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▶ Butter : Les restaurants indiens (インド料理レストラン)

La cuisine japonaise, on l’apprécie, on en raffole et pour la plupart des expats au pays du soleil levant, elle s’instaure rapidement dans nos repas quotidiens. Mais d’autres pays sont aussi populaires pour leur cuisine ! Dans chaque grande ville, chaque quartier très fréquenté, il n’est pas rare de trouver des grandes chaînes américaines de fast-food, des restaurants italiens, français et aussi… des restaurants indiens !

Les restaurants indiens sont assez courants au Japon bien que la cuisine indienne soit très épicée pour les Japonais. Un bon curry avec un naan (et pas un âne, pardon pour le jeu de mots) ou du riz, ça ne se refuse pas !

C’est pourquoi dans cet article, Kimi va vous parler de ces restaurants en particulier et vous présenter ceux qu’elle recommande.

Kimi et les restaurants indiens (キミとインド料理の物語)

Pourquoi parler de restaurants indiens alors que je pourrais plutôt consacrer un article aux restaurants français (ça viendra peut-être plus tard) ? Tout simplement parce qu’en venant vivre au Japon, j’ai commencé à raffoler de la cuisine indienne. Et c’est vrai qu’on voit très souvent des restaurants proposant cette cuisine.

Je n’avais jamais vraiment mangé indien avant de venir au Japon et j’ignorais limite l’existence du naan (feuille de pain faite de farine de blé et cuite sur la paroi brûlante d’un four). J’aimais de base le curry épicé et sa préparation dans la cuisine indienne, en plus de la découverte du naan et du cheese naan, ont fait que ce plat est vite devenu un de mes favoris ! En particulier depuis que j’en ai mangé dans un restaurant situé à Shibuya et dans lequel je me suis souvent rendue par la suite tellement c’était un régal à chaque repas !

Mon premier restau indien remonte à mon arrivée en 2015, quand j’étais en PVT et travaillais dans une guest house à Asakusa. Une de mes co-workers japonaises m’y avait emmené. Je n’ai jamais retrouvé le nom de celui-ci. Mais depuis la découverture par le plus grand des hasards d’un de mes restaurants fétiches, quand une occasion se présente, je m’offre un bon déjeuner. La cuisine indienne est vraiment délicieuse, le personnel indien est pour la plupart du temps agréable, bien que souvent ils parlent les bases du japonais et quasiment pas anglais, ou bien un anglais avec un fort accent difficile à bien comprendre !

Après, ces restaurants sont-ils vraiment le reflet de la véritable cuisine indienne ? Est-ce que le cheese naan existe vraiment en Inde ou est-ce une invention ? Comme les yakitori au poulet et au fromage qu’on trouve en France alors que ça n’existe absolument pas au Japon ! Les vrais restaurants indiens tournent-ils de cette manière en proposant tous les plats dans leur menu comme les restaurants japonais en France gérés par des chinois qui proposent à la fois des sushis, des yakitori et des nems ? Chose inconcevable au Japon ! Appelle-t-on réellement ces plats indiens en sauce du « curry » ? En effet, le mot « curry » est un terme générique désignant une grande variété de préparations épicées. Des personnes de nationalité indienne que j’ai eu l’occasion de rencontrer m’ont clairement dit : « Non, ça ne s’appelle pas du curry ! » En réalité, le terme ne serait même pas employé en Inde ! Ces plats indiens en sauce sont qualifiés de curry par les occidentaux mais les Indiens emploieront différents noms selon les régions et les épices utilisées.

Il faudrait que je voyage en Inde pour en avoir le cœur net. Mais en tous cas, j’adhère à ces restaurants indiens chaleureux !

Présentation (紹介)

Implanté dans un décor à l’image du pays, parfois de la musique indienne en fond pour une bonne immersion, les restaurants indiens proposent le meilleur du curry ! Les currys sont un des mets les plus connus de la cuisine indienne. La plupart des plats indiens sont généralement à base de curry, préparés en ajoutant différents types de légumes, de lentilles ou de viandes. Les ingrédients du curry et le style de préparation varient selon la région. La plupart des currys sont à base d’eau, avec l’utilisation occasionnelle de produits laitiers et de lait de coco. Ils sont généralement épais et épicés et sont consommés avec du riz cuit à la vapeur ou une variété de pains indiens, dont le populaire naan (プレーンナン).

Une grande variété de currys sont proposés : poulet au beurre (バターチキン), poulet (チキン), légumes (野菜), épinards (ほうれん草), noix de coco (ココナッツ), fruits de mer (海鮮), keema (キーマ)… Il y a différents menus selon les estomacs et les préférences des clients. En général, un menu classique inclut deux saveurs de curry, une salade et un naan. Parfois on peut trouver en plus du poulet tandoori (タンドリーチキン), une seule assiette de curry ou carrément trois ! Selon les restaurants il est possible de choisir la dose de piment (辛さ) du plus doux (甘口, amaguchi) au plus épicé (辛口, karakuchi), répartis sur environ cinq niveaux.

Bien sûr, les currys peuvent aussi être commandés à l’unité et d’autres variétés de naan sont proposés : fromage (チーズナン), patate douce (さつまいも), miel (ハニーナン), oignons (玉ねぎ), sésame (胡麻), naan frit (あげナン)…
A la carte, on peut enfin découvrir les autres plats typiques de la cuisine indienne : samoussa, poulet tandoori (タンドリーチキン, poulet cuit sur un four de pierre en feu), chiche-kebab, biriyani (plat à base de riz préparé avec des épices, de la viande, des œufs ou des légumes), riz safrané… Côté boisson, c’est le lassi (boisson traditionnelle à base de lait fermenté) qui est le plus souvent à l’honneur.

Le midi, les menus sont un peu différents du dîner mais tout est moins cher et les naan sont servis à volonté. En comparaison, on paye quasiment moitié prix le midi. En moyenne, les menus du midi varient de 700 ¥ à 1 100 ¥ contre 1 400 ¥ à 2 000 ¥ le soir, un lassi ou un mango lassi peuvent couter seulement 100 ¥ le midi contre 400 ¥ le soir et un cheese naan coute 200 ¥ ou 300 ¥ !

Il y a également de la vente à emporter (持ち帰り) et pour faire patienter le client, le personnel très serviable offre une boisson (en général un lassi) gratuitement !

Quelques adresses (色々場所)

Si pour Kimi, le meilleur restaurant indien n’est autre que LUMBINI (ルンビニ), il y a d’autres restaurants approuvés qu’il est bon de tester ! Ils sont répertoriés par ordre de préférence ci-dessous !

① LUMBINI (ルンビニ)

Comme dit plus haut, c’est le meilleur ! Kimi, cliente fidèle certifiée, a quasiment fait le tour des menus. Pour plus de détails, on vous renvoie à l’article dédié à ce restaurant : LUMBINI (ルンビニ), le meilleur restau indien du Kansai

② Shib Mahal (インド料理 SHIB MAHAL)

Assez difficile à trouver sans Google maps ! D’ailleurs c’est grâce à Google maps, en cherchant bêtement un restaurant indien dans Shibuya, que Kimi en a fait la découverte ! Et elle ne compte plus le nombre de fois où elle s’y est rendue ! Les plats de curry sont très bons, en particulier celui aux épinards et tofu, les naan de grande taille. Pas de doute qu’on ressort toujours le ventre bien rempli après avoir choisi un menu au top : deux currys, un cheese nan, une salade et un morceau de poulet tandoori !

