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▶ Hot N Cold : Ramen Rai Rai Tei (ラーメン来来亭)

Que ce soit en hiver ou au printemps, un bon bol de ramen bien chaud s’apprécie toujours pour réchauffer le corps froid ou le cœur pendant les périodes difficiles ! Hirakata (枚方市) est une ville qui ne manque pas de restaurants de ramen, tout comme les grandes villes d’ailleurs ! Le ramen est un plat phare et un symbole de la cuisine japonaise bien qu’il ait été importé de Chine au début du XXème siècle ! Grandes chaînes populaires ou petits restaurants locaux, il y a l’embarras du choix pour déguster une liste infinie de variétés de ramen, tantôt classiques, tantôt authentiques, chaque restaurant ou chaîne de restaurants possèdant une recette de sa propre création !

Le restaurant de ramen dans lequel Kimi vous emmène à travers cet article est Ramen Rai Rai Tei (ラーメン来来亭), une très bonne chaîne de restaurants de ramen à laquelle elle est devenue habituée depuis avril 2020 ! Vers l’infini et le ramen !

🤗 Bienvenue chez Ramen Rai Rai Tei (ラーメン来来亭へようこそ)

Rai Rai Tei (来来亭) est une chaîne de restaurants de ramen répandue dans tous le pays mais surtout dans le Kansai (関西). Ce qui est logique car ce qui fait la réputation de cette chaîne, c’est son ramen préparé dans le style des ramen de Kyoto, avec un bouillon de poulet accompagné de sauce soja (醤油味の鶏ガラスープ). Une soupe onctueuse qui se boit jusqu’à la dernière gorgée et dans laquelle baignent des nouilles épaisses ou fines surmontées de plusieurs accompagnements tels que l’oignon vert (ネギ) ou les pousses de bambou (メンマ)… Un bol de ramen qui plaît autant aux petits qu’aux grands !

Dans le restaurant situé à Hirakata Shodai (枚方招提店), c’est ambiance conviviale et chaleureuse. Au choix, il y a des tables basses pour les groupes et les familles, ou bien un comptoir pour les plus solitaires. Ces derniers sont souvent pris d’assaut à l’heure du déjeuner et le weekend. Il faut dire que le restaurant n’est pas immense !

Le personnel se veut très gentil et serviable. Sans doute habitué à voir le plus souvent des clients locaux, quand un résident étranger ou un voyageur parvient à faire sa commande en japonais avec un menu uniquement en japonais, il se montre plutôt impressionné et une petite conversation chaleureuse s’en suit. Le client peut alors se sentir davantage à l’aise et impatient de recevoir sa commande !

📜 Le menu (メニュー)

Si le ramen à la sauce soja reste la principale recommandation pour les nouveaux clients, le menu propose également des miso ramen (味噌ラーメン), shio ramen (塩ラーメン) doux et léger avec un tout petit zeste de citron, des ramen épicés… De plus, pour les clients plus exigeants, il est possible de choisir la fermeté des nouilles (麺の堅さ, men no katasa), la densité de la sauce soja (醤油の濃さ, shōyu no kosa), la dose de gras (背脂の量, seabura no ryō), demander à retirer ou non les épices (一味唐辛子を抜くか否か, ichimi tōgarashi wo nuku ka hi ka) et compléter avec divers accompagnements comme un œuf (味玉子), ou plus de viande chashu (チャーシュー) et d’oignons verts (ネギ). Et si un bol de ramen (déjà bien consistant) ne suffit pas, il y a toujours d’autres petits plats pour l’accompagner : karaage (唐揚げ), riz (ご飯), riz cantonnais (チャーハン), gyoza nature (餃子) ou au fromage fondu (チーズのせ餃子), et bien d’autres !

Pour lutter contre le natsubate (夏バテ, coup de chaleur), Rai Rai Tei possède aussi un bon compromis ! Étant donné qu’à l’approche de l’été les Japonais ont pour coutume de manger des nouilles froides, Rai Rai Tei propose donc dans son menu ce qu’on appelle des reimen (冷麺, rei pour froid et men pour nouilles). Concrètement, c’est la même chose que des ramen classiques, c’est-à-dire, des nouilles, un bouillon (en plus petite quantité, c’est plutôt une sauce) et des accompagnements, sauf que le plat se consomme froid. Ils ne sont pas servis dans un bol mais une assiette creuse et il n’est pas utile d’avoir une cuillère.

Normalement c’est un plat qui est originaire de Corée du Nord mais qui a très vite fait sa réputation au Japon. Si on peut en manger dans des restaurants de ramen on en trouve également dans les konbinis et les supermarchés. C’est aussi un plat très facile à réaliser : il suffit de cuire les nouilles, de les rafraichir à l’eau froid, préparer le bouillon et le laisser refroidir au réfrigérateur. Les accompagnements diffèrent légèrement de ceux d’un bol de ramen classique mais après, chacun est libre d’ajouter ceux de son choix. Généralement on y ajoute : du concombre bien frais, du bacon ou du porc, de l’omelette tous coupés en fine lamelles, un œuf dur (玉子), du kimchi (キムチ), de l’oignon vert (ネギ) ou des lamelles d’algue séchée nori (のり).

Après quand on a pas envie de cuisiner, c’est toujours mieux de savourer un bon plat dans un restaurant qu’on apprécie. Et pour ça, Rai Rai Tei est un très bon ami ! Quand il est l’heure de manger et que c’est l’envie de manger des nouilles qui l’emporte, on peut visiter Rai Rai Tei même en été pour profiter de son un bol de reimen classique (冷麺), ou un plus spécial (特製冷麺, tokusei reimen) avec un œuf (味玉子) et du kimchi (キムチ).

Chacun des bols de ramen affichés sur le menu peuvent être consommés seuls (単品) ou accompagnés dans un menu (定食) contenant par exemple des gyoza (餃子) ou du karaage (唐揚げ) avec une demie-portion de riz cantonais (半チャーハン) pour moins de 1 500 ¥.

🍜 Place à la dégustation ! (さあ、試食するぞ)

Testés et approuvés, l’akamiso ramen (赤味噌ラーメン) et l’umakara men (旨辛麺) sont particulièrement délicieux et piquants (attention pour les plus sensibles aux épices). Les nouilles sont épaisses et fondantes, surmontées de beaucoup d’oignons verts ou d’épinards, de pousses de bambou et de tranches généreuses de viande. Le bouillon de l’akamiso ramen (赤味噌ラーメン) est onctueux et savoureux sur lequel flottent des graines de sésame, avec la bonne dose d’épices (一味唐辛子) contrairement à ce que peut laisser penser la couleur. Il en est de même pour l’umakara men (旨辛麺) dont la dose d’épices peut être choisie entre plusieurs niveaux.

Kimi a également profité d’une autre visite pour tester le curry ramen (カレーラーメン) avec un œuf (味玉子) en topping accompagné toujours de riz cantonnais (チャーハン) et de karaage (唐揚げ) bien croustillant en menu. Un régal à 1 490 ¥ qui remplit sans conteste l’estomac. Le curry est bien épicé, les nouilles sont épaisses et tendres. À goûter à la moindre occasion, le curry ramen de Rai Rai Tei est une valeur sûre ! Attention cependant aux tâches d’éclaboussure ! Le staff peut fournir un tablier en papier en cas d’accident.

En été, les nouilles servies dans les reimen sont rafraîchissantes bien qu’un peu fermes. La sauce est onctueuse et le kimchi apporte la petite touche épicée.

❣️ Avis (意見)

À chaque visite, on quitte les lieux satisfait et reboosté sous des remerciements à la manière du Kansai, les membres du staff disant merci dans le dialecte de la région, Ookini (おおきに). Mission accomplie pour cette chaîne, on continuera d’y revenir muni de la carte de fidélité pour cumuler des points et recevoir une petite réduction !

💡 Infos pratiques (住所・アクセス)

Ramen Rai Rai Tei Hirakata Shodai (ラーメン来来亭 枚方招提店)
Adresse : 1-2243-5 Shodai Kitamachi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市招提北町1丁目2243-5)
Accès : Makino Station (Keihan Line) sortie 1
Site internet : https://www.rairaitei.co.jp/
Facebook : rairaitei | Instagram : @rairaitei_2000

Retrouvez une de nos visites de Ramen Rai Rai Tei en vidéo sur
Kimi no Terebi (キミのテレビ) !


♫ Un article = Une chanson ► Katy PerryHot N Cold

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▶ WA : Ramen Ichiyu (ラーメン 一遊), le ramen perdu d’Ibaraki

Les restaurants de ramen au Japon, ils sont partout ! Même dans les coins les plus improbables ! Même au fin fond de la campagne comme c’est le cas du restaurant que Kimi va vous présenter dans cet article. Implanté dans la campagne de la préfecture d’Ibaraki (茨城県), précisément la ville de Inashiki (稲敷市) non loin du lac Kasumigaura (霞ヶ浦湖), Kimi découvre l’existence de Ramen Ichiyu (ラーメン 一遊) en passant par hasard par la route nationale 125 (国道125号).

Rien autour mis à part de la nature et des vieilles habitations. De l’extérieur, ce restaurant n’attire pas vraiment l’œil… C’est plutôt le panneau à l’entrée du parking, indiquant « 名物 » (meibutsu, soit spécialité) qui peut convaincre un voyageur perdu et curieux de goûter à de nouvelles saveurs et à des plats locaux. Curieuse de l’identité de ce meibutsu, Kimi s’y aventure !

🤗 Bienvenue chez Ramen Ichiyu (ラーメン 一遊へようこそ)

À l’intérieur, c’est la découverte d’un petit côté traditionnel avec des lanternes et des peintures célèbres qui donnent un petit côté festif. Mais c’est aussi à se demander si on a pas atterri dans le repère d’un otaku ou d’un fan de sport. En guise de décorations : des figurines d’animés japonais et de dessins animés célèbres et des serviettes à l’effigie d’équipes de baseball. Une ambiance unique mais dans laquelle on peut se détendre et profiter d’un déjeuner convivial.

