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▶ Comme un homme : Kodomo no Hi (こどもの日)

Au Japon, chaque personne a droit à son jour de fête, y compris les enfants ! Kodomo no Hi (こどもの日) correspond à cette journée. Celle-ci a lieu le 5 mai et étant un jour férié, elle clôture en même temps la Golden Week. Cependant, si Kodomo no Hi signifie littéralement « journée des enfants », cette fête est particulièrement destinée aux petits garçons ! Après la fête destinée aux petites filles avec Hina Matsuri (雛祭り, ひな祭り), c’est au tour des petits garçons !

Originellement appelée Tango no sekku (端午の節句), les familles prient pour la santé et le succès futur de leurs fils. Cette fête est célébrée dans la plupart des foyers, mais aussi dans les écoles maternelles où les banderoles de carpe 🎏 sont suspendues dans la cour de récréation. Les enfants et enseignants reçoivent un kashiwa mochi (柏餅) à déguster.

Histoire de Kodomo no Hi (こどもの日の物語)

Fête d’origine chinoise, Tango no sekku (端午の節句) fut introduite à la cour impériale pendant l’époque de Nara (VIIIe siècle). On accrochait des feuilles d’acore odorant (菖蒲, shōbu) et de yomogi (ヨモギ) aux avant-toits des maisons. À la cour, on suspendait également aux piliers des kusudama (くす玉, couronnes d’herbes médicinales) où étaient entremêlés notamment de l’armoise et de l’iris et desquels pendaient de longs fils de cinq couleurs, symboles de longévité. On se livrait à des jeux à caractère héroïque comme le tir à l’arc ou les courses de chevaux qui se sont déroulés jusqu’à l’époque Edo pendant laquelle ils furent interdits car considérés comme dangereux.

C’est entre l’époque de Kamakura et l’ère Edo que Tango no sekku (端午の節句) est popularisée en tant que fête des garçons. Pendant la période de Kamakura, les rites du Tango sont laissés à l’abandon à la cour pendant que du côté du peuple se répand la tradition du shōbu-yu (bain d’iris).

Le kashiwa mochi (柏餅), douceur et symbole de Kodomo no Hi

À l’occasion de cette journée des enfants, on savoure le kashiwa mochi (柏餅). Délicieuse pâtisserie japonaise, il est notamment idéal pour le dessert 😋 !

Il s’agit d’un mochi (gâteau de riz gluant) à la forme plate et ronde fourré avec de la pâte de haricots rouges sucrée (餡, an) et enroulé dans une feuille de chêne (柏, kashiwa). Les feuilles de chêne représentent la prospérité car elles ne doivent pas tomber avant que les nouveaux bourgeons n’apparaissent, ce qui symbolise que les parents ne doivent pas mourir tant que les enfants ne sont pas nés. Originaire de Tokyo et populaire dans l’est du Japon notamment, on en consomme dans tous le pays pour célébrer cette fête nationale de Kodomo no Hi.

Question que l’on peut se poser. Faut-il aussi manger la feuille ? Les feuilles de chêne kashiwa ne sont fondamentalement pas comestibles donc il n’est pas recommandé de les manger. Cependant comme elles recouvrent le mochi, il n’y a pour autant pas de mal à les manger, mais elles possèdent une saveur amère, ce qui peut gâcher la texture et le goût du mochi.

Les autres spécialités et festivités de Kodomo no Hi

Même si cette fête est de nos jours consacrée à tous les enfants, elle reste encore ancrée dans la tradition et dans son histoire, et célèbre toujours plus particulièrement les garçons. On suspend encore des feuilles de shōbu et de yomogi aux portes des maisons pour conjurer le mauvais sort. Tous les enfants prennent des shōbu-yu (bains d’iris). Ils ont parfois même le droit de boire du saké aromatisé à l’iris. Ils peuvent aussi déguster en plus des kashiwa mochi (かしわ餅) des chimaki (ちまき, riz gluant fourré et enveloppé par des feuilles de bambou).

Les familles ayant des garçons exposent une gogatsu ningyō (五月人形, poupée de mai) dans le tokonoma (床の間) de la maison et suspendant des banderoles de carpe 🎏 (鯉幟, koi nobori), les uns symbolisant le pouvoir et le succès, les autres la force et la persévérence.

Si pour Hina Matsuri, les festivités prennent fin le soir-même, les banderoles de carpe sont suspendus pendant plusieurs jours avant et après le 5 mai. Kodomo no Hi, une fête durant laquelle règne l’espoir de voir son petit garçon devenir un grand homme !


♫ Un article = Une chanson ► MulanComme un homme

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▶ Doll : Hina Matsuri (ひな祭り)

Le 3 mars, c’est Hina Matsuri (雛祭り, ひな祭り), soit littéralement la fête des poupées ! Vous avez aperçu récemment par hasard des poupées japonaises aux alentours des temples, dans les devantures de certaines boutiques, les écoles ou bien chez vos amis japonais ? C’est normal, c’est pour célébrer cette fête, destinée en particulier aux petites filles. Il s’agit de leur souhaiter une bonne croissance, le bonheur et la santé. Cette fête remonte à l’époque Heian (平安時代).

Quelques jours avant et pendant Hina Matsuri, appelé aussi Momo no sekku (桃の節句, fête de la pêche) des poupées traditionnelles japonaises sont exposées pour protéger des mauvais esprits et de la malchance. Cette fête est célébrée dans la plupart des foyers, qu’il y ait une fille mariée ou non, mais aussi dans les écoles maternelles où les enfants sont pris en photos autour des poupées. Les enseignants préparent pour chaque classe et le personnel du zenzai (ぜんざい), offrent des hina arare (ひなあられ) et pour le déjeuner le chirashi sushi (ちらし寿司) est choisi comme menu du jour !