Le restau est assez petit et il peut arriver qu’il soit bondé, au point qu’il soit préférable de réserver sa table si on ne veut pas patienter. Mais justement, pour les clients qui se retrouvent à attendre qu’une table se libère, les serveurs offrent un verre de lassi pour patienter. Le service offert dans ce restaurant est irréprochable ! Le personnel est extrêmement gentil !

Adresse : Minatsu Building 2F, 2-6-2 Dogenzaka, Shibuya-ku, Tokyo (東京都渋谷区道玄坂2丁目6-2 美奈津ビル 2階)
Accès : Shibuya Station (JR Line, Ginza Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Keio Inokashira Line) sorties 3 ou 6

③ Akriti (アケティ)

Repéré par hasard lors d’une virée à scooter dans Hirakata. Situé à la sortie de la station Gotenyama (御殿山), on y propose de la cuisine indienne et népalaise.

Restaurant petit mais accueillant, on peut s’installer à table ou au comptoir. Staff 100% indien mais avec un bon niveau de communication en japonais. Sous fond de musique indienne, divers menus sont servis pour le déjeuner. Dans ces menus variant de 700 à 1 600 ¥ environ :
• Quatre types de curry au choix : poulet, keema, épinards ou curry du jour (日替わり)
• Cinq niveaux de piment (辛さ) : doux (甘口), normal (普通), moyennement épicé (中辛), épicé (辛口), très épicé (激辛)
• Trois types de naan au choix : classique, miel, frit
• Pour un cheese naan, il faut choisir le menu cheese nan (チーズナンセット)
• Selon le menu choisi, le client peut s’offrir un ou deux currys accompagné(s) d’une boisson, de salade, de soupe et d’un morceau de poulet tandoori.

Le menu cheese naan (チーズナンセット) à 1 050 ¥ est recommandé : deux currys au choix, cheese naan, tebamoto (手羽元, ailes de poulet, moins gras qu’un tebasaki, 手羽先), salade, soupe et boisson ! La boisson, la salade et la soupe sont servies en premier pour prendre le temps de déguster ce menu consistant bien chaud.

Un mango lassi rafraîchissant, du curry au poulet et aux épinards bien pimentés. On attend un peu mais on savoure cette attente avec le curry bien chaud et le cheese naan au fromage bien fondant fraîchement cuit si bien qu’il brûle presque les mains. Les bols de curry sont un peu petits mais au vu du prix incluant un cheese nan sans avoir à rajouter un supplément de 300 ¥ et des accompagnements on ne va pas chipoter.

On a tout de même la peau du ventre bien tendu après ça mais si il reste de la place dans notre estomac, il y a toujours les trois types de naan à volonté ! Il est d’ailleurs possible de demander le type de cuisson et la taille adaptée à la gourmandise de chacun.

En quittant les lieux, penser à prendre un petit prospectus du restaurant qui offre des petits bons de réduction sur la prochaine visite.

Adresse : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市渚西1丁目18-17)
Accès : Gotenyama Station (Keihan Line)

④ Khazana (カザーナ)

Situé à Odaiba Decks, par temps ensoleillé, le client peut prendre une table en terrasse avec une vue sur Tokyo et le pont Rainbow. De quoi donner l’impression d’être en vacances ! Evidemment, pour ce cadre de rêve, il faut compter plus cher que les autres restaurants indiens. Environ 1 600 ¥ un menu plus 500 ¥ une boisson. Le plateau n’en reste pas moins consistant puisqu’il inclut tout de même deux currys au choix, un généreux poulet tandoori, une brochette de chiche-kebab, une salade, du riz, un naan, et un yaourt pour le dessert.

Mais pour les gourmands qui veulent vraiment en profiter à un bon prix, il est préférable d’opter pour le buffet à volonté proposé à 1 300 ¥. Quatre saveurs de curry, du poulet tandoori, du riz, du naan et du dessert pendant 60 minutes ! De quoi vraiment se faire plaisir !

Adresse : Decks Tokyo Beach Seaside Mall 5F, 1-6-1 Daiba, Minato-ku, Tokyo (東京都港区台場1丁目6−1 デックス東京ビーチシーサイドモール 5F)
Accès : Tokyo Telephort Station (Rinkai Line) sortie B, Odaiba Kaihinkoen Station (Yurikamome Line) sortie nord

⑤ Jaipur (ジャイプール)

A première vue, ce restaurant n’a rien de très indien. La façade et l’intérieur ne portent aucun élément en référence au pays du curry mais le mobilier est propre et moderne et la déco simple et sophistiquée. Et puis, on y mange tout de même bien ! Le personnel se compose de cuisiniers indiens et de serveurs japonais. Malgré cette balance pour faciliter la communication avec les clients, le service n’est pas toujours très chaleureux et les demandes particulières lors des commandes pas toujours prises en compte (oubli de changer de type de naan, etc…).

Situé dans la zone commerçante à proximité de la station Motosumiyoshi, à Kawasaki (préfecture de Kanagawa, proche de Tokyo), les prix y sont raisonnables quoique un peu élevés en comparaison à des restau situés en province : au déjeuner, compter en moyenne 1 000 ¥ pour un menu contenant deux currys au choix parmi ceux du jour, pour changer de type de naan, rajouter un supplément de 400 ¥ et deux poulets tandoori coutent 700 ¥ !
Dans les currys proposés, on va trouver quelques exclusivités qu’il n’y a pas toujours dans les autres restaurants indiens comme le poulet au curry blanc (ホワイトチキンカレー), le curry aux aubergines et à la viande hachée (なすミンチのカレー), le curry au navet (かぶのカレー) ou encore le curry aux fruits de mer (シーフードカレー).

Les naan sont croustillants, le poulet au curry blanc est doux, le curry aux aubergines et le curry aux légumes sont étonnamment épicés. Il est cependant dommage de ne pas pouvoir choisir le niveau de piment. Le pudding à la mangue inclus dans un des menus déjeuner en guise de dessert apporte la petite touche douceur pour bien terminer le repas.

Adresse : La Bonne Maison 1F, 1-29-13 Kizuki, Nakahara-ku, Kawasaki, Kanagawa (神奈川県川崎市中原区木月1-29-13 ラボンヌメゾン1F)
Accès : Motosumiyoshi Station (Toyoko Line, Meguro Line) sortie ouest

⑥ Indo Shokudo Futaba (インド食堂 ふたば)

Si le nom ne sonne pas très indien, la déco et le fond musical est à l’image du pays. On est dans l’ambiance, presque dépaysé. Mais pour nous rappeler que ce n’est pas tout à fait le cas et éviter les problèmes de communication, le personnel parle plutôt bien japonais, bien que pas toujours très aimable comparé à des serveurs japonais.

Pour le déjeuner il y a trois menus possibles. Le premier contient un plat de curry et le deuxième deux plats de curry. Tous deux sont accompagnés de salade, poulet tandoori, naan ou riz. Pour les gros gourmands, le troisième menu offre trois plats de curry avec salade, poulet tandoori, naan ET riz !

Concernant le curry, il y a le choix parmi quatre types : poulet au beurre, porc, tofu et épinards, potiron et viande hachée. Le prix varie de 700 ¥ à 1 200 ¥ (hors taxes). Ajouter 150 ¥ pour recevoir une boisson ou un dessert.

Hélas, pour bénéficier de plus de choix dans la carte et savourer un cheese naan, il est préférable de venir pour le diner. Situé dans le quartier de Jiyugaoka, l’avantage du déjeuner en semaine est que le client peut bénéficier du calme et de la tranquillité du restau peu fréquenté dans cette plage horaire. En tout cas, le curry qui y est servi ainsi que ses tendres naan et les autres plats à la carte (biriyani, riz safrané…) en valent le détour au moins une fois !