Si le restaurant n’est pas connu auprès des touristes (en effet à moins d’y passer par hasard on ne le trouvera jamais), il est au contraire populaire auprès des locaux. Quelque soit le temps ou la saison, les clients s’enchaînent. Ils viennent, mangent et partent, comme on fait généralement dans un restaurant de ramen. Mais on en voit passer beaucoup. Le restaurant n’est pas bondé mais presque !

📜 Le menu (メニュー)

À l’entrée, le client consulte le menu exposé au mur avec des photos des plats et fait son choix avant de passer commande et payer au distributeur. Une grande variété de ramen et de tsukemen (つけ麺, nouilles servies séparément du bouillon et consommées une fois trempées dedans) sont proposées, si bien qu’il est difficile de savoir quoi choisir, ou quelle est la principale recommandation ! Il y a par exemple : nōkō tonkotsu ramen (濃厚豚骨ラーメン, ramen avec un bouillon de proc très riche), negi ramen (ネギラーメン, ramen avec beaucoup d’oignons verts), aka miso tsukemen (赤味噌つけ麺, nouilles servies avec un bouillon de miso épicé) et bien d’autres…
À ces bols, on peut ajouter les compléments de son choix : œuf assaisonné (味付玉子), fromage (チーズ), menma (メンマ, pousses de bambou séchées puis fermentées), algues nori (のり)… Les prix varient de 720 ¥ à 1 120 ¥. Pour les grosses faims, il y a aussi du riz (ご飯, gohan), des gyoza (餃子), etc…

Par contre, où est-il ce meibutsu finalement ? La mention 名物 n’apparaît sous aucun des plats proposés ! Mais si on repense au panneau vu à l’extérieur, il s’agirait peut-être du kogane no miso negi chashu men (黄金の味噌ネギチャーシューメン), un bol de ramen accompagné de porc chashu et d’oignons verts dans un bouillon au gout miso. En tout cas, le plat que la plupart viennent déguster est le gattsuri!! nōkō tonkotsu shio ramen (ガッツリ‼ ︎濃厚豚骨塩ラーメン), un bol de ramen au bouillon de porc et de sel très riche avec deux grosses tranches épaisses de porc rôties et disposées sur une montagne de pousses de soja (もやし, moyashi). Deux variantes sont également proposées : akai gattsuri‼ nōkō tonkotsu shio ramen (赤いガッツリ‼ ︎濃厚豚骨塩ラーメン, une version plus épicée) et kuroi gattsuri‼ nōkō tonkotsu shio ramen (黒いガッツリ‼ ︎濃厚豚骨塩ラーメン, une version avec du poivre noir).
Le bol est à première vue impressionnant, d’où la mention ガッツリ qui signifie « beaucoup », et ressemble clairement à un sommet montagneux mais ne freine en aucun cas les clients affamés ! Sa cote de popularité fait qu’il peut se retrouver sold out certains jours.

Une fois la commande passée, le ticket est remis au serveur qui confirme :
– l’épaisseur des nouilles : nouilles épaisses (太麺, futomen) ou nouilles fines (細麺, hosomen),
– la quantité de gras (脂, abura) : peu (少なめ, sukuname), normale (普通, futsuu), ou beaucoup (多, ta),
– le goût du bouillon (味, aji) : faible (薄め, usume), normale (普通, futsuu) ou fort (濃いめ, koime),
– la quantité d’épices pour certains plats uniquement : on choisit entre trois niveaux, le niveau 3 étant le plus épicé.
Selon l’affluence des clients, la préparation peut demander plus ou moins de 10 minutes d’attente. Cela laisse le temps de boire un petit verre d’eau en admirant les nombreuses figurines et serviettes exposées un peu partout dans le restaurant. A chaque commande passée, le client peut recevoir un ticket « service » qu’il doit cumuler pour bénéficier de gyoza gratuits ou d’un bol de ramen gratuit.

🍜 Place à la dégustation ! (さあ、試食するぞ)

N’étant pas réellement tentée par le supposé meibutsu et son premier choix étant sold out, Kimi s’est orientée vers un kara miso tsukemen (辛味噌つけ麺) épicé au niveau 2 au prix de 870 ¥ lors de sa première visite. A ce niveau, il est en effet très bien épicé, brûlant presque les lèvres. Les portions sont généreuses, les nouilles sont tendres, les œufs bien cuits. Ce choix est un bon compromis.

Le lendemain, Kimi a pu tester son désiré akai gattsuri‼ nōkō tonkotsu shio ramen (赤いガッツリ‼ ︎濃厚豚骨塩ラーメン), aussi énorme pouvait-il paraître.

Sa taille permet-elle de remplir les gros estomacs ? Son gout confirme-t-il sa réputation ? Une fois servi, le plat est aussi impressionnant qu’en photos. L’immense montagne de pousses de soja est recouverte de deux tranches de porc épaisses et rôties comme il faut.

La première étape est donc de s’attaquer à cette quantité de pousses de soja. La portion semble infinie, la montagne diminuant lentement, à penser qu’il y aurait plus de pousses de soja que de nouilles dans le bol. Les tranches de porc sont tendres et fondent en bouche et le bouillon a très bon goût. Mais comparé au tsukemen dégusté la veille, le akai gattsuri‼ nōkō tonkotsu shio ramen (赤いガッツリ‼ ︎濃厚豚骨塩ラーメン), dont le niveau est imposé, s’avère moins épicé contrairement aux apparences. On parvient à finir le bol jusqu’à la dernière nouille et la dernière cuillerée de bouillon. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la portion est correcte, l’estomac est tout juste bien rempli.

❣️ Avis (意見)

Ramen Ichiyu, petit restaurant perdu, vaut bien la peine qu’on s’y fasse un petit tour pour le déjeuner si on passe par la préfecture d’Ibaraki ! Bonne ambiance, accueil sympathique et on y mange bien ! Une bonne adresse à retenir !

💡 Infos pratiques (住所・アクセス)

Ramen Ichiyu (ラーメン 一遊)
Adresse : 1975-1 Sakura, Inashiki-shi, Ibaraki (茨城県稲敷市佐倉1975-1)
Twitter : @ra_menichiyuu

Retrouvez la visite de Ramen Ichiyu en vidéo sur
Kimi no Terebi (キミのテレビ) !


♫ Un article = Une chanson ► V6 – WAになっておどろう

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▶ These Days : Kimi no Nikki (mai 2020)

En mai, on espère le retour du bonheur ! Avec le muguet, symbole du bonheur et de la chance, qui fleurit, si le mois d’avril n’a pas été si joyeux que ça, il y a toujours une lueur d’espoir en mai ! Après tout, « en mai, fais ce qu’il te plait » !

Mais hélas, l’espoir fait vivre mais les souhaits ne se réalisent pas toujours. En mai, c’est plutôt, « fais ce qu’il te plait confiné ». Etat d’urgence prolongé, endroits touristiques maintenus fermés. Le seul moyen de profiter des belles journées est de se poser dans un vaste parc en prenant ses précautions ; port du masque, se fixer un périmètre de sécurité, avoir du gel hydroalcoolique, respecter les gestes barrière.

La situation ne s’est pas trop améliorée mais pour relancer l’économie du pays en chute libre, l’Etat d’urgence a été levé en milieu-fin de mois, permettant ainsi aux commerces et parcs d’attractions de rouvrir leurs portes petit à petit. Les choses reviennent un peu à la normale, mais il faut adopter un nouveau style de vie. Vivre avec ce virus. Il est toujours là. Toujours maintenir une distance de sécurité quand on parle avec quelqu’un, porter le masque, se désinfecter les mains… Un geste de prévention non respecté et le virus peut frapper aussitôt et contaminer beaucoup de monde. Car hélas, le Japon se soucie plus de son économie, son tourisme que de son peuple et ses résidents !

※ Les événements du mois 🎊

• Golden Week (ゴールデンウィーク)

C’était la Golden Week et comme il était déconseillé de voyager malgré cette période de vacances idéale, pourquoi ne pas voyager en photos ! Chaque jour, des photos des derniers voyages de Kimi no BLUE TRAVEL. Mais avant ça, petite explication de ce qu’est la Golden Week.

La Golden Week est une succession de quatre jours fériés nationaux (祝日🎌) créant ainsi jusqu’à une semaine de vacances avec les weekends bien placés. Cette semaine de vacances est l’une des trois saisons les plus occupées du Japon, avec le Nouvel An (お正月) et la semaine Obon (お盆). C’est aussi une période très chère pour les touristes. Mais ça ne les empêche pas d’être à l’assaut pour réserver une chambre d’hôtel et monter dans un Shinkansen ultra bondé.

Les jours fériés constituant la Golden Week sont :

① 29 avril (4月29日) : Jour de l’ère Showa (昭和の日)
Ce jour correspond à l’anniversaire de l’ancien empereur Showa, décédé en 1989.

② 3 mai (5月3日) : Jour de la Constitution (憲法記念日)
Ce jour en 1947, la nouvelle constitution d’après-guerre est entrée en vigueur.

③ 4 mai (5月4日) : Jour de la verdure (みどりの日)
Jusqu’en 2006, la journée de la verdure était célébrée le 29 avril, date d’anniversaire de l’ancien empereur Showa. La journée est consacrée à l’environnement et à la nature, car l’empereur aimait les plantes et la nature. Avant d’être déclaré jour de la verdure, le 4 mai était déclaré jour férié d’office en raison d’une loi qui stipule qu’une une journée se situant entre deux fêtes nationales devient systématiquement un jour férié.

