Juillet, ça sent l’été et les vacances ! Le long weekend de 4 jours apporte un avant-goût et permet enfin un peu de repos. Les enfants sont en vacances depuis le 21 juillet, l’école est donc relativement calme. Mais il y a autant de boulot ! En effet, pendant une semaine, à l’académie d’anglais se tiennent les cours intensifs d’été (夏期集中講座) suivis d’un entretien avec les parents (個人懇談会). Une première pour moi !
Malgré le fait que je déteste de plus en plus travailler avec des Japonais, du moins ceux qui sont mes collègues, j’ai appris davantage de choses dans mon métier. C’est toujours aussi enrichissant autant du point de vue humain que professionnel.
Cette période estivale est un rythme différent mais que j’aime bien et ça change du travail habituel. Je travaille plus tôt et peux donc finir plus tôt et me détendre tranquillement en fin de journée. Ça fait du bien même si la semaine est relativement fatigante. J’enchaine les cours en matinée, des cours plus ludiques et plus fun qui ont tendance à vite fatiguer car j’y mets toute mon énergie et m’amuse énormément avec les enfants. Et l’après-midi est consacrée à la rencontre avec les parents, ce qui implique beaucoup de japonais ! Préparation à l’écrit, et communication orale, c’est beaucoup mine de rien ! J’ai beaucoup aimé échanger avec certaines mamans très gentilles et compréhensives et grâce à ces discussions, j’ai pu apprendre à mieux connaitre certains enfants et cela m’a permis de réfléchir à de nouvelles idées, de nouvelles façons d’enseigner pendant mes classes. Je voudrais vraiment qu’ils apprennent en s’amusant et en pensant que c’est facile. Et petit à petit, les inciter à utiliser l’anglais et mettre de côté le japonais dès qu’ils passent la porte de la salle de classe. Tout en restant moi-même, je veux leur permettre de grandir dans un environnement culturel différent du leur et d’avoir une plus grande ouverture d’esprit qui leur servira tout au long de leur jeunesse et ensuite de leur vie d’adultes. Je veux leur apprendre autant qu’eux m’apprennent inconsciemment beaucoup de choses.
• Les champignons c’est la vie !・キノピオは最高だ! •
Je me suis rendue tellement de fois à Universal Studios Japan depuis que j’ai mon pass annuel que j’ai quasiment testé tous les plats du Toad’s Cafe à Super Nintendo World 😂. J’aime bien l’ambiance du café bien qu’il fasse trop froid en été à cause de la climatisation (les Japonais sont des malades…) et si les prix sont élevés, on y mange très bien et la cuisine est vraiment bonne !
Mon coup de cœur revient étrangement aux spaghettis carbonara avec des épinards. Ça faisait tellement longtemps que je n’en avais pas mangé (je crois que je n’en ai jamais mangé au Japon) et celles du Toad’s Cafe étaient excellentes ! Original et bon rapport qualité-prix tout de même (on ne paie pas uniquement la cuisine mais aussi la déco et le service), je vous recommande d’y manger si vous allez à Universal Studios Japan !
L’île d’Awaji (淡路島) est une île située entre Shikoku (四国) et Honshu (本州). Elle fait la liaison facilement entre ces deux îles principales de l’archipel grâce à l’autoroute 28 qui la traverse. Mais Awaji n’est pas qu’une île qui permet de rejoindre facilement Shikoku ou Honshu, elle cache aussi de belles choses à voir et donc cela vaut le coup d’y faire un arrêt pour une journée ou deux et pas seulement la traverser !
Dans cet article, Kimi vous emmène découvrir cette île surprenante !
※Se rendre à l’île d’Awaji (淡路島へ行き方)
L’île d’Awaji (淡路島) se situe entre Shikoku et Honshu et fait partie de la préfecture de Hyogo (兵庫県). On peut donc facilement s’y rendre depuis Kobe. Cependant, une fois sur l’île, il est préférable d’avoir une voiture pour se déplacer plus facilement.
• En voiture (車で)
De Kobe, prendre la l’autoroute Kobe / Awaji / Naruto (神戸淡路鳴門自動車道) sur une distance de 34 km environ. Temps de trajet : 45 minutes environ Péage : 1 940 ¥.
