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▶ 22 juin 2021 ; 6 ans au Japon (æ—„æœŹă§ïŒ–ćčŽé–“ăŒç”ŒăŁăŸ)

Je ne pensais pas atteindre les six ans de vie au Japon ces derniĂšres semaines, tellement j’ai stressĂ© en attendant mon nouveau visa aprĂšs les soucis de dossier. D’ailleurs, la Kimi ĂągĂ©e Ă  l’Ă©poque de 25 ans Ă  son arrivĂ©e au Japon avec un PVT ne s’imaginait pas non plus aller aussi loin, je suppose 😂. Du moins elle Ă©tait loin de s’imaginer les pĂ©ripĂ©ties, les aventures, les surprises et les dĂ©ceptions, les problĂšmes qu’elle allait devoir surmonter.

Depuis mon premier visa, chaque annĂ©e n’a jamais vraiment Ă©tĂ© la mĂȘme et beaucoup de choses ont changĂ© jusqu’Ă  aujourd’hui. Je n’avais pas les mĂȘmes prioritĂ©s, les mĂȘmes rĂȘves, les mĂȘmes problĂšmes et prĂ©occupations, j’avais moins confiance en moi, le Covid n’existait pas… J’ai eu un parcours semĂ© de beaucoup d’embĂ»ches et je n’avais parfois pas le choix que de les franchir. Je me suis dĂ©brouillĂ©e et j’ai dĂ» apprendre Ă  davantage me surpasser seule. Il le faut quand la famille est Ă  des milliers de kilomĂštres et tout simplement parce qu’on ne peut pas compter sur les autres, mais on peut toujours compter sur soi-mĂȘme. Je me suis battue pour atteindre mes objectifs et rĂ©aliser mes rĂȘves. Et mĂȘme si je n’ai pas choisi la facilitĂ©, si j’ai du fournir beaucoup d’efforts, faire des sacrifices et me dĂ©merder seule au contraire de personnes auxquelles on leur a tout tendu ou avaient les bons contacts, j’ai trĂšs rarement Ă©chouĂ©. MĂȘme si j’ai beaucoup doutĂ© ou me suis souvent dĂ©couragĂ©e et remise en question.

On m’a demandĂ© rĂ©cemment si j’Ă©tais fiĂšre de mon parcours.

FiĂšre… Je ne suis pas du genre Ă  me valoriser et Ă  me jeter des fleurs. Mais oui pour une fois j’ai envie de dire que je suis fiĂšre de tout ce que j’ai pu accomplir, en particulier quand mon entourage me le fait remarquer Ă©galement et qu’Ă  ma place, certains n’auraient jamais osĂ©. Nous grandissons en prenant des initiatives plus audacieuses et en essayant d’apprendre de nos expĂ©riences de vie. Parfois, nous nous accrochons Ă  nos espoirs, nous surmontons nos peurs, nous rĂ©ussissons et nous Ă©chouons. Ca fait partie de la vie. Mais chaque expĂ©rience ouvre la porte Ă  de nouvelles possibilitĂ©s. Toutes les Ă©tapes franchies font partie du voyage de font de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Et je suis aujourd’hui reconnaissante envers cette Kimi qui aprĂšs tout ce parcours est devenue celle qu’elle est aujourd’hui. S’auto-complimenter, s’auto-fĂ©liciter, c’est aussi important pour ĂȘtre bien dans son corps et son esprit. J’ai appris Ă  me rappeler que je n’avais pas que des dĂ©fauts et que uniquement s’auto-critiquer ou se dĂ©valoriser ne servait Ă  rien. Non, il n’y aura pas toujours quelqu’un pour nous dire que nous sommes exceptionnel, gĂ©nial, ou pour nous rĂ©conforter dans les moments difficiles. Mais il y aura toujours soi-mĂȘme pour le faire.

On m’a demandĂ© rĂ©cemment si je regrettais d’ĂȘtre partie.

Mon plus grand regret aurait Ă©tĂ© de ne jamais ĂȘtre partie ! Un PVT on peut l’avoir qu’une fois dans sa vie. Il faut la saisir tant cette expĂ©rience nous apporte beaucoup personnellement. J’avais pourtant une vie stable en rĂ©gion parisienne : un CDI, un appartement, des loisirs, des sorties sympa Ă  Paris, des super amis et collĂšgues. J’ai tout laissĂ© pour le Japon. J’Ă©tais jeune, sans conjoint, sans enfants, je n’avais pas cette contrainte contrairement Ă  certaines de mes amies. C’Ă©tait le moment d’y aller. Ce projet n’a jamais voulu quitter mon esprit, mĂȘme si j’avais toujours la possibilitĂ© d’y voyager.

On m’a demandĂ© rĂ©cemment si quelque chose en France me manquait aujourd’hui.

