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▶ Butter : Les restaurants indiens (インド料理レストラン)

La cuisine japonaise, on l’apprécie, on en raffole et pour la plupart des expats au pays du soleil levant, elle s’instaure rapidement dans nos repas quotidiens. Mais d’autres pays sont aussi populaires pour leur cuisine ! Dans chaque grande ville, chaque quartier très fréquenté, il n’est pas rare de trouver des grandes chaînes américaines de fast-food, des restaurants italiens, français et aussi… des restaurants indiens !

Les restaurants indiens sont assez courants au Japon bien que la cuisine indienne soit très épicée pour les Japonais. Un bon curry avec un naan (et pas un âne, pardon pour le jeu de mots) ou du riz, ça ne se refuse pas !

C’est pourquoi dans cet article, Kimi va vous parler de ces restaurants en particulier et vous présenter ceux qu’elle recommande.

Kimi et les restaurants indiens (キミとインド料理の物語)

Pourquoi parler de restaurants indiens alors que je pourrais plutôt consacrer un article aux restaurants français (ça viendra peut-être plus tard) ? Tout simplement parce qu’en venant vivre au Japon, j’ai commencé à raffoler de la cuisine indienne. Et c’est vrai qu’on voit très souvent des restaurants proposant cette cuisine.

Je n’avais jamais vraiment mangé indien avant de venir au Japon et j’ignorais limite l’existence du naan (feuille de pain faite de farine de blé et cuite sur la paroi brûlante d’un four). J’aimais de base le curry épicé et sa préparation dans la cuisine indienne, en plus de la découverte du naan et du cheese naan, ont fait que ce plat est vite devenu un de mes favoris ! En particulier depuis que j’en ai mangé dans un restaurant situé à Shibuya et dans lequel je me suis souvent rendue par la suite tellement c’était un régal à chaque repas !

Mon premier restau indien remonte à mon arrivée en 2015, quand j’étais en PVT et travaillais dans une guest house à Asakusa. Une de mes co-workers japonaises m’y avait emmené. Je n’ai jamais retrouvé le nom de celui-ci. Mais depuis la découverture par le plus grand des hasards d’un de mes restaurants fétiches, quand une occasion se présente, je m’offre un bon déjeuner. La cuisine indienne est vraiment délicieuse, le personnel indien est pour la plupart du temps agréable, bien que souvent ils parlent les bases du japonais et quasiment pas anglais, ou bien un anglais avec un fort accent difficile à bien comprendre !

Après, ces restaurants sont-ils vraiment le reflet de la véritable cuisine indienne ? Est-ce que le cheese naan existe vraiment en Inde ou est-ce une invention ? Comme les yakitori au poulet et au fromage qu’on trouve en France alors que ça n’existe absolument pas au Japon ! Les vrais restaurants indiens tournent-ils de cette manière en proposant tous les plats dans leur menu comme les restaurants japonais en France gérés par des chinois qui proposent à la fois des sushis, des yakitori et des nems ? Chose inconcevable au Japon ! Appelle-t-on réellement ces plats indiens en sauce du « curry » ? En effet, le mot « curry » est un terme générique désignant une grande variété de préparations épicées. Des personnes de nationalité indienne que j’ai eu l’occasion de rencontrer m’ont clairement dit : « Non, ça ne s’appelle pas du curry ! » En réalité, le terme ne serait même pas employé en Inde ! Ces plats indiens en sauce sont qualifiés de curry par les occidentaux mais les Indiens emploieront différents noms selon les régions et les épices utilisées.

Il faudrait que je voyage en Inde pour en avoir le cœur net. Mais en tous cas, j’adhère à ces restaurants indiens chaleureux !

Présentation (紹介)

Implanté dans un décor à l’image du pays, parfois de la musique indienne en fond pour une bonne immersion, les restaurants indiens proposent le meilleur du curry ! Les currys sont un des mets les plus connus de la cuisine indienne. La plupart des plats indiens sont généralement à base de curry, préparés en ajoutant différents types de légumes, de lentilles ou de viandes. Les ingrédients du curry et le style de préparation varient selon la région. La plupart des currys sont à base d’eau, avec l’utilisation occasionnelle de produits laitiers et de lait de coco. Ils sont généralement épais et épicés et sont consommés avec du riz cuit à la vapeur ou une variété de pains indiens, dont le populaire naan (プレーンナン).

Une grande variété de currys sont proposés : poulet au beurre (バターチキン), poulet (チキン), légumes (野菜), épinards (ほうれん草), noix de coco (ココナッツ), fruits de mer (海鮮), keema (キーマ)… Il y a différents menus selon les estomacs et les préférences des clients. En général, un menu classique inclut deux saveurs de curry, une salade et un naan. Parfois on peut trouver en plus du poulet tandoori (タンドリーチキン), une seule assiette de curry ou carrément trois ! Selon les restaurants il est possible de choisir la dose de piment (辛さ) du plus doux (甘口, amaguchi) au plus épicé (辛口, karakuchi), répartis sur environ cinq niveaux.

Bien sûr, les currys peuvent aussi être commandés à l’unité et d’autres variétés de naan sont proposés : fromage (チーズナン), patate douce (さつまいも), miel (ハニーナン), oignons (玉ねぎ), sésame (胡麻), naan frit (あげナン)…
A la carte, on peut enfin découvrir les autres plats typiques de la cuisine indienne : samoussa, poulet tandoori (タンドリーチキン, poulet cuit sur un four de pierre en feu), chiche-kebab, biriyani (plat à base de riz préparé avec des épices, de la viande, des œufs ou des légumes), riz safrané… Côté boisson, c’est le lassi (boisson traditionnelle à base de lait fermenté) qui est le plus souvent à l’honneur.

Le midi, les menus sont un peu différents du dîner mais tout est moins cher et les naan sont servis à volonté. En comparaison, on paye quasiment moitié prix le midi. En moyenne, les menus du midi varient de 700 ¥ à 1 100 ¥ contre 1 400 ¥ à 2 000 ¥ le soir, un lassi ou un mango lassi peuvent couter seulement 100 ¥ le midi contre 400 ¥ le soir et un cheese naan coute 200 ¥ ou 300 ¥ !