Adresse : Terasse Jiyugaoka 2F, 5-20-17 Okusawa, Setagaya-ku, Tokyo (東京都世田谷区奥沢5-20-17 テラス自由が丘 2F)
Accès : Jiyugaoka Station (Toyoko Line, Oimachi Line) sortie sud

⑦ DIYA Roppongi Hills (ディヤ六本木ヒルズ店)

Un restaurant qui mélange à la fois tradition et modernité. L’intérieur chic très lumineux avec des lampes jaunes cylindriques reflètent le désir du restaurant d’apporter cette lumière chaleureuse de l’Inde et d’inviter ses clients à y voyager à travers sa cuisine. La maison propose des menus authentiques, de la cuisine indienne riche accompagnée de vin indien. Pour le cadre et la richesse du menu, le budget nécessaire tourne autour de 1 500 ¥ pour le déjeuner et 5 500 ¥ pour le diner.

Adresse : Roppongi Hills Mori Tower B1F, 6-10-1 Roppongi, Minato-ku, Tokyo (東京都港区六本木6丁目10−1 ヒルサイドB1F)
Accès : Roppongi Station (Hibiya Line, Oedo Line) sortie 1c

⑧ SITAL Nishi-Ogikubo (SITAL 西荻窪店)

Testé uniquement pour un menu à emporter, on retient le service chaleureux et le lassi gratuit offert pendant l’attente de la commande. La spécialité de la maison est son curry à la viande hachée et à l’œuf (挽肉と卵のカレー). Les currys sont savoureux et le cheese naan contient une quantité généreuse de fromage. On y mange bien avec un bon rapport qualité-prix. Populaire auprès des habitants du quartier, le restaurant est souvent bondé aux heures de pointe, accueillants des familles, des jeunes couples, des employés en pause-déjeuner…

Adresse : Nishijima Building 1F, 2-12-2 Nishiogikita, Suginami-ku, Tokyo (東京都杉並区西荻北2丁目12−2 西嶋ビル1F)
Accès : Nishi-Ogikubo Station (Chuo Line, Chuo-Sobu Line) sortie nord
Site internet : https://sital-nishiogikubo.owst.jp/

Une atmosphère qui fait voyager et une cuisine qui diffère de la cuisine japonaise, les restaurants indiens permettent de varier les gouts et les plaisirs !


Aimez-vous la cuisine indienne ?
Y a-t-il des restaurants indiens que vous recommandez ?


♫ Un article = Une chanson ► BTSButter 

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▶ C’est la fête : Les restaurants Teishoku (定食屋)

Au Japon, à l’inverse de nos cafétérias, on va trouver des restaurants dits de type Teishoku (定食, menu fixe), ou aussi Shokudō (食堂, cafétéria).

Des plats variés, un service rapide et des prix bas. Quand on a ni le temps, ni l’argent, ni d’envie particulière, ces cafétérias à la japonaise sont idéales pour le déjeuner ! Bien sûr, Shokudō signifiant littéralement « cafétéria », il est logique que certaines d’entre elles rappellent les cafétérias comme en France mais le concept diffère un peu.

Dans cet article, Kimi no BLUE TRAVEL vous explique tout sur ces restaurants bon marché en plus de vous en présenter quelques uns !

❊ Concept (コンセプト)

Dans les centres commerciaux ou dans les centres villes, à proximité des quartiers d’affaires, il n’est pas rare de voir ces types de restaurants qui sont pour la plupart des grandes chaînes ou appartiennent à des grandes entreprises de restauration. On peut citer par exemple Fujio Food (フジオフード) qui gère un grand nombre de restaurants Teishoku mais aussi des chaînes d’Izakaya.

Chaleureux et décontractés, ces restaurants sont très animés à l’heure du déjeuner. Ceci dit les clients, étant pour la plupart en pause-déjeuner, viennent et partent aussitôt le repas terminé. Il peut y avoir la queue dans les chaînes les plus populaires mais le temps d’attente est relativement court pour les raisons citées précédemment.

Dans ces cafétérias à la japonaise, les menus sont fixes (定食). Ils proposent au choix des plats classiques et typiques de la cuisine japonaise à des prix abordables : tempura (天ぷら), poisson grillé, poulet grillé (鶏肉ロース), hamburger (ハンバーガー), tonkatsu (とんかつ), karaage (唐揚げ)… Ils sont accompagnés d’une soupe miso (味噌汁) et de riz 100% local récolté soigneusement selon la saison. Le prix des menus varie de 900 ¥ à 1 500 ¥.

La quantité est correcte, la nourriture de qualité et si vous avez encore faim, selon les chaînes, la soupe et le riz sont proposés à volonté. Il suffit de demander aux serveurs en disant : « Okawari wo onegaishimasu » (お代わりをお願いします。, un supplément s’il vous plaît). Parfois, les accompagnements en légumes / salade sont aussi offerts à volonté sur un buffet et les sauces et épices sont disponibles à chaque table. Côté boisson, de l’eau et du thé sont fournis gratuitement, tandis qu’une sélection de boissons sans alcool et de boissons alcoolisées est également proposée à la carte.

Une fois la commande passée à table, le plateau arrive assez vite. Si il y a un peu d’attente avant de recevoir son repas, on peut alors s’installer tranquillement, boire un peu de thé chaud ou froid en se relaxant dans l’ambiance détendue, tantôt tranquille, tantôt plus bruyante. Comme on connait dans nos cafétérias (食堂), dans certaines chaines, les clients prennent un plateau et choisissent d’abord un plat principal, les accompagnements (légumes, féculents…), une soupe miso et un bol de riz. Puis ils effectuent le paiement avant de s’installer à table.

Côté intérieur et déco, c’est très simple et peu original, comme des cafétérias, le but étant de manger et de repartir aussitôt fini. Mais quelques chaînes choisissent d’offrir plus de confort et une atmosphère plus zen et convivial en s’implantant dans un décor plus traditionnel avec des tables basses et des tatamis, des tableaux d’affichés, jusqu’à proposer une cuisine faite maison avec un large choix de plats et aliments Washoku (和食, terme employé pour désigner la cuisine traditionnelle japonaise).

❊ Quelques adresses (色々場所)

Quels sont les meilleurs restaurants pour un bon déjeuner pas cher ? Voici quelques restaurants type Teishoku et cafétérias, testés et approuvés par Kimi !

• Ootoya (大戸屋)

Chaîne assez connue et implantée dans tout le pays. On les trouve très souvent à proximité des gares et stations de métro et dans les rues commerçantes couvertes (商店街). Le peu que nous l’avons testé malheureusement le service n’était pas vraiment à la hauteur et assez lent alors que le restaurant n’était pas si bondé ! Long temps d’attente pour recevoir son plat, ça gâche la réputation du Teishoku normalement rapide !

Ootoya Shibuya Bunkamura Street (大戸屋渋谷文化村通り店)
Adresse : A2 Building B1F, 28-3 Udagawacho, Shibuya-ku, Tokyo (東京都 渋谷区宇田川町28-3 A2ビル地下1階)
Accès : Shibuya Station (Toyoko Line, Den-en-toshi Line, JR Lines, Ginza Line, Inokashira Line) sortie A2
Ootoya Jiyugaoka South Exit (大戸屋自由が丘南口店)
Adresse : Jiyugaoka Petit Plaza B1F, 1-8-23 Jiyugaoka, Meguro-ku, Tokyo (東京都目黒区自由が丘1−8−23 自由が丘プチプラザB1F)
Accès : Jiyugaoka Station (Toyoko Line, Oimachi Line) sortie sud
Site internet : https://www.ootoya.com

• Teshiogohan Gen (手しおごはん玄)

Cette chaîne à l’ambiance chaleureuse et décontractée se trouve dans l’ouest de Tokyo (Shinjuku, Asagaya, Nakano, Toshima…) et aussi à Yokohama. Le service y est très agréable et le riz de très bonne qualité.