④ 5 mai (5月5日) : Jour des enfants (こどもの日)
Le festival des garçons (端午の節句) est célébré ce jour-là. Les familles prient pour la santé et le succès futur de leurs fils en suspendant des banderoles de carpe 🎏 et en affichant des poupées de samouraï, symbolisant à la fois la force, le pouvoir et le succès. Pour les filles, rappelez-vous, c’est le 3 mars, Hina Matsuri (雛祭り🎎).

⑤ 6 mai (5月6日) : Jour de transfert (振替日)
Il ne s’agit pas d’un jour férié officiel mais selon les années, toujours en appliquant la loi, si un jour férié tombe un dimanche, le lundi suivant devient un jour férié. Dans le cas de cette Golden Week 2020, c’est le mercredi qui récolte puisque le lundi et le mardi sont déjà des jours fériés.

Cinq jours, découvrez donc cinq galeries photos, à retrouver également sur Flickr !

① Shimanami Kaido (しまなみ海道) – mars 2020
4 jours, 6 belles îles, 6 ponts impressionnants, 179km parcourus en 18h20, 4 montagnes escaladées, 7 temples et 2 châteaux visités, beaucoup de fleurs de cerisiers le long de la route, des paysages extraordinaires, des heures à les admirer en respirant l’air frais. Expérience incroyable, voyage inoubliable !

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📷 Toutes les photos sur Flickr 📷

② Nachi-Katsuura (那智勝浦) – février 2020
La mer, la nature et du thon excellent dégusté sous toutes les formes ! Emprunter la pente de Daimonzaka, passer par le grand sanctuaire Kumano Nachi Taisha pour enfin arriver aux chutes de Nachi, implantées dans un magnifique décor de carte postale avec la Pagode à côté… Très bon parcours pour profiter d’un peu de verdure et de la forêt.

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③ Koyasan (高野山) – novembre 2019
Ascension de la montagne par la route Chôishi (町石道), 24 km, plus de 7 heures de marche au cœur des forêts de bambous et d’immenses arbres, pentes raides et rocheuses, points d’observation offrant un panorama de dingue sur les agglomérations voisines. Visites des temples, de Kongobuji (金剛峯寺) à Danjo Garan (壇上伽藍), en passant par le musée Reihokan (霊宝館) et Daishi Kyokai (大師教会) pour assister à la cérémonie Jukai (受戒) et y recevoir un certificat. Séjour exceptionnel dans un Shukubo (宿坊) avec repas bouddhiste traditionnels végétariens (精進料理) et office bouddhiste (お勤め, otsutome) matinale. Tout ça avec de beaux momiji sur le chemin ! Koyasan en automne c’est encore plus joli et coloré !

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④ Ascension du Mont Fuji (富士山登り) – août 2019
Troisième ascension, troisième année consécutive et sans doute la meilleure. Circuit Fujinomiya (富士宮ルート) et tour du cratère (お鉢巡り). Une ascension incroyable avec un splendide lever de soleil, le plus beau que j’ai pu voir après les deux précédents échecs ! Une aventure inoubliable !

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📷 Toutes les photos sur Flickr 📷

Articles sur trois ascensions exceptionnelles :
🗻 Yoshida (吉田) 🗻 Shubashiri (須走) 🗻 Fujinomiya (富士宮) 🗻

⑤ Road Trip à Hokkaido (北海道ドライブ旅行) – juillet 2019
Sans doute LE voyage de 2019 ! À faire une fois dans sa vie ! On ne se sent jamais autant en liberté qu’en roulant sur les routes un peu au hasard. 11 jours sur les routes japonaises, effectuant des arrêts à Sapporo, Noboribetsu Onsen, Showa Shinzan, Shakotan, Otaru, Biei, Furano, Wakkanai, Bihoro, Shiretoko, Obihiro, Tomamu, Yubari… Conduire le long des cotes avec d’un côté la mer du Japon et les falaises de l’autre, passant dans de longs tunnels, créait un panorama de dingue.

Comme personne dans mon entourage n’a souhaité ou n’a pu me suivre, je suis partie seule en compagnie de mon ours en peluche (bah quoi ?!). Le beau temps n’était pas toujours au rendez-vous mais les températures (sans humidité) était vivables. Ce fut un de mes meilleurs étés au Japon !

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📷 Toutes les photos sur Flickr 📷

※ Les sorties et excursions du mois 🏞 🏙

• Parc Yodogawa Kasen (淀川河川公園)

Samedi ensoleillé, température qui monte jusqu’à 27 degrés. Comment profiter de ce beau temps et se sentir bien : suffit de se poser dans le vaste parc Yodogawa Kasen (淀川河川公園) qui s’étend sur plusieurs districts, dont Hirakata.

Situé dans l’étendue verdoyante et naturelle de la rivière Yodogawa, le parc Yodogawa Kasen est le premier parc fluvial national du Japon. En plus des terrains de baseball, de tennis, une piste de course et d’autres installations sportives, le parc propose des espaces naturels remplis d’herbes sauvages et de verdure abondante. Un environnement dans lequel on se sent apaisé et relaxé au cœur de la nature et exposé à l’air frais. Et même si le parc est très fréquenté le weekend, il est si vaste qu’on ne se retrouve pas les uns sur les autres.

Selon les districts, diverses attractions et activités sont proposées tout au long de l’année, comme du canoë ou des BBQ.

Triste de ne pas voyager pendant la Golden Week ? Ce n’est pas grave, il est toujours possible de la passer en venant se détendre dans ce grand espace vert !

Yodogawa Kasen Park (淀川河川公園)
Adresse : 7-6 Tojimacho, Moriguchi-shigai, Osaka (大阪府守口市外島町7-6)
Site internethttps://www.yodogawa-park.go.jp/en/

• Une journée à Uji (宇治日帰り旅)

Uji (宇治) est une petite ville située entre Kyoto (京都) et Nara (奈良), deux des centres historiques et culturels les plus célèbres du Japon. Sa proximité de ces deux anciennes capitales a entraîné le développement précoce d’Uji en tant que centre culturel à part entière. La puissance du clan Fujiwara pendant la période Heian (794 à 1192), des structures tels que le temple Byodoin et le sanctuaire Ujikami, le plus ancien sanctuaire existant au Japon, ont été construits à Uji.

Alors que le temple Kozanji à Kyoto est considéré comme le site d’origine de la culture du thé au Japon, le thé d’Uji est devenu plus connu pour sa qualité supérieure dans les années 1100. Aujourd’hui, Uji est considéré comme la ville du thé et du matcha et forts de leur bonne réputation, on peut également s’en procurer dans les villes voisines.

La visite de cette petite ville, rappelant en toute évidence Kyoto ou Nara est possible sur une journée (ou deux pour ceux qui veulent passer par tous les petits temples implantés) en venant de Kyoto par la ligne JR Nara Line ou d’Osaka par la ligne Keihan.

Voici le Kimitinéraire de la visite d’Uji sur une journée !

Arrivée de bon matin à la station d’Uji, on passe le pont de la ville (宇治橋) pour se rendre à Byodoin Omotesando (平等院表参道) où les commerces comment à ouvrir les uns après les autres, prêts à démarrer les affaires et à accueillir les visiteurs. Cette route historique qui respire l’odeur du thé mène droit à Byodoin (平等院 , temple historique classé au patrimoine mondial.

Tout le long du chemin s’alignent de mignonnes petites boutiques de thé d’Uji existantes depuis l’ère Muromachi (室町時代) et qui ont donc su faire leur réputation. Il y a l’embarras du choix pour du thé de qualité et d’autres produits au matcha. Cafés, restaurants de cuisine locale et magasins de confiseries japonaises sont aussi implantés en masse avec toujours le matcha et le thé vert comme produit phare ! A Uji, on peut manger des ramen au matcha, des gyoza au matcha, des takoyaki au matcha, des soba au matcha, des dango au matcha, des glaces au matcha, des pancakes au matcha… et bien plus encore !

Avant de déguster et recevoir une bonne dose de matcha, on a tout juste le temps de se diriger jusqu’au bout de la rue, face à Byodoin (平等院), construit en 1052 à la fin de l’ère Heian.

Passé la porte principale, un parcours d’environ 1h30 attend le visiteur, durant lesquelles il peut explorer chaque coin du temple : le hall du Phénix, Rakando, Jodoin… La visite du hall du Phénix, nécessite une réservation et coûte 300 ¥, les horaires étant prédéfinis et le nombre de visiteurs limité. Construit au centre de l’étang, sa splendide architecture se reflétant sur l’eau, il renferme un trésor national : une magnifique statue d’Amida Nyorai (阿弥陀如来), un bouddha très populaire incarnant la compassion et la longévité.

Enfin, le visiteur peut terminer sa course en recevant le Goshuin (御朱印) du temple et en dégustant du thé d’Uji dans le salon de thé Toka.

Moment relax ensuite avant ou après la pause déjeuner, selon le timing, avec pourquoi pas un smoothie au matcha ! Le magasin Izumien (泉園), situé dans Byodoin Omotesando en propose un bien rafraîchissant !

Comme c’est une belle journée ensoleillée, voire un peu chaude, marcher le long de la rivière Uji (宇治川) et se poser dans le parc Uji (宇治公園) permet de profiter d’un peu d’air frais et de tranquillité. Implanté telle une petite île au centre du cours d’eau et accessible depuis les ponts Tachibana (橘橋) et Kisen (喜撰橋), il n’est pas très vaste mais reste agréable. En continuant de longer la rivière, passer d’autres petits temples cachés et les aires de pique-nique où beaucoup s’installent et plantent leur tente pour un barbecue, jusqu’à faire face au barrage d’Amagase (天ヶ瀬ダム).

Parmi les temples cachés, arrêt obligatoire au temple Koushou-ji (興聖寺), et son atmosphère paisible.

