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â–ș The Crown : Kimi no Nikki (septembre 2019)

Septembre, c’est la transition entre l’Ă©tĂ© et l’automne. Le climat devient petit Ă  petit de plus en plus supportable et on profite des derniers festivals quand ceux-ci ne sont pas annulĂ©s ou perturbĂ©s par des typhons.
Enfin, septembre est un mois de changement ! Pour Kimi no BLUE TRAVEL en tout cas ! La vie dans le Kansai dĂ©bute officiellement ! C’est parti pour une autre aventure avec de nouvelles dĂ©couvertes et de nouvelles rencontres !

※ Les Ă©vĂ©nements du mois

‱ Kitazawa Hachiman Jinja Festival 2019 (2019ćčŽćŒ—æŸ€ć…«ćčĄç„žç€ŸäŸ‹ć€§ç„­)

Vous croyez que les festivals sont finis en septembre ? DĂ©trompez-vous ! Il y en a encore ! Et en voici un Ă  ne pas manquer : grand festival annuel du sanctuaire Kitazawa Hachiman qui se trouve dans le quartier de Shimokitazawa. A l’approche de l’automne, le dieu du sanctuaire Kitazawa Hachiman, sanctuaire historique de plusieurs centaines d’annĂ©es, fondĂ© au cours de l’annĂ©e de la civilisation de la pĂ©riode Muromachi, est placĂ© dans un mikoshi (ćŸĄèŒż) pour aller bĂ©nir les habitants et commerçants du quartier.

L’annĂ©e derniĂšre, le festival Ă©tait prĂ©sentĂ© Ă  travers les yeux d’un spectateur. Cette annĂ©e, on revit le festival en tant que participant et porteur d’un des mikoshi (ćŸĄèŒż) !

Ça commence dĂšs le matin, quelques heures avant le dĂ©but officiel des festivitĂ©s. Chaque mikoshi (ćŸĄèŒż) assignĂ© aux diffĂ©rentes zones du quartier, est prĂ©parĂ© par les prĂȘtes. Ils placent d’abord la relique du sanctuaire, incarnation physique du dieu, dans le mikoshi. Ils portent pour cela des masques et des gants pour ne pas le souiller. Le prĂȘtre principal prononce ensuite les incantations sacrĂ©es et appelle le dieu Ă  s’incarner dans le mikoshi avant de le sceller.

A chaque mikoshi son groupe de porteurs, distinguĂ© par le kanji au dos de la veste happi (ハッピ). Cette fois, on participe en tant que membre du groupe Shinno Mutsumi (新野睊) ! Le mikoshi une fois prĂȘt, les porteurs et organisateurs se rassemblent autour pour le premier verre de sakĂ© Ă  boire pour se purifier. Le grand chef fait un petit discours d’ouverture et donne le dĂ©part pour porter le mikoshi et suivre le parcours dĂ©fini. Il est 9h30, le festival a officiellement commencĂ© tandis que les premiers commerces ouvrent leurs portes.

Le mikoshi se dĂ©place dans les petites ruelles de sa zone, encore un peu tranquilles, seuls le son des sifflets des organisateurs, qui motivent et guident les porteurs en rythme, et les chants et exclamations de motivation des porteurs animent les environs. AprĂšs ce premier effort, une pause s’impose avec un curry bien chaud et du thĂ© frais ! La course reprend trente minutes plus tard et en fin de matinĂ©e, c’est le rassemblement de tous les mikoshi dans l’avenue menant au sanctuaire. Les mikoshi se suivent les uns les autres jusqu’Ă  l’enceinte principale du sanctuaire. La montĂ©e des marches est rude et chaque groupe redouble d’efforts, les porteurs se donnent le relais pour porter Ă  tour de rĂŽle le mikoshi pour atteindre le point d’arrivĂ©e. C’est l’heure de faire une nouvelle pause !

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Ça repart dans l’aprĂšs-midi. Les mikoshi se dispersent dans leur zone attitrĂ©e et ne se rĂ©uniront plus jusqu’Ă  la fin du festival. On profite d’un autre en-cas dans l’aprĂšs-midi pour tenir jusqu’Ă  20h00. Les derniers mĂštres, les derniĂšres minutes semblent interminables. Les porteurs agitent le mikoshi, le balancent tout en continuant de scander de vive voix les incantations au rythme des sifflets. A la fin, le mikoshi est soulevĂ© plusieurs fois, un nombre qui semble infini, le grand chef insistant pour rĂ©pĂ©ter sans abandonner. Et enfin aprĂšs des heures passĂ©es, des kilomĂštres parcourus, beaucoup d’efforts et d’Ă©nergie dĂ©pensĂ©s, c’est le discours final et les remerciements pour le travail fourni. On applaudit et on peut clĂŽturer la fĂȘte comme il se doit !

La petite fĂȘte de clĂŽture et trĂšs animĂ©e et conviviale. RassemblĂ©s autour d’un gros bidon de sakĂ©, on en boit Ă  tour de rĂŽle dans un large rĂ©cipient en bois. Servi par le chef, par deux on transporte le sakĂ© au mĂȘme rythme qu’on portait le mikoshi et avec les encouragements des autres porteurs. On s’avance vers les organisateurs qui doivent toucher le rĂ©cipient pour nous donner l’autorisation de boire… cul sec ! Et on boit, on boit, jusqu’Ă  la derniĂšre goutte ! Les derniers instants sont enfin consacrĂ©s Ă  un dernier gros repas pour se remettre de cette journĂ©e chargĂ©e !

Une expĂ©rience inoubliable oĂč mĂȘme un non-japonais peut se sentir intĂ©grĂ© et considĂ©rĂ© comme un membre de la famille ! Car oui, dans un groupe de porteurs de mikoshi, vous ĂȘtes comme en famille !

RĂ©sumĂ© du groupe Shinno Mutsumi (新野睊) lors du festival en vidĂ©o : 2019ćčŽćŒ—æŸ€ć…«ćčĄç„žç€ŸäŸ‹ć€§ç„­ 新野睊䌚

Hachiman Jinja Festival (ćŒ—æŸ€ć…«ćčĄç„žç€ŸäŸ‹ć€§ç„­)
Dates : premier samedi de septembre et le dimanche suivant
Lieu : Hachiman Jinja (ćŒ—æŸ€ć…«ćčĄç„žç€Ÿ)
Adresse : 3-25-3 , Setagaya-ku, Tokyo (東äșŹéƒœäž–ç”°è°·ćŒș代æČą3-25-3)
AccĂšs : Shimokitazawa Station (Odakyu Line, Keio Inokashira Line) sortie sud 1
Site internet : https://setagaya.guide/events/kitazawa-hachiman-shrine-annual-festival/

‱ SoirĂ©e franco-japonaise Ă  Osaka (ăƒ•ăƒ©ăƒłă‚čăƒ‘ăƒŒăƒ†ă‚ŁăƒŒć€§é˜Ș)

Vous ĂȘtes français(e) ? Vous ĂȘtes japonais(e) ? Vous voulez rencontrez des français(e)s et japonais(e)s ? Vous voulez parler en français et en japonais ? BasĂ©e Ă  Osaka, mais aussi Tokyo, la communautĂ© France Party (ăƒ•ăƒ©ăƒłă‚čăƒ‘ăƒŒăƒ†ă‚ŁăƒŒ) organise tous les samedis une soirĂ©e franco-japonaise rĂ©unissant japonais et Ă©trangers expatriĂ©s au Japon. Bien que ce soit appelĂ© soirĂ©e « franco-japonaise », des personnes de toutes nationalitĂ©s se joignent Ă  l’Ă©vĂ©nement !

La fĂȘte se dĂ©roule dans une petite salle et dure environ deux heures et demie avec boisson Ă  volontĂ© et pizza ! Mais pour cela, comptez 2 000 „ pour les femmes et les hommes Ă©trangers, 3 000 „ pour les hommes japonais. Si vous amenez un(e) ami(e) non-japonais(e) vous pouvez recevoir une rĂ©duction de 500 „. C’est une soirĂ©e simple avec un fond musical durant laquelle les personnes discutent et font connaissance. Une bonne occasion de rencontrer du monde quand on est nouveau dans le quartier et de pratiquer le japonais !

