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▶ Wherever I Go : 22 juin 2020 ; 5 ans au Japon

22 juin 2020. Il y a un an, en rédigeant mon article des 4 ans, je ne pensais pas que cet article serait publié un jour. Comme quoi l’avenir n’est jamais vraiment tracé et le moindre événement, la moindre chose peut tout modifier ! En tout cas, voilà, 5 ans désormais que j’ai posé le pied au Japon avec pour projet de m’y installer pour quelques temps, ce « quelques temps » qui s’est transformé en « 5 ans… voire plus ». Ouais, le Japon aura du mal à se débarrasser de moi pour l’instant !

Cette année fut vraiment épanouissante ! Des voyages et des expériences incroyables ! Même si après 4 ans, la liste des mauvais côtés du Japon se rallongeait et parfois me désespérait, le Japon n’aura finalement pas fini de me faire rêver et de me surprendre ! Après tout, chaque pays a ses bons et ses mauvais côtés ! La première est que je ne regrette pas d’avoir quitté Tokyo pour le Kansai ! Merci Ecole (pas) Sympa de m’avoir fait « sombrer », ça m’a ouvert la meilleure porte ! Ma nouvelle vie dans le Kansai m’a permise de redevenir un peu un pigeon voyageur et réveiller mon âme d’aventurière ! Les voyages, c’est tellement génial, même si la plupart ne duraient qu’un weekend ! Je me découvre encore une nouvelle partie de moi-même en voyageant, je me sens davantage épanouie et plus forte. Je me ressource et à la fin de chacun d’eux, je suis de nouveau prête à relever de nouveaux défis et à continuer à aller de l’avant.

Comme chaque année, faisons donc le bilan :
J’ai fait un road trip à Hokkaido.
J’ai escaladé le Mont Fuji pour la troisième fois et fait le tour du cratère.
– Je suis allée à FujiQ (enfin !!)
– J’ai du commencer à porter des lunettes de vue.
– J’ai profité des festivals d’été comme il y a 5 ans à mon arrivée, avec Bon Odori et feux d’artifice.
– J’ai réussi le JLPT N3 !
Je me suis tapée un déménagement seule du Kanto au Kansai. J’ai porté des cartons et des meubles comme un homme, j’ai appris à gérer l’administratif et l’organisation, à passer des coups de fils en japonais et surtout à gérer le stress de tous ces préparatifs.
J’ai porté le mikoshi lors du festival Kitazawa Hachiman Jinja à Shimokitazawa.
– J’ai expérimenté un nouveau domaine professionnel et je me suis découverte de nouvelles compétences. Pas seulement, j’ai assisté à beaucoup d’événements et expérimenté beaucoup de choses de la culture japonaise et des traditions : les festivals de sport scolaire (運動会), la récolte de mikan (みかん狩り, mikan gari), la fabrication du mochi (mochitsuki)… J’ai récité deux discours en japonais, chanté les chansons de Noël populaires au Japon et joué l’interprète anglais-japonais pour le père Noël et les enfants pendant les spectacles de Noël.
Je suis allée à Universal Studios pour Halloween.
J’ai eu 30 ans et je trouve que c’est vraiment un bel âge finalement !
– J’ai commencé à collectionner les Goshuin.
– J’ai escaladé le Mont Koya deux fois et visité la ville. J’ai séjourné dans un temple, ai participé aux cérémonies bouddhistes et goûté le plat traditionnel bouddhiste.
– J’ai voyagé dans divers endroits du Kansai comme Nachi-Katsuura avec excursion aux chutes de Nachi, Uji avec dégustation de matcha dans des ramen, smoothie, glace et pancakes,…
– J’ai rencontré beaucoup de personnes intéressantes et créé des amitiés grâce aux événements Meetup.
– Grâce à Kotoba House Liceo, j’ai fait et refait l’expérience de la culture et des traditions japonaises : cérémonie de thé, calligraphie, essai de kimono…
– J’ai redécouvert les coins du Kansai que j’avais déjà visité six ans auparavant pour les aimer davantage : Kyoto, Osaka, Kobe, Nara…
– J’ai participé au festival Jidai Matsuri (時代祭) à Kyoto
– J’ai parcouru les îles entre Onomichi (préfecture d’Hiroshima sur Honshu) à Imabari (préfecture d’Ehime sur Shikoku) à vélo en passant par Shimanami Kaido.
J’ai obtenu le permis national japonais.
– On m’a offert un poste normalement destiné à un(e) Japonais(e) avec plus de responsabilités, de la paperasse et de la communication en japonais, en plus d’enseigner l’anglais à plus de 100 enfants japonais dynamiques et énergiques. C’est parfois difficile, mais c’était le challenge qui me manquait dans ce travail de prof d’anglais. Et je m’éclate comme une enfant !
– Je suis passée du vélo au scooter. Vive la liberté sur les routes et la découverte de beaux endroits au hasard !
– J’ai commencé à réaliser des vidéos et ai donc lancé ma chaîne Youtube
– Après un cours d’essai dans un club de ma ville, j’ai décidé de reprendre le tennis.

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C’est une liste bien longue ! Et j’en suis contente, je me suis bien rattrapée par rapport aux trois années précédentes où j’avais peu voyagé à travers le pays. J’en suis à cinq ans au Japon et je croque la vie à pleine dents ! Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ce pays malgré ses défauts et quelques déceptions. Je n’ai pas l’intention de quitter le Japon tout de suite ! Première raison : il me reste encore et toujours beaucoup à faire, beaucoup à découvrir :

– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Faire un road trip à Shikoku
– Passer un week-end à la péninsule d’Izu
– Faire une excursion au Mont Mitake, au Mont Tsukuba, à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), aux Cascades Kegon de Nikko, à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase…
– Faire un tour en hélicoptère à Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister à un match de Sumo
– Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister à une vraie cérémonie de thé
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai
– Aller à Hakone, Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Mie, Hiroshima, Nagasaki, Goto, Kanazawa, Shirakawago, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Visiter Okuno-shima (大久野島), l’île aux lapins
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam…
– Réussir le JLPT N2
– Faire du rafting

Ce n’est pas garantie que je réussisse à tout accomplir en une année mais peu importe ! Ça prendra le temps qu’il faut. L’important c’est qu’en attendant, ma vie dans le Kansai reste épanouissante avec un bon équilibre et plus de positif que de négatif. Je ne sais pas ce que cette sixième année me réserve mais je souhaite qu’elle me permette de m’enrichir davantage et qu’elle m’apporte toujours plus de bonheur !


♫ Un article = Une chanson ► OneRepublic – Wherever I Go

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▶ Road Trip à Hokkaido – Nourriture et Restaurants

Quelles sont les spécialités à tester par tous les moyens pendant un voyage à Hokkaido ? Il y en a bien trop quand on est un grand gourmand et amateur de cuisine japonaise. Les villes populaires et touristiques possèdent leurs spécialités et leurs restaurants réputés.

En premier, les deux choses qui font la popularité d’Hokkaido, ce sont le lait et le melon ! Connus pour avoir un gout et une qualité différents des autres régions, on les cultive et produit dans plusieurs coins de la région, en particulier à Yubari (夕張) pour le melon, et les campagnes situées au nord pour le lait.

