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▶ Irresistible : Les ramen inédits de Hifumi

Encore un ramen ! Parce que ce plat typique réchauffe le cœur, qu’il en existe une infinité de types selon les régions du Japon, et que les restaurants locaux ou les chaines se trouvent à tous les coins de rues. Et puis, ça reste un plat à petit budget, moins cher et meilleur qu’un McDo !

D’autant plus que celui que nous allons vous présenter dans cet article est un petit ramen de quartier qui se démarque des chaines habituelles de la région. Au lieu d’y trouver les ramen classiques et assez banals, le menu propose des ramen atypiques avec des spécialités inédites qu’on ne trouvera pas ailleurs !

Par l’envie de manger un tsukemen (つけ麺, littéralement nouilles trempées soit des nouilles servis séparément du bouillon et consommées une fois trempées dedans), nous avons trouvé Hifumi (ひふみ), situé à la sortie de la station Gotenyama (御殿山) sur la ligne Keihan, à Hirakata (枚方市).

Ramen Tsukemen no Hifumi (ラーメン・つけ麺のひふみ)
Adresse : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市渚西1丁目18-17)
Accès : Gotenyama Station (Keihan Line)
Instagram : @ramenhifumi

Petit mais accueillant et convivial, comme dans la plupart des restau de ramen, on mange au comptoir. Les clients viennent manger et repartent aussitôt. Le personnel vous accueille chaleureusement et vous laisse choisir votre place librement avant de vous servir un verre d’eau accompagné du menu (disponible en japonais uniquement).

Hifumi propose deux types de bouillon pour accompagner ses ramen : bouillon classique, soit sauce soja et salé (清湯スープ) et bouillon au blanc de poulet (鶏白湯スープ). Le prix des bols varie de 750 ¥ à 1 000 ¥ et on peut y ajouter d’autres garnitures : fromage, chashu (チャーシュー), menma (メンマ), œuf… Pour les gros gourmands il y a des menus incluant en plus du riz, du kimchi, ou encore un chashudon (チャーシュー丼), des gyoza (餃子), du karaage (唐揚げ) pour un supplément allant de 150 à 350 ¥. Il est aussi possible de commander ces suppléments à la carte.

Il s’agit d’un des rares restaurants de ramen d’Hirakata à proposer le tsukemen. Et comme dit plus haut, il y a d’autres choses inédites qui sont le ramen au yuzu et sauce soja (柚子醤油, le yuzu étant un agrume ressemblant au citron), et le ramen poulet carbonara (鶏ボナーラ) !

Le délicieux et rare Tantan Tsukemen (坦々つけ麺)

Pour notre première visite, on a donc opté pour le Tantan Tsukemen (坦々つけ麺) fait à base du bouillon de blanc de poulet (鶏白湯スープ). 900 ¥ le bol moyen (並盛), 1 000 ¥ le gros bol (大盛), temps de préparation, 10 minutes. Le bouillon avec les morceaux de poulet est bien concentré et un peu épicé. Les nouilles sont bien fraîches et accompagnées d’oignons, d’une tranche de porc chashu et d’un demi-œuf dur.

Pour plus de détails, nous vous invitons à regarder la vidéo de
Kimi no Terebi (キミのテレビ) ci-dessous !

Le ramen phare « Tori-Bonara » (鶏ボナーラ)

Tori-Bonara (鶏ボナーラ) ; du poulet et de la carbonara dans un bol de ramen ! Hifumi y a pensé ! Ce plat a attisé notre curiosité lors de notre premier passage et étant la principale recommandation (おすすめ) et spécialité (名物) de la maison, il a fait l’objet d’une seconde visite dans le restaurant !

Le mélange du bouillon au blanc de poulet avec la sauce crémeuse à la carbonara forment la soupe légèrement sucrée mais dont le goût est accentué par le poivre noir. Y plonger des nouilles épaisses et tendres avec un œuf. Remplacer le chashu par des lardons et des tranches de bacon. On obtient ainsi un bol bien présenté, peu volumineux d’apparence mais la portion reste correcte. Servi bien chaud, on savoure chaque bouchée de ce plat incroyablement et étrangement bon. Avec la grosse cuillère en bois, les plus gourmands terminent la soupe jusqu’à la dernière goutte ! Pour ceux qui pensent que le volume ne sera pas suffisant, ils peuvent toujours opter pour les différents menus proposés. Kimi la gourmande a choisi d’accompagner son bol de ramen accompagné de 3 morceaux de karaage et d’un peu de riz pour un total de 1 100 ¥. C’est un bonheur !

Bon rapport qualité prix, un menu qui garantie de bonnes spécialités, voilà un restau de quartier qu’il est bon d’enregistrer dans la liste des favoris !


♫ Un article = Une chanson ► Fall Out Boy – Irresistible ft. Demi Lovato

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▶ Rice & Sugar : La fabrication de mochi (餅つき)

C’est la fin de l’année ! C’est donc la période où l’on fait du mochi (餅), ce fameux gâteau de riz gluant que l’on retrouve dans certains desserts japonais. Il est considéré comme le réceptacle de l’esprit des divinités, c’est pour cela que les jours de fête, les Japonais se rassemblent pour piler du riz et en faire des mochi. Sa préparation assez longue avec des ustensiles spéciaux est une tradition qui se perd un peu mais qui a toujours lieu à l’approche et pendant les fêtes du Nouvel An dans les temples ou dans la rue, mais aussi dans les écoles maternelles pour initier les plus petits à la culture de leur pays tout en s’amusant.

C’est parti pour le mochitsuki (餅つき) ! Dans cet article, Kimi vous explique la fabrication de mochi tout en racontant son expérience vécue dans l’école maternelle où elle travaille !

Dans le mot mochi, on retrouve une autre signification : tenir ou avoir (持ち, mochi). C’est pourquoi depuis la période Heian (平安時代) il est mangé dans l’espoir de gagner la bonne fortune au cours de l’année à venir.

L’ingrédient de base du mochi est bien entendu du riz. Mais, il s’agit d’un riz différent de celui inclus dans les repas japonais, appelé mochi gome (糯米). A première vue, il ressemble au riz blanc classique, mais il s’avère en fait gluant et très collant une fois mélangé aux autres ingrédients pour fabriquer le mochi. Il est donc spécialement conçu pour le mochi ou d’autres gâteaux de riz. Préalablement lavé la veille, ce riz est d’abord cuit à la vapeur enveloppé dans un chiffon placé dans un panier à vapeur carré en bois (蒸 篭, seirō) ou dans une marmite. Le plus souvent, des kilos de riz sont répartis dans plusieurs paniers qui sont empilés les uns au dessus des autres. Le temps de cuisson estimé est d’environ 30 à 40 minutes.