Teshiogohan Gen Nakano (手しおごはん玄 中野店)
Adresse : Fukano Building 1F, 3-36-4 Nakano, Nakano-ku, Tokyo (東京都中野区中野3-36-4 深野ビル1F)
Accès : Nakano Station (JR Chuo Sobu Line, JR Chuo Line Rapid, Tozai Line) sortie sud
Teshiogohan Gen Asagaya (手しおごはん玄 阿佐ヶ谷店)
Adresse : 1-26-6 Asagaya-kita, Suginami-ku, Tokyo (東京都杉並区阿佐谷北1丁目26−6)
Accès : Asagaya Station (JR Chuo Sobu Line, JR Chuo Line Rapid) sortie nord
Site internet : http://www.gen-nakano.jp/index.html

• Maido Ookini Shokudō (まいどおおきに食堂)

Restaurant faisant partie de la compagnie Fujio Food. Environnement spacieux et décoré à l’ancienne, les clients y choisissent leurs plats à l’unité, au nombre qu’ils souhaitent selon leurs envies et leur budget. Un plateau bien garni peut contenir : du tofu, du karaage, du tamagoyaki, du riz, des légumes. Il est même possible d’y manger des ramen et des udon.

Higashi Shinjuku Shokudō (東新宿食堂)
Adresse : Shinjuku Central Heights 1F, 1-1-45 Okubo, Shinjuku-ku, Tokyo (東京都新宿区大久保1-1-45 新宿セントラルハイツ 1F)
Accès : Higashi Shinjuku Station (Fukutoshin Line, Oedo Line) sortie A1
Hirakata Koyamichi Shokudō (枚方高野道食堂)
Adresse : 1-20-10 Koyamichi, Hirakata, Osaka (大阪府枚方市高野道1-20-10)
Accès : Koyamichi Bus Stop (Keihan Bus 2, 92)
Site internet : https://www.shokudo.jp/

• Kappougi (かっぽうぎ)

Géré également par Fujio Food et répertorié en tant qu’Izakaya, il propose cependant le midi comme les restaurants type Teishoku un menu fixe (定食) de six petites assiettes au prix de 792 ¥ . Le plateau inclue un plat de viande/poisson soit au choix karaage (唐揚げ), poissons de saison comme par exemple le sanma (秋刀魚) ou le maquereau (鯖), nikujaga (肉じゃが), chicken katsu (鶏カツ)…), trois petits bols d’accompagnements légumes / féculents (yakisoba, tamagoyaki, pommes de terre frites, natto, salade…), une soupe miso et un bol de riz blanc ou du riz assaisonné avec des légumes et de la viande (炊き込みご飯). Un plateau bien garni, de la bonne cuisine, on ressort avec un estomac rempli et satisfait !

Kappougi Edo Nihonbashi (かっぽうぎ江戸日本橋店)
Adresse : Tomita Building 1F, 2-2-25 Nihonbashi, Chuo-ku, Tokyo (東京都中央区日本橋2丁目2−5 富田ビル1F)
Accès : Tokyo Station (JR Lines, Marunouchi Line) sortie 23, Nihonbashi Station (Asakusa Line, Ginza Line, Tozai Line) sortie B5
Kappougi Shin-Osaka (かっぽうぎ新大阪店)
Adresse : Via Inn Shin Osaka West 1F, 4-1-21 Miyahara, Yodogawa-ku, Osaka (大阪府大阪市淀川区宮原4-1-21 ヴィアイン新大阪ウエスト 1F)
Accès : Shin-Osaka Station (JR Lines, Midosuji Line) sortie 4
Site internet : http://www.kappougi.jp/

• Hamaichi (浜市)

De beaux plateaux bien garnis servis par un personnel chaleureux. Petit espace convivial, on se sent comme à la maison à manger la cuisine de maman. Menu riche et chic, on peut y déguster entre autres du bon poisson frais local et des fruits de mer accompagné de bon saké.

Adresse : 760 Sakaemachi, Tottori (鳥取県鳥取市栄町760)
Accès : Tottori Station (JR Lines) sortie nord

• Sachifukuya (さち福や)

Autre restaurant sous la direction de Fujio Food que l’on va trouver partout dans le pays. Un bon plateau contenant un plat principal, des accompagnements au choix et à volonté, du riz et de la soupe miso.

Sachifukuya Café Comore Yotsuya (さち福やCAFÉコモレ四谷店)
Adresse : Comore Yotsuya 2F, 1-6-1 Yotsuya, Shinjuku-ku, Tokyo (東京都新宿区四谷1丁目6−1 コモレ四谷 2F)
Accès : Yotsuya Station (JR Lines, Marunouchi Line, Namboku Line) sortie 2
Sachifukuya Lalaport Koshien (さち福やららぽーと甲子園)
Adresse : 1-100 Hachibancho, Koshien, Nishinomiya, Hyogo (兵庫県西宮市甲子園八番町1−100)
Accès : Naruo・Mukogawajoshidai-Mae Station (Hanshin Line) sortie nord
Site internet : https://www.fujiofood.com/brand/sachifuku/

Plats délicieux et variés, bon rapport qualité-prix, bon emplacement. Les restaurants de type Teishoku sont une option idéale pour un simple petit dîner entre amis ou une pause déjeuner lors d’une journée tourisme ! Alors, où allez-vous prendre votre pause déjeuner aujourd’hui ?


Quels restaurants de type Teishoku avez-vous testé ?
Y en a-t-il que vous recommandez ?


♫ Un article = Une chanson ► La Belle et la Bête – C’est la fête

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▶ High Hopes : Kimi no Nikki ㉓

Si mai était le changement de contrat et de visa, juin est le changement… d’appartement ! En effet, mon bail arrive à terme des deux ans. J’aurais pu renouveler mais, j’aime galérer et me taper de la paperasse en japonais que je comprends à peine 😂 haha. Et je n’en pouvais plus de toujours avoir au moins 50 minutes de trajet pour aller quelque part en prenant un train soit trop bondé, soit en retard (si, si, c’est possible au Japon !!).

J’ai cherché, trouvé, signé et effectué le premier paiement (qui a fait un peu mal au compte en banque 😂). Je me prépare à bouger le mois prochain. Je vais habiter dans un 34㎡ à Yokohama, à 5 min du Yokohama Arena haha et surtout à 20 minutes du boulot 👍. Quand je parlais de galérer, je faisais référence au fait que mon nouvel appartement n’est pas meublé et n’a pas Internet. Donc s’ajoutera après l’emménagement l’achat de meubles et l’installation d’Internet. Ça va être sympa !

Sinon, je n’avais pas pratiqué mon activité favorite du week-end depuis longtemps, à savoir le karaoké free time 😌. Ma partenaire de karaoké étant partie à Kobe, je n’avais plus d’occasion. Mais heureusement, maintenant Marine est là pour m’accompagner et pousser la chansonnette ! Il faisait beau ce lundi 4 juin mais vraiment chaud ☀😵💦. Petite balade à Shibuya et puis aprem karaoké ! On a chanté des grands classiques pop-rock qui dataient de plus de 10 ans, de la k-pop, sans oublier nos groupes favoris, FTISLAND et CNBLUE 😁. On a écouté les mêmes groupes donc on s’est offert de beaux duos ! Ça m’a replongée dans mes années collège-lycée avec tous les bons groupes de l’époque… Je me dis que cette période est loin derrière moi maintenant 😰.