Dans les lieux touristiques et les boutiques de souvenirs, on les trouve sous toutes les formes, que ce soit en glace, en bonbons, en manju, en gâteau, en chocolat, en gelée, en smoothie, en dorayaki… Donc si vous aimez le melon, si vous aimez le lait, testez le moindre produit qui en contient !

En deuxième, eh bien il n’y a pas que le lait et le melon. Il y a des plats typiques d’Hokkaido, que l’on peut consommer dans beaucoup de restaurants. Lesquels ? En voici quelques uns !

• Sapporo Soup Curry (札幌スープカレー) chez Suage+ (すあげ+)

Sapporo (札幌) est connu comme ville d’origine du plat de soupe au curry. Alors il ne faut pas passer à Sapporo sans prendre le temps d’en manger un bol. Il y a l’embarras du choix niveau restaurants. Vous ne savez pas lequel choisir ? Testez alors par exemple Suage+ (すあげ+). Il compte parmi les restau populaires de soupe au curry. En effet, à peine ouvert, les locaux et touristes font déjà la queue. Mais si tout va bien, il n’y a pas plus de 10 minutes d’attente.

Vous choisissez d’abord votre type de curry (poulet, bœuf, porc, légumes ou le curry spécial de la maison…), le type de soupe (basique ou noir pour 100¥ de plus), la dose de piment (de niveau 1 à 6), la quantité de riz (petit 150g, moyen 200g, grand 350g pour 100¥ de plus) et enfin d’autres accompagnements comme du fromage, du natto, un œuf… Le prix des curry varie de 980¥ à 1980¥. Les menus sont disponibles en anglais et le service est assez rapide.

La soupe est bien dosée, le niveau de piment correct (un niveau 4 ou 5 est bien pour ceux qui adorent manger épicé), les légumes très bons. Un plat à tester si on raffole du curry !

Adresse : Toshimatsu Building 2F, 5 Minami 4 Jo Nishi, Chuo-ku, Sapporo-shi, Hokkaido (北海道札幌市中央区南4条西5丁目都志松ビル2階)
Accès : Sapporo Station (JR line) sortie sud, Odori Station (Tozai Line)

• Jigoku Ramen (地獄ラーメン) chez Aji no Daioh (味の大王)

À Noboribetsu (登別) là où se situe la vallée de l’enfer Jigokudani (地獄谷), on peut manger le Jigoku Ramen (地獄ラーメン) soit littéralement le ramen de l’enfer.

Il s’agit d’un ramen épicé qu’on trouve en particulier dans les régions d’Hokkaido et Hiroshima. La soupe varie en fonction de la région mais en général on utilise du miso épicé au chili, puis de la poudre de chili.

Chez Aji no Daioh (味の大王), il est d’enfer ! Représentatif de son nom, il est bien réputé pour être épicé bien que le restaurant soit plutôt connu pour son ramen au curry. Il y a différents niveaux, commençant par 0 jusqu’à… la dose de piment maximale que vous pouvez supporter ! Pour monter d’un niveau, ajouter 50¥ au bol de 850¥. En tout cas, le niveau 1 est bien épicé mais reste supportable.

Ce petit restaurant convivial possède sa clientèle fidèle et attire les touristes de passage. Beaucoup de personnes se pressent dès l’ouverture du service pour déguster ce Jigoku Ramen ou les autres ramen proposés. Il y en a de toutes sortes :
Enma Ramen (閻魔ラーメン, un ramen épicé sans bouillon qui est remplacé par une sauce épaisse)
Curry Ramen (カレーラーメン, un ramen dans un bouillon à base de curry épicé)
Miso-curry Ramen (味噌カレーラーメン, un ramen dans un bouillon original mélangeant miso et curry)
– Et les grands classiques Miso Ramen (味噌ラーメン, ramen dans un bouillon à base de miso), Shoyu Ramen (醤油ラーメン, ramen à la sauce soja), et Shio Ramen (塩ラーメン, ramen salé)

Le prix d’un bol de taille normale varie de 750¥ à 1100¥. Si vous êtes gourmand, vous pouvez demander une grosse portion (大盛) pour 100¥ de plus ou au contraire pour les petits estomacs, il est possible d’avoir une portion réduite (小盛) pour 100¥ de moins. Enfin, gyoza, riz et boissons sont aussi proposés pour satisfaire pleinement la clientèle.

Adresse : 29-9 Noboribetsu Onsen-cho, Noboribetsu-shi, Hokkaido (北海道登別市登別温泉町29-9)

• Kaisendon (海鮮丼) chez Kamui Banya (カムイ番屋)

Entouré par la mer du Japon, la mer d’Okhotsk et l’océan Pacifique, Hokkaido est un véritable trésor de fruits de mer. Les exemples notables incluent le saumon (considéré comme le poisson représentatif de Hokkaido), les œufs de saumon (いくら), les oursins (雲丹) et les calmars (いか). Au lieu de vous forcer à choisir un ou deux types de fruits de mer, laissez-vous tenter par un peu de tout en optant pour un Kaisendon (海鮮丼) : une sélection de sashimi et fruits de mer cités plus haut servis sur du riz.

Ça tombe bien ! De passage au cap Kamui, proche de la mer, les fruits de mer ne manquent pas ! Et ils sont servis dans un Kaisendon, proposé en deux types dans le restaurant-cafétéria Kamui Banya (カムイ番屋), le contenu en fruits de mer étant différent : Misakidon (岬丼) et Dokkoidon (どっこい丼).

Un bol de riz tendre avec crevettes, oursin, œufs de saumon, sashimi, et une petite noisette de wasabi pour un peu de piquant ! Au prix de 2750¥, le bol de Misakidon est accompagné d’une petite soupe miso.

À côté, le menu propose d’autres plats variés comme le Unidon (うに丼, de l’oursin sur un bol de riz), l’Ikuradon (いくら丼, des œufs de saumon sur un bol de riz), ramen, soba, tempura… pour des prix variant de 800¥ à 3000¥ environ.

Adresse : Tsushimanai 92, Kozakicho, Shakotan-cho, Shakotan-gun, Hokkaido (北海道積丹郡積丹町大字神岬町字ツシマナイ92番)
Site internet : http://kamuibanya.co.jp/rest.html

• Otaru Ankake Yakisoba (小樽あんかけ焼きそば) chez Niimura (新村)

Les spécialités d’Otaru (小樽), situé près de la mer, sont bien sûr les plats à base de fruits de mer et les sushis. Les restau sont implantés partout dans la ville, dont la fameuse Shushi Street. Mais il n’y a pas que ça ! À Otaru, il y a aussi le Otaru Ankake Yakisoba (小樽あんかけ焼きそば) à tester par tous les moyens. Plus de 100 restaurants proposent ce plat populaire de yakisoba avec une sauce épaisse et un mélange de crevettes et de légumes. Pour savourer une généreuse assiette au prix de 1000¥, on opte pour Niimura (新村), situé dans Denuki Koji (出抜き小路).

C’est le genre de restau où on mange et repart aussitôt étant donné qu’il est relativement petit avec peu de tables. Commandez votre plat au distributeur et installez-vous à table. L’attente est un peu longue quand le restau est pleins, seul un cuisiner préparant les plats. Mais on apprécie amplement le plat une fois servi ! Les nouilles sont fondantes, les légumes croustillants et la sauce bien onctueuse !

