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▶ Butter : Les restaurants indiens (インド料理レストラン)

La cuisine japonaise, on l’apprécie, on en raffole et pour la plupart des expats au pays du soleil levant, elle s’instaure rapidement dans nos repas quotidiens. Mais d’autres pays sont aussi populaires pour leur cuisine ! Dans chaque grande ville, chaque quartier très fréquenté, il n’est pas rare de trouver des grandes chaînes américaines de fast-food, des restaurants italiens, français et aussi… des restaurants indiens !

Les restaurants indiens sont assez courants au Japon bien que la cuisine indienne soit très épicée pour les Japonais. Un bon curry avec un naan (et pas un âne, pardon pour le jeu de mots) ou du riz, ça ne se refuse pas !

C’est pourquoi dans cet article, Kimi va vous parler de ces restaurants en particulier et vous présenter ceux qu’elle recommande.

Kimi et les restaurants indiens (キミとインド料理の物語)

Pourquoi parler de restaurants indiens alors que je pourrais plutôt consacrer un article aux restaurants français (ça viendra peut-être plus tard) ? Tout simplement parce qu’en venant vivre au Japon, j’ai commencé à raffoler de la cuisine indienne. Et c’est vrai qu’on voit très souvent des restaurants proposant cette cuisine.

Je n’avais jamais vraiment mangé indien avant de venir au Japon et j’ignorais limite l’existence du naan (feuille de pain faite de farine de blé et cuite sur la paroi brûlante d’un four). J’aimais de base le curry épicé et sa préparation dans la cuisine indienne, en plus de la découverte du naan et du cheese naan, ont fait que ce plat est vite devenu un de mes favoris ! En particulier depuis que j’en ai mangé dans un restaurant situé à Shibuya et dans lequel je me suis souvent rendue par la suite tellement c’était un régal à chaque repas !

Mon premier restau indien remonte à mon arrivée en 2015, quand j’étais en PVT et travaillais dans une guest house à Asakusa. Une de mes co-workers japonaises m’y avait emmené. Je n’ai jamais retrouvé le nom de celui-ci. Mais depuis la découverture par le plus grand des hasards d’un de mes restaurants fétiches, quand une occasion se présente, je m’offre un bon déjeuner. La cuisine indienne est vraiment délicieuse, le personnel indien est pour la plupart du temps agréable, bien que souvent ils parlent les bases du japonais et quasiment pas anglais, ou bien un anglais avec un fort accent difficile à bien comprendre !

Après, ces restaurants sont-ils vraiment le reflet de la véritable cuisine indienne ? Est-ce que le cheese naan existe vraiment en Inde ou est-ce une invention ? Comme les yakitori au poulet et au fromage qu’on trouve en France alors que ça n’existe absolument pas au Japon ! Les vrais restaurants indiens tournent-ils de cette manière en proposant tous les plats dans leur menu comme les restaurants japonais en France gérés par des chinois qui proposent à la fois des sushis, des yakitori et des nems ? Chose inconcevable au Japon ! Appelle-t-on réellement ces plats indiens en sauce du « curry » ? En effet, le mot « curry » est un terme générique désignant une grande variété de préparations épicées. Des personnes de nationalité indienne que j’ai eu l’occasion de rencontrer m’ont clairement dit : « Non, ça ne s’appelle pas du curry ! » En réalité, le terme ne serait même pas employé en Inde ! Ces plats indiens en sauce sont qualifiés de curry par les occidentaux mais les Indiens emploieront différents noms selon les régions et les épices utilisées.

Il faudrait que je voyage en Inde pour en avoir le cœur net. Mais en tous cas, j’adhère à ces restaurants indiens chaleureux !

Présentation (紹介)

Implanté dans un décor à l’image du pays, parfois de la musique indienne en fond pour une bonne immersion, les restaurants indiens proposent le meilleur du curry ! Les currys sont un des mets les plus connus de la cuisine indienne. La plupart des plats indiens sont généralement à base de curry, préparés en ajoutant différents types de légumes, de lentilles ou de viandes. Les ingrédients du curry et le style de préparation varient selon la région. La plupart des currys sont à base d’eau, avec l’utilisation occasionnelle de produits laitiers et de lait de coco. Ils sont généralement épais et épicés et sont consommés avec du riz cuit à la vapeur ou une variété de pains indiens, dont le populaire naan (プレーンナン).

Une grande variété de currys sont proposés : poulet au beurre (バターチキン), poulet (チキン), légumes (野菜), épinards (ほうれん草), noix de coco (ココナッツ), fruits de mer (海鮮), keema (キーマ)… Il y a différents menus selon les estomacs et les préférences des clients. En général, un menu classique inclut deux saveurs de curry, une salade et un naan. Parfois on peut trouver en plus du poulet tandoori (タンドリーチキン), une seule assiette de curry ou carrément trois ! Selon les restaurants il est possible de choisir la dose de piment (辛さ) du plus doux (甘口, amaguchi) au plus épicé (辛口, karakuchi), répartis sur environ cinq niveaux.

Bien sûr, les currys peuvent aussi être commandés à l’unité et d’autres variétés de naan sont proposés : fromage (チーズナン), patate douce (さつまいも), miel (ハニーナン), oignons (玉ねぎ), sésame (胡麻), naan frit (あげナン)…
A la carte, on peut enfin découvrir les autres plats typiques de la cuisine indienne : samoussa, poulet tandoori (タンドリーチキン, poulet cuit sur un four de pierre en feu), chiche-kebab, biriyani (plat à base de riz préparé avec des épices, de la viande, des œufs ou des légumes), riz safrané… Côté boisson, c’est le lassi (boisson traditionnelle à base de lait fermenté) qui est le plus souvent à l’honneur.