Les poupées de la cour impériale

Les poupées Hina (ひな人形) sont posées sur des petites estrades à plusieurs niveaux. Ces poupées spéciales, appelées katashiro (形代), qui se transmettent parfois de génération en génération, sont rangées dans un carton tout le reste de l’année. Elles représentent des personnages de la cour impériale de l’ère Heian. On retrouve :
– l’Empereur (お内裏さま, O-Dairi-sama)
– l’Impératrice (お雛さま, O-Hina-sama)
– les trois domestiques, trois dames de cour (三人官女, san-nin kanjo)
– les cinq musiciens (五人囃子, go-nin bayashi) dont un chanteur

L’escalier sur lequel sont disposées les poupées est appelé hina kazari (雛飾り), il est recouvert d’un tapis rouge. Sur le niveau le plus haut, on retrouve l’Empereur à gauche et l’Impératrice à droite ; un paravent doré fait souvent office d’arrière-plan. Sur le deuxième niveau sont disposées les trois dames de cour portant des flacons de saké. Les cinq musiciens se tiennent sur la troisième marche.

Divers petits objets de décorations accompagnent ces poupées comme par exemple :
– deux lampes japonaises en papier (雪洞, bonbori) aux côtés de l’Empereur et de l’Impératrice
– du hishimochi (菱餅, petits mochi tricolores en forme de losange)
– des fleurs de pêchers (桃の花)

Il arrive de trouver d’autres personnages secondaires sur d’autres niveaux inférieurs. La quatrième étagère inclut souvent deux ministres (大臣, daijin) : le ministre de gauche (左大臣, sadaijin) représenté par une personne âgée (年配者, nenpaisha) et placé à droite, et le ministre de droite (右大臣, udaijin) représenté par une jeune personne (若者, wakamono) et placé à gauche. La cinquième est pour les serviteurs (従者, jusha) ou les gardes (衛士, eji).

Le hishi mochi (菱餅), douceur et symbole du Hina Matsuri

Bien sûr comme chaque fête qui se respecte, il y a des spécialités à boire et à manger ! Pâtisserie japonaise en forme de losange, on le retrouve parmi les décorations qui accompagnent les poupées, le hishi mochi est l’aliment de référence du festival !

Sa forme, adoptée ainsi depuis l’ère Edo, ferait référence à la fertilité. Il est généralement formé de trois couches de mochi colorés qui sont de haut en bas :

  • le rose, couleur représentant celle des fleurs de pêchers, pour honorer les ancêtres et être en bonne santé
  • le blanc, couleur associée à la neige et ses effets purifiants
  • le vert, couleur rappelant celle de la plante armoise (ハハコグサ) et ses bienfaits pour le sang

Selon la région, le rose peut être remplacé par du jaune, ou encore avoir 2, 5 ou 7 couches à la place. L’ordre des couleurs peut aussi différer. Dans le Kansai par exemple, le hishi mochi se présente sous 5 couches avec du rouge et du jaune en plus des trois autres couleurs principales.

Le hishi mochi est vendu dans les supermarchés et chez la plupart des fabricants de pâtisseries et confiseries traditionnelles japonaises.

Les autres spécialités du Hina Matsuri

Pour accompagner le hishi mochi, on boit traditionnellement du amazake (甘酒) ou du shirozake (白酒), boissons peu ou pas alcoolisées à base de riz, et on mange des hina arare (ひなあられ, biscuits à base de riz) et du chirashi sushi (ちらし寿司 bol de riz assaisonné devinaigre de riz sur lequel sont déposées des garnitures froides comme du sashimi de saumon, de thon, des tamagoyaki, du kamaboko, du concombre…).

Dans les supermarchés, à l’approche de l’événement, on peut trouver d’autres douceurs. Il y a par exemple les hina matsuri manju (ひなまつり饅頭), les manjus étant de petits gâteaux ronds et blancs, préparés avec de la pâte de haricots rouges enveloppée d’une pâte à base de farine, d’eau, de sucre et de fécule et cuits à la vapeur. Si les manjus classiques sont blancs, les hina matsuri manju se présentent sous trois couleurs différentes, soit celles du hishi mochi, rose, blanc et vert. On peut trouver également des pâtisseries fourrées à la pêche comme les hakuto kibidango (白桃吉備団子), de petites boules de gâteaux de riz sucré à la pêche.

C’est aussi l’occasion de manger du zenzai (善哉) pour le dessert ! Dessert japonais traditionnel consistant en une soupe sucrée de haricots rouges azuki et de shiratama (白玉, boulettes de mochi faits de farine de riz et cuits dans de l’eau bouillante), il est souvent consommé en automne et en hiver. Malgré son goût très fort en sucre, cet en-cas, en plus de réchauffer pendant les journées hivernales, éloignerait les maladies et les mauvais esprits. Il peut être vendu en sachet ou en canette (servie chaude).

Les festivités prennent fin le soir-même. Selon la croyance traditionnelle, il faut ranger les poupées le soir du 3 mars, sans quoi la fille de la maison ne pourra pas se marier pendant un an.


♫ Un article = Une chanson ► SCANDAL – DOLL

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▶ Find You : Kimi no Nikki (juillet 2020)

Pluie est le mot qui pourrait résumer ce mois de juillet en partie… Quasiment tout le mois entier a vu passer plusieurs épisodes pluvieux à n’en plus finir. Des weekends, des semaines de pluie incessante. Rien de pire pour rendre les journées tristes et déprimantes et gâcher une partie des voyages. Ces intempéries ont été parfois dévastatrices dans certaines régions du pays, provoquant inondations et glissements de terrain. Une saison des pluies bien longue et violente… Et donc un mois relativement peu passionnant. 🌧️

※ Les événements du mois 🎊

• Tanabata (七夕🎋🌌)

Comme tous les ans, la fête du Tanabata (七夕) revient le 7 juillet. C’est l’occasion de pouvoir faire un vœu (お願い) écrit sur un tanzaku (短冊) puis accroché sur une branche de bambou feuillue (笹の葉). Les amants séparés mais très amoureux Orihime et Hikoboshi se donnent rendez-vous sur la voie lactée (天の川) et qui sait, peut-être que grâce à eux, votre vœu deviendra réalité ?

