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▶ Butter : Les restaurants indiens (インド料理レストラン)

La cuisine japonaise, on l’apprécie, on en raffole et pour la plupart des expats au pays du soleil levant, elle s’instaure rapidement dans nos repas quotidiens. Mais d’autres pays sont aussi populaires pour leur cuisine ! Dans chaque grande ville, chaque quartier très fréquenté, il n’est pas rare de trouver des grandes chaînes américaines de fast-food, des restaurants italiens, français et aussi… des restaurants indiens !

Les restaurants indiens sont assez courants au Japon bien que la cuisine indienne soit très épicée pour les Japonais. Un bon curry avec un naan (et pas un âne, pardon pour le jeu de mots) ou du riz, ça ne se refuse pas !

C’est pourquoi dans cet article, Kimi va vous parler de ces restaurants en particulier et vous présenter ceux qu’elle recommande.

Kimi et les restaurants indiens (キミとインド料理の物語)

Pourquoi parler de restaurants indiens alors que je pourrais plutôt consacrer un article aux restaurants français (ça viendra peut-être plus tard) ? Tout simplement parce qu’en venant vivre au Japon, j’ai commencé à raffoler de la cuisine indienne. Et c’est vrai qu’on voit très souvent des restaurants proposant cette cuisine.

Je n’avais jamais vraiment mangé indien avant de venir au Japon et j’ignorais limite l’existence du naan (feuille de pain faite de farine de blé et cuite sur la paroi brûlante d’un four). J’aimais de base le curry épicé et sa préparation dans la cuisine indienne, en plus de la découverte du naan et du cheese naan, ont fait que ce plat est vite devenu un de mes favoris ! En particulier depuis que j’en ai mangé dans un restaurant situé à Shibuya et dans lequel je me suis souvent rendue par la suite tellement c’était un régal à chaque repas !

Mon premier restau indien remonte à mon arrivée en 2015, quand j’étais en PVT et travaillais dans une guest house à Asakusa. Une de mes co-workers japonaises m’y avait emmené. Je n’ai jamais retrouvé le nom de celui-ci. Mais depuis la découverture par le plus grand des hasards d’un de mes restaurants fétiches, quand une occasion se présente, je m’offre un bon déjeuner. La cuisine indienne est vraiment délicieuse, le personnel indien est pour la plupart du temps agréable, bien que souvent ils parlent les bases du japonais et quasiment pas anglais, ou bien un anglais avec un fort accent difficile à bien comprendre !

Après, ces restaurants sont-ils vraiment le reflet de la véritable cuisine indienne ? Est-ce que le cheese naan existe vraiment en Inde ou est-ce une invention ? Comme les yakitori au poulet et au fromage qu’on trouve en France alors que ça n’existe absolument pas au Japon ! Les vrais restaurants indiens tournent-ils de cette manière en proposant tous les plats dans leur menu comme les restaurants japonais en France gérés par des chinois qui proposent à la fois des sushis, des yakitori et des nems ? Chose inconcevable au Japon ! Appelle-t-on réellement ces plats indiens en sauce du « curry » ? En effet, le mot « curry » est un terme générique désignant une grande variété de préparations épicées. Des personnes de nationalité indienne que j’ai eu l’occasion de rencontrer m’ont clairement dit : « Non, ça ne s’appelle pas du curry ! » En réalité, le terme ne serait même pas employé en Inde ! Ces plats indiens en sauce sont qualifiés de curry par les occidentaux mais les Indiens emploieront différents noms selon les régions et les épices utilisées.

Il faudrait que je voyage en Inde pour en avoir le cœur net. Mais en tous cas, j’adhère à ces restaurants indiens chaleureux !

Présentation (紹介)

Implanté dans un décor à l’image du pays, parfois de la musique indienne en fond pour une bonne immersion, les restaurants indiens proposent le meilleur du curry ! Les currys sont un des mets les plus connus de la cuisine indienne. La plupart des plats indiens sont généralement à base de curry, préparés en ajoutant différents types de légumes, de lentilles ou de viandes. Les ingrédients du curry et le style de préparation varient selon la région. La plupart des currys sont à base d’eau, avec l’utilisation occasionnelle de produits laitiers et de lait de coco. Ils sont généralement épais et épicés et sont consommés avec du riz cuit à la vapeur ou une variété de pains indiens, dont le populaire naan (プレーンナン).