On y ajoute ensuite du sucre et on mélange en écrasant dans un mortier traditionnel appelé usu (碓) et avec un gros pilon en bois, appelé kine (杵). À ce moment, il est important de mettre du poids et d’appuyer le riz gluant contre le bord du mortier et de l’écraser fermement jusqu’à ce les grains de riz commencent à former une pâte.

On trempe ses mains dans l’eau chaude (car c’est très collant) et on forme une boule. Et on tape fort avec le pilon pour écraser et former le mochi. Comme cela demande beaucoup de puissance et de rapidité, il est recommandé que deux hommes prennent les commandes : une personne qui frappe le mochi avec le pilon et une autre qui remue le mochi avec de l’eau. Pour être rapide et efficace, il faut être bien synchro ! On répète le même enchaînement jusqu’à la formation de la pâte gluante et collante du mochi.

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C’est aussi pendant cette étape de la préparation que dans les écoles, les plus petits peuvent s’essayer à la fabrication. Avec un pilon plus léger, ils frappent le mochi en scandant la chanson du mochitsuki :

ぺったん、ぺったん おもちつき (pettan, pettan, omochitsuki)
aplatir, aplatir le mochitsuki
美味しくな~れ、ぺったんこ♪ (oishikunare, pettanko)
il devient délicieux, aplati 

Le mochi bien formé d’une pâte visqueuse, à la machine ou à la main, on forme de petites boules que l’on trempe dans la poudre de kinako ou de la farine selon le mochi que l’on souhaite réaliser. Et on déguste ! Chaud ou froid, aussitôt après la préparation. Hum..! C’est bon mais attention à ne pas s’étouffer ! Bien sûr, il est également possible de conserver les mochi au réfrigérateur.

Si consommer le mochi tel quel ne vous tente pas, il existe de nombreux plats dans lesquels l’inclure et différentes façons de le consommer. Il y a par exemple :
Kinako mochi (きなこ餅) : mochi recouvert de kinako (きな粉, poudre de soja grillé)
Anko mochi (あんこ餅) : mochi accompagné de pâte de haricots rouges (つぶあん ou こしあん)
Mochi shoyu (餅醤油) : consommer simplement le mochi blanc en le trempant dans de la sauce soja
Zenzai (ぜんざい) : mochi dans un bol chaud de soupe de haricots rouges (あんこ)
Zoni (雑煮) : soupe de mochi dans un bouillon clair (dans l’est du Japon) ou un bouillon de miso (dans l’ouest).
Mochi soupe miso (餅味噌汁) : ajouter le mochi dans une soupe miso accompagnée ou non d’autres ingrédients selon vos goûts (œuf, légumes, algues séchées). Inventé, testé et approuvé par Kimi !
Agemochi (揚げ餅) : mochi frit et trempé dans de la sauce soja auquel on colle enfin une feuille de nori

Enfin, si vous n’avez pas l’occasion de voir ce spectacle pendant la période du nouvel an, il y a un endroit où le mochitsuki se fait toute l’année ! C’est chez la boutique Nakadanidou (中谷堂), à Nara (奈良) ! Une famille qui fait vivre le mochitsuki chaque jour en produisant des milliers de mochi en moins de 5 minutes par session ! Plus précisément, la boutique propose du kusamochi (草餅), soit du riz gluant avec de la gelée d’armoise, d’où sa couleur verte. Extra doux et gluant, c’est un régal quand on le consomme chaud dès sa conception !


Alors le mochi, vous aimez ? Vous l’aimez comment ?


♫ Un article = Une chanson ► Maroon 5 – Sugar

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▶ Reviver : Kimi no Nikki (octobre 2020)

Octobre : arrivée de l’automne et Halloween. Été et typhons définitivement finis ? Des journées tantôt fraîches, tantôt encore chaudes où les températures oscillent entre 17 et 26 degrés. Des typhons un peu dangereux et dévastateurs ont traversé ou sont passés pas loin du pays avec vents violents et pluie sans fin. Mais après quoi de belles journées ensoleillées étaient de retour pour nourrir le corps de vitamines D grâce aux rayons du soleil, réchauffer les cœurs et motiver.

※ Les événements du mois 🎊

• Excursion Parents-Enfants (親子遠足)

Dans la société japonaise où beaucoup se consacrent plus au travail qu’à la vie de famille, pouvoir suivre et avoir un aperçu de la scolarité de ses enfants est important pour les mères japonaises qui préfèrent en général quitter leur travail pour les élever et maintenir les liens. Il n’est donc pas rare de voir dans les écoles maternelles, des journées « Excursion Parents-Enfants » (親子遠足), pour permettre aux enfants de créer de beaux souvenirs avec leurs parents tout en restant dans l’environnement scolaire.

Les lieux et destinations varient selon les écoles. Certaines organiseront l’excursion dans des grands parcs tandis que d’autres opteront pour une sortie à l’aquarium ou au zoo. Pour l’excursion Parents-Enfants de ce jour, un vendredi initialement frais mais finalement doux, venteux mais ensoleillée, rendez-vous au parc Yamadaike (山田池公園) d’Hirakata pour récolter des glands !

Rassemblement en milieu de matinée vers 10h00 au point de rendez-vous indiqué par l’école. Chacun vient par ses propres moyens et munis des affaires nécessaires pour l’excursion : bento (弁当), bouteille d’eau ou de thé (水筒), serviette pour les mains (お手ふき)…

Comme à tout lancement de ce type d’événement, le directeur est en charge de livrer un petit discours en ajoutant en plus les précautions à prendre pour que l’excursion se déroule en sécurité et sans accident. Puis chaque enfant part à la quête de glands accompagnés de leurs parents. Une petite heure de quête, immortalisée par des photos commémoratives.

Les excursions, ça ouvre l’appétit ! La récolte une fois terminée, il est temps de se rassembler pour partager la pause déjeuner. Au menu, chacun reçoit son mignon bento préparé et décoré avec amour. Après quoi, la dernière heure est consacrée à des jeux avant de clôturer l’événement, préparés et organisés par les enseignants. Par exemple, le jeu boushi tori (帽子取り👒). Attrapez le chapeau de l’ennemi avant qu’il n’attrape le votre ! Un jeu qui plaît beaucoup aux enfants en binôme avec leur maman, courant vivement partout dans le parc en rigolant.

L’événement termine par un dernier discours de clôture et chacun peut rentrer se reposer tranquillement chez soi avant d’attaquer une nouvelle semaine en pleine forme !

• Récolte de mikan (みかん狩り🍊)

On renouvelle l’expérience de l’année dernière. La saison des mikan (mandarines) étant arrivée, on part en sortie scolaire pour la récolte des mikan, dit mikan gari en japonais (みかん狩り🍊✨).