Si cette année, en raison du Coronavirus, la plupart des festivals ont été annulés, à Hirakata, au parc Yamadaike (山田池公園), les visiteurs ont pu venir y écrire leurs vœux pendant une semaine. Chaque jour, les 15 premières personnes ont pu en plus repartir avec une branche de bambou feuillue. Une occasion de célébrer en plus la fête chez soi avec une petite décoration.

Pour tout savoir sur la fête du Tanabata, rendez-vous sur cet article [文化&伝統・Culture & Traditions] !

• Ochugen (御中元)

Si en Occident on s’offre des cadeaux à Noël ou pour les anniversaires, ce n’est pas spécialement le cas au Japon ! Pour les cadeaux, on va en offrir à d’autres périodes. Dans la société japonaise, on connait deux saisons réservées spécialement à la remise traditionnelle de cadeaux dans la société japonaise : Oseibo (御歳暮), cadeau offert en fin d’année et Ochugen (御中元), offert en été pendant Obon (お盆).

Ochugen est le cadeau offert pendant la première quinzaine du mois de juillet tandis. A l’approche de cette période, il est possible de voir ces cadeaux disposés sur des supports spéciaux dans les supermarchés et les magasins. On les offre généralement pour exprimer sa gratitude envers une personne à qui on est redevable : enseignant, patron, parents, entre entreprise partenaires… On peut aussi en remettre aux amis.

Pendant Ochugen, les gens offrent donc des cadeaux pour exprimer leur reconnaissance, mais aussi pour célébrer l’été. Ils sont généralement offerts entre le 1er et le 15 juillet, le 15 étant le jour de la pleine lune selon l’ancien calendrier lunaire. Ils sont emballés dans du papier appelé kakegami (掛け紙) avec un arc rouge et blanc en papier torsadé. La combinaison de couleurs blanches et rouges est considérée comme le symbole de la fête au Japon.

Le contenu constitue généralement des somen, des nouilles consommées froides pour surmonter les fortes chaleurs de l’été japonais. Puis, il y a les fruits de saison ! Et certaines préfectures possèdent leur fruit phare pour satisfaire les Japonais pendant Ochugen : Shirokko, la belle pêche de couleur blanc laiteux de la préfecture de Yamanashi, Satonishiki, les cerises japonaises très sucrées en forme de gemme de la préfecture de Yamagata, le melon d’Hokkaido ou de la préfecture de Shizuoka. Enfin, on offre aussi des canettes de jus ou d’autres boissons, ou encore des bonbons ou des pâtisseries traditionnelles.

Cette coutume consistant à choisir un cadeau spécial en guise de reconnaissance a commencé à l’époque Edo et se poursuit encore aujourd’hui. Même avec les temps changeants, c’est toujours une pratique chère aux Japonais pour montrer sa gratitude. Dans l’exemple des entreprises, le Ochugen destiné au patron est offert par l’ensemble des employés ayant chacun mis une somme d’argent.

※ Les sorties et excursions du mois 🏞 🏙

• Leçon de Taichi au parc Yamadaike (山田池公園での太極拳レッスン)

Le taichi (太極拳, Taikyokuken en japonais) est un art martial chinois dit « interne » souvent réduit à une gymnastique de santé. Il peut aussi comporter une dimension spirituelle. Il a pour objet le travail de l’énergie appelée « chi ».

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Au parc Yamadaike, on peut s’essayer à cet art martial le dimanche matin de 10h00 à 11h20 deux fois par mois pour 800 ¥ la leçon ! Pour connaitre les dates exactes, se référer au calendrier du parc sur le lien suivant : Yamadaike Park Event Calendar.

© Yamadaike Park

Pour participer à une leçon, se présenter au centre du parc (ouvert tous les jours de 9h30 à 19h30) et demander à s’inscrire pour une leçon. Il est possible de s’inscrire le jour-même directement sur place ou par téléphone. Le participant remplit un formulaire où il renseigne son nom, numéro de téléphone, lieu de résidence, moyen de transport et la date de la leçon souhaitée avant d’effectuer le paiement. Le jour de la leçon, les participants patientent dans le centre jusqu’à l’arrivée du professeur avant de se rendre dans le lieu choisi pour la leçon. Les leçons se déroulent le plus souvent à l’extérieur, au niveau des observatoires ou aires de repos du parc. Le choix revient au professeur selon les conditions météo. En cas de pluie, les leçons se déroulent en intérieur.

Le taichi, c’est un peu comme de la danse du point de vue d’un(e) débutant(e). Sur fond musical relaxant et apaisant, le cours débute par un échauffement de 15 minutes consistant à suivre les pas du professeur et répéter les mêmes gestes. Il explique ensuite en quoi consiste cet art et les points sur lesquels il souhaite travailler. On retient trois points importants dans le taichi :

1 – le relâchement : pour garantir la fluidité des mouvements et leur coordination
2 – la vitesse : effectuer les pas lentement et en douceur, pas de geste brusque
3 – la force pengjing : force interne consistant à relier chaque partie du corps en restant relaxé

La position des jambes, le regard (droit devant soi), l’orientation des parties du corps, la hauteur de levée des bras sont aussi très importants !

