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► Take me Now : Concert de FTISLAND au Toyosu PIT

Ces derniers temps, on peut dire que FTISLAND avait le don de me faire vibrer, presque autant que CNBLUE. Plus le temps passe et plus j’aime leur univers. Leur dernier album coréen en particulier, avec Take me Now comme chanson titre, m’avait surprise et conquise. C’est pourquoi je brûlais d’impatience à l’idée de les voir ce 29 septembre à Tokyo pour leur tournée japonaise d’automne We Just Do It. Je ne suis pas inscrite au fanclub japonais mais j’ai quand même pu acheter une place à une fan via internet. Un grand merci à cette personne que je ne rencontrerai probablement jamais x’).

La dernière fois que j’ai vu FTISLAND c’était au FNC KINGDOM il y a presque un an. Mais je les avais déjà vus à Yokohama avec Marine et aussi à Paris, à la Cigale et à la Maroquinerie. Bref, je connais leur potentiel et je savais ce qui m’attendait ce soir-là : un concert dément !!

Après le taf j’ai filé à la salle de concert. C’était au Toyosu PIT (豊洲PIT), je ne connaissais pas du tout. C’était vers Odaiba. Vu mon numéro de ticket en standing, j’ai supposé que c’était une salle comme le Zepp Tokyo. En arrivant, puah pleins de monde ! Et le stand de goodies avait déjà bougé à l’intérieur. Les portes ouvraient à 18h00. Je me suis placée dans la rangée correspondant à mon numéro, entre 1100 et 1500. En tout, 2000 fans étaient là et certaines cherchaient encore des tickets ! J’ai peut être eu du bol en pouvant en racheter une ! 18h15, ça a bougé, on a avancé. Quand j’ai entendu mon numéro, assez difficile tellement les gens poussaient en masse, je suis entrée et j’ai foncé aux goodies pour acheter un T-shirt et une towel puis hop dans la salle.

Ça ressemblait bien au Zepp Tokyo : une fosse mais avec plusieurs rangées de barrière avec l’étage en moins aussi. Je me suis placée le plus près possible juste devant la deuxième rangée de barrière. Je n’étais pas trop loin et les jap sont petites, donc j’étais plutôt avantagée. Je me sentais seule sans amies xD. Autant des Boices (fans de CNBLUE) j’en connais, des Primadonnas (fans de FTISLAND, oui vive les noms de fanclub)… Moins. Je me sentais comme une intruse… Marine pourquoi t’es pas lààà :(. Il y avait quatre écrans sur les côtés de la salle qui diffusaient les habituels vidéos clips du moment, les spots publicitaires pour les DVDs ou pour le prochain FNC KINGDOM en décembre. J’ai sorti en plus de ma towel mon drapeau français pour être bien en contraste avec les fans au towel jaune xD. Dix minutes avant le début, le staff a commencé à régler les instruments. Et au même moment j’ai bougé mon sac de peur de gêner la fan à côté de moi. Merci mon sac !! A partir de là elle et son amie ont engagé la conversation. Elles m’ont demandée si j’étais seule et d’où je venais. Elles pensaient que j’avais fait le voyage depuis la France et que j’étais étudiante haha. J’avais fait imprimer mes photos du concert à Paris pour les donner en cadeau du coup je leur en ai offert quelques unes. Et là les autres fans autour m’en ont demandée aussi et je me suis retrouvée à parler avec pleins de fans en même temps ! Elles étaient trop adorables ! Je me suis sentie moins seule j’avais presque l’impression d’être en famille ! Il ne manquait plus que le concert démarre.

Le coup d’envoi est très vite arrivé et il a été donné par une intro dynamique avec quelques effets digitaux. Des faisceaux lumineux dynamiques et aux multiples couleurs étaient projetés dans la salle pendant que les membres entraient ensemble sur scène. Premier constat : quelle joie de bien les voir après le Yokohama Arena xD. Bon quand les fans levaient les bras avec leur lightsticks ou leur bracelet lumineux c’était parfois moins évident mais j’ai connu pire. J’étais pile en face de Hongki qui montait souvent sur la plateforme placée devant lui. Minhwan était en hauteur derrière sa batterie et Seunghyun, Jaejin et Jonghoon se déplaçaient souvent.

Une fois les membres en place, l’océan jaune s’est immédiatement agité avec une vague d’acclamations et de cris des fans. Le concert a démarré avec Paparazzi, une chanson du dernier album coréen. C’est une chanson qui a beaucoup de rythme et qui dégage beaucoup d’énergie, il y a en plus quelques effets digitaux (dans la continuité de la piste d’intro) qui en live avait de quoi faire vibrer les murs. Carrément ! C’était seulement le démarrage. Un démarrage en trombe. Sauter, bondir aussi haut que possible, c’était la règle d’or ce soir ! Ils sont restés dans le mix rock-techno et un mini solo a suivi. Je me demandais quelle chanson cela pouvait être mais il s’agissait en fait d’une version remixée de 바래 (I hope) ! Une chanson culte du groupe qu’on entend quasiment dans tous leurs concerts. Tout le monde effectuait les fanchants pendant le refrain. Seunghyun et Jaejin se sont joints au chant pour leur partie rap tandis qu’on continuait à sauter avec enthousiasme.

Il est agréable ce sentiment de joie et de bonheur. Celui de pouvoir s’amuser avec des milliers de personnes que tu ne connais pas mais avec qui tu partages une même passion. Le pouvoir de la musique est tellement fort ! Ce soir la musique de FTISLAND a fait mon bonheur. Leur musique et leur énergie sur scène, la force de leurs morceaux. C’est comme ça que j’apprécie FTISLAND. J’aime leur côté rock tout simplement, chose qu’ils affirment de plus en plus.

L’ambiance et la suite du concert ne pouvaient être que meilleurs lorsque Hongki a commencé à hurler plusieurs fois « SAY FREEDOM!! » pour introduire FREEDOM. Cette chanson en live, elle dépote et si vous voulez bien suivre sa tradition, munissez-vous de votre towel ! Durant le refrain, tout le monde y compris Hongki sautait en agitant sa towel. Et on fait tourner les serviettes ! -je sors- Les hurlements de liberté (le jeu de mot sonne moins bien en français xD) ont valu de faire vibrer les murs du Toyosu PIT et les sauts en rythme (les fans étaient vraiment tous synchro, cela donne un beau résultat) de faire trembler le sol !