Il y a également de la vente à emporter (持ち帰り) et pour faire patienter le client, le personnel très serviable offre une boisson (en général un lassi) gratuitement !

Quelques adresses (色々場所)

Si pour Kimi, le meilleur restaurant indien n’est autre que LUMBINI (ルンビニ), il y a d’autres restaurants approuvés qu’il est bon de tester ! Ils sont répertoriés par ordre de préférence ci-dessous !

① LUMBINI (ルンビニ)

Comme dit plus haut, c’est le meilleur ! Kimi, cliente fidèle certifiée, a quasiment fait le tour des menus. Pour plus de détails, on vous renvoie à l’article dédié à ce restaurant : LUMBINI (ルンビニ), le meilleur restau indien du Kansai

② Shib Mahal (インド料理 SHIB MAHAL)

Assez difficile à trouver sans Google maps ! D’ailleurs c’est grâce à Google maps, en cherchant bêtement un restaurant indien dans Shibuya, que Kimi en a fait la découverte ! Et elle ne compte plus le nombre de fois où elle s’y est rendue ! Les plats de curry sont très bons, en particulier celui aux épinards et tofu, les naan de grande taille. Pas de doute qu’on ressort toujours le ventre bien rempli après avoir choisi un menu au top : deux currys, un cheese nan, une salade et un morceau de poulet tandoori !

Le restau est assez petit et il peut arriver qu’il soit bondé, au point qu’il soit préférable de réserver sa table si on ne veut pas patienter. Mais justement, pour les clients qui se retrouvent à attendre qu’une table se libère, les serveurs offrent un verre de lassi pour patienter. Le service offert dans ce restaurant est irréprochable ! Le personnel est extrêmement gentil !

Adresse : Minatsu Building 2F, 2-6-2 Dogenzaka, Shibuya-ku, Tokyo (東京都渋谷区道玄坂2丁目6-2 美奈津ビル 2階)
Accès : Shibuya Station (JR Line, Ginza Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Keio Inokashira Line) sorties 3 ou 6

③ Akriti (アケティ)

Repéré par hasard lors d’une virée à scooter dans Hirakata. Situé à la sortie de la station Gotenyama (御殿山), on y propose de la cuisine indienne et népalaise.

Restaurant petit mais accueillant, on peut s’installer à table ou au comptoir. Staff 100% indien mais avec un bon niveau de communication en japonais. Sous fond de musique indienne, divers menus sont servis pour le déjeuner. Dans ces menus variant de 700 à 1 600 ¥ environ :
• Quatre types de curry au choix : poulet, keema, épinards ou curry du jour (日替わり)
• Cinq niveaux de piment (辛さ) : doux (甘口), normal (普通), moyennement épicé (中辛), épicé (辛口), très épicé (激辛)
• Trois types de naan au choix : classique, miel, frit
• Pour un cheese naan, il faut choisir le menu cheese nan (チーズナンセット)
• Selon le menu choisi, le client peut s’offrir un ou deux currys accompagné(s) d’une boisson, de salade, de soupe et d’un morceau de poulet tandoori.

Le menu cheese naan (チーズナンセット) à 1 050 ¥ est recommandé : deux currys au choix, cheese naan, tebamoto (手羽元, ailes de poulet, moins gras qu’un tebasaki, 手羽先), salade, soupe et boisson ! La boisson, la salade et la soupe sont servies en premier pour prendre le temps de déguster ce menu consistant bien chaud.

Un mango lassi rafraîchissant, du curry au poulet et aux épinards bien pimentés. On attend un peu mais on savoure cette attente avec le curry bien chaud et le cheese naan au fromage bien fondant fraîchement cuit si bien qu’il brûle presque les mains. Les bols de curry sont un peu petits mais au vu du prix incluant un cheese nan sans avoir à rajouter un supplément de 300 ¥ et des accompagnements on ne va pas chipoter.

On a tout de même la peau du ventre bien tendu après ça mais si il reste de la place dans notre estomac, il y a toujours les trois types de naan à volonté ! Il est d’ailleurs possible de demander le type de cuisson et la taille adaptée à la gourmandise de chacun.

En quittant les lieux, penser à prendre un petit prospectus du restaurant qui offre des petits bons de réduction sur la prochaine visite.

Adresse : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市渚西1丁目18-17)
Accès : Gotenyama Station (Keihan Line)

④ Khazana (カザーナ)

Situé à Odaiba Decks, par temps ensoleillé, le client peut prendre une table en terrasse avec une vue sur Tokyo et le pont Rainbow. De quoi donner l’impression d’être en vacances ! Evidemment, pour ce cadre de rêve, il faut compter plus cher que les autres restaurants indiens. Environ 1 600 ¥ un menu plus 500 ¥ une boisson. Le plateau n’en reste pas moins consistant puisqu’il inclut tout de même deux currys au choix, un généreux poulet tandoori, une brochette de chiche-kebab, une salade, du riz, un naan, et un yaourt pour le dessert.

Mais pour les gourmands qui veulent vraiment en profiter à un bon prix, il est préférable d’opter pour le buffet à volonté proposé à 1 300 ¥. Quatre saveurs de curry, du poulet tandoori, du riz, du naan et du dessert pendant 60 minutes ! De quoi vraiment se faire plaisir !

Adresse : Decks Tokyo Beach Seaside Mall 5F, 1-6-1 Daiba, Minato-ku, Tokyo (東京都港区台場1丁目6−1 デックス東京ビーチシーサイドモール 5F)
Accès : Tokyo Telephort Station (Rinkai Line) sortie B, Odaiba Kaihinkoen Station (Yurikamome Line) sortie nord

⑤ Jaipur (ジャイプール)

A première vue, ce restaurant n’a rien de très indien. La façade et l’intérieur ne portent aucun élément en référence au pays du curry mais le mobilier est propre et moderne et la déco simple et sophistiquée. Et puis, on y mange tout de même bien ! Le personnel se compose de cuisiniers indiens et de serveurs japonais. Malgré cette balance pour faciliter la communication avec les clients, le service n’est pas toujours très chaleureux et les demandes particulières lors des commandes pas toujours prises en compte (oubli de changer de type de naan, etc…).