Ça dĂ©pend de la chose en question. Le Japon a ses bons et mauvais cĂŽtĂ©s comme tout pays. Mais je m’y sens vraiment bien, en sĂ©curitĂ© et surtout je sens que je suis moi-mĂȘme. Je peux aussi me rendre dans des endroits qui me rappellent un peu mon pays. Ce qui me manque le plus, ce sont mes proches. Si j’avais le pouvoir de les amener tous ici, je le ferais.

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, je me trouve encore au Japon avec une vie de construite : un travail, un logement, un mode de vie confortable et agrĂ©able, des loisirs, un petit rĂ©seau d’amis… J’ai passĂ© une belle annĂ©e encore. Donc comme d’habitude, faisons le bilan de cette belle annĂ©e :
– J’ai repris le tennis dans un club.
– J’ai jouĂ© au jeu Suika Wari (ă‚čむカć‰Čり) Ă  l’Ă©cole oĂč je travaille, expĂ©rimentĂ© la rĂ©colte de patates (èŠ‹æŽ˜ă‚Š), de mikan (みかん狩り), de fraises (いづご狩り) et cĂ©lĂ©brĂ© d’autres fĂȘtes traditionnelles comme Setsubun (節戆) et Hina Matsuri (ăČăȘ焭り). Beaucoup d’Ă©vĂ©nements qui rendent l’annĂ©e scolaire au Japon enrichissante et passionnante !
– J’ai fĂȘtĂ© le Tanabata (äžƒć€•) chez moi en dĂ©corant une branche de bambou feuillue et en Ă©crivant des vƓux.
– J’ai expĂ©rimentĂ© le Taichi (ć€Șæ„”æ‹ł).
– J’ai refait un road trip et cette fois je suis allĂ©e jusqu’Ă  Shirakawago (ç™œć·éƒ·), Kanazawa (金æČą) et la pĂ©ninsule de Noto (èƒœç™»ćŠćł¶).
– J’ai passĂ© un court mais trĂšs bon sĂ©jour Ă  Tottori (éł„ć–), et pour une fois je ne voyageais pas seule.
– J’ai fait une balade Ă  chameau dans les dunes de Tottori (éł„ć–) et du kayak au bords des cĂŽtes d’Ajiro (ç¶Č代).
– J’ai fait un road trip Ă  Shikoku (ć››ć›œ) en passant par l’Ăźle d’Awaji (æ·Ąè·Żćł¶).
– A dĂ©faut de ne pas avoir pu faire le Mont Fuji une quatriĂšme fois, j’ai escaladĂ© d’autres petites montagnes : le mont Maya (æ‘©è€¶ć±±) Ă  Kobe (焞戞), le mont Kyusho (äč…æŸć±±) Ă  Tottori (éł„ć–), le mont Tsurugi (扣汱) Ă  Shikoku (ć››ć›œ), le mont Hiei (æŻ”ćĄć±±) Ă  Kyoto (äșŹéƒœ), le mont Misen (ćŒ„ć±±) Ă  Miyajima (ćźźćł¶), le mont Konozan (äș€é‡Žć±±) Ă  Katano (äș€é‡Ž)…
– J’ai explorĂ© les forĂȘts et parcs naturels de la prĂ©fecture d’Osaka (性é˜Șćșœæ°‘ăźæŁź)
– J’ai fini par prendre goĂ»t aux voyages en voiture et Ă  scooter, malgrĂ© les limites de vitesse pitoyables et la conduite catastrophique des gens du Kansai. J’ai entre autres voyagĂ© jusqu’Ă  Izumo (ć‡șé›Č) et la prĂ©fecture de Mie (侉重県) Ă  bord d’une titine confortable !
– J’ai renouvelĂ© mon passeport (qui n’est pas prĂȘt de me servir pour voyager…)
– Je n’ai pas fĂȘtĂ© seule mon anniversaire malgrĂ© la pandĂ©mie. Je me suis offerte en cadeau un pass annuel Ă  Universal Studios Japan.
– J’ai passĂ© le TOEIC afin d’affirmer mes capacitĂ©s Ă  enseigner l’anglais (et parce que je n’avais jamais eu l’occasion de le passer).
– A dĂ©faut de ne pas avoir pu renter en France, j’ai passĂ© les fĂȘtes de fin d’annĂ©e Ă  Tokyo dans ma famille japonaise et passĂ© du bon temps avec mes amis TokyoĂŻtes.
– Ma santĂ© pas toujours au top m’a obligĂ© Ă  rendre visite au mĂ©decin, au dentiste, Ă  l’opticien et l’ORL. Sinon tout va bien.
– J’ai visitĂ© le parc SUPER NINTENDO WORLD de Universal Studios Japan plusieurs fois. Je me suis en moyenne rendue une fois par mois au parc pour rentabiliser mon pass.
– J’ai suivi la tradition japonaise et offert des chocolats de Saint-Valentin Ă  tous les hommes de mon entourage. Et pour le White Day, j’en ai mĂȘme eu en retour !
– J’ai fĂȘtĂ© un Hanami pluvieux au parc du chĂąteau d’Osaka. Les cerisiers en fleurs Ă©taient quand mĂȘme magnifiques.
– J’ai voyagĂ© Ă  Hiroshima (ćșƒćł¶) et Miyajima (ćźźćł¶).
– J’ai visitĂ© le parc Banpaku Kinen (äž‡ćšèš˜ćż”ć…Źćœ’) et la tour du Soleil (ć€Șé™œăźćĄ”).
– J’ai accompli une annĂ©e en tant que professeure en charge de l’anglais dans une Ă©cole maternelle. Loin du poste de simple assistante ! J’ai passĂ© une annĂ©e un peu difficile, parfois trĂšs stressante et Ă©prouvante. Je n’avais pas imaginĂ© l’ampleur des difficultĂ©s et avais sans doute surestimĂ© mes capacitĂ©s. A la fin de l’annĂ©e scolaire, j’ai eu du mal Ă  rĂ©aliser ĂȘtre parvenue Ă  complĂ©ter une annĂ©e scolaire entiĂšre !
– J’ai renouvelĂ© mon visa travail et obtenu un nouveau visa de 5 ans !