Activité répandue dans les différentes régions du Japon, elle permet de déguster de délicieuses mikan fraîches dans un environnement naturel tout en profitant de beaux paysages. Fruit le plus récolté au Japon, c’est dans les préfectures de Wakayama (和歌山県) et d’Ehime (愛媛県) qu’on trouve les meilleures zones de productions réputées. Les champs se situent le plus souvent sur des collines faisant face à la mer et c’est par temps ensoleillé et frais que les mikan poussent.

Départ en bus dans la matinée. Le trajet se passe dans la joie, la bonne humeur et l’impatience de pouvoir déguster des mikan à volonté ! On chante, on lit un livre ensemble et on écoute attentivement les consignes du professeur pour que l’excursion se passe dans le meilleur des mondes. Arrivés sur le lieu de récolte du côté de Katano (交野市) 40 minutes plus tard, c’est l’école qui régale et se charge des frais pour une récolte en dégustant à volonté (食べ放題) et avec un sac de mikan en souvenirs (お土産).

Prêts, partez ! Les enfants et les enseignants se lancent librement dans la cueillette de ces agrumes doux et juteux. On cueille et on déguste, on compare qui peut relever le défi d’en manger le plus possible ! On prend des photos commémoratives, une mikan à la main en disant fièrement « mikan gari » et on termine par un pique-nique sous un beau soleil chaud.

Le temps est idéal pour s’amuser encore un peu après le déjeuner. Quelques minutes de récréation avant de reprendre le chemin de l’école… En mangeant des mikan ?!

Fraîches et délicieuses, avant l’arrivée de l’hiver et des journées froides, c’est un plaisir de pouvoir faire le pleins de vitamines avec ces délicieux fruits de saison !

• Récolte de patates (芋掘り🍠)

Après la récolte de mikan (みかん狩り) quelques jours plus tôt, on profite d’une autre journée ensoleillée pour aller déterrer cette fois des… patates ! C’est parti pour le Imohori (芋掘り) ! Un bon prétexte pour partir en sortie scolaire et profiter d’une expérience amusante et enrichissante pour les enfants d’école maternelle.

Imo (芋) signifiant « patate » et hori (掘り) « creuser », ce terme désigne donc l’activité de déterrer des patates en tout genre, dont les pommes de terre (ジャガイモ) ou encore les patates douces (サツマイモ). Cette activité se déroule en général dans les fermes (農園) de mi-septembre à fin octobre.

Départ en bus vers 10h direction le lieu de récolte, la ferme Arasui (あらすいも掘農園), situé à Joyo (城陽市) dans la préfecture de Kyoto (京都府) à environ 40 minutes de route, au milieu des champs et des zones industrielles. Dans des fermes comme celle-ci, il est possible d’y venir déterrer des patates. La réservation et la quantité souhaitée sont requises pour un prix à partir de 380 ¥ environ.

Une fois arrivé, les potagers sont prêts, il n’y a plus qu’à creuser et déterrer les patates douces pendant une petite heure. Des patates douces en masse sont déterrées et chacun repart avec un lourd sac bien rempli. Alors lundi, qu’est-ce que ce sera pour le déjeuner ? Des patates ? Et mardi ? Des patates aussi ?!

※ Les sorties et excursions du mois 🏞 🏙

• Balade à Katano jusqu’au parc forestier préfectoral Kurondo (交野市で散歩、府民の森くろんど園地まで)

Un dimanche ensoleillé fin octobre. L’automne est bien là mais les érables japonais ne rougissent pas encore. Le temps est idéal pour aller marcher à Katano (交野市), ville voisine d’Hirakata (枚方市) du côté de la station Kisaichi (私市駅). Pas pour aller au parc Hoshida (ほしだ園地), la principale attraction du coin mais pour faire un peu de randonnée vers le parc voisin, Kurondo (くろんど園地).

Autour de la station Kisaichi (私市駅) et de la station voisine de la même ligne de train, il y a trois principaux circuits de randonnée sympa pour découvrir des étangs, des temples, de beaux panoramas depuis le sommet des montagnes et profiter d’une nature paisible dans les parcs forestiers de la préfecture d’Osaka :
① le circuit Kurondo-ike (くろんど園地コース)
② le circuit Hoshida (ほしだ園地コース)
③ le circuit Katano Ikimo no Fureai no Sato (交野市いきものふれあいの里コース)

Ces parcours sont assez populaires auprès des amoureux de randonnée ou de course à pieds, qu’ils soient jeunes ou âgés. Beaucoup profitent de cette belle journée et on croise des randonneurs sympathiques prêts à aider et indiquer le bon chemin.

De la station Kisaichi (私市駅), on emprunte aujourd’hui le circuit Kurondo-ike (くろんど池ハイキングコース) jusqu’aux cascades Tsuki no Wa (月の輪滝). Départ vers 14h00 pour un petit parcours de 1,1 km en 25 minutes environ. Passage par des rues bordées d’habitations avant de pénétrer dans la forêt où le ruissellement de l’eau se fait aussitôt entendre. Ecoutez ce son agréable, ils vous mène directement jusqu’aux cascades. Ce ne sont pas les plus hautes ni les plus impressionnantes mais le cadre naturel est bluffant. On escalade et on joue les aventuriers de la jungle pour admirer le plus près possible les chutes d’eau.

Le circuit n’étant pas fini, autant continuer un peu pour arriver 30 minutes après à l’étang Suiren (すいれん池) avec aire de repos et toilettes. C’est le moment de s’offrir une petite pause. Mais la nuit tombant très vite, et n’étant pas équipé pour le la randonnée nocturne, suivre les conseils d’un randonneur rencontré précédemment sur le chemin est plus raisonnable. En effet, il reste encore environ deux heures avant de boucler le circuit sachant qu’il y a d’autres belles choses à y voir ! Il est préférable de faire demi-tour, mais ce n’est que partie remise !

Retour donc à la civilisation. Pour aujourd’hui, on choisit de rejoindre la station Kawachimori par la petite ville campagnarde, au milieu des maisons et des potagers.

Habitant(e) d’Hirakata, on retient qu’on a pas besoin d’aller bien loin si on peut se ressourcer en pleine nature et se balader tranquillement pour une journée. Eh oui le Kansai, c’est incroyablement splendide et on est loin de s’imaginer qu’on habite si près de beaux endroits cachés !

Parc Kurondo (くろんど園地)
Adresse : 3192-1 Kisabe, Katano, Osaka (大阪府交野市私部3192-1)
Accès : Kisaichi Station ou Kawachimori Station (Katano Line)
Site internet : http://osaka-midori.jp/mori/kurondo/

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📷 Toutes les photos sur Flickr 📷

※ Les restau et cafés du mois 🍴☕

• Freshness Burger (フレッシュネスバーガー)

Si chez Kimi no BLUE TRAVEL on opte le plus souvent pour la nourriture japonaise, on se laisse de temps en temps tenter par d’autres saveurs selon la situation. Quand on a peu de temps pour la pause déjeuner et qu’on veut rester à proximité de son lieu de travail, on peut se rendre dans un restaurant de burger. Même si ce n’est pas la nourriture la plus saine et équilibrée, il faut aussi savoir se faire plaisir !