Situé dans la zone commerçante à proximité de la station Motosumiyoshi, à Kawasaki (préfecture de Kanagawa, proche de Tokyo), les prix y sont raisonnables quoique un peu élevés en comparaison à des restau situés en province : au déjeuner, compter en moyenne 1 000 ¥ pour un menu contenant deux currys au choix parmi ceux du jour, pour changer de type de naan, rajouter un supplément de 400 ¥ et deux poulets tandoori coutent 700 ¥ !
Dans les currys proposés, on va trouver quelques exclusivités qu’il n’y a pas toujours dans les autres restaurants indiens comme le poulet au curry blanc (ホワイトチキンカレー), le curry aux aubergines et à la viande hachée (なすミンチのカレー), le curry au navet (かぶのカレー) ou encore le curry aux fruits de mer (シーフードカレー).

Les naan sont croustillants, le poulet au curry blanc est doux, le curry aux aubergines et le curry aux légumes sont étonnamment épicés. Il est cependant dommage de ne pas pouvoir choisir le niveau de piment. Le pudding à la mangue inclus dans un des menus déjeuner en guise de dessert apporte la petite touche douceur pour bien terminer le repas.

Adresse : La Bonne Maison 1F, 1-29-13 Kizuki, Nakahara-ku, Kawasaki, Kanagawa (神奈川県川崎市中原区木月1-29-13 ラボンヌメゾン1F)
Accès : Motosumiyoshi Station (Toyoko Line, Meguro Line) sortie ouest

⑥ Indo Shokudo Futaba (インド食堂 ふたば)

Si le nom ne sonne pas très indien, la déco et le fond musical est à l’image du pays. On est dans l’ambiance, presque dépaysé. Mais pour nous rappeler que ce n’est pas tout à fait le cas et éviter les problèmes de communication, le personnel parle plutôt bien japonais, bien que pas toujours très aimable comparé à des serveurs japonais.

Pour le déjeuner il y a trois menus possibles. Le premier contient un plat de curry et le deuxième deux plats de curry. Tous deux sont accompagnés de salade, poulet tandoori, naan ou riz. Pour les gros gourmands, le troisième menu offre trois plats de curry avec salade, poulet tandoori, naan ET riz !

Concernant le curry, il y a le choix parmi quatre types : poulet au beurre, porc, tofu et épinards, potiron et viande hachée. Le prix varie de 700 ¥ à 1 200 ¥ (hors taxes). Ajouter 150 ¥ pour recevoir une boisson ou un dessert.

Hélas, pour bénéficier de plus de choix dans la carte et savourer un cheese naan, il est préférable de venir pour le diner. Situé dans le quartier de Jiyugaoka, l’avantage du déjeuner en semaine est que le client peut bénéficier du calme et de la tranquillité du restau peu fréquenté dans cette plage horaire. En tout cas, le curry qui y est servi ainsi que ses tendres naan et les autres plats à la carte (biriyani, riz safrané…) en valent le détour au moins une fois !

Adresse : Terasse Jiyugaoka 2F, 5-20-17 Okusawa, Setagaya-ku, Tokyo (東京都世田谷区奥沢5-20-17 テラス自由が丘 2F)
Accès : Jiyugaoka Station (Toyoko Line, Oimachi Line) sortie sud

⑦ DIYA Roppongi Hills (ディヤ六本木ヒルズ店)

Un restaurant qui mélange à la fois tradition et modernité. L’intérieur chic très lumineux avec des lampes jaunes cylindriques reflètent le désir du restaurant d’apporter cette lumière chaleureuse de l’Inde et d’inviter ses clients à y voyager à travers sa cuisine. La maison propose des menus authentiques, de la cuisine indienne riche accompagnée de vin indien. Pour le cadre et la richesse du menu, le budget nécessaire tourne autour de 1 500 ¥ pour le déjeuner et 5 500 ¥ pour le diner.

Adresse : Roppongi Hills Mori Tower B1F, 6-10-1 Roppongi, Minato-ku, Tokyo (東京都港区六本木6丁目10−1 ヒルサイドB1F)
Accès : Roppongi Station (Hibiya Line, Oedo Line) sortie 1c

⑧ SITAL Nishi-Ogikubo (SITAL 西荻窪店)

Testé uniquement pour un menu à emporter, on retient le service chaleureux et le lassi gratuit offert pendant l’attente de la commande. La spécialité de la maison est son curry à la viande hachée et à l’œuf (挽肉と卵のカレー). Les currys sont savoureux et le cheese naan contient une quantité généreuse de fromage. On y mange bien avec un bon rapport qualité-prix. Populaire auprès des habitants du quartier, le restaurant est souvent bondé aux heures de pointe, accueillants des familles, des jeunes couples, des employés en pause-déjeuner…

Adresse : Nishijima Building 1F, 2-12-2 Nishiogikita, Suginami-ku, Tokyo (東京都杉並区西荻北2丁目12−2 西嶋ビル1F)
Accès : Nishi-Ogikubo Station (Chuo Line, Chuo-Sobu Line) sortie nord
Site internet : https://sital-nishiogikubo.owst.jp/

Une atmosphère qui fait voyager et une cuisine qui diffère de la cuisine japonaise, les restaurants indiens permettent de varier les gouts et les plaisirs !


Aimez-vous la cuisine indienne ?
Y a-t-il des restaurants indiens que vous recommandez ?


♫ Un article = Une chanson ► BTSButter 

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▶ Distance : Conduire au Japon avec un permis japonais

Il y a quelques temps était publié l’article concernant la conduite au Japon avec son permis étranger.

Cette option est pratique quand on vient au Japon en touriste et qu’on loue un véhicule. Mais dans le cas où on est résident permanent et qu’on souhaite un véhicule pour usage privé ou professionnel, avoir le permis japonais devient alors préférable.