France Party Osaka (ăƒ•ăƒ©ăƒłă‚čăƒ‘ăƒŒăƒ†ă‚ŁăƒŒć€§é˜Ș)
Date :
le samedi de 19h00 Ă  22h00
Adresse :
Sazan Building 4F, 3-4-8 Minami Honmachi, Chuo-ku, Osaka (性é˜Șćșœć€§é˜Ș枂䞭怟ćŒșć—æœŹç”ș3-4-8 ă‚”ă‚¶ăƒłăƒ“ăƒ«ăƒ‡ă‚Łăƒłă‚°ïŒ”éšŽ)
AccĂšs :
Honmachi Station (Chuo Line, Midosuji Line, Yotsubashi Line) sortie 9
Tarifs :
2 000 „ (femme et homme non-japonais) 3 000 „ (homme japonais)
Site internet : http://franceparty-osaka.com/

‱ Meetup Card game & Language Exchange in Umeda

Envie de rencontrer et de discuter avec des personnes venues de divers horizons ? Avec les Ă©vĂ©nements Meetup, c’est possible !

Meetup, qu’est-ce que c’est ? Beaucoup connaissent dĂ©jĂ  sans doute. Ce site permet de crĂ©er diffĂ©rents groupes de personnes qui partageraient des centres d’intĂ©rĂȘts communs et voulant faire de nouvelles rencontres et partager ses centres d’intĂ©rĂȘts (amicales en prioritĂ©, ce n’est pas Meetic).

Rejoignez un ou plusieurs groupe qui vous correspondent et situĂ©s prĂšs de chez vous pour rester connectĂ© et suivre ses activitĂ©s. Ces groupes organisent des rassemblements et des sorties dans plusieurs lieux (cafĂ©s, restaurants) pour des sĂ©ances de discussions, d’Ă©changes et de jeux. A travers le site, prĂ©venez de votre participation.

C’est le week-end, c’est samedi ! On se joint au groupe [KSC] Kansai Sightseeing Club pour leur rendez-vous bimensuel [Cafe 英䌚話] Card game & Language Exchange Ă  Umeda (Osaka).

Ça se passe Ă  &COFFEE MAISON KAYSER, une chaĂźne de cafĂ© situĂ© un peu partout au Japon et possĂ©dant une petite boutique vendant pains, viennoiseries et pĂątisseries. SituĂ© dans Hankyu Sanbaigai (é˜Ș怄䞉ç•ȘèĄ—), le cafĂ© possĂšde son comptoir au milieu d’un food court entourĂ© de nombreux restaurants. Une atmosphĂšre animĂ©e et un lieu trĂšs frĂ©quentĂ© le week-end. Un cadre idĂ©al pour un Ă©vĂ©nement Meetup en toute sĂ©curitĂ©. La participation est gratuite pour les Ă©trangers mais vous payez votre consommation.

Autour d’une tasse de cafĂ©, le rendez-vous Meetup commence par une partie de jeux de cartes et se poursuit par une sĂ©ance de conversation sur divers sujets, d’abord en anglais et ensuite en japonais ! On Ă©change rĂ©guliĂšrement les places Ă  table, ainsi tout le monde peut communiquer avec tout le monde et ĂȘtre bien intĂ©grĂ© dans le groupe.

A la fin, ceux qui ont du temps libre restent un peu plus longtemps pour dĂ©jeuner ensemble sur place et prolonger un peu plus la conversation. Il y a l’embarras du choix avec fast-food, nourriture japonaise, chinoise, occidentale Ă  des prix raisonnables ! Par exemple il y a Miyatake Sanuki Udon (ćźźæ­ŠèźƒćȐうどん) dont le premier restaurant a ouvert en avril 2010 Ă  Takamatsu, dans la prĂ©fecture de Kagawa (Shikoku). On y sert de dĂ©licieux bols de nouilles udon fraĂźchement rĂ©alisĂ©s par son personnel expĂ©rimentĂ© et que vous pouvez accompagner de karaage ou de divers tempura ! En prenant votre commande vous pouvez d’ailleurs observer les cuisiniers en train de confectionner les nouilles udon de A Ă  Z !

&COFFEE MAISON KAYSER
Adresse : B2F Hankyu Sanbaigai BĂątiment Nord, 1-1-3 Shibata, Kita-ku, Osaka (性é˜Șćșœć€§é˜Ș澂挗ćŒș芝田1-1-3 é˜Ș怄䞉ç•ȘèĄ— ćŒ—é€š B2F)
AccĂšs : Hankyu Umeda Station (Hankyu Line), Osaka Station (JR Lines), Umeda Station (Midosuji Line)
Site internet : http://maisonkayser.co.jp

Miyatake Sanuki Udon (ćźźæ­ŠèźƒćȐうどん)
Adresse : Umeda Food Hall, B2F Hankyu Sanbaigai BĂątiment Nord, 1-1-3 Shibata, Kita-ku, Osaka (性é˜Șćșœć€§é˜Ș澂挗ćŒș芝田1-1-3 é˜Ș怄䞉ç•ȘèĄ— ćŒ—é€š B2F ă‚ŠăƒĄăƒ€ăƒ•ăƒŒăƒ‰ăƒ›ăƒŒăƒ«)
AccĂšs : Hankyu Umeda Station (Hankyu Line), Osaka Station (JR Lines), Umeda Station (Midosuji Line)
Site internet : http://www.miyatakeudon.com/

※ Les sorties et excursions du mois

‱ Shorenin Temple (é’è“źé™ąé–€è·Ą)

Un temple avec un jardin paisible et agrĂ©able Ă  dĂ©couvrir en fin d’Ă©tĂ© Ă  Kyoto ! Le temple Shorenin (é’è“źé™ąé–€è·Ą) est l’un des cinq temples Monzeki (é–€è·Ą) de la secte Tendai (ć€©ć°ćź—) Ă  Kyoto incluant donc les temples Shorenin (é’è“źé™ąé–€è·Ą), Myohoin (ćŠ™æł•é™ą), Sanzenin (侉捃陱), Manshuin (æ›ŒæźŠé™ąé–€è·Ą) et Bishamondo (æŻ˜æČ™é–€ć ‚é–€è·Ą). Les prĂȘtres bouddhistes de ces temples appartenaient Ă  la famille impĂ©riale. Le temple Shorenin faisait autrefois partie du temple Enryaku (ć»¶æšŠćŻș) sur le mont Hiei (æŻ”ćĄć±±), qui est le temple principal de la secte bouddhiste Tendai.

Retirez vos chaussures et aventurez-vous d’abord dans les diffĂ©rentes piĂšces en tatamis dĂ©corĂ©es d’Ɠuvres d’art traditionnelle. En premier, dĂ©couvrez la salle Kacho-den (èŻé ‚æŸ±) contenant des des peintures de fleurs de lotus de l’artiste Kimura Hideki avant de vous poser quelques minutes au bord vers l’extĂ©rieur. Faisant face Ă  la piĂšce Ă  vivre Kogosho (ć°ćŸĄæ‰€) qui Ă©tait autrefois la piĂšce du prĂȘtre principal, et offrant une vue sur le jardin avec le petit Ă©tang Ryujin (éŸćżƒæ± ) ainsi que les autres bĂątiments, c’est agrĂ©able de s’y poser pour se relaxer, Ă©tudier ou lire un livre. Bien mieux et plus tranquille que dans un simple cafĂ© !

Enfin, promenez-vous dans le reste de l’enceinte du temple, passant par les jardins de Kirishima et Soami, la cascade Sensi qui s’Ă©coule depuis le mont Awata, la cloche bouddhique et la salle de cĂ©rĂ©monie de thĂ©.