Les garçons ont beaucoup parlé pendant les MC, surtout Hongki. De vraies pipelettes quand même. Le deuxième MC a été particulièrement long mais le bon point est que on pouvait se reposer ! Ils parlent mieux en jap que les CNBLUE donc leurs phrases étaient plus compliquées pour mes oreilles et mon cerveau x’D. Ils ont aussi sorti pas mal de blagues qui ont fait rire toute le monde sauf moi parce que je ne comprenais rien… Ce moment est toujours aussi frustrant pendant les concerts japonais T.T Ce que j’ai retenu c’est « Il fait chaud hein ! » et « Nous partirons probablement pour une tournée mondiale dans les mois à venir. » Bonne nouvelle pour mes amies françaises, en espérant que la France fasse partie de la liste !

Le titre de la chanson qui a suivi le premier MC ne m’est pas revenue tout de suite. Mais quand je l’avais écouté elle m’avait beaucoup plue aussi. C’était aqua. Le public accompagnait Hongki pour les chœurs pendant le refrain. Les « Wo ho ho » étaient magiques ! Cela a plongé la salle dans une atmosphère vraiment magnifique et grandiose !

Et puis… Est venu le moment où je me suis dit « Nan vraiment les gars, j’vous aime. Quel beau cadeau vous m’offrez là ! » Je ne m’attendais vraiment pas à entendre cette chanson et pourtant ils l’ont faite ! Je n’avais jamais eu l’occasion de l’entendre en concert, j’en rêvais et ils I’ont faite ! C’était une énorme et belle surprise ! Hongki, le poing levé, scandait « Time to fight, fight, fight! » et j’ai réalisé que c’était Time to !! OMG j’étais folle !! Hors de contrôle, mon corps ne pouvait s’empêcher de bondir et de bouger !!! On tapait également des mains en rythme. C’était parfait !

Je parle beaucoup de mon état de pseudo Primadonna en transe mais bon j’ajouterai que le groupe a été étonnant lui aussi. Hongki bougeait beaucoup sur les côtés et grimpait souvent sur la plateforme devant lui. Les garçons interagissaient tous avec le public, Minhwan à défaut de devoir rester derrière sa batterie était fière de nous montrer ses muscles xD. Mon pitit Jaejin adoré m’a encore charmée avec sa voix parfaite (en particulier pendant Time To.. Gaaah ♡).

Après un autre long MC, ils ont continué le concert avec YOU DON’T KNOW WHO I AM. J’ai beaucoup écouté cette chanson avant le concert et ce soir-là c’était « Crazy, crazy! » On tapait des mains pendant que Hongki chantait et on hurlait avec lui les « Crazy » du refrain. Cette chanson a apporté une bonne ambiance elle aussi, notamment avec les voix des Primadonnas.

Shinin’ On a immédiatement suivi. J’aime beaucoup beaucoup cette chanson ! Elle me rappelle toujours mon premier concert de FTISLAND, pendant le ROCK NATION en 2014… Le jour où je les ai aimés bien plus encore et où j’ai réalisé combien ils sont surprenants sur scène ! Hongki s’est à nouveau muni de sa towel, tout le monde a suivi le mouvement pour sauter non-stop. Ah~ cette chanson est tellement incroyable, j’en ai presque pleuré de joie !

Ça aurait été dommage qu’ils s’arrêtent dans cette si bonne ambiance, c’est pourquoi ils ont décidé de partir à la recherche de leur PUPPY ! « Where is my PUPPY ?! » demandait Hongki. Je suis lààà !! Cette chanson est assez rigolote et parfaite pour les concerts et pour continuer à bien s’amuser ! Elle a d’ailleurs sa petite chorégraphie avec les mains. A la fin de la chanson, Hongki a pointé la fosse en disant « Are you my Puppy ? » comme dans le clip.

Un nouveau MC pour nous remettre de nos émotions et pendant lequel les garçons ont pris leurs guitares acoustiques. Visiblement il y avait pas mal de fans de Jaejin et elles tenaient à manifester leur présence. Elles hurlaient beaucoup son nom. Du coup Seunghyun a voulu les charrier et il s’est amusé à les imiter. Il a adopté une voix féminine pour hurler à son tour « Jaejin DAISUKIIII » (Jaejin je t’aime). Il a fait rire tout le monde. Puis il a déliré tout seul et avant la chanson suivante il a improvisé un morceau à la guitare sur les soba. C’était drôle comment il exagérait sur certaines notes ! C’était la première fois que je le voyais comme ça. Je l’avais toujours pensé plus sérieux ^^ !

Puis est venue la partie ballade, avec des anciennes chansons en majorité, très anciennes même ! Par exemple soyogi que je connaissais à peine. Ils ont joué et chanté tous assis excepté Jaejin qui avait troqué sa basse pour une contrebasse. Le rendu avec ces instruments sur scène était agréable à entendre. LIFE en version acoustique était vraiment magnifique ! Les lumières dessinaient des étoiles à l’arrière de la scène, créant une atmosphère paisible et relaxante. Il y a aussi eu Primavera. Ça a été un peu un moment de rigolade car les Primadonnas ont tenu à chanter le refrain. Hongki s’arrêtait pour écouter. Mais voilà, le problème était que les fans ne connaissaient pas les paroles sur le bout des doigts. Donc ça a bien fait rire le groupe qui s’est foutu de nos gueules haha. Par exemple, à un moment nous devions chanter « You’re beautiful… » mais nous nous sommes tous trompés et nous avons continué à chanter le refrain… Hahaha désolé les gars… On a offert une version comique à Primavera. Même Seunghyun en a rajouté en chantant la chanson façon rap.

Après cette partie, Hongki a demandé : « Maintenant, et si nous chantions nos titres coréens ?! » Oui, oui, oui s’il vous plait !!! J’espérais tellement entendre des pistes du dernier album coréen ! Ils ont joué Out of Love et Lose qui sont vraiment percutantes en live. Hongki était très proche des premiers rangs et invitait le public à chanter avec lui. Comme je ne peux pas assister à leurs concerts en Corée, j’étais heureuse de pouvoir en profiter ce soir ! C’est cool qu’ils aient choisi quelques chansons coréennes pour cette tournée. Encore plus quand Take me Now fait partie de la sélection ! Je me rappelle combien ils m’ont agréablement surprise avec ce morceau ! Cette chanson, c’est vraiment eux, le véritable univers de FTISLAND. Cette chanson est juste dingue et indescriptible ! Tout le monde bougeait et sautait, emporté par les puissants « Take me Now » du refrain et les cris de Hongki qui nous demandait de faire encore plus de bruit.