Cette article va donc traiter de la procédure à effectuer pour passer d’un permis étranger à un permis national (外国免許証から国内免許証への切り替え手続き).

 Obtenir le permis japonais

La demande s’effectue au centre des permis de conduire (免許センター) de votre préfecture. Si vous êtes dans la préfecture de Kanagawa (神奈川県), il faut vous rendre au centre de Kanagawa. Si vous êtes dans la préfecture d’Osaka (大阪府), c’est au centre d’Osaka.

Tokyo Samezu Driving test center (東京都鮫洲運転免許試験場)
Adresse : 1-12-5 Higashi Oi, Shinagawa-ku, Tokyo (東京都品川区東大井1-12-5)
Accès : Samezu Station (Keikyu Line) sortie est
Site internet : https://www.keishicho.metro.tokyo.jp

Kanagawa Prefectural Driving test center (神奈川県運転免許試験場)
Adresse : 1-1-1 Nakao, Asahi-ku, Yokohama, Kanagawa (神奈川県横浜市旭区中尾1丁目1−1)
Accès : Futamatagawa Station (Sotetsu Line) sortie nord
Marcher environ 15 minutes depuis la station ou prendre le bus.
Site internet : http://www.police.pref.kanagawa.jp

Osaka Prefectural Kadoma Driving test center (大阪府門真運転免許試験場)
Adresse : 23-16 Ichibancho, Kadoma, Osaka (大阪府門真市一番町23番16号)
Accès : Furukawabashi Station (Keihan Line) sortie sud
Marcher environ 20 minutes depuis la station ou prendre le bus.
Site internethttps://www.police.pref.osaka.lg.jp

Les demandes étant très nombreuses et acceptées jusqu’à 13h30, il est recommandé de venir dès l’ouverture. Les centres sont en général ouverts du lundi au vendredi, de 8h45 à 12h00 puis de 12h45 à 17h00. En arrivant à l’ouverture, la procédure devrait prendre la matinée.

▶ Qui peut bénéficier (申請できる方)

Pour pouvoir remplacer son permis original par un permis japonais, il faut remplir les conditions suivantes :
① Habiter la préfecture correspondante au centre des permis où la demande est faite, être titulaire d’un permis de conduire étranger valide
② Avoir séjourné dans le pays d’acquisition plus de trois mois après obtention du permis et avoir un document pouvant le prouver

▶ Documents nécessaires (必要なもの)

• carte de résident (在留カード)
• permis étranger (外国運転免許証) : doit impérativement contenir la date d’émission ou être accompagné d’un document où elle figure
• traduction japonaise (日本語による翻訳証明書) : elle doit être officielle et établie par une entité désignée par la loi (JAF, etc…)
• passeport (パスポート)
• formulaire de demande de consultation pour l’obtention d’un permis japonais (日本免許取得のための相談申込書)
• formulaire d’application de permis de conduire (運転免許申請書)
• photo (写真) : à joindre au formulaire d’application (運転免許申請書) aux dimensions 3*2.4 cm et prise au cours des six derniers mois
• certificat de résidence juminhyo (住民票) : à demander à la mairie, la nationalité doit figurer sur le document, l’impression de ce document coûte 300 ¥
• questionnaire sur l’obtention du permis original et l’état de santé au cours des cinq dernières années
• document(s) certifiant d’une période de séjour d’au moins trois mois dans le pays d’obtention du permis : il peut s’agir de factures, diplômes ou des tampons des visas figurant dans le passeport
• frais (手数料) : dépendent du type de permis demandé, normalement il est demandé de régler 7 400 ¥ pour passer d’un permis étranger à un permis national
• lunettes de vue (眼鏡) si nécessaire pour la conduite

Il est important de fournir les originaux ! Le personnel effectue lui-même les copies. Des documents supplémentaires peuvent être requis en plus.

▶ Procédure de délivrance (申請要領)

Le jour-même de la demande, se rendre au guichet des permis internationaux (国外免許). Au centre des permis d’Osaka, c’est le guichet 6. Le personnel examine d’abord les documents. Après quelques minutes d’attente, il appelle le nom du candidat et fournit le formulaire de demande de consultation pour l’obtention d’un permis japonais (日本免許取得のための相談申込書) et un questionnaire à remplir sur l’acquisition du permis dans le pays d’origine. Les questions sont écrites en japonais et en anglais.

Après vérification suivent des questions plus détaillées sur le questionnaire précédemment rempli et un petit entretien sur l’expérience en conduite du candidat. Les personnes ne pouvant pas parler japonais sont priées de venir accompagnée d’une personne pouvant traduire.

Si l’entretien est concluant et si tous les documents fournis sont conformes, le candidat peut soumettre le formulaire d’application de permis de conduire (運転免許申請書) et remplir un questionnaire sur l’état de santé au cours des cinq dernières années (la traduction dans la langue maternelle du candidat est fournie) et le bulletin de paiement pour régler les frais (運転免許証交付手数料納付書).

Avec ces papiers, aller ensuite régler les frais au guichet de commission (手数料). Puis passer le test de vue dans la salle de test d’aptitude (適性検査室) et choisir un code PIN (暗証番号) pour la procédure du permis aux bornes adaptées (暗証番号設定機). Choisir deux codes ou non mais il faut en tous les cas imprimer le ticket. Ce code ne pourra être changé jusqu’au renouvellement.

Si le test est concluant, le candidat remet les papiers remplis au guichet des permis internationaux (国外免許). Il garde le bulletin de paiement et accepte les conditions du code de la route pour les débutants (初心運転者期間制度のあらまし), fournies en japonais et en anglais. Il reçoit un papier bleu avec l’heure et le lieu pour effectuer la photo qui figurera sur le permis de conduire. Au centre des permis d’Osaka, c’est au deuxième étage (2階写真撮影ホール28番).