Koushouji a été le premier monastère du bouddhisme Zen Soto fondé à Fukasuka, au sud de Kyoto, en 1233 par le maître Dogen (道元, fondateur de l’école Soto du bouddhisme Zen au Japon) après son retour de Chine. Depuis qu’il a quitté Kyoto, le monastère a été dévasté puis reconstruit à Uji en 1649. Désormais à Koushouji, en tant que premier monastère parmi plus de 14 000 temples Zen Soto, les moines prient chaque jour pour la paix dans le monde.

Passé l’allée Kotozaka (琴坂) et la porte Sanmon (山門), suivre simplement le parcours pour découvrir les trésors des différents bâtiments, les jardins et ainsi bénéficier d’un moment zen (évidemment) et reposant. On découvre entre autres :
– Shourou (鐘楼) : la cloche dont le son et la forme sont si beaux qu’elle est considérée comme l’un des meilleurs spots d’Uji
– Sodo (僧堂) : le hall des moines où ils pratiquent le Zazen (la manière de s’asseoir selon le bouddhisme Zen, et prennent leur repas
– Hatto (法堂) : le hall Dharma, hall principal du temple où se trouve le bouddha Shakyamuni (釈迦) et Mokugyo (木魚, gong de bois en forme de poisson) ; l’esprit tranquille, faites un vœu en le touchant

De là, il est possible de rejoindre l’autre attraction de la ville inscrite au patrimoine mondial, le sanctuaire Ujikami (宇治上神社) et Uji (宇治神社) et d’emprunter le circuit de randonnée Tokai (東海自然歩道) jusqu’au mont Daikichi (大吉山). Petit parcours de 1,2 km au milieu des arbres et des feuilles d’érable accessible à tous. La journée se termine au sommet, à l’observatoire offrant un joli panorama sur la ville, de jour comme de nuit.

Byodoin Omotesando (平等院表参道)
Adresse : Uji-shi, Kyoto(京都府宇治市)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Site internethttps://b-omotesando.com/

Temple Byodoin (平等院)
Adresse : 116 Uji Renge, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治蓮華116)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Tarifs : 600 ¥ (adulte), 400 ¥ (enfant)
Site internethttps://www.byodoin.or.jp/ 

Parc Uji (宇治公園)
Adresse : Uji, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)

Sanctuaire Uji (宇治神社)
Adresse : 1 Uji Yamada, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治山田1)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Site internethttp://uji-jinja.com/

Sanctuaire Ujikami (宇治上神社)
Adresse : 59 Uji Yamada, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治山田59)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)

Temple Koushou-ji (興聖寺)
Adresse : 27-1 Uji Yamada, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治山田27-1)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Tarif : 500 ¥
Site internet : http://www.uji-koushouji.jp/eng/index.html

Mont Daikichi (大吉山)
Adresse : 65-5 Uji Higashiuchi, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治東内65-5)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)

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• Excursion à Koyasan (高野山日帰り旅)

Koyasan Climbing Adventure ; deuxième ! Koyasan (高野山), massif montagneux situé dans la préfecture de Wakayama et lieu de culte fondé par Kôbô Daishi (弘法大師), grand moine bouddhiste, on y accède par différentes routes du pèlerinage. Après Chôichi-michi (町石道), on emprunte le chemin que prenaient les femmes autrefois pour se rendre jusqu’au mausolée de Kôbô Daishi (弘法大師御廟) et Okuno-in (奥の院). Jusqu’à la 5ème année de l’ère Meiji (明治5年 soit en 1872), les femmes n’étaient pas autorisées à se rendre à Koyasan. Pour pouvoir se recueillir au mausolée de Kôbô Daishi (弘法大師御廟), lieu sacré au centre des croyances de ce grand moine, elles empruntaient donc le chemin Nyonin-michi (女人道, littéralement « route des femmes »).

Le circuit commence au temple Nyonindo (女人堂), accessible en bus depuis la station Koyasan, passe par la porte Daimon (大門) pour terminer à Okuno-in (奥の院). Environ 7 km pour 3h30 de marche.
De la station Koyasan à l’arrêt de bus de Nyonindo, la route n’est autorisée que pour les bus, il est donc primordial de se rendre au point de départ en bus avec les bus Nankai Rinkan (南海りんかんバス). Les horaires (時刻表) sont disponibles sur le site de la compagnie. Prendre le bus à la voie 2 en direction de Okuno-in.

Départ à 9:50 au point 1 au cœur de la forêt montagneuse. Ça monte et ça descend, on enjambe les troncs et racines des arbres, on croise d’autres alpinistes, certains d’une grande gentillesse engageant la conversation. Il fait beau, le chant des oiseaux résonne et relaxe pendant cette randonnée dans une nature paisible.

Sur le chemin, on découvre des temples cachés avec des torii, comme Bentendake (弁天嶽). Il y a également une petite aire de repos avec tables et de splendides points de vue. Passé quelques torii, on rejoint Daimon (大門), point d’arrivée du circuit Chôichi (町石道) et la porte d’entrée du cœur de Koyasan ; 2 km de fait en une heure environ. On sort finalement de la verdure et des hauts arbres 3h10 après le point de départ, face à l’entrée d’Okuno-in (奥の院).

On traverse le cimetière, on passe le pont Gobyobashi (御廟橋), menant au mausolée. En traversant ce dernier, c’est l’entrée sur une zone sacrée. Qui dit zone sacrée dit cependant photos, smartphone, nourriture et boissons interdits. On se contente de marcher paisiblement tout en se vidant l’esprit. Pour les croyants, Kôbô Daishi est toujours parmi nous, priant éternellement pour la paix et la prospérité. L’endroit est d’un charme impressionnant et les lanternes de Torodo (燈籠堂) sont resplendissantes.

De là, pour continuer à parcourir les terres sacrées et découvrir de nombreux temples cachés, il est possible de bifurquer sur le circuit circulaire Koya Sanzan (高野三山) qui effectue le tour de la zone sacrée d’Okuno-in en passant par les monts Tenjiku (転軸山), Yoryu (楊柳山) et Mani (魔尼山) sur une longueur de 10 km.

On redescend vers le pont Ichinohashi (一の橋) en passant par le puits Sugatami no ido, Asekaki Jizo (汗かき地蔵) et l’allée Sando pour regagner le centre de la ville, puisque maintenant, plus de soucis ; en tant que femme, on peut s’y aventurer ! Un dernier petit tour avant de se dire « Otsukare sama desu » (お疲れ様です, bon travail) !

📔 Les routes du pèlerinage de Koyasan 📔
📔 Guide des visites de Koyasan 📔

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※ Les restau et cafés du mois 🍴☕

• Akriti (アケティ)

Chez Kimi no BLUE TRAVEL, on raffole de Lumbini, devenu LE restau indien par excellence, situé à 10 minutes à pied de la maison. Kimi, cliente fidèle certifiée, cependant, après avoir fait le tour des menus et étant un peu en manque du curry aux épinards (qu’on ne peut pas choisir dans les menus déjeuner de Lumbini à moins de prendre le gros menu spécial à 1300 ¥, limite trop consistant pour les petits estomacs), pourquoi ne pas finalement tester un autre resto repéré par hasard lors d’une virée à scooter.

C’est parti, on vous emmène chez Akriti (アケティ), situé un peu plus loin, à la sortie de la station Gotenyama (御殿山), et proposant de la cuisine indienne et népalaise.

Restaurant petit mais accueillant, on peut s’installer à table ou au comptoir. Staff 100% indien mais avec un bon niveau de communication en japonais. Sous fond de musique indienne, divers menus sont servis pour le déjeuner. Dans ces menus variant de 700 à 1600 ¥ environ :
• Quatre types de curry au choix : poulet (チキン), keema (キーマ), épinards (ほうれん草) ou curry du jour (日替わり)
• Cinq niveaux de piment (辛さ) : doux (甘口), normal (普通), moyennement épicé (中辛), épicé (辛口), très épicé (激辛)
• Trois types de nan au choix : classique (プレーンナン), miel (ハニーナン), frit (あげナン)
• Pour un cheese nan, il faut choisir le menu cheese nan (チーズナンセット)
• Selon le menu choisi, le client peut s’offrir un ou deux curry accompagné(s) d’une boisson, de salade, de soupe et d’un morceau de poulet tandoori (タンドリーチキン, poulet cuit sur un four de pierre en feu).

On opte pour le menu cheese nan (チーズナンセット) à 1050 ¥ : deux curry au choix, cheese nan, tebamoto (手羽元, ailes de poulet, moins gras qu’un tebasaki, 手羽先), salade, soupe et boisson ! La boisson, la salade et la soupe sont servies en premier pour prendre le temps de déguster ce menu consistant bien chaud.

Un mango lassi rafraîchissant, du curry au poulet et aux épinards bien pimentés. On attend un peu mais on savoure cette attente avec le curry bien chaud et le cheese nan au fromage bien fondant fraîchement cuit si bien qu’il brûle presque les mains. Les bols de curry sont un tout petit peu plus petits que chez Lumbini, soit à peu près les mêmes qu’un restaurant de curry situé  en plein Tokyo. Mais au vu du prix incluant un cheese nan sans avoir à rajouter un supplément de 300 ¥ et des accompagnements on ne va pas chipoter.

On a la peau du ventre bien tendu après ça mais si il reste de la place dans notre estomac, il y a toujours les trois types de nan à volonté ! Il est d’ailleurs possible de demander le type de cuisson et la taille adaptée à la gourmandise de chacun.

En quittant les lieux, penser à prendre un petit prospectus du restaurant qui offre des petits bons de réduction sur la prochaine visite.

Akriti (アケティ)
Adresse : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市渚西1丁目18-17)
Accès : Gotenyama Station (Keihan Line)

• Tanakaku Shoten (田中九商店)

Non, ne criez pas au scandale et ne nous jugez pas ! Sur Kimi no BLUE TRAVEL, on est passé par tous les types de ramen, y compris les plus inconcevables : chocolat, lait… Mais il manquait… le matcha !