On peut aussi choisir dans le menu d’autres plats populaires japonais comme le Unagidon (うなぎ丼, bol de riz avec de l’anguille) ou le célèbre Butadon d’Hokkaido (豚丼, bol de riz avec du porc), pour des prix allant de 1200¥ à 1800¥.

Adresse : Denuki Koji 12, 1-1-20 Ironai, Otaru-shi, Hokkaido (北海道小樽市色内1-1-20 出抜小路12)

• Glace au melon (メロンアイスクリーム) chez Popura Farm Santa no hige (ポプラファームサンタのヒゲ)

Le melon se trouve sous toutes les formes à Hokkaido ! En gelée, en cookie, en glace…

Et manger un morceau de melon frais avec justement de la glace au melon, vous y avez songé ? En tout cas, c’est possible chez Popura Farm (ポプラファーム). Ce café et marchand de glace propose la célèbre glace au melon parmi d’autres parfums, seule ou sur un morceau de melon !

Deux tailles : petite (1/4 de melon) et grande (1/2 melon). Plusieurs parfums : vanille, melon, mix vanille melon, accompagné de chocolat ou de haricots rouges. Faites votre choix et régalez-vous ! Comptez 1000¥ minimum mais le melon est frais, juteux et pas trop sucré, la glace douce et onctueuse. Un bon dessert qui remplie l’estomac !

Adresse : Denuki Koji, 1-1 Ironai, Otaru-shi, Hokkaido (北海道小樽市色内1-1小樽出抜小路内)
Site internet : http://popurafarm.com/

• Ramen au lait (牛乳バターラーメン) chez Ramen Senmon Ichiban (ラーメン専門一番)

À Hokkaido, il y a du très bon lait ! Et ce lait, on peut le retrouver dans un bol de ramen ! Vous pensiez avoir testé toutes les sortes de ramen ? Eh bien il vous reste encore celui-là !

Les restaurants de ramen servant cette spécialité ne sont cependant pas présents dans tous les coins d’Hokkaido. L’un des rares se trouve à Asahikawa (旭川). Entrez chez Ramen Senmon Ichiban (ラーメン専門一番). Ce restaurant se spécialise dans les ramen depuis 1994. Il est spacieux avec des tables, un comptoir ainsi qu’un espace avec des tables basses.

Si sa principale recommandation est le Miso Ramen (味噌ラーメン), on peut goûter aussi le ramen au délicieux lait d’Hokkaido avec une noisette de beurre (牛乳バターラーメン). Léger et riche, le mélange peut paraître étrange mais il a bon gout !

Si manger des ramen avec du lait est pour vous inconcevable, vous pouvez toujours vous rabattre sur le miso ramen, le miso kimchi ramen ou encore des gyoza fait maison pour moins de 900¥ !

Adresse : 5-1-13 Nagayama 8 Jo, Asahikawa, Hokkaido (北海道旭川市永山8条5丁目1-13)

• Hotate Ramen (ホタテラーメン) chez Minatoya (みなとや)

A Wakkanai (稚内), on mange beaucoup de plats revisités avec des coquilles Saint Jacques, de l’octopus et du crabe. Ainsi, en incluant ces ingrédients, les restaurants proposent par exemple le Wakkanai Yakisoba (稚内焼きそば), Wakkanai Ramen (稚内ラーメン) et le Wakkanai Don (稚内丼). Au client de choisir comment et avec quoi il préfère manger ces fruits de mer.

Le Hotate Ramen (ホタテラーメン, ramen avec des noix de Saint Jacques), est aussi un plat typique du coin. Il consiste en un bol de nouilles fines et tendres avec deux noix de Saint Jacques de taille raisonnable et des algues wakame.

Autour du cap Noshappu et de l’Aquarium se trouvent plusieurs restaurants-caféteria servant ce Hotate Ramen ainsi que divers plats et spécialités locales. Par exemple, chez Minatoya (みなとや) où le Hotate Ramen est servi pour la somme de 1200¥. On retrouve aussi le Kaisendon pour 3000¥, le Kaisen Ramen pour 2200¥ et d’autres plats de ramen ou de bols de riz mélangeant divers fruits de mer.

Si vous n’êtes pas trop fan des fruits de mer, essayez de les manger préparés dans un bol de ramen ou de riz ! Ça vous aidera peut-être à les apprécier !

Adresse : 2-4-7 Noshappu, Wakkanai, Hokkaido (北海道稚内市ノシャップ2丁目4-7)

• Bihoro Janbo Gyoza Don (美幌ジャンボ餃子丼)

À Bihoro (美幌), la spécialité à tester est le Janbo Gyoza Don (ジャンボ餃子丼). C’est comme un Katsudon sauf que le porc frit est remplacé par des Gyoza.

De passage au col Bihoro (美幌峠), on peut ainsi en manger dans la cafétéria de la Michi no Eki Gurutto Panorama Bihoro (道の駅 ぐるっとパノラマ美幌峠) juste à côté. Choisissez votre plat au distributeur, remettez le ticket et quand on appelle votre numéro, récupérez votre plateau.

Le bol semble petit à première vue mais est en fait bien rempli. Les 4 morceaux de Gyoza sont de taille raisonnable, accompagné d’une bonne dose d’oignon et de gingembre rouge (紅しょうが). Avec votre bol est servi en plus une petite soupe miso.

On peut aussi manger le Karaage version Hokkaido, le Zangi (ザンギ), bien qu’il soit en réalité né dans la ville de Kushiro.

La différence avec le Karaage ? Le Zangi consisterait à bien laisser mijoter le poulet, à ajouter la poudre aromatisée et à le faire frire. Il aurait donc bon goût sans sauce contrairement au Karaage classique qu’on accompagne le plus souvent de sauce mayonnaise. En tous cas, pour les fans de poulet, c’est un régal ! À tester !

• Butadon (豚丼) chez Ganzo Butadon Pancho (元祖豚丼ぱんちょう)

À Obihiro (帯広), le plat à tester est le Butadon (豚丼), un bol de riz recouvert de morceaux de porc d’Hokkaido. Il y a beaucoup de restaurants servant ce plat local dans la ville mais le restaurant Butadon Pancho (豚丼ぱんちょう) est sans doute l’un des meilleurs en la matière !

Par conséquent prenez votre mal en patience car pour manger aux heures des repas dans cet endroit assez réputé, il faut faire la queue. Pendant votre attente, vous pouvez déjà passer commande. Choisissez la quantité de porc (4 morceaux 松, 6 morceaux 竹, 8 morceaux 梅, 10 morceaux 華) pour des prix allant de 850 à 1250¥. Puis sélectionnez quelle soupe miso vous voulez avec votre bol (wakame わかめ 180¥ ou champignons なめこ 200¥).

Le restau n’est pas très grand et les tables de six personnes sont partagées entre plusieurs clients. Le service est agréable et la musique traditionnelle de fond reposante. Un bon cadre pour savourer son plat. La viande est tendre, bien cuite et avec peu de gras. La sauce qui l’accompagne apporte un petit gout sucré. Un régal pour 1100¥ minimum.

Adresse : 11-19 Nishi 1 jo Minami, Obihiro-shi, Hokkaido (北海道帯広市西1条南11丁目19番地)
Site internet : http://www.butadon.com

• Yubari Yatai Village (ゆうばり屋台村)

En débarquant à Yubari (夕張), vous trouverez bien sûr, beaucoup de marchands de melon, le roi de la ville. Mais pas que ! Près de la gare, il y a aussi le village Yubari Yatai (ゆうばり屋台村), une allée couverte de petits restaurants, avec les tables au centre, rappelant un peu les food courts dans les centres commerciaux.