Si le temple est principalement ouvert en journĂ©e, des visites nocturnes spĂ©ciales et des spectacles de lumiĂšre sont Ă©galement organisĂ©s tous les ans au printemps et en automne. A quelle occasion ? Le temple Shorenin Ă©tant dĂ©diĂ© au Shijoko Nyorai (Bouddha) qui signifie la lumiĂšre elle-mĂȘme, et Fudomyo-o, une de ses incarnations la LumiĂšre y est considĂ©rĂ© comme divine.

Le spectacle de lumiĂšre est artistiquement Ă©laborĂ© avec divers instruments d’Ă©clairage. Pendant le spectacle, on peut Ă©galement visiter les intĂ©rieurs du temple et se promener dans le jardin Ă©clairĂ©. L’endroit semble se transformer en un monde mystĂ©rieux : arbres et fleurs s’estompent dans l’obscuritĂ© et les diffĂ©rents monuments du temple s’illuminent majestueusement.

IntĂ©ressĂ©e par les temples bouddhistes et les jardins rĂ©putĂ©s pour leur Ă©lĂ©gance, n’hĂ©sitez pas Ă  visiter Shorenin ainsi que les autres temples Monzeki.

Shorenin Temple (é’è“źé™ąé–€è·Ą)
Adresse
: 69-1 Awadaguchi Sanjobo-cho, Higashiyama-ku, Kyoto (äșŹéƒœćșœäșŹéƒœćž‚æ±ć±±ćŒșçČŸç”°ćŁäž‰æĄćŠç”ș69−1)
AccĂšs : Higashiyama Station (Tozai Line)
Tarif : 500 „ (adulte) 400 „ (enfant)
Site internet : http://www.shorenin.com/

※ Les restau et cafĂ©s du mois

‱ CafĂ© Bistrot Bons Morceaux (ă‚«ăƒ•ă‚§ăƒ»ăƒ“ă‚čăƒˆăƒ­ăƒ»ăƒœăƒłăƒąăƒ«ă‚œăƒŒ)

Kyoto Ă©tant de plus en plus frĂ©quentĂ© par des touristes et de plus en plus d’expatriĂ©s s’y installant, les restaurants de cuisine exotique et occidentale ne sont pas difficiles Ă  trouver. Y compris les restaurants et bistrots français ! On teste pour une premiĂšre fois le cafĂ© bistrot Bons Morceaux Ă  l’heure du dĂ©jeuner, situĂ© prĂšs de Potoncho (ć…ˆæ–—ç”ș).

Lieu chaleureux et dĂ©contractĂ©, le restaurant est animĂ© par des titres rĂ©tro français et dĂ©corĂ© de divers Ɠuvres, photographies, cartes Ă  l’image de la France. Mais hĂ©las, aucun personnel français et les serveurs japonais ne parlent pas français non plus. Et en tant que bistro, l’Ă©clairage se veut minimal. On aurait mĂȘme tendance Ă  penser qu’il fait un peu trop sombre.

CĂŽtĂ© cuisine, c’est la cuisine traditionnelle lyonnaise qui est Ă  l’honneur et qui rĂ©gale la clientĂšle ! Il est d’ailleurs conseillĂ© de rĂ©server une table car elles sont trĂšs vite occupĂ©es. La charcuterie artisanale et les plats sont rĂ©alisĂ©s par le chef et propriĂ©taire japonais Kubo Masaki (äč…äżæ­Łæšč), certifiĂ© depuis 2013 par le label 5A, soit l’Association amicale des amateurs d’andouillette authentique, qui regroupe des professionnels des mĂ©tiers de bouche et de l’univers de la table.

A l’heure du dĂ©jeuner, vous avez le choix entre plusieurs menus contenant un plat seul ou accompagnĂ© de boisson, entrĂ©e et/ou dessert au prix variant de 1 200 Ă  2 000 „. Ou bien, il est aussi possible de commander Ă  la carte. On se laisse tenter par une assiette de charcuterie en entrĂ©e avec pĂątĂ© en croĂ»te, foie gras, rillettes dressĂ©s sur une salade et des lentilles accompagnĂ©s par une moelleuse tranche de pain de campagne. Pour le plat, on opte pour un hachis parmentier bien chaud. Les assiettes sont bien prĂ©sentĂ©es et introduites par les serveurs. Mais ceux-ci semblent oublier que les français aiment prendre leur temps quand ils mangent pour savourer chaque bouchĂ©e ! Si bien qu’ils ont tendance Ă  vouloir vous dĂ©barrasser alors qu’il reste encore de la nourriture dans l’assiette !

Hormis ce bĂ©mol, les plats sont un rĂ©gal et les prix (en moyenne 1 200 „) restent assez raisonnables pour de la cuisine française. Si vous ĂȘtes en manque de bons plats lyonnais et de charcuterie, prenez-vous un dĂ©jeuner dans ce cafĂ© bistrot !

CafĂ© Bistrot Bons Morceaux (ă‚«ăƒ•ă‚§ăƒ»ăƒ“ă‚čăƒˆăƒ­ăƒ»ăƒœăƒłăƒąăƒ«ă‚œăƒŒ)
Adresse : (äșŹéƒœćșœäșŹéƒœćž‚äž­äșŹćŒșæ”æŻ”é ˆç”ș534-18 ă‚čăƒ†ăƒ©ăƒ  1F)
AccĂšs : Sanjo Station (Keihan Line) sortie 7, Kyoto Shiyakusho-mae Station (Tozai Line) sortie 1
Site internet : http://www.bonsmorceaux.jp/

‱ Dotonbori Ichiaki (é“é “ć €äž€æ˜Ž)

Que ce serait regrettable de passer par Osaka (性é˜Ș) sans manger de l’Okonomiyaki ! Surtout que les restaurants ne manquent pas ! Une bonne raison de vous rendre dans la rue animĂ©e de Dotonbori (道頓栀), destination principale pour dĂ©couvrir la gastronomie de la ville d’Osaka.

Connaissez-vous l’okonomiyaki (ăŠć„œăżç„Œă) ? ComposĂ© des mots okonomi (ăŠć„œăż, ce que vous aimez) et yaki (ç„Œă, grillĂ©), il s’agit d’un plat japonais composĂ© d’une pĂąte (mĂ©lange de farine, Ɠuf et dashi) qui enrobe les ingrĂ©dients dĂ©coupĂ©s en petits morceaux, principalement du chou puis d’autres variables selon les restaurants ou les goĂ»ts de chacun, le tout Ă©tant cuit sur une plaque chauffante en fer, appelĂ©e teppan (é‰„æż).
C’est un plat typiquement japonais n’ayant pas vraiment d’Ă©quivalent occidental, souvent comparĂ© Ă  la pizza, Ă  la crĂȘpe ou encore Ă  l’omelette. Il est souvent servi dans des restaurants spĂ©cialisĂ©s, oĂč il est parfois possible de rĂ©aliser son okonomiyaki soi-mĂȘme en utilisant le teppan intĂ©grĂ© Ă  la table.

A Osaka, face Ă  ma riviĂšre Dotonbori, optez pour la saveur unique des okonomiyaki de Ichiaki (䞀明) ! Chez ce restaurant populaire, les okonomiyaki sont fait d’ingrĂ©dients de qualitĂ© minutieusement sĂ©lectionnĂ©s et grillĂ©s par des professionnels, leur offrant une texture croustillante Ă  l’extĂ©rieur et tendre Ă  l’intĂ©rieur. Leur prix varie entre 885 „ et 1 400 „ environ.
Dans le menu, retrouvez également tonpeiyaki (omelette contenant principalement du porc, du chou et des oignons verts, enroulée et de forme ovale) à 518 „, yakisoba entre 865 „ et 1 200 „ environ, et un large choix de boissons, alcools et cocktails.

On peut demander Ă  cuire l’okonomiyaki soi-mĂȘme. Sinon il est d’abord prĂ©parĂ© en cuisine, puis ramenĂ© Ă  table pour ĂȘtre maintenu au chaud sur la plaque et en bonus le staff ajoute la sauce (au choix Ă©picĂ©e ou non) et fait un mignon petit dessin avec la mayonnaise.