On zappe McDo et on part pour des petits burgers plus appétissants chez Freshness Burger (フレッシュネスバーガー) 🍔. Chaîne de fastfood implantée partout dans le pays, on peut même en trouver dans les gares et station de métro comme les autres petites chaînes populaires de fastfood et de café. Dans la grande gare d’Ikebukuro par exemple, vous trouverez près des sorties C1 et C2 du métro, un Freshness Burger implanté et non loin d’un Starbucks !

Il y a des menus incluant le burger de votre choix accompagné de salade ou de frites et d’une boisson au choix pour un supplément d’environ 500 ¥ en plus du prix du burger choisi. Il est également possible bien sûr de ne prendre que le burger et un accompagnement séparément. Une fois la commande et le paiement effectué au comptoir, le burger est servi à votre table.

Il y a des burgers classiques, des burgers au poulet, des burgers épicés… Certaines branches proposent d’autres burgers spéciaux et originaux comme le gyoza burger (餃子バーガー), le cheese fondue burger (チーズフォンデュバーガー) ou encore le demikatsu burger (デミカツバーガー). Compter entre 400 et 900 ¥ le burger.
Pas envie d’un burger ? Pas de problème ! Il y a également des salades, des hot-dogs ou encore des plats de pâtes ! Enfin, pour finir sur une touche sucrée, il y a des gâteaux, des crêpes et des gaufres pour le dessert !

La taille reste raisonnable, tout en étant une taille « japonaise », soit un peu plus petit qu’un burger en Occident. Le pain est tendre, la viande assez cuite et la dose d’épices correcte. Avec une petite salade fraîche, c’est suffisant pour poursuivre la journée !

Freshness Burger Echika Ikebukuro (フレッシュネスバーガーエチカ池袋店)
Adresse : Echika Ikebukuro, 3-28-14 Nishi-Ikebukuro, Toshima-ku, Tokyo (東京都豊島区西池袋3-28-14エチカ池袋)
Accès : Ikebukuro Station (JR Lines, Tobu-Tojo Line, Yurakucho Line, Marunouchi Line, Fukutoshin Line)
Site internet : https://www.freshnessburger.co.jp/

• Cocarde (コカルド)

Un dimanche tranquille du côté de Kyobashi, à Osaka. Les rues du quartier ne sont pas très animées ni bondées dans l’après-midi mais les boutiques et les cafés du centre commercial Keihan Mall sont ouvertes et quelques clients font leur petit shopping du weekend.

Il est facile de trouver une table dans le café Cocarde (コカルド) dont les mignons gâteaux miniatures (プチガトー, petit gâteau pour une personne) exposés en vitrine du café et de la boutique attirent l’attention. Et comme en ce mois d’octobre on s’apprête à célébrer Halloween, des gâteaux à l’effigie de cette fête sont proposés temporairement ! Il y a par exemple le cheesecake momie (マミー), le monstre mont blanc (森の一ツ目), la mousse fantôme (ベロベロ, berobero) ou la mousse citrouille au potiron (ニヤニヤ, niyaniya)… Ces petits gâteaux qu’on ose à peine manger tellement on les trouve beaux coûtent en moyenne 700 ¥.

Plus classique, cette chaîne de café et confiseries née à Osaka propose divers gâteaux toujours aussi bien confectionnés esthétiquement, beaux et chics ainsi que des petites pâtisseries comme des financiers, des biscuits et des sablés.

Le café est spacieux et avec une déco aussi un peu chic. Une fois installé à votre table, choisissez votre gâteau favori et accompagnez-le de votre boisson favorite en optant pour le cake set à environ 1 300 ¥. Les gâteaux sont petits mais délicieux, la portion reste suffisante pour un petit plaisir à l’heure du goûter.

Cocarde La Terrasse Café Kyobashi (コカルド ラ・テラス 京橋カフェ)
Adresse : Keihan Department Store Mall, 2−1-38 Higashinodamachi, Miyakojima-ku, Osaka (大阪市都島区東野田町2-1-38 京阪百貨店モール)
Accès : Kyobashi Station (Keihan Line) sortie centrale, Kyobashi Station (JR Lines) sortie nord
Site internet : http://www.cocarde.jp/

• Gahojin Kappa (我逢人かっぱ)

Comme tous les samedis soir en général, le quartier de Gion à Kyoto est animé : les rues principales sont bondées au point de rendre la circulation difficile et les restaurants et Izakaya trouvent clients à leurs tables. Donc oui, qui dit samedi soir, dit sortie à l’Izakaya pour boire un coup !

On emprunte une petite ruelle près de la station de Gion Shijo (祇園四条駅) pour arriver devant Gahōjin Kappa (我逢人かっぱ), Izakaya d’apparence traditionnelle, à l’image de l’ancienne capitale nippone, avec lanternes éclairant l’entrée et portes coulissantes.

Cet Izakaya est dirigé par Kirinya Foods, groupe qui développe des restaurants principalement à Gion, Kyoto.
À partir de produits frais venant du marché matinal, chacun de ses restaurants offre nous à ses clients de bons plats de fruits de mer, viande, légumes, etc… dans le style japonais ou occidental et à moindre coût !

Prévention contre le Coronavirus oblige, du gel hydroalcoolique est mis à disposition à l’entrée et le personnel porte un masque. Le restaurant étant assez étroit, ne permettant pas de respecter la distance sociale, les clients sont séparés par des barrières transparentes pour minimiser les infections par les postillons. En effet, il n’y a qu’un comptoir entourant les fourneaux d’où on peut voir les cuisiniers préparer les plats et parfois les servir directement aux clients face à eux.

En dépit de cette situation difficile faisant assez souvent ressentir la solitude et l’éloignement, on se réconforte en petit comité, on oublie un instant ce qui se passe et on se fait plaisir en discutant de choses joyeuses et positives.

On trinque d’abord et on parcourt le menu : morceau de porc mijoté (豚角煮), sashimi de thon (マグロ刺身), karaage (とり唐揚), camembert frit (カマンベール唐揚), omelette roulée (だし巻き卵), morokyu (もろきゅう, concombre coupé en morceaux accompagné de miso moromi), yakitori (焼き鳥), kushiage (串揚げ), tempura (天ぷら)… Les plats à l’unité qu’on partage varient entre 500 ¥ et 750 ¥.

Après avoir bien mangé, testé divers saké japonais, bien bu mais raisonnablement, une dernière marche dans les rues désormais plus tranquilles avant que chacun ne rentre chez soi.

