Pluie est le mot qui pourrait résumer ce mois de juillet en partie… Quasiment tout le mois entier a vu passer plusieurs épisodes pluvieux à n’en plus finir. Des weekends, des semaines de pluie incessante. Rien de pire pour rendre les journées tristes et déprimantes et gâcher une partie des voyages. Ces intempéries ont été parfois dévastatrices dans certaines régions du pays, provoquant inondations et glissements de terrain. Une saison des pluies bien longue et violente… Et donc un mois relativement peu passionnant. 🌧️
※ Les événements du mois 🎊
• Tanabata (七夕🎋🌌)
Comme tous les ans, la fête du Tanabata (七夕) revient le 7 juillet. C’est l’occasion de pouvoir faire un vœu (お願い) écrit sur un tanzaku (短冊) puis accroché sur une branche de bambou feuillue (笹の葉). Les amants séparés mais très amoureux Orihime et Hikoboshi se donnent rendez-vous sur la voie lactée (天の川) et qui sait, peut-être que grâce à eux, votre vœu deviendra réalité ?
Si cette année, en raison du Coronavirus, la plupart des festivals ont été annulés, à Hirakata, au parc Yamadaike (山田池公園), les visiteurs ont pu venir y écrire leurs vœux pendant une semaine. Chaque jour, les 15 premières personnes ont pu en plus repartir avec une branche de bambou feuillue. Une occasion de célébrer en plus la fête chez soi avec une petite décoration.
Si en Occident on s’offre des cadeaux à Noël ou pour les anniversaires, ce n’est pas spécialement le cas au Japon ! Pour les cadeaux, on va en offrir à d’autres périodes. Dans la société japonaise, on connait deux saisons réservées spécialement à la remise traditionnelle de cadeaux dans la société japonaise : Oseibo (御歳暮), cadeau offert en fin d’année et Ochugen (御中元), offert en été pendant Obon (お盆).
Ochugen est le cadeau offert pendant la première quinzaine du mois de juillet tandis. A l’approche de cette période, il est possible de voir ces cadeaux disposés sur des supports spéciaux dans les supermarchés et les magasins. On les offre généralement pour exprimer sa gratitude envers une personne à qui on est redevable : enseignant, patron, parents, entre entreprise partenaires… On peut aussi en remettre aux amis.
Pendant Ochugen, les gens offrent donc des cadeaux pour exprimer leur reconnaissance, mais aussi pour célébrer l’été. Ils sont généralement offerts entre le 1er et le 15 juillet, le 15 étant le jour de la pleine lune selon l’ancien calendrier lunaire. Ils sont emballés dans du papier appelé kakegami (掛け紙) avec un arc rouge et blanc en papier torsadé. La combinaison de couleurs blanches et rouges est considérée comme le symbole de la fête au Japon.
Le contenu constitue généralement des somen, des nouilles consommées froides pour surmonter les fortes chaleurs de l’été japonais. Puis, il y a les fruits de saison ! Et certaines préfectures possèdent leur fruit phare pour satisfaire les Japonais pendant Ochugen : Shirokko, la belle pêche de couleur blanc laiteux de la préfecture de Yamanashi, Satonishiki, les cerises japonaises très sucrées en forme de gemme de la préfecture de Yamagata, le melon d’Hokkaido ou de la préfecture de Shizuoka. Enfin, on offre aussi des canettes de jus ou d’autres boissons, ou encore des bonbons ou des pâtisseries traditionnelles.
Cette coutume consistant à choisir un cadeau spécial en guise de reconnaissance a commencé à l’époque Edo et se poursuit encore aujourd’hui. Même avec les temps changeants, c’est toujours une pratique chère aux Japonais pour montrer sa gratitude. Dans l’exemple des entreprises, le Ochugen destiné au patron est offert par l’ensemble des employés ayant chacun mis une somme d’argent.
※ Les sorties et excursions du mois 🏞 🏙
• Leçon de Taichi au parc Yamadaike (山田池公園での太極拳レッスン)
Le taichi (太極拳, Taikyokuken en japonais) est un art martial chinois dit « interne » souvent réduit à une gymnastique de santé. Il peut aussi comporter une dimension spirituelle. Il a pour objet le travail de l’énergie appelée « chi ».
Au parc Yamadaike, on peut s’essayer à cet art martial le dimanche matin de 10h00 à 11h20 deux fois par mois pour 800 ¥ la leçon ! Pour connaitre les dates exactes, se référer au calendrier du parc sur le lien suivant : Yamadaike Park Event Calendar.
Pour participer à une leçon, se présenter au centre du parc (ouvert tous les jours de 9h30 à 19h30) et demander à s’inscrire pour une leçon. Il est possible de s’inscrire le jour-même directement sur place ou par téléphone. Le participant remplit un formulaire où il renseigne son nom, numéro de téléphone, lieu de résidence, moyen de transport et la date de la leçon souhaitée avant d’effectuer le paiement. Le jour de la leçon, les participants patientent dans le centre jusqu’à l’arrivée du professeur avant de se rendre dans le lieu choisi pour la leçon. Les leçons se déroulent le plus souvent à l’extérieur, au niveau des observatoires ou aires de repos du parc. Le choix revient au professeur selon les conditions météo. En cas de pluie, les leçons se déroulent en intérieur.
Le taichi, c’est un peu comme de la danse du point de vue d’un(e) débutant(e). Sur fond musical relaxant et apaisant, le cours débute par un échauffement de 15 minutes consistant à suivre les pas du professeur et répéter les mêmes gestes. Il explique ensuite en quoi consiste cet art et les points sur lesquels il souhaite travailler. On retient trois points importants dans le taichi :
1 – le relâchement : pour garantir la fluidité des mouvements et leur coordination
2 – la vitesse : effectuer les pas lentement et en douceur, pas de geste brusque
3 – la force pengjing : force interne consistant à relier chaque partie du corps en restant relaxé
La position des jambes, le regard (droit devant soi), l’orientation des parties du corps, la hauteur de levée des bras sont aussi très importants !
Un peu comme en danse, on répète l’enchaînement étape par étape avec le professeur, puis sous sa supervision du professeur qui ensuite récapitule les points positifs et les points à améliorer. Le cours termine par le grand enchaînement en suivant le professeur.
Art martial très complexe par ses origines encore mal connues et ses nombreux styles, il n’en reste pas moins accessible à tout novice souhaitant développer sa force interne.
Leçon de Taichi (太極拳レッスン) Jours et heures : dimanche, deux fois par mois de 10h00 à 11h20 Lieu : Yamadaike Park Adresse : 1-1 Yamadaike Kouen, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市山田池公園1−1) Accès : Fujisaka Station (JR Line) sortie nord Site internet : http://yamadaike.osaka-park.or.jp/eventpage Tarif : 800 ¥ la leçon
※ Les restau et cafés du mois 🍴☕
• Senmaida Rest House (千枚田レストハウス)
Lieu décontracté et idéal pour les familles et voyageurs en visite de Shiroyone Senmaida Rice Terraces (白米千枚田), cette échoppe de la Michi no Eki Senmaida Pocket Park (道の駅千枚田ポケットパーク) propose de nombreux produits locaux à proximité des rizières.
Dans la partie restaurant, on peut s’installer à table ou en terrasse et profiter des petits plats phares à petits prix comme les soba ou udon au bouillon de poisson (あごだしうどん&そば), le kakashi (かかし, épouvantail en japonais), une brochette frite d’œuf de caille et de saucisse ayant ainsi la même forme qu’un épouvantail, sans oublier les onigiris (おにぎり, boulettes de riz) préparés à partir du riz cultivé dans les rizières de Shiroyone Senmaida !
En été, les glaces aux saveurs variées, en cône ou bien en pot avec des morceaux d’egara manju (えがら饅頭, spécialité de la ville de Wajima) ou de pâte de haricots rouges (あずき) sont aussi bien rafraîchissantes. Pour faire le pleins d’énergie avant d’arpenter les rizières ou pour un petit remontant après la balade, c’est l’endroit parfait dans un cadre convivial et tranquille.
Senmaida Rest House (千枚田レストハウス) Adresse : 99-5 Habu, Shiroyonemachi, Wajima, Ishikawa (石川県輪島市白米町ハ部99−5) Accès : Shiroyone senmaida Bus Stop (Machino Line) Site internet : https://senmaida-monogatari.com/restaurant
• Michi no Eki Parc Nishiyama (道の駅 西山公園)
Sur la route, pendant un voyage en voiture et pas vraiment d’idées pour le déjeuner et surtout pas envie de perdre trop de temps. Optez pour les Michi no Eki (道の駅). Il y a dans la plupart de ces aires de repos japonaises des boutiques de souvenirs et des cafétéria proposant des produits et plats locaux typiques de la région que vous visitez. Ça donne toujours un aperçu de ce qui vous attend si vous faites du tourisme par la suite.
On a eu l’occasion de s’arrêter dans celle du parc Nishiyama (西山公園) à Sabae (鯖江) dans la préfecture de Fukui (福井県), pour un déjeuner express et pas cher. Le tourisme sera pour la prochaine fois.
La commande est rapide et simple ! On choisit son plat au distributeur, on remet le ticket au comptoir, on paye et on attend que notre numéro soit appelé.
Dans cette Michi no Eki, le plat de marque est le burger à l’aubergine (ナスバーガー), plus healthy qu’un cheeseburger ou un burger classique ! Le sauce katsudon (ソースカツ丼), typique dans la ville de Fukui, est aussi recommandé.
Service rapide et de la cuisine correcte pour des prix relativement raisonnables. Compter en moyenne 650 ¥ un plat. Manger dans une Michi no Eki est un bon plan pour un gain de temps et d’argent.