Un peu comme en danse, on répète l’enchaînement étape par étape avec le professeur, puis sous sa supervision du professeur qui ensuite récapitule les points positifs et les points à améliorer. Le cours termine par le grand enchaînement en suivant le professeur.

Art martial très complexe par ses origines encore mal connues et ses nombreux styles, il n’en reste pas moins accessible à tout novice souhaitant développer sa force interne.

Leçon de Taichi (太極拳レッスン)
Jours et heures : dimanche, deux fois par mois de 10h00 à 11h20
Lieu : Yamadaike Park
Adresse : 1-1 Yamadaike Kouen, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市山田池公園1−1)
Accès : Fujisaka Station (JR Line) sortie nord
Site internet : http://yamadaike.osaka-park.or.jp/eventpage
Tarif : 800 ¥ la leçon

※ Les restau et cafés du mois 🍴☕

• Senmaida Rest House (千枚田レストハウス)

Lieu décontracté et idéal pour les familles et voyageurs en visite de Shiroyone Senmaida Rice Terraces (白米千枚田), cette échoppe de la Michi no Eki Senmaida Pocket Park (道の駅千枚田ポケットパーク) propose de nombreux produits locaux à proximité des rizières.

Dans la partie restaurant, on peut s’installer à table ou en terrasse et profiter des petits plats phares à petits prix comme les soba ou udon au bouillon de poisson (あごだしうどん&そば), le kakashi (かかし, épouvantail en japonais), une brochette frite d’œuf de caille et de saucisse ayant ainsi la même forme qu’un épouvantail, sans oublier les onigiris (おにぎり, boulettes de riz) préparés à partir du riz cultivé dans les rizières de Shiroyone Senmaida !

En été, les glaces aux saveurs variées, en cône ou bien en pot avec des morceaux d’egara manju (えがら饅頭, spécialité de la ville de Wajima) ou de pâte de haricots rouges (あずき) sont aussi bien rafraîchissantes. Pour faire le pleins d’énergie avant d’arpenter les rizières ou pour un petit remontant après la balade, c’est l’endroit parfait dans un cadre convivial et tranquille.

Senmaida Rest House (千枚田レストハウス)
Adresse : 99-5 Habu, Shiroyonemachi, Wajima, Ishikawa (石川県輪島市白米町ハ部99−5)
Accès : Shiroyone senmaida Bus Stop (Machino Line)
Site internet : https://senmaida-monogatari.com/restaurant

• Michi no Eki Parc Nishiyama (道の駅 西山公園)

Sur la route, pendant un voyage en voiture et pas vraiment d’idées pour le déjeuner et surtout pas envie de perdre trop de temps. Optez pour les Michi no Eki (道の駅). Il y a dans la plupart de ces aires de repos japonaises des boutiques de souvenirs et des cafétéria proposant des produits et plats locaux typiques de la région que vous visitez. Ça donne toujours un aperçu de ce qui vous attend si vous faites du tourisme par la suite.

On a eu l’occasion de s’arrêter dans celle du parc Nishiyama (西山公園) à Sabae (鯖江) dans la préfecture de Fukui (福井県), pour un déjeuner express et pas cher. Le tourisme sera pour la prochaine fois.

La commande est rapide et simple ! On choisit son plat au distributeur, on remet le ticket au comptoir, on paye et on attend que notre numéro soit appelé.

Dans cette Michi no Eki, le plat de marque est le burger à l’aubergine (ナスバーガー), plus healthy qu’un cheeseburger ou un burger classique ! Le sauce katsudon (ソースカツ丼), typique dans la ville de Fukui, est aussi recommandé.

Service rapide et de la cuisine correcte pour des prix relativement raisonnables. Compter en moyenne 650 ¥ un plat. Manger dans une Michi no Eki est un bon plan pour un gain de temps et d’argent.

Michi no Eki Parc Nishiyama Coin Nourriture et Boisson (道の駅 西山公園 飲食コーナー)
Adresse : 3-9 Sakuramachi, Sabae, Fukui (福井県鯖江市桜町3丁目9)
Accès : Nishi Sabae Station (Fukui Tetsudo Line), Sabae Station (JR Lines)
Site internet : http://www.nishiyama-park.jp/author/kazuo/

※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵

• Reprise du tennis 🎾🥰

Après un cours d’essai convaincant en juin, je me suis inscrite dans une école de tennis tout près de la maison. À force de passer devant, il était temps que je me renseigne sur les leçons et les prix. Le premier cours m’a fait un bien fou, je ne me sentais pas si fatiguée malgré les efforts, au contraire, j’étais encore plus en forme et ressourcée.

En rejoignant un club, je peux à nouveau travailler la technique, ce dont j’avais bien besoin ! Et aussi bien me défouler après une semaine de boulot.

Je ne me suis pas vraiment fait de nouveaux amis (bien sûr je ne viens pas pour ça mais c’est toujours mieux de jouer en compagnie de personnes avec qui on a pu sympathiser), mais je m’amuse bien pendant la leçon et ressort de bonne humeur et ressourcée. C’est encore un peu difficile de comprendre les explications de mon coach mais chaque leçon est structurée de la même façon donc je ne me sens pas trop perdue. Désormais j’attends chaque samedi avec impatience 🥰 !


♫ Un article = Une chanson ► MAN WITH A MISSION – Find You

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▶ Road Trip à Hokkaido – Nourriture et Restaurants

Quelles sont les spécialités à tester par tous les moyens pendant un voyage à Hokkaido ? Il y en a bien trop quand on est un grand gourmand et amateur de cuisine japonaise. Les villes populaires et touristiques possèdent leurs spécialités et leurs restaurants réputés.

En premier, les deux choses qui font la popularité d’Hokkaido, ce sont le lait et le melon ! Connus pour avoir un gout et une qualité différents des autres régions, on les cultive et produit dans plusieurs coins de la région, en particulier à Yubari (夕張) pour le melon, et les campagnes situées au nord pour le lait.