Une grande variété de currys sont proposés : poulet au beurre (バターチキン), poulet (チキン), légumes (野菜), épinards (ほうれん草), noix de coco (ココナッツ), fruits de mer (海鮮), keema (キーマ)… Il y a différents menus selon les estomacs et les préférences des clients. En général, un menu classique inclut deux saveurs de curry, une salade et un naan. Parfois on peut trouver en plus du poulet tandoori (タンドリーチキン), une seule assiette de curry ou carrément trois ! Selon les restaurants il est possible de choisir la dose de piment (辛さ) du plus doux (甘口, amaguchi) au plus épicé (辛口, karakuchi), répartis sur environ cinq niveaux.

Bien sûr, les currys peuvent aussi être commandés à l’unité et d’autres variétés de naan sont proposés : fromage (チーズナン), patate douce (さつまいも), miel (ハニーナン), oignons (玉ねぎ), sésame (胡麻), naan frit (あげナン)…
A la carte, on peut enfin découvrir les autres plats typiques de la cuisine indienne : samoussa, poulet tandoori (タンドリーチキン, poulet cuit sur un four de pierre en feu), chiche-kebab, biriyani (plat à base de riz préparé avec des épices, de la viande, des œufs ou des légumes), riz safrané… Côté boisson, c’est le lassi (boisson traditionnelle à base de lait fermenté) qui est le plus souvent à l’honneur.

Le midi, les menus sont un peu différents du dîner mais tout est moins cher et les naan sont servis à volonté. En comparaison, on paye quasiment moitié prix le midi. En moyenne, les menus du midi varient de 700 ¥ à 1 100 ¥ contre 1 400 ¥ à 2 000 ¥ le soir, un lassi ou un mango lassi peuvent couter seulement 100 ¥ le midi contre 400 ¥ le soir et un cheese naan coute 200 ¥ ou 300 ¥ !

Il y a également de la vente à emporter (持ち帰り) et pour faire patienter le client, le personnel très serviable offre une boisson (en général un lassi) gratuitement !

Quelques adresses (色々場所)

Si pour Kimi, le meilleur restaurant indien n’est autre que LUMBINI (ルンビニ), il y a d’autres restaurants approuvés qu’il est bon de tester ! Ils sont répertoriés par ordre de préférence ci-dessous !

① LUMBINI (ルンビニ)

Comme dit plus haut, c’est le meilleur ! Kimi, cliente fidèle certifiée, a quasiment fait le tour des menus. Pour plus de détails, on vous renvoie à l’article dédié à ce restaurant : LUMBINI (ルンビニ), le meilleur restau indien du Kansai

② Shib Mahal (インド料理 SHIB MAHAL)

Assez difficile à trouver sans Google maps ! D’ailleurs c’est grâce à Google maps, en cherchant bêtement un restaurant indien dans Shibuya, que Kimi en a fait la découverte ! Et elle ne compte plus le nombre de fois où elle s’y est rendue ! Les plats de curry sont très bons, en particulier celui aux épinards et tofu, les naan de grande taille. Pas de doute qu’on ressort toujours le ventre bien rempli après avoir choisi un menu au top : deux currys, un cheese nan, une salade et un morceau de poulet tandoori !

Le restau est assez petit et il peut arriver qu’il soit bondé, au point qu’il soit préférable de réserver sa table si on ne veut pas patienter. Mais justement, pour les clients qui se retrouvent à attendre qu’une table se libère, les serveurs offrent un verre de lassi pour patienter. Le service offert dans ce restaurant est irréprochable ! Le personnel est extrêmement gentil !

Adresse : Minatsu Building 2F, 2-6-2 Dogenzaka, Shibuya-ku, Tokyo (東京都渋谷区道玄坂2丁目6-2 美奈津ビル 2階)
Accès : Shibuya Station (JR Line, Ginza Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Keio Inokashira Line) sorties 3 ou 6

③ Akriti (アケティ)

Repéré par hasard lors d’une virée à scooter dans Hirakata. Situé à la sortie de la station Gotenyama (御殿山), on y propose de la cuisine indienne et népalaise.