Le midi, les menus sont un peu différents du dîner mais tout est moins cher et les naan sont servis à volonté. En comparaison, on paye quasiment moitié prix le midi. En moyenne, les menus du midi varient de 700 ¥ à 1 100 ¥ contre 1 400 ¥ à 2 000 ¥ le soir, un lassi ou un mango lassi peuvent couter seulement 100 ¥ le midi contre 400 ¥ le soir et un cheese naan coute 200 ¥ ou 300 ¥ !

Il y a également de la vente à emporter (持ち帰り) et pour faire patienter le client, le personnel très serviable offre une boisson (en général un lassi) gratuitement !

Quelques adresses (色々場所)

Si pour Kimi, le meilleur restaurant indien n’est autre que LUMBINI (ルンビニ), il y a d’autres restaurants approuvés qu’il est bon de tester ! Ils sont répertoriés par ordre de préférence ci-dessous !

① LUMBINI (ルンビニ)

Comme dit plus haut, c’est le meilleur ! Kimi, cliente fidèle certifiée, a quasiment fait le tour des menus. Pour plus de détails, on vous renvoie à l’article dédié à ce restaurant : LUMBINI (ルンビニ), le meilleur restau indien du Kansai

② Shib Mahal (インド料理 SHIB MAHAL)

Assez difficile à trouver sans Google maps ! D’ailleurs c’est grâce à Google maps, en cherchant bêtement un restaurant indien dans Shibuya, que Kimi en a fait la découverte ! Et elle ne compte plus le nombre de fois où elle s’y est rendue ! Les plats de curry sont très bons, en particulier celui aux épinards et tofu, les naan de grande taille. Pas de doute qu’on ressort toujours le ventre bien rempli après avoir choisi un menu au top : deux currys, un cheese nan, une salade et un morceau de poulet tandoori !

Le restau est assez petit et il peut arriver qu’il soit bondé, au point qu’il soit préférable de réserver sa table si on ne veut pas patienter. Mais justement, pour les clients qui se retrouvent à attendre qu’une table se libère, les serveurs offrent un verre de lassi pour patienter. Le service offert dans ce restaurant est irréprochable ! Le personnel est extrêmement gentil !

Adresse : Minatsu Building 2F, 2-6-2 Dogenzaka, Shibuya-ku, Tokyo (東京都渋谷区道玄坂2丁目6-2 美奈津ビル 2階)
Accès : Shibuya Station (JR Line, Ginza Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Keio Inokashira Line) sorties 3 ou 6

③ Akriti (アケティ)

Repéré par hasard lors d’une virée à scooter dans Hirakata. Situé à la sortie de la station Gotenyama (御殿山), on y propose de la cuisine indienne et népalaise.

Restaurant petit mais accueillant, on peut s’installer à table ou au comptoir. Staff 100% indien mais avec un bon niveau de communication en japonais. Sous fond de musique indienne, divers menus sont servis pour le déjeuner. Dans ces menus variant de 700 à 1 600 ¥ environ :
• Quatre types de curry au choix : poulet, keema, épinards ou curry du jour (日替わり)
• Cinq niveaux de piment (辛さ) : doux (甘口), normal (普通), moyennement épicé (中辛), épicé (辛口), très épicé (激辛)
• Trois types de naan au choix : classique, miel, frit
• Pour un cheese naan, il faut choisir le menu cheese nan (チーズナンセット)
• Selon le menu choisi, le client peut s’offrir un ou deux currys accompagné(s) d’une boisson, de salade, de soupe et d’un morceau de poulet tandoori.

Le menu cheese naan (チーズナンセット) à 1 050 ¥ est recommandé : deux currys au choix, cheese naan, tebamoto (手羽元, ailes de poulet, moins gras qu’un tebasaki, 手羽先), salade, soupe et boisson ! La boisson, la salade et la soupe sont servies en premier pour prendre le temps de déguster ce menu consistant bien chaud.

Un mango lassi rafraîchissant, du curry au poulet et aux épinards bien pimentés. On attend un peu mais on savoure cette attente avec le curry bien chaud et le cheese naan au fromage bien fondant fraîchement cuit si bien qu’il brûle presque les mains. Les bols de curry sont un peu petits mais au vu du prix incluant un cheese nan sans avoir à rajouter un supplément de 300 ¥ et des accompagnements on ne va pas chipoter.

On a tout de même la peau du ventre bien tendu après ça mais si il reste de la place dans notre estomac, il y a toujours les trois types de naan à volonté ! Il est d’ailleurs possible de demander le type de cuisson et la taille adaptée à la gourmandise de chacun.

En quittant les lieux, penser à prendre un petit prospectus du restaurant qui offre des petits bons de réduction sur la prochaine visite.

Adresse : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市渚西1丁目18-17)
Accès : Gotenyama Station (Keihan Line)

④ Khazana (カザーナ)

Situé à Odaiba Decks, par temps ensoleillé, le client peut prendre une table en terrasse avec une vue sur Tokyo et le pont Rainbow. De quoi donner l’impression d’être en vacances ! Evidemment, pour ce cadre de rêve, il faut compter plus cher que les autres restaurants indiens. Environ 1 600 ¥ un menu plus 500 ¥ une boisson. Le plateau n’en reste pas moins consistant puisqu’il inclut tout de même deux currys au choix, un généreux poulet tandoori, une brochette de chiche-kebab, une salade, du riz, un naan, et un yaourt pour le dessert.

Mais pour les gourmands qui veulent vraiment en profiter à un bon prix, il est préférable d’opter pour le buffet à volonté proposé à 1 300 ¥. Quatre saveurs de curry, du poulet tandoori, du riz, du naan et du dessert pendant 60 minutes ! De quoi vraiment se faire plaisir !