Ouvert depuis septembre 2009, c’est un endroit convivial où les gens sortant de la gare viennent se rassembler et apporter du dynamisme et de l’animation dans les sept petits restaurants constituant le village. Yubari est parfois jugée comme ville isolée dans laquelle peu de gens s’arrêtent mais Yubari Yatai Village vient contredire ces jugements, devenant un lieu animé aux heures des repas.

Dans le village, les tables sont alignées dans l’allée centrale et partagées entre les différents restaurants. Choisissez librement votre place, puis votre plat dans les menus de chaque magasin et payez quand vous recevez votre commande. Les prix varient entre 800 et 1000¥ environ et le village ouvre ses portes de 11h00 à 22h00.

On peut y manger de tout, des spécialités locales comme le soba au curry de Yubari (夕張カレーそば), du melon bien sûr, le yakiniku d’Hokkaido Jingisukan (ジンギスカン), des sushis (寿司) ou bien le plat que le village recommande : le Ramen Noir (黒ラーメン) ! Noir, oui, la soupe et les nouilles sont noires même si au gout, ça reste assez semblable au Ramen classique. Pour le fan de Ramen, c’est toujours un régal ceci dit.

Si d’apparence ça peut rebuter certains touristes, n’ayez pas peur de passer les portes, le personnel est accueillant et sympa. L’endroit possède d’ailleurs ses clients fidèles qui viennent manger et se poser comme à la maison. Et puis les plats sont vraiment faits maison et délicieux !

Adresse : 1-81 Suehiro, Yubari, Hokkaido (北海道夕張市末広1丁目81)
Accès : Yubari Station
Site internet : https://yubari-yatai.net

• Melon Terrace (メロンのテラス)

Après vos emplettes au centre coopératif agricole de Yubari (夕張市農協銘産センター), il serait normal de profiter d’un bon déjeuner, surtout si celui-ci inclus du bon melon de Yubari fraîchement cultivé et surtout… illimité !

Au restaurant Melon Terrace (メロンのテラス), c’est un buffet à volonté qui attend les clients avec bien entendu du melon et d’autres plats variés.

On y met certes le prix ; 3000¥. Après tout, c’est un buffet à volonté. Au menu : melon, salade, viande, soupe, riz, soba… De quoi se faire plaisir sans limite niveau quantité, mais attention, vous avez une heure pour vous servir et manger. Il y a des horaires fixés : 11h00, 12h30, 13h30 et 14h30.

Il faut réserver avant directement sur place. Les réservations commencent à 10h30. Donnez votre nom, choisissez une table à l’intérieur ou à l’extérieur et payez. Chaque client peut jouer à une loterie et tenter de gagner du melon gratuit. Vous recevez un ticket avec un numéro et une couleur.

À l’heure du buffet, vérifiez la couleur du drapeau brandi à l’entrée et faites la queue si elle correspond à celle de votre ticket. Accédez à votre table quand on appelle votre numéro et votre nom. Si vous êtes seul, vous partagez une table avec d’autres clients. Servez-vous autant que vous pouvez manger mais profitez surtout du melon : il est tendre, bien juteux et frais. Les clients se font un marathon et en mangent des dizaines de morceaux, voire plus !

Avec le melon, vous pouvez choisir entre des salades, des plats de viande, des pâtes, de l’omelette ou des plats plus typiques japonais : soba, tempura, kinpira… Il y a aussi des desserts.

Adresse : Yubari City Agricultural Cooperative Center 2F, Taki no Ue 132, Yubari-shi, Hokkaido (北海道夕張市滝の上132 夕張市農協銘産センター2F)
Accès : Taki no Ue Station (JR line)

• Jingisukan (ジンギスカン) chez Matsuo Jingisukan (松尾ジンギスカン)

Un plat atypique et populaire à Hokkaido. Il s’agit du Yakiniku d’Hokkaido, soit un barbecue à la japonaise. Yakiniku (焼き肉, littéralement viande grillée) consiste en un mode de cuisson de viandes et de légumes au charbon de bois, au gaz ou sur une plaque chauffante.

Jingisukan (ジンギスカン), c’est donc la même chose, mais à la place du bœuf ou du poulet qu’on retrouve dans le Yakiniku, on fait griller de la viande d’agneau (ラム) sur une plaque ayant la forme d’un casque de soldat, en dôme. Pourquoi ? Car dans le Japon de l’entre-deux-guerres, l’agneau, quasiment pas utilisé dans la cuisine japonaise, était réputé être un plat de choix des soldats mongols. On raconte que ces soldats utilisaient leurs casques pour griller la viande. Soldats mongols, l’origine du nom vient par conséquent de celui du grand chef mongol, Genghis Khan.

Un bon Jingisukan se déguste chez Matsuo Jingisukan (松尾ジンギスカン), une chaîne populaire originaire de Takikawa, une des villes possédant des élevages de moutons, et répandue à Sapporo et également un peu à Tokyo. Elle propose en plus sur place ou sur internet de passer commande des produits en vrac et de se faire livrer.

Il y a différents menus contenant la viande en petite ou grosse quantité, ou encore de la saucisse. Elle est accompagnée de divers légumes et de pousses de soja à griller ensemble. Chaque menu comprend en plus du riz et de la soupe miso à volonté. Comptez entre 1200¥ et 3000¥ le repas.

Les serveurs proposent des couvertures et tabliers pour se protéger des éclaboussures de la sauce. Ils effectuent la première session de cuisson en expliquant, puis à vous de jouer pour le reste ! Ne vous inquiétez pas, il y a des explications en anglais à chaque table.

Retenez comment bien savourer un Jingisukan :
① Répandez les légumes sur les bords de la plaque chauffante.
② Disposez la viande au centre de la plaque et faites bouillir les légumes en ajoutant la sauce.
③ Quand c’est bien cuit, régalez-vous !
④ Si vous avez encore faim, demandez des udon à cuire sur la plaque.

Adresse : 3-5-12 Myojincho, Takikawa, Hokkaido (北海道滝川市明神町3丁目5-12)
Accès : Takikawa Station (JR lines) sortie principale
Site internet : http://www.matsuo1956.jp

• Glaces de toutes les couleurs et toutes les saveurs !

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Pour la touche sucrée, goûtez absolument les glaces ! Elles sont délicieuses, bien rafraîchissantes et on en trouve à toutes les saveurs selon le lieu où vous vous trouvez. Goûtez surtout ces quatre glaces :
Glace au melon de Yubari (夕張メロンソフトクリーム)
Glace au lait d’Hokkaido (北海道牛乳ソフトクリーム)
Glace bleue de Shakotan (しゃこたんブルーソフトクリーム)
Glace à la lavande de Furano (富良野ラベンダーソフトクリーム)

Cette liste ne représente qu’une petite partie ! Ajoutez-y les plats suivants pour avoir fait le tour des spécialités d’Hokkaido : le Miso Ramen de Sapporo (札幌味噌ラーメン, bol de ramen copieux et savoureux avec une soupe à base d’os de porc et aromatisé au miso, accompagné d’une variété de garnitures telles que des tranches de porc, des œufs durs, des germes de soja, du maïs et des pousses de bambou), le Soba Curry de Yubari (夕張カレーそば), le Red Beef Curry de Toya (洞爺湖和牛カレー), le Ishikari Nabe (石狩鍋, un ragoût de saumon et de miso), les Takozangi (タコザンギ, c’est comme le Zangi sauf qu’à la place du poulet, c’est de l’octopus) et le vrai Melon Pan (メロンパン) de la maison du Melon à Furano !