Restaurant petit mais accueillant, on peut s’installer à table ou au comptoir. Staff 100% indien mais avec un bon niveau de communication en japonais. Sous fond de musique indienne, divers menus sont servis pour le déjeuner. Dans ces menus variant de 700 à 1 600 ¥ environ :
• Quatre types de curry au choix : poulet, keema, épinards ou curry du jour (日替わり)
• Cinq niveaux de piment (辛さ) : doux (甘口), normal (普通), moyennement épicé (中辛), épicé (辛口), très épicé (激辛)
• Trois types de naan au choix : classique, miel, frit
• Pour un cheese naan, il faut choisir le menu cheese nan (チーズナンセット)
• Selon le menu choisi, le client peut s’offrir un ou deux currys accompagné(s) d’une boisson, de salade, de soupe et d’un morceau de poulet tandoori.

Le menu cheese naan (チーズナンセット) à 1 050 ¥ est recommandé : deux currys au choix, cheese naan, tebamoto (手羽元, ailes de poulet, moins gras qu’un tebasaki, 手羽先), salade, soupe et boisson ! La boisson, la salade et la soupe sont servies en premier pour prendre le temps de déguster ce menu consistant bien chaud.

Un mango lassi rafraîchissant, du curry au poulet et aux épinards bien pimentés. On attend un peu mais on savoure cette attente avec le curry bien chaud et le cheese naan au fromage bien fondant fraîchement cuit si bien qu’il brûle presque les mains. Les bols de curry sont un peu petits mais au vu du prix incluant un cheese nan sans avoir à rajouter un supplément de 300 ¥ et des accompagnements on ne va pas chipoter.

On a tout de même la peau du ventre bien tendu après ça mais si il reste de la place dans notre estomac, il y a toujours les trois types de naan à volonté ! Il est d’ailleurs possible de demander le type de cuisson et la taille adaptée à la gourmandise de chacun.

En quittant les lieux, penser à prendre un petit prospectus du restaurant qui offre des petits bons de réduction sur la prochaine visite.

Adresse : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市渚西1丁目18-17)
Accès : Gotenyama Station (Keihan Line)

④ Khazana (カザーナ)

Situé à Odaiba Decks, par temps ensoleillé, le client peut prendre une table en terrasse avec une vue sur Tokyo et le pont Rainbow. De quoi donner l’impression d’être en vacances ! Evidemment, pour ce cadre de rêve, il faut compter plus cher que les autres restaurants indiens. Environ 1 600 ¥ un menu plus 500 ¥ une boisson. Le plateau n’en reste pas moins consistant puisqu’il inclut tout de même deux currys au choix, un généreux poulet tandoori, une brochette de chiche-kebab, une salade, du riz, un naan, et un yaourt pour le dessert.

Mais pour les gourmands qui veulent vraiment en profiter à un bon prix, il est préférable d’opter pour le buffet à volonté proposé à 1 300 ¥. Quatre saveurs de curry, du poulet tandoori, du riz, du naan et du dessert pendant 60 minutes ! De quoi vraiment se faire plaisir !

Adresse : Decks Tokyo Beach Seaside Mall 5F, 1-6-1 Daiba, Minato-ku, Tokyo (東京都港区台場1丁目6−1 デックス東京ビーチシーサイドモール 5F)
Accès : Tokyo Telephort Station (Rinkai Line) sortie B, Odaiba Kaihinkoen Station (Yurikamome Line) sortie nord

⑤ Jaipur (ジャイプール)

A première vue, ce restaurant n’a rien de très indien. La façade et l’intérieur ne portent aucun élément en référence au pays du curry mais le mobilier est propre et moderne et la déco simple et sophistiquée. Et puis, on y mange tout de même bien ! Le personnel se compose de cuisiniers indiens et de serveurs japonais. Malgré cette balance pour faciliter la communication avec les clients, le service n’est pas toujours très chaleureux et les demandes particulières lors des commandes pas toujours prises en compte (oubli de changer de type de naan, etc…).