Le temps est passé si vite qu’après Take me Now ils ont quitté la scène. Tout le monde scandait « FTISLAND », y compris moi avec les quelques fans à qui j’avais parlé avant le concert. Il y a une fan avec une voix super aiguë qui s’est mise à crier le nom du groupe, mais en décalage avec tout le monde, du coup on l’entendait parfaitement bien xD. Elle avait de la voix faut avouer !

Les garçons sont revenus sur scène, portant le T-shirt de la tournée, chacun une couleur différente. Hongki avait en plus le bonnet. Ils ont démarré le rappel avec 未体験Future (Mitaiken future) pour repartir sur de bonne ondes puissantes. Puis ils nous ont demandé si on voulait danser pour la prochaine chanson Just Do It. Bien sûre toute l’audience était partante. Hongki ne voulait pas en raison de son micro car avec son micro à la main ce n’était pas pratique. Il a essayé de le mettre sous son bonnet.. Ça lui donnait un air débile et même si il hurlait de toutes ses forces, on l’entendait à peine xD. Abandonne cette idée mec ! Mais il a quand même improvisé une petite chorégraphie pendant les parties instrumentales de la chanson et on suivait tous le mouvement. Pendant que je dansais, j’ai brandi mon drapeau (comme toujours) pour représenter les fans français. Je ne sais pas si ils l’ont vu. Peut-être, je ne le saurai jamais. Beaucoup de caméras filmaient le concert ce soir. En tout cas, danser sur Just Do It fut un moment bien amusant !

Ils ont finalement conclu le concert avec Orange Days et ont remercié les fans en les saluant. Ils ont fait cadeau de leurs T-shirts de leurs towels mais pas un seul n’a atterri vers moi, dommage x). Jaejin est resté seul pour hurler son habituel « Merci beaucoup !! » en japonais avant de rejoindre les autres membres en coulisses.

Petite salle, petite scène, mais une gigantesque performance ! Autant j’ai pu voir FTISLAND dans une plus petite salle, au pied de la scène en France, là avoir pu faire l’expérience d’une « petite » salle au Japon, je ne pensais pas en avoir l’occasion un jour ! Vu leur popularité au Japon, les concerts dans des petites salles c’est devenu difficile de pouvoir y aller. Donc vraiment j’en suis heureuse ! Car au Yokohama Arena, je me rappelle à quel point nous étions loin avec Marine ! Ce concert m’a fait beaucoup de bien. Je peux toujours compter sur FTISLAND pour passer un bon moment ! Ils ont offert une bonne set list, avec en majorité des chansons rock et aussi bien coréennes que japonaises. C’était probablement mon meilleur concert, parfait en tout point. J’aurais juste souhaité entendre BE FREE et aussi To The Light qui est très importante à mes yeux. Mais je ne me plaindrai pas. La prochaine fois espérons. Car je compte bien les revoir si l’occasion se présente ;). J’aurais aimé assister au concert au Nippon Budokan le 12 octobre mais malheureusement je travaille le jour du concert.

J’ai salué une dernière fois les Primadonnas à qui j’ai offert mes photos. L’une d’elle m’a donnée en échange son bracelet lumineux de la tournée précédente. J’osais pas l’accepter mais elle tenait à me l’offrir. J’étais touchée. L’incroyable gentillesse et générosité des japonais ! Des étoiles pleins les yeux, des beaux souvenirs pleins la tête et des goodies pleins mon sac, j’ai quitté l’île au cinq trésors pour rentrer chez moi le sourire aux lèvres. FTISLAND 짱!!!

SET LIST

Paparazzi
바래 (I hope)
FREEDOM
-MC-
aqua
Identity
Time to
-MC-
YOU DON’T KNOW WHO I AM
Shinin’ On
PUPPY
-MC-
soyogi
LIFE
Primavera
-MC-
Out of Love
Lose
Take me know

Encore
未体験Future (Mitaiken future)
Just Do It
-MC-
Orange Days


♫ Un article = Une chanson ► FTISLANDTake me Now

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► Beef Chicken Pork : BBQ Party à Odaiba !

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Un dimanche où le soleil commence à faire son retour et une invitation pour me rendre à un BBQ en haut de l’immeuble d’un centre commercial à Odaiba, vue sur Rainbow Bridge et la mer pour zéro yens ! ZE-RO yens ! Je dis un grand OUI !

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C’était organisé par J-Career chez qui je m’étais inscrite à l’époque pour recevoir des offres d’emplois. Ils organisent pas mal de meetings en tout genre (conversation, sorties au karaoké…) et possèdent un groupe Facebook. Par le pur des hasards si je puis dire, j’ai reçu un mail de leur part m’invitant à un BBQ Party gratuit avec la possibilité d’y aller avec des amis. Il fallait s’inscrire par mail pour confirmer notre venue et avec combien de personnes.

J’ai hésité, puis je me suis dit que c’était une bonne occasion de rencontrer des gens, de parler japonais et de bien manger aussi haha. J’y suis donc allée en mode sans-amis x’D. C’était au デジキュー BBQ CAFE (Dejikyuu BBQ Cafe) situé au デックス東京ビーチ (DECKS Tokyo Beach), un centre commercial avec boutiques, restaurants et aussi un petit parc à thème que je testerai un jour !

DECKS Tokyo Beach デックス東京ビーチ
Adresse : 1-6-1 Daiba, Minato-ku, Tokyo
Accès : Tokyo Telephort Station (Rinkai Line) sortie B, Odaiba Kaihinkoen Station (Yurikamome Line) sortie nord

A 11h00 j’ai retrouvé le staff qui accueillait les invités avec une grande pancarte (au moins je ne pouvais pas les louper xD). Ils vérifiaient notre nom et par petits groupes ils nous accompagnaient jusqu’au BBQ Cafe situé au dernier étage, soit le sixième, offrant une belle vue sur Rainbow Bridge et la mer *o* ! Je ne suis pas sûre mais je pense que ce genre de café-restaurant n’est réservé qu’aux grands événements et grands repas d’entreprises. Il n’y avait pas que notre groupe qui venait pour un grand BBQ ce jour-là. Je ne sais pas ce que nos voisins fêtaient mais certains étaient déguisés bizarrement et faisaient des mini-jeux marrants.