Gahōjin Kappa (我逢人かっぱ)
Adresse : 77 Sueyoshicho, Higashiyama-ku Kyoto (京都市東山区八坂新地末吉町77)
Accès : Gion-Shijo Station (Keihan Line) sortie 7
Site internet : http://www.kirinya-foods.jp/kappa/index.html

※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵

• Tokyo, long time no see! (久しぶり東京)

Un an depuis la dernière fois que je me suis rendue à Tokyo. Le temps passe tellement vite. Mais un an plus tard j’ai eu une bonne occasion de m’y rendre.

Un weekend est bien trop court malheureusement mais j’ai pu en profiter pour revoir mes plus proches amis qui vivent encore là-bas. J’ai bougé entre Ginza, Ikebukuro, Funabashi dans la préfecture de Chiba et Shinagawa. Pour faire plaisir à la petite Kimi enfant, je me suis rendue au Pokémon Center Mega Tokyo. J’ai admiré depuis le Shinkansen mon grand mont Fuji adoré 🗻. Avec un peu de tristesse moi qui voulais tant faire son ascension cette année encore.

Tokyo ne m’a pas semblé changé. La situation Corona est semblable à celle dans le Kansai. Un peu de nostalgie en passant par Yokohama mais désormais y venir pour le weekend me suffit. Pour rien au monde je regrette d’en être partie. C’était un petit weekend sympa et j’espère avoir l’occasion d’y revenir, en espérant que ça ne sera pas dans un an 😂.

• Renouvellement du passeport (新しいパスポート)

Mon passeport est arrivé au bout de ses dix ans d’existence et sera périmé le mois prochain. Ce qui veut aussi dire qu’il y a dix ans, je m’apprêtais à venir au Japon pour la première fois. J’avais 20 ans. Et c’est fou de constater qu’en dix ans, beaucoup de choses en nous peuvent changer. Soit, on grandit. Je n’avais pas les mêmes délires, les mêmes objectifs et je connaissais encore peu de choses de la vie. Je ne savais pas de quoi mon avenir serait fait, je me cherchais encore. Et j’étais loin de m’imaginer que ce pays si lointain que je m’apprêtais à visiter aurait un fort impact sur la vie.

Bref, c’était la minute réflexion. N’étant pas en France, j’ai du entreprendre les démarches dans mon pays d’expatriation, en passant par l’ambassade de France à Tokyo. Il faut bien sûr, s’y rendre sous rendez-vous et en présentant tous les documents nécessaires : le formulaire CERFA complété informatiquement, le passeport actuel avec photocopie, la carte de résident avec copie pour justificatif de domicile, une photo aux normes de biométrie, les droits de chancellerie en espèces et en yens, et une letter pack modèle rouge pour l’envoi du nouveau passeport par voie postale.

Fort heureusement pour les habitants du Kansai, il est possible d’obtenir un rendez-vous à l’Institut Franco-japonais du Kansai, à Kyoto ou Osaka, pendant les tournées consulaires. Elles n’ont pas lieu tout le temps et les dates et horaires sont très limitées. Difficile d’avoir le rendez-vous souhaité et il faut réajuster son emploi du temps perso et s’absenter de son travail.

En tout cas, pour ma part, demande faite en 20 minutes et 3 semaines plus tard, je recevrai mon nouveau passeport par la poste. A la réception, il faudra renvoyer l’ancien passeport avec une copie du nouveau passeport signé. Je me suis un peu foutue la pression pour le renouveler avant sa péremption mais au final c’est quasiment sûr que je ne rentrerai pas en France cette année pour les fêtes de fin d’année.

• Happy Birthday to me! (お誕生日おめでとう!)

L’année de mes 30 ans est passée. Un 1 se rajoute. Cette année dans une nouvelle dizaine a été riche ! Les derniers mois un peu difficiles mais l’année de mes 30 ans fut bonne en partie. De belles opportunités, de belles expériences. Des voyages inoubliables. J’ai fait en sorte de profiter au maximum. L’année de mes 30 ans, j’ai eu l’opportunité d’obtenir un poste avec plus de responsabilités, alors que je n’étais employée depuis même pas un an ! Qui aurait cru que cela arriverait ? Certainement pas moi ! Comme quoi, peut-être que je me sous-estime encore un peu trop. Je ne regrette pour rien au monde mon choix, même si j’ai pu éprouver du stress, le sentiment de ne pas être à la hauteur et l’envie d’abandonner. Non au contraire, maintenant, j’apprends à gérer mon stress et à avoir plus confiance en moi.

Chaque matin, je me réveille fraîche et avec la motivation pour relever mes défis quotidiens. Chaque matin est une chance de le faire. Quand je me réveille chaque matin, je me sens alors chanceuse ! Chanceuse d’être encore de ce monde, d’avoir tous mes membres, mes bras, mes jambes.

Bien sûr je retiens quand même une leçon après ces expériences professionnelles au Japon. Quand on travaille au Japon en tant qu’expatrié(e), il faut avoir un sacré mental ! Car si vous obtenez un poste destiné à un Japonais de base, on vous considèrera comme un Japonais. J’entends par là que vous devrez avoir le comportement approprié, communiquer et respecter la hiérarchie très importante dans le monde professionnel. Accepter les règles, même si c’est différent dans votre pays d’origine.

En tous les cas, malgré la situation sanitaire qui rend la vie difficile, j’ai quand même voulu marquer le coup ! Ce n’est pas le covid qui allait m’empêcher de fêter mon anniversaire. Je l’emmerde le covid. Merci à ceux qui ont pris le risque de se réunir pour une petite fête. J’ai pu passer un bon weekend bien entourée et bien m’amuser. Ca m’a fait autant plaisir de cuisiner de bons plats que de déguster un délicieux gâteau et recevoir de beaux cadeaux.


♫ Un article = Une chanson ► MY FIRST STORY – REVIVER

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▶ Restaurant : LUMBINI (ルンビニ)

Petit(e) habitant(e) du Kansai raffolant de curry et de cheese nan à la recherche d’un bon restaurant indien ? A Hirakata (枚方市), ils sont moins nombreux qu’à Tokyo mais dans ce petit nombre, on en trouve des aussi bons ! Et il n’a pas fallu chercher bien loin si ce n’est à même pas 10 minutes de chez soi pour trouver la perle ! Dans cet article, Kimi vous partage son restaurant indien fétiche, LUMBINI (ルンビニ), qu’elle fréquente très régulièrement à la moindre occasion ! De passage à Hirakata, il faut absolument y prendre un repas si vous aimez le curry indien !