A l’heure désignée, le personnel appelle les noms des candidats qui récupèrent leur formulaire d’application de permis de conduire (運転免許申請書) en échange du papier bleu. En entrant dans le studio photo, le candidat remet le formulaire et scanne le code barre du ticket du code PIN et la photo est prise. Le visage doit être dégagé, avec ou sans port des lunettes au choix.

Il se rend ensuite dans la salle de délivrance du permis (免許証交付室) et patiente environ 30 minutes avant de recevoir contre le bulletin de paiement (運転免許証交付手数料納付書) son précieux sésame !

Le permis de conduire japonais

Une fois reçu, le candidat doit vérifier l’exactitude des informations personnelles. Le personnel explique chaque élément figurant sur le permis.

On retrouve :
• nom du candidat (氏名)
• date de naissance (年月日生)
• adresse (住所)
• date de délivrance du permis japonais (交付)
• date limite de validité : surlignée en vert
• conditions du permis, etc (免許の条件等) : lunettes (眼鏡), conduite du type de véhicule (motos ordinaires – 普通二輪, limité aux petites motos – 小型二輪に限る)
• type de permis (種類) : véhicule ordinaire (普通), moto…(普自二)

Contrairement au permis français qui est valable indéfiniment, le permis japonais doit être renouvelé tous les 3 ans ou avant, à la date d’anniversaire plus un mois du candidat. Exemple : pour un permis délivré le 2 avril 2020 à un candidat né le 31 octobre, la date de fin de validité est fixée au 30 novembre 2022.

Conditions du système de conduite

Le permis probatoire s’applique sur une période d’un an à compter du jour de délivrance du permis. Le conducteur en permis probatoire doit coller à l’avant et à l’arrière la marque de conducteur débutant (初心者マーク) pendant un an. L’autocollant peut se trouver facilement dans les 100 yens shop comme Daiso.

Si le conducteur se voit retirer plus de 3 points pendant la période probatoire en violant les règles de la circulation ou en provoquant un accident, il sera informé et conseillé d’assister à l’une des formations de conduite (講習) proposées par les écoles de conduite privées désignées. Il ne peut assister à une formation que dans un délai d’un mois à compter du jour de la notification. Les infractions de 3 points ou moins ne sont pas notifiées.

La durée et le tarif des formations de conduite dépendent du type de véhicule. En plus du tarif de base s’ajoutent 900 ¥ de frais de notification.
• Véhicule à moteur ordinaire (普通) : 7 heures (une  journée), 14 350 ¥
• Véhicule à moteur de taille moyenne (準中型) : 7 heures (une  journée), 15 050 ¥
• Moto de grande taille (大型二輪) : 7 heures (une  journée), 18 900 ¥
• Moto ordinaire jusqu’à 400cc (普通二輪) : 7 heures (une  journée), 17 850 ¥
• Cyclomoteur jusqu’à 50cc (原付) : 4 heures (une  demie-journée), 9 800 ¥

Un réexamen (再試験) est accordé dans le cas où le candidat n’a pas assisté au cours de conduite pendant la période désignée, ou si, après avoir suivi le cours de conduite, il perd à nouveau plus de 3 points pendant la période probatoire. En cas d’échec du réexamen, le permis sera suspendu.

 Un peu de vocabulaire

外国免許証 = permis de conduire étranger
国内免許証 = permis de conduire national
日本の運転免許証 = permis de conduire japonais
適性試験 = test d’aptitudes
知識確認 = test de connaissances
実技確認 = test pratique
居住地 = lieu de résidence
有効 = valide
所持 = possession
取得 = acquisition
取得国 = pays d’acquisition
交付日 = date d’émission
国籍地 = nationalité
手数料 = frais de commission
視力検査 = test de vue
写真撮影 = séance photo
種類 = genre, type
初心者 = débutant
講習 = formation
違反 = infraction
交通事故 = accident de la route

Maintenant, en route avec votre deux roues ou votre voiture 🚗 !


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♫ Un article = Une chanson ► MAN WITH A MISSION – distance

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▶ Driver’s High : Conduire au Japon

Marre de prendre le train, le vélo ou de marcher ? Envie de vous évader dans la campagne japonaise et de parcourir des routes désertes, faire un road trip dans les coins perdus du Japon ?

Vous avez le permis de conduire ? Alors tentez une nouvelle aventure et offrez-vous la possibilité de conduire au Japon pendant votre séjour ! C’est facile et rapide ! Pour cela, il faut juste rendre votre permis valide sur le territoire japonais ! Pour cela deux options se présentent : la première, faire traduire votre permis en japonais et la deuxième, remplacer votre permis original par un permis japonais, appelé ainsi Gaimen Kirikae (外免切替) en présentant une demande au centre des permis de conduire (免許センター) de votre préfecture.

La Fédération japonaise de l’automobile (JAF) accepte et publie des traductions en japonais de permis de conduire étrangers dans ses branches situées partout dans le pays, désignées par la Commission nationale de la sécurité publique.

En tant que ressortissant français, il est donc possible de conduire sur le territoire si vous êtes muni de cette traduction en plus de votre permis original et votre passeport. Deux conditions sont à respecter :

  • la traduction doit être officielle et établie par une entité désignée par la loi. Les entités autorisées par la loi à préparer la traduction du permis de conduire sont les suivantes :
    A) L’Ambassade ou le Consulat du pays émetteur au Japon
    B) La Fédération japonaise de l’automobile (JAF)
  • La période écoulée depuis votre dernière entrée au Japon doit être inférieure à un an. Pour preuve et vérification, se référer au dernier tampon sur votre passeport.

Donc, que vous soyez un touriste ou un résident, tant que vous n’avez pas passé plus d’un an sans quitter le territoire japonais, vous pouvez conduire en étant muni de votre permis et de sa traduction en japonais !

Cet article va donc traiter de la première option, c’est-à-dire, la traduction du permis original réalisée à la Fédération japonaise de l’automobile (JAF).