Dans les lieux touristiques et les boutiques de souvenirs, on les trouve sous toutes les formes, que ce soit en glace, en bonbons, en manju, en gâteau, en chocolat, en gelée, en smoothie, en dorayaki… Donc si vous aimez le melon, si vous aimez le lait, testez le moindre produit qui en contient !

En deuxième, eh bien il n’y a pas que le lait et le melon. Il y a des plats typiques d’Hokkaido, que l’on peut consommer dans beaucoup de restaurants. Lesquels ? En voici quelques uns !

• Sapporo Soup Curry (札幌スープカレー) chez Suage+ (すあげ+)

Sapporo (札幌) est connu comme ville d’origine du plat de soupe au curry. Alors il ne faut pas passer à Sapporo sans prendre le temps d’en manger un bol. Il y a l’embarras du choix niveau restaurants. Vous ne savez pas lequel choisir ? Testez alors par exemple Suage+ (すあげ+). Il compte parmi les restau populaires de soupe au curry. En effet, à peine ouvert, les locaux et touristes font déjà la queue. Mais si tout va bien, il n’y a pas plus de 10 minutes d’attente.

Vous choisissez d’abord votre type de curry (poulet, bœuf, porc, légumes ou le curry spécial de la maison…), le type de soupe (basique ou noir pour 100¥ de plus), la dose de piment (de niveau 1 à 6), la quantité de riz (petit 150g, moyen 200g, grand 350g pour 100¥ de plus) et enfin d’autres accompagnements comme du fromage, du natto, un œuf… Le prix des curry varie de 980¥ à 1980¥. Les menus sont disponibles en anglais et le service est assez rapide.

La soupe est bien dosée, le niveau de piment correct (un niveau 4 ou 5 est bien pour ceux qui adorent manger épicé), les légumes très bons. Un plat à tester si on raffole du curry !

Adresse : Toshimatsu Building 2F, 5 Minami 4 Jo Nishi, Chuo-ku, Sapporo-shi, Hokkaido (北海道札幌市中央区南4条西5丁目都志松ビル2階)
Accès : Sapporo Station (JR line) sortie sud, Odori Station (Tozai Line)

• Jigoku Ramen (地獄ラーメン) chez Aji no Daioh (味の大王)

À Noboribetsu (登別) là où se situe la vallée de l’enfer Jigokudani (地獄谷), on peut manger le Jigoku Ramen (地獄ラーメン) soit littéralement le ramen de l’enfer.

Il s’agit d’un ramen épicé qu’on trouve en particulier dans les régions d’Hokkaido et Hiroshima. La soupe varie en fonction de la région mais en général on utilise du miso épicé au chili, puis de la poudre de chili.

Chez Aji no Daioh (味の大王), il est d’enfer ! Représentatif de son nom, il est bien réputé pour être épicé bien que le restaurant soit plutôt connu pour son ramen au curry. Il y a différents niveaux, commençant par 0 jusqu’à… la dose de piment maximale que vous pouvez supporter ! Pour monter d’un niveau, ajouter 50¥ au bol de 850¥. En tout cas, le niveau 1 est bien épicé mais reste supportable.

Ce petit restaurant convivial possède sa clientèle fidèle et attire les touristes de passage. Beaucoup de personnes se pressent dès l’ouverture du service pour déguster ce Jigoku Ramen ou les autres ramen proposés. Il y en a de toutes sortes :
Enma Ramen (閻魔ラーメン, un ramen épicé sans bouillon qui est remplacé par une sauce épaisse)
Curry Ramen (カレーラーメン, un ramen dans un bouillon à base de curry épicé)
Miso-curry Ramen (味噌カレーラーメン, un ramen dans un bouillon original mélangeant miso et curry)
– Et les grands classiques Miso Ramen (味噌ラーメン, ramen dans un bouillon à base de miso), Shoyu Ramen (醤油ラーメン, ramen à la sauce soja), et Shio Ramen (塩ラーメン, ramen salé)

Le prix d’un bol de taille normale varie de 750¥ à 1100¥. Si vous êtes gourmand, vous pouvez demander une grosse portion (大盛) pour 100¥ de plus ou au contraire pour les petits estomacs, il est possible d’avoir une portion réduite (小盛) pour 100¥ de moins. Enfin, gyoza, riz et boissons sont aussi proposés pour satisfaire pleinement la clientèle.

Adresse : 29-9 Noboribetsu Onsen-cho, Noboribetsu-shi, Hokkaido (北海道登別市登別温泉町29-9)

• Kaisendon (海鮮丼) chez Kamui Banya (カムイ番屋)

Entouré par la mer du Japon, la mer d’Okhotsk et l’océan Pacifique, Hokkaido est un véritable trésor de fruits de mer. Les exemples notables incluent le saumon (considéré comme le poisson représentatif de Hokkaido), les œufs de saumon (いくら), les oursins (雲丹) et les calmars (いか). Au lieu de vous forcer à choisir un ou deux types de fruits de mer, laissez-vous tenter par un peu de tout en optant pour un Kaisendon (海鮮丼) : une sélection de sashimi et fruits de mer cités plus haut servis sur du riz.

Ça tombe bien ! De passage au cap Kamui, proche de la mer, les fruits de mer ne manquent pas ! Et ils sont servis dans un Kaisendon, proposé en deux types dans le restaurant-cafétéria Kamui Banya (カムイ番屋), le contenu en fruits de mer étant différent : Misakidon (岬丼) et Dokkoidon (どっこい丼).

Un bol de riz tendre avec crevettes, oursin, œufs de saumon, sashimi, et une petite noisette de wasabi pour un peu de piquant ! Au prix de 2750¥, le bol de Misakidon est accompagné d’une petite soupe miso.