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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir :
– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Passer un week-end Ă  la pĂ©ninsule d’Izu
– Faire une excursion au Mont Mitake, au Mont Tsukuba, Ă  la vallĂ©e Yushin (quand le circuit sera Ă  nouveau ouvert), aux Cascades Kegon de Nikko, Ă  Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase

– Faire un tour en hĂ©licoptĂšre Ă  Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister Ă  un match de Sumo
– Continuer Ă  tester des restaurants, cafĂ©s et Izakaya (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister Ă  une vraie cĂ©rĂ©monie de thĂ©
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu Ă  Kamakura, au festival du Tanabata Ă  Sendai
– Aller Ă  Hakone, Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Visiter Okuno-shima (性äč…野泶), l’üle aux lapins
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Faire un voyage Ă  Hong Kong, aux Philippines, Ă  Hawaii, Ă  Bali, au Vietnam

– RĂ©ussir le JLPT N2
– Faire du rafting

Je souhaite que la crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an s’amĂ©liore, qu’on retrouve la vie normale que l’on a toujours connu pour pouvoir accomplir tous ces petits projets. Avec mon nouveau visa travail, je suis encore lĂ  pour au moins 5 ans. J’ai au moins 5 ans pour continuer Ă  faire des dĂ©couvertes et Ă  profiter du Japon.

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▶ 22 juin 2017 ; 2 ans au Japon (æ—„æœŹă§ïŒ’ćčŽé–“ăŒç”ŒăŁăŸ)

22 juin 2017 ! Que le temps passe vite ! Me voilĂ  dĂ©jĂ  Ă  deux ans de vie au Japon, j’ai l’impression que c’Ă©tait hier que je venais habiter au Japon ! Comme pour la premiĂšre annĂ©e, j’ai envie de faire le bilan.

Cette deuxiĂšme annĂ©e au Japon, comment Ă©tait-elle ? Je dirai peut-ĂȘtre aussi difficile que la premiĂšre mais ce n’Ă©tait pas la mĂȘme difficultĂ©. L’annĂ©e derniĂšre, la difficultĂ© numĂ©ro un : chercher un travail. Cette annĂ©e, la difficultĂ© numĂ©ro un : m’adapter au travail ! Et ce n’Ă©tait pas toujours gagnĂ©. L’annĂ©e derniĂšre : j’ai appris Ă  servir du vin et du champagne et Ă  porter 3 assiettes en mĂȘme temps. Cette annĂ©e : j’ai appris Ă  enseigner le français Ă  des japonais. L’annĂ©e derniĂšre : je vivais dans une share house. Cette annĂ©e : j’ai dĂ©mĂ©nagĂ© dans un studio. Bref, je zappe les mauvais moments, ça ne sert Ă  rien de s’Ă©taler. Mais cette annĂ©e fut malgrĂ© tout riche, mĂȘme si j’ai plus travaillĂ© qu’autre chose. Je n’ai pas beaucoup voyagĂ© mais j’en prĂ©vois pleins pour bientĂŽt ! Mon Ă©panouissement est grandissant. Je m’amuse, je profite des petites occasions qui se prĂ©sentent et je me sens toujours aussi bien en globalitĂ© ici. Alors, cette annĂ©e-lĂ  :