Faire une demande de traduction de permis de conduire chez JAF

Les demandes de traduction de permis de conduire à la Fédération japonaise de l’automobile (JAF) peuvent s’effectuer directement sur place ou par voie postale. Il est également possible de faire faire les formalités de demande par un représentant. Pour connaitre la branche la plus proche de chez vous, vous pouvez consulter le lien suivants : liste des branches de JAF.

JAF Tokyo (JAF東京支部)
Adresse : 2-2-17 Shiba, Minato-ku, Tokyo (東京都港区芝2丁目2−17)
Accès : Shibakouen Station (Mita Line) sortie A1, Hamamatsucho Station (JR Lines, Tokyo Monorail) sortie sud
JAF Kanagawa (JAF神奈川支部)
Adresse : 2-1-8 Katakura, Kanagawa-ku, Yokohama-shi, Kanagawa-ken (神奈川県横浜市神奈川区片倉2丁目1−8)
Accès : Katakuracho Station (Yokohama Municipal Subway Blue Line) sortie 1
Site internet : http://www.jaf.or.jp
Horaires d’ouverture : 9:00~17:30 (fermé samedi, dimanche, jours fériés, semaine du Nouvel An)

► A savoir

 Les automobilistes concernés doivent être munis à la fois de leur permis original et de la traduction lorsqu’ils conduisent sur le territoire japonais.
 La durée de validité de la traduction est d’un an à compter de la date d’entrée au Japon. Lorsqu’un automobiliste quitte le Japon et y revient, la même traduction sera de nouveau valide pour un an à compter de la date ré-entrée. Cela est valable pour un touriste ou un résident permanent. La police japonaise peut en effet demander de présenter son passeport pour contrôler la dernière date d’entrée au Japon.
 Si la durée de séjour au Japon d’un automobiliste dépasse un an, la traduction devient automatiquement caduque et cet automobiliste n’a donc plus le droit de conduire au Japon. Il devra quitter le territoire et y re-entrer pour la rendre à nouveau valide.
 L’automobiliste doit avoir séjourné plus de trois mois dans le pays d’origine suite à l’obtention de son permis de conduire. Cette information peut être prouvé grâce au passeport avec les différents tampons des visas.

► Documents nécessaires (必要なもの)

  • Formulaire de demande de traduction : à télécharger et imprimer depuis le site de JAF
  • Permis de conduire original : rendu immédiatement après photocopie. Les copies sont acceptées seulement si celles-ci sont en couleur et lisibles.
  • 3 000 yens pour régler les frais de délivrance

► Procédure de délivrance

  • Accepter les conditions citées sur le formulaire de demande
  • Remplir le formulaire de demande, choisir l’utilisation de la traduction, cocher les documents connexes (Traduction, Présentation et Permis de conduire) et signer
  • Réglez les 3 000 yens de frais
  • Patientez le temps de la traduction
  • Récupérez le reçu et la traduction

La traduction peut être effectuée le jour-même si la demande est faite avant 16h00. Celle-ci prend environ deux heures. Il est aussi possible de demander et de faire envoyer la traduction par voie postale. Dans ce cas, rajouter des frais de commission à 500 yens. Généralement, le document parvient à son destinataire 1 à 2 semaines environ après paiement. Attention : les demandes et paiements faits depuis l’étranger ne sont pas acceptés, et aucune traduction n’est expédiée hors du Japon.

Une fois cette démarche effectuée, à vous les voyages en voiture et les road trip ! Veillez toujours à avoir en votre possession votre permis original, sa traduction et votre passeport ! Et si vous souhaitez un jour opter pour un permis japonais, votre traduction peut être jointe aux documents nécessaires pour faire votre demande ! Sur ce, bonne route !


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♫ Un article = Une chanson ► L’Arc~en~Ciel – Driver’s High

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▶ Champion : 22 juin 2018 ; 3 ans au Japon (日本で3年間が経った)

Mes cheveux ont aussi incroyablement poussé o_o’

Nous y voilà ! Aujourd’hui Kimi fête ses 3 ans au Japon. Un grand cap de franchi et avec un nouveau visa travail, il y a encore 3 ans à passer ici !

Cette troisième année était pleine de rebondissements ! J’ai vécu six mois de bonheur entourée d’une super équipe, des étudiants adorables qui m’ont permise de m’épanouir dans mon travail et d’être toujours plus investie et motivée pour eux. C’est un travail fatigant mais grâce auquel j’ai pu passer de bons moments et en apprendre beaucoup. Le plus dur a été d’accepter que notre équipe si parfaite change et qu’un membre parte dans une autre branche. Au fond, je n’accepte toujours pas. Mais c’est la vie et il faut s’y faire.

J’ai accompli et continue d’accomplir divers projets au travail. C’est passionnant, stimulant et enrichissant. J’ai envie d’en faire et d’en apprendre encore plus à chaque fois. Je deviens un peu japonaise à ce niveau, je m’investie beaucoup mais je sais faire la part des choses. Dès que j’ai l’occasion de sortir et de voyager, j’en profite !

Quelques événements bouleversants sont venus me gâcher mon début d’année. Ça a été dur de se relever mais j’en suis sortie plus forte, du moins j’espère. J’espère être suffisamment forte et mature pour affronter les futurs problèmes qui viendront se dresser sur ma route. C’est pas facile tous les jours. Suffit parfois d’un coup de fatigue ou d’une mauvaise nouvelle pour avoir un coup de mou et déprimer mais je me relève toujours !

Quand on vit à Tokyo, on a un rythme de dingue.. Je me demande encore comment est-ce possible ! Il y a beaucoup de choses que je ne trouve plus le temps de faire… Par manque de temps, j’ai laissé un peu tomber la Kimi BOICE, fan de CNBLUE, j’ai stoppé le site cnblue.fr, arrêté de suivre l’actu des garçons, j’ai fait moins de concerts et d’events… Oui mine de rien, tout ça prend du temps aussi… C’est marrant parce que c’est un peu tombé au « bon » moment. Maintenant le groupe est en pause pour deux ans minimum (service militaire coréen oblige), trois membres sur quatre continuent des activités solo, mais pour moi ce n’est pas la même chose. Ça fait un peu mal au cœur par moment, car ils sont comme des frères pour moi et les concerts vécus au Japon, en Asie étaient mémorables. J’aimais partager ces moments de bonheur avec les fans autour du monde. Leur musique, c’est une source d’énergie, une motivation, un réconfort, une force pour aller de l’avant… Ils me manquent… Mais en attendant, leur musique ne meurt pas et elle est toujours là. Je me dis que c’est une époque de ma vie qui a fait son temps et que maintenant je dois passer à autre chose !