De plus, en parlant de mignontitude, on peut demander des menus spĂ©ciaux avec des okonomiyaki en forme de cƓur !

Un rĂ©gal aussi bien pour les yeux que pour l’estomac, dans une atmosphĂšre agrĂ©able et avec un personnel sympathique, Ichiaki est recommandĂ© pour profiter de la bonne gastronomie d’Osaka !

Dotonbori Ichiaki (é“é “ć €äž€æ˜Ž)
Adresse : Nico Building B1, 1-6-12, Dotonbori, Chuo-ku, Osaka (性é˜Șćșœć€§é˜Ș枂䞭怟ćŒș道頓栀1-6-12 ăƒ‹ă‚łăƒŒăƒ“ăƒ«B1)
AccĂšs : Namba Station (Midosuji Line, Nankai Line), Osaka-Namba (Kintetsu Line)
Site internet : https://ichiaki.gorp.jp/

※ Dans ma vie Nippone

‱ C’est la rentrĂ©e !

Septembre c’est la rentrĂ©e des classes ! Et ça l’Ă©tait pour moi aussi ! Nouveau travail, nouvelle Ă©cole, nouveaux collĂšgues. Maintenant, j’enseigne l’anglais Ă  des enfants en Ă©cole maternelle et primaire, parfois en crĂšche Ă  des adultes. J’ai passĂ© les premiers cours Ă  assister mon collĂšgue japonais. Il y a beaucoup d’informations et il faut s’habituer au nouvel environnement. Puis aprĂšs deux semaines, j’ai commencĂ© Ă  faire mes premiers cours toute seule. Ce n’est pas toujours facile mais ça me pousse Ă  donner le meilleur de moi-mĂȘme (et Ă  me remettre plus sĂ©rieusement Ă  la grammaire anglaise haha). Les conditions sont cependant plutĂŽt cools, le personnel est trĂšs gentil, les enfants sont adorables (certains un peu turbulents et difficile Ă  garder en place) et les tous petits prennent beaucoup d’Ă©nergie 😅 ! La plupart se sont trĂšs vite attachĂ©s Ă  moi et j’adore profiter de la pause dĂ©jeuner en mangeant et en m’amusant avec eux. Les journĂ©es sont crevantes mais je m’amuse bien avec les enfants pendant les cours. C’est un plaisir de pouvoir crĂ©er un lien avec eux malgrĂ© nos origines diffĂ©rentes et la barriĂšre de la langue. Enseigner l’anglais en s’amusant aux enfants est trĂšs enrichissant. Le directeur me prĂȘte son vĂ©lo pour que je me rende dans les diffĂ©rentes Ă©coles. Le premier mois est en partie satisfaisant. Je ferai de mon mieux pour que ça dure !

À cĂŽtĂ©, je me fais trĂšs bien Ă  ma nouvelle vie Ă  Hirakata (枚æ–č澂). Ma petite routine s’est faite naturellement, entre travail, sport, vĂ©lo, courses, moment de glandage ou visites / sorties avec les amis. J’ai pu profiter de longs weekends, enfin !!! Merci mon nouveau travail 💕 J’ai pu redĂ©couvrir Kyoto et Osaka, me reposer, faire du sport… Les gens sont gentils et prĂȘts Ă  nous aider, mĂȘme quand on en a pas forcĂ©ment besoin.

Hirakata a une partie citadine avec son centre-ville, puis ses quartiers rĂ©sidentiels calmes et autour il y a beaucoup de verdure. Donc c’est vraiment agrĂ©able d’y habiter. PrĂšs de la gare, on peut retrouver le dynamisme de la ville, le vendredi soir et le weekend, il y a pas mal de monde, puis en allant vers les habitations, on est tranquille comme Ă  la campagne.


♫ Un article = Une chanson â–ș SUPER JUNIOR – The Crown

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▶ BOOMBAYAH : Kimi no Nikki â‘Ź

​En juillet, c’est l’Ă©tĂ© ! Et l’Ă©tĂ© bien japonais. Ça a Ă©tĂ© radical, une fois le changement de mois fait, il a commencĂ© Ă  faire affreusement chaud et humide. Entre 60 et 90% d’humiditĂ© et entre 30 et 37°C mĂȘme la nuit… Étouffant et invivable, on se sent toujours ベタベタ (dĂ©gueu et transpirant). J’ai aussi affrontĂ© mes premiers cafards (ギキブăƒȘ) dans mon appart… Le cĂŽtĂ© positif c’est que l’Ă©tĂ© au Japon, il y a des tonnes de matsuri dans tous les coins du Japon ! Et ça en fait toujours une sortie agrĂ©able !

8 juillet : ă‚”ăƒłăƒ‘è‡Șç”±ăŒäž˜ć€ç„­ă‚Š

Nous avons organisĂ© une petite fĂȘte Ă  l’Ă©cole et nous y avions conviĂ© nos Ă©tudiants et amis français. Nous sommes partis sur le thĂšme de l’Ă©tĂ©. Avec l’Ă©quipe on s’est habillĂ© en yukata et jimbee et certains de nos Ă©tudiants aussi.

Pendant la soirĂ©e on a fait des quizz et un karaokĂ© sur la danse des canards 😂 donc avec la chorĂ© qui va avec. On s’est bien amusĂ© ! J’Ă©tais contente de parler en français et japonais avec des personnes que je rencontrais pour la premiĂšre fois, de m’amuser et rigoler avec mes Ă©tudiants en dehors d’une salle de classe. Je n’ai pas vu le temps passer ! On a poursuivi la soirĂ©e entre français (enfin presque haha) au karaokĂ©, toute la nuit jusqu’Ă  5h ! Une soirĂ©e gĂ©niale avec des personnes gĂ©niales !

9 juillet : æš‘ă„ćŽŸćźżâ˜€đŸ˜”đŸ’Š

AprĂšs un samedi bien festif, c’Ă©tait un dimanche tranquille Ă  Harajuku avec GĂ©raldine. On voulait tester plusieurs cafĂ©s pour se poser au frais car un dimanche Ă  Harajuku en pleins mois de juillet, c’est juste abominable et insupportable ! Trop chaud, trop humide, trop de monde. Et donc pour trouver un endroit oĂč te poser tranquille et au frais… Haha c’est pas chose facile ! On a fini par trouver une table de libre au Pompompurin CafĂ©, un cafĂ© sur le thĂšme de Pompompurin, un petit animal mignon comme Hello Kitty ou Rirakuma. La dĂ©co est sympa, mignonne mais surtout trĂšs jaune. On peut Ă©galement y acheter des produits dĂ©rivĂ©s. Les plats sont simples mais surtout misĂ©s sur la dĂ©co, si bien que t’oses Ă  peine dĂ©guster par peur de tout abĂźmer xD. Pour cette fois, on voulait juste boire xD. Mais y manger peut ĂȘtre un truc Ă  tester le jour d’une escapade Ă  Harajuku ! On compte quatre cafĂ©s dans le Japon : Harajuku, Yokohama, Osaka et Nagoya.

Pompompurin CafĂ© Harajuku (ポムポムプăƒȘăƒłă‚«ăƒ•ă‚§ćŽŸćźżćș—)
Adresse : CUTE CUBE HARAJUKU 3F, 1-7-1 Jingumae, Shibuya-ku, Tokyo
AccĂšs : Harajuku Station (Yamanote Line) sortie Takeshita, Meiji-Jingumae (Harajuku) Station (Fukutoshin Line, Chiyoda Line) sortie 2
Site Internet : http://pompom.createrestaurants.com

16 juillet : 東äșŹăƒ‡ă‚Łă‚șăƒ‹ăƒŒă‚·ăƒŒ

JournĂ©e Ă  Tokyo Disney Sea avec GĂ©raldine avant son retour en France. A dĂ©faut de ne pas pouvoir aller Ă  USJ, on a choisi Disney Sea pour profiter des attractions Ă  plus fortes sensations (pour les japonais 😒) et de l’Ă©vĂ©nement spĂ©cial Pirates des CaraĂŻbes.