Arrivée sur l’île, en longeant la route nationale 28 le long de la côte, on découvre les petites plages, la mer turquoise, les hauts palmiers, donnant l’impression d’avoir atterri sur une île tropicale perdue au milieu de l’océan. Et pourtant, on se situe toujours au Japon.
C’est par hasard qu’on découvre le temple Awaji Kannon avec l’immense statue de la paix de Kannonji (平和観音寺), visible de loin, y compris depuis la baie d’Osaka. En effet, avec une hauteur de 100 mètres, il s’agit de la statue la plus haute du monde. Possédant un observatoire et un musée, l’envie de visiter de plus près ce lieu se fait immédiatement ressentir. Malheureusement, une mauvaise gestion et de nombreux problèmes ont réduit l’ensemble à l’état de ruine. L’édifice en faillite a fermé en 2006. Son propriétaire décédé sans héritier, la statue a alors été nationalisée le 30 mars 2020. Le ministère des finances a annoncé son intention de démolir tout le complexe pour 2022. Triste nouvelle pour ce si bel édifice !
En poursuivant la route un peu bredouille, c’est une autre trouvaille qui redonne satisfaction : le temple Hachioji (八浄寺). Situé près de la route nationale, le temple est facilement repérable grâce à son imposante pagode vermillon. Et pourtant, peu de visiteurs prennent le temps de s’y arrêter ! Il est fort dommage de passer à côté du petit jardin paisible, des statues de Bouddha, sans oublier la pagode abritant les sept divinités du bonheur (七福神, Shichi Fukujin) faisant du temple Hachioji le temple principal de ces sept divinités de la bonne fortune dans la mythologie japonaise.
L’endroit à ne pas manquer est en tous les cas Uzu Hill (うずの丘). Attirant beaucoup de touristes, du haut de cette colline, la vue est impressionnante. On peut s’y balader pour profiter du paysage et prendre une photo souvenir avec Ottamanegi (#おっ玉葱), faire un petit tour au musée des sciences et dans les boutiques pour se procurer entre autres de l’oignon, 95% de la production de la préfecture de Hyogo étant réalisée sur l’île.
Si on reste sur l’île pour une journée supplémentaire, le deuxième jour peut-être consacré à une balade matinale dans Ura Seaside Park (浦海浜公園) et sur la plage d’où on peut admirer un beau lever de soleil. Rien de mieux que de marcher tout en écoutant le son des vagues pour bien débuter une nouvelle journée d’aventures !
Puis pourquoi pas se rendre au parc gouvernemental Akashikaikyo (国営明石海峡公園). La visite prend deux bonnes heures tant le parc est vaste. Pour les plus pressés (et fainéants ?), un petit train relie les deux entrées principales du parc et permet de faire le grand tour. Le trajet coûte cependant 300 ¥. Même si le train est mignon, à ce prix-là, autant marcher et admirer tranquillement les plantes, les palmiers, les petits cours d’eau et les petites cascades. D’autant plus qu’il a de nombreux spots à ne pas louper pour de belles photos ! De l’Octopus Topiary qui accueille les visiteurs à l’entrée, puis Hanahidori, un phénix tout en fleur d’une hauteur de 4 mètres et d’une longueur de 30 mètres, la colline de peupliers pour finir sur Sky Terrace et Marine Terrace en profitant des brises agréables et de la vue sur la baie d’Osaka. Pour les plus petits, il y a également l’aire de jeux Yumekko Land, dont le thème reste bien entendu… les fleurs !
Très beau parc permettant une agréable balade avec les fleurs de saison tout au long de l’année. Attention cependant à bien choisir la saison si on souhaite le voir entièrement fleuri et coloré (début avril par exemple).
Pour les grands fans d’animation et qui veulent s’amuser avant de quitter l’île, à découvrir également : le parc à thème Nijigen no Mori (ニジゲンノモリ). Situé dans le parc préfectoral de Parc à thème consacré à l’animation japonaise, les visiteurs peuvent rencontrer les héros de Naruto et Boruto, parcourir le monde de Crayon Shin-chan, affronter l’effrayant Godzilla ou devenir un membre à part entière de Dragon Quest !