J’ai failli laisser tomber autre chose aussi : ce blog. Je l’ai créé sur demande des proches qui voulaient avoir des nouvelles et suivre mes aventures au Japon. Sauf que je me suis rendue compte que la plupart s’en fichait. Alors à quoi servait-il ? À pas grand chose…

Mais en fait si… J’y ai aussi partagé mes bons plans, des services et des conseils. Car galérer, je sais ce que c’est. Alors si je peux me rendre utile pour des personnes dans ce cas, c’est une bonne raison d’exister pour ce blog. Je vous avoue même qu’aujourd’hui, je consulte mon propre blog quand j’en ai besoin 😂. La Kimi du passé aide la Kimi du présent ! Donc oui c’est long, je ne suis pas 100% active mais je le continue quand même, au moins pour moi. Et quand j’en ressens l’envie.

Bref, faisons le point. Je suis contente de mon année car j’ai fait beaucoup de choses encore :
– J’ai passé mes meilleures soirées Izakaya / Karaoké et aussi des fêtes inoubliables à l’école avec l’équipe parfaite et les étudiants.
– Certaines de ces soirées étaient aussi les pires cuites de ma vie 😂.
– Je suis allée en Corée du Sud un week-end. J’ai vu mes amis et CNBLUE pour qui j’ai réalisé un don de riz à l’occasion de leurs concerts à Séoul, un projet que je rêvais d’accomplir depuis longtemps.
– Je suis allée au Matsuri de Odawara (j’en ai aussi profité pour visiter son chateau qui est blanc comme celui d’Himeiji).
– J’ai escaladé le Mont Fuji de nuit. Cette expérience reste une de mes plus grandes aventures !
– J’ai vu le feu d’artifice de Jingu Gaien (le seul de cette année 😢).
– J’ai obtenu le JLPT N4.
– J’ai escaladé le Mont Takao et en même temps assisté au Momiji Matsuri.
– J’ai eu le coup de coeur pour Kobe. Si je devais habiter dans une autre ville que Tokyo, j’irais là-bas sans aucun doute !
– J’ai visité le musée Ghibli.
– J’ai fêté mon anniversaire au Lock Up.
– J’ai visité les musées TeamLab Borderless et TeamLab Planet.
– J’ai fêté le Nouvel An japonais avec toutes ses traditions (hatsuhinode, osechi, etc…).
– Je suis passée à la TV japonaise.
– J’ai fait mon premier Hanami au parc Kinuta.
– Mes parents sont revenus au Japon. Je les ai emmenés dans le Kansai et je leur ai présenté mes collègues et amis.
– J’ai passé une nuit au village Panda.
– J’ai vu des Maiko et des Geisha quand je me baladais à Kyoto.
– J’ai fait un pique-nique au bord de la rivière Tama.
– Marine est revenue au Japon pour un an. De beaux moments ensemble nous attendent ❤.
– J’ai renouvelé mon contrat chez Ecole Sympa pour 3 ans.
– J’ai débuté des cours de japonais chez COTO Language Academy.

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Bon hélas, je n’ai pas accompli tous mes objectifs, mais ce n’est que partie remise. Ce qui est sûr, c’est que j’ai au moins trois ans pour les accomplir :

– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Visiter Hakone
– Passer un week-end à la péninsule d’Izu
– Faire une excursion au Mont Mitake, à la vallée Yushin, au Mont Nokogiri aux Cascades Kegon de Nikko, au col d’Ashigara, à Shosenkyo Gorge…
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister à un match de Sumo
– Aller à FujiQ
– Tester les restaurants et cafés recommandés par mes étudiants
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Fêter Setsubun
– Assister à une vraie cérémonie de thé
– Aller à Okinawa, Kyushu, Mie, Hiroshima, Shirakawago, Hokkaido, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Aller à Nagasaki avec Marine
– Visiter Okuno-shima (大久野島), l’ile aux lapins
– Aller au lac Miyagase
– Aller au Chichibu Saitama festival en décembre
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Rikugien au printemps pour voir les sakura
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Aller de Honshu à Shikoku en vélo en passant par Shimanami Kaido
– Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Bali…
– Réussir le JLPT N3

J’étais habitué au visa d’un an mais là je réalise pas que j’en ai pour trois ans ! 3 ans c’est long mais je sens que je ne les verrai pas passer non plus !

To be continued…


♫ Un article = Une chanson ► Fall Out Boy – Champion

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▶ Whatever it takes : Kimi no Nikki ㉒

Mai, c’est le début de la période où il se passe beaucoup de choses, du renouveau et de l’évolution. D’abord, c’est la Golden Week, et donc cours intensifs pendant une semaine, c’est crevant mais quel bonheur de faire des horaires normaux, rentrer tôt chez soi, profiter de sa soirée tranquille, se détendre, jouer à Harry Potter sur le smartphone (bah oui, vous pensiez que j’allais pas y jouer ? J’ai toujours rêvé d’aller à Poudlard 😹)… Plus sérieusement, j’ai pu trier mes photos et mettre à jour une partie de ma galerie Flickr. Allez donc voir pour le plaisir des yeux, je vous fais voyager un peu grâce à elles :).

Une fois la Golden Week finie, on fête ça et on reprend les soirées Izakaya. Et j’avais une bonne raison ! Puisque Marine était de retour au Japon :D !! Il fallait fêter nos retrouvailles à Tokyo ! Pendant son année en Working Holiday, on va pouvoir, j’espère, bien en profiter comme il y a deux ans. Elle m’avait manquée, c’était un plaisir de la revoir ! On est resté presque 4 heures à parler ! Je n’ai pas vu le temps passer !