Michi no Eki Parc Nishiyama Coin Nourriture et Boisson (道の駅 西山公園 飲食コーナー) Adresse : 3-9 Sakuramachi, Sabae, Fukui (福井県鯖江市桜町3丁目9) Accès : Nishi Sabae Station (Fukui Tetsudo Line), Sabae Station (JR Lines) Site internet : http://www.nishiyama-park.jp/author/kazuo/
※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵
• Reprise du tennis 🎾🥰
Après un cours d’essai convaincant en juin, je me suis inscrite dans une école de tennis tout près de la maison. À force de passer devant, il était temps que je me renseigne sur les leçons et les prix. Le premier cours m’a fait un bien fou, je ne me sentais pas si fatiguée malgré les efforts, au contraire, j’étais encore plus en forme et ressourcée.
En rejoignant un club, je peux à nouveau travailler la technique, ce dont j’avais bien besoin ! Et aussi bien me défouler après une semaine de boulot.
Je ne me suis pas vraiment fait de nouveaux amis (bien sûr je ne viens pas pour ça mais c’est toujours mieux de jouer en compagnie de personnes avec qui on a pu sympathiser), mais je m’amuse bien pendant la leçon et ressort de bonne humeur et ressourcée. C’est encore un peu difficile de comprendre les explications de mon coach mais chaque leçon est structurée de la même façon donc je ne me sens pas trop perdue. Désormais j’attends chaque samedi avec impatience 🥰 !
Juin, c’est l’arrivée de l’été, avec sa chaleur, son humidité étouffante et son ennuyeuse saison des pluies, toujours là pour faire passer certains weekends à la maison ou annuler les sorties prévues en extérieur comme des pique-niques.
Après une longue période de mode de vie en stay home dès que possible pendant l’État d’urgence, les écoles, les magasins et les cafés-restaurants ont de nouveau rouvert leurs portes. On revient petit à petit à un rythme normal mais en restant très prudents.
Afin de prévenir la propagation de l’infection, il est demandé de respecter la règle des « trois densités » (3つの密) mise en place par le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales (厚生労働省), soit d’éviter :
– les endroits confinés (密閉)
– les endroits bondés (密集)
– les contacts trop rapprochés (密接)
Pour éviter autant que possible la propagation de l’infection, le pays entier doit s’adapter à un « nouveau style de vie » (新しい生活様式). Tout d’abord, chaque personne doit respecter les gestes et contrôles contre l’infection :
– lavage des mains (手洗い)
– port du masque (マスクの着用)
– maintien d’une distance de sécurité (身体的距離の確保)
Les bases (基本的) de la vie quotidienne (日常生活) se résument ainsi :
– lavage et désinfection des mains avec diligence (まめに手洗い・手指消毒)
– (咳エチケットの徹底)
– ventilation régulière des pièces (こまめに換気)
– maintien d’une distance de sécurité (身体的距離の確保)
– respect des 3 densités (3密の回避)
– chaque matin prendre la température, vérifier son état de santé et en cas de fièvre ou de symptôme d’un rhume, rester à la maison (毎朝、体温測定、健康チェック。発熱又は風邪の症状がある場合は無理せず自宅で療養)
Dans les lieux publiques, à l’entrée des magasins et des restaurants, du gel hydroalcoolique ou du désinfectant est mis à disposition des clients. Dans les écoles, on contrôle la température de chaque élève à son arrivée et en cas de fièvre il peut être renvoyé à son domicile.
Ainsi va la vie au Japon avec le Coronavirus !
※ Les événements du mois 🎊
• Suika Wari (スイカ割り)
C’est l’été, soit le moment de ressortir les maillots de bain, les serviettes de plage, les bouées et les ballons pour s’amuser sur les plages. Et au Japon, on rajoute… bâton et bandeau ! Mais pourquoi faire ? Pour jouer au jeu Suika Wari (スイカ割り), littéralement jeu de la pastèque fendue !
Comme son nom l’indique, ce jeu estival populaire chez les Japonais consiste à fendre une pastèque avec un bâton en ayant les yeux bandés. On pratique ce jeu en général sur les plages (海水浴場), mais aussi pendant les festivals, les pique-niques ou encore dans les écoles maternelles (保育園・幼稚園).
Pour jouer au Suika Wari, il faut :
– une pastèque bien mûre (よく熟れたスイカ)
– un bâton (棒)
– un bandeau (目隠し)
Les règles « officielles » (公式ルール) de ce jeu ont été établies en 1991 par la « Japan Suika Wari Association » (日本すいか割り協会). La JSWA fut créé dans le but d’une campagne menée par la Coopérative agricole JA (農業協同組合) pour augmenter la consommation de pastèques. Cependant, celle-ci n’existe plus au jour d’aujourd’hui.
En tout cas, les règles sont très simples :
– avant de commencer, le concurrent doit se trouver à une distance entre 5 et 7 m de la pastèque
– le bâton doit mesurer moins d’1m20 avec un diamètre de 5 cm
– le concurrent dispose d’1 min 30 pour fendre la pastèque les yeux bandés et en se basant sur les voix des autres participants qui le guident (dans ce délais, il a droit à 3 coups de bâton)
– chaque concurrent est jugé selon la découpe de sa pastèque ; 0 point si coup manqué, 1 point si la pastèque est frappée, 2 à 4 points si la pastèque peut-être fendue après coup, 5 à 10 points si on peut apercevoir l’intérieur de la pastèque après coup
Sans suivre à la lettre chaque règle, certains choisissent de ne pas fixer de limite de temps mais d’ajouter par exemple un handicap au concurrent en le faisant tourner sur lui-même avant qu’il se lance à la recherche de la pastèque. En privilégiant aussi le côté « fun » au lieu du mode « compétition », comme c’est le cas dans les écoles maternelles, il n’y a pas forcément de juge non plus. L’important est avant tout de s’amuser et de se régaler ensuite en dégustant de généreuses portions de pastèque !
※ Les sorties et excursions du mois 🏞 🏙
• Hiking Adventure in Kobe (神戸でハイキングアドベンチャー)
Juin a beau être un mois où il pleut beaucoup en raison de la saison des pluies (梅雨 ☔ tsuyu), il y a tout de même de rares journées ensoleillées. Il ne faut alors pas manquer l’occasion de sortir profiter du soleil !
Alors c’est parti pour une journée à Kobe (神戸) ! Ville de la baie d’Osaka située dans le centre du Japon, elle est entre autres connue pour son paysage montagneux pittoresque qui entoure le port. C’est pourquoi après l’excursion d’une journée en février dernier, on part pour une journée de randonnée dans les montagnes.
Suivez le Kimitinéraire pour un parcours sympa d’une journée au cœur des montagnes de Kobe ! Nature et panorama exceptionnels garantis !
Départ de la station Sannomiya à 8h40, on monte en passant par le petit parc Suwayama (諏訪山公園). On y croise et salut des personnes effectuant leur sport matinal ou une petite pause pendant leur randonnée du dimanche. Paisible, tranquille et agréable, on s’y pose et on s’y relaxe.
Du point de vue Kinsedai (金星台) ou de Venus Bridge (ヴィーナスブリッジ), on admire la vue sur la ville et ses environs. Le ciel bleu et le soleil resplendissant font qu’on peut rester des heures comme ça sans s’en lasser, respirant l’air frais avec un fond sonore des bruits des voitures et du dynamisme de la ville.
C’est parti ensuite pour la première étape, on emprunte le circuit de randonnée jusqu’à Irakiyama (錨山) ! L’altitude n’est pas très élevée (moins de 300 mètres), la montée ne prend que 25 minutes environ depuis Venus Bridge pour 1 kilomètre de pente et de marches assez raides entourés de verdure. Suivez les panneaux, référez-vous aux plans pour vous guider. Les circuits sont assez bien indiqués. Arrivé au sommet, le paysage y est toujours aussi beau. On continue vers Shishōyama (市章山), 500 mètres plus loin. La vue y est davantage splendide. À croire que plus on monte, plus elle est impressionnante ! Beaucoup de passionnés de randonnée empruntent ce circuit et viennent admirer la ville de là-haut. Il est facile d’engager la conversation et de passer du bon temps pendant notre pause.
De là on poursuit notre route pour atteindre l’étang Shōjō (猩々池), faire une pause au café Hanareya (カフェはなれ家) et son ambiance jazz pour un jus d’orange frais et déjeuner chez takibi neko (タキビネコ). Durant les derniers kilomètres, on passe par le temple Dairyuji (大龍寺) avant d’arriver au parc Futatabi (再度公園) et son étang Shuhogahara (修法ヶ原池). Vaste et disposant de toilettes, cafés et aires de pique-nique, il est très fréquenté. On se sent comme en vacances en venant manger et s’amuser entre amis ou en famille.
On termine le parcours en redescendant jusqu’au sanctuaire Gion (祇園神社) en passant par le mont Nabebuta (鍋蓋山) et le col Shichisan (七三峠). Et la boucle est bouclée !
Circuit sympa et accessible à tous bien qu’un peu physique. Lors d’un séjour à Kobe, profitez de ce petit moment dans la nature en journée pour y voir Kobe sous différents angles et rester jusqu’à la tombée de la nuit à un des spots pour admirer un très beau panorama de Kobe de nuit, comme on peut le voir depuis d’autres spots comme Kikuseidai (掬星台) ou depuis les jardins de Nunobiki (布引ハーブ園) !