On a remis​​ ça le dimanche suivant, avec Aurélie qui venait d’arriver pour deux semaines de vacances. Il pleuvait (salut tsuyu ☔) donc c’était mort pour notre sortie au Sanno Matsuri… Autant passer du bon temps à rire en chantant les quelques chansons cultes françaises qu’on peut trouver 😅🎤🎶.

Deux semaines après le dépôt de mon dossier pour mon visa, j’ai pu le récupérer en échange de 4000¥ de timbres fiscaux. Les démarches étaient les même que l’an passé mais cette fois, j’ai en mains un visa de… 3 ans ! 🎉😎 Une page se tourne, un nouveau chapitre se tourne. J’espère accomplir davantage de choses durant la validité de ce nouveau visa ! J’espérais tellement avoir plus longtemps qu’un an ! Je suis tranquille pour 3 ans et j’espère qu’en 3 ans, je pourrai accomplir beaucoup de choses et faire beaucoup de voyages !

Le jeudi ​soir était en général le jour où je me rendais à un de mes cours de japonais à Human Academy de Ginza. Mais le jeudi 21 juin, j’ai préféré me joindre à Marine et Aurélie pour une dernière soirée karaoké à trois ​(ça tombait bien c’était la fête de la musique ce jour-là) ​​suivi d’un dîner à Uobei Genki Sushi. Car pour Aurélie, c’était déjà la fin de son séjour !​ Et puis, rien ne vaut un karaoké free time à Utahiroba pour à peine 1000¥ et des sushis servis sur un petit train à savourer tranquillou.

​Bon retour en France Aurélie. Ces quelques moments passés ensemble étaient un plaisir ! ❤

Le dimanche 24 juin, une de mes étudiantes participait à une exposition de photos à Daikan-yama. Le thème était les fleurs et les participants, qu’ils soient professionnels ou amateurs, y présentaient leurs meilleurs clichés.
C’était petit mais gratuit et les photos étaient très belles. J’ai pu parler un peu avec les photographes présents. Ils expliquaient comment ils réalisaient leurs photos, dans quelles conditions et avec quel matos. Certains ont déclaré qu’ils attendaient parfois longtemps avant de capturer le bon cliché pour se laisser le temps d’admirer le sujet, l’analyser et d’imaginer le résultat. Chose que moi je ne fais jamais xD ! Le temps est tellement court et précieux, mais je devrais essayer un jour.

Mon étudiante m’a aussi expliqué comment elle avait réalisé ses clichés, les conditions et le matos, en ajoutant que ça n’avait pas été évident. Mais le résultat était concluant alors ça en valait la peine !

Une source d’inspiration pour mes prochaines photos. D’ailleurs, j’aimerais bien y participer l’année prochaine. Mais l’inscription coûte chère 😿.

4th Facebook Group Exhibition 2018 (第4回花の写真FBグループ展)
Lieu : Daikan Yama Hillside Terrace Exhibition Room (代官山ヒルサイドテラス エキシビションルーム)
Adresse : Hillside Terrace Builging F, 18-8 Sarugaku-cho, Shibuya-ku, Tokyo (東京都渋谷区猿楽町18−8ヒルサイドテラスF棟)
Accès : Daikan-yama Station (Toyoko Line) sortie centrale

On a profité de la pause déjeuner pour aller manger près de l’exposition. C’est un café où je suis déjà passée une fois. Pourquoi ? Parce qu’ils y font une glace dans un morceau de croissant ! Mais cette fois aussi au moment de commander notre dessert, les stocks étaient épuisés… Bon, une prochaine fois… Nous avons mangé de la pizza accompagnée de salade et de boisson rafraîchissante et terminé par une glace.

J’aime bien le décor et l’ambiance dans ce café. Il se trouve à TENOHA Daikan-yama, un espace extérieur avec une terrasse commune et de la végétation partagés par différentes enseignes. Un endroit tranquille avec une ambiance détendue, une atmosphère d’été. On s’y sent vraiment bien !

Bondolfi Boncaffé
Adresse : TENOHA Daikan-yama, 20-23 Daikan-yama-cho, Shibuya-ku, Tokyo (東京都渋谷区代官山町20番23号TENOHA代官山)
Accès : Daikan-yama Station (Toyoko Line) sortie centrale
Site internet : http://www.bondolfi-boncaffe.jp

Maintenant que l’été est là et s’apprête à être très chaud et humide, je risque de souvent squatter ce genre d’endroit !


♫ Un article = Une chanson ► Panic! At The Disco – High Hopes

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▶ +1 : Renouvellement du Visa Travail (就労ビザの更新)

Vous appréciez votre vie et votre travail au Japon et vous souhaitez prolonger votre aventure ? Contrat de travail renouvelé, il faut ensuite s’attaquer au renouvellement du visa travail ! Pour cela il faut procéder à une demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新) auprès du bureau d’immigration (出入国在留管理庁).

Dans cet article, Kimi vous explique les démarches pour demander l’extension d’une période de séjour et ainsi renouveler son visa travail. 

Cette démarche s’applique plus généralement aux ressortissants étrangers souhaitant poursuivre leurs activités avec leur statut de résident actuel (visa travail, visa époux…). Il faut effectuer la demande avant l’expiration du statut de résident du demandeur, à partir de trois mois avant la date d’expiration.

※ Documents à fournir pour constituer le dossier

  • 1 Le formulaire de demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新許可申請書) partie employé (申請人等作成用 )
  • 2 La photocopie du passeport et de la carte de résident actuelle (recto-verso) (パスポート及び在留カード(表裏)の写し)
  • 3 Une photo d’identité (証明写真) format 3*4cm datant de moins de trois mois
  • 4 Une attestation de paiement des impôts (住民税の納税証明書) et un certificat de la taxe d’habitation (住民税の課税証明書) de l’année précédent celle de la demande
  • 5 Les autres documents sont fournis par l’employeur ;) ! Sont inclus le formulaire de demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新許可申請書) partie employeur (所属機関等作成用), une lettre de demande d’extension de la période de séjour, une copie du contrat de travail (労働契約書の写し) et le justificatif des activités de l’employeur (全部事項証明書) et de ses bénéfices (決算文書)
  • 6 4 000 ¥ en timbres fiscaux à payer si l’application est acceptée

Attention ! Si entre temps le demandeur a changé d’entreprise et/ou d’emploi, des documents supplémentaires peuvent être demandés comme le certificat de travail (退職証明書) ou à nouveau une copie des diplômes.