C’est flou… mais c’est en attendant une meilleure photo ^^’

Pour ce qui est donc du renouveau, j’ai signé un nouveau contrat chez Ecole Sympa, pour… trois ans cette fois ! Donc ça veut dire bientôt un visa travail de trois ans ! J’ai réuni les documents nécessaires pour le prolongement de mon visa et je suis allée déposer le dossier, toujours au même bureau d’immigration que l’année dernière. J’attends impatiemment la réponse ! J’espère encore trois belles années durant lesquelles je vais essayer vraiment de voyager et évoluer davantage au travail. Bon et aussi m’améliorer en japonais !

En parlant de m’améliorer en japonais ! La nouvelle session de cours de japonais à Human Academy a d’ailleurs débuté ce mois. Cette fois, j’ai décidé de m’inscrire en plus à la branche de Ginza qui offre le même programme. Ça se passe exactement comme à Shinjuku, le premier cours est pour l’évaluation du niveau et l’enquête sur ce qu’on veut étudier. Du coup, j’assiste à trois classes à Ginza et deux classes à Shinjuku. Ça remplit bien mon emploi du temps mais je veux voir mon niveau augmenter. Je stagne depuis un an je trouve. Je suis déterminée à étudier et progresser pour vraiment être à l’aise en japonais dans la vie de tous les jours ou pour les tâches administratives. C’est aussi pour ça qu’en plus, je me suis finalement inscrite dans une école de japonais pour enrichir la grammaire et le vocabulaire et pouvoir réussir le JLPT N3.

Human Academy c’est bien oui, mais mes disponibilités me permettent seulement d’assister aux classes de niveau intermédiaire et au bout de trois ans à aller là-bas, j’étudie toujours la même chose. Ou bien ce n’est pas assez approfondi par manque de temps. Et puis, j’en ai aussi un peu marre de voir les mêmes chinoises qui viennent depuis 10 ans et qui font qu’ouvrir leur gueule et parler chinois pendant le cours. 😒

Quelle est donc cette école pour laquelle j’ai finalement mis la main au porte-monnaie ? C’est COTO Language Academy !

Pourquoi cette école ? Contrairement aux nombreuses écoles qui proposent des cours intensifs tous les matins ou toutes les aprem pour des visas étudiants, COTO propose aussi des cours en groupe une fois par semaine, programme que j’avais du mal à trouver ailleurs. Je voulais une école équivalente à Ecole Sympa. Autre raison ; ma baka a étudié dans cette école et elle m’en a dit du bien.

J’avais pris rendez-vous pour visiter l’école et passer un cours d’essai en mars. J’avais eu une bonne impression générale. Après réflexion, j’ai décidé de tenter les cours là-bas. J’ai acheté un pack de 16 leçons valables six mois et je peux assister aux classes de mon niveau autant de fois que je veux par semaine si il y a de la place. Pour commencer, j’y vais le mardi matin et de temps en temps le lundi après-midi. J’ai une carte sur laquelle le professeur met un tampon pour chaque cours auquel j’assiste.

Je vous présente l’école plus en détails dans cet article. Je vous la recommande volontiers ! J’ai bien aimé mon premier cours. J’ai enfin appris quelque chose de nouveau ! Le staff et les professeurs sont sympa. La méthode d’enseignement me convient. On étudie le point de grammaire, on fait des exercices (sur des copies fournies par le professeur donc pas de manuel à acheter pour ma part) et on termine par une discussion où on utilise le point étudié. Bon la chose un peu inutile, c’est nous faire répéter des phrases et des dialogues plusieurs fois pour mémoriser et réciter après. Je ne trouve pas ça très utile. Pour des conjugaisons ou des kanji, je veux bien mais je préfère produire par moi-même à partir de quelques mots imposés. Mais bon, c’était malgré ça vivant et concis, je n’ai pas vu le temps passer :D. Je verrai après avoir utilisé mon pack si je continue ou pas mais pour l’instant je suis satisfaite.

Pour ce qui est des soirées, nous avons fait une fête à l’école, car celle d’Halloween commençait à dater… Nous avons choisi comme thème le cinéma 😁. On avait fait un peu de déco avec un tapis rouge, un coin photo avec des accessoires, et on avait préparé des jeux avec des cadeaux à gagner. Puis on s’était habillé de façon chic, comme des stars XD. On a bien rigolé et on garde des photos mémorables !

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Et avec une affiche comme ça, ça ne pouvait être qu’une super fête 8D

Enfin, le grand jour est arrivé ! Ma maman japonaise, Eiko a ouvert son propre café à Yamato ! Il s’appelle La Grenouille et il se situe juste à la sortie de la gare. Ça faisait presque un an que le projet était en cours et finalement l’ouverture s’est faite le 10 mai dernier. C’est petit mais mignon, avec des grenouilles partout.

Il y a café et diverses saveurs de thé et si vous avez une petite faim, vous pouvez prendre un déjeuner pour 1000 ¥ incluant le plat du jour accompagné de riz, salade, soupe et une boisson au choix ! Le prix des boissons seules varie de 300 à 500 ¥. Il y a une étagère avec divers livres en vente et d’autres objets et gâteaux à emporter.

Pour ma première visite, j’y ai pris mon déjeuner avec un jus de pomme bien frais. C’était très bon 😁. Et le café latte est très bon aussi !

Café La Grenouille (カフェ ラ グレノイユ)
Adresse : Tamaruya Building 102, 2-4-20 Chuo, Yamato-shi, Kanagawa-ken (神奈川県大和市中央2-4-20 田丸屋ビル102)
Accès : Yamato Station (Odakyu Line, Sotetsu Line) sortie nord

Envie d’un petit café ou d’une boisson rafraîchissante ? Si vous passez par Yamato, allez donc chez La Grenouille :) !

Voilà ce qui fait un mois de mai chargé ! Rendez-vous le mois prochain pour la suite des changements :).


♫ Un article = Une chanson ► Imagine Dragons – Whatever It Takes