Parc Suwayama (諏訪山公園) Adresse : 5-1 Yamamotodori, Chuo-ku, Kobe, Hyogo(兵庫県神戸市中央区山本通5丁目1) Accès : Sannomiya Station (Seishin-Yamate Line, JR Lines) sortie ouest, Kobe-Sannomiya Station (Hanshin Line, Kobe Kosoku Line, Kobe Line) sortie ouest Site internet : https://www.kobe-park.or.jp
Temple Dairyuji (大龍寺) Adresse : 1 Kobeko Jikata, Chuo-ku, Kobe, Hyogo (兵庫県神戸市中央区神戸港地方1) Accès : Dairyuji Bust Stop (Kobe City Bus 25) Site internet : http://www.tairyuji.com
Parc Futatabi (再度公園) Adresse : Yamadacho Shimotanigami, Kita-ku, Kobe, Hyogo (兵庫県神戸市北区山田町下谷上) Accès : Saido Park Bus Stop (Kobe City Bus 25) Site internet : https://www.kobe-park.or.jp
Sanctuaire Gion (祇園神社) Adresse : 12-1 Kamigioncho, Hyogo-ku, Kobe, Hyogo (兵庫県神戸市兵庫区上祇園町12−1) Accès : Hirano Bus Stop (Kobe City Bus 7) Site internet : http://www.kobe-gionjinjya.com/
C’est samedi et par chance le temps est plutôt ensoleillé après une semaine bien pluvieuse ! Hors de question pour les Japonais de rester enfermé ! C’est l’occasion de sortir la tente, les bâches et les tables pour aller se poser dans le parc du coin et y faire un pique-nique en famille ou entre amis !
Posés dans le parc Nakanoshima (中之島公園) à Osaka, près de la rivière, c’est un rassemblement international ! Comme tout le monde ne se connait pas forcément, on se présente avant de trinquer et de goûter aux différents plats préparés et rapportés par chacun : inarizushi, omelette à l’indienne, curry indien, karaage… Avec un petit fond musical et les rayons du soleil qui passent entre les arbres, on profite d’un moment vraiment agréable.
On pratique quelques jeux sportifs ou ludiques avant de s’offrir le dessert : cookies, gelée au café et gâteau roulé aux fruits. L’après-midi est passée vite et il est déjà temps de plier bagages et de se dire au revoir en espérant remettre ça très bientôt !
Même si l’été au Japon est difficilement supportable, ça fait toujours du bien d’être en bonne compagnie dans un endroit calme et reposant teinté de vert. Les Japonais et résidents au Japon en tout cas adorent !
Parc Nakanoshima (中之島公園) Adresse : 1-1 Nakanoshima, Kita-ku, Osaka (大阪府大阪市北区中之島1丁目1) Accès : Kitahama Station (Keihan Line, Sakaisuji Line) sortie 26 Site internet : http://www.city.osaka.lg.jp
※ Les restau et cafés du mois 🍴☕
• takibi neko (タキビネコ)
Situé au milieu des montagnes de Kobe (神戸), sur le parcours menant au parc Futatabi (再度公園), ce bar-café permet aux voyageurs et alpinistes de profiter d’une pause agréable pendant leur promenade. Petit mais relativement confortable, si toutes les tables et les places en comptoir sont prises, il y a toujours possibilité de se poser en terrasse.
Du comptoir, on peut observer la préparation des plats servis. Au menu : onigiri (おにぎり), hot dog toasté (ホットドッグトースト), pizza toastée (ピザトースト), omurice (オムライス) pour des prix allant de 500 ¥ à 1000 ¥. Pour les boissons : jus de fruits, bière, vin, wishky sont proposés pour se rafraîchir.
De la bonne musique est diffusée pour animer l’endroit, la déco et l’architecture ont un petit côté occidental. Manger un omurice dans cette ambiance est un moment agréable. Servi bien chaud, la taille de la portion est tout juste ce qu’il faut et c’est meilleur que les omurice servis dans les restau.
Très peu connu, si vous passez par l’étang Shōjō (猩々池) ou si vous vous rendez au parc Futatabi (再度公園), rendez-vous jusqu’à ce bar-café ! Le personnel (certainement un jeune couple) y est très agréable et leurs plats fait maison sont un très bon remontant !
cafe and bar takibi neko (タキビネコカフェバー) Adresse : 118 Kobeko Jikata, Chuo-ku, Kobe-shi, Hyogo (兵庫県神戸市中央区神戸港地方118) Accès : Nihonmatsu Bus Stop (Kobe City Bus 25) Marcher environ 17 minutes jusqu’au café
• Niboshi Ramen Tamagoro (煮干しらーめん 玉五郎)
La quête de nouveau Ramen se poursuit ! À la recherche d’un endroit pour dîner dans Kuzuha Mall Dining Street, on trouve Niboshi Ramen Tamagoro, une chaîne de Ramen appartenant à la compagnie Genki Factory qui réunit en plusieurs chaînes de restaurant le must to eat de la cuisine japonaise : ramen (ラーメン), tsukemen (つけ麺), kushiage (串揚げ), yakiniku (焼肉)…
L’élément phare de Niboshi Ramen Tamagoro, c’est son bouillon à base de poisson, précisément une soupe à base d’anchois, de bonite et de maquereau soigneusement sélectionnés et mélangé à un riche bouillon de fruits de mer. Y sont plongées des nouilles moyennement épaisses et d’une texture riche et ferme. La maison vous invite également à goûter ses gyoza cuits à la vapeur (水餃子).
Choisissez votre plat au distributeur à l’entrée, entre le niboshi ramen salé (塩煮干しらーめん), épicé (辛煮干しらーめん) et tsukemen (煮干しつけ麺). Ajoutez selon vos préférences des accompagnements : œuf, oignons verts, menma… Prix moyen, environ 1000 ¥. Remettez votre ticket de commande et prenez place au comptoir ou à table.
On est servi assez rapidement quand le restau n’est pas bondé. La taille des bols est raisonnable et le bouillon a bon goût. Pour changer un peu des bouillons classiques, cette chaîne est à essayer à l’occasion !
Niboshi Ramen Tamagoro Kuzuha Mall (煮干しらーめん 玉五郎 くずはモール店) Adresse : 1F Kuzuha Mall Dining Street (大阪府枚方市樟葉花園町15-1くずはモールダイニングストリート 1F) Accès : Kuzuha Station (Keihan Line) Site internet : http://www.genki-factory.com/shoplist/tamagoroh/
※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵
• Rentrée scolaire, deuxième 🏫 !
Etat d’urgence enfin levé, il était enfin temps de reprendre l’école ! Nouvelle rentrée scolaire très mouvementée ! Dès le premier jour, beaucoup de tâches, de communication, si bien qu’on ne voit pas le temps passer et qu’on n’a pas le temps de stresser ! Mais quelle joie de pouvoir s’amuser à nouveau avec les petits dans la cours de récré ! Au niveau des cours, j’ai mieux fait, la reprise fut un peu difficile le temps de retrouver les habitudes et d’être bien organisé. Ce n’est pas un travail de tout repos et pour une personne étrangère assignée à ce poste normalement destiné à un japonais, la paperasse et la préparation des classes demande plus de temps et de concentration pour comprendre le japonais. C’est un challenge et il faut se donner à fond tous les jours, accepter les remarques, bonnes ou mauvaises, et ne pas laisser tomber.
En tout cas, grâce aux enfants, vraiment, je m’amuse et j’apprécie ce travail. De belles retrouvailles avec les primaires et leurs mamans avec qui je reste parler après les leçons. Elles sont d’une telle gentillesse ! Mes premières leçons avec les maternelles étaient géniales aussi, même si dans une classe, ils m’ont appelé par le nom de leur ancienne professeure ! Cependant, il y a eu une connexion directe, c’était comme si ils m’avaient toujours eu comme professeure ! Ils semblaient déjà habitués à mon personnage et ma façon d’enseigner. Quelle joie ! C’est vraiment génial de se dire qu’on s’éclate au travail ! Je suis très occupée et débordée avec toutes les tâches administratives et toute la gestion de l’école mais quand je vois les sourires des enfants radieux après une leçon, certains venant me dire « C’était vraiment amusant ! » ça fait mon bonheur et ma satisfaction après mes leçons. Je fais chaque leçon avec vraiment beaucoup d’enthousiasme. Je repense au théâtre, car c’était mon moyen de surmonter mon stress et ma timidité. Je continue dans cette dynamique pour surmonter mon stress, mon principal souci étant de ne pas réussir à me faire comprendre à cause du japonais. Je fais un petit sketch, je joue un personnage qui vraiment plaît aux enfants si bien qu’à chaque fin de leçon j’ai droit à ma séance de high touch et de câlins. Entre ça et les événements de l’école qui m’apportent vraiment un plus dans la culture et une immersion dans le mode de vie japonais, même si je rentre épuisée du travail je suis quand même super contente de ce que je fais.
• Nouveau téléphone 📱
Hélas, plus de 3 ans après l’avoir acheté, mon Axon 7 Mini a finalement rendu l’âme. Il commençait déjà à marcher au ralenti et une partie de l’écran tactile ne fonctionnait plus. Et comme une bonne imbécile, j’ai cassé l’écran. Il marchait toujours mais était inutilisable. Je ne pouvais même pas désactiver le réveil, tous les matins il continuait à sonner 😂 ! Ce fut donc le moment de racheter un nouveau téléphone. Possédant une carte SIM du temps de mon PVT, j’ai simplement acheté un smartphone free sim chez Bic Camera comme j’ai fait il y a trois ans. Les démarches sont très simples : on choisit son smartphone, on paye et le personnel vous effectue gratuitement la configuration avec la carte SIM. En 30 minutes c’est fait !