Et vous, quel plat d’Hokkaido préférez-vous ? Ou lequel voulez-vous goûter en premier ?


♫ Un article = Une chanson ► Kyary Pamyu Pamyu – CANDY CANDY

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▶ Road trip à Hokkaido : Le Kimitinéraire

Hokkaido (北海道) est l’une des meilleures destinations pour les camping car, les caravanes et autre véhicule de vacances, car la nature, la culture et les infrastructures sont excellentes. En louant un véhicule, on peut traverser la région en s’arrêtant à divers endroits cachant de magnifiques spots en pleine nature, et bien sûr s’arrêter dans des campings parfois gratuits ou des Michi-no-Eki (道の駅, chez nous, on appellerait ça des aires de repos). Ceux-ci accueillent de nombreux camping car et caravanes pour la journée et la nuit avec toilettes disponibles 24h/24 propres et équipées, parfois des douches, des marchés de légumes locaux, des restaurants avec des ingrédients locaux, parcs, etc…

Débarquement à l’aéroport de Sapporo Chitose, récupération d’un mini-van comme compagnon de voyage, et en route ! Mais… Par où commencer ? Quelles sont les meilleures destinations pour un road trip ? Dans quel ordre ? Combien de temps ?

Kimi ne connait pas les vraies réponses ni les meilleures réponses sans doute, mais elle peut vous proposer le Kimitinéraire (l’itinéraire de Kimi, essayez de suivre un peu) ! Il s’agit d’un road trip avec beaucoup de trajets pour visiter le maximum d’endroits pendant une courte période. L’autre option est bien sûr de rester plusieurs jours aux mêmes endroits car chaque ville a beaucoup de choses intéressantes à visiter. A vous de voir !

Le Kimitinéraire vous liste donc une petite idée des destinations à visiter pour un road trip de 11 jours, avec le budget requis pour une seule personne, les routes empruntées (sans sections à péage) et en stationnant dans le plus de parkings gratuits possible. C’est parti pour un voyage sensationnel !

Jour 1

  • Arrivée à l’aéroport de Sapporo Shin-Chitose (新千歳空港) en matinée
  • Petit passage par Sapporo (札幌)
    Train JR Rapid Airport Line | 1070 ¥ un aller
  • Sapporo TV Tower (さっぽろテレビ塔) | 720 ¥
  • Récupération du mini-van et paiement de la location en début d’après-midi | 74 304 ¥
    Route Lac Shikotsu (支笏湖通り), route 16 (道道16号) et route nationale 453 (国道453号) : 1 heure environ
  • Lac Shikotsu (支笏湖), Shikotsu Onsen (支笏湖温泉) & Mont Tarumae (樽前山) | stationnement 500 ¥
    Route nationale 453 (国道453号) : 1 heure environ
  • Nuit à Michi no Eki Forest 276 Otaki (道の駅 フォーレスト276大滝)

Jour 2

  • Départ pour Noboribetsu (登別)
    Route nationale 453 (国道453号) et route 2 (道道2号) : 1 heure environ
  • Jigokudani (Hell Valley, 登別地獄谷), Yuzawa Shrine (湯澤神社), balade dans le centre-ville | stationnement 500 ¥
    Route nationale 453 (国道453号), route 2 (道道2号) et route 703 (道道703号) : 1 heure environ
  • Showashinzan (昭和新山) | stationnement 500 ¥
  • Volcano Village (火山村), Usuzan Ropeway (有珠山ロープウェイ) | 1 600 ¥
    Route 703 (道道703号) et route 2 (道道2号) : 10 min environ
  • Lac Toya (洞爺湖), Onsen et balade sur Kohan avenue (湖畔通り) ou Nishiyama crater Walking Trail (西山山麓火口散策路)
    Route nationale 230 (国道230号), route 97 (道道97号) et route 66 (道道66号) : 1 heure environ
  • Nuit à Michi no Eki Niseko View Plaza (道の駅 ニセコビュープラザ)

Jour 3

  • Départ pour cap Kamui (神威岬)
    Route nationale 5 (国道5号), route 269 (道道269号) et route nationale 229 (国道229号) : 1 heure 30 environ
  • Cap Kamui (神威岬)
    Route nationale 229 (国道229号) et route 93 (道道93号) : 20 min environ
  • Cap Shakotan (積丹岬), Côte Shimamui (島武意海岸)
    Route 913 (道道93号) et route nationale 229 (国道229号) : 30 min environ
  • Cap Ogon (黄金岬), Shakotan (積丹町)
    Route nationale 229 (国道229号) : 30 min environ
  • Nuit à Michi no Eki Space Apple Yoichi (道の駅 スペース・アップルよいち)

Jour 4

Jour 5

  • Aoi-ike (青い池), randonnée le long de la rivière Biei (美瑛川) sur la petite route Shirakaba (白樺遊歩道) jusqu’aux cascades Shirahige (白髭の滝) et le sanctuaire Shirogane (白金神社)
    Route 353 (道道353号) et route nationale 237 (国道237号) : 30 min environ
  • Farm Tomita (ファーム富田, 山の彩りの畑), Tomita Melon House (とみたメロンハウス), Champ de lavandes de Furano (中富良野町営ラベンダー園)
    Route nationale 237 (国道237号) et route nationale 40 (国道40号) : 5 heures environ
  • Nuit à Michi no Eki Wakkanai (道の駅 わっかない)

Jour 6

  • Parc de Wakkanai (稚内公園), balade sur la côte jusqu’à Noshappu (ノシャップ)
  • Onsen Domu (稚内温泉 童夢) | entrée 300 ¥
    Route nationale 238 (国道238号) : 40 min environ
  • Cap Soya (宗谷岬), Parc du cap Soya (宗谷岬公園)
    Route nationale 238 (国道238号) : 1 heure environ
  • Nuit à Michi no Eki North Okhotsk Hamatonbetsu (道の駅 北オホーツクはまとんべつ)

Jour 7

  • Départ pour Bihoro (美幌)
    Route nationale 238 (国道238号) et route nationale 333 (国道333号) : 4 heure 30 environ
  • Lac Saroma (サロマ湖), Col de Bihoro (美幌峠)
    Route nationale 334 (国道334号) : 2 heures environ
  • Cascades Oshinkoshin (オシンコシンの滝), Cap Puyuni (プユニ岬), les 5 lacs de Shiretoko (知床五湖) | stationnement 500 ¥
    Route 93 (道道93号) : 15 min environ
  • Parc national (知床国立公園) en voiture, Chutes de Kamuiwakka (カムイワッカ湯の滝)
    Route nationale 334 (国道334号), route nationale 391 (国道391号) et route 53 (道道53号) : 3 heures 20 environ
  • Nuit à Michi no Eki Utoro Shiretoku (道の駅 ウトロ知床)