Situé dans la zone commerçante à proximité de la station Motosumiyoshi, à Kawasaki (préfecture de Kanagawa, proche de Tokyo), les prix y sont raisonnables quoique un peu élevés en comparaison à des restau situés en province : au déjeuner, compter en moyenne 1 000 ¥ pour un menu contenant deux currys au choix parmi ceux du jour, pour changer de type de naan, rajouter un supplément de 400 ¥ et deux poulets tandoori coutent 700 ¥ !
Dans les currys proposés, on va trouver quelques exclusivités qu’il n’y a pas toujours dans les autres restaurants indiens comme le poulet au curry blanc (ホワイトチキンカレー), le curry aux aubergines et à la viande hachée (なすミンチのカレー), le curry au navet (かぶのカレー) ou encore le curry aux fruits de mer (シーフードカレー).

Les naan sont croustillants, le poulet au curry blanc est doux, le curry aux aubergines et le curry aux légumes sont étonnamment épicés. Il est cependant dommage de ne pas pouvoir choisir le niveau de piment. Le pudding à la mangue inclus dans un des menus déjeuner en guise de dessert apporte la petite touche douceur pour bien terminer le repas.

Adresse : La Bonne Maison 1F, 1-29-13 Kizuki, Nakahara-ku, Kawasaki, Kanagawa (神奈川県川崎市中原区木月1-29-13 ラボンヌメゾン1F)
Accès : Motosumiyoshi Station (Toyoko Line, Meguro Line) sortie ouest

⑥ Indo Shokudo Futaba (インド食堂 ふたば)

Si le nom ne sonne pas très indien, la déco et le fond musical est à l’image du pays. On est dans l’ambiance, presque dépaysé. Mais pour nous rappeler que ce n’est pas tout à fait le cas et éviter les problèmes de communication, le personnel parle plutôt bien japonais, bien que pas toujours très aimable comparé à des serveurs japonais.

Pour le déjeuner il y a trois menus possibles. Le premier contient un plat de curry et le deuxième deux plats de curry. Tous deux sont accompagnés de salade, poulet tandoori, naan ou riz. Pour les gros gourmands, le troisième menu offre trois plats de curry avec salade, poulet tandoori, naan ET riz !

Concernant le curry, il y a le choix parmi quatre types : poulet au beurre, porc, tofu et épinards, potiron et viande hachée. Le prix varie de 700 ¥ à 1 200 ¥ (hors taxes). Ajouter 150 ¥ pour recevoir une boisson ou un dessert.

Hélas, pour bénéficier de plus de choix dans la carte et savourer un cheese naan, il est préférable de venir pour le diner. Situé dans le quartier de Jiyugaoka, l’avantage du déjeuner en semaine est que le client peut bénéficier du calme et de la tranquillité du restau peu fréquenté dans cette plage horaire. En tout cas, le curry qui y est servi ainsi que ses tendres naan et les autres plats à la carte (biriyani, riz safrané…) en valent le détour au moins une fois !

Adresse : Terasse Jiyugaoka 2F, 5-20-17 Okusawa, Setagaya-ku, Tokyo (東京都世田谷区奥沢5-20-17 テラス自由が丘 2F)
Accès : Jiyugaoka Station (Toyoko Line, Oimachi Line) sortie sud

⑦ DIYA Roppongi Hills (ディヤ六本木ヒルズ店)

Un restaurant qui mélange à la fois tradition et modernité. L’intérieur chic très lumineux avec des lampes jaunes cylindriques reflètent le désir du restaurant d’apporter cette lumière chaleureuse de l’Inde et d’inviter ses clients à y voyager à travers sa cuisine. La maison propose des menus authentiques, de la cuisine indienne riche accompagnée de vin indien. Pour le cadre et la richesse du menu, le budget nécessaire tourne autour de 1 500 ¥ pour le déjeuner et 5 500 ¥ pour le diner.