Adresse : Decks Tokyo Beach Seaside Mall 5F, 1-6-1 Daiba, Minato-ku, Tokyo (東京都港区台場1丁目6−1 デックス東京ビーチシーサイドモール 5F)
Accès : Tokyo Telephort Station (Rinkai Line) sortie B, Odaiba Kaihinkoen Station (Yurikamome Line) sortie nord

⑤ Jaipur (ジャイプール)

A première vue, ce restaurant n’a rien de très indien. La façade et l’intérieur ne portent aucun élément en référence au pays du curry mais le mobilier est propre et moderne et la déco simple et sophistiquée. Et puis, on y mange tout de même bien ! Le personnel se compose de cuisiniers indiens et de serveurs japonais. Malgré cette balance pour faciliter la communication avec les clients, le service n’est pas toujours très chaleureux et les demandes particulières lors des commandes pas toujours prises en compte (oubli de changer de type de naan, etc…).

Situé dans la zone commerçante à proximité de la station Motosumiyoshi, à Kawasaki (préfecture de Kanagawa, proche de Tokyo), les prix y sont raisonnables quoique un peu élevés en comparaison à des restau situés en province : au déjeuner, compter en moyenne 1 000 ¥ pour un menu contenant deux currys au choix parmi ceux du jour, pour changer de type de naan, rajouter un supplément de 400 ¥ et deux poulets tandoori coutent 700 ¥ !
Dans les currys proposés, on va trouver quelques exclusivités qu’il n’y a pas toujours dans les autres restaurants indiens comme le poulet au curry blanc (ホワイトチキンカレー), le curry aux aubergines et à la viande hachée (なすミンチのカレー), le curry au navet (かぶのカレー) ou encore le curry aux fruits de mer (シーフードカレー).

Les naan sont croustillants, le poulet au curry blanc est doux, le curry aux aubergines et le curry aux légumes sont étonnamment épicés. Il est cependant dommage de ne pas pouvoir choisir le niveau de piment. Le pudding à la mangue inclus dans un des menus déjeuner en guise de dessert apporte la petite touche douceur pour bien terminer le repas.

Adresse : La Bonne Maison 1F, 1-29-13 Kizuki, Nakahara-ku, Kawasaki, Kanagawa (神奈川県川崎市中原区木月1-29-13 ラボンヌメゾン1F)
Accès : Motosumiyoshi Station (Toyoko Line, Meguro Line) sortie ouest

⑥ Indo Shokudo Futaba (インド食堂 ふたば)

Si le nom ne sonne pas très indien, la déco et le fond musical est à l’image du pays. On est dans l’ambiance, presque dépaysé. Mais pour nous rappeler que ce n’est pas tout à fait le cas et éviter les problèmes de communication, le personnel parle plutôt bien japonais, bien que pas toujours très aimable comparé à des serveurs japonais.

Pour le déjeuner il y a trois menus possibles. Le premier contient un plat de curry et le deuxième deux plats de curry. Tous deux sont accompagnés de salade, poulet tandoori, naan ou riz. Pour les gros gourmands, le troisième menu offre trois plats de curry avec salade, poulet tandoori, naan ET riz !

Concernant le curry, il y a le choix parmi quatre types : poulet au beurre, porc, tofu et épinards, potiron et viande hachée. Le prix varie de 700 ¥ à 1 200 ¥ (hors taxes). Ajouter 150 ¥ pour recevoir une boisson ou un dessert.

Hélas, pour bénéficier de plus de choix dans la carte et savourer un cheese naan, il est préférable de venir pour le diner. Situé dans le quartier de Jiyugaoka, l’avantage du déjeuner en semaine est que le client peut bénéficier du calme et de la tranquillité du restau peu fréquenté dans cette plage horaire. En tout cas, le curry qui y est servi ainsi que ses tendres naan et les autres plats à la carte (biriyani, riz safrané…) en valent le détour au moins une fois !

Adresse : Terasse Jiyugaoka 2F, 5-20-17 Okusawa, Setagaya-ku, Tokyo (東京都世田谷区奥沢5-20-17 テラス自由が丘 2F)
Accès : Jiyugaoka Station (Toyoko Line, Oimachi Line) sortie sud

⑦ DIYA Roppongi Hills (ディヤ六本木ヒルズ店)

Un restaurant qui mélange à la fois tradition et modernité. L’intérieur chic très lumineux avec des lampes jaunes cylindriques reflètent le désir du restaurant d’apporter cette lumière chaleureuse de l’Inde et d’inviter ses clients à y voyager à travers sa cuisine. La maison propose des menus authentiques, de la cuisine indienne riche accompagnée de vin indien. Pour le cadre et la richesse du menu, le budget nécessaire tourne autour de 1 500 ¥ pour le déjeuner et 5 500 ¥ pour le diner.

Adresse : Roppongi Hills Mori Tower B1F, 6-10-1 Roppongi, Minato-ku, Tokyo (東京都港区六本木6丁目10−1 ヒルサイドB1F)
Accès : Roppongi Station (Hibiya Line, Oedo Line) sortie 1c

⑧ SITAL Nishi-Ogikubo (SITAL 西荻窪店)

Testé uniquement pour un menu à emporter, on retient le service chaleureux et le lassi gratuit offert pendant l’attente de la commande. La spécialité de la maison est son curry à la viande hachée et à l’œuf (挽肉と卵のカレー). Les currys sont savoureux et le cheese naan contient une quantité généreuse de fromage. On y mange bien avec un bon rapport qualité-prix. Populaire auprès des habitants du quartier, le restaurant est souvent bondé aux heures de pointe, accueillants des familles, des jeunes couples, des employés en pause-déjeuner…

Adresse : Nishijima Building 1F, 2-12-2 Nishiogikita, Suginami-ku, Tokyo (東京都杉並区西荻北2丁目12−2 西嶋ビル1F)
Accès : Nishi-Ogikubo Station (Chuo Line, Chuo-Sobu Line) sortie nord
Site internet : https://sital-nishiogikubo.owst.jp/

Une atmosphère qui fait voyager et une cuisine qui diffère de la cuisine japonaise, les restaurants indiens permettent de varier les gouts et les plaisirs !