Alors direction Uji (宇治), dans la préfecture de Kyoto (京都府), là où le matcha se consomme de différentes manières, y compris avec des ramen ! Allez, au moins « une fois dans sa vie ». Ce moment restera sans doute unique alors profitons-en comme on entend souvent dans la cérémonie de thé avec le dicton 一期一会 (un temps pour une rencontre) ! Et ce serait triste de louper cette occasion surtout si elle ne se représente pas !

Alors si on raffole déjà des glaces ou des soba au matcha, en est-il de même pour les ramen ? D’ailleurs, est-ce que c’est le bouillon qui porte la saveur du matcha, ou les nouilles ?

Pour connaitre les réponses, on rend visite à Tanakaku Shoten (田中九商店) situé parmi les commerces et boutiques de thé, dans Byodoin Omotesando (平等院表参道). Au menu, des nouilles au matcha plongées dans les différents bouillons classiques (salé 塩, sauce soja 醤油, fruits de mer 黄金..) et auxquelles se rajoutent d’autres garnitures (chashu チャーシュー, œuf dur 煮卵, oignons verts ネギ…). Le bol classique est à 890 ¥, pour les autres il faudra passer la barre des 1000 ¥. Plus cher que les restaurants de ramen classiques mais ça reste des prix qui ne freinent pas les touristes !

En dégustant le bol de Kogane Sutamina Shio Ramen (黄金スタミナ塩ラーメン, ramen avec un bouillon salé épicé aux fruits de mer), on réalise que les nouilles ne sont pas aussi vertes que le matcha, mais plutôt un mélange entre brun et vert. De même pour le goût qui n’est pas aussi prononcé, malgré l’ajout de poudre de matcha pour 100 ¥. Le bouillon reste bien dosé et épicé. Les œufs durs sont parfaitement cuits et délicieux. Pour ceux qui ne raffolent pas du matcha, cela reste facile à manger. La taille du bol est pour le moins raisonnable mais pourrait laisser certains clients sur leur faim.

L’autre produit recommandé par le restaurant qui se vante d’être le seul du coin à le proposer, ce sont les gyoza au matcha, ainsi que les takoyaki ! Si le ramen reste bon, les gyoza ne font pas vraiment l’unanimité. Gout du matcha encore moins prononcé bien qu’ils soient bien verts, eux. Un peu secs et fades, on en mange des meilleurs ailleurs. Le sel mélangé à de la poudre de matcha vient renforcer un peu le gout mais au final, pas de quoi se vanter d’en servir.

Donc, verdict ? A tester une fois oui, mais peut-être pas deux. Le matcha est à l’affiche sur tous les menus et plats servis mais reste finalement discret dans l’assiette. Pour des prix plus élevés que les restau habituels, on peut être déçu.

Ramen Tanakaku Shoten Byodoin (ラーメン 田中九商店 平等院店)
Adresse : 9-1 Uji Renge, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治蓮華9-1)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)

• Iwai (憩和井)

C’est l’heure du goûter et vous avez envie d’une petite douceur ? En étant à Uji (宇治), ville du thé vert et du matcha, les cafés proposant des boissons et desserts accompagné de ces derniers ne manquent pas. On craque pour les pancakes au matcha de chez Iwai (憩和井), petit café simple mais convivial.

Uji est réputé pour son matcha de haute qualité. Son gout fort amer n’a rien à voir avec celui des autres chaines populaires du coin où le matcha aurait tendance à être un peu sucré. On ressent bien ce gout authentique du matcha d’Uji dans les glaces et parfaits de chez Iwai entre autres.

A l’arrivée des pancakes à votre table, l’odeur du matcha annonce la saveur du dessert en plus d’être bien présenté. Alors non, les pancakes ne sont pas au matcha, ils ne sont pas verts non plus, mais saupoudré de poudre de matcha et de sucre glace. Pour bien compléter ce gros dessert à 1000 ¥, s’ajoutent une boule de glace au matcha et du sirop au matcha. De la pâte de haricots rouges accompagne également le duo de pancakes pour la petite touche sucrée. Car effectivement, le gout amer du matcha est très prononcé, aussi bien dans la poudre que dans la boule de glace !

A chaque bouchée, on ressent à peine le gout sucré des pancakes, le matcha domine aussitôt. Ce qui est un bon point en soi mais au risque d’être écœurant pour ceux qui ne raffolent pas du matcha.

Pour savourer le vrai gout du matcha et s’assurer de sa bonne qualité faisant la réputation d’Uji, chez Iwai c’est certifié !

Iwai Byodoin (憩和井平等院店)
Adresse : 5-6 Uji Renge, Uji-shi, Kyoto (京都府宇治市宇治蓮華5-6)
Accès : Uji Station (JR Nara Line, Keihan Uji Line)
Site internethttps://cafeiwai.exblog.jp/

• Koyasan Washoku Hachiyou (高野山和食はちよう)

A Koyasan (高野山), près de la zone sacrée d’Okuno-in (奥の院), quelques boutiques de souvenirs, cafés et restaurants sont implantés, permettant de goûter à la cuisine végétarienne bouddhiste ou d’autres plats typiques de la cuisine japonaise.

On profite d’être dans le coin pour prendre table à Koyasan Washoku Hachiyou (高野山和食はちよう), situé à l’étage de boutiques de confiseries japonaises, offrant une vue sympathique sur l’entrée d’Okuno-in.

Étant à Koyasan, le choix du déjeuner se porte rapidement sur le plateau repas végétarien bouddhiste Koyasan (精進定食高野山御膳) à 2500 ¥, vivement recommandé et contenant huit petits plats dont du tofu au sésame (ゴマ豆腐, goma tofu), des tempura de légumes (野菜天ぷら, yasai tempura), de la peau de tofu (湯葉, yuba), de la soupe miso (味噌汁)…

Les plateaux sont bien présentés et colorés.  Le tofu au sésame (ゴマ豆腐) accompagné de wasabi est excellent, le riz bien cuit, les différents tempura (champignon 椎茸, aubergine なす, potiron かぼちゃ, patate douce さつまいも, renkon れんこん) bien croustillants. Pour 2500 ¥, on mange sainement comme un Roi !

D’autres menus de cuisine japonaise comme oyakodon (親子丼, poulet et œufs sur un bol de riz), tamagodon (玉子丼, omelette sur un bol de riz), tanindon (他人丼, viande et omelette sur un bol de riz), des udon ou des soba pour des prix allant de 650¥ à 1150¥. A la carte, il y a entre autres des sushis de maquereau servis enveloppés dans des feuilles de bambou.

Un staff aimable, parlant anglais et toujours prêt à vous renseigner sur les plats, un espace clean et simple, de la cuisine légère et de qualité, c’est un très bon endroit pour un délicieux repas avant ou après un passage à Okuno-in.

Koyasan Washoku Hachiyou (高野山和食はちよう)
Adresse : 49-3 Koyasa, Koya-cho, Ito-gun, Wakayama (和歌山県伊都郡高野町高野山49−3)
Accès : Okuno-in mae Bus Stop (Nankai Rinkan Bus)
Site internet : https://hachiyo.business.site/

※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵

• Kimi no BLUE TRAVEL sur Youtube 🎥 !

Ces semaines passées pendant l’Etat d’Urgence ont été bien bénéfiques pour le blog. Avec des horaires de travail plus convenables (l’école étant fermée), la Golden Week sans voyages, la plupart des weekends passés à la maison, j’ai pu consacrer pas mal de temps libre au blog. Après avoir lancé la section cuisine (料理), j’ai fini par me mettre à… Youtube !

Vous l’aviez sans doute déjà remarqué avec mes derniers articles Cours de Japonais et Cuisine où j’ai réalisé mes premières vidéos. C’est simple, je voulais compléter mes leçons de japonais en ajoutant l’écoute, parler japonais et faire écouter du japonais aux visiteurs du blog.

Le blog a donc désormais sa chaîne Youtube : Kimi no Terebi (キミのテレビ, la TV de Kimi) ! Alors, ne vous attendez pas à des vidéos de ouf ! Je ne suis pas Youtubeuse et je ne suis pas douée en montage de vidéo ! Ce sera des vidéos toutes simples avec des sous-titres, des petits effets pour un peu de dynamise… Car aussi le montage vidéo, ça prend énormément de temps ! Et quand je reprendrai ma routine avec mes cours, que j’aurai de nouveau l’occasion de voyager, je ne pourrai plus en faire autant.

En tout cas, n’hésitez pas à vous abonner et à regarder mes vidéos qui seront pour la plupart des mini-leçons de japonais et des essais de recettes et de restaurants.


♫ Un article = Une chanson ► Rudimental – These Days

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▶ Kimi no reshipi ⑦ : Onokimichi Shio Ramen (尾キミ道塩ラーメン)

En souvenir de son vélo trip sur Shimanami Kaido, Kimi a préparé des ramen d’Onomichi (尾道ラーメン), avec sa petite touche personnelle pour les accompagnements, ce qu’elle a donc rebaptisé des Onokimichi Ramen (尾キミ道ラーメン) !

Il s’agit normalement d’un ramen dont le bouillon est à base de poulet et de sauce soja claire et garni d’oignons verts (ネギ), de tenkasu (天かす, morceaux croustillants de farine frite) et de pousses de bambou (メンマ, menma). Mais il n’existe pas qu’un ramen et la diversité de ce plat est infinie, les bouillons et ingrédients étant différents à chaque recette !

Pendant mon voyage, j’ai acheté en souvenir des ramen d’Onomichi shoyu (醤油, sauce soja) et shio (塩, salé) dont le bouillon est à base de debera (でべら, une sorte de poisson plat) qui est un poisson souvent consommé en hiver à Onomichi.