Adresse : Roppongi Hills Mori Tower B1F, 6-10-1 Roppongi, Minato-ku, Tokyo (東京都港区六本木6丁目10−1 ヒルサイドB1F)
Accès : Roppongi Station (Hibiya Line, Oedo Line) sortie 1c

⑧ SITAL Nishi-Ogikubo (SITAL 西荻窪店)

Testé uniquement pour un menu à emporter, on retient le service chaleureux et le lassi gratuit offert pendant l’attente de la commande. La spécialité de la maison est son curry à la viande hachée et à l’œuf (挽肉と卵のカレー). Les currys sont savoureux et le cheese naan contient une quantité généreuse de fromage. On y mange bien avec un bon rapport qualité-prix. Populaire auprès des habitants du quartier, le restaurant est souvent bondé aux heures de pointe, accueillants des familles, des jeunes couples, des employés en pause-déjeuner…

Adresse : Nishijima Building 1F, 2-12-2 Nishiogikita, Suginami-ku, Tokyo (東京都杉並区西荻北2丁目12−2 西嶋ビル1F)
Accès : Nishi-Ogikubo Station (Chuo Line, Chuo-Sobu Line) sortie nord
Site internet : https://sital-nishiogikubo.owst.jp/

Une atmosphère qui fait voyager et une cuisine qui diffère de la cuisine japonaise, les restaurants indiens permettent de varier les gouts et les plaisirs !


Aimez-vous la cuisine indienne ?
Y a-t-il des restaurants indiens que vous recommandez ?


♫ Un article = Une chanson ► BTSButter 

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▶ +1 : Renouvellement du Visa Travail (就労ビザの更新)

Vous appréciez votre vie et votre travail au Japon et vous souhaitez prolonger votre aventure ? Contrat de travail renouvelé, il faut ensuite s’attaquer au renouvellement du visa travail ! Pour cela il faut procéder à une demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新) auprès du bureau d’immigration (出入国在留管理庁).

Dans cet article, Kimi vous explique les démarches pour demander l’extension d’une période de séjour et ainsi renouveler son visa travail. 

Cette démarche s’applique plus généralement aux ressortissants étrangers souhaitant poursuivre leurs activités avec leur statut de résident actuel (visa travail, visa époux…). Il faut effectuer la demande avant l’expiration du statut de résident du demandeur, à partir de trois mois avant la date d’expiration.

※ Documents à fournir pour constituer le dossier

  • 1 Le formulaire de demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新許可申請書) partie employé (申請人等作成用 )
  • 2 La photocopie du passeport et de la carte de résident actuelle (recto-verso) (パスポート及び在留カード(表裏)の写し)
  • 3 Une photo d’identité (証明写真) format 3*4cm datant de moins de trois mois
  • 4 Une attestation de paiement des impôts (住民税の納税証明書) et un certificat de la taxe d’habitation (住民税の課税証明書) de l’année précédent celle de la demande
  • 5 Les autres documents sont fournis par l’employeur ;) ! Sont inclus le formulaire de demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新許可申請書) partie employeur (所属機関等作成用), une lettre de demande d’extension de la période de séjour, une copie du contrat de travail (労働契約書の写し) et le justificatif des activités de l’employeur (全部事項証明書) et de ses bénéfices (決算文書)
  • 6 4 000 ¥ en timbres fiscaux à payer si l’application est acceptée

Attention ! Si entre temps le demandeur a changé d’entreprise et/ou d’emploi, des documents supplémentaires peuvent être demandés comme le certificat de travail (退職証明書) ou à nouveau une copie des diplômes.