Aimez-vous la cuisine indienne ?
Y a-t-il des restaurants indiens que vous recommandez ?


♫ Un article = Une chanson ► BTSButter 

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▶ C’est la fête : Les restaurants Teishoku (定食屋)

Au Japon, à l’inverse de nos cafétérias, on va trouver des restaurants dits de type Teishoku (定食, menu fixe), ou aussi Shokudō (食堂, cafétéria).

Des plats variés, un service rapide et des prix bas. Quand on a ni le temps, ni l’argent, ni d’envie particulière, ces cafétérias à la japonaise sont idéales pour le déjeuner ! Bien sûr, Shokudō signifiant littéralement « cafétéria », il est logique que certaines d’entre elles rappellent les cafétérias comme en France mais le concept diffère un peu.

Dans cet article, Kimi no BLUE TRAVEL vous explique tout sur ces restaurants bon marché en plus de vous en présenter quelques uns !

❊ Concept (コンセプト)

Dans les centres commerciaux ou dans les centres villes, à proximité des quartiers d’affaires, il n’est pas rare de voir ces types de restaurants qui sont pour la plupart des grandes chaînes ou appartiennent à des grandes entreprises de restauration. On peut citer par exemple Fujio Food (フジオフード) qui gère un grand nombre de restaurants Teishoku mais aussi des chaînes d’Izakaya.

Chaleureux et décontractés, ces restaurants sont très animés à l’heure du déjeuner. Ceci dit les clients, étant pour la plupart en pause-déjeuner, viennent et partent aussitôt le repas terminé. Il peut y avoir la queue dans les chaînes les plus populaires mais le temps d’attente est relativement court pour les raisons citées précédemment.

Dans ces cafétérias à la japonaise, les menus sont fixes (定食). Ils proposent au choix des plats classiques et typiques de la cuisine japonaise à des prix abordables : tempura (天ぷら), poisson grillé, poulet grillé (鶏肉ロース), hamburger (ハンバーガー), tonkatsu (とんかつ), karaage (唐揚げ)… Ils sont accompagnés d’une soupe miso (味噌汁) et de riz 100% local récolté soigneusement selon la saison. Le prix des menus varie de 900 ¥ à 1 500 ¥.

La quantité est correcte, la nourriture de qualité et si vous avez encore faim, selon les chaînes, la soupe et le riz sont proposés à volonté. Il suffit de demander aux serveurs en disant : « Okawari wo onegaishimasu » (お代わりをお願いします。, un supplément s’il vous plaît). Parfois, les accompagnements en légumes / salade sont aussi offerts à volonté sur un buffet et les sauces et épices sont disponibles à chaque table. Côté boisson, de l’eau et du thé sont fournis gratuitement, tandis qu’une sélection de boissons sans alcool et de boissons alcoolisées est également proposée à la carte.

Une fois la commande passée à table, le plateau arrive assez vite. Si il y a un peu d’attente avant de recevoir son repas, on peut alors s’installer tranquillement, boire un peu de thé chaud ou froid en se relaxant dans l’ambiance détendue, tantôt tranquille, tantôt plus bruyante. Comme on connait dans nos cafétérias (食堂), dans certaines chaines, les clients prennent un plateau et choisissent d’abord un plat principal, les accompagnements (légumes, féculents…), une soupe miso et un bol de riz. Puis ils effectuent le paiement avant de s’installer à table.

Côté intérieur et déco, c’est très simple et peu original, comme des cafétérias, le but étant de manger et de repartir aussitôt fini. Mais quelques chaînes choisissent d’offrir plus de confort et une atmosphère plus zen et convivial en s’implantant dans un décor plus traditionnel avec des tables basses et des tatamis, des tableaux d’affichés, jusqu’à proposer une cuisine faite maison avec un large choix de plats et aliments Washoku (和食, terme employé pour désigner la cuisine traditionnelle japonaise).

❊ Quelques adresses (色々場所)

Quels sont les meilleurs restaurants pour un bon déjeuner pas cher ? Voici quelques restaurants type Teishoku et cafétérias, testés et approuvés par Kimi !

• Ootoya (大戸屋)

Chaîne assez connue et implantée dans tout le pays. On les trouve très souvent à proximité des gares et stations de métro et dans les rues commerçantes couvertes (商店街). Le peu que nous l’avons testé malheureusement le service n’était pas vraiment à la hauteur et assez lent alors que le restaurant n’était pas si bondé ! Long temps d’attente pour recevoir son plat, ça gâche la réputation du Teishoku normalement rapide !

Ootoya Shibuya Bunkamura Street (大戸屋渋谷文化村通り店)
Adresse : A2 Building B1F, 28-3 Udagawacho, Shibuya-ku, Tokyo (東京都 渋谷区宇田川町28-3 A2ビル地下1階)
Accès : Shibuya Station (Toyoko Line, Den-en-toshi Line, JR Lines, Ginza Line, Inokashira Line) sortie A2
Ootoya Jiyugaoka South Exit (大戸屋自由が丘南口店)
Adresse : Jiyugaoka Petit Plaza B1F, 1-8-23 Jiyugaoka, Meguro-ku, Tokyo (東京都目黒区自由が丘1−8−23 自由が丘プチプラザB1F)
Accès : Jiyugaoka Station (Toyoko Line, Oimachi Line) sortie sud
Site internet : https://www.ootoya.com

• Teshiogohan Gen (手しおごはん玄)

Cette chaîne à l’ambiance chaleureuse et décontractée se trouve dans l’ouest de Tokyo (Shinjuku, Asagaya, Nakano, Toshima…) et aussi à Yokohama. Le service y est très agréable et le riz de très bonne qualité.