Alors le problème des ramen achetés en magasin est que l’image sur le paquet ne correspond pas avec le contenu ! Dans votre paquet, vous trouverez seulement les nouilles et le bouillon. C’est tout ! Pour ce qui est des garnitures (viande, pousse de bambou, etc…) à vous de vous les procurer séparément et de les ajouter à votre convenance. Ne vous faites pas avoir si vous voulez un bol bien garni !

Après le gout shoyu, au tour du gout shio ! Si il s’avère moins calorique que le shoyu, son gout en sel est très prononcé. Il ne porte pas son nom pour rien ! Ceci dit, pas de grande différence dans la préparation mis à part que les nouilles et le bouillon ne sont pas les mêmes. En tous les cas la voici !

• Budget approximatif (費用目安) : ~350 ¥
• Temps de préparation (調理時間) : ~15 min (~15分)
• Difficulté (難しさ) : facile (簡単)

Ingrédients (材料)

• Nouilles Umashio Onomichi (尾道旨塩麺) : 1 sachet (1袋)
• Bouillon Debera Mojio (でべら藻塩スープ) : 1 sachet (1袋)
• Tranches de porc Chashu (チャーシュー) : 3 tranches (3枚) environ 25~30 g
• Pousses de bambou (メンマ) : 15 g
• Oignon vert (長ネギ) : 6 g
• Algues Wakame (カットわかめ) : 2 g
• Tenkasu (天かす) : 5 g
• Nori (のり) : 1 feuille (1枚) environ 1 g
• Wasabi furikake (わさびふりかけ) : 0,4 g
• Épices Shichimi (七味唐辛子) : 0,1 g

Préparation (作り方)

① Préparer les ingrédients pour l’accompagnement.
ラーメンを添える材料を準備しておきます。

② Dans une casserole d’eau bouillante, plonger les nouilles pendant environ une minute. Décoller les nouilles délicatement avec des baguettes.
水を鍋に入れ沸騰してから麺をよくもみほぐしながら入れ、約1分ゆでます。

③ Dans une autre casserole, faire bouillir 300 millilitres d’eau. Quand l’eau bout, ajouter la préparation de bouillon et mélanger.
別の鍋に湯300mlを沸かせておき、スープを入れて、かき混ぜます。

④ Dans un bol, verser d’abord le bouillon. Puis ajouter les nouilles bien égouttées. Enfin, terminer par les accompagnements.
丼にスープを注ぎ、その中へ水気をよくきった麺を入れます。その後、チャーシュー、メンマ、ねぎなどをのせて出来上がりです。

Bon appétit !
食事を楽しみましょう!

Valeurs nutritives (栄養素)

Pour une portion (1食当たり)

• Energie (エネルギ) : 448 kcal
• Protéines (タンパク質) : 19 g
• Lipides (脂質) : 12,7 g
• Glucides (炭水化物) : 65,6 g
• Sucres (糖質) : 3,5 g
• Fibres alimentaires (食物繊維) : 1,8 g
• Sodium (ナトリウム) : 183 mg
• Sel (食塩相当量) : 8,1 g

Vocabulaire (単語)

個 = compteur d’unité
枚 = compteur d’objet fin (feuille, tranche)
袋 = sachet
沸騰 = ébullition
沸く= bouillir
添える= joindre, compléter
入れる = ajouter
準備 = préparation
鍋 = casserole
茹でる = faire bouillir
冷水 = eau froide
つける = mettre
混ぜる = mélanger
丼 = bol
注ぐ = verser
水気を切る = égoutter
のせる = placer sur
出来上がり = c’est fait


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Sommaire des recettes | Plus de vocabulaire

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▶ PA PA YA : Kimi no Nikki (octobre 2019)

Octobre ! Après le changement de saison, des typhons (pour certains violents) sont passés, le nouvel empereur japonais a effectué sa cérémonie d’intronisation pendant une journée pluvieuse, les enfants ont fêté Halloween dans les écoles et les plus grands se sont réunis déguisés dans les quartiers populaires et animés. On pense en premier à Shibuya bien sûr, devenu le grand lieu de rassemblement depuis quelques années alors qu’Halloween commençait à devenir populaire au Japon. Culture, traditions et divers événements ont fait d’octobre un mois plutôt mouvementé !

※ Les événements du mois

• Festival de sport scolaire (運動会)

Ce mois, les jardins d’enfants (幼稚園) et écoles primaires d’Hirakata (枚方市) ont organisé les Undou Kai (運動会), littéralement « rencontre sportive ». Il s’agit d’un festival de sport entre toutes les classes d’une même école, avec des compétitions et des jeux sportifs ainsi que des mini-spectacles devant le public composé des familles et des professeurs. Cela équivaut à peu près à nos kermesses d’école.

Ils se déroulent en général le samedi matin et durent en moyenne quatre heures. À l’ouverture, après le discours du directeur, toutes les classes réunies chantent l’hymne de l’école et du festival. Puis un petit échauffement avec le professeur de sport et on peut commencer !

Un programme est défini et les différentes classes passent à tour de rôle sur le terrain de sport. Une occasion pour les enfants de révéler leurs petits talents, leurs capacités sportives, développer leur esprit de compétition et de montrer fièrement à leurs parents ce qu’ils ont appris pendant plusieurs heures de répétitions. Parfois les familles des enfants s’affrontent aussi, ou bien parents et enfants ensemble. Le staff et les professeurs peuvent aussi participer à certains jeux !

Chaque école a son programme et c’est ce qui peut les démarquer ou faire leur réputation. Car face au vieillissement de la population et la diminution du taux de natalité, la concurrence se fait ressentir et tous les moyens, festivals sportifs inclus, sont bons pour convaincre les parents d’inscrire leurs enfants dans la bonne école.

À la fin, les enfants reçoivent en récompense une médaille et des cadeaux. Un dernier discours de remerciement par le directeur clôture l’événement.

C’est une journée chargée pour les enfants qui donnent toute leur énergie pendant chaque épreuve mais en général récompensée par une journée de repos le lundi suivant.

• Soirée d’échange international (国際交流会)

À l’occasion d’une soirée d’échange international (国際交流会), on se retrouve un samedi soir dans un Izakaya situé à Umeda, Osaka (大阪梅田). Un rassemblement pour deux heures d’ambiance festive et animée comme dans tout Izakaya typique, avec boisson à volonté (飲み放題) et nourriture japonaise en tout genre !

Pour cette occasion c’est sous forme de « course » (コース), soit un menu déjà décidé avec des plats servis les uns après les autres à plusieurs intervalles dans la soirée. Étant donné que le samedi soir, les Izakaya se retrouvent bondés, la sortie des plats est parfois un peu longue en raison du service occupé à prendre les commandes de boissons. Cependant, le contenu reste satisfaisant : gyoza cuits à la vapeur (水餃子), tebasaki (手羽先), brochettes d’œufs de caille frites (うずら串揚げ), pommes de terre frites (ポテトコロッケ), salade de nouilles udon (うどんサラダ), riz cantonais (炒飯) et des choux à la crème (シュークリーム) pour le dessert !

Étrangers et japonais réunis au nombre de 26 personnes sont installés autour de deux longues tables. On commence par une petite présentation, on trinque et on profite de cette sympathique soirée pour parler, faire connaissance, rire et s’amuser. Après deux heures de bon moment, il est temps de clore la fête et de se dire au revoir… Jusqu’à la prochaine soirée !

Enfin, pour certains, ce fut trop court alors en plus petit comité on part pour un Nijikai (二次会, deuxième partie de soirée) dans un autre Izakaya à proximité. Semblable au premier mais plus lumineux et tranquille. Le menu est varié et on se laisse tenter par des brochettes frites (串揚げ), du karaage (唐揚げ) et de l’okonomiyaki (お好み焼き) avec une dernière boisson !

À l’approche de l’heure des derniers trains, il est vraiment temps cette fois de clôturer la soirée et de rentrer le ventre bien rempli !

Izakaya Taketori Hana Monogatari HEP Navio (竹取花物語 居酒屋 HEPナビオ店)
Adresse : HEP Navio 6F, 7-10 Kakuda-cho, Kita-ku, Osaka (大阪府大阪市北区角田町7−10 HEPナビオ内6F)
Accès : Umeda Station (Midosuji Line, Hankyu Line, Hanshin Line), Osaka Station (JR Lines) sortie J4

Naniwa Aji Hiikiya HEP (なにわ味 贔屓屋 HEP通り店)
Adresse : 2-3F Lucky Building, 6-2 Kakuda-cho, Kita-ku, Osaka (大阪府大阪市北区角田町6−2 2~3F ラッキービル)
Accès : Umeda Station (Midosuji Line, Hankyu Line, Hanshin Line), Osaka Station (JR Lines) sortie J4

• Jidai Matsuri (時代祭)

Littéralement traduit en « Festival des époques », le Jidai Matsuri (時代祭) nous fait voyager dans le passé. Au fur et à mesure que la parade défile dans la rue, on redécouvre les différentes époques qui ont marqué l’histoire du Japon. Tenu pour la première fois en 1895, soit la 28ème année de l’ère Meiji (明治), ce festival est connu comme le grand festival du sanctuaire Heian Jingu (平安神宮) et l’un des trois plus importants festivals de Kyoto avec le Aoi Matsuri (葵祭) en mai et le Gion Matsuri (祇園祭) en juillet.

Exceptionnellement cette année, le festival a eu lieu le 26 octobre au lieu du 22 octobre, date d’anniversaire de la fondation de Kyoto. Petit à petit, à l’approche de l’heure du passage de la parade, les gens prennent place le long des rues du parcours qui s’étend sur cinq kilomètres environ, partant du palais impérial pour terminer au sanctuaire. La foule devient plus dense au point de départ et à l’approche du point d’arrivée.

Les habitants et voyageurs sont donc nombreux et encombrent les rues de Kyoto pour admirer le défilé de 1 000 années en deux heures, durant lesquelles Kyoto était la capitale nationale. De l’ère Meiji (明治時代) à l’ère Enryaku (延暦時代), environ 2 000 personnes défilent vêtus des vêtements et costumes des différentes époques, certains réincarnant des personnalités importantes, des nobles et aristocrates les plus remarquables de l’époque, telles que Sakamoto Ryoma.