C’est toujours marrant de voir les japonais aller Ă  Disney. Fans jusqu’au bout, ils portent au moins quelque chose en rapport avec Disney sur eux, les ados et jeunes couples portent les mĂȘmes vĂȘtements. Mais comme un dimanche, comme un long week-end (le 17 juillet est un jour fĂ©riĂ© au Japon, jour de la mer svp), c’Ă©tait noir de monde… Ça sentait les longues heures d’attente dans la chaleur pour faire les attractions.

J’ai retrouvĂ© GĂ©raldine Ă  7h30 pour l’ouverture du parc Ă  8h00. La journĂ©e a Ă©tĂ© trĂšs crevante ! Il a fait trĂšs trĂšs chaud. J’ai pu faire l’attraction Indiana Jones que je n’avais pas fait la premiĂšre fois, j’ai emmenĂ© GĂ©raldine dans la tour de la terreur et elle a eu trĂšs peur 😂, on s’est rĂ©fugiĂ© dans le monde d’Ariel, au frais et Ă  l’abri du soleil pour reprendre des forces, on a vu le spectacle spĂ©cial Pirates des CaraĂŻbes (mais sans Johnny Deep, dommage 😂😂) et quelques pirates dans le parc…. et on a fini par Toy Story aprĂšs la pire attente de la journĂ©e parce qu’on Ă©tait trop fatiguĂ©es et parce que c’est une des attractions qui attire le plus de monde ! Comptez en moyenne entre deux heures et trois heures d’attente… Heureusement qu’on a eu des fast pass pour quelques attractions. Puis vers 20 heures, il a commencĂ© Ă  pleuvoir. Comme on avait fait tout ce qu’on voulait, on est rentrĂ© plus tĂŽt.

C’Ă©tait sympa de revenir Ă  Disney finalement mĂȘme si je trouve que les attractions au Japon manquent de fortes sensations… Mais c’est mieux de ne pas y aller l’Ă©tĂ© car y a mĂȘme pas d’attractions d’eau Ă  Disney Sea il me semble (pourquoi ce nom alors, je me le demande encore xD). Aussi autre bĂ©mol, l’attraction Voyage au Centre de la Terre Ă©tait fermĂ©e et on a quasiment pas vu de personnages Disney…
Mon prochain parc d’attraction, ce sera… FujiQ !!

17 juillet : ă‚žă‚§ăƒ©ăƒ«ăƒ‡ă‚Łăƒłăƒ•ăƒ©ăƒłă‚čă«ćž°ăŁăŠă€æ°—ă‚’ă€ă‘ăŠđŸ˜ą

Comme GĂ©raldine rentre en France bientĂŽt, j’ai Ă©tĂ© invitĂ© Ă  sa さよăȘă‚‰ăƒ‘ăƒŒăƒ†ă‚ŁăƒŒ (Sayonara Party, fĂȘte d’au revoir). J’ai fait la connaissance de certains de ses amis, dont une corĂ©enne qui parlait bien français, et revu des anciens collĂšgues de Maison PremiĂšre, mon ancien baito. On a mangĂ© au Breizh Cafe Le Bretagne, qui est un restaurant français servant des galettes et des crĂȘpes. C’est un restau connu et reconnu et il y a plusieurs restau dans Tokyo (Omotesando, Kagurazaka, Shinjuku…). J’avais l’impression d’ĂȘtre de retour dans ma Normandie, dans la crĂȘperie habituelle oĂč j’allais souvent en famille. J’ai pris une galette complĂšte avec des champignons de Paris. J’Ă©tais un peu déçue de la texture de la galette (elle ne venait pas d’ĂȘtre cuite Ă  mon avis) en revanche je me suis rĂ©galĂ©e avec la crĂȘpe Briochine (banane, caramel, glace vanille et chantilly). C’est un restau agrĂ©able, dans une atmosphĂšre tranquille et une dĂ©co sympa. Nous Ă©tions en terrasse, c’Ă©tait bien et relaxant. Les serveurs parlent un peu français et je pense que dans l’ensemble les galettes s’apprĂ©cient, avec du bon cidre. Il y a du choix mais faut y mettre le prix… J’irai pas toutes les semaines. Rien que pour les galettes, comptez entre 1200„ et 1900„. Je trouve que pour certaines qui sont peu garnies le prix est abusĂ© mais bon… je prĂ©fĂšre cuisiner mes propres galettes et crĂȘpes Ă  la place 😜.

Breizh Cafe Shinjuku Takashimaya
Adresse : Shinjuku Takashimaya 13F, 5-24-2 Sendagaya, Shibuya-ku, Tokyo
AccĂšs : Shinjuku Station (JR Lines, Odakyu Line, Oedo Line, Marunouchi Line, Keio Line) sortie sud.

En tous les cas, ma baka va me manquer. 😭. Avec elle, j’ai fait les pires conneries, les meilleures Japan Expo, des super concerts, des dĂ©lires que seules nous pouvons comprendre, des sĂ©ances de karaokĂ© Ă  chanter de la J-pop et du Visual Kei… Mais ce n’est qu’un au revoir ! On se reverra en France ou au Japon ^^.

29 juillet : 揋達 💕

Repas chez ma chĂšre Tomoko aprĂšs le travail avec ses amis japonais et son amie corĂ©enne. Ça faisait longtemps que je les avais pas vus ! Comme d’hab, c’est notre soirĂ©e classique entre potes, avec plats japonais, corĂ©en, français, alcool et beaucoup de rires ! Il y avait de la quiche lorraine 💕 quel bonheur, et si elle n’Ă©tait pas meilleure que celle de ma mĂšre, ça m’a directement fait penser Ă  elle. Il y avait aussi du rosbif, du fromage… Omg je me sentais un peu chez moi. J’ai encore bien (trop) mangĂ© !

Ces soirĂ©es avec eux, c’est un gros exercice de japonais pour moi. Je fais de mon mieux. C’est encore difficile mais j’adore les Ă©couter parler. Puis comme Tomoko et Kaoru apprennent le français, parfois je leur parle en français 😂. Ils sont vraiment cool et Tomoko m’a dit que si un jour j’avais un problĂšme, ils seraient tous lĂ  pour m’aider. Ils sont une de mes meilleures rencontres au Japon !

30 juillet : ć°ç”°ćŽŸç„­ă‚Š

Une autre de mes meilleures rencontres, c’est celle avec des françaises ! Elodie, Violaine et aussi Suzon dont j’ai fait la connaissance rĂ©cemment. Nous sommes allĂ©es ensemble Ă  Odawara, une petite ville de la prĂ©fecture de Kanagawa, prĂšs de Hakone. Il y avait la fĂȘte d’Ă©tĂ© (matsuri, ć€ç„­ă‚Š) de la ville au pied de son chĂąteau. C’Ă©tait une occasion de passer une journĂ©e loin de la capitale et de changer d’air.

Le temps n’Ă©tait pas trop au rendez-vous. Il pleuvait un peu le midi quand nous sommes arrivĂ©es donc nous en avons profitĂ© pour visiter le chĂąteau.

Les sculptures et les maquettes Ă  l’intĂ©rieur Ă©tait intĂ©ressantes. Mais comme Odawara est assez retirĂ© de Tokyo, il y avait trĂšs peu d’anglais. Difficile de comprendre l’histoire. Par contre j’ai dĂ©couvert le classement des plus hauts chĂąteaux du Japon. Et savez-vous lequel est le plus haut ? C’est lui ! Je l’ai vu !

Vous le (re)connaissez ? C’est le chĂąteau d’Osaka !