Teshiogohan Gen Nakano (手しおごはん玄 中野店)
Adresse : Fukano Building 1F, 3-36-4 Nakano, Nakano-ku, Tokyo (東京都中野区中野3-36-4 深野ビル1F)
Accès : Nakano Station (JR Chuo Sobu Line, JR Chuo Line Rapid, Tozai Line) sortie sud
Teshiogohan Gen Asagaya (手しおごはん玄 阿佐ヶ谷店)
Adresse : 1-26-6 Asagaya-kita, Suginami-ku, Tokyo (東京都杉並区阿佐谷北1丁目26−6)
Accès : Asagaya Station (JR Chuo Sobu Line, JR Chuo Line Rapid) sortie nord
Site internet : http://www.gen-nakano.jp/index.html

• Maido Ookini Shokudō (まいどおおきに食堂)

Restaurant faisant partie de la compagnie Fujio Food. Environnement spacieux et décoré à l’ancienne, les clients y choisissent leurs plats à l’unité, au nombre qu’ils souhaitent selon leurs envies et leur budget. Un plateau bien garni peut contenir : du tofu, du karaage, du tamagoyaki, du riz, des légumes. Il est même possible d’y manger des ramen et des udon.

Higashi Shinjuku Shokudō (東新宿食堂)
Adresse : Shinjuku Central Heights 1F, 1-1-45 Okubo, Shinjuku-ku, Tokyo (東京都新宿区大久保1-1-45 新宿セントラルハイツ 1F)
Accès : Higashi Shinjuku Station (Fukutoshin Line, Oedo Line) sortie A1
Hirakata Koyamichi Shokudō (枚方高野道食堂)
Adresse : 1-20-10 Koyamichi, Hirakata, Osaka (大阪府枚方市高野道1-20-10)
Accès : Koyamichi Bus Stop (Keihan Bus 2, 92)
Site internet : https://www.shokudo.jp/

• Kappougi (かっぽうぎ)

Géré également par Fujio Food et répertorié en tant qu’Izakaya, il propose cependant le midi comme les restaurants type Teishoku un menu fixe (定食) de six petites assiettes au prix de 792 ¥ . Le plateau inclue un plat de viande/poisson soit au choix karaage (唐揚げ), poissons de saison comme par exemple le sanma (秋刀魚) ou le maquereau (鯖), nikujaga (肉じゃが), chicken katsu (鶏カツ)…), trois petits bols d’accompagnements légumes / féculents (yakisoba, tamagoyaki, pommes de terre frites, natto, salade…), une soupe miso et un bol de riz blanc ou du riz assaisonné avec des légumes et de la viande (炊き込みご飯). Un plateau bien garni, de la bonne cuisine, on ressort avec un estomac rempli et satisfait !

Kappougi Edo Nihonbashi (かっぽうぎ江戸日本橋店)
Adresse : Tomita Building 1F, 2-2-25 Nihonbashi, Chuo-ku, Tokyo (東京都中央区日本橋2丁目2−5 富田ビル1F)
Accès : Tokyo Station (JR Lines, Marunouchi Line) sortie 23, Nihonbashi Station (Asakusa Line, Ginza Line, Tozai Line) sortie B5
Kappougi Shin-Osaka (かっぽうぎ新大阪店)
Adresse : Via Inn Shin Osaka West 1F, 4-1-21 Miyahara, Yodogawa-ku, Osaka (大阪府大阪市淀川区宮原4-1-21 ヴィアイン新大阪ウエスト 1F)
Accès : Shin-Osaka Station (JR Lines, Midosuji Line) sortie 4
Site internet : http://www.kappougi.jp/

• Hamaichi (浜市)

De beaux plateaux bien garnis servis par un personnel chaleureux. Petit espace convivial, on se sent comme à la maison à manger la cuisine de maman. Menu riche et chic, on peut y déguster entre autres du bon poisson frais local et des fruits de mer accompagné de bon saké.

Adresse : 760 Sakaemachi, Tottori (鳥取県鳥取市栄町760)
Accès : Tottori Station (JR Lines) sortie nord

• Sachifukuya (さち福や)

Autre restaurant sous la direction de Fujio Food que l’on va trouver partout dans le pays. Un bon plateau contenant un plat principal, des accompagnements au choix et à volonté, du riz et de la soupe miso.

Sachifukuya Café Comore Yotsuya (さち福やCAFÉコモレ四谷店)
Adresse : Comore Yotsuya 2F, 1-6-1 Yotsuya, Shinjuku-ku, Tokyo (東京都新宿区四谷1丁目6−1 コモレ四谷 2F)
Accès : Yotsuya Station (JR Lines, Marunouchi Line, Namboku Line) sortie 2
Sachifukuya Lalaport Koshien (さち福やららぽーと甲子園)
Adresse : 1-100 Hachibancho, Koshien, Nishinomiya, Hyogo (兵庫県西宮市甲子園八番町1−100)
Accès : Naruo・Mukogawajoshidai-Mae Station (Hanshin Line) sortie nord
Site internet : https://www.fujiofood.com/brand/sachifuku/

Plats délicieux et variés, bon rapport qualité-prix, bon emplacement. Les restaurants de type Teishoku sont une option idéale pour un simple petit dîner entre amis ou une pause déjeuner lors d’une journée tourisme ! Alors, où allez-vous prendre votre pause déjeuner aujourd’hui ?