Jour 8

  • Utoro-Shiretoko (ウトロ知床)
    Route nationale 334 (国道334号) route nationale 240 (国道240号), route 53 (道道53号), route nationale 242 (国道242号) : 4 heures environ
  • Tokachigawa Onsen (十勝川温泉), Parc Tokachigaoka (十勝が丘公園), Observatoire Tokachi Hill (十勝が丘展望台), Obihiro (帯広)
    Route nationale 38 (国道38号) : 1 heure 30 environ
  • Lac Kanayama (かなやま湖)
  • Nuit à Michi no Eki Minami Furano (道の駅 南ふらの)

Jour 9

  • Départ pour Tomamu (トマム)
    Route nationale 38 (国道38号), route 117 (道道117号) et route 136 (道道136号) : 30 min environ
  • Unkai Terrace (雲海テラス) | 1 900 ¥
  • Hoshino Resorts Tomamu (星野リゾート トマム)
    Route 136 (道道136号), route nationale 274 (国道274号) : 1 heure 30 environ
  • Yubari Yatai (ゆうばり屋台村), Yubari Melon Dome (夕張メロンドーム), Parc Taki no Ue (滝の上公園), Chidorigataki (千鳥ヶ滝)
  • Onsen Racey (天然温泉レースイの湯) | entrée 700 ¥
  • Nuit à Michi no Eki Yubari Meroad (道の駅 夕張メロード)

Jour 10

Jour 11

  • Check-out
    Route nationale 453 (国道453号) et route 117 (道道117号) : 1 heure 30 environ
  • Retour du mini-van en début d’après-midi
  • Retour à Tokyo (東京)

※ Budget approximatif (予算)

  • Avion : 52 820 ¥
  • Transport / Logement : 87 444 ¥
  • Essence : 15 316 ¥
  • Parking : 2 200 ¥
  • Nourriture / Restaurants : 24 990 ¥
  • Visites / Onsen : 12 120 ¥
  • Achats / Souvenirs / Cadeaux : 14 117 ¥

Total : 209 007 ¥ (~1 734 €)
Cela reste un chiffre approximatif et pour une seule personne ! Le prix de location du mini-van peut-être partagé à plusieurs, ainsi que l’essence, le parking et la nourriture.

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Liens utiles (便利なリンク)

Pour vous permettre de voyager sans trop de stress plus facilement, je vous recommande en plus de visiter les liens suivants :

  • Drive Hokkaido! : application gratuite pour smartphone avec des articles divers, des recommandations et des conseils pour conduire en toute sécurité
  • Hokkaido no Michi no Eki (北海道の道の駅) : site internet qui référence toutes les Michi no Eki à Hokkaido, disponible en japonais et anglais avec les installations et les services proposés

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▶ Road trip au Japon – Location d’un véhicule

Se déplacer au Japon en train, séjourner dans les hôtels au service irréprochable ou des auberges traditionnelles, visiter les endroits touristiques célèbres… Oui c’est bien. Mais n’avez-vous pas en vous un petit côté aventurier qui souhaite pimenter un peu son voyage ? N’êtes-vous pas tenté par un road trip, direction des endroits inconnus pour découvrir au jour le jour un Japon bien plus surprenant encore ? Parcourir simplement les routes en pleine liberté, sans vraiment savoir où elles nous mènent ?

L’aventurière qu’est Kimi et qui a expérimenté les voyages en camping car pendant sa jeunesse a voulu tenter cette expérience, quitte à partir seule ! Comme elle l’a souvent fait ! Le défi s’est avéré un peu fastidieux à relever… Entre l’organisation, la recherche du véhicule, le budget notamment… De quoi facilement stresser mais la soif d’aventure, de découverte et de voyage ont convaincue Kimi de se lancer quand même !

Pour réaliser un road trip, bien sûr, il faut effectuer la location d’un véhicule ! Dans cet article, Kimi vous explique les démarches en plus de partager ses impressions sur son premier road trip, réalisé pendant 10 jours cet été.

※ Location d’un véhicule au Japon

Il existe un petit nombre de compagnies de location, notamment à Hokkaido qui est l’une des meilleurs destinations pour un road trip, et dans d’autres régions du Japon, proposant tous types de véhicule, en allant de la simple voiture au camping car super équipé. Les prix varient en général entre 11 000¥ et 45 000¥ par jour. Cela dépend du type de véhicule mais aussi de la période, par exemple l’été étant pour Hokkaido la haute saison, les prix sont plus élevés qu’en période plus creuse. C’est aussi à cette période que beaucoup de réservations sont faites ! Il est donc préférable de s’organiser et réserver bien à l’avance au risque que les véhicules ne soient pas disponibles !

Quelques compagnies de location de véhicules :

  • Arigato Camper Van : disponible en anglais et japonais, tous types de véhicule équipé, GPS anglais, wi-fi, paiement intégral à l’avance obligatoire pour confirmer la réservation
  • Hokkaido Nomad Car Rental : disponible en anglais et japonais, camping car
  • Japan RV Rental : disponible en anglais et japonais, tout type de véhicules équipés, GPS anglais, 10% du montant à payer lors de la demande de réservation, les 90% restants sur place le jour de la récupération du véhicule
  • Rentacan Hokkaido : disponible en anglais et japonais, tout type de véhicules équipés, location de divers équipements possible, paiement intégral à l’avance par Paypal
  • Samurai Rental Car : disponible en anglais et japonais, (dont certains très bien équipés), GPS anglais, paiement sur place, pas besoin de faire le plein de carburant avant de rendre le véhicule
  • Nippon Rent A Car : sans doute la compagnie la plus connue et implanté partout dans le pays, disponible en anglais et japonais, GPS anglais, paiement sur place, voitures et vans (non équipés pour un road trip), bons prix

► Pour louer un véhicule chez Japan RV Rental :

  • Sur le site, sélectionnez le véhicule et vos dates, vérifiez la disponibilité
  • Remplissez le formulaire de réservation
  • Effectuez le paiement de la caution (10% du montant total)
  • Vous recevez dans les 24 heures suivantes la confirmation de votre réservation
  • Payez le reste du montant sur place en récupérant votre véhicule
  • Bon voyage !

► Pour louer un véhicule chez Rentacan Hokkaido :

  • Sur le site, remplissez le formulaire de réservation
  • Vous recevez dans les 48 heures suivantes une confirmation avec la facture à régler par Paypal
  • Vous recevez à nouveau une confirmation de votre paiement
  • Récupérez votre véhicule à l’endroit que vous avez souhaité (au choix aéroport de Narita ou Chitose uniquement) après une petite heure d’explications
  • Bon voyage !