Issu du groupe Milan・Lumbini (ミラン・ルンビニ), il existe moins d’une dizaine de restaurants dans les préfectures d’Osaka (大阪府), Kyoto (京都府) et Nara (奈良県). Celui d’Hirakata est assez spacieux et lumineux, décoré à l’image de l’Inde et diffusant de la musique indienne en tout genre. Dans le personnel, indiens mais aussi japonais sont présents. Le personnel indien se montre parfois un peu froid mais les serveuses japonaises sont vraiment très chaleureuses. Elles reconnaissent les clients fidèles et leur engagent aussitôt la conversation à chacune de leurs visites.

Il y a divers types de menu (la carte est d’ailleurs disponible en anglais), permettant de manger selon nos préférences pour un budget raisonnable. Il est juste dommage de ne pas avoir un menu midi offrant plus de choix dans le curry, à moins de venir en semaine pour bénéficier des menus déjeuner réservés du lundi au vendredi. Un menu incluant deux curry et du tandoori chicken seulement n’existe pas non plus, il faut prendre à la carte. Il y a le special lunch bien sûr mais il s’avère trop consistant pour les petits estomacs ! En effet avec ce menu vous avez la totale : salade, soupe, deux curry au choix, deux bons morceaux de tandoori chicken, naan au choix et le dessert du jour !

Le midi, le restaurant propose trois types de menu contenant naan, curry et salade avec en plus, selon le type de menu choisi, du tandoori chicken, un deuxième plat de curry, un dessert pour des prix allant de 830 ¥ à 1000 ¥. Il y a aussi un menu enfant et le special lunch mentionné plus haut pour 1300 ¥, bien consistant mais avantageux niveau prix. Plus classique, il y a également le curry accompagné d’une généreuse portion de riz et du katsu curry, respectivement pour 700 ¥ et 800 ¥. Pour profiter de toute la saveur d’un butter curry, un menu spécial lui est consacré chez LUMBINI. Pour l’ingrédient principal, y a le choix entre poulet, crevettes ou coquilles Saint-Jacques hotate (帆立) et l’assiette est accompagnée d’un naan ou de riz ainsi qu’une salade.

Tout ça sachant que vous pouvez commander du naan à volonté ! Dans les autres spécialités indiennes, on retrouve entre autres le tandoori chicken (タンドリーチキン) et le kebab indien (シシガバブ).

Le soir, d’autres menus sont proposés pour un peu plus cher mais avec plus de contenu et des menus spécial famille. À la carte on retrouve le meilleur de la cuisine indienne et une variété de curry : le populaire curry au poulet, curry aux légumes, aux épinards et crevettes, à la noix de coco, aux fruits de mer… Mais attention, dans les menus, le choix est imposé entre poulet, épinards, légumes ou le curry du jour !

Quand le client passe commande, il choisit le niveau de piment, allant de 0 (doux) à 6 (très très épicé). Cela devient vraiment piquant à partir du niveau 4. Pour changer de type de naan, ajouter 200 ¥ en plus. Il y a le choix entre cheese naan, naan aux oignons, au sésame ou… à la patate douce ! Mais attention cette dernière n’est disponible qu’en quantité très limitée !

D’apparence, ce restau indien a tout pour attirer la clientèle. Et une fois qu’on y vient, on a très vite envie d’y revenir ! Le restaurant est bien noté et très apprécié des locaux. Il est souvent bondé autant pendant le déjeuner que le dîner, en particulier le weekend. Les clients profitent tranquillement de leur repas et de la bonne ambiance et restent parfois une bonne heure à table. À peine fini, on a aussitôt envie de revenir pour profiter à nouveau de ces bonnes saveurs. Même sans y venir pendant très longtemps, c’est presque une redécouverte en dégustant le curry du jour et le délicieux cheese naan servi bien chaud avec le fromage fondant.

De toutes les nombreuses fois où Kimi s’est rendue chez LUMBINI, tous les menus et les diverses saveurs de curry proposés ont été testés ! Elle a pu goûter le curry au poulet (チキンカレー), le grand classique présent dans tous les menus, mais aussi le curry keema (キーマカレー), le curry aux épinards et crevettes (ほうれん草海老カレー), le curry au beurre et coquilles Saint-Jacques (バター帆立カレー) et le curry du jour (日替りカレー) qui souvent est un curry de pomme de terre et d’œuf de caille, un curry au potiron et okura ou encore un curry à la patate douce et aux champignons enoki. Du côté des nan, on raffole du cheese naan bien sûr, mais celui à la patate douce est à tester également.

Les plats de curry sont un régal avec le piment dosé comme demandé, les naan de taille convenable et bien cuits, le fromage contenu dans le cheese naan est bien coulant. Les portions sont un peu plus grosses qu’un restau indien en pleins Tokyo pour un prix équivalent. Le staff est généreux et fait de petits cadeaux aux clients fidèles : boisson ou dessert offerts gratuitement, un special lunch avec trois morceaux de tandoori chicken au lieu de deux initialement, une grosse portion de salade, un cheese naan bien préparé avec le fromage qui s’effile et dégouline…

Ambiance agréable, personnel amical, service efficace, plats délicieux et consistants. C’est un plaisir de venir manger dans ce restaurant ! Et pour vous donner envie d’y revenir, au moment de régler l’addition, vous recevez un coupon que plusieurs personnes peuvent se partager ! Au choix : boisson gratuite le midi ou réduction de 10% le soir !
Tout simplement, ce restaurant est excellent et Kimi vous invite à vous rendre dans l’une des branches situées dans plusieurs coins du Kansai. Testé, approuvé et recommandé à 100% !

💡 Infos pratiques (案内・住所・アクセス)

🇮🇳 Lumbini (ルンビニ)
📫️ Adresse (住所) : 1-2231 Shodai Kitamachi, Hirakata, Osaka (大阪府枚方市招提北町1丁目2231)
🚉 Accès en train (電車でアクセス) : Makino Station (Ligne Keihan) sortie 1, marcher environ 20 minutes
🚏 Accès en bus (バスでアクセス) : Kansai Kinen Byoin Mae (Bus Keihan), marcher environ 1 minute
🕐️ Horaires (営業時間) : 11:00 – 14:30 / 17:00 – 22:00
🅿️ Parking (駐車場) : Oui
Accès en fauteuil roulant (車椅子でアクセス) : Oui
🔗 Site internet (公式ホームページ) : http://www.milan-lumbini.com

🍛 Cuisine・料理 ⭐⭐⭐⭐⭐
👳🏻‍♀️ Service・サービス ⭐⭐⭐⭐⭐
🍃 Ambiance・雰囲気 ⭐⭐⭐⭐⭐

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▶ No scared : Kimi no Nikki (septembre 2020)

Août a laissé place à septembre (et ses typhons) en emportant l’humidité avec lui. Enfin des journées ensoleillées et un peu fraîches par moment, dignes d’un été normand. La promenade matinale avant de partir pour le boulot ou le moment détente sur le balcon le dimanche après-midi, quel bonheur relaxant !