※ Préparation du dossier

  • 1 Le formulaire de demande d’extension de la période de séjour (在留期間更新許可申請書) : à télécharger ici et à compléter en anglais ou en japonais. Il y a différents formats selon le statut de résidence, l’objet du séjour et les activités professionnelles effectuées au Japon (Engineer/Specialist in Humanities/International Services, Student, Long-Term Resident). Mais les informations à remplir sont les mêmes : nationalité (国 籍), nom (氏 名), coordonnés, emploi (職 業), durée d’extension souhaitée (希望する在留期間), raison de la demande d’extension (更新の理由), etc…
  • 2 Une attestation de paiement des impôts (住民税の納税証明書) et un certificat de la taxe d’habitation (住民税の課税証明書) : passé plus d’un an au Japon, les résidents étrangers paient aussi les impôts. Rendez-vous à la mairie, à la section « citoyens » (市民室) pour demander les documents. Récupérer d’abord un ticket et une fois son numéro appelé, se présenter avec carte de résident au comptoir des attestations écrites (証明書受付, Shomeisyo uketsuke) pour remplir avec l’aide de l’employé un formulaire de demande pour chaque document (納税証明申請書 et 市民税・県民税証明の申請書). Il faut y renseigner adresse, nom, date de naissance, numéro de téléphone, l’année d’imposition et le nombre d’exemplaires souhaités. Démarche faite en 15 minutes environ, c’est assez rapide pour récupérer les documents au comptoir de récupération des documents (お渡し窓口 Owatashi Madoguchi) et enfin payer les frais de service (de 200 à 600 ¥ environ) ! Attention : pour demander l’attestation des impôts sur une année, il faut aller à la mairie du lieu de résidence durant l’année concernée à la date du 1er janvier, sauf si la demande est faite à partir du 1er juin. Voici un exemple de ce à quoi ressemblent ces documents :

attestation impots & taxe d'habitation

※ Dépôt du dossier

L’étape la plus contraignante peut-être ! Le dépôt du dossier est à effectuer au bureau régional d’immigration ayant juridiction sur la préfecture du lieu de résidence. Ils ouvrent du lundi au vendredi de 9h00 à 16h00. On compte donc plusieurs bureaux et plusieurs branches dans chaque région qui couvrent les différentes préfectures. Les grands bureaux, soit les sièges sociaux de chaque région sont incroyablement bondés et demandent parfois de camper pour être sûr d’être dans les premiers et d’en finir le plus tôt possible. Les succursales étant pour certaines des bureaux beaucoup plus petits sont moins animées.

Donc pour ne pas passer sa journée au bureau, arriver avant l’ouverture et opter pour une succursale !

Tokyo Regional Immigration Bureau (東京出入国在留管理局)
Adresse : 5-5-30 Konan, Minato-ku, Tokyo
Accès : Shinagawa Station (JR Lines) sortie Konan ou sortie Est (東京都港区港南5丁目5−30)
Prendre le bus n°99 à la sortie de la gare au terminal 8 et descendre à l’arrêt « Tokyo Nyukoku Kanrikyoku-mae ».

Tokyo Regional Immigration Bureau Kawasaki Branch Office (東京出入国在留管理局川崎出張所)
Adresse : Kawasaki West Joint Government Building, 1-3-14 Kamiaso, Aso-ku, Kawasaki City, Kanagawa Prefecture (神奈川県川崎市麻生区上麻生1丁目3−14)
Accès : Shin Yurigaoka Station (Odakyu Line), sortie Sud

Osaka Regional Immigration Bureau (大阪出入国在留管理局)
Adresse : 1-29-53 Nankou Kita, Suminoe-ku, Osaka (大阪府大阪市住之江区南港北1丁目29−53)
Accès : Cosmosquare Station (Chuo Line, New Tram), sortie 4

La liste complète des bureaux est disponible sur le site de l’immigration.

A l’arrivée, il faut se diriger vers la section dédiée aux visas (dans les grands bureaux, c’est souvent au deuxième étage) puis se diriger au comptoir d’information (相談, Information Center) ou à la réception (受付) pour vérifier la présence de tous les documents avec passeport et carte de résident et si les formulaires sont bien remplis. Puis se rendre au guichet d’application (申請) pour remettre dossier, carte de résident et passeport. En échange, le demandeur du visa reçoit un ticket avec un numéro et la carte postale (ハガキ) qui sera envoyée au domicile une fois le dossier évalué.