※ Préparation du dossier

  • 1 Le formulaire de demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新許可申請書) : à télécharger ici et à compléter en anglais ou en japonais. Il y a différents formats selon le statut de résidence, l’objet du séjour et les activités professionnelles effectuées au Japon (Engineer/Specialist in Humanities/International Services, Student, Long-Term Resident). Mais les informations à remplir sont les mêmes : nationalité (国 籍), nom (氏 名), coordonnés, emploi (職 業), durée d’extension souhaitée (希望する在留期間), raison de la demande d’extension (更新の理由), etc…
  • 2 Une attestation de paiement des impôts (住民税の納税証明書) et un certificat de la taxe d’habitation (住民税の課税証明書) : passé plus d’un an au Japon, les résidents étrangers paient aussi les impôts. Rendez-vous à la mairie, à la section « citoyens » (市民室) pour demander les documents. Récupérer d’abord un ticket et une fois son numéro appelé, se présenter avec carte de résident au comptoir des attestations écrites (証明書受付, Shomeisyo uketsuke) pour remplir avec l’aide de l’employé un formulaire de demande pour chaque document (納税証明申請書 et 市民税・県民税証明の申請書). Il faut y renseigner adresse, nom, date de naissance, numéro de téléphone, l’année d’imposition et le nombre d’exemplaires souhaités. Démarche faite en 15 minutes environ, c’est assez rapide pour récupérer les documents au comptoir de récupération des documents (お渡し窓口 Owatashi Madoguchi) et enfin payer les frais de service (de 200 à 600 ¥ environ) ! Attention : pour demander l’attestation des impôts sur une année, il faut aller à la mairie du lieu de résidence durant l’année concernée à la date du 1er janvier, sauf si la demande est faite à partir du 1er juin. Voici un exemple de ce à quoi ressemblent ces documents :

attestation impots & taxe d'habitation

※ Dépôt du dossier

L’étape la plus contraignante peut-être ! Le dépôt du dossier est à effectuer au bureau régional d’immigration ayant juridiction sur la préfecture du lieu de résidence. Ils ouvrent du lundi au vendredi de 9h00 à 16h00. On compte donc plusieurs bureaux et plusieurs branches dans chaque région qui couvrent les différentes préfectures. Les grands bureaux, soit les sièges sociaux de chaque région sont incroyablement bondés et demandent parfois de camper pour être sûr d’être dans les premiers et d’en finir le plus tôt possible. Les succursales étant pour certaines des bureaux beaucoup plus petits sont moins animées.

Donc pour ne pas passer sa journée au bureau, arriver avant l’ouverture et opter pour une succursale !

Tokyo Regional Immigration Bureau (東京出入国在留管理局)
Adresse : 5-5-30 Konan, Minato-ku, Tokyo
Accès : Shinagawa Station (JR Lines) sortie Konan ou sortie Est (東京都港区港南5丁目5−30)
Prendre le bus n°99 à la sortie de la gare au terminal 8 et descendre à l’arrêt « Tokyo Nyukoku Kanrikyoku-mae ».

Tokyo Regional Immigration Bureau Kawasaki Branch Office (東京出入国在留管理局川崎出張所)
Adresse : Kawasaki West Joint Government Building, 1-3-14 Kamiaso, Aso-ku, Kawasaki City, Kanagawa Prefecture (神奈川県川崎市麻生区上麻生1丁目3−14)
Accès : Shin Yurigaoka Station (Odakyu Line), sortie Sud

Osaka Regional Immigration Bureau (大阪出入国在留管理局)
Adresse : 1-29-53 Nankou Kita, Suminoe-ku, Osaka (大阪府大阪市住之江区南港北1丁目29−53)
Accès : Cosmosquare Station (Chuo Line, New Tram), sortie 4

La liste complète des bureaux est disponible sur le site de l’immigration.

A l’arrivée, il faut se diriger vers la section dédiée aux visas (dans les grands bureaux, c’est souvent au deuxième étage) puis se diriger au comptoir d’information (相談, Information Center) ou à la réception (受付) pour vérifier la présence de tous les documents avec passeport et carte de résident et si les formulaires sont bien remplis. Puis se rendre au guichet d’application (申請) pour remettre dossier, carte de résident et passeport. En échange, le demandeur du visa reçoit un ticket avec un numéro et la carte postale (ハガキ) qui sera envoyée au domicile une fois le dossier évalué.

Entre 30 minutes et deux heures d’attente, cela dépend de l’affluence, et le numéro est appelé. Le demandeur remet la carte postale complétée avec nom et adresse et il récupère son passeport avec une notice d’acceptation de la demande (申請受付票) mentionnant le numéro de dossier et expliquant que pendant son étude, il est possible de rester jusqu’à deux mois sur le territoire japonais, ainsi que la carte de résident tamponnée de la mention 在留期間更新許可申請中 (demande d’extension de la période de séjour en cours) indiquant donc que le statut est en cours de changement. Il ne reste plus qu’à attendre le verdict final !

S’il s’avère que des documents manquent ou que l’immigration souhaite des informations plus précises, elle fait parvenir par voie postale un courrier tamponné de la mention 特定記録 (document spécifique) contenant un avis de demande de documents (資料提出通知書) et une enveloppe à timbrer et à renvoyer dans les deux semaines suivantes avec les copies des documents demandés.

※ Réception du Visa

Environ deux semaines après le dépôt du dossier, la carte postale (ハガキ) arrive à l’adresse qui a été renseignée lors du dépôt du dossier. En général, elle annonce la bonne nouvelle en indiquant de se présenter à l’immigration dans les deux semaines suivantes avec entre autres le timbre fiscal (収入印紙). Selon la demande et peut-être le bureau d’immigration, la durée du traitement du dossier peut-être plus longue, jusqu’à deux mois parfois !

Les timbres fiscaux (収入印紙) peuvent être achetés à la poste. Les grands bureaux d’immigration et sièges sociaux disposent en général de konbini dans lesquels on peut aussi en acheter exprès. Selon l’employeur, il est possible de négocier et que ce soit ce dernier qui règle les frais du timbre fiscal, et non le demandeur.

De retour au bureau d’immigration, le demandeur présente à la réception (受付) tous les documents requis, à savoir :
① Passeport (パスポート)
② Carte de résident (在留カード)
③ Timbre fiscal (収入印紙) à 4 000 ¥ ou 1 200 ¥
④ Le bon d’acceptation de la demande (申請受付票) qui a été agrafé au passeport
⑤ La carte postale (ハガキ) reçue à domicile

Il reçoit un ticket et patiente en général 30 minutes environ avant de récupérer sa nouvelle carte de résident.

La durée de la période de validité ne répond pas toujours au souhait du demandeur et peut dépendre de beaucoup de critères : durée du contrat de travail, le nombre d’années passées à habiter et travailler au Japon, l’expérience professionnelle, les diplômes… Les deux premiers visa travail sont susceptibles de ne durer qu’un an seulement avant de passer à trois, cinq ou encore sept ans.

※ Ca peut arriver : changement d’emploi pendant la période de séjour

Muni d’un visa de plus d’un an, pour des raisons diverses, le résident change d’emploi et donc d’entreprise pendant la période de validité de son visa travail. Il faut savoir que si on quitte son emploi mais que le visa n’est pas encore périmé, il en perd malgré tout sa validité ! L’employeur en informe l’immigration et le résident dispose alors de trois mois pour retrouver un nouvel emploi auquel cas le délais dépassé, son visa ne sera plus valable. Une fois qu’il a retrouvé un travail, il en informe l’immigration sous un délais de 14 jours à compter de la date de changement. Ici aussi il y a différents formats selon les activités professionnelles effectuées au Japon. Dans le cas d’un visa Engineer/Specialist in Humanities/International Services, le formulaire à remplir est à récupérer sur le lien suivant : Notification of the affiliated (contracting) organization. Il faut en plus fournir une copie de la carte de résidence actuelle. Ils peuvent être remis au bureau régional d’immigration ayant juridiction sur la préfecture du lieu de résidence, ou bien soumis par internet ou voie postale en adressant son courrier au service d’enregistrement du bureau régional de Tokyo avec la mention 届出書在中 (formulaire de notification joint) écrit en rouge sur l’enveloppe.