• Temple Hachioji (八浄寺) Adresse : 834 Sano, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市佐野834) Site internet : https://www.awaji-web.com
• Uzu Hill (うずの丘) Adresse : 936-3 Fukura Hei, Minamiawaji, Hyogo (兵庫県南あわじ市福良丙936-3) Site internet : https://kinen.uzunokuni.com/
• Ura Seaside Park (浦海浜公園) Adresse : 670 Ura, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市浦670)
• Akashikaikyo National Government Park (国営明石海峡公園) Adresse : 8-10 Yumebutai, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市夢舞台8-10) Accès : Awaji Yumebutai Bus Stop (Highway Bus Kobe~Awaji Yumebutai/Higashiura) Tarifs : 450 ¥ (adultes), 210 ¥ (seniors), 80 ¥ (enfants) Site internet : https://awaji-kaikyopark.jp/
• Nijigen no Mori (ニジゲンノモリ) Adresse : 2425-2 Kusumoto, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市楠本2425-2) Accès : Nijigen no Mori Bus Stop (Highway Bus Osaka/Kobe~Nijigen no Mori/Sumoto (direction Sumoto) Tarifs : entre 2 500 et 4 000 ¥ selon les zones du parc Site internet : https://nijigennomori.com/
※Nourriture et Restaurants (名物とレストラン)
À Awaji, on va trouver beaucoup de restaurants servant des udon ou des soba, plats raisonnables financièrement et qui se dégustent soit chauds ou froids. On peut donc en manger toute l’année. Etant une île, on va évidemment trouver aussi du poisson et des fruits de mer, et en particulier de l’oursin.
L’aliment phare que l’on va trouver facilement puisque l’île en produit 95% pour sa préfecture, c’est l’oignon. Et il n’est pas rare de le voir apparaître dans divers plats dont les recettes sont revisitées pour l’incorporer, que ce soit dans un hamburger ou un bol de nouilles !
Kimi retient deux bonnes adresses à présenter pour profiter des spécialités d’Awaji.
• Zekkei Restaurant Uzu no Oka (絶景レストラン うずの丘)
Uzu Hill étant un lieu touristique très fréquenté en été, ce restaurant qui y est implanté est par conséquent lui aussi envahi de visiteurs ! Il y a une longue file d’attente jusqu’à la fermeture du restaurant à 15h, ouvert pour le déjeuner uniquement. Il faut prendre son mal en patience mais en attendant on peut admirer la vue sur l’oignon Ottamanegi (#おっ玉葱) et le pont Naruto qui mène jusqu’à la ville du même nom sur Shikoku. Ou bien faire un petit tour des boutiques.
Car oui, on comprend très bien pourquoi ce restaurant a si bonne réputation ! En premier, le cadre paradisiaque et surprenant dans lequel il se trouve ! Installé à table, à travers la grande baie vitrée, on peut profiter du magnifique paysage que l’on peut voir depuis la colline et qui s’étend jusqu’au détroit de Naruto (d’où le nom du restaurant, « zekkei » signifiant « superbe vue »). Il va sans dire que les tables proches de la baie vitrée sont très rarement libres ! En contrepartie, il y a aussi des tables appelées Onion Box (たまねぎBOX席) en clin d’œil au légume produit en très grande quantité sur l’île.
Ensuite, la cuisine, faite d’ingrédients locaux et qui propose de très bons et beaux plateaux repas. Les spécialités de la maison : le seafood unishabu (海鮮うにしゃぶ) et le Awaji beef unishabu (淡路牛うにしゃぶ). Le shabu-shabu (しゃぶしゃぶ, onomatopée correspondant au bruit de la viande trempée dans le bouillon chaud) étant la variante japonaise de la fondue chinoise, consistant à tremper de fines tranches de bœuf ou de porc dans un bouillon à base de bœuf et de légumes. L’un comme l’autre des plats du restaurant suit le même principe sauf que pour le premier, on va tremper des fruits de mer et des sashimis dans un bouillon à base d’oursin cru de l’île d’Awaji, et pour le second, des tranches de bœuf d’Awaji. Servi avec de l’oursin cru, des légumes aromatisés et du riz, il y a un ordre et une façon spécifique de déguster ce luxueux repas :
d’abord le bœuf ou les fruits de mer à tremper dans le bouillon
puis l’oursin cru, sur une cuillère ou enroulé dans une tranche de bœuf à tremper dans le bouillon
suivent les légumes aromatisées à ajouter dans le bouillon avant de déguster le tout
enfin, un petit unidon (うに丼) ; disposer l’oursin cru sur le bol de riz et savourer
avec le reste de bouillon et de riz, mélanger ensemble, ajouter un peu d’algues et de wasabi pour terminer en beauté
Un délicieux repas (à condition d’aimer l’oursin bien sûr) mais qui coute tout de même un certain prix : 4 400 ¥ pour le unishabu aux fruits de mer, 6 600 ¥ pour celui au bœuf !