Entre 30 minutes et deux heures d’attente, cela dépend de l’affluence, et le numéro est appelé. Le demandeur remet la carte postale complétée avec nom et adresse et il récupère son passeport avec une notice d’acceptation de la demande (申請受付票) mentionnant le numéro de dossier et expliquant que pendant son étude, il est possible de rester jusqu’à deux mois sur le territoire japonais, ainsi que la carte de résident tamponnée de la mention 在留期間更新許可申請中 (demande d’extension de la période de séjour en cours) indiquant donc que le statut est en cours de changement. Il ne reste plus qu’à attendre le verdict final !

S’il s’avère que des documents manquent ou que l’immigration souhaite des informations plus précises, elle fait parvenir par voie postale un courrier tamponné de la mention 特定記録 (document spécifique) contenant un avis de demande de documents (資料提出通知書) et une enveloppe à timbrer et à renvoyer dans les deux semaines suivantes avec les copies des documents demandés.

※ Réception du Visa

Environ deux semaines après le dépôt du dossier, la carte postale (ハガキ) arrive à l’adresse qui a été renseignée lors du dépôt du dossier. En général, elle annonce la bonne nouvelle en indiquant de se présenter à l’immigration dans les deux semaines suivantes avec entre autres le timbre fiscal (収入印紙). Selon la demande et peut-être le bureau d’immigration, la durée du traitement du dossier peut-être plus longue, jusqu’à deux mois parfois !

Les timbres fiscaux (収入印紙) peuvent être achetés à la poste. Les grands bureaux d’immigration et sièges sociaux disposent en général de konbini dans lesquels on peut aussi en acheter exprès. Selon l’employeur, il est possible de négocier et que ce soit ce dernier qui règle les frais du timbre fiscal, et non le demandeur.

De retour au bureau d’immigration, le demandeur présente à la réception (受付) tous les documents requis, à savoir :
① Passeport (パスポート)
② Carte de résident (在留カード)
③ Timbre fiscal (収入印紙) à 4 000 ¥ ou 1 200 ¥
④ Le bon d’acceptation de la demande (申請受付票) qui a été agrafé au passeport
⑤ La carte postale (ハガキ) reçue à domicile

Il reçoit un ticket et patiente en général 30 minutes environ avant de récupérer sa nouvelle carte de résident.

La durée de la période de validité ne répond pas toujours au souhait du demandeur et peut dépendre de beaucoup de critères : durée du contrat de travail, le nombre d’années passées à habiter et travailler au Japon, l’expérience professionnelle, les diplômes… Les deux premiers visa travail sont susceptibles de ne durer qu’un an seulement avant de passer à trois, cinq ou encore sept ans.

※ Ca peut arriver : changement d’emploi pendant la période de séjour

Muni d’un visa de plus d’un an, pour des raisons diverses, le résident change d’emploi et donc d’entreprise pendant la période de validité de son visa travail. Il faut savoir que si on quitte son emploi mais que le visa n’est pas encore périmé, il en perd malgré tout sa validité ! L’employeur en informe l’immigration et le résident dispose alors de trois mois pour retrouver un nouvel emploi auquel cas le délais dépassé, son visa ne sera plus valable. Une fois qu’il a retrouvé un travail, il en informe l’immigration sous un délais de 14 jours à compter de la date de changement. Ici aussi il y a différents formats selon les activités professionnelles effectuées au Japon. Dans le cas d’un visa Engineer/Specialist in Humanities/International Services, le formulaire à remplir est à récupérer sur le lien suivant : Notification of the affiliated (contracting) organization. Il faut en plus fournir une copie de la carte de résidence actuelle. Ils peuvent être remis au bureau régional d’immigration ayant juridiction sur la préfecture du lieu de résidence, ou bien soumis par internet ou voie postale en adressant son courrier au service d’enregistrement du bureau régional de Tokyo avec la mention 届出書在中 (formulaire de notification joint) écrit en rouge sur l’enveloppe.

L’adresse est la suivante :
〒108-8255 東京都港区港南5丁目5−30
東京出入国在留管理局在留管理情報部門届出受付担当

Kimi témoigne

Quand j’ai renouvelé mon visa travail pour la première fois, j’habitais dans la préfecture de Kanagawa. Je me suis rendue à la branche de Kawasaki située près de la station Shin Yurigaoka et à 40 minutes de chez moi. L’avantage de ce bureau est que même en arrivant à 8h35, il y a rarement plus de dix personnes devant vous ! Plus besoin de camper ! Ça change du bureau d’immigration à Shinagawa où on peut trouver plus de 30 personnes en arrivant à 7h30.