Me voilà avec un Motorola Moto g7 ! Il est un peu grand mais il a un beau design et des fonctions intéressantes. Parmi les propositions du magasin, c’était celui qui correspondait le mieux à mes attentes (opéré par Android, longue autonomie de batterie, compatibles avec les appli que j’utilise, photos de bonne qualité…) et mon budget.
En mai, on espère le retour du bonheur ! Avec le muguet, symbole du bonheur et de la chance, qui fleurit, si le mois d’avril n’a pas été si joyeux que ça, il y a toujours une lueur d’espoir en mai ! Après tout, « en mai, fais ce qu’il te plait » !
Mais hélas, l’espoir fait vivre mais les souhaits ne se réalisent pas toujours. En mai, c’est plutôt, « fais ce qu’il te plait confiné ». Etat d’urgence prolongé, endroits touristiques maintenus fermés. Le seul moyen de profiter des belles journées est de se poser dans un vaste parc en prenant ses précautions ; port du masque, se fixer un périmètre de sécurité, avoir du gel hydroalcoolique, respecter les gestes barrière.
La situation ne s’est pas trop améliorée mais pour relancer l’économie du pays en chute libre, l’Etat d’urgence a été levé en milieu-fin de mois, permettant ainsi aux commerces et parcs d’attractions de rouvrir leurs portes petit à petit. Les choses reviennent un peu à la normale, mais il faut adopter un nouveau style de vie. Vivre avec ce virus. Il est toujours là. Toujours maintenir une distance de sécurité quand on parle avec quelqu’un, porter le masque, se désinfecter les mains… Un geste de prévention non respecté et le virus peut frapper aussitôt et contaminer beaucoup de monde. Car hélas, le Japon se soucie plus de son économie, son tourisme que de son peuple et ses résidents !
※ Les événements du mois 🎊
• Golden Week (ゴールデンウィーク)
C’était la Golden Week et comme il était déconseillé de voyager malgré cette période de vacances idéale, pourquoi ne pas voyager en photos ! Chaque jour, des photos des derniers voyages de Kimi no BLUE TRAVEL. Mais avant ça, petite explication de ce qu’est la Golden Week.
La Golden Week est une succession de quatre jours fériés nationaux (祝日🎌) créant ainsi jusqu’à une semaine de vacances avec les weekends bien placés. Cette semaine de vacances est l’une des trois saisons les plus occupées du Japon, avec le Nouvel An (お正月) et la semaine Obon (お盆). C’est aussi une période très chère pour les touristes. Mais ça ne les empêche pas d’être à l’assaut pour réserver une chambre d’hôtel et monter dans un Shinkansen ultra bondé.
Les jours fériés constituant la Golden Week sont :
① 29 avril (4月29日) : Jour de l’ère Showa (昭和の日)
Ce jour correspond à l’anniversaire de l’ancien empereur Showa, décédé en 1989.
② 3 mai (5月3日) : Jour de la Constitution (憲法記念日)
Ce jour en 1947, la nouvelle constitution d’après-guerre est entrée en vigueur.
③ 4 mai (5月4日) : Jour de la verdure (みどりの日)
Jusqu’en 2006, la journée de la verdure était célébrée le 29 avril, date d’anniversaire de l’ancien empereur Showa. La journée est consacrée à l’environnement et à la nature, car l’empereur aimait les plantes et la nature. Avant d’être déclaré jour de la verdure, le 4 mai était déclaré jour férié d’office en raison d’une loi qui stipule qu’une une journée se situant entre deux fêtes nationales devient systématiquement un jour férié.
④ 5 mai (5月5日) : Jour des enfants (こどもの日)
Le festival des garçons (端午の節句) est célébré ce jour-là. Les familles prient pour la santé et le succès futur de leurs fils en suspendant des banderoles de carpe 🎏 et en affichant des poupées de samouraï, symbolisant à la fois la force, le pouvoir et le succès. Pour les filles, rappelez-vous, c’est le 3 mars, Hina Matsuri (雛祭り🎎).
⑤ 6 mai (5月6日) : Jour de transfert (振替日)
Il ne s’agit pas d’un jour férié officiel mais selon les années, toujours en appliquant la loi, si un jour férié tombe un dimanche, le lundi suivant devient un jour férié. Dans le cas de cette Golden Week 2020, c’est le mercredi qui récolte puisque le lundi et le mardi sont déjà des jours fériés.
Cinq jours, découvrez donc cinq galeries photos, à retrouver également sur Flickr !
① Shimanami Kaido (しまなみ海道) – mars 2020
4 jours, 6 belles îles, 6 ponts impressionnants, 179km parcourus en 18h20, 4 montagnes escaladées, 7 temples et 2 châteaux visités, beaucoup de fleurs de cerisiers le long de la route, des paysages extraordinaires, des heures à les admirer en respirant l’air frais. Expérience incroyable, voyage inoubliable !
② Nachi-Katsuura (那智勝浦) – février 2020
La mer, la nature et du thon excellent dégusté sous toutes les formes ! Emprunter la pente de Daimonzaka, passer par le grand sanctuaire Kumano Nachi Taisha pour enfin arriver aux chutes de Nachi, implantées dans un magnifique décor de carte postale avec la Pagode à côté… Très bon parcours pour profiter d’un peu de verdure et de la forêt.
③ Koyasan (高野山) – novembre 2019
Ascension de la montagne par la route Chôishi (町石道), 24 km, plus de 7 heures de marche au cœur des forêts de bambous et d’immenses arbres, pentes raides et rocheuses, points d’observation offrant un panorama de dingue sur les agglomérations voisines. Visites des temples, de Kongobuji (金剛峯寺) à Danjo Garan (壇上伽藍), en passant par le musée Reihokan (霊宝館) et Daishi Kyokai (大師教会) pour assister à la cérémonie Jukai (受戒) et y recevoir un certificat. Séjour exceptionnel dans un Shukubo (宿坊) avec repas bouddhiste traditionnels végétariens (精進料理) et office bouddhiste (お勤め, otsutome) matinale. Tout ça avec de beaux momiji sur le chemin ! Koyasan en automne c’est encore plus joli et coloré !
④ Ascension du Mont Fuji (富士山登り) – août 2019
Troisième ascension, troisième année consécutive et sans doute la meilleure. Circuit Fujinomiya (富士宮ルート) et tour du cratère (お鉢巡り). Une ascension incroyable avec un splendide lever de soleil, le plus beau que j’ai pu voir après les deux précédents échecs ! Une aventure inoubliable !
⑤ Road Trip à Hokkaido (北海道ドライブ旅行) – juillet 2019
Sans doute LE voyage de 2019 ! À faire une fois dans sa vie ! On ne se sent jamais autant en liberté qu’en roulant sur les routes un peu au hasard. 11 jours sur les routes japonaises, effectuant des arrêts à Sapporo, Noboribetsu Onsen, Showa Shinzan, Shakotan, Otaru, Biei, Furano, Wakkanai, Bihoro, Shiretoko, Obihiro, Tomamu, Yubari… Conduire le long des cotes avec d’un côté la mer du Japon et les falaises de l’autre, passant dans de longs tunnels, créait un panorama de dingue.
Comme personne dans mon entourage n’a souhaité ou n’a pu me suivre, je suis partie seule en compagnie de mon ours en peluche (bah quoi ?!). Le beau temps n’était pas toujours au rendez-vous mais les températures (sans humidité) était vivables. Ce fut un de mes meilleurs étés au Japon !
Samedi ensoleillé, température qui monte jusqu’à 27 degrés. Comment profiter de ce beau temps et se sentir bien : suffit de se poser dans le vaste parc Yodogawa Kasen (淀川河川公園) qui s’étend sur plusieurs districts, dont Hirakata.
Situé dans l’étendue verdoyante et naturelle de la rivière Yodogawa, le parc Yodogawa Kasen est le premier parc fluvial national du Japon. En plus des terrains de baseball, de tennis, une piste de course et d’autres installations sportives, le parc propose des espaces naturels remplis d’herbes sauvages et de verdure abondante. Un environnement dans lequel on se sent apaisé et relaxé au cœur de la nature et exposé à l’air frais. Et même si le parc est très fréquenté le weekend, il est si vaste qu’on ne se retrouve pas les uns sur les autres.
Selon les districts, diverses attractions et activités sont proposées tout au long de l’année, comme du canoë ou des BBQ.
Triste de ne pas voyager pendant la Golden Week ? Ce n’est pas grave, il est toujours possible de la passer en venant se détendre dans ce grand espace vert !
Yodogawa Kasen Park (淀川河川公園) Adresse : 7-6 Tojimacho, Moriguchi-shigai, Osaka (大阪府守口市外島町7-6) Site internet : https://www.yodogawa-park.go.jp/en/
• Une journée à Uji (宇治日帰り旅)
Uji (宇治) est une petite ville située entre Kyoto (京都) et Nara (奈良), deux des centres historiques et culturels les plus célèbres du Japon. Sa proximité de ces deux anciennes capitales a entraîné le développement précoce d’Uji en tant que centre culturel à part entière. La puissance du clan Fujiwara pendant la période Heian (794 à 1192), des structures tels que le temple Byodoin et le sanctuaire Ujikami, le plus ancien sanctuaire existant au Japon, ont été construits à Uji.
Alors que le temple Kozanji à Kyoto est considéré comme le site d’origine de la culture du thé au Japon, le thé d’Uji est devenu plus connu pour sa qualité supérieure dans les années 1100. Aujourd’hui, Uji est considéré comme la ville du thé et du matcha et forts de leur bonne réputation, on peut également s’en procurer dans les villes voisines.
La visite de cette petite ville, rappelant en toute évidence Kyoto ou Nara est possible sur une journée (ou deux pour ceux qui veulent passer par tous les petits temples implantés) en venant de Kyoto par la ligne JR Nara Line ou d’Osaka par la ligne Keihan.