C’était également la Silver Week avec un long weekend de quatre jours grâce à deux jours fériés consécutifs (le jour du respect pour les personnes âgées 敬老の日 et le jour de l’équinoxe d’automne 秋分の日). 4 jours de repos qui ont ravivé le tourisme national. Avec entre autres la campagne Go To Travel, beaucoup de japonais et résidents au Japon ont voyagé. Après une forte baisse ces derniers mois, les endroits touristiques les plus populaires du pays ont vu revenir de nombreux touristes.

Bien entendu Kimi aussi a profité de cette Silver Week pour voyager et elle s’est rendue jusqu’à Izumo (出雲市). Le guide sera disponible dans un prochain article.

※ Les événements du mois 🎊

• Admission à la maternelle pour une journée (一日入園)

Ichi nichi nyūen (一日入園) signifie littéralement admission d’une journée, qu’on pourrait aussi traduire par journée portes ouvertes, cet événement étant assez semblable à ce que nous avons en France.

Alors qu’en septembre c’est justement la rentrée dans l’Hexagone, au Pays du soleil levant, c’est le deuxième semestre qui débute et pour les enfants encore en bas âge, c’est déjà le moment de réfléchir à sa future école maternelle. Ainsi sont organisés ces événements d’admission d’une journée.

Pendant une demi-journée, les enfants visitent en compagnie de leurs parents leur très probable future école maternelle pour obtenir des renseignements, découvrir l’environnement de la maternelle et ainsi mieux s’orienter dans le choix de celle-ci. Le déroulement et le contenu varient en fonction des écoles, mais la plupart expliquent les préparatifs d’entrée, le programme de l’année scolaire et la cérémonie d’entrée. De plus, les enfants peuvent profiter de jouer les uns avec les autres et s’essayer aux diverses activités et services proposés par l’école.

Le but principal d’un événement comme celui-ci n’est pas seulement de permettre aux parents de recevoir diverses explications et de comprendre les services proposés par l’école, mais aussi de permettre aux enfants de découvrir l’atmosphère de l’école maternelle et de se familiariser avec.

Petit retour sur un événement d’admission d’une journée dans une petite école maternelle d’Hirakata (枚方市).

Samedi matin, 9 heures. L’école ouvre exceptionnellement ses portes pour accueillir le temps d’une matinée ses (peut-être) futurs élèves ? Le programme est le suivant.

① Réception (受付)

Les parents déposent leur carte d’admission et les enfants reçoivent un petit cahier en guise de cadeau de bienvenue (お土産, omiyage). Dans le hall de l’école où se déroulent la plupart des événements, les familles s’installent et patientent le temps que les 40 enfants inscrits aient répondu présent. Des jouets sont à disposition des petits pour s’amuser tranquillement et sympathiser avec leurs futurs camarades.

② Amusons-nous en anglais (英語で遊ぼう)

Qu’est-ce qui pourrait démarquer une école maternelle des autres ? Le fait de proposer des cours et activités qu’on ne trouve pas dans toutes les écoles publiques. La pratique de l’anglais est l’un de ces atouts. Bien plus quand le professeur en charge des cours d’anglais est en plus natif. Cas de figure assez rare mais qui peut arriver.

Pendant cinq petites minutes, tout en tentant au maximum de faire participer les enfants pour qu’ils repartent avec quelques notions, le professeur offre une mini leçon tournée en spectacle. Chanson, salutations avec des marionnettes, utilisations de jouets attractifs pour apprendre à compter, gestes et mouvements pour apprendre les premiers verbes d’actions.

C’est une leçon dynamique et amusante représentative de l’image de l’école. Le professeur donne toute son énergie et son enthousiasme pour faire rire les enfants et détendre l’atmosphère. Les enfants sont un peu intimidés au début mais saluent à la fin le professeur avec le sourire.

③ Représentation des enseignantes (担任たちとの交流会)

Puis c’est la rencontre avec les enseignantes à travers un petit spectacle mêlant chant et danse. Moment primordial puisque c’est avec ces enseignantes que les enfants passeront leurs trois années d’école maternelle. Ce petit spectacle amuse les enfants et rassure les parents.

④ Discours d’explication du directeur (園長先生の説明会)

Place aux choses un peu plus sérieuses. Le directeur donne diverses explications concernant l’admission à l’école : fournitures à acheter, paiement des frais, la garderie, les repas, etc…

⑤ Récréation (自由で遊び)

Après le discours, les enfants peuvent profiter des jeux librement et participer à diverses animations dans le hall. C’est aussi une partie importante pendant laquelle les enfants peuvent interagir avec les enseignantes et se faire leurs premiers amis. Pour les parents, c’est une occasion de voir comment leur enfant se comporte et si il est à l’aise avec les autres. Ils peuvent aussi discuter avec d’autres parents et les enseignantes.

⑥ Piscine (プールで遊び)

Comme il fait très beau ce jour, un petit tour dans la piscine ne se refuse pas. Les enfants qui le souhaitent peuvent, sous la surveillance des enseignantes et du professeur d’éducation physique, se baigner et s’amuser dans la petite piscine extérieure de l’école.

⑦ Clôture de l’événement (解散)

Il est presque midi et c’est donc l’heure de clôturer l’événement. La plupart des parents et enfants rentrent directement chez eux pendant que certains restent pour discuter encore un peu. Pour les personnes n’ayant pas de véhicules et habitant un peu loin, elles peuvent opter pour les bus de l’école.

Court événement décisif pour les débuts de l’enfant dans le monde scolaire. Quand le choix de son école sera fait, il reviendra le mois suivant pour passer le test d’admission (入園テスト).

※ Les sorties et excursions du mois 🏞 🏙

• Cours de Japonais chez Kotoba House Liceo (ことばhouseリセオでの日本語授業)

Et si on se remettait un peu au Japonais ? Kimi est allée étudier un peu de grammaire et s’essayer à des énigmes en japonais (bien difficiles mais intéressantes) chez Kotoba House Liceo (ことばhouseリセオ) !

Kimi vous a déjà présenté Kotoba House Liceo à l’occasion des événements Meetup de cérémonie de thé et de calligraphie japonaise. En plus d’organiser des petits événements autour de la culture japonaise, cet institut est avant tout une école de langue ! On y enseigne le japonais mais aussi l’anglais.