► Pour louer un véhicule chez Samurai Rental Car :

  • Sur le site, remplissez le formulaire de réservation.
  • Vous recevez dans les 48 heures suivantes un devis avec le montant total.
  • Si la proposition vous convient, répondez au mail en disant que vous acceptez.
  • Vous recevez un mail de confirmation de votre réservation avec un itinéraire pour se rendre au lieu de récupération du véhicule ainsi que le numéro de téléphone à contacter en cas de problème.
  • Le jour de votre arrivée, soit vous prenez la navette à l’arrêt 30 (environ 10 min) si vous arrivez à l’aéroport de Shin-Chitose. Attention, plusieurs navettes passent, prenez-en une qui va chez Samurai Rental Car ou E Rent A Car (eレンタカー), ces groupes font partis de la même société. En cas de problème, n’hésitez pas à téléphoner. Pour les aéroports de Narita et Haneda, téléphonez une fois arrivé, le personnel vient vous chercher en voiture.
  • A la réception, lisez et confirmez les conditions de l’assurance et en cas d’accident (document écrit en anglais), complétez en version papier votre réservation avec vos coordonnées, la date de retour du véhicule et le numéro de votre vol. Payez le montant de la réservation et vérifiez l’état du véhicule avec l’employé. Enfin, après une petite demi-heure d’explications sur la manœuvre, récupérez les clefs avec quelques documents (formulaire à remplir en cas d’accident, la facture, le compte rendu de l’état du véhicule et des explications diverses sur la conduite et l’essence).
  • En présentant la brochure obtenue dans l’une des branches, il est possible d’obtenir 10 % du montant de la location en cash back.
  • Pas besoin de mettre de l’essence, c’est déjà fait.
  • Vous pouvez faire un premier essai de conduite pour vous familiariser avec le véhicule.
  • Bon voyage !

► Pour louer un véhicule chez Nippon Rent A Car :

  • Sur le site, choisissez vos dates et sélectionnez le véhicule souhaité parmi ceux disponibles.
  • Remplissez le formulaire et validez votre réservation. Attention, si vous souhaitez modifier, vous devez annuler et refaire une réservation.
  • A la suite de votre réservation, vous recevez un mail de confirmation.
  • Le jour où vous venez prendre votre véhicule, payez les frais. Attention, seul le paiement par carte de crédit est accepté. Récupérez le reçu détaillé de la location (レンタカー利用明細書) et vérifiez l’état du véhicule avec l’employé. Si vous ne vous présentez pas sans préavis plus d’une heure après l’heure de réservation, cela sera considéré comme une annulation.
  • Bon voyage !

※ Conduire au Japon : bon à savoir

Sur les routes du Japon, on roule à gauche et en moyenne à une vitesse de 60 km/h ! Les trajets sont doublement plus longs ! En agglomération, la vitesse est limitée à 40km/h. En dehors, 50 ou 60 km/h. Et sur les voies rapides, 80 km/h. Oui, au Japon, les limites de vitesse sont bien en-dessous de celles en France. Cependant, beaucoup de japonais ont tendance à rouler plus vite ! Leur conduite est à la fois étrange et risquée. Quand un véhicule semble vouloir dépasser, celui devant se rabat un peu sur le côté pour lui ouvrir la voie et dépasser sans danger. Et dans le genre danger, les automobilistes ont tendance à s’arrêter n’importe où et n’importe comment ! En pleins virage, près d’un carrefour, et parfois sans mettre les warnings !

Certains panneaux de signalisation sont différents des nôtres aussi mais la signification reste compréhensible (le panneau de dépassement par exemple, ou bien les panneaux de danger qui sont triangulaires chez nous sont rectangulaires et jaunes). La nuit, il y a parfois des panneaux lumineux clignotant pour guider l’automobiliste sur les routes de campagne très sombres. Et aussi les animaux ! Attention aux renards et aux biches qui traversent dangereusement la route !

En général dans les lieux touristiques le parking coûte 500 ¥ pour la journée. À votre entrée dans le parking, le gardien vient direct à votre carreau pour vous demander de payer après quoi vous pouvez stationner aussi longtemps que vous voulez pour la journée. Après, il n’est pas toujours impossible de trouver des parkings gratuits. Si vous n’êtes pas contre marcher un peu plus longtemps, repérez à l’approche de votre destination des endroits où vous pourriez stationner librement.

※ Le carburant et les stations services

Au Japon, il existe plusieurs compagnies de stations services. Les plus courantes sont : Eneos, Idemitsu, Shell, Cosmo Oil (コスモ石油)… Il y en a beaucoup en ville, très peu en campagne. Et attention ! Elles ne sont pas toutes ouvertes 24H/24 et plus vous vous éloignez des grandes villes, plus vous verrez les stations services fermées le dimanche. En général les horaires sont 7h00-20h00 mais il arrive que certaines stations services en libre-service ouvrent de 6h00 à 21h00. Prenez bien vos précautions si vous faites de longs trajets ! Au niveau des autoroutes, elles sont en général ouvertes 24H/24 mais le prix est plus élevé !

Elles proposent trois type de carburants : essence sans plomb (レギュラー), diesel (軽油), et essence sans plomb premium (ハイオク). Le diesel est moins cher que l’essence qui elle coûte en moyenne 142 ¥/L. Les prix varient tous les jours et selon les stations. Parfois l’essence peut coûter seulement 134 ¥/L comme elle peut monter jusqu’à 145 ¥/L. Pour un mini-van loué chez Samurai Rental Car par exemple, un plein complet du réservoir de 30L coûte entre 4 000 et 5 000 ¥ selon les tarifs et on peut rouler environ 400 km.

Soit le client effectue son plein en libre-service (la mention セルフ est alors affichée), soit les employés prennent en charge le client quand celui-ci entre dans la station (フルサービス). Les stations en libre-service sont moins chères que les stations full-service.

C’est souvent le cas chez Eneos par exemple qui compte parmi les stations full-service (フルサービス). Ils vous indiquent à quelle borne stationner, vous demandent quel type de carburant vous souhaitez et le mode de paiement. Pendant que le pleins s’effectue, si ils ne sont pas trop occupés, ils nettoient un peu votre véhicule. Vous êtes le roi, vous n’avez rien à faire mis à part payer !

Dans le cas d’une station libre-service (セルフ) cela fonctionne en général comme suit :

  1. Si la borne est multilingue, sélectionnez la langue souhaitée.
  2. Sélectionnez le mode de paiement (espèces, carte de crédit…) et si vous avez une carte à point (selon les stations, les cartes à points comme T-Point ou Ponta sont acceptées, elles permettent de bénéficier d’une réduction sur le tarif et de payer en utilisant ses points).
  3. Sélectionnez le type de carburant.
  4. Soit vous payez en insérant le montant que vous voulez et vous remplissez votre réservoir jusqu’à épuisement du montant comme c’est le cas dans les stations Shell. Soit vous sélectionnez la quantité de litres, le plein complet ou le montant que vous souhaitez payer et vous insérez l’argent ensuite.
  5. Remplissez votre réservoir
  6. Récupérez votre reçu et votre monnaie.

※ Kimi témoigne

C’était en partie dans ce but que j’avais fait traduire mon permis de conduire : faire un road trip au Japon, en visant précisément Hokkaido ! Pour mon premier road trip et première location d’un véhicule, j’ai pour ma part, porté mon premier choix sur Arigato Camper Van sauf que ses véhicules n’étaient pas disponibles à mes dates de voyage. J’avais donc choisi ensuite Japan RV Rental. Ce n’est pas la compagnie que je recommanderais en premier. En effet, le soucis de payer 10% à l’avance ne vous garantit pas que le véhicule souhaité soit disponible ! Et bien sûr c’est ce qui est arrivé ! Dans ce cas, la compagnie peut vous proposer un autre type véhicule, au risque que le prix final change. D’un van, on m’a proposé de passer à un camping car, mais le prix n’était pas le même ! Après échange de mails, coups de téléphone pour négocier, j’ai finalement réservé un camping car presque au même prix du van souhaité à l’origine ! Mais c’était sans savoir qu’à l’arrivée, j’aurais encore des frais supplémentaires à payer : la caution en cas de dommage ! A un prix très fort ! Même si celle-ci est remboursée quand vous rendez le véhicule intact, je ne pouvais pas investir plus pour cette location. J’ai donc demandé par e-mail une annulation et les 10% que j’avais payés m’ont été remboursés.