Quels restaurants de type Teishoku avez-vous testé ?
Y en a-t-il que vous recommandez ?


♫ Un article = Une chanson ► La Belle et la Bête – C’est la fête

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▶ Irresistible : Les ramen inédits de Hifumi

Encore un ramen ! Parce que ce plat typique réchauffe le cœur, qu’il en existe une infinité de types selon les régions du Japon, et que les restaurants locaux ou les chaines se trouvent à tous les coins de rues. Et puis, ça reste un plat à petit budget, moins cher et meilleur qu’un McDo !

D’autant plus que celui que nous allons vous présenter dans cet article est un petit ramen de quartier qui se démarque des chaines habituelles de la région. Au lieu d’y trouver les ramen classiques et assez banals, le menu propose des ramen atypiques avec des spécialités inédites qu’on ne trouvera pas ailleurs !

Par l’envie de manger un tsukemen (つけ麺, littéralement nouilles trempées soit des nouilles servis séparément du bouillon et consommées une fois trempées dedans), nous avons trouvé Hifumi (ひふみ), situé à la sortie de la station Gotenyama (御殿山) sur la ligne Keihan, à Hirakata (枚方市).

Ramen Tsukemen no Hifumi (ラーメン・つけ麺のひふみ)
Adresse : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市渚西1丁目18-17)
Accès : Gotenyama Station (Keihan Line)
Instagram : @ramenhifumi

Petit mais accueillant et convivial, comme dans la plupart des restau de ramen, on mange au comptoir. Les clients viennent manger et repartent aussitôt. Le personnel vous accueille chaleureusement et vous laisse choisir votre place librement avant de vous servir un verre d’eau accompagné du menu (disponible en japonais uniquement).

Hifumi propose deux types de bouillon pour accompagner ses ramen : bouillon classique, soit sauce soja et salé (清湯スープ) et bouillon au blanc de poulet (鶏白湯スープ). Le prix des bols varie de 750 ¥ à 1 000 ¥ et on peut y ajouter d’autres garnitures : fromage, chashu (チャーシュー), menma (メンマ), œuf… Pour les gros gourmands il y a des menus incluant en plus du riz, du kimchi, ou encore un chashudon (チャーシュー丼), des gyoza (餃子), du karaage (唐揚げ) pour un supplément allant de 150 à 350 ¥. Il est aussi possible de commander ces suppléments à la carte.

Il s’agit d’un des rares restaurants de ramen d’Hirakata à proposer le tsukemen. Et comme dit plus haut, il y a d’autres choses inédites qui sont le ramen au yuzu et sauce soja (柚子醤油, le yuzu étant un agrume ressemblant au citron), et le ramen poulet carbonara (鶏ボナーラ) !

Le délicieux et rare Tantan Tsukemen (坦々つけ麺)

Pour notre première visite, on a donc opté pour le Tantan Tsukemen (坦々つけ麺) fait à base du bouillon de blanc de poulet (鶏白湯スープ). 900 ¥ le bol moyen (並盛), 1 000 ¥ le gros bol (大盛), temps de préparation, 10 minutes. Le bouillon avec les morceaux de poulet est bien concentré et un peu épicé. Les nouilles sont bien fraîches et accompagnées d’oignons, d’une tranche de porc chashu et d’un demi-œuf dur.

Pour plus de détails, nous vous invitons à regarder la vidéo de
Kimi no Terebi (キミのテレビ) ci-dessous !

Le ramen phare « Tori-Bonara » (鶏ボナーラ)

Tori-Bonara (鶏ボナーラ) ; du poulet et de la carbonara dans un bol de ramen ! Hifumi y a pensé ! Ce plat a attisé notre curiosité lors de notre premier passage et étant la principale recommandation (おすすめ) et spécialité (名物) de la maison, il a fait l’objet d’une seconde visite dans le restaurant !

Le mélange du bouillon au blanc de poulet avec la sauce crémeuse à la carbonara forment la soupe légèrement sucrée mais dont le goût est accentué par le poivre noir. Y plonger des nouilles épaisses et tendres avec un œuf. Remplacer le chashu par des lardons et des tranches de bacon. On obtient ainsi un bol bien présenté, peu volumineux d’apparence mais la portion reste correcte. Servi bien chaud, on savoure chaque bouchée de ce plat incroyablement et étrangement bon. Avec la grosse cuillère en bois, les plus gourmands terminent la soupe jusqu’à la dernière goutte ! Pour ceux qui pensent que le volume ne sera pas suffisant, ils peuvent toujours opter pour les différents menus proposés. Kimi la gourmande a choisi d’accompagner son bol de ramen accompagné de 3 morceaux de karaage et d’un peu de riz pour un total de 1 100 ¥. C’est un bonheur !

Bon rapport qualité prix, un menu qui garantie de bonnes spécialités, voilà un restau de quartier qu’il est bon d’enregistrer dans la liste des favoris !


♫ Un article = Une chanson ► Fall Out Boy – Irresistible ft. Demi Lovato

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▶ Rice & Sugar : La fabrication de mochi (餅つき)

C’est la fin de l’année ! C’est donc la période où l’on fait du mochi (餅), ce fameux gâteau de riz gluant que l’on retrouve dans certains desserts japonais. Il est considéré comme le réceptacle de l’esprit des divinités, c’est pour cela que les jours de fête, les Japonais se rassemblent pour piler du riz et en faire des mochi. Sa préparation assez longue avec des ustensiles spéciaux est une tradition qui se perd un peu mais qui a toujours lieu à l’approche et pendant les fêtes du Nouvel An dans les temples ou dans la rue, mais aussi dans les écoles maternelles pour initier les plus petits à la culture de leur pays tout en s’amusant.