Voici le Kimitinéraire de la visite d’Uji sur une journée !
Arrivée de bon matin à la station d’Uji, on passe le pont de la ville (宇治橋) pour se rendre à Byodoin Omotesando (平等院表参道) où les commerces comment à ouvrir les uns après les autres, prêts à démarrer les affaires et à accueillir les visiteurs. Cette route historique qui respire l’odeur du thé mène droit à Byodoin (平等院 , temple historique classé au patrimoine mondial.
Tout le long du chemin s’alignent de mignonnes petites boutiques de thé d’Uji existantes depuis l’ère Muromachi (室町時代) et qui ont donc su faire leur réputation. Il y a l’embarras du choix pour du thé de qualité et d’autres produits au matcha. Cafés, restaurants de cuisine locale et magasins de confiseries japonaises sont aussi implantés en masse avec toujours le matcha et le thé vert comme produit phare ! A Uji, on peut manger des ramen au matcha, des gyoza au matcha, des takoyaki au matcha, des soba au matcha, des dango au matcha, des glaces au matcha, des pancakes au matcha… et bien plus encore !
Avant de déguster et recevoir une bonne dose de matcha, on a tout juste le temps de se diriger jusqu’au bout de la rue, face à Byodoin (平等院), construit en 1052 à la fin de l’ère Heian.
Passé la porte principale, un parcours d’environ 1h30 attend le visiteur, durant lesquelles il peut explorer chaque coin du temple : le hall du Phénix, Rakando, Jodoin… La visite du hall du Phénix, nécessite une réservation et coûte 300 ¥, les horaires étant prédéfinis et le nombre de visiteurs limité. Construit au centre de l’étang, sa splendide architecture se reflétant sur l’eau, il renferme un trésor national : une magnifique statue d’Amida Nyorai (阿弥陀如来), un bouddha très populaire incarnant la compassion et la longévité.
Enfin, le visiteur peut terminer sa course en recevant le Goshuin (御朱印) du temple et en dégustant du thé d’Uji dans le salon de thé Toka.
Moment relax ensuite avant ou après la pause déjeuner, selon le timing, avec pourquoi pas un smoothie au matcha ! Le magasin Izumien (泉園), situé dans Byodoin Omotesando en propose un bien rafraîchissant !
Comme c’est une belle journée ensoleillée, voire un peu chaude, marcher le long de la rivière Uji (宇治川) et se poser dans le parc Uji (宇治公園) permet de profiter d’un peu d’air frais et de tranquillité. Implanté telle une petite île au centre du cours d’eau et accessible depuis les ponts Tachibana (橘橋) et Kisen (喜撰橋), il n’est pas très vaste mais reste agréable. En continuant de longer la rivière, passer d’autres petits temples cachés et les aires de pique-nique où beaucoup s’installent et plantent leur tente pour un barbecue, jusqu’à faire face au barrage d’Amagase (天ヶ瀬ダム).
Parmi les temples cachés, arrêt obligatoire au temple Koushou-ji (興聖寺), et son atmosphère paisible.
Koushouji a été le premier monastère du bouddhisme Zen Soto fondé à Fukasuka, au sud de Kyoto, en 1233 par le maître Dogen (道元, fondateur de l’école Soto du bouddhisme Zen au Japon) après son retour de Chine. Depuis qu’il a quitté Kyoto, le monastère a été dévasté puis reconstruit à Uji en 1649. Désormais à Koushouji, en tant que premier monastère parmi plus de 14 000 temples Zen Soto, les moines prient chaque jour pour la paix dans le monde.
Passé l’allée Kotozaka (琴坂) et la porte Sanmon (山門), suivre simplement le parcours pour découvrir les trésors des différents bâtiments, les jardins et ainsi bénéficier d’un moment zen (évidemment) et reposant. On découvre entre autres :
– Shourou (鐘楼) : la cloche dont le son et la forme sont si beaux qu’elle est considérée comme l’un des meilleurs spots d’Uji
– Sodo (僧堂) : le hall des moines où ils pratiquent le Zazen (la manière de s’asseoir selon le bouddhisme Zen, et prennent leur repas
– Hatto (法堂) : le hall Dharma, hall principal du temple où se trouve le bouddha Shakyamuni (釈迦) et Mokugyo (木魚, gong de bois en forme de poisson) ; l’esprit tranquille, faites un vœu en le touchant
De là, il est possible de rejoindre l’autre attraction de la ville inscrite au patrimoine mondial, le sanctuaire Ujikami (宇治上神社) et Uji (宇治神社) et d’emprunter le circuit de randonnée Tokai (東海自然歩道) jusqu’au mont Daikichi (大吉山). Petit parcours de 1,2 km au milieu des arbres et des feuilles d’érable accessible à tous. La journée se termine au sommet, à l’observatoire offrant un joli panorama sur la ville, de jour comme de nuit.
Byodoin Omotesando (平等院表参道) Adresse : Uji-shi, Kyoto(京都府宇治市) Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line) Site internet : https://b-omotesando.com/
Koyasan Climbing Adventure ; deuxième ! Koyasan (高野山), massif montagneux situé dans la préfecture de Wakayama et lieu de culte fondé par Kôbô Daishi (弘法大師), grand moine bouddhiste, on y accède par différentes routes du pèlerinage. Après Chôichi-michi (町石道), on emprunte le chemin que prenaient les femmes autrefois pour se rendre jusqu’au mausolée de Kôbô Daishi (弘法大師御廟) et Okuno-in (奥の院). Jusqu’à la 5ème année de l’ère Meiji (明治5年 soit en 1872), les femmes n’étaient pas autorisées à se rendre à Koyasan. Pour pouvoir se recueillir au mausolée de Kôbô Daishi (弘法大師御廟), lieu sacré au centre des croyances de ce grand moine, elles empruntaient donc le chemin Nyonin-michi (女人道, littéralement « route des femmes »).
Le circuit commence au temple Nyonindo (女人堂), accessible en bus depuis la station Koyasan, passe par la porte Daimon (大門) pour terminer à Okuno-in (奥の院). Environ 7 km pour 3h30 de marche.
De la station Koyasan à l’arrêt de bus de Nyonindo, la route n’est autorisée que pour les bus, il est donc primordial de se rendre au point de départ en bus avec les bus Nankai Rinkan (南海りんかんバス). Les horaires (時刻表) sont disponibles sur le site de la compagnie. Prendre le bus à la voie 2 en direction de Okuno-in.
Départ à 9:50 au point 1 au cœur de la forêt montagneuse. Ça monte et ça descend, on enjambe les troncs et racines des arbres, on croise d’autres alpinistes, certains d’une grande gentillesse engageant la conversation. Il fait beau, le chant des oiseaux résonne et relaxe pendant cette randonnée dans une nature paisible.
Sur le chemin, on découvre des temples cachés avec des torii, comme Bentendake (弁天嶽). Il y a également une petite aire de repos avec tables et de splendides points de vue. Passé quelques torii, on rejoint Daimon (大門), point d’arrivée du circuit Chôichi (町石道) et la porte d’entrée du cœur de Koyasan ; 2 km de fait en une heure environ. On sort finalement de la verdure et des hauts arbres 3h10 après le point de départ, face à l’entrée d’Okuno-in (奥の院).
On traverse le cimetière, on passe le pont Gobyobashi (御廟橋), menant au mausolée. En traversant ce dernier, c’est l’entrée sur une zone sacrée. Qui dit zone sacrée dit cependant photos, smartphone, nourriture et boissons interdits. On se contente de marcher paisiblement tout en se vidant l’esprit. Pour les croyants, Kôbô Daishi est toujours parmi nous, priant éternellement pour la paix et la prospérité. L’endroit est d’un charme impressionnant et les lanternes de Torodo (燈籠堂) sont resplendissantes.
De là, pour continuer à parcourir les terres sacrées et découvrir de nombreux temples cachés, il est possible de bifurquer sur le circuit circulaire Koya Sanzan (高野三山) qui effectue le tour de la zone sacrée d’Okuno-in en passant par les monts Tenjiku (転軸山), Yoryu (楊柳山) et Mani (魔尼山) sur une longueur de 10 km.
On redescend vers le pont Ichinohashi (一の橋) en passant par le puits Sugatami no ido, Asekaki Jizo (汗かき地蔵) et l’allée Sando pour regagner le centre de la ville, puisque maintenant, plus de soucis ; en tant que femme, on peut s’y aventurer ! Un dernier petit tour avant de se dire « Otsukare sama desu » (お疲れ様です, bon travail) !
Chez Kimi no BLUE TRAVEL, on raffole de Lumbini, devenu LE restau indien par excellence, situé à 10 minutes à pied de la maison. Kimi, cliente fidèle certifiée, cependant, après avoir fait le tour des menus et étant un peu en manque du curry aux épinards (qu’on ne peut pas choisir dans les menus déjeuner de Lumbini à moins de prendre le gros menu spécial à 1300 ¥, limite trop consistant pour les petits estomacs), pourquoi ne pas finalement tester un autre resto repéré par hasard lors d’une virée à scooter.
C’est parti, on vous emmène chez Akriti (アケティ), situé un peu plus loin, à la sortie de la station Gotenyama (御殿山), et proposant de la cuisine indienne et népalaise.