AprĂšs la visite, la fĂȘte battait son pleins avec des spectacles de Taiji et de Taiko et les stands de nourriture nous laissait l’embarras du choix pour le dĂ©jeuner. Finalement j’ai pris du karaage et j’ai testĂ© le Hiroshima Yaki (le okonomiyaki de Hiroshima), plus un melon ice cream pour le dessert !

Vers 16h nous sommes allées dans la rue pour regarder plusieurs groupes défiler et porter les mikoshi. Et vers la fin de la journée, les lanternes se sont allumées.

C’Ă©tait une journĂ©e bien crevante mais sympa !

Le reste du mois de juillet, j’ai aussi enchaĂźnĂ© les fĂȘtes dans les diffĂ©rentes branches de mon Ă©cole, pour cĂ©lĂ©brer la fĂȘte nationale française et la fĂȘte nationale belge. C’Ă©tait du bon temps passĂ© avec les collĂšgues et avec nos Ă©tudiants en plus d’en rencontrer des nouveaux… Sans oublier les photos wtf qui circulent sur le Instagram de l’Ă©cole haha. On ne s’appelle pas Ecole Sympa pour rien !


♫ Un article = Une chanson â–ș BLACKPINK â€“ ë¶ë°”알 (BOOMBAYAH)

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▶ Tanabata (äžƒć€•đŸŽ‹)

Le 7 juillet, non ce n’est pas le jour du Roi des DĂ©mons comme pourraient le croire les personnes qui ont trop lu ou regardĂ© NANA, mais plutĂŽt le jour de la fĂȘte du Tanabata (äžƒć€•đŸŽ‹đŸŒŒ) ! Avez-vous remarquĂ© peu avant cette date des branches de bambous feuillues devant les habitations, les Ă©coles ou les magasins sur lesquelles sont accrochĂ©s des bouts de papiers avec des mots Ă©crits dessus ? Ce n’est pas pour rien, c’est pour cĂ©lĂ©brer la fĂȘte du Tanabata !

※ Tanabata : une belle histoire (äžƒć€•ă€çŸŽă—ă„ç‰©èȘž)

Tanabata (äžƒć€•, littĂ©ralement « la septiĂšme nuit ») est la cĂ©lĂ©bration annuelle des Ă©toiles japonaise, qui pioche son origine dans la fĂȘte des Ă©toiles chinoise QÄ«xÄ«. Tanabata, c’est avant tout une lĂ©gende, une histoire touchante, celle d’Orihime (çč”ć§«/çč”愳, Ă©toile de Vega) et Hikoboshi (ćœŠæ˜Ÿ, Ă©toile d’AltaĂŻr), Ă©galement appelĂ©s le Bouvier et la Tisserande. Tous deux viennent de deux mondes diffĂ©rents, ils sont trĂšs amoureux mais leur amour les empĂȘche de remplir leurs propres tĂąches dans leur monde respectif. C’est pourquoi Dieu les a sĂ©parĂ©s par la Voie LactĂ©e (ć€©ăźć·, une riviĂšre d’Ă©toiles qui traverse le ciel). Mais l’amour des deux amants sĂ©parĂ©s est si fort et les pleurs incessants que seulement une fois par an, le septiĂšme jour du septiĂšme mois lunaire du calendrier luni-solaire, Orihime et Hikoboshi sont autorisĂ©s Ă  se rencontrer sur la Voie LactĂ©e.

※ Tanabata : une charmante tradition (äžƒć€•ă€çŽ æ•”ăȘ䌝由)

Habituellement, on cĂ©lĂšbre le Tanabata le 7 juillet, juillet Ă©tant le 7Ăšme mois de l’annĂ©e. Cependant, si on se fie au calendrier luni-solaire, le 7Ăšme jour du 7Ăšme mois tombe plus aux alentours du mois d’aoĂ»t que du mois de juillet. De ce fait, certaines rĂ©gions du Japon cĂ©lĂšbrent le Tanabata le 7 aoĂ»t.

La coutume veut que l’on Ă©lĂšve des branches de bambou feuillues (çŹčăźè‘‰) dans les jardins et dans les rues, et que les personnes Ă©crivent des poĂšmes, quelques mots ou des souhaits (お願い) sur des tanzaku (短憊, petite carte verticale utilisĂ©e Ă  l’origine pour Ă©crire des poĂšmes) ou des longues bandes de papier colorĂ©s qui sont nouĂ©es aux feuilles de bambou. Beaucoup de japonais profitent aussi de cette fĂȘte pour porter le yukata. On dit qu’Orihime et Hikoboshi feront que les vƓux deviennent rĂ©alitĂ©. AprĂšs avoir Ă©tĂ© dĂ©corĂ©, vers minuit ou le jour suivant l’arbre en bambou est jetĂ© dans un fleuve ou brĂ»lĂ© pour que les vƓux se rĂ©alisent.

La fĂȘte du Tanabata est cĂ©lĂ©brĂ©e depuis l’Ăšre Edo avec des rituels shinto. De nos jours, on s’intĂ©resse moins Ă  ces rituels mais la coutume d’accrocher les vƓux demeure dans des temples, parcs ou encore les rues commerçantes. A Tokyo, il y a par exemple celle du temple Zojoji (汗侊ćŻș) ou bien celle de la rue commerçante du quartier d’Asagaya (é˜żäœè°·ć•†ćș—èĄ—). Ceci dit, l’une des plus cĂ©lĂšbres fĂȘtes du Tanabata reste sans doute le festival du Tanabata de Sendai (ä»™ć°äžƒć€•) qui se dĂ©roule du 6 au 8 aoĂ»t.

Enfin, ceux qui ont la possibilitĂ© de se procurer des branches de bambou feuillues (çŹčăźè‘‰) et des tanzaku (短憊) peuvent cĂ©lĂ©brer la fĂȘte Ă  domicile ! Dans les Ă©coles maternelles Ă©galement, on ne manque l’occasion de fĂȘter le Tanabata ! Environ une semaine avant, on va Ă©lever dans l’enceinte des Ă©coles les branches de bambou auxquelles chaque enfant va y accrocher son vƓu Ă©crit sur un tanzaku.

‱ Zojoji Tanabata Matsuri (汗侊ćŻșäžƒć€•ç„­ă‚Š)

La fĂȘte du Tanabata au temple Zojoji (汗侊ćŻș) emmĂšne littĂ©ralement ses visiteurs pour un voyage parmi les Ă©toiles. PassĂ© l’entrĂ©e principale du temple, pas moins de 3700 lanternes sont posĂ©es au sol, symbolisant la voie lactĂ©e. VĂȘtu ou non d’un yukata, chacun est invitĂ© Ă  aller prier et Ă©crire son vƓu sur un tanzaku pour ensuite l’accrocher Ă  une branche de bambou.

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Zojoji Tanabata Matsuri (汗侊ćŻșäžƒć€•ç„­ă‚Š)
Dates : 6 & 7 juillet (9h Ă  21h)
Lieu : Zojoji Temple (汗侊ćŻș)
Adresse : 4-7-35 Shiba-Koen, Minato-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæžŻćŒșèŠć…Źćœ’4-7-35)
AccĂšs : Daimon Station (Asakusa Line, Oedo Line) sortie A6, Shiba-koen (Mita Line) sortie A4
Site internet : https://www.zojoji.or.jp/event/ev_tanabata.html
Facebook : zojoji | Instagram : @zojoji_enzan1393_official | Twitter : @zojoji_official
Youtube : 汗侊ćŻșć…ŹćŒăƒăƒŁăƒłăƒăƒ«

‱ DĂ©coration Tanabata au Parc Yamadaike (ć±±ç”°æ± ć…Źćœ’äžƒć€•éŁŸă‚Š)

Au parc Yamadaike (ć±±ç”°æ± ć…Źćœ’) situĂ© dans la prĂ©fecture d’Osaka (性é˜Șćșœ), pas de fĂȘte de prĂ©vue mais les visiteurs peuvent venir y Ă©crire leurs vƓux pendant une semaine. Si ils le souhaitent, ils peuvent en plus repartir avec une branche de bambou feuillue. Une occasion de cĂ©lĂ©brer en plus la fĂȘte chez soi avec une petite dĂ©coration.