À côté, le menu propose d’autres plats variés comme le Unidon (うに丼, de l’oursin sur un bol de riz), l’Ikuradon (いくら丼, des œufs de saumon sur un bol de riz), ramen, soba, tempura… pour des prix variant de 800¥ à 3000¥ environ.

Adresse : Tsushimanai 92, Kozakicho, Shakotan-cho, Shakotan-gun, Hokkaido (北海道積丹郡積丹町大字神岬町字ツシマナイ92番)
Site internet : http://kamuibanya.co.jp/rest.html

• Otaru Ankake Yakisoba (小樽あんかけ焼きそば) chez Niimura (新村)

Les spécialités d’Otaru (小樽), situé près de la mer, sont bien sûr les plats à base de fruits de mer et les sushis. Les restau sont implantés partout dans la ville, dont la fameuse Shushi Street. Mais il n’y a pas que ça ! À Otaru, il y a aussi le Otaru Ankake Yakisoba (小樽あんかけ焼きそば) à tester par tous les moyens. Plus de 100 restaurants proposent ce plat populaire de yakisoba avec une sauce épaisse et un mélange de crevettes et de légumes. Pour savourer une généreuse assiette au prix de 1000¥, on opte pour Niimura (新村), situé dans Denuki Koji (出抜き小路).

C’est le genre de restau où on mange et repart aussitôt étant donné qu’il est relativement petit avec peu de tables. Commandez votre plat au distributeur et installez-vous à table. L’attente est un peu longue quand le restau est pleins, seul un cuisiner préparant les plats. Mais on apprécie amplement le plat une fois servi ! Les nouilles sont fondantes, les légumes croustillants et la sauce bien onctueuse !

On peut aussi choisir dans le menu d’autres plats populaires japonais comme le Unagidon (うなぎ丼, bol de riz avec de l’anguille) ou le célèbre Butadon d’Hokkaido (豚丼, bol de riz avec du porc), pour des prix allant de 1200¥ à 1800¥.

Adresse : Denuki Koji 12, 1-1-20 Ironai, Otaru-shi, Hokkaido (北海道小樽市色内1-1-20 出抜小路12)

• Glace au melon (メロンアイスクリーム) chez Popura Farm Santa no hige (ポプラファームサンタのヒゲ)

Le melon se trouve sous toutes les formes à Hokkaido ! En gelée, en cookie, en glace…

Et manger un morceau de melon frais avec justement de la glace au melon, vous y avez songé ? En tout cas, c’est possible chez Popura Farm (ポプラファーム). Ce café et marchand de glace propose la célèbre glace au melon parmi d’autres parfums, seule ou sur un morceau de melon !

Deux tailles : petite (1/4 de melon) et grande (1/2 melon). Plusieurs parfums : vanille, melon, mix vanille melon, accompagné de chocolat ou de haricots rouges. Faites votre choix et régalez-vous ! Comptez 1000¥ minimum mais le melon est frais, juteux et pas trop sucré, la glace douce et onctueuse. Un bon dessert qui remplie l’estomac !

Adresse : Denuki Koji, 1-1 Ironai, Otaru-shi, Hokkaido (北海道小樽市色内1-1小樽出抜小路内)
Site internet : http://popurafarm.com/

• Ramen au lait (牛乳バターラーメン) chez Ramen Senmon Ichiban (ラーメン専門一番)

À Hokkaido, il y a du très bon lait ! Et ce lait, on peut le retrouver dans un bol de ramen ! Vous pensiez avoir testé toutes les sortes de ramen ? Eh bien il vous reste encore celui-là !

Les restaurants de ramen servant cette spécialité ne sont cependant pas présents dans tous les coins d’Hokkaido. L’un des rares se trouve à Asahikawa (旭川). Entrez chez Ramen Senmon Ichiban (ラーメン専門一番). Ce restaurant se spécialise dans les ramen depuis 1994. Il est spacieux avec des tables, un comptoir ainsi qu’un espace avec des tables basses.

Si sa principale recommandation est le Miso Ramen (味噌ラーメン), on peut goûter aussi le ramen au délicieux lait d’Hokkaido avec une noisette de beurre (牛乳バターラーメン). Léger et riche, le mélange peut paraître étrange mais il a bon gout !

Si manger des ramen avec du lait est pour vous inconcevable, vous pouvez toujours vous rabattre sur le miso ramen, le miso kimchi ramen ou encore des gyoza fait maison pour moins de 900¥ !

Adresse : 5-1-13 Nagayama 8 Jo, Asahikawa, Hokkaido (北海道旭川市永山8条5丁目1-13)

• Hotate Ramen (ホタテラーメン) chez Minatoya (みなとや)

A Wakkanai (稚内), on mange beaucoup de plats revisités avec des coquilles Saint Jacques, de l’octopus et du crabe. Ainsi, en incluant ces ingrédients, les restaurants proposent par exemple le Wakkanai Yakisoba (稚内焼きそば), Wakkanai Ramen (稚内ラーメン) et le Wakkanai Don (稚内丼). Au client de choisir comment et avec quoi il préfère manger ces fruits de mer.

Le Hotate Ramen (ホタテラーメン, ramen avec des noix de Saint Jacques), est aussi un plat typique du coin. Il consiste en un bol de nouilles fines et tendres avec deux noix de Saint Jacques de taille raisonnable et des algues wakame.

Autour du cap Noshappu et de l’Aquarium se trouvent plusieurs restaurants-caféteria servant ce Hotate Ramen ainsi que divers plats et spécialités locales. Par exemple, chez Minatoya (みなとや) où le Hotate Ramen est servi pour la somme de 1200¥. On retrouve aussi le Kaisendon pour 3000¥, le Kaisen Ramen pour 2200¥ et d’autres plats de ramen ou de bols de riz mélangeant divers fruits de mer.