Restaurant petit mais accueillant, on peut s’installer à table ou au comptoir. Staff 100% indien mais avec un bon niveau de communication en japonais. Sous fond de musique indienne, divers menus sont servis pour le déjeuner. Dans ces menus variant de 700 à 1600 ¥ environ :
• Quatre types de curry au choix : poulet (チキン), keema (キーマ), épinards (ほうれん草) ou curry du jour (日替わり)
• Cinq niveaux de piment (辛さ) : doux (甘口), normal (普通), moyennement épicé (中辛), épicé (辛口), très épicé (激辛)
• Trois types de nan au choix : classique (プレーンナン), miel (ハニーナン), frit (あげナン)
• Pour un cheese nan, il faut choisir le menu cheese nan (チーズナンセット)
• Selon le menu choisi, le client peut s’offrir un ou deux curry accompagné(s) d’une boisson, de salade, de soupe et d’un morceau de poulet tandoori (タンドリーチキン, poulet cuit sur un four de pierre en feu).
On opte pour le menu cheese nan (チーズナンセット) à 1050 ¥ : deux curry au choix, cheese nan, tebamoto (手羽元, ailes de poulet, moins gras qu’un tebasaki, 手羽先), salade, soupe et boisson ! La boisson, la salade et la soupe sont servies en premier pour prendre le temps de déguster ce menu consistant bien chaud.
Un mango lassi rafraîchissant, du curry au poulet et aux épinards bien pimentés. On attend un peu mais on savoure cette attente avec le curry bien chaud et le cheese nan au fromage bien fondant fraîchement cuit si bien qu’il brûle presque les mains. Les bols de curry sont un tout petit peu plus petits que chez Lumbini, soit à peu près les mêmes qu’un restaurant de curry situé en plein Tokyo. Mais au vu du prix incluant un cheese nan sans avoir à rajouter un supplément de 300 ¥ et des accompagnements on ne va pas chipoter.
On a la peau du ventre bien tendu après ça mais si il reste de la place dans notre estomac, il y a toujours les trois types de nan à volonté ! Il est d’ailleurs possible de demander le type de cuisson et la taille adaptée à la gourmandise de chacun.
En quittant les lieux, penser à prendre un petit prospectus du restaurant qui offre des petits bons de réduction sur la prochaine visite.
Non, ne criez pas au scandale et ne nous jugez pas ! Sur Kimi no BLUE TRAVEL, on est passé par tous les types de ramen, y compris les plus inconcevables : chocolat, lait… Mais il manquait… le matcha !
Alors direction Uji (宇治), dans la préfecture de Kyoto (京都府), là où le matcha se consomme de différentes manières, y compris avec des ramen ! Allez, au moins « une fois dans sa vie ». Ce moment restera sans doute unique alors profitons-en comme on entend souvent dans la cérémonie de thé avec le dicton 一期一会 (un temps pour une rencontre) ! Et ce serait triste de louper cette occasion surtout si elle ne se représente pas !
Alors si on raffole déjà des glaces ou des soba au matcha, en est-il de même pour les ramen ? D’ailleurs, est-ce que c’est le bouillon qui porte la saveur du matcha, ou les nouilles ?
Pour connaitre les réponses, on rend visite à Tanakaku Shoten (田中九商店) situé parmi les commerces et boutiques de thé, dans Byodoin Omotesando (平等院表参道). Au menu, des nouilles au matcha plongées dans les différents bouillons classiques (salé 塩, sauce soja 醤油, fruits de mer 黄金..) et auxquelles se rajoutent d’autres garnitures (chashu チャーシュー, œuf dur 煮卵, oignons verts ネギ…). Le bol classique est à 890 ¥, pour les autres il faudra passer la barre des 1000 ¥. Plus cher que les restaurants de ramen classiques mais ça reste des prix qui ne freinent pas les touristes !
En dégustant le bol de Kogane Sutamina Shio Ramen (黄金スタミナ塩ラーメン, ramen avec un bouillon salé épicé aux fruits de mer), on réalise que les nouilles ne sont pas aussi vertes que le matcha, mais plutôt un mélange entre brun et vert. De même pour le goût qui n’est pas aussi prononcé, malgré l’ajout de poudre de matcha pour 100 ¥. Le bouillon reste bien dosé et épicé. Les œufs durs sont parfaitement cuits et délicieux. Pour ceux qui ne raffolent pas du matcha, cela reste facile à manger. La taille du bol est pour le moins raisonnable mais pourrait laisser certains clients sur leur faim.
L’autre produit recommandé par le restaurant qui se vante d’être le seul du coin à le proposer, ce sont les gyoza au matcha, ainsi que les takoyaki ! Si le ramen reste bon, les gyoza ne font pas vraiment l’unanimité. Gout du matcha encore moins prononcé bien qu’ils soient bien verts, eux. Un peu secs et fades, on en mange des meilleurs ailleurs. Le sel mélangé à de la poudre de matcha vient renforcer un peu le gout mais au final, pas de quoi se vanter d’en servir.
Donc, verdict ? A tester une fois oui, mais peut-être pas deux. Le matcha est à l’affiche sur tous les menus et plats servis mais reste finalement discret dans l’assiette. Pour des prix plus élevés que les restau habituels, on peut être déçu.
C’est l’heure du goûter et vous avez envie d’une petite douceur ? En étant à Uji (宇治), ville du thé vert et du matcha, les cafés proposant des boissons et desserts accompagné de ces derniers ne manquent pas. On craque pour les pancakes au matcha de chez Iwai (憩和井), petit café simple mais convivial.
Uji est réputé pour son matcha de haute qualité. Son gout fort amer n’a rien à voir avec celui des autres chaines populaires du coin où le matcha aurait tendance à être un peu sucré. On ressent bien ce gout authentique du matcha d’Uji dans les glaces et parfaits de chez Iwai entre autres.
A l’arrivée des pancakes à votre table, l’odeur du matcha annonce la saveur du dessert en plus d’être bien présenté. Alors non, les pancakes ne sont pas au matcha, ils ne sont pas verts non plus, mais saupoudré de poudre de matcha et de sucre glace. Pour bien compléter ce gros dessert à 1000 ¥, s’ajoutent une boule de glace au matcha et du sirop au matcha. De la pâte de haricots rouges accompagne également le duo de pancakes pour la petite touche sucrée. Car effectivement, le gout amer du matcha est très prononcé, aussi bien dans la poudre que dans la boule de glace !
A chaque bouchée, on ressent à peine le gout sucré des pancakes, le matcha domine aussitôt. Ce qui est un bon point en soi mais au risque d’être écœurant pour ceux qui ne raffolent pas du matcha.
Pour savourer le vrai gout du matcha et s’assurer de sa bonne qualité faisant la réputation d’Uji, chez Iwai c’est certifié !
Iwai Byodoin (憩和井平等院店) Adresse : 5-6 Uji Renge, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治蓮華5-6) Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line) Site internet : https://cafeiwai.exblog.jp/
• Koyasan Washoku Hachiyou (高野山和食はちよう)
A Koyasan (高野山), près de la zone sacrée d’Okuno-in (奥の院), quelques boutiques de souvenirs, cafés et restaurants sont implantés, permettant de goûter à la cuisine végétarienne bouddhiste ou d’autres plats typiques de la cuisine japonaise.
On profite d’être dans le coin pour prendre table à Koyasan Washoku Hachiyou (高野山和食はちよう), situé à l’étage de boutiques de confiseries japonaises, offrant une vue sympathique sur l’entrée d’Okuno-in.
Étant à Koyasan, le choix du déjeuner se porte rapidement sur le plateau repas végétarien bouddhiste Koyasan (精進定食高野山御膳) à 2500 ¥, vivement recommandé et contenant huit petits plats dont du tofu au sésame (ゴマ豆腐, goma tofu), des tempura de légumes (野菜天ぷら, yasai tempura), de la peau de tofu (湯葉, yuba), de la soupe miso (味噌汁)…
Les plateaux sont bien présentés et colorés. Le tofu au sésame (ゴマ豆腐) accompagné de wasabi est excellent, le riz bien cuit, les différents tempura (champignon 椎茸, aubergine なす, potiron かぼちゃ, patate douce さつまいも, renkon れんこん) bien croustillants. Pour 2500 ¥, on mange sainement comme un Roi !
D’autres menus de cuisine japonaise comme oyakodon (親子丼, poulet et œufs sur un bol de riz), tamagodon (玉子丼, omelette sur un bol de riz), tanindon (他人丼, viande et omelette sur un bol de riz), des udon ou des soba pour des prix allant de 650¥ à 1150¥. A la carte, il y a entre autres des sushis de maquereau servis enveloppés dans des feuilles de bambou.
Un staff aimable, parlant anglais et toujours prêt à vous renseigner sur les plats, un espace clean et simple, de la cuisine légère et de qualité, c’est un très bon endroit pour un délicieux repas avant ou après un passage à Okuno-in.
Koyasan Washoku Hachiyou (高野山和食はちよう) Adresse : 49-3 Koyasa, Koya-cho, Ito-gun, Wakayama (和歌山県伊都郡高野町高野山49−3) Accès : Okuno-in mae Bus Stop (Nankai Rinkan Bus) Site internet : https://hachiyo.business.site/
※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵
• Kimi no BLUE TRAVEL sur Youtube 🎥 !
Ces semaines passées pendant l’Etat d’Urgence ont été bien bénéfiques pour le blog. Avec des horaires de travail plus convenables (l’école étant fermée), la Golden Week sans voyages, la plupart des weekends passés à la maison, j’ai pu consacrer pas mal de temps libre au blog. Après avoir lancé la section cuisine (料理), j’ai fini par me mettre à… Youtube !
Vous l’aviez sans doute déjà remarqué avec mes derniers articles Cours de Japonais et Cuisine où j’ai réalisé mes premières vidéos. C’est simple, je voulais compléter mes leçons de japonais en ajoutant l’écoute, parler japonais et faire écouter du japonais aux visiteurs du blog.