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Pour notre BBQ international, nous étions 154 personnes répartis sur plusieurs tables. Nous avions soit-disant un numéro de table attribué mais je n’ai jamais rien compris donc avec deux françaises rencontrées sur place, Violaine et Elodie, nous sommes restées ensemble et nous avons squatté une table au pif xD. Nous étions avec des japonais, des chinois et des vietnamiens, tous très gentils.

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Avant de commencer le BBQ, un membre du staff nous a fait un petit discours pour nous remercier d’être venu et nous a invité à nous servir en boisson. Nous avions boisson non-alcoolisées et bières à volonté. Puis place à la bouffe ! Le staff apportait à chaque table de la viande, des légumes et des onigiri sous vide, y avait plus qu’à cuire ! Le repas a duré de midi à 14h00.

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15 minutes avant la fin, on nous annonçait que c’était la dernière tournée des boissons et au bout de deux heures à s’en mettre pleins le bide et à parler 36 langues différentes, on débarrassait et on se rassemblait pour une dernière photo de groupe.

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Il y avait tellement de nourriture (il en restait à la fin) mais c’était bon ! C’était un agréable moment international, sous un splendide soleil. J’ai fait des rencontres très sympathiques.

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D’ailleurs avec Violaine et Elodie, nous avons décidé de rester un peu à trois à Odaiba, nous nous sommes posées à la plage et nous avons parlé pendant des heures ! C’était une cool journée ! J’aime les rencontres sympas comme ça par le pur des hasards ^^ et pouvoir échanger avec des personnes venus de différents horizons ! A refaire~ !

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♫ Un article = Une chanson ► MAN WITH A MISSIONdistance (English version)

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► Kanagawa Paradise : Nouvelle vie à Yamato City !

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Un déménagement, c’est beaucoup de tâches à faire, y compris l’indispensable changement d’adresse. Même chose que lorsque j’ai déménagé de Chuo-ku à Shibuya, maintenant c’était de Shibuya à Yamato-shi (ou Yamato City) !

Bye Bye Shibuya…

Le lendemain de mon déménagement, je me suis rendue à l’office de Shibuya pour annoncer mon départ et obtenir le papier indispensable pour mon enregistrement d’adresse à Yamato.

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Rien de bien compliqué, il faut remplir le formulaire Resident Change Information avec vos coordonnées actuelles, le numéro de votre carte de résident, votre nouvelle adresse et la date de déménagement. Un exemple est mis à disposition en anglais pour vous aider. Vous prenez ensuite un ticket à la borne prévue à cet effet, dans le cas d’un changement d’adresse, il faut choisir le bouton 2. Puis vous attendez qu’on appelle votre numéro. L’employé vérifie les informations ainsi que votre carte de résident et vous remet le papier nécessaire pour le changement d’adresse. Il y a un délais d’une semaine pour l’apporter avec carte de résident et My number dans la mairie de votre nouveau quartier.

Shibuya City Office 渋谷区役所仮庁舎 (lieu provisoire)
Adresse : 1-18-21 Shibuya, Shibuya-ku, Tokyo
Accès : Shibuya Station (JR Line, Ginza Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Keio Inokashira Line) sortie 13

Petite anecdote que j’ai eu envie de partager. Quand j’attendais mon tour, un des employés est venu me demander si je voulais vérifier un document traduit en anglais. Je l’ai donc aidé à rectifier certains termes en anglais en lui expliquant. Pour me remercier le monsieur m’a offert des gâteaux et fait 36 courbettes x). Voilà, voilà. Un jour, vous pouvez aussi m’embaucher pour que je traduise tous vos documents en français haha !

Et Bonjour Yamato City!

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Le plus facile était fait ! En arrivant à l’office de Yamato le jour suivant, ce fut moins drôle xD. Ayé, plus à Tokyo mais dans la préfecture de Kanagawa… Un endroit où l’anglais n’existe quasiment pas, voire pas du tout même ! La mairie de Yamato est assez grande et plus spacieuse qu’à Shibuya. La section concernant les informations de résidence se trouve au rez-de-chaussée, et vous êtes même accueillis par R2-D22 qui vous salue et répond à vos questions (en japonais, malheureusement il n’a pas encore appris l’anglais).

Yamato City Hall 大和市役所
Adresse : 1-1-1 Shimotsuruma, Yamato-shi, Kanagawa Prefecture
Accès : Tsuruma station (Odakyu Enoshima Line) sortie est
C’est super chiant d’y aller de chez moi, j’ai opté pour le vélo, j’ai mis moins de 30 minutes.

Yamato City ne doit pas voir souvent venir des étrangers ne parlant pas japonais… Rien n’est écrit en anglais, seulement en romanisé pour ceux qui seraient incapable de lire les kanjis ou même les hiragana. Oui mais si on ne sait pas ce que ça veut dire, en quoi ça nous aide ?! En bonne étrangère qui pige rien à l’administratif, j’ai été demander directement au staff. Comme à Shibuya, il faut prendre un ticket à la borne (il fallait appuyer sur un bouton bleu) et prendre un formulaire. Vous attendez quelques minutes que votre numéro soit appelé. Vous remplissez le formulaire avec l’aide de l’employé : ancienne adresse, nom, prénom, date de naissance, préciser si vous vivez seul ou non, nouvelle adresse. Pour ma nouvelle adresse, l’employé a cherché dans divers annuaires le nom exact à inscrire sur ma carte, si il fallait l’écrire en romanisé ou en katakana. Pointilleux jusqu’au bout des ongles ces japonais ! Ensuite, vérification de ma carte d’assurance maladie puis je n’avais plus qu’à remettre ma carte de résident, My number et le papier reçu à Shibuya.

Cela avait beau être la troisième fois que je faisais cette opération d’enregistrement d’adresse, celle-là s’est avérée plus compliquée car j’étais seule avec mon niveau de japonais un peu bas xD.

J’ai attendu entre 30 et 40 minutes avant de récupérer ma carte de résident avec ma nouvelle adresse d’inscrite au dos ^^ ! J’ai également reçu un gros annuaire, des plans de la ville et pleins de documents divers. Par exemple le tri des déchets, les procédures à appliquer en cas de sinistre ou de catastrophe naturelle, j’y comprend encore rien mais un jour je comprendrai tout… En tout les cas, me voilà enfin officiellement résidente à Yamato !

Dance de la victoire muahahah !

Danse de la victoire muahahah !