À la tête du défilé se trouvent des personnalités telles que le gouverneur de la préfecture de Kyoto, le maire de la ville de Kyoto et le président du conseil municipal, transportés dans des calèches tirées par des chevaux dans le style du milieu du XIXème siècle. Il y a également une fanfare avec tambours et flûtes ainsi qu’une réincarnation des soldats qui se seraient battus avec les forces impériales.

Le dernier groupe clôturant le défilé reste le plus important en termes de rituels shinto. Un grand nombre de participants accompagnent et portent deux mikoshi contenant les esprits de l’empereur Kammu et de l’empereur Komei, respectivement le premier et le dernier empereur à régner à Kyoto.

Avec musiques traditionnelles, costumes réalistes et équipements anciens, ce sont deux heures d’histoire riche !

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Jidai Matsuri (時代祭)
Date : 22 octobre
Lieux : Sanctuaire Heian Jingu et aux alentours
Adresse : 97 Okazaki-nishi Tenno-cho, Sakyo-ku, Kyoto (京都市左京区岡崎西天王町97)
Accès : Jingu Marutamachi Station (Keihan Line) sortie 4, Higashiyama Station (Tozai Line)
Site internet : http://www.heianjingu.or.jp/festival/jidaisai.html

• Halloween à Universal Studios Japan (ユニバーサル・スタジオ・ジャパン ハロウィンイベント)

C’est bien connu, octobre se termine par le jour d’Halloween et au Japon, ça se fête dans beaucoup d’endroits, y compris bien sûr dans les parcs d’attractions ! Dans le lot, on choisit Universal Studios Japan et ses attractions temporaires effrayantes ainsi que ses zombies et autres créatures monstrueuses. Des sensations fortes pour toute la famille et des expériences d’horreur, frissonnez pendant Halloween Horror Nights !

Passez la journée entre les attractions permanentes populaires dans les différentes zones du parc : de Hollywood avec Hollywood Dream The Ride & Backdrop, en marche avant ou arrière avec de la musique pleins les oreilles, à New York où vous jouez les super-héros avec Spider-Man, en passant par une excursion à Jurassic Park où vous prenez votre envol dans The Flying Dinosaur, ou encore un petit tour dans le parc des Minions. Sans oublier un voyage direction Poudlard, là où la magie opère n’importe où, The Wizarding World of Harry Potter !

En vous baladant près des attractions pour enfants ou vers Universal Wonderland, vous croiserez peut-être Snoppy, Hello Kitty ou des Minions déguisés pour Halloween ! Les enfants peuvent participer à des jeux et animations et remporter des bonbons. Vous avez une petite faim ? Posez-vous dans les divers restaurants ou achetez de la nourriture à manger en marchant aux nombreux stands présents dans le parc ! Et en période d’Halloween, il y a des boissons et autres douceurs spéciales !

Puis à la tombée de la nuit, le parc plonge dans l’angoisse et la peur d’Halloween. Les zombies, les monstres, sortent et envahissent les allées du parc, effrayant les visiteurs sur leur passage. De temps en temps, quand des performances musicales ont lieu sur les différentes scènes du parc, c’est la Zombie De Dance qui met l’ambiance. La plus grande horde de zombies vous invite à danser et à prendre part au spectacle de danse acrobatique. Jusqu’à la fermeture, les visiteurs (certains vêtus aussi de costumes originaux pour l’occasion) frissonnent et se font peur.

Cette année, Halloween se fêtait du 6 septembre au 4 novembre. Le prochain événement à venir sera Noël bien sûr !

Universal Studios Japan (ユニバーサル・スタジオ・ジャパン)
Adresse : 2-1-33 Sakurajima, Konohana-ku, Osaka (大阪府大阪市此花区桜島2丁目1−33)
Accès : Universal City Station (JR Lines)
Site internet : https://www.usj.co.jp/e/

※ Les sorties et excursions du mois

• Yamadaike Park (山田池公園)

Profiter des derniers beaux jours pour se promener. Quoi de plus agréable qu’un parc paisible et tranquille. À Hirakata (枚方市), le parc Yamadaike (山田池公園) vous offre un petit parcours autour de son vaste étang (山田池) et avec ses forets de bambou et ses champs de fleurs, changeant au fil des saisons, et bien d’autres.

Sa superficie est si large qu’on peut y passer son après-midi à se promener, pique-niquer, faire des activités sportives ou se poser tranquillement pour lire ou se relaxer. Il y a différents jardins de fleurs, des petits ruisseaux et aires de jeux pour que les enfants s’amusent, la vallée de momiji (もみじ谷), où les feuilles d’automne y sont magnifiques, ainsi que le petit mais magnifique temple Myoji (明尾寺) avec sa cloche bouddhique tsurigane (釣り鐘).

Envie d’un barbecue ? Au BBQ Square (バーベキュー広場), endroit entièrement gratuit et basé sur le principe du premier arrivé, premier servi (pas de réservation d’emplacement) installez votre tente ou votre bâche, préparez vos ingrédients et faites-vous un barbecue entre amis ou en famille.

Enfin, divers événements comme des leçons de remise en forme (健康づくり教室), de taichi (太極拳) ou des récoltes de légumes (収穫体験会) ont lieu de temps en temps chaque mois. Selon les saisons, diverses expositions de fleurs sont présentées. Au parc Yamadaike, on ne s’ennuie jamais !

Yamadaike Park (山田池公園)
Adresse : 1-1 Yamadaike Kouen, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市山田池公園1−1)
Accès : Fujisaka Station (JR Line) sortie nord
Site internet : http://yamadaike.osaka-park.or.jp/

• Kitakawachi Cycle Line (北河内サイクルライン)

Hirakata a beau être une ville assez vaste, elle reste assez campagnarde avec beaucoup de verdure comparé aux grandes villes voisines. Ça en fait un avantage pour ceux qui aiment la nature et respirer un air frais.

Si vous aimez la promenade ou le vélo, empruntez à pied ou à vélo le circuit Kitakawachi (北河内サイクルライン). Cette piste cyclable circulaire d’une distance de 45,5 km qui débute à Tsurumi Ryokuchi (鶴見緑地), passe par les rivières Yodogawa (淀川) et Hotani (穂谷川), la deuxième route Keihan (二京阪道路) pour enfin revenir à son point de départ, Tsurumi Ryokuchi (鶴見緑地).

Un parcours agréable et à la portée de tous, avec quelques surprises sur son chemin, des espaces verts pour se reposer, des parcs, des sites historiques et culturels et de beaux paysages à admirer.

• Osaka Ikuno Korean Town (大阪・生野コリアタウン)

Comment profiter de la Corée, de sa nourriture délicieuse et de ses ruelles animées par les musiques populaires de K-pop quand on vit dans le Kansai ? Sans avoir à acheter un billet d’avion pour Séoul, rendez-vous du côté de Tsuruhashi (鶴橋), à Ikuno Korean Town (生野コリアタウン), le quartier coréen d’Osaka !

En sortant de la station Tsuruhashi, vous avez déjà un pied en Corée ! L’esprit du pays du matin calme est présent dans la shoutengai de Tsuruhashi (鶴橋商店街, rue commerçante couverte comme on en trouve souvent au Japon) qui regorge de boutiques et petits restaurants typiques de la Corée où vous pouvez acheter kimchi et autres produits coréens en vrac, manger sur place ou prendre à emporter les petits plats populaires et street food comme le odaeng (오댕, gâteau de poisson), le tteokbokki (떡볶이, gâteaux de riz courts et épais dans une sauce pimentée), les kimbap (김밥, les maki coréens), le jijimi (지짐이, crêpe coréenne), le japchae (잡채, plat à base de nouilles de patates douces mélangé avec divers légumes) ou encore le hotteok (호떡, pancake coréen). L’atmosphère, l’odeur de la nourriture et les marchands incitant de vive voix les clients à venir dans leur commerce réveille votre estomac et vous êtes tenté de déguster toute cette délicieuse nourriture vendue à des prix attractifs ! Pour se poser dans un endroit plus spacieux et savourer un bon barbecue coréen accompagné d’autres plats divers, il y a aussi des restaurants proposant ce menu !

D’autres shoutengai à proximité cachent des petits commerces, cafés et boutiques coréennes et quelques mètres plus au sud, vous rejoignez l’entrée du quartier coréen Ikuno Korean Town. Les musiques des groupes de K-pop populaires résonnent dans la rue, les magasins de vêtements et de cosmétiques proposent des produits importés avec parfois des promotions, et encore et toujours, les cafés de desserts coréens et les petits commerces de street food attirent la population le plus souvent composée de jeunes qui font la queue pour s’offrir là aussi soit des kimbap, des tteokbokki ou entre autres le fameux potato cheese corn dog chez Jongno Cheese Hatogu bien gourmand en fromage !

C’est la Corée comme si vous y étiez ! Aussi bien les ressortissants coréens que les japonais ou même occidentaux s’y rendent pour tout type de nécessités, il y a de tout : restaurants, magasins de kimchi, cosmétiques, vêtements et accessoires, supermarchés, boutiques de K-pop… pour un total de 120 commerces accueillant plus de 100 millions de visiteurs chaque année. Vous voulez profiter davantage de bons prix dans vos emplettes ? Sur le site internet du quartier, obtenez divers coupons et réductions proposés par les différents commerces. Enfin, vivez et expérimentez la culture coréenne avec le festival annuel du quartier, Ikuno Korean Town Matsuri. durant lequel les visiteurs peuvent admirer diverses performances comme danses K-pop ou encore musique et danses traditionnelles.