  • J’ai dĂ©mĂ©nagĂ© dans un studio, dans la campagne de la prĂ©fecture de Kanagawa. C’est parfois chiant d’habiter loin, mais je m’adapte.
  • J’ai loupĂ© tous les matsuri d’Ă©tĂ© parce que je travaille le samedi. J’ai juste vu une partie du feux d’artifice de Futako-Tamagawa.
  • Je me suis fait des amies… françaises, avec qui j’aime beaucoup sortir ! Violaine, Elodie, Pauline… Si vous passez par lĂ  ! Et ça fait du bien car….
  • Finalement j’ai rĂ©alisĂ© une chose : se lier d’amitiĂ© avec des japonais(es), c’est finalement trĂšs compliquĂ©. La relation n’est pas aussi sincĂšre et on ne peut pas se confier.
  • J’ai rĂ©alisĂ© aussi que les japonais, Ă  vouloir ĂȘtre trop polis, sont Ă  la limite de l’hypocrisie, parce qu’ils ne disent jamais les choses directement ! Et ça c’est quelque chose que j’ai du mal Ă  supporter. Il y a aussi une sorte de racisme envers les Ă©trangers, bien diffĂ©rente de la notre (haha) mais bien plus blessante je trouve. Un japonais ne vous traitera jamais de « sale Ă©tranger » ici mais vous le fera comprendre dans son comportement tout en faisant comme si de rien n’Ă©tait (oui, les japonais ne disent rien directement).
  • Cependant, tous les japonais ne sont pas comme ça non plus ! Mes apprenants et les quelques amis japonais que j’ai rĂ©ussi Ă  me faire sont des personnes adorables et je les aime beaucoup ! J’ai vraiment fait des rencontres marquantes et toutes ces rencontres m’ont permise de me maintenir debout et de passer des bons moments ! Je ne pensais jamais dire un jour « Enseigner le français, c’est amusant ! » J’ai la sensation de bien plus profiter de la vie, de sortir, de m’amuser maintenant que quand j’Ă©tais adolescente. Je me dis que « Oui, la vie, elle est cool ! » et qu’il ne faut pas se laisser abattre par les petits tracas qu’elle peut parfois te balancer en pleine figure.
  • J’ai changĂ© personnellement, dans mon relationnel avec les gens, dans ma façon d’agir et de m’imposer. J’ai appris Ă  m’ouvrir et Ă  ĂȘtre moins timide. Oui, le travail Ă  l’Ecole Sympa ne m’a pas apportĂ©e qu’un Visa et un salaire ! Je n’avais pas remarquĂ© Ă  quel point j’ai pu ĂȘtre enfermĂ©e dans ma bulle et effrayĂ©e Ă  l’idĂ©e de mettre un pied dans le monde extĂ©rieur toutes ces annĂ©es, et vraiment ça peut bloquer beaucoup d’issues. Maintenant, je m’aperçois que je peux en apprendre beaucoup sur la vie et sur les relations humaines et crĂ©er des liens avec des personnes qui ne viennent pas forcĂ©ment du mĂȘme monde que le mien. Bon aprĂšs c’est sĂ»r, ça ne marche pas avec tout le monde non plus hein :’D.
  • Je vais toujours autant au KaraokĂ© et j’aime toujours autant Starbucks.
  • Je suis allĂ©e Ă  la plage Ă  Enoshima pour me baigner !
  • J’ai fĂȘtĂ© mon premier Halloween Ă  Shibuya !
  • J’ai dĂ©crochĂ© le JLPT N5 !
  • Je suis allĂ©e Ă  Karuizawa.
  • J’ai fait du Taiko pour la premiĂšre fois !
  • J’ai vu mes CNBLUE 10 fois en concert/fanmeeting (dont 7 au Japon). Avec l’emploi du temps que j’avais, j’ai bien gĂ©rĂ©. Merci de venir aussi souvent au Japon les gars !

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Une année chaotique, mouvementée, parfois difficile mais trÚs enrichissante ! Et il y a encore beaucoup de choses que je veux accomplir durant cette troisiÚme année au Japon qui commence :

  • Escalader le Mont Fuji
  • Voir un spectacle de Kabuki
  • Assister Ă  un match de Sumo
  • Aller Ă  FujiQ
  • Assister Ă  une vraie cĂ©rĂ©monie de thĂ©
  • Aller Ă  Okinawa, Fukuoka, Mie, Hiroshima, Shirakawago, Hokkaido et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
  • Faire un voyage Ă  Hong Kong, aux Philippines, Ă  Bali…
  • RĂ©ussir le JLPT N4, puis le N3 si vraiment je deviens balĂšze en japonais

Pour l’instant, ai-je envie de rester au Japon et d’y passer ma vie ? Y passer ma vie, je ne sais toujours pas, je ne peux pas me projeter autant… Mais pour l’instant OUI, je veux rester ! Une chose est sĂ»re, je ne quitterai pas le Japon tant que je n’aurais pas accompli les objectifs ci-dessus !