C’est parti pour le mochitsuki (餅つき) ! Dans cet article, Kimi vous explique la fabrication de mochi tout en racontant son expérience vécue dans l’école maternelle où elle travaille !

Dans le mot mochi, on retrouve une autre signification : tenir ou avoir (持ち, mochi). C’est pourquoi depuis la période Heian (平安時代) il est mangé dans l’espoir de gagner la bonne fortune au cours de l’année à venir.

L’ingrédient de base du mochi est bien entendu du riz. Mais, il s’agit d’un riz différent de celui inclus dans les repas japonais, appelé mochi gome (糯米). A première vue, il ressemble au riz blanc classique, mais il s’avère en fait gluant et très collant une fois mélangé aux autres ingrédients pour fabriquer le mochi. Il est donc spécialement conçu pour le mochi ou d’autres gâteaux de riz. Préalablement lavé la veille, ce riz est d’abord cuit à la vapeur enveloppé dans un chiffon placé dans un panier à vapeur carré en bois (蒸 篭, seirō) ou dans une marmite. Le plus souvent, des kilos de riz sont répartis dans plusieurs paniers qui sont empilés les uns au dessus des autres. Le temps de cuisson estimé est d’environ 30 à 40 minutes.

On y ajoute ensuite du sucre et on mélange en écrasant dans un mortier traditionnel appelé usu (碓) et avec un gros pilon en bois, appelé kine (杵). À ce moment, il est important de mettre du poids et d’appuyer le riz gluant contre le bord du mortier et de l’écraser fermement jusqu’à ce les grains de riz commencent à former une pâte.

On trempe ses mains dans l’eau chaude (car c’est très collant) et on forme une boule. Et on tape fort avec le pilon pour écraser et former le mochi. Comme cela demande beaucoup de puissance et de rapidité, il est recommandé que deux hommes prennent les commandes : une personne qui frappe le mochi avec le pilon et une autre qui remue le mochi avec de l’eau. Pour être rapide et efficace, il faut être bien synchro ! On répète le même enchaînement jusqu’à la formation de la pâte gluante et collante du mochi.

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C’est aussi pendant cette étape de la préparation que dans les écoles, les plus petits peuvent s’essayer à la fabrication. Avec un pilon plus léger, ils frappent le mochi en scandant la chanson du mochitsuki :

ぺったん、ぺったん おもちつき (pettan, pettan, omochitsuki)
aplatir, aplatir le mochitsuki
美味しくな~れ、ぺったんこ♪ (oishikunare, pettanko)
il devient délicieux, aplati 

Le mochi bien formé d’une pâte visqueuse, à la machine ou à la main, on forme de petites boules que l’on trempe dans la poudre de kinako ou de la farine selon le mochi que l’on souhaite réaliser. Et on déguste ! Chaud ou froid, aussitôt après la préparation. Hum..! C’est bon mais attention à ne pas s’étouffer ! Bien sûr, il est également possible de conserver les mochi au réfrigérateur.

Si consommer le mochi tel quel ne vous tente pas, il existe de nombreux plats dans lesquels l’inclure et différentes façons de le consommer. Il y a par exemple :
Kinako mochi (きなこ餅) : mochi recouvert de kinako (きな粉, poudre de soja grillé)
Anko mochi (あんこ餅) : mochi accompagné de pâte de haricots rouges (つぶあん ou こしあん)
Mochi shoyu (餅醤油) : consommer simplement le mochi blanc en le trempant dans de la sauce soja
Zenzai (ぜんざい) : mochi dans un bol chaud de soupe de haricots rouges (あんこ)
Zoni (雑煮) : soupe de mochi dans un bouillon clair (dans l’est du Japon) ou un bouillon de miso (dans l’ouest).
Mochi soupe miso (餅味噌汁) : ajouter le mochi dans une soupe miso accompagnée ou non d’autres ingrédients selon vos goûts (œuf, légumes, algues séchées). Inventé, testé et approuvé par Kimi !
Agemochi (揚げ餅) : mochi frit et trempé dans de la sauce soja auquel on colle enfin une feuille de nori

Enfin, si vous n’avez pas l’occasion de voir ce spectacle pendant la période du nouvel an, il y a un endroit où le mochitsuki se fait toute l’année ! C’est chez la boutique Nakadanidou (中谷堂), à Nara (奈良) ! Une famille qui fait vivre le mochitsuki chaque jour en produisant des milliers de mochi en moins de 5 minutes par session ! Plus précisément, la boutique propose du kusamochi (草餅), soit du riz gluant avec de la gelée d’armoise, d’où sa couleur verte. Extra doux et gluant, c’est un régal quand on le consomme chaud dès sa conception !


Alors le mochi, vous aimez ? Vous l’aimez comment ?


♫ Un article = Une chanson ► Maroon 5 – Sugar

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▶ Hymn for the Curry : LUMBINI, le meilleur restau indien du Kansai

Petit(e) habitant(e) du Kansai raffolant de curry et de cheese nan à la recherche d’un bon restaurant indien ? A Hirakata (枚方市), ils sont moins nombreux qu’à Tokyo mais dans ce petit nombre, on en trouve des aussi bons ! Et il n’a pas fallu chercher bien loin si ce n’est à même pas 10 minutes de chez soi pour trouver la perle ! Dans cet article, Kimi vous partage son restaurant indien fétiche, LUMBINI (ルンビニ), qu’elle fréquente très régulièrement à la moindre occasion ! De passage à Hirakata, il faut absolument y prendre un repas si vous aimez le curry indien !