Si vous n’êtes pas trop fan des fruits de mer, essayez de les manger préparés dans un bol de ramen ou de riz ! Ça vous aidera peut-être à les apprécier !

Adresse : 2-4-7 Noshappu, Wakkanai, Hokkaido (北海道稚内市ノシャップ2丁目4-7)

• Bihoro Janbo Gyoza Don (美幌ジャンボ餃子丼)

À Bihoro (美幌), la spécialité à tester est le Janbo Gyoza Don (ジャンボ餃子丼). C’est comme un Katsudon sauf que le porc frit est remplacé par des Gyoza.

De passage au col Bihoro (美幌峠), on peut ainsi en manger dans la cafétéria de la Michi no Eki Gurutto Panorama Bihoro (道の駅 ぐるっとパノラマ美幌峠) juste à côté. Choisissez votre plat au distributeur, remettez le ticket et quand on appelle votre numéro, récupérez votre plateau.

Le bol semble petit à première vue mais est en fait bien rempli. Les 4 morceaux de Gyoza sont de taille raisonnable, accompagné d’une bonne dose d’oignon et de gingembre rouge (紅しょうが). Avec votre bol est servi en plus une petite soupe miso.

On peut aussi manger le Karaage version Hokkaido, le Zangi (ザンギ), bien qu’il soit en réalité né dans la ville de Kushiro.

La différence avec le Karaage ? Le Zangi consisterait à bien laisser mijoter le poulet, à ajouter la poudre aromatisée et à le faire frire. Il aurait donc bon goût sans sauce contrairement au Karaage classique qu’on accompagne le plus souvent de sauce mayonnaise. En tous cas, pour les fans de poulet, c’est un régal ! À tester !

• Butadon (豚丼) chez Ganzo Butadon Pancho (元祖豚丼ぱんちょう)

À Obihiro (帯広), le plat à tester est le Butadon (豚丼), un bol de riz recouvert de morceaux de porc d’Hokkaido. Il y a beaucoup de restaurants servant ce plat local dans la ville mais le restaurant Butadon Pancho (豚丼ぱんちょう) est sans doute l’un des meilleurs en la matière !

Par conséquent prenez votre mal en patience car pour manger aux heures des repas dans cet endroit assez réputé, il faut faire la queue. Pendant votre attente, vous pouvez déjà passer commande. Choisissez la quantité de porc (4 morceaux 松, 6 morceaux 竹, 8 morceaux 梅, 10 morceaux 華) pour des prix allant de 850 à 1250¥. Puis sélectionnez quelle soupe miso vous voulez avec votre bol (wakame わかめ 180¥ ou champignons なめこ 200¥).

Le restau n’est pas très grand et les tables de six personnes sont partagées entre plusieurs clients. Le service est agréable et la musique traditionnelle de fond reposante. Un bon cadre pour savourer son plat. La viande est tendre, bien cuite et avec peu de gras. La sauce qui l’accompagne apporte un petit gout sucré. Un régal pour 1100¥ minimum.

Adresse : 11-19 Nishi 1 jo Minami, Obihiro-shi, Hokkaido (北海道帯広市西1条南11丁目19番地)
Site internet : http://www.butadon.com

• Yubari Yatai Village (ゆうばり屋台村)

En débarquant à Yubari (夕張), vous trouverez bien sûr, beaucoup de marchands de melon, le roi de la ville. Mais pas que ! Près de la gare, il y a aussi le village Yubari Yatai (ゆうばり屋台村), une allée couverte de petits restaurants, avec les tables au centre, rappelant un peu les food courts dans les centres commerciaux.

Ouvert depuis septembre 2009, c’est un endroit convivial où les gens sortant de la gare viennent se rassembler et apporter du dynamisme et de l’animation dans les sept petits restaurants constituant le village. Yubari est parfois jugée comme ville isolée dans laquelle peu de gens s’arrêtent mais Yubari Yatai Village vient contredire ces jugements, devenant un lieu animé aux heures des repas.

Dans le village, les tables sont alignées dans l’allée centrale et partagées entre les différents restaurants. Choisissez librement votre place, puis votre plat dans les menus de chaque magasin et payez quand vous recevez votre commande. Les prix varient entre 800 et 1000¥ environ et le village ouvre ses portes de 11h00 à 22h00.

On peut y manger de tout, des spécialités locales comme le soba au curry de Yubari (夕張カレーそば), du melon bien sûr, le yakiniku d’Hokkaido Jingisukan (ジンギスカン), des sushis (寿司) ou bien le plat que le village recommande : le Ramen Noir (黒ラーメン) ! Noir, oui, la soupe et les nouilles sont noires même si au gout, ça reste assez semblable au Ramen classique. Pour le fan de Ramen, c’est toujours un régal ceci dit.

Si d’apparence ça peut rebuter certains touristes, n’ayez pas peur de passer les portes, le personnel est accueillant et sympa. L’endroit possède d’ailleurs ses clients fidèles qui viennent manger et se poser comme à la maison. Et puis les plats sont vraiment faits maison et délicieux !

Adresse : 1-81 Suehiro, Yubari, Hokkaido (北海道夕張市末広1丁目81)
Accès : Yubari Station
Site internet : https://yubari-yatai.net

• Melon Terrace (メロンのテラス)

Après vos emplettes au centre coopératif agricole de Yubari (夕張市農協銘産センター), il serait normal de profiter d’un bon déjeuner, surtout si celui-ci inclus du bon melon de Yubari fraîchement cultivé et surtout… illimité !

Au restaurant Melon Terrace (メロンのテラス), c’est un buffet à volonté qui attend les clients avec bien entendu du melon et d’autres plats variés.