Le blog a donc désormais sa chaîne Youtube : Kimi no Terebi (キミのテレビ, la TV de Kimi) ! Alors, ne vous attendez pas à des vidéos de ouf ! Je ne suis pas Youtubeuse et je ne suis pas douée en montage de vidéo ! Ce sera des vidéos toutes simples avec des sous-titres, des petits effets pour un peu de dynamise… Car aussi le montage vidéo, ça prend énormément de temps ! Et quand je reprendrai ma routine avec mes cours, que j’aurai de nouveau l’occasion de voyager, je ne pourrai plus en faire autant.
En tout cas, n’hésitez pas à vous abonner et à regarder mes vidéos qui seront pour la plupart des mini-leçons de japonais et des essais de recettes et de restaurants.
Même si en avril ne te découvre pas d’un fil (ou devrions-nous peut-être dire « ne te déconfine pas d’un fil »), le printemps devient petit à petit plus agréable. Quelques journées ensoleillées avec un ciel bleu magnifique mais toujours avec du vent froid un peu gênant. On profite de ces moments précieux pour une petite balade, un pique-nique sous les dernières fleurs de cerisiers ou une séance bronzette à son balcon.
Tout ça avant de se limiter un maximum en appliquant l’état d’urgence en raison du virus Corona. Avec la loi japonaise, on évite de sortir mais cela reste autorisé et non sanctionné. Sortir que si cela est nécessaire, éviter les endroits confinés et mal aérés, ne pas se rassembler avec beaucoup de personnes.
Les restaurants modifient leurs horaires et favorisent la vente à emporter et la livraison. D’autres ferment dans les grandes surfaces. Les magasins hormis les supermarchés ferment les uns après les autres, la rentrée des classes est repoussée en mai, après la Golden Week. Mais le télétravail n’est pas encore appliqué par toutes les entreprises et dans les grandes villes comme Tokyo, on voit encore des quais et trains bondés aux heures de pointe. Oui, les Japonais ont déjà de base une très bonne hygiène de vie ; ils se lavent régulièrement les mains quand ils touchent quelque chose et le port du masque ne date pas d’hier. Oui, les Japonais n’ont jamais pour coutume de se serrer la main ou de se faire la bise pour se saluer. Mais dans cette crise sanitaire, ce n’est pas suffisant !
Le Japon, pays qui refuse de voir la réalité en face, qui a peur de la chute de son économie au risque de mettre en danger la santé de son peuple et pays le plus lent pour prendre des décisions.
Un mois d’avril assez triste donc globalement. C’est facile d’avoir un coup de mou ou un manque de motivation en s’efforçant de rester enfermé et isolé. Mais il faut profiter de cette mauvaise passe pour se reposer, se relaxer et faire le grand nettoyage de printemps. Garder le contact avec les proches à travers les réseaux sociaux et internet. Voir le bon côté, voir les choses sous un autre angle. En mai, ça ira mieux, espérons.
※ Les événements du mois 🎊
• Cérémonies d’entrée (入園式) et de promotion (進級式)
En mars c’était la cérémonie de fin d’année (卒園式). En avril, l’école reprend et pour la rentrée des classes, il y a bien sûr également une cérémonie d’entrée (入園式).
Comme pour la cérémonie de fin d’année, un dress code est de mise ! En avril, c’est le printemps donc pour les costumes on part sur un style printanier avec comme couleurs gris, blanc, beige et rose pour symboliser cette saison. Moins traditionnel que la cérémonie de fin d’année mais toujours aussi formel. On se lève, on s’incline, on s’assoie quand le directeur s’apprête à livrer son discours. On s’incline pour saluer ou quand on s’apprête à parler.
Les nouveaux élèves, les petites sections, dit Nen-shô en japonais (年少) arrivent le dimanche matin accompagnés de leurs parents, certains timides, d’autres plus curieux. Accueillis par le personnel, ils rejoignent le hall où se tient la cérémonie.
C’est une nouvelle aventure pleine d’apprentissage pour eux et ça commence par les gestes et formules de politesse : on se lève, on s’incline, on s’assoie. Puis on écoute attentivement une petite performance musicale de la part de certains professeurs et l’hymne de l’école, que les enfants apprendront dans l’année. Suivent le discours de bienvenue du directeur (園長, enchô) et la présentation de tous les membres du personnel de l’école. A l’appel de son nom et de sa fonction, chaque personne s’avance d’un pas face au public et s’incline en disant le fameux よろしくお願いいたします (Yoroshiku onegai itashimasu, je m’en remets à vous). La cérémonie termine par une photo de classe réunissant enfants, parents, professeurs et directeur / directrice adjointe.
Petite pause le midi et ça reprend l’après-midi pour la cérémonie de promotion (進級式) des moyennes et grandes sections, respectivement Nen-chû et Nen-chô (年中, 年長). Le déroulement est le même qu’en matinée, sauf que cette fois, c’est aux enfants de réciter l’hymne de l’école, étant donné qu’ils la connaissent déjà.
Cela dure à peine une heure et après quoi les enfants peuvent découvrir leur salle de classe et rencontrer leur professeur. Ils sont enfin prêts à démarrer une nouvelle année scolaire !
※ Les sorties et excursions du mois 🏞 🏙
• Kitakawachi Cycle Line (北河内サイクルライン)
Un vélo, un petit sac de rando, de l’eau. Vous pouvez partir pour une sympathique balade à vélo le long de la piste cyclable Kitakawachi (北河内サイクルライン) ! Comme déjà mentionné dans cet article, cette piste cyclable circulaire de 45 km passe par les villes d’Hirakata (枚方市), Neyagawa (寝屋川市) et Moriguchi (守口市) et longe les rivières Yodogawa (淀川) et Hotani (穂谷川).
Bien sûr, sans forcément faire la boucle complète, on peut se contenter du meilleur de la piste en longeant la rivière Yodogawa sur une distance de 16 km, faire une pause sur les terrains de jeux et parcs avant de reprendre en sens inverse, surtout si un vent fort est de la partie…
Le printemps est une bonne saison pour faire ce parcours accessible à tous. Le paysage rural teinté de vert avec un ciel bleu resplendissant, les rayons du soleil et l’air frais offrent un moment agréable et relaxant. Sortie à faire et refaire quand le beau temps et l’envie y sont !
※ Les restau et cafés du mois 🍴☕
• Ramen Rai Rai Rai Tei (ラーメン来来亭)
Que ce soit en hiver ou au printemps, on bon bol de ramen bien chaud s’apprécie toujours pour réchauffer le corps froid ou le cœur pendant les périodes difficiles !
On se fait un petit plaisir chez Rai Rai Rai Tei (来来亭), une chaîne de restaurants de ramen répandue dans tous le pays mais surtout dans le Kansai. Ce qui est logique car ce qui fait la réputation de cette chaîne, c’est son ramen préparé dans le style des ramen de Kyoto, avec un bouillon de poulet accompagné de sauce soja (醤油味の鶏ガラスープ). Une soupe onctueuse qui se boit jusqu’à la dernière gorgée et dans laquelle baignent des nouilles épaisses ou fines surmontées de plusieurs accompagnements tels que l’oignon vert, les pousses de bambou… Un bol de ramen qui plait autant aux petits qu’aux grands !
Dans le restaurant, c’est ambiance conviviale et chaleureuse. Au choix, il y a des tables basses pour les groupes et les familles, ou bien comptoir pour les plus solitaires. Ces derniers sont souvent pris d’assaut à l’heure du déjeuner et le weekend. Si le ramen à la sauce soja reste la principale recommandation pour les nouveaux clients, le menu propose également des miso ramen, shio ramen (doux et léger avec un tout petit zeste de citron) des ramen épicés. De plus, pour les clients plus exigeants, il est possible de choisir la fermeté des nouilles (麺の堅さ), l’épaisseur de la sauce soja (醤油の濃さ), la dose de gras (背脂の量) et compléter avec divers accompagnements (œuf, oignon vert, viande…). Et si un bol de ramen (déjà bien consistant) ne suffit pas, il y a toujours des menus avec karaage, riz, riz cantonnais, gyoza nature ou au fromage fondu.
Testés et approuvés, l’akamiso ramen (赤味噌ラーメン) et l’umakara men (旨辛麺) sont particulièrement délicieux et piquants (attention pour les plus sensibles aux épices). Les nouilles sont épaisses et fondantes surmontées de beaucoup d’oignons verts ou d’épinards, de pousses de bambou et de tranches généreuses de viande. Le bouillon de l’akamiso ramen (赤味噌ラーメン) est onctueux et savoureux sur lequel flottent des graines de sésame, avec la bonne dose d’épices (辛) contrairement à ce que peut laisser penser la couleur. Attention aux taches d’éclaboussure ! Le staff peut fournir un tablier en papier en cas d’accident. Il en est de même pour l’umakara men (旨辛麺) dont la dose d’épices peut être choisie entre plusieurs niveaux. Le karaage est quant à lui bien croustillant.
On quitte les lieux satisfait et reboosté sous des remerciements à la manière du Kansai, les membres du staff disant merci dans le dialecte de la région, Ookini (おおきに). Mission accomplie pour cette chaîne, on reviendra muni de la carte de fidélité pour cumuler des points et recevoir une petite réduction !
Ramen Rai Rai Tei Hirakata Shodai (ラーメン来来亭 枚方招提店) Adresse : 1-2243-5 Shodai Kitamachi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市招提北町1丁目2243-5) Accès : Makino Station (Keihan Line) sortie 1 Site internet : https://www.rairaitei.co.jp/
※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵
• Rentrée scolaire 🏫
J’ai fait ma rentrée et cette fois j’entame une années scolaire depuis le début. J’ai donc commencé avec mes nouvelles responsabilités. Beaucoup de moments d’angoisse pendant la préparation de la rentrée, peur de ne pas être prête à temps pour les cours et d’oublier des choses importantes.