Vous changez d’adresse, n’oubliez pas de…

► Prévenir votre banque : en vous rendant directement sur place, vous expliquez que vous avez déménagé, vous montrez votre carte de résident, votre passbook ou votre carte bancaire puis un employé vous aide à faire le changement via un formulaire papier. Si vous êtes chez une banque où il est nécessaire de l’avoir, n’oubliez pas votre Hanko pour signer le formulaire !

Prévenir votre employeur : en fournissant une copie de votre carte de résident avec votre nouvelle adresse enregistrée au dos. Après pour la suite, cela dépend de où et chez qui vous travaillez ;).

Informer votre bureau de poste pour qu’elle fasse suivre votre courrier : si jamais vous attendiez encore du courrier ou si par accident un courrier est expédié à votre ancienne adresse, le bureau de poste de votre ancien quartier peut se charger de faire le transfert jusqu’à votre nouvelle adresse, le temps que vous avertissiez tout le monde de votre déménagement ! Pour cela rien de plus simple : rendez-vous dans votre bureau de poste et remplissez un formulaire. Il y en a à disposition dans tous les bureaux de poste.

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Renseignez votre ancienne adresse, votre nom et prénom ainsi que ceux des personnes vivant avec vous. Cochez entre « oui » ou « non » si une personne continuera à vivre à votre ancienne adresse. En plus de votre nouvelle adresse, renseignez également votre numéro de téléphone et le nom de la personne qui a rempli le formulaire (en l’occurence, vous-même, donc cochez en plus « Same person » sur le formulaire dans la partie « Relation »). Une fois terminé, remettez votre formulaire à un employé qui vérifie vos informations avec votre carte de résident et vous remet la partie gauche du formulaire (お客様控) avec un numéro de client (転居届受付番号). Cette procédure peut être faite jusqu’à un mois avant votre date de déménagement. Vous pouvez remettre la notification sur place ou par voie postale (pas besoin de timbre).

Mettre à jour votre adresse chez les différents services auxquels vous avez souscrit (cartes de fidélité, cartes à points… ou votre carte de fanclub de votre groupe préféré 8’D…) : le plus souvent via votre compte internet.

Les mairies japonaises et leur petite mascotte… trop kawaii !


♫ Un article = Une chanson ► Simple Plan feat. Taka – SUMMER PARADISE

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► The Way Part 3 : Je quitte Tokyo pour Kanagawa !

Après le nouveau visa et premier visa travail, je possède désormais les clés m’ouvrant les portes de la nouvelle étape de cette aventure ! Le 7 août dernier j’ai déménagé ! J’ai quitté ma petite chambre de 7m² à Harajuku pour un studio de 23m² dans la préfecture de Kanagawa ! Donc oui, désormais, je ne réside plus à Tokyo ! Et à vrai dire, ça ne me pose pas vraiment de problème (sauf quand je mets une heure pour rentrer du travail orz). Au bout d’un an et après trois voyages, je connais Tokyo comme ma poche. J’avais envie de découvrir sa banlieue tranquille et d’autres régions.

Je suis arrivée au Japon avec deux valises, et au bout d’un an dans une share house, j’avais des meubles, un futon, un kotatsu, un vélo… Bref, pleins d’affaires, et il fallait tout déménager…

Le prix d’un déménagement au Japon : 1000 yens ? 8D Je n’ai pas loué de camion mais mon amie japonaise Emiko est venue avec sa grosse voiture familiale. J’ai tenu à lui payer l’essence mais elle n’a pas voulu me prendre plus de 1000 yens ! Eh oui, les japonais sont comme ça ! J’avais fait trois trajets avant avec mes valises pour emmener les petites affaires, il ne restait plus que le plus lourd et le plus encombrant à transporter. Un beau Dimanche matin ensoleillé, Emiko, Hiromi et Tomo venaient pour m’aider à déménager. En même pas une heure tout était dans la voiture, même si nous avons bien galéré à entrer le vélo xD. Il n’a pas fallu beaucoup de temps non plus pour tout installer. Je suis très reconnaissante envers mes amies pour être venues m’aider. Elles sont allées acheter au konbini de quoi manger pour fêter l’événement, ma crémaillère xD autour de mon kotatsu : des soba et du poulet frit ! Il paraît qu’on mange ça quand on emménage dans un nouveau logement !

Cela m’a fait un peu bizarre de quitter la petite share house bien située, mais je savais que je partais pour un meilleur endroit, un endroit à moi, plus grand et spacieux. Et tout ce que je peux dire, c’est que je m’y sens bien même si je suis maintenant un peu loin de Tokyo. Je reconstruis peu à peu tout de ma vie parisienne que j’ai abandonnée pour le Japon. Le travail, le visa et maintenant l’appartement ! Et dans une ville calme, sans trop de buildings ni trop de monde, bien sympathique comme j’aime et qui me rappelle ma ville de banlieue parisienne !

Un déménagement, un emménagement dans un appartement n’est pas de tout repos et il y a pas mal de choses à faire ! Je vous retrace mon parcours ! Je loge dans un studio du groupe Leopalace 21 qui propose partout au Japon des studios et appartements dans des résidences, souvent meublés et avec un forfait internet. Leur personnel parle japonais, coréen, chinois et anglais !

Entrée dans les lieux et installations

Dès le premier août, j’ai pu récupérer les clefs de mon logement dans une des agences Leopalace 21. Je suis allée, munie du justificatif remis lors de la signature du contrat et de ma carte de résident, à l’agence située à Chuo Rinkan. Au même moment l’électricité fonctionnait déjà, donc aucune démarche à faire de ce côté, tout avait été fait à l’agence lors de la signature du contrat.

Certains des logements Leopalace 21 sont munis d’un système de sécurité, tout comme le mien. C’est la compagnie SECOM qui gère ce système, soit la première compagnie de sécurité du Japon. Le 7 août, jour de mon emménagement, un employé de SECOM est donc venu mettre en marche mon boitier de sécurité. Je ne sais pas comment appeler ce truc haha, mais regardez à quoi ça ressemble.