On y met certes le prix ; 3000¥. Après tout, c’est un buffet à volonté. Au menu : melon, salade, viande, soupe, riz, soba… De quoi se faire plaisir sans limite niveau quantité, mais attention, vous avez une heure pour vous servir et manger. Il y a des horaires fixés : 11h00, 12h30, 13h30 et 14h30.

Il faut réserver avant directement sur place. Les réservations commencent à 10h30. Donnez votre nom, choisissez une table à l’intérieur ou à l’extérieur et payez. Chaque client peut jouer à une loterie et tenter de gagner du melon gratuit. Vous recevez un ticket avec un numéro et une couleur.

À l’heure du buffet, vérifiez la couleur du drapeau brandi à l’entrée et faites la queue si elle correspond à celle de votre ticket. Accédez à votre table quand on appelle votre numéro et votre nom. Si vous êtes seul, vous partagez une table avec d’autres clients. Servez-vous autant que vous pouvez manger mais profitez surtout du melon : il est tendre, bien juteux et frais. Les clients se font un marathon et en mangent des dizaines de morceaux, voire plus !

Avec le melon, vous pouvez choisir entre des salades, des plats de viande, des pâtes, de l’omelette ou des plats plus typiques japonais : soba, tempura, kinpira… Il y a aussi des desserts.

Adresse : Yubari City Agricultural Cooperative Center 2F, Taki no Ue 132, Yubari-shi, Hokkaido (北海道夕張市滝の上132 夕張市農協銘産センター2F)
Accès : Taki no Ue Station (JR line)

• Jingisukan (ジンギスカン) chez Matsuo Jingisukan (松尾ジンギスカン)

Un plat atypique et populaire à Hokkaido. Il s’agit du Yakiniku d’Hokkaido, soit un barbecue à la japonaise. Yakiniku (焼き肉, littéralement viande grillée) consiste en un mode de cuisson de viandes et de légumes au charbon de bois, au gaz ou sur une plaque chauffante.

Jingisukan (ジンギスカン), c’est donc la même chose, mais à la place du bœuf ou du poulet qu’on retrouve dans le Yakiniku, on fait griller de la viande d’agneau (ラム) sur une plaque ayant la forme d’un casque de soldat, en dôme. Pourquoi ? Car dans le Japon de l’entre-deux-guerres, l’agneau, quasiment pas utilisé dans la cuisine japonaise, était réputé être un plat de choix des soldats mongols. On raconte que ces soldats utilisaient leurs casques pour griller la viande. Soldats mongols, l’origine du nom vient par conséquent de celui du grand chef mongol, Genghis Khan.

Un bon Jingisukan se déguste chez Matsuo Jingisukan (松尾ジンギスカン), une chaîne populaire originaire de Takikawa, une des villes possédant des élevages de moutons, et répandue à Sapporo et également un peu à Tokyo. Elle propose en plus sur place ou sur internet de passer commande des produits en vrac et de se faire livrer.

Il y a différents menus contenant la viande en petite ou grosse quantité, ou encore de la saucisse. Elle est accompagnée de divers légumes et de pousses de soja à griller ensemble. Chaque menu comprend en plus du riz et de la soupe miso à volonté. Comptez entre 1200¥ et 3000¥ le repas.

Les serveurs proposent des couvertures et tabliers pour se protéger des éclaboussures de la sauce. Ils effectuent la première session de cuisson en expliquant, puis à vous de jouer pour le reste ! Ne vous inquiétez pas, il y a des explications en anglais à chaque table.

Retenez comment bien savourer un Jingisukan :
① Répandez les légumes sur les bords de la plaque chauffante.
② Disposez la viande au centre de la plaque et faites bouillir les légumes en ajoutant la sauce.
③ Quand c’est bien cuit, régalez-vous !
④ Si vous avez encore faim, demandez des udon à cuire sur la plaque.

Adresse : 3-5-12 Myojincho, Takikawa, Hokkaido (北海道滝川市明神町3丁目5-12)
Accès : Takikawa Station (JR lines) sortie principale
Site internet : http://www.matsuo1956.jp

• Glaces de toutes les couleurs et toutes les saveurs !

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Pour la touche sucrée, goûtez absolument les glaces ! Elles sont délicieuses, bien rafraîchissantes et on en trouve à toutes les saveurs selon le lieu où vous vous trouvez. Goûtez surtout ces quatre glaces :
Glace au melon de Yubari (夕張メロンソフトクリーム)
Glace au lait d’Hokkaido (北海道牛乳ソフトクリーム)
Glace bleue de Shakotan (しゃこたんブルーソフトクリーム)
Glace à la lavande de Furano (富良野ラベンダーソフトクリーム)

Cette liste ne représente qu’une petite partie ! Ajoutez-y les plats suivants pour avoir fait le tour des spécialités d’Hokkaido : le Miso Ramen de Sapporo (札幌味噌ラーメン, bol de ramen copieux et savoureux avec une soupe à base d’os de porc et aromatisé au miso, accompagné d’une variété de garnitures telles que des tranches de porc, des œufs durs, des germes de soja, du maïs et des pousses de bambou), le Soba Curry de Yubari (夕張カレーそば), le Red Beef Curry de Toya (洞爺湖和牛カレー), le Ishikari Nabe (石狩鍋, un ragoût de saumon et de miso), les Takozangi (タコザンギ, c’est comme le Zangi sauf qu’à la place du poulet, c’est de l’octopus) et le vrai Melon Pan (メロンパン) de la maison du Melon à Furano !


Et vous, quel plat d’Hokkaido préférez-vous ? Ou lequel voulez-vous goûter en premier ?


♫ Un article = Une chanson ► Kyary Pamyu Pamyu – CANDY CANDY