Le bureau ouvre pile à l’heure. C’est tout petit donc c’est pas compliqué de trouver le bon comptoir, il n’y en a qu’un. Passage à la réception (受付) pour faire vérifier le dossier et récupérer la carte postale à remplir et un ticket. En étant numéro 3 vous pouvez vous rassurer de ne pas avoir à passer des heures au bureau… 😂 En effet en 30 minutes c’était fait ! J’ai récupéré ma carte de résident avec le tampon et la notice qui, à la différence du bureau d’immigration à Shinagawa, n’est qu’en japonais 😂.

La carte postale est arrivée environ deux semaines plus tard. J’ai pu aller chercher mon nouveau visa d’un an étant donné que mon nouveau contrat de travail n’était que d’un an à l’époque. C’est après signature d’un contrat de trois ans que j’ai pu enfin bénéficier, après les même démarches de faites, d’un visa de 3 ans !

Puis quand j’ai déménagé dans le Kansai, je me suis rendue au bureau régional d’Osaka. Le dépôt du dossier tranquille, mon directeur m’avait emmené et aidé pour la communication en japonais. Mais voilà, c’était trop simple ! D’abord, j’ai reçu un courrier m’indiquant qu’il manquait des documents. J’ai du les envoyer rapidement par courrier. Puis à nouveau deux longues semaines d’attente avant de recevoir la carte postale.

La récupération du visa, c’était le pompon ! J’étais arrivée en avance pour être sûre de passer la première et ne pas rester trop longtemps. J’avais bien fait ! Je me suis fait avoir pour la photo. Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment je me suis dit que connaissant les Japonais, ils n’allaient pas accepter ma photo qui était la même que celle sur mon passeport renouvelé en novembre, soit six mois avant. Hors il faut une photo datant de moins de 3 mois. Je pensais économiser une photo mais finalement non ! Ils m’ont obligée à aller refaire des photos d’identité. Bonjour le gaspillage, et 800 ¥ de perdu… Alors que j’ai toujours la même tête… Je trouve cette condition vraiment stupide !

Kimi en chie toujours pour parvenir à ses fins, je me rappelle que ce jour-là j’étais malade et il pleuvait, tout pour passer une journée de merde. Mais au final, au bout de 20 minutes, mon numéro était appelé et on me rendait ma nouvelle carte de résident avec une durée de… 5 ans !! J’ai vu « 5年 » sur la carte, j’ai aussitôt oublié ces mésaventures, car la plus belle des récompenses, c’est d’avoir pu recevoir ce visa, et d’être soulagée que finalement mon dossier soit bien passé. Quel bonheur de voir que je vais encore pouvoir profiter de ce beau pays encore 5 ans !

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Nouvelle carte de résident, nouveau visa en mains ! L’aventure au Japon peut se poursuivre 🎵💕

Vocabulaire

在留期間 (ざいりゅうきかん – zairyū kikan) = période de séjour
更新 (こうしん – kōshin) = mise à jour, renouvellement
パスポート (pasupooto) = passeport
在留カード (ざいりゅうかーど – zairyū kaado) = carte de résident
証明写真 (しょうめいしゃしん – shōmei shashin) = photo d’identité
住民税の納税 (じゅうみんぜいののうぜい – jūminzei no nōzei) = impôts
住民税の課税 (じゅうみんぜいのかぜい – jūminzei no kazei) = taxe d’habitation
労働契約書 (ろうどうけいやくしょ – rōdō keiyakusho) = contrat de travail
退職証明書 (たいしょくしょうめいしょ – taishoku shōmei-sho) = certificat de travail
収入印紙 (しゅうにゅういんし – shūnyūinshi) = timbre fiscal
申請受付票 (しんせいうけつけひょう) = bon d’acceptation de la demande
ハガキ (hagaki) = carte postale


Plus de vocabulaire dans Cours de Japonais.
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