Dites bonjour à Yonghwa au passage -pan-

Dites bonjour à Yonghwa au passage -pan-

Le rendez-vous avait été pris lors de la signature de mon contrat. Après quelques magouilles, des explications rapides et simples (pour un japonais, pas pour moi, heureusement que mes amies étaient là pour traduire x’D). Ce qu’il faut retenir, ce sont les deux principaux modes de fonctionnement de cet appareil :

  1. Le mode « sommeil » : on appuie sur le bouton rouge 在宅 (= à la maison, chez soi) à gauche au moment d’aller se coucher. Si dans la nuit quelqu’un s’introduit chez vous en ouvrant la fenêtre, le boitier sonne. Lorsque vous vous levez le matin, pensez à désactiver le mode en appuyant sur le bouton bleu 在宅. N’oubliez pas sinon si vous ouvrez la fenêtre… BIIIIIIIIP (et le son est vraiment insupportable).
  2. Le mode « absent à la maison » : vous sortez de chez vous pour aller au travail ou juste pour sortir ? Il faut donc activer le boitier en insérant la clef SECOM dans la serrure en bas 外出 (= sortie). Une fois activé, vous avez trois minutes pour sortir. Lorsque vous rentrez chez vous, vous devez impérativement insérer à nouveau la clef pour désactiver le boitier. Là attention, vous avez une minute pour le faire. Donc le pipi en rentrant du travail ou de votre soirée Izakaya attendra ! Dès que vous ouvrez votre porte, le boitier sonne avec un message vous disant d’insérer votre clef. Sinon, ça sonne, fort, très fort. Si vous le faites, le boitier est content et vous dit « Okaerinasai » (Bon retour à la maison). C’est mignon, il pourrait devenir votre ami et compagnon de la maison huhu. Une bonne raison de m’amuser à dire « Tadaima » quand je rentre chez moi xD, car ce ne sont pas mes trois Kuma qui vont me répondre hahaha -je sors-

Une dernière fonction est l’appel d’urgence. Avec le bouton rouge en haut 非常 (= urgence). Ne pas en abuser sinon les flics seront pas contents mais à utiliser si vous vous sentez en danger. En appuyant sur ce bouton, cela avertit la police qui vous rappelle aussitôt sur votre téléphone. Vous devez vous assurez de pouvoir répondre à votre téléphone dans l’immédiat sinon la Police se déplace et si elle se déplace pour rien, c’est mauvais pour vous xD (de ce que j’ai compris). En tout cas, je sais que je peux me sentir en sécurité, en sachant déjà que le Japon n’est pas un pays dangereux !

Après l’installation de la sécurité, place à l’installation du gaz, pour mon eau chaude ! Lors de mon emménagement, un employé est venu vérifier l’installation et si l’eau chaude marche bien. J’ai reçu ensuite les papiers suivants : la copie du contrat avec mon numéro d’identifiant (il faut écrire vos coordonnées ainsi que celle d’un ami japonais en cas d’urgence) et un petit formulaire pour choisir le mode de paiement, à renvoyer par la poste. Vous pouvez payer par prélèvement bancaire ou par carte de crédit. J’ai choisi la première option car je n’ai qu’une carte de retrait japonaise. Mais il est tout à fait possible, en tant qu’étranger, d’utiliser votre Visa ou votre MasterCard ! Vous payez également une caution de 10 000 yens, remboursable lorsque vous quittez votre logement.

Une chose à faire également si vous avez opté pour cette option : mettre en marche internet ! Et là encore, heureusement que mes amies étaient avec moi à ce moment xD. L’abonnement démarre le même jour que le contrat de location. A mon arrivée, le matériel était déjà installé, j’ai la fibre optique, opéré par LEONET. La chose à faire c’est se créer un identifiant LEONET et un mot de passe en suivant le mode d’emploi en anglais remis lors de la signature du contrat. Il est impératif d’avoir aussi un compte Google (salut Android). Si vous suivez bien toutes les étapes, vous pouvez accéder à votre espace LEONET sur votre télé. Vous avez également le wifi. Vous pouvez souscrire à des chaînes supplémentaires, acheter des films et séries télé, aller sur Youtube et jouer à des jeux. Internet fonctionne super bien chez moi et je mets la plupart du temps Youtube sur la télé.

Enfin, contrairement en France, au Japon, on ne fait pas d’états des lieux (部屋の点検). Du moins avec Leopalace 21 ça fonctionne comme suit : avant votre entrée, le grand ménage est fait et l’électricité installée (d’où les frais pour le « service nettoyage » de 20 000 yens). Puis, au moment de la signature du contrat, un papier et une enveloppe sont remises pour l’état des lieux. A vous de signaler ce qui ne va pas dans le logement en précisant à quel endroit (場所) et l’état (状態) et d’envoyer le formulaire par la poste (payer un timbre 82 yens pour l’envoi). Il y a deux exemplaires : un pour Leopalace 21 et un pour vous à conserver jusqu’à votre état des lieux de sortie. Vous avez un mois pour renvoyer le courrier.

Loyer et factures : comment ça marche ?

Mon loyer est payé toutes les fins de mois (aux alentours du 27) par prélèvement bancaire. Mon loyer comprend en plus mon forfait internet (2 268 yens), les charges (6 500 yens), et les frais d’entretien de l’immeuble (540 yens). J’ai en plus des frais de 515 yens pour le transfert bancaire (parce qu’au Japon, y a toujours des frais pour les opérations de transfert bancaire 8D bande de chacals… On dit des chacaux ? -sort-). Total par mois : 63 823 yens soit environ 561.59 euros ! Et c’est moins cher que ma share house à Harajuku qui elle grimpait jusqu’à 68 800 yens par mois (605 euros). Vive la banlieue hein !

Il en est de même pour le gaz. Je reçois un reçu par la poste prouvant le prélèvement et le montant. Je paye en moyenne 2 197 yens par mois. Pour l’électricité, je reçois la facture chez moi et je dois payer au konbini avant la fin du mois. En moyenne, cela me coûte 3 591 yens par mois.

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Mon petit nid douillet, c’est donc…

Un studio super clean de 23m² dans un bâtiment datant de 2001. J’habite dans la ville de Yamato et je peux me rendre à Shibuya en 40 minutes avec la ligne Den-en-toshi, à Yokohama en 40 minutes et à Kamakura et Enoshima en 40 minutes aussi, bref le top car ce sont des lieux où j’aime aller. Le coin n’est pas très beau, l’immeuble on pourrait croire qu’il ne fait pas le poids face aux séismes, mais il y a dans le voisinage de jolies maisons dans lesquelles j’aimerai bien habiter un jour haha. Il y a un parking à vélo, j’habite au premier étage. Il y a un balcon, des meubles et de l’électroménager (télé, table, chaises, frigo, machine à laver, micro-ondes), pleins d’armoires, l’air conditionné, un interphone. La cuisine est un peu petite, je n’ai pas de plan de travail mais je m’y ferai. Mes plaques de cuisson sont électriques. J’ai un espace lit où j’y ai installé mon futon pour dormir. Bref je ne vais pas détailler, je vous fais visiter en photo ! Bienvenue chez moi !