L’adresse est la suivante :
〒108-8255 東京都港区港南5丁目5−30
東京出入国在留管理局在留管理情報部門届出受付担当

Kimi témoigne

Quand j’ai renouvelé mon visa travail pour la première fois, j’habitais dans la préfecture de Kanagawa. Je me suis rendue à la branche de Kawasaki située près de la station Shin Yurigaoka et à 40 minutes de chez moi. L’avantage de ce bureau est que même en arrivant à 8h35, il y a rarement plus de dix personnes devant vous ! Plus besoin de camper ! Ça change du bureau d’immigration à Shinagawa où on peut trouver plus de 30 personnes en arrivant à 7h30.

Le bureau ouvre pile à l’heure. C’est tout petit donc c’est pas compliqué de trouver le bon comptoir, il n’y en a qu’un. Passage à la réception (受付) pour faire vérifier le dossier et récupérer la carte postale à remplir et un ticket. En étant numéro 3 vous pouvez vous rassurer de ne pas avoir à passer des heures au bureau… 😂 En effet en 30 minutes c’était fait ! J’ai récupéré ma carte de résident avec le tampon et la notice qui, à la différence du bureau d’immigration à Shinagawa, n’est qu’en japonais 😂.

La carte postale est arrivée environ deux semaines plus tard. J’ai pu aller chercher mon nouveau visa d’un an étant donné que mon nouveau contrat de travail n’était que d’un an à l’époque. C’est après signature d’un contrat de trois ans que j’ai pu enfin bénéficier, après les même démarches de faites, d’un visa de 3 ans !

Puis quand j’ai déménagé dans le Kansai, je me suis rendue au bureau régional d’Osaka. Le dépôt du dossier tranquille, mon directeur m’avait emmené et aidé pour la communication en japonais. Mais voilà, c’était trop simple ! D’abord, j’ai reçu un courrier m’indiquant qu’il manquait des documents. J’ai du les envoyer rapidement par courrier. Puis à nouveau deux longues semaines d’attente avant de recevoir la carte postale.

La récupération du visa, c’était le pompon ! J’étais arrivée en avance pour être sûre de passer la première et ne pas rester trop longtemps. J’avais bien fait ! Je me suis fait avoir pour la photo. Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment je me suis dit que connaissant les Japonais, ils n’allaient pas accepter ma photo qui était la même que celle sur mon passeport renouvelé en novembre, soit six mois avant. Hors il faut une photo datant de moins de 3 mois. Je pensais économiser une photo mais finalement non ! Ils m’ont obligée à aller refaire des photos d’identité. Bonjour le gaspillage, et 800 ¥ de perdu… Alors que j’ai toujours la même tête… Je trouve cette condition vraiment stupide !

Kimi en chie toujours pour parvenir à ses fins, je me rappelle que ce jour-là j’étais malade et il pleuvait, tout pour passer une journée de merde. Mais au final, au bout de 20 minutes, mon numéro était appelé et on me rendait ma nouvelle carte de résident avec une durée de… 5 ans !! J’ai vu « 5年 » sur la carte, j’ai aussitôt oublié ces mésaventures, car la plus belle des récompenses, c’est d’avoir pu recevoir ce visa, et d’être soulagée que finalement mon dossier soit bien passé. Quel bonheur de voir que je vais encore pouvoir profiter de ce beau pays encore 5 ans !

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Nouvelle carte de résident, nouveau visa en mains ! L’aventure au Japon peut se poursuivre 🎵💕

Vocabulaire

在留期間 (ざいりゅうきかん – zairyū kikan) = période de séjour
更新 (こうしん – kōshin) = mise à jour, renouvellement
パスポート (pasupooto) = passeport
在留カード (ざいりゅうかーど – zairyū kaado) = carte de résident
証明写真 (しょうめいしゃしん – shōmei shashin) = photo d’identité
住民税の納税 (じゅうみんぜいののうぜい – jūminzei no nōzei) = impôts
住民税の課税 (じゅうみんぜいのかぜい – jūminzei no kazei) = taxe d’habitation
労働契約書 (ろうどうけいやくしょ – rōdō keiyakusho) = contrat de travail
退職証明書 (たいしょくしょうめいしょ – taishoku shōmei-sho) = certificat de travail
収入印紙 (しゅうにゅういんし – shūnyūinshi) = timbre fiscal
申請受付票 (しんせいうけつけひょう) = bon d’acceptation de la demande
ハガキ (hagaki) = carte postale


Plus de vocabulaire dans Cours de Japonais.
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▶ Spring Days : Kimi no Nikki ㉑

En avril, ne te découvre pas d’un fil ! C’est le cas de le dire ! Les fleurs de cerisiers sont tombées pour laisser place aux journées ensoleillées ☀, mais avec des températures entre 25 et… 15 degrés. Et parfois encore un peu de pluie ☔. Avec tant de différences, c’est le bon plan pour encore chopper la grippe pendant cette saison !

Avril a été un mois très chargé ! J’ai eu la visite de la famille, donc je l’ai emmenée faire beaucoup d’activités et de sorties à Tokyo : Todoroki Valley (等々力渓谷), Yokohama (横浜), les jardins de Rikugien (六義園), Odaiba (お台場), le parc Yoyogi (代々木公園) et Meiji Jingu (明治神宮)…

Je suis aussi allée pour la première fois au temple de Kuhombutsu Joshin-ji (九品仏浄真寺), le temple des 9 Bouddha. Ce large temple abrite 9 statues géantes de Bouddha. C’est grand et reposant. Il n’est pas très connu des touristes et pourtant il vaut le coup ! En automne, les koyo rendent les lieux encore plus magnifiques à voir !

Kuhombutsu Joshin-ji (九品仏浄真寺)
Adresse : 7-41-3 Okusawa, Setagaya-ku, Tokyo (東京都世田谷区奥沢7−41−3)
Accès : Kuhombutsu Station (Tokyu Oimachi Line)

J’ai aussi rendu visite à une personne que je n’avais pas vu depuis longtemps : mon ancien patron, celui de mon premier baito. Je suis allée à l’Izakaya dans lequel j’ai travaillé pendant un an. Il est petit, ce n’est pas le plus connu, il n’est pas dans le quartier le plus populaire, mais j’adore y manger et y boire ! Il y a une grande variété de saké et de whisky, yakitori (焼き鳥), salade (サラダ), sashimi (刺身), kushiage (串揚げ)… Un jour, si vous passez par Ichigaya, faites-y un petit tour !

Kessen Zenya (決戦前夜)
Adresse : 4-8-35 Kudan Minami, Chiyoda-ku, Tokyo (東京都千代田区九段南4丁目8−35)
Accès : Ichigaya Station (JR Chuo Line, Yurakucho Line, Namboku Line, Chiyoda Line), sortie A3

Pas seulement Tokyo, j’ai voyagé dans le Kansai (Osaka 大阪, Kyoto 京都, Nara 奈良 et Kobe 神戸) et j’ai passé une nuit au Panda Village (パンダヴィレッジ 🐼❤) !
On a fait un petit circuit : Osaka, Nara, Kyoto et Kobe. Pour les transports, j’ai opté comme souvent pour le bus Willer de nuit mais cette fois, j’ai choisi un de leurs nouveaux bus (Cocoon bus), un peu plus cher (9600 ¥), mais bus de luxe quoi ! Chacun son siège qu’on peut allonger quasiment à l’horizontal, un plateau pour poser ses affaires, une mini-télé avec de la musique et des films, un miroir, une couverture, une prise électrique… Bref tout le confort pour passer une bonne nuit dans le bus ! On a aussi voyagé en train Limited Express (特急) et en Shinkansen (新幹線🚄), qui ont l’avantage d’être rapide et confortable même si le prix n’est pas toujours donné 😅.