Les cours durent 50 minutes, le contenu est varié et peut-être préparé à la demande des étudiants, du niveau débutant à avancé. Trois types de cours sont proposés pour le japonais :
des cours privés (2 500 ¥ / leçon) : pour apprendre à son propre rythme ou pour des demandes spéciales (préparer un entretien d’embauche, écrire son CV…), l’étudiant est libre d’ajuster les horaires et de choisir son professeur
des cours en groupes (8 000 ¥ / 4 leçons pour les niveaux débutant & intermédiaire, 10 000 ¥ / 4 leçons pour le niveau avancé) : de 2 à 4 personnes par classe, pour celles et ceux qui souhaitent apprendre essentiellement la grammaire et pratiquer la conversation quotidienne, les horaires sont fixes
des cours intensifs JLPT (8 000 ¥ / 4 leçons pour les niveaux N5 à N3, 10 000 ¥ / 4 leçons pour les niveaux N2 & N1) : de 2 à 4 personnes par classe, pour celles et ceux qui souhaitent préparer l’examen du JLPT, les horaires sont fixes

Compter donc en moyenne entre 2 000 et 2 500 ¥ une leçon, relativement raisonnable pour le service offert. L’école enseigne avec les manuels Minna no Nihongo (皆の日本語) et d’autres matériels pédagogiques. Grammaire, conversation, jeux, devinettes… Cours ludique et attractif dans un cadre agréable et convivial. En effet, l’école se trouve dans un petit appartement moderne près de Tennoji. Il est possible de réserver sa première leçon via le site internet. La première leçon d’essai est gratuite.

Existant depuis environ un an, cette petite école et son personnel très amical et agréable n’attend que vous !

Kotoba House Liceo (ことばhouseリセオ)
Adresse : Kobai Haitsu 210, 2-4-21 Matsuzakicho, Abeno-ku, Osaka (大阪府大阪市阿倍野区松崎町2丁目4−21 幸梅ハイツ 210号)
Accès : Tennoji Station (JR Line, Midosuji Line, Tanimachi Line) sortie sud, Osaka-Abenobashi Station (Kintetsu Line) sortie est, Abeno Station (Tanimachi Line, Hankaidenki-Uemachi Line) sortie 5
Site internet : http://kotobahouse-liceo.com/

※ Les restau et cafés du mois 🍴☕

• Tsurukameya (鶴亀家)

En cette période de crise sanitaire, le quartier habituellement bruyant et animé de Shinsekai (新世界) à Osaka ne voit pas passer énormément de visiteurs, même le samedi soir. Certains Izakaya restent cependant ouverts et trouvent nombreux clients à leurs tables.

Pas loin de la tour Tsudenkaku (通天閣) qui en ce moment change de couleur selon l’état actuel de la crise sanitaire liée au Coronavirus (ce jour elle est illuminée en jaune, ce qui signifie passable), on trouve un Izakaya à la façade attirante avec une tortue dorée géante, visiblement assez grand et animé. De quoi convaincre d’y passer la soirée !

On y sert des plats variés comme dans tous les Izakaya du même genre, en particulier des brochettes panées et frites, kusihage (串揚げ) ou kushikatsu (串かつ), kushi signifiant « brochette », katsu « côtelette » et age « friture ».

Les ingrédients sont en général du bœuf, du porc, du poulet, des fruits de mer, des œufs de caille, ou une variété de légumes comme des racines de lotus (れんこん, renkon), de l’oignon, des asperges… On les retrouve tous dans cet Izakaya pour en moyenne 100 ¥ la brochette, ainsi que d’autres ingrédients moins communs comme la patate douce, l’avocat, le champignon shiitake (椎茸), le fromage… Et pour le dessert, du sucré : banane, chou à la crème, ohagi (おはぎ, pâtisserie traditionnelle japonaise faite de riz et de pâte de haricots rouges) ou encore baumkuchen !

Mélange étrange comme le Japon sait si bien le faire ! Loin d’être les réalisations culinaires du siècle, ces douceurs sont à tester au moins une fois, pour l’expérience, même si la plupart des clients vont les préférer sans être baigné dans l’huile. Les brochettes aux ingrédients habituels restent en tout cas bonnes et bien cuites. Il en est de même pour la plupart des autres plats servis comme le karaage (唐揚げ), le doteyaki en brochette (どて焼き串), la salade (シーザーサラダ), le chikuwa au fromage (ちくわチーズの磯辺揚げ), le tonpeiyaki (とんぺい焼き)…

La carte des boissons est en revanche assez limitée : pas de formule boisson à volonté (飲み放題, nomihodai), pas de cocktails et peu de choix dans la liste des sakés japonais. Pour les grands buveurs, c’est un peu une déception.

L’Izakaya est quasiment bondé pour un personnel en sous-effectif. Il faut parfois patienter pour passer commande et recevoir les plats et boissons.

Cependant, après deux bonnes heures à discuter de diverses choses et d’autres, à partager des expériences personnelles, on quitte les lieux avec satisfaction. Grands mangeurs et grands buveurs, comptez en moyenne 4 000 ¥ par personne.

Kushikatsu Doteyaki Nadai Tsurukameya (串かつどて焼き名代鶴亀家)
Adresse : 2-5-2 Ebisuhigashi, Naniwa, Osaka (大阪市浪速区恵美須東2-5-2)
Accès : Dobutsuen-Mae Station (Midosuji Line, Sakaisuji Line) sortie 5, Shin Imamiya Ekimae Station (Nankai Line, Osaka Loop Line, Yamatoji Line) sortie ouest

※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵

• Tout va bien (大丈夫だよ!)

L’été n’a pas été une période facile et les vacances ne m’ont pas donné envie de retourner travailler. J’étais dépassée par pas mal de choses, et ça jouait beaucoup sur mon stress et mon moral. Mais heureusement, une fois le second semestre débuté, j’ai vite retrouvé mes marques et ma motivation.

Quasiment la moitié de l’année est déjà passée. Ce travail est difficile tous les jours, stressant, mais je sens que je progresse et j’ai moyen de faire mes preuves et d’affirmer mon style durant les événements de l’école comme le Ichi nichi nyūen (一日入園). C’est facile de se décourager mais j’essaie au mieux d’éviter cette situation. Je travaille aussi beaucoup sur le contrôle de mon stress. Les enfants surtout, les nouvelles tâches qui s’ajoutent sont une bonne source de motivation et de challenge.

Entre autres, ce mois, c’était les évaluations de la première moitié de l’année. Préparer les copies, noter les élèves, remplir leur bulletin… Cela m’a rappelé quand je jouais « à la maîtresse » étant enfant. J’étais loin de m’imaginer à l’époque que je ferais ça un jour pour de vrai. C’était stressant par moment car j’avais quand même 50 gosses à évaluer en deux semaines sur plusieurs points et remplir leur bulletin après. Il faut bien s’organiser et gérer son temps. En tout cas, je le redis encore, mais travailler avec des enfants est vraiment passionnant, amusant et enrichissant.

Et tant que je peux me récompenser et me relaxer dans mon restaurant indien préféré, tout va bien !


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