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♫ Un article = Une chanson ► CNBLUEThe Way Part 1 ~one time~ (Live @ TFT HALL)

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► Boulevard of (un)broken dreams : Chercher un logement au Japon

Ma future maison… Un jour peut-être !

Je donne une suite à cet article, car après avoir trouvé un travail et obtenu mon visa travail, il était temps pour moi de… déménager ! Un salaire bien mieux que trois baito cumulés, le sentiment de me sentir de plus en plus à l’étroit dans ma share house… Oui, là il fallait que je passe à l’étape suivante : déménager… Précisément, avoir un appartement, un vrai, rien que pour moi !

Chercher un logement au Japon ; le guide par Kimi, basé sur sa propre expérience !

De ce que j’avais entendu, chercher un logement au Japon quand on est étranger relève d’un véritable parcours du combattant, et après être passé par là, je ne déconne pas xD. Et ce n’est pas la peine de vous lancer là dedans si vous n’avez pas les choses suivantes : un statut de résident, un travail (et PAS un baito) et beaucoup, beaucoup d’argent ! Car oui, il faut savoir que se procurer un logement au Japon demande des économies énormes (qui pour moi pouvaient être jusqu’à l’équivalent de trois fois mon salaire, haem…).

► First Step : recherches, critères & frais

Ne sachant pas trop comment procéder et ne connaissant aucune agence qui pouvait accepter des étrangers, j’ai commencé mes recherches au même endroit où j’ai commencé mes recherches de boulot : sur le site GajinPot, qui possède aussi une section pour les logements. Par GaijinPot, j’ai pu trouver plusieurs annonces de diverses agences et directement envoyer une demande de visite. Ensuite c’est directement l’agence en question qui répond pour fixer un rendez-vous pour une visite, voir proposer d’autres logements selon vos critères. Les choses à préciser et que les agences vous demanderont toutes :

  • La surface désirée, le type de logement et votre budget
  • La station de train la plus proche de votre zone de recherche (et éventuellement la distance maxi entre le logement et la station)
  • La date à laquelle vous souhaitez emménager (évitez de dire que vous souhaitez emménager dans deux ou trois mois et soyez prêt à signer dans l’immédiat si un appartement vous plait, les agences japonaises ne traînent pas, et puis il y a toujours de nombreux logements de disponibles à tout moment !)
  • Combien de temps vous comptez rester
  • Votre nationalité
  • Votre niveau de japonais
  • Votre type de visa

Les types d’appartements au Japon sont nommés comme suit :

  • 1R : R pour Room, une seule pièce avec la cuisine et la salle de bain comprises
  • 1K / 2K / 3K : K pour Kitchen, une/deux/trois chambre(s) (se référer au chiffre), une salle de bain, une cuisine très petite souvent disposée dans l’entrée et faisant la liaison avec la pièce à vivre
  • 1DK / 2DK / 3DK : D pour Dining, K pour Kitchen, une/deux/trois chambre(s), une grande salle à manger avec la cuisine, une salle de bain
  • 1LDK / 2 LDK / 3 LDK : L pour Living, D pour Dining, K pour Kitchen, une/deux/trois chambre(s), une grande salle à manger/pièce à vivre avec la cuisine, une salle de bain

Ensuite pour les surfaces et prix, c’est comme partout : plus vous vous éloignez du centre, plus vous pouvez avoir un logement plus grand pour moins cher. Le loyer varie aussi selon si vous êtes situés dans une zone bruyante ou pas, près de la gare ou de divers commerces… Pour vous donner un exemple, je me base sur un studio que j’ai visité dont le loyer était de 55 000 yens. Les frais d’entrée dans un appartement comprennent :

  1. Le loyer de base : 55 000 yens
  2. Les charges : 6 500 yens
  3. La caution 敷金 : qui la plupart du temps n’est pas remboursable car elle est utilisé pour réparer les éventuels dommages causés dans l’appartement (un peu comme chez nous au final). Équivalent à un mois de loyer : 55 000 yens
  4. Le « cadeau » au propriétaire 礼金 : ce système vient de la seconde guerre mondiale, alors que Tokyo était en reconstruction, les logements se faisaient très très rare et afin de pouvoir acquérir un logement, les locataires offraient de l’argent en plus aux propriétaires, et depuis, ce supplément existe toujours (hahaha chouette pour le porte monnaie). Équivalent à un mois de loyer, parfois deux mois : 55 000 yens
  5. Les frais d’agence, environ un mois de loyer ou selon l’agence : 59 400 yens
  6. L’assurance incendie (valable pour la durée du contrat, soit un an ou deux ans), varie selon l’agence et la compagnie d’assurance : 16 200 yens
  7. Les frais de nettoyage avant l’entrée, varie selon la surface et l’agence : 35 000 yens
  8. Les frais de garant, comme vous êtes étrangers, l’agence se porte automatiquement garant, le montant varie selon l’agence ou parfois c’est l’équivalent d’un mois de loyer : 30 750 yens
  9. D’autres frais peuvent s’ajouter selon les agences (frais pour le changement de la clef et du système de verrouillage, service assistance 24h…)

Ce qui fait un total de : 312 850 yens, soit 2 760 euros ! Pour informations, il s’agissait d’un studio 1R de 16 m² sans AUCUN meuble, même pas un frigo, sans internet (donc forfait à souscrire à part pour en moyenne 5 000 yens par mois) situé à 30 minutes de Shibuya dans l’arrondissement de Setagaya.

Au début, je n’avais pas de critères particuliers, mais après la visite de deux appartements de 16 m² (que j’ai jugé trop petit ><) sans meubles avec des frais énormes, je me suis imposée mes critères et j’ai décidé d’être plus sélective : pas de cadeau (ils vont se faire f****** je ne suis pas riche), des meubles, un garage à vélo, du rangement, pas un loyer dépassant 70 000 yens, minimum 23 m², et internet.