DĂ©coration Tanabata (äžƒć€•éŁŸă‚Š)
Dates : du 1 au 6 juillet
Lieu : Yamadaike Park (ć±±ç”°æ± ć…Źćœ’)
Adresse : 1-1 Yamadaike Park, Hirakata, Osaka (性é˜Șćșœæžšæ–čćž‚ć±±ç”°æ± ć…Źćœ’1−1)
AccĂšs : Deyashiki Bus Stop (Keihan Bus 18, 20)
Site internet : https://yamadaike.osaka-park.or.jp
Facebook : yamadaike park | Instagram : @yamadaikepark

‱ Asagaya Tanabata Matsuri (é˜żäœăƒ¶è°·äžƒć€•ç„­ă‚Š)

Le quartier d’Asagaya (é˜żäœăƒ¶è°·), situĂ© dans la partie ouest de Tokyo fait partie des endroits du Japon oĂč on cĂ©lĂšbre le Tanabata en aoĂ»t. Le festival du Tanabata d’Asagaya (é˜żäœăƒ¶è°·äžƒć€•ç„­ă‚Š) s’Ă©tend sur plusieurs jours jusqu’au 7 aoĂ»t. On y retrouve des dĂ©corations rĂ©alisĂ©es par les propriĂ©taires des magasins et des stands de nourritures et boissons.

La tradition perdure depuis plus de 60 ans et son lancement a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© afin d’attirer davantage de visiteurs dans la rue commerçante malgrĂ© l’Ă©tĂ© trĂšs chaud et difficilement supportable, alors qu’Ă  l’Ă©poque les climatiseurs Ă©taient encore trĂšs rares.

Dans la rue commerçante Pearl Center (ăƒ‘ăƒŒăƒ«ă‚»ăƒłă‚żăƒŒć•†ćș—èĄ—), dont l’entrĂ©e se situe prĂšs de la gare, ou encore dans l’avenue Suzuran (すずらん通り敆ćș—èĄ—), les banderoles cylindriques appelĂ©es fukinagashi (ćčăæ”ă—) rĂ©alisĂ©es en papier japonais bruissent agrĂ©ablement, procurant une douce sensation de fraĂźcheur alors qu’on tente de survivre Ă  la forte chaleur de l’Ă©tĂ©.

Des dĂ©cos multicolores en tout genre, reprĂ©sentant le plus souvent des personnages de films d’animations, appelĂ©s haribote (ăŻă‚ŠăŒăŠ) sont suspendues au plafond et reflĂštent la bonne humeur et la vivacitĂ© de leur crĂ©ateur, les commerçants. Ces derniers mettent Ă©galement en vente leurs meilleurs produits sur des stands, organisent de petits Ă©vĂ©nements tels que des animations et des jeux pour enfants et vendent de la nourriture et des boissons. C’est plus d’une centaine de magasins qui se mobilisent pour rendre le festival exceptionnel auquel des milliers de visiteurs se joignent chaque jour.

On peut faire des achats, manger et s’amuser tout en parcourant la longue rue jusqu’au bout et ainsi se souhaiter les meilleurs vƓux, la santĂ©, la longĂ©vitĂ© et la rĂ©ussite, qu’elle soit professionnelle ou personnelle.

Asagaya Tanabata Matsuri (é˜żäœăƒ¶è°·äžƒć€•ç„­ă‚Š)
Dates : du 3 au 7 août (10h à 22h)
Lieu : Asagaya Pearl Center (é˜żäœăƒ¶è°·ăƒ‘ăƒŒăƒ«ă‚»ăƒłă‚żăƒŒ)
Adresse : Asagaya Minami, Suginami-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæ‰äžŠćŒșé˜żäœè°·ć—)
AccĂšs : Asagaya Station (JR Chuo Sobu Line, JR Chuo Line Rapid) sortie sud
Site internet : http://www.asagaya.or.jp/tanabata/tanabata.html

※ CĂ©lĂ©bration du Tanabata : Kimi tĂ©moigne 

La premiĂšre fois que j’ai entendu parler du Tanabata, c’Ă©tait en lisant le manga NANA (eh oui tout a commencĂ© avec ça, j’ai des super rĂ©fĂ©rences). J’avais vraiment envie de voir Ă  quoi ressemblait cette fĂȘte en rĂ©alitĂ©. Lors de ma premiĂšre annĂ©e en PVT en 2015, grĂące Ă  la guest house oĂč je travaillais, j’ai appris qu’une fĂȘte du Tanabata se tiendrait justement le 7 juillet au temple Zojoji. J’avais donc proposĂ© Ă  des amies japonaises d’y aller. Cette fĂȘte Ă©tait aussi l’occasion pour moi de porter mon yukata.

Je n’avais pas trouvĂ© de meilleurs endroits que les toilettes, dĂ©solĂ©e !

Nous nous Ă©tions donc rendues au temple Zojoji, pour le Tanabata Festival aux alentours de 19 heures. Pour infos, Ă  19 heures il fait dĂ©jĂ  nuit au Japon. Donc en arrivant, nous avions pu voir toutes les lanternes Ă©clairant l’enceinte du temple Zojoji avec en arriĂšre plan la tour de Tokyo illuminĂ©e. Comme le veut la tradition, nous avions Ă©crit nos vƓux sur un tanzaku avant de les accrocher Ă  une branche de bambou.

Chose qui n’a pas grand chose Ă  voir avec la fĂȘte du Tanabata, mais je me rappelle que pour terminer la soirĂ©e, nous Ă©tions allĂ©es manger prĂšs du temple, dans un restaurant de sushis. Des sushis en tout genre (des makis et nigirizuhis au saumon, thon, crevette, omelette, tous avec du wasabi dedans), des tempuras et d’autres spĂ©cialitĂ©s que je connaissais pas, comme les boulettes aux crevettes et du tofu frit et marinĂ© au miso. VoilĂ  tout ce qu’on s’est mis sous la dent !  çŸŽć‘łă—ă‹ăŁăŸâ™Ą !

Ce fut une trÚs bonne soirée de passée pour mon premier Tanabata et la parfaite occasion de porter mon yukata !

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Avez-vous dĂ©jĂ  cĂ©lĂ©brĂ© le Tanabata ? Vos vƓux se sont-ils rĂ©alisĂ©s ?


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▶ Dance & fireworks : Kimi no Nikki â‘Ł

Comme d’habitude, petit retour sur la suite et fin de mes activitĂ©s du mois de juillet !

23 juillet 2015 : Kagurazaka Matsuri Festival

Du 22 au 25 juillet, se tenait le Kagurazaka Matsuri Festival, dit aussi Kagurazaka Lantern Plant Market avec son Awa-odori Dance. Pendant les festivitĂ©s, on effectue un bond en arriĂšre en revivant l’ambiance du vieux Tokyo. Le long de Kagurazaka-dori oĂč se situe le temple Bishamonten Zenkoku-ji, des volontaires, parfois vĂȘtus de yukata, vous proposent nourriture et boissons diverses, ainsi que des stands d’Hozuki.

Adresse : 5-36 Kagurazaka, Shinjuku-ku, Tokyo 162-0825
AccĂšs : Iidabashi Station (JR Chuo Sobu Line) sortie ouest
Iidabashi Station (Namboku Line, Oedo Line, Tozai Line, Yurakucho Line) sortie B3
Ushigomekagurazaka Station (Oedo Line) sortie A3
Kagurazaka Station (Tozai Line)

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Je me suis rendue Ă  ce matsuri vraiment Ă  l’heure oĂč c’Ă©tait censĂ© dĂ©buter (vers 17h), je suis mĂȘme arrivĂ©e trop tĂŽt car les volontaires finissaient de prĂ©parer leur stand. Mais une fois les festivitĂ©s dĂ©butĂ©es, la foule n’a pas tardĂ© Ă  bonder les rues et le temple. Vraiment du monde partout si bien qu’il en devient difficile de circuler et d’accĂ©der aux stands pour manger. Dans mon pĂ©riple j’aurais goĂ»tĂ© ces deux choses dĂ©licieuses dont j’ai oubliĂ© le nom hahah.