La première semaine ne s’est pas passé comme je l’espérais. Avec l’état d’urgence, l’école maternelle et l’école d’anglais ont décidé de fermer après une semaine et ce jusqu’en mai, après Golden Week.
Donc ma semaine de rentrée était un peu chamboulée… Beaucoup d’enfants absents, de parents inquiets, j’ai reçu beaucoup d’appels des parents et je ne pouvais pas répondre à toutes leurs questions. Ce n’était pas vraiment la rentrée que j’espérais mais ça m’a appris à faire face à des situations difficiles et à de communiquer beaucoup avec les collègues et les parents.
L’école fermée j’ai continué à travailler pour mieux me former et vraiment bien préparer la rentrée. J’ai pu même me mettre en télétravail. Mais à l’heure où j’écris ces lignes, la rentrée, aura-t-elle lieu ou pas ? On ne le sait pas encore.
Malgré ce mois difficile, ce travail et ces nouvelles taches plus responsables me plaisent. Il y a du contact avec les gens, de la communication et je passe toujours d’aussi bons moments en classe. C’est du positif.
Maintenant, je souhaite juste que ce virus nous laisse tranquille et que la vie redevienne normale, même si je crois au fait que c’est sans doute un appel de la nature. J’ai conscience que la planète va mal et je fais mon possible tous les jours pour la maintenir en bon état, mais cela ne semble pas être le principal soucis de la plupart des gens. Ceci dit, ce virus, c’est trop. On a qu’une vie et là nous sommes tous bloqués avec l’impossibilité d’en profiter comme on le souhaite.
• Apéro Skype 🍻
Le point positif du virus Corona, ce sont peut-être les apéro Skype qui se sont développés. Etant donné qu’on ne peut plus se rassembler au bar ou à l’Izakaya, et dans mon cas, comme je suis loin de la famille, ce nouveau concept m’a tout de suite séduite ! Le Coronavirus fout la merde dans notre société, mais il a inconsciemment rapproché les familles et les gens. Ça fait du bien dans cette situation compliquée de se réunir de façon virtuelle (vive les nouvelles technologies quand même) et de passer du bon temps comme si nous étions rassemblés au même endroit.
Bref ouais j’ai adopté les apéro Skype et fait quelques un avec la famille et les amis et ça fait du bien ! Car dans toute cette merde, je suis quand même toute seule, loin de tous, dans mon 29 m². Ces apéro me donnent l’impression d’être en France en une fraction de seconde auprès des gens qui comptent pour moi.
• J’adore cuisiner 🍳
Ce mois (et disons les premiers mois de l’année en fait), avec certains aliments que j’avais à consommer rapidement (plus ce que j’ai ramené de France), j’ai cuisiné pas mal de plats. Autant japonais que occidentaux : yakisoba, poulet frit, chicken katsudon, salade avec beaucoup de bons légumes, agemochi, croque madame, gratin de pâtes à la sauce béchamel (pour enfin utiliser mon four que j’ai depuis un an), sushis, ramen, ramen au lait, tamagoyaki… Je m’amuse et surtout je me régale !
C’est pourquoi, j’ai ouvert la section cuisine (料理) sur le blog 🍳🔪🎽 ! En manque d’inspiration pour le déjeuner ou envie de vous essayer à la cuisine japonaise ? Je vous propose des recettes assez simples que j’ai réadaptées ! Allez-y, il y en a déjà !
• J’ai un scooter 🛵
J’ai réalisé un de mes rêves d’adolescente : j’ai obtenu un scooter ! Car il se trouve que l’école pouvait me fournir un vélo ou bien un scooter pour aller travailler. Ayant reçu le permis de conduire Japonais récemment cela me donnait la possibilité de conduire à scooter. L’école m’a donc fourni un petit scooter, un 50cc, avec lequel je peux me rendre au travail ou partir en petite balade le weekend autour de Hirakata. Quelque soit le trajet, les frais d’essence sont pris en charge par l’école. Un plein d’essence (レギュラーガソリン) coûte en moyenne 500¥.
Ouais j’ai toujours voulu avoir un scooter quand j’étais au lycée, je n’aimais pas prendre le bus qui m’obligeait à partir tôt le matin et rentrer tard le soir. Et comme pour l’instant la moto ce n’est pas possible, je me contente très bien de mon scooter de fonction.
J’avais un peu peur au début mais c’est tout aussi pratique que le vélo. Le vélo hélas j’ai du le rendre, mais si ça me manque trop, j’investirai dans un petit VTT.
• Hirakata, city full of surprises 🏡
En ces temps de crise sanitaire, si le confinement n’est pas forcé au Japon on se restreint tout de même à voyager. Les lieux touristiques fermant les uns après les autres, on a pas le choix que d’annuler. Triste Golden Week qui s’annonce entre autres et qui va faire mal aux tourisme et aux touristes. Pour surmonter ça et combler le vide des rubriques événements et excursions de ce mois, voyageons un peu en photo. Je vous montre Hirakata (枚方市), ma petite ville bien-aimée, au cours des 8 derniers mois, soit depuis mon déménagement dans le Kansai.
Située entre Osaka et Kyoto, deux zones très touristiques, Hirakata est une ville par laquelle on passe sans forcément s’y arrêter. Immeubles et quartiers résidentiels d’un côté, la nature de l’autre, Hirakata est pourtant une ville agréable où il fait bon vivre avec de beaux paysages à admirer le long de la rivière Yodogawa, qui passe également par Osaka, et des parcs et terrains de jeux pour faire du sport ou pique-niquer en famille.
Le parc d’attractions Hirakata Park (ひらかたパーク), les petits quartiers où se cachent Izakaya et restaurants locaux, ainsi que les zones commerciales comme Kuzuha Mall (くずはモール), les vastes parcs comme Yamadaike (山田池公園) ou les plus petits avec aires de jeux comme Sakaimaike (阪今池公園) font le dynamisme de cette ville. Pour le côté traditionnel, on trouve aussi de nombreux petits temples et sanctuaires, un des plus populaires étant le sanctuaire Katano (片埜神社) où se tiennent de nombreux événements tout au long de l’année.
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Bon voyage et si vous en voulez plus, direction Flickr !
Le bœuf et les légumes sautés sont également délicieux avec le bouillon à oden. Un plat qui peut très bien s’accompagner avec du riz !
Quitte à découvrir de nouvelles idées de recettes et à utiliser mes sachets de bouillon à oden, j’ai continué à fouiner le site de S&B et j’ai eu l’idée d’expérimenter ce plat, moi qui adore manger plusieurs légumes ensemble ! J’ai sélectionné mes préférés, choisi du bœuf coupés en fines lamelles pour l’accompagnement en viande et paf… ! Non, ça ne fait pas des Chocapics mais un plat délicieux qui respecte la règle des 5 fruits et légumes par jour en plus d’une bonne dose de protéines !
Vous êtes libres de choisir les légumes et leur quantité que vous voulez ajouter en plus du chou, d’en mettre moins et de compléter avec du riz ou des pâtes par exemple. Vous pouvez aussi remplacer le bœuf par du porc comme dans la recette que propose la marque S&B.
• Budget approximatif (費用目安) : ~650 ¥
• Temps de préparation (調理時間) : ~30 min (~30分)
• Difficulté (難しさ) : facile (簡単)
Ingrédients (材料)
• Cote de bœuf (牛ばら肉) : 100 g
• Chou (キャベツ) : 150 g
• Oignon (玉ねぎ) : 1/2 unité (1/2個) environ 70~100 g
• Carotte (人参) : 1/2 unité (1/2本) environ 50~75 g
• Radis blanc (大根) : 150 g
• Brocoli (ブロッコリー) : 100 g
• Aubergine (なす) : 1 unité (1本) environ 70~95 g
• Huile (油) : 3 g
• Eau (水) : 100 ml
• Bouillon pour oden S&B (S&Bおでんの素) : 1/2 sachet (1/2 袋) soit 10 g
• Wasabi furikake (わさびふりかけ) : 0,4 g
• Épices Shichimi (七味唐辛子) : 0,1 g
Préparation (作り方)
① Couper le chou ainsi que les autres légumes sélectionnés.
キャベツ、または好きな野菜を切ります。
② Chauffer l’huile dans une poêle, ajouter la viande et cuire tout en remuant. Lorsque la viande change de teinte, ajouter les légumes puis le chou en dernier. Cuire le tout à feu moyen (environ 10 min).
フライパンに油を入れて火にかけ、肉を加えてほぐしながら炒めます。肉の色が変わったら野菜、最後にキャベツを加えて、中火で炒めます(10分頃)。
③ Ajouter l’eau et mélanger le tout, puis ajouter le bouillon à oden, le furikake, les épices et cuire rapidement (environ 10 min).
水を加えて全体を混ぜ、続いておでんの素、わさびふりかけと七味唐辛子を加えて手早く炒めます(10分頃)。
Bon appétit !
食事を楽しみましょう!
Valeurs nutritives (栄養素)
Pour une portion (1食当ったり)
• Energie (エネルギ) : 699 kcal
• Protéines (タンパク質) : 20,7 g
• Lipides (脂質) : 47 g
• Glucides (炭水化物) : 50,3 g
• Sucres (糖質) : 17,2 g
• Fibres alimentaires (食物繊維) : 12,2 g
• Sodium (ナトリウム) : 991 mg
• Sel (食塩相当量) : 5,7 g
• Calcium (カルシウム) : 156 mg
• Magnésium (マグネシウム) : 72 mg