Issu du groupe Milan・Lumbini (ミラン・ルンビニ), il existe moins d’une dizaine de restaurants dans les préfectures d’Osaka (大阪府), Kyoto (京都府) et Nara (奈良県). Celui d’Hirakata est assez spacieux et lumineux, décoré à l’image de l’Inde et diffusant de la musique indienne en tout genre. Dans le personnel, indiens mais aussi japonais sont présents. Le personnel indien se montre parfois un peu froid mais les serveuses japonaises sont vraiment très chaleureuses. Elles reconnaissent les clients fidèles et leur engagent aussitôt la conversation à chacune de leurs visites.

Il y a divers types de menu (la carte est d’ailleurs disponible en anglais), permettant de manger selon nos préférences pour un budget raisonnable. Il est juste dommage de ne pas avoir un menu midi offrant plus de choix dans le curry, à moins de venir en semaine pour bénéficier des menus déjeuner réservés du lundi au vendredi. Un menu incluant deux curry et du tandoori chicken seulement n’existe pas non plus, il faut prendre à la carte. Il y a le special lunch bien sûr mais il s’avère trop consistant pour les petits estomacs ! En effet avec ce menu vous avez la totale : salade, soupe, deux curry au choix, deux bons morceaux de tandoori chicken, naan au choix et le dessert du jour !

Le midi, le restaurant propose trois types de menu contenant naan, curry et salade avec en plus, selon le type de menu choisi, du tandoori chicken, un deuxième plat de curry, un dessert pour des prix allant de 830 ¥ à 1000 ¥. Il y a aussi un menu enfant et le special lunch mentionné plus haut pour 1300 ¥, bien consistant mais avantageux niveau prix. Plus classique, il y a également le curry accompagné d’une généreuse portion de riz et du katsu curry, respectivement pour 700 ¥ et 800 ¥. Pour profiter de toute la saveur d’un butter curry, un menu spécial lui est consacré chez LUMBINI. Pour l’ingrédient principal, y a le choix entre poulet, crevettes ou coquilles Saint-Jacques hotate (帆立) et l’assiette est accompagnée d’un naan ou de riz ainsi qu’une salade.

Tout ça sachant que vous pouvez commander du naan à volonté ! Dans les autres spécialités indiennes, on retrouve entre autres le tandoori chicken (タンドリーチキン) et le kebab indien (シシガバブ).

Le soir, d’autres menus sont proposés pour un peu plus cher mais avec plus de contenu et des menus spécial famille. À la carte on retrouve le meilleur de la cuisine indienne et une variété de curry : le populaire curry au poulet, curry aux légumes, aux épinards et crevettes, à la noix de coco, aux fruits de mer… Mais attention, dans les menus, le choix est imposé entre poulet, épinards, légumes ou le curry du jour !

Quand le client passe commande, il choisit le niveau de piment, allant de 0 (doux) à 6 (très très épicé). Cela devient vraiment piquant à partir du niveau 4. Pour changer de type de naan, ajouter 200 ¥ en plus. Il y a le choix entre cheese naan, naan aux oignons, au sésame ou… à la patate douce ! Mais attention cette dernière n’est disponible qu’en quantité très limitée !

D’apparence, ce restau indien a tout pour attirer la clientèle. Et une fois qu’on y vient, on a très vite envie d’y revenir ! Le restaurant est bien noté et très apprécié des locaux. Il est souvent bondé autant pendant le déjeuner que le dîner, en particulier le weekend. Les clients profitent tranquillement de leur repas et de la bonne ambiance et restent parfois une bonne heure à table. À peine fini, on a aussitôt envie de revenir pour profiter à nouveau de ces bonnes saveurs. Même sans y venir pendant très longtemps, c’est presque une redécouverte en dégustant le curry du jour et le délicieux cheese naan servi bien chaud avec le fromage fondant.

De toutes les nombreuses fois où Kimi s’est rendue chez LUMBINI, tous les menus et les diverses saveurs de curry proposés ont été testés ! Elle a pu goûter le curry au poulet (チキンカレー), le grand classique présent dans tous les menus, mais aussi le curry keema (キーマカレー), le curry aux épinards et crevettes (ほうれん草海老カレー), le curry au beurre et coquilles Saint-Jacques (バター帆立カレー) et le curry du jour (日替りカレー) qui souvent est un curry de pomme de terre et d’œuf de caille, un curry au potiron et okura ou encore un curry à la patate douce et aux champignons enoki. Du côté des nan, on raffole du cheese naan bien sûr, mais celui à la patate douce est à tester également.

Les plats de curry sont un régal avec le piment dosé comme demandé, les naan de taille convenable et bien cuits, le fromage contenu dans le cheese naan est bien coulant. Les portions sont un peu plus grosses qu’un restau indien en pleins Tokyo pour un prix équivalent. Le staff est généreux et fait de petits cadeaux aux clients fidèles : boisson ou dessert offerts gratuitement, un special lunch avec trois morceaux de tandoori chicken au lieu de deux initialement, une grosse portion de salade, un cheese naan bien préparé avec le fromage qui s’effile et dégouline…

Ambiance agréable, personnel amical, service efficace, plats délicieux et consistants. C’est un plaisir de venir manger dans ce restaurant ! Et pour vous donner envie d’y revenir, au moment de régler l’addition, vous recevez un coupon que plusieurs personnes peuvent se partager ! Au choix : boisson gratuite le midi ou réduction de 10% le soir !
Tout simplement, ce restaurant est excellent et Kimi vous invite à vous rendre dans l’une des branches situées dans plusieurs coins du Kansai. Testé, approuvé et recommandé à 100% !

Lumbini Hirakata (ルンビニ枚方店)
Adresse : 1-2231 Shodai Kitamachi, Hirakata, Osaka (大阪府枚方市招提北町1丁目2231)
Accès : Makino Station (Keihan Line) sortie 1
Site internet : http://www.milan-lumbini.com


♫ Un article = Une chanson ► Coldplay – Hymn For The Weekend