De retour à Tokyo, nous sommes allés à Kamakura (鎌倉) avec Eiko. J’ai visité pour la première fois le temple Hokokuji (報国寺) avec le petit jardin de bambou (la version mini de la forêt d’Arashiyama) et fait les magasins dans la rue Komachi (小町通り).

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Sans oublier les bonnes soirées avec les amis et mes étudiants. Eiko nous a offert un diner familial et un accueil chaleureux.

Avec, mes étudiants et ma team de choc, nous avons fait des Nomikai mémorables ! Notamment, la soirée avec ma classe de champions et mes collègues ou dirais-je plutôt, mes amis. Je crois que c’était ma meilleure soirée ici. Ces moments où on rigole comme des cons, où on fait des photos débiles (qui resteront privées bien sûr), où on discute de tout sans se prendre la tête… Ça me manquait tellement ! Grâce à eux, je suis toujours là. ありがとう皆❤🐼

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Pour passer de bons Nomikai à un prix correct, je vous recommande donc quatre Izakaya sympa :). Il y a un petit côté traditionnel avec des tatamis, on peut manger divers plats japonais et boire du bon saké :D. Avec un budget d’environ 3500 ¥ par personne.

En (えん)
Adresse : Myrich Building, 1-10-4 Jiyugaoka, Meguro-ku Tokyo (東京都目黒区自由が丘1−10−4 マイリッチビル)
Accès : Jiyugaoka Station (Tokyu Toyoko Line, Tokyu Oimachi Line) sortie nord
Site Internethttp://wasyoku-en.com

Tori Yoshi (鳥良)
Adresse : 2-10-8 Jiyugaoka, Meguro-ku, Tokyo (東京都目黒区自由が丘2-10-8)
Accès : Jiyugaoka Station (Tokyu Toyoko Line, Tokyu Oimachi Line) sortie centrale

Hashidaya (はし田屋)
Adresse : 1-15-8 Kami Meguro, Meguro-ku, Tokyo (東京都目黒区上目黒1-15-8)
Accès : Naka-Meguro Station (Tokyu Toyoko Line, Hibiya Line) sortie principale

Hanbey (半兵ヱ ハンベエ)
Adresse : 1-6-8 Dogenzaka, Shibuya-ku, Tokyo(東京都渋谷区道玄坂1丁目6−8)
Accès : Shibuya Station (JR Line, Ginza Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Keio Inokashira Line) sorties 6 ou 8
Site internet : http://www.hanbey.com

Pour sortir un peu du style japonais et manger un peu de cuisine occidentale, j’ai testé un restaurant / café de pancakes hawaiiens !

Les assiettes, salées ou sucrées, sont assez grandes (et le prix aussi du coup 😅). Mais elles sont plutot bonnes. C’est bien d’aller là si vous avez envie d’un bon dessert bien copieux. Niveau boisson, j’ai vu plus original. Des boissons simples et basiques. Les serveuses portent des jupes à fleurs qui rappellent Hawaii mais je n’ai pas trouvé le service très efficace. Trop de temps d’attente car trop long de préparer une table, hum…

Hawaiian Pancake Factory Shinjuku MyLord (ハワイアンパンケーキファクトリー新宿ミロード店)
Adresse : Odakyu Shinjuku MyLord M2F, 1-1-3 Nishi-Shinjuku, Shinjuku-ku, Tokyo (東京都新宿区西新宿1-1-3 小田急新宿ミロードM2F)
Accès : Shinjuku Station (JR Lines, Odakyu Line, Oedo Line, Marunouchi Line, Keio Line) sortie sud
Site Internethttp://www.giraud.co.jp

Maintenant que le printemps est officiellement là, la saison des pique-niques commence ! J’avais toujours pensé à faire un pique-nique près de la rivière Tama. Ça s’est finalement fait un dimanche midi/aprem ensoleillé et assez chaud (on est monté jusqu’à 30° 😨).

On s’est posé au parc Hyogojima de Futako-tamagawa (二子玉川 兵庫島公園). Chacun a ramené nourriture et boisson. C’était un temps agréable avec une vue sympa sur la rivière. On avait l’impression d’être en vacances !

« We could be immortals »
Toujours aussi bon sur scène ! J’ai été voir Fall Out Boy en concert au Nippon Budokan.

Je les ai découvert étant adolescente, je suis partie pour le Japon en les écoutant dans l’avion, et j’ai réussi à les voir deux fois à Tokyo malgré mon emploi du temps chargé ! Bref ce concert tombait bien j’avais besoin de calmer mes nerfs du boulot 😂 et me défouler un peu… beaucoup, comme à l’époque de mes concerts à Paris. Eh oui en plus j’étais en fosse, dans le bloc des plus fous ! Si bien que le staff a du renforcer la sécurité en ajoutant des barrières supplémentaires (ils pensaient vraiment que de simples cordes pour délimiter la zone allaient suffire ?! 😂). Ambiance excellente, set list parfaite, animations splendides et mise en scène efficace ! J’ai passé un super concert 🎶 Ça me manque tellement de ne plus en faire autant !

« Thanks for the memories ❤ »

Pour finir j’ai acheté un Daruma.
Qu’est-ce que c’est ?

Les daruma sont des figurines creuses, de forme arrondie, sans bras ni jambes. Elles sont le plus souvent rouges, mais parfois jaunes, vertes, violettes et blanches. Le visage de la figurine est moustachu et barbu, les yeux sont blancs, sans iris.

On peut se procurer les daruma dans les temples bouddhistes ou à proximité. Les prix varient de 1 000 yens pour les plus petites, qui avoisinent 15 cm de hauteur, à plus de 10 000 yens pour les plus grandes d’environ 60 cm de hauteur. On possède généralement un seul daruma entamé à la fois.

On utilise de l’encre noire pour dessiner la pupille circulaire du premier œil en se formulant mentalement le vœu. Jusqu’à ce que le vœu se réalise, on entrepose le daruma en hauteur dans sa maison. Si le souhait se réalise, on dessine alors la seconde pupille, et on écrit la façon dont le vœu a été réalisé. Ceci apporte, au-delà des superstitions, l’avantage d’apporter une réflexion sur la façon d’accomplir ce qui est désiré. Si le vœu ne se réalise pas, et que le daruma a été acheté dans un temple (il porte alors le sceau du temple), son propriétaire peut l’y renvoyer pour qu’il y soit brûlé. La plupart des temples refuseront de brûler des figurines qu’ils n’ont pas confectionnées. Le rituel de destruction par le feu, qui a généralement lieu à la fin de l’année, indique aux dieux que l’on n’a pas renoncé à son souhait mais que l’on cherchera d’autres moyens pour qu’il se réalise.

Source : Wikipedia

Cette année, je ne suis pas partie sur de bonnes bases et beaucoup de choses m’ont déçue, bouleversée, attristée. De même, je ne suis pas satisfaite de moi-même. Je ne veux plus faire d’erreurs stupides et sombrer au moindre faux pas. Ce Daruma, auquel j’ai dessiné une première pupille est là pour me rappeler qu’il y a toujours du bon quelque part et des personnes pour me soutenir, que même en galérant on peut y arriver. Je veux croire encore en mon avenir et continuer à me battre pour l’atteindre, être plus forte pour enfin grandir et ne plus craindre quoi que ce soit. Je vais continuer à faire des efforts pour réaliser tout ça et pouvoir avec fierté dessiner la deuxième pupille de mon Daruma.


♫ Un article = Une chanson ► BTS – 봄날 (Spring Day)