Envie d’une touche sucrée ? Alors il faut gouter à la délicieuse patate douce de Naruto (鳴門金時いも, Naruto kintoki imo) cuite au four et accompagnée de glace à la patate douce. Ou bien une petite tranche de tarte aux œufs de l’île.
Il n’y a pas de doute que le menu est riche et varié ! Si l’oursin ne s’avère pas appétissant, il y a d’autres plats comme des nouilles, du curry, des tempura… Mais le cadre, la qualité des ingrédients produits localement et des plats esthétiques et typiques de l’île font grimper les prix. Les voyageurs à petit budget préféreront se rabattre sur le petit restaurant voisin, Awajishima Onion Kitchen (淡路島オニオンキッチン), qui sert des hamburgers à l’oignon d’Awaji (あわじ島バーガー) pour 660 ¥ et se poser aux côté de Ottamanegi (#おっ玉葱) pour admirer le paysage paradisiaque.
Zekkei Restaurant Uzu no Oka (絶景レストラン うずの丘) Adresse : 936-3 Fukura Hei, Minamiawaji, Hyogo (兵庫県南あわじ市福良丙936-3) Site internet : https://rest.uzunokuni.com/
• Izumoan (いづも庵)
Pour goûter aux délicieux udon et soba d’Awaji, Izumoan (いづも庵) est l’endroit à tester ! Restaurant de udon très populaire, il a d’ailleurs fait parler de lui dans divers médias. Il est donc souvent bondé aux heures de pointe, il faut faire la queue avant de pouvoir avoir une table.
Mais pourquoi tant d’intérêt pour ce restaurant en particulier ? C’est parce qu’on y sert le fameux Tsukemen à l’oignon (玉ねぎつけ麺), spécialité de l’île d’Awaji, et les clients viennent ainsi en particulier pour le manger au prix de 900 ¥. Ça ou bien le Ishiyaki Gyudon d’Awaji (淡路石焼牛丼), ou les deux… ! Oui certains Japonais sont très gourmands !
Comme un Tsukemen classique, le plat se compose de deux éléments : les nouilles udon froides dans un premier bol et le bouillon contenant l’oignon dans un deuxième bol. L’oignon cuit et frit comme un tempura ressemble à une petite fleur sur le point de s’épanouir. Pour manger, découper l’oignon avec une fourchette et un couteau, mélanger et y tremper les udon. Très bon mais pas simple à manger, que ce soit la découpe de l’oignon ou attraper les udon collants pour les tremper… Attention aux éclaboussures !
Le menu propose d’autres plats populaires et locaux de udon comme le nabe yaki udon (鍋焼きうどん), le curry udon (カレーうどん), bukkake udon (ぶっかけうどん), tempura udon (天ぷらうどん) pour des prix allant de 600 à 1 200 ¥. On peut choisir les plats seuls (単品, tanpin) ou en menu (定食, teishoku) accompagné d’un bol de riz.
Ce restaurant de udon fabriqués et préparés à l’ancienne et de façon artisanale accueille les clients depuis une centaine d’année. À l’intérieur, la déco est sobre et simple, il y a au choix des tables occidentales ou des tables basses sur le sol en tatami. Confortable, convivial, bon rapport qualité/prix, ne passez pas à côté de ce restau sans vous y arrêter au moins une fois !
Izumoan (いづも庵) Adresse : 3522-1 Shizuki, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市志筑3522-1) Site internet : https://www.izumoan.info/
※Budget approximatif (予算)
Combien prévoir pour voyager à Awaji ? En se basant sur un séjour de deux jours avec la location d’un mini-van, une partie du trajet sur autoroute payante, en mangeant dans des restaurants, voici les chiffres approximatifs pour une personne partant de Kobe. Le prix de location du véhicule, l’essence et le péage peuvent être partagés à plusieurs.