Malheureusement, comme j’avais mes cours de japonais Ă  Shinjuku, j’ai du quitter le festival tĂŽt et je n’aurais pas pu voir la performance de Awa-odori. Une prochaine fois !

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25 juillet 2015 : Sumida fireworks festival 

Ce samedi trĂšs chaud et ensoleillĂ©, mes amies de la guest house et moi avons sorties nos yukata pour le Sumida fireworks festival qui a lieu aux alentours de Asakusa. Une japonaise m’a aidĂ©e Ă  revĂȘtir mon yukata et Haru-chan a voulu en plus me maquiller (elle a sortie tout son attirail make-up, je crois que j’en possĂšde mĂȘme pas le tiers xD).

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Puis vers 15h, j’ai d’abord retrouvĂ© Hiromi-chan avec qui j’ai passĂ© un peu de temps au frais dans un cafĂ© avant de rejoindre Marine et ses amis prĂšs du pont Azuma.

Le Sumida fireworks festival est particulier : deux feux d’artifices sont tirĂ©s en mĂȘme temps Ă  deux points diffĂ©rents de la riviĂšre Sumida, non loin des ponts Komagata et Kototoi. Pour le voir, on est allĂ© vers Asakusa, au pont Azuma. Je me rĂ©jouissais de voir ces feux d’artifices mais comment dire, laissez-moi vous expliquer comment c’Ă©tait organisĂ© : dĂ©jĂ , comme c’est en pleine ville avec pleins de super hauts buildings, on ne peut pas s’asseoir pour admirer les feux d’artifices ! On ne peut donc voir le spectacle qu’en passant sur le pont. Et quand y a tout Tokyo qui se ramĂšne, ça fait du monde, du monde et du monde partout !! Les rues sont bloquĂ©es, et mĂȘme certaines stations de mĂ©tro. EncadrĂ©s par la police, plusieurs groupes de personnes passaient donc sur le pont pour s’arrĂȘter 10 secondes, regarder les feux d’artifices et partir. Le premier feu d’artifice avait commencĂ©, on Ă©tait mĂȘme pas sur le pont xD. Mais au final on a bien gĂ©rĂ©s car on aura pu voir les deux en mĂȘme temps quand nous sommes passĂ©s.

Il Ă©tait ensuite encore possible d’en voir un bout depuis les rues voisines, mais tous les immeubles immenses gĂąchaient le paysage TT. Pour se consoler, heureusement il y avait la Tokyo Sky Tree illuminĂ©e de belles couleurs vertes et bleues~!

Un peu traumatisant comme expĂ©rience, surtout si on aime pas la foule ! Mais les feux d’artifices au Japon sont tellement impressionnants que ça attire toujours une forte population ! D’ailleurs, je dois dire, moi qui adore ça, je ne regrette finalement pas d’avoir Ă©tĂ© Ă  ce festival. Les feux d’artifices durent longtemps (environ une heure, ça change de nos 15 minutes en France xD) et sont vraiment beaux ! Il y en a tellement en Ă©tĂ© aussi que vous pouvez ĂȘtre sĂ»rs de pouvoir au moins en voir un.

29 juillet 2015 : Bon-Odori festival au temple Tsukiji

Avec Mai-chan, je suis aussi allĂ©e au Bon-Odori festival du temple Tsukiji qui se tenait du 29 juillet au 1er aoĂ»t. Tout d’abord, le Bon ou O-Bon, c’est quoi ?

O-Bon (お盆) ou simplement Bon (盆, sans le prĂ©fixe honorifique) est une coutume bouddhiste japonaise honorant les esprits des ancĂȘtres. Celle-ci existe depuis plus de 500 ans et fut importĂ© de Chine oĂč elle est appelĂ©e fĂȘte des fantĂŽmes. A l’origine, le O-Bon dure trois jours, mais les dates exactes varient selon les rĂ©gions.
Au fil des ans, cette fĂȘte religieuse s’est transformĂ©e en rĂ©union de famille durant laquelle les gens des grandes villes retournent Ă  leur ville natale et s’occupent des tombes de leurs ancĂȘtres. Les jours du O-Bon ne sont pas considĂ©rĂ©s comme fĂ©riĂ©s mais de nombreux Japonais prennent des jours de vacances et certaines entreprises ferment.

Un festival de danse, le Bon-Odori, est traditionnellement donnĂ© pendant cette pĂ©riode, voire mĂȘme durant tout l’Ă©tĂ© dĂ©sormais. Originellement le Bon-Odori Ă©tait une danse folklorique destinĂ©e Ă  rĂ©conforter les esprits des dĂ©funts. Le style de cette danse varie d’une rĂ©gion Ă  l’autre. Les diffĂ©rentes prĂ©fectures ont souvent des danses particuliĂšres du Bon-Odori et leur musique propre allant avec. Le plus souvent la danse a lieu dans un temple, sur les rives d’une riviĂšre ou de la mer, ou dans un lieu public quelconque. Les gens forment gĂ©nĂ©ralement une ronde autour d’un petit bĂątiment de bois nommĂ© yagura oĂč des musiciens jouent du Taiko pour donner le rythme.

Source : Wikipedia

Le Bon-Odori festival de Tsukiji a lieu au pied du temple sur une grand place, oĂč sont aussi implantĂ©s plusieurs stands de nourriture et de boissons. Il y a Ă©galement des tables pour que les personnes s’installent pour admirer la danse tout en mangeant.

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Adresse : 3-15-1 Tsukiji, Chuo-ku, Tokyo 104-8435
AccĂšs : Tsukiji Station (Hibiya Line) sortie 1
Tsukijishijo Station (Oedo Line) sortie A1
Higashi-Ginza (Asakusa Line) sortie 5

Il y avait Ă©normĂ©ment de monde quand nous y sommes allĂ©es, en particulier du cĂŽtĂ© de la nourriture haha. Des personnes habillĂ©es en yukata dansaient autour du yagura, parfois des personnes en civils se joignaient Ă  la danse, ainsi que des enfants. Les japonais sont vraiment attachĂ©s Ă  leur religion et leur croyance et j’apprĂ©cie l’existence de ces petites fĂȘtes qui permettent de rĂ©unir toute cette population, dansant ensemble pour honorer les esprits des ancĂȘtres pendant une performance de Taiko. Les musiques s’enchaĂźnaient avec une danse diffĂ©rente Ă  chaque fois. Il y a Ă©galement eu une pause pendant laquelle un groupe de musiciens a effectuĂ© une performance de Taiko Ă  la place de l’endroit oĂč les gens dansaient. Il y avait plusieurs instruments et les musiciens s’Ă©changeaient les places. La façon dont ils bougeaient tout en gardant le rythme… Wuah, j’Ă©tais admirative ! Ca m’a donnĂ© envie d’apprendre Ă  en faire !

Avec Mai-chan on a pas mal regardĂ© les gens danser puis vers la fin, nous nous sommes dit « Allons-y ! ». Du coup on a fait les deux derniĂšres danses ! Oui, Kimi elle a dansĂ© le O-Bon ! J’Ă©tais pas toujours dans le rythme mais j’ai eu une bonne sensei Ă  cĂŽtĂ© de moi qui m’a bien montrĂ© les pas, une femme ĂągĂ©e habillĂ©e en yukata, qui montrait un peu Ă  tout le monde comment faire. La sĂ©rie de pas reste la mĂȘme, mais c’est aussi trĂšs facile de se tromper tellement les danses sont parfois toutes les mĂȘmes. A la toute fin de la danse, nous nous sommes tous tournĂ©s vers le temple et nous nous sommes inclinĂ©s. Un festival de plus auquel j’ai adorĂ© assister !

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♫ Un article = Une chanson â–ș Katy PerryFirework