Osaka Ikuno Korean Town (大阪・生野コリアタウン)
Adresse : 4-5-15 Momodani, Ikuno-ku, Osaka (大阪府大阪市生野区桃谷4丁目5−15)
Accès : Tsuruhashi Station (JR Line, Kintetsu Line, Sennichimae Line) sortie est
Site internethttp://ikuno-koreatown.com/

※ Les restau et cafés du mois

• Hakuundai (白雲台)

De passage dans le quartier coréen, pour profiter pleinement de la cuisine authentique coréenne, rien de tel qu’un bon barbecue chez Hakuundai (白雲台) ! Les plats et les divers kimchi sont fait maison afin de satisfaire pleinement la clientèle. Pour la viande, il s’agit principalement de bœuf japonais soigneusement sélectionné et originaire de Sendai ou Saga.

Composé de plusieurs étages, les tables sont assez espacées et certaines situées dans des pièces plus tranquilles, permettant au client de profiter d’un bon barbecue dans une atmosphère conviviale, comme à la maison. Les plats sont servis rapidement et une fois votre viande prête, à vous de jouer et de la passer sur le grill ! Comptez en moyenne 1500¥ pour les plats de viande et le double si vous souhaitez une qualité supérieure !

Déception cependant si on souhaite accompagner notre viande de kimbap ou tteokbokki… Ces petits plats populaires ne sont pas proposés dans le menu. Il faudra se contenter de kimchi, jijimi, soupe, namul (plats d’accompagnement faits de végétaux assaisonnés), japchae, et bien d’autres ! Il est possible de commander les plats à la carte (単品) ou en menu (定食). Plusieurs menus sont affichés, avec plusieurs plats consistants inclus (au nombre de presque dix assiettes). Leurs prix est élevé mais les plats peuvent être partagés entre plusieurs personnes. Après tout, un barbecue, ça se partage toujours et en Corée, on aime partager les grands plats !

Hakuundai Tsuruhashi (白雲台 鶴橋駅前店)
Adresse : 5-25 Shimoajihara-cho, Tennoji-ku, Osaka (大阪府大阪市天王寺区下味原町5−25)
Accès : Tsuruhashi Station (JR Line, Kintetsu Line, Sennichimae Line), sortie principale
Site internet : http://www.hakuundai.com/

• Yonine Korean Restaurant (韓国家庭料理ヨンイネ)

Un petit restaurant de quartier comme on en trouve en Corée ! Mélange entre épicerie et pojangmacha, on peut acheter des plats et divers kimchi à emporter ou s’installer à une table ! Envie de kimbap, de tteokbokki ou de odaeng ? Il y a de tout !

Épicerie au rez-de-chaussée et restaurant au premier étage, si vous consommez sur place, vous pouvez éviter le bruit de la foule et manger dans une atmosphère tranquille et chaleureuse. L’inconvénient peut-être serait que le personnel oublie parfois sa clientèle installée à une table et apporte les plats commandés avec du retard ! Le personnel étant composé de coréens, la communication est parfois difficile et, les bonnes manières n’étant pas toujours les mêmes, manque de tact et d’amabilité. Si un client demande de l’eau à la place d’un verre de thé, on lui refuse catégoriquement !

Les divers kimchi proposés et les plats servis sont assez bons en globalité mais sans plus ! On trouvera toujours meilleur ailleurs !

Yonine Korean Restaurant (韓国家庭料理ヨンイネ)
Adresse : 3-15 Higashiobase, Higashinari-ku, Osaka (大阪府大阪市東成区東小橋3丁目15)
Accès : Tsuruhashi Station (JR Line, Kintetsu Line, Sennichimae Line) sortie est

• Ramen Kairikiya (ラーメン魁力屋)

On peut trouver de bons restaurants de ramen à Kyoto ! Ramen Kairikiya (ラーメン魁力屋) est l’une des chaines populaires de la préfecture, son plat numéro un étant le ramen à la sauce soja (醤油ラーメン). On retrouve aussi dans le menu le ramen salé (塩ラーメン), le miso ramen épicé (辛みそラーメン) et d’autres plats en édition limitée comme par exemple le Umakara Maze Soba (旨辛まぜそば). Il est possible de demander un supplément d’œufs, de viande ou de légumes à chaque bol de ramen et sauces, herbes et épices sont disponibles à table en libre-service.

Les bols, de taille moyenne (並), large (大) ou extra-large (特大) pour certains coûtent entre 650 et 1130¥ environ et peuvent être consommés seuls (単品) ou en menu (定食) avec du riz, du karaage (唐揚げ), du chicken katsu (チキンカツ), des gyoza (餃子) pour un supplément de 250¥ en moyenne.

Les tables et comptoirs sont spacieux mais la superficie du restaurant reste assez petite, limitant le nombre de sièges. En cas d’affluence, souvent le weekend ou à l’heure de la pause déjeuner, il y a donc un peu d’attente. Mais l’attente en vaut la peine car une fois bien installée, dans une ambiance sympa et détendue avec de la bonne musique et un personnel agréable, la commande arrive rapidement.

Les bols de ramen et soba sont savoureux et consistants. Les plats en édition limitée sont à tester absolument, ils réservent de bonne surprises pour les papilles ! Mais les accompagnements dans les menus ne semblent pas être le meilleur du restaurant. Si les gyoza sont jugés délicieux, le chicken katsu semble avoir baigné trop longtemps dans l’huile, ayant un gout fade ou plutôt un gout de cramé. Cela ne reste qu’un petit détail. Globalement, on mange bien pour le prix et avec la carte de fidélité, on peut cumuler les tampons et obtenir des réductions. De quoi nous donner l’envie d’y revenir !

Ramen Kairikiya Kawaramachi Sanjo (ラーメン魁力屋 河原町三条店)
Adresse : 1F Hijikata Building, 435-2 Ebisu-cho Kawaramachi Sanjo, Nakagyo-ku, Kyoto (京都府京都市中京区河原町三条ル 恵比須町435番地2 ヒジカタビル1F)
Accès : Sanjo Station (Keihan Line, Tozai Line) sortie 7
Site internet : http://www.kairikiya.co.jp/tenpo/004sanjokawaramati/

• Umezono (梅園)

Kyoto, ville traditionnelle et ville du thé, du matcha et desserts japonais incontournables à base de mochi, dango, haricots rouges… Il est inconcevable de passer à Kyoto sans effectuer un arrêt dans un café proposant ces délicieuses saveurs ! Où en déguster de qualité dans une atmosphère simple et traditionnelle ? Prenez table à Umezono (梅園) !

Chaîne de café réputée et implantée dans plusieurs quartiers de Kyoto, il y a souvent une longue attente pour avoir une table. Une variété de desserts sont proposés et souvent accompagné de mitarashi-dango (みたらし団子, boulettes de riz et mochi couvertes de sauce soja sucrée). Il est aussi possible de prendre en menu avec une boisson sachant que du thé est servi à volonté. Vous n’aimez pas attendre ? Vous pouvez aussi prendre votre commande à emporter !

Les menus et desserts diffèrent selon les cafés mais contiennent tous du matcha, du mitarashi-dango, du warabi mochi (わらび餅) ou encore du zenzai (ぜんざい, soupe de haricots rouges). A vous de choisir selon vos préférences. En tout les cas, le plateau est consistant ! Le mitarashi-dango, dessert originaire de Kyoto et inclus dans la plupart des menus, est d’une qualité et d’un gout bien meilleur que ceux qu’on trouve dans les festivals ou les supermarchés et sont servis bien chauds ! Un double, voire triple dessert qui remplit à coup sûr l’estomac en cas de petit creux !

Umezono Sanjo (梅園 三条店)
Adresse : 526 Tenshojimae-cho, Nakagyo-ku, Kyoto (京都府京都市中京区天性寺前町526)
Accès : Sanjo Station (Keihan Line, Tozai Line) sortie 7, Kyoto Shiyakusho-mae Station (Tozai Line)
Site internet : http://www.umezono-kyoto.com

※ Dans ma vie Nippone

• J’ai 30 ans

J’ai 30 ans.
J’en suis où ?

Ces derniers mois, des personnes chères à mon cœur m’ont quittée. Certaines que je considérais importantes mais qui m’ont trahie ou laissée tomber, je les ai définitivement rayées de ma vie. Je n’ai pas été en bonne santé.
Je n’ai toujours pas trouvé ma moitié, je n’ai pas encore fondé de famille et pour maintenant je me dis que ça n’arrivera probablement jamais. Je compense en profitant un maximum, entre excursions et voyages qui m’offrent d’extraordinaires découvertes et qui me font réaliser que la vie est quand même chouette !
J’ai appris à garder le moral, à me fixer des objectifs quotidiens pour garder la motivation. J’ai affronté seule beaucoup de choses que je pense certaines personnes ne seraient pas capable d’affronter. J’ai appris à me débrouiller seule parce qu’on ne peut pas toujours compter sur les autres.

Donc à 30 ans, je n’ai pas une vie de rêve, je ne vis pas dans le luxe mais j’ai la patate et la force de me battre.

J’ai 30 ans et ce changement de dizaine arrive au moment où j’ai tourné la page pour commencer un nouveau chapitre. Renaître. Et à l’heure où j’écris ces lignes, cette nouvelle vie me satisfait, je ne regrette pas d’avoir sauté le pas alors que le risque de se louper était présent. Bien sûr, des moments de mou et des problèmes font surface de temps en temps mais c’est normal n’est-ce pas ? J’ai plus de courage pour les affronter et je n’oublie pas mes buts à atteindre.

Donc aujourd’hui, jour de mes 30 ans, mon Daruma peut obtenir son deuxième œil ! Ne baissez jamais les bras. La vie est parfois injuste mais les personnes fortes sont celles qui ont le courage de se battre et qui se débrouillent ! Tant que c’est réaliste, vos rêves peuvent devenir réalité.


♫ Un article = Une chanson ► BABYMETAL – PA PA YA!! (feat. F.HERO)