► Second Step : agences & visites

Je suis entré en contact avec cinq agences différentes et j’ai visité 4 appartements. Je vous donne leurs noms car ils parlent anglais, leurs logements sont propres et ils répondent assez rapidement. Mais notez que toutes ces agences peuvent vous proposer le même logement ! A vous de voir celle qui fera la meilleure offre !

L’organisation d’une visite fonctionne comme suit : vous avez rendez-vous à l’agence pour commencer à établir un dossier avec vos critères. Ensuite vous allez visiter les appartements qui ont attiré votre attention. Dans le cas de AghartA, ils m’ont envoyée seule visiter les appartements en me donnant le code d’entrée par téléphone (je devais donc leur téléphoner une fois arrivée et juste avant de partir pour verrouiller à nouveau la porte). Si je choisissais un de leur appartements, un nouveau rendez-vous était fixé pour signer le contrat. Dans le cas de BALLEGGS, l’agent vous emmène en voiture visiter et si c’est le coup de cœur, vous retournez à l’agence pour signer. Pour les autres agences, je n’ai pu échanger que quelques mails avec eux seulement.

► Third Step : le bon choix, ou le coup de cœur

J’ai commencé mes recherches début juin. Entre les rendez-vous, les e-mails à envoyer, le temps filait rapidement. Et il fallait absolument que je quitte ma share house avant fin août, date de fin de mon contrat car un renouvellement impliquait le paiement de l’assurance pour une nouvelle année… Non et non. Je devais partir avant !

Puis je suis finalement tombée sur une annonce pour un logement meublé situé vers Nerima (au nord ouest de Tokyo) et avec un loyer abordable, proposé par l’agence Leopalace 21. Hélas, une fois entré en contact avec l’agence, on m’annonce que cet appartement vient d’être réservé, mais qu’il y en a d’autres de disponibles à d’autres endroits. Et c’est finalement un de leurs appartements que j’ai choisie après la visite !

Le coup de cœur a été immédiat. J’avais pu voir en vidéo comment était l’appartement. J’étais quasi sûre de le choisir car le temps était compté, que je ne trouverais peut-être pas mieux à un meilleur prix, et aussi parce que Leopalace 21 faisait une promotion pour le mois de juillet : pas de cadeau, pas de caution, pas de frais d’agence, pas de facture d’eau, et les loyers d’août et de septembre offerts ! Une offre bien alléchante, si alléchante que j’avais peur de me faire avoir ! Mais Leopalace 21 est un grand et bon groupe, et j’ai bien posé le maximum de questions pour avoir le plus d’informations possible ! Je trouve que c’est une bonne agence, puisqu’elle répond surtout aux demandes des étrangers résidant au Japon, grâce à la présence d’un personnel parlant anglais, coréen et chinois. On peut trouver des logements de tout type partout au Japon. Il y a également des logements pour les étudiants et les personnes en voyages d’affaires cherchant un endroit où loger sur le court-terme. Il y a un forfait Internet (optionnel) et les logements sont meublés et sécurisés.

J’ai visité l’appartement un 24 juillet et j’étais convaincue ; je voulais finalement celui-là ! Aussitôt dit, aussitôt fait ! Immédiatement, je me suis rendue en compagnie de l’agent à la branche de Leopalace 21 située à Yokohama pour établir et signer le contrat !

► Fourth Step : signature du contrat

Le logement est trouvé, il faut maintenant passer à la partie administrative : création du contrat et sa signature ! Pour établir votre dossier, vous devez impérativement fournir les documents et informations suivantes :

  • Votre carté de résident et votre passeport
  • Votre numéro de téléphone (japonais)
  • Votre adresse actuelle
  • L’adresse et le numéro de téléphone de votre employeur
  • Document(s) justifiant de votre statue d’employé (contrat de travail, fiche de paie)
  • Vos coordonnés bancaires (passbook ou carte de crédit) pour le paiement mensuel de votre loyer
  • Les coordonnés d’une personne (membre de votre famille) résidant dans votre pays d’origine en cas d’urgence
  • Les coordonnés d’une personne résidant au Japon en cas d’urgence, en précisant quelle relation vous entretenez

Chez Leopalace 21, vous remplissez en premier lieu un formulaire d’application avec toutes les informations demandées ci-dessus. Il est en japonais mais une traduction en anglais est fournie pour vous aider à le remplir. Il y en a un exemplaire pour l’agence et un exemplaire pour vous.

Ensuite c’est la pluie de documents : une fiche descriptive de votre appartement avec le plan et la liste des utilités, les numéros de téléphone utiles (service en anglais disponible), une notice avec ce qu’il faut faire le jour de l’emménagement (en anglais), le règlement intérieur de la résidence (en anglais), l’organisation des poubelles, une notice expliquant comment démarrer internet (en anglais), un justificatif pour récupérer les clefs, un formulaire pour l’était des lieux d’entrée, un formulaire de départ, et pleins d’autres documents avec pleins d’informations, et les plus importants, votre contrat d’assurance et votre bail ! La durée d’un contrat sur le long-terme est de deux ans. Dans le cas d’un départ avant la fin du contrat, le petit formulaire de départ est à remplir et il faut payer l’équivalent d’un mois de loyer plus des frais de nettoyage. Dans le cas d’un renouvellement du contrat, il faut payer des frais (moi ça sera environ 28 500 yens).

Puis c’est le moment de payer ! Le premier paiement se fait par carte de crédit ou espèces. J’ai vidé une bonne partie de mon nouveau compte en banque fraîchement créé mais grâce à la promotion, j’ai pu échapper au découvert xD. Voici ce que comprenaient mes frais d’entrée :

  • L’assurance incendie (valable deux ans) : 15 850 yens
  • Les frais d’entretien de la résidence pour les mois d’août et septembre : 1 080 yens
  • Internet pour les mois d’août et septembre : 4 536 yens
  • Les frais de nettoyage : 23 328 yens
  • Les frais de garant : 63 308 yens

Total : 108 102 yens (soit environ 955 euros). L’électricité et le gaz seront payés à part tous les mois (compter environ 10 000 yens par mois d’après l’agence). Grâce à la promotion, je suis épargnée de la facture d’eau.

Je peux donc annoncer que je quitte ma share house ! Pour ça pas grand chose à faire. Juste à remettre le formulaire de départ en précisant à quelle date vous quitterez définitivement votre logement et les coordonnés bancaires pour être remboursé de la caution.

J’espère que ce petit guide vous aidera à comprendre un peu comment marche la recherche de logement au Japon. N’hésitez pas si vous avez des questions ^^.


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