Je suis donc passée par Rentacan Hokkaido et Samurai Rent A Car. Le premier n’avait pas de véhicule disponible à mes dates non plus. Le second, hourra, oui ! Pour 10 jours de location d’un mini-van basique, conduite automatique, 4 sièges se transformant en 2 lits, avec GPS en anglais : 74,304 ¥.

J’étais un peu effrayée à l’idée de devoir conduire un gros véhicule (une grande première pour moi) sur les routes japonaises où on conduit à gauche, comprendre les panneaux de signalisation et d’indication, faire le plein d’essence… Mais au moment où j’ai commencé à conduire, j’étais plutôt euphorique et je me suis rapidement faite aux routes japonaises.

J’ai conduit par tous les temps et toutes les conditions : ensoleillé, pluvieux voire pluie torrentielle, dans le brouillard très épais, la nuit, sur des routes en travaux… J’ai parfois croisé des biches, des renards ou des lapins. Les routes d’Hokkaido sont tranquilles et peu difficiles, sauf quand on veut aller dans des coins assez difficiles d’accès et même pas desservis par des bus. Les itinéraires que j’ai emprunté m’ont fait circuler dans des endroits déserts, au milieu de champs immenses avec parfois des vaches et des chevaux ou dans les montagnes. C’était plutôt agréable, avec un sentiment de liberté quand on conduisait sans vraiment savoir où le chemin nous menait mais en même temps avec la curiosité de découvrir quelles surprises nous attendaient au bout. Conduire le long des cotes avec d’un côté la mer du Japon et les falaises de l’autre, passant dans de longs tunnels, était aussi un moment agréable avec un panorama de dingue. On s’arrête dès que possible pour faire des pauses et admirer ce paysage splendide. En revanche, la conduite en ville est moins fun. Des feux tricolores tous les 100m à chaque carrefour. En heure de pointe, pris dans les embouteillages, on perd un temps précieux. À quand les ronds-points ? La conduite de nuit n’est pas fort agréable non plus, surtout quand il y a du monde. Les phares étaient parfois très éblouissants avec la pluie. Et certains automobilistes laissent les pleins phares quand ils croisent quelqu’un…

Mon mini-van, que j’ai baptisé Titine fonctionnait avec de l’essence sans plomb (レギュラー), il était neuf et propre mais peu confortable au volant. Les premiers jours, j’ai eu un peu mal au dos. La conduite était automatique et faut s’habituer au fait que toutes les commandes du tableau de bord sont inversées puisque le volant est à droite. Plusieurs fois j’ai activé les essuie-glaces alors que je voulais mettre le clignotant… Le GPS était dispo en plusieurs langues et avec une connexion Bluetooth (très bien pour faire péter la musique), et il y avait des câbles USB pour charger le téléphone et autres appareils. J’ai passé un super séjour grâce à Titine et le personnel très gentil de Samurai Rental Car ! Je vous recommande cette compagnie. Si je renouvelle l’expérience (j’y songe très franchement) je repasserai sans doute par leur service !

Je n’ai pas passé de nuits comme j’en aurais passé dans un bon hôtel mais ça m’a rappelé mes vacances en camping car. Je craignais d’avoir froid la nuit mais au final avec un pull et des bonnes couvertures j’étais suffisamment réchauffée.

Les Michi no Eki, permettent de passer une nuit sans trop de stress dans un lieu où toilettes et distributeurs sont dispo 24h/24 et avec le stationnement gratuit. Ce qui est dommage, c’est que les boutiques, restaurants et centres d’informations ferment tôt. En effet, ils sont ouverts de 9h00 à 18h00 pour la plupart. Et leur réseau Wi-Fi gratuit n’est pas super performant non plus.

On peut y rencontrer d’autres voyageurs nomades, des personnes très gentilles avec qui échanger nos expériences et des japonais généreux. Tout le monde se dit bonjour, reste poli et nous souhaite bon voyage quand on quitte les lieux. Ce sont surtout les personnes âgées qui voyagent en camping car.

Le seul point noir dans cette aventure, c’est de l’avoir fait seule. Parfois, en parcourant les routes désertes, on se sent un peu seul. Et une aventure si incroyable, j’aurais beaucoup aimé la vivre avec quelqu’un. Heureusement que mon petit Yong Yong Kuma était là ! Je suis personnellement heureuse d’avoir accompli mon premier road trip et d’avoir découvert Hokkaido qui est une région vraiment magnifique ! Cela restera mon plus beau voyage de cette année !

※ Vocabulaire (単語)

道 (みち – michi) = route
目的地 (もくてきち – mokutekichi) = destination
周辺 (しゅうへん – shūhen) = les environs
満タン (まんたん – mantan) = le plein complet
しばらく道なりです。= Suivez la route un moment.
目的地周辺です。= Vous êtes arrivé à destination.


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► Checkmate : 22 juin 2017 ; 2 ans de vie au Japon !

22 juin 2017 ! Bon anniversaire Yonghwa ! Que le temps passe vite ! Me voilà déjà à deux ans de vie au Japon, j’ai l’impression que c’était hier que je venais habiter au Japon ! Comme pour la première année, j’ai envie de faire le bilan.

Cette deuxième année au Japon, comment était-elle ? Je dirai peut-être aussi difficile que la première mais ce n’était pas la même difficulté. L’année dernière, la difficulté numéro un : chercher un travail. Cette année, la difficulté numéro un : m’adapter au travail ! Et ce n’était pas toujours gagné. L’année dernière : j’ai appris à servir du vin et du champagne et à porter 3 assiettes en même temps. Cette année : j’ai appris à enseigner le français à des japonais. L’année dernière : je vivais dans une share house. Cette année : j’ai déménagé dans un studio. Bref, je zappe les mauvais moments, ça ne sert à rien de s’étaler. Mais cette année fut malgré tout riche, même si j’ai plus travaillé qu’autre chose. Je n’ai pas beaucoup voyagé mais j’en prévois pleins pour bientôt ! Mon épanouissement est grandissant. Je m’amuse, je profite des petites occasions qui se présentent et je me sens toujours aussi bien en globalité ici. Alors, cette année-là :

  • J’ai déménagé dans un studio, dans la campagne de la préfecture de Kanagawa. C’est parfois chiant d’habiter loin, mais je m’adapte.
  • J’ai loupé tous les matsuri d’été parce que je travaille le samedi. J’ai juste vu une partie du feux d’artifice de Futako-Tamagawa.
  • Je me suis fait des amies… françaises, avec qui j’aime beaucoup sortir ! Violaine, Elodie, Pauline… Si vous passez par là ! Et ça fait du bien car….
  • Finalement j’ai réalisé une chose : se lier d’amitié avec des japonais(es), c’est finalement très compliqué. La relation n’est pas aussi sincère et on ne peut pas se confier.
  • J’ai réalisé aussi que les japonais, à vouloir être trop polis, sont à la limite de l’hypocrisie, parce qu’ils ne disent jamais les choses directement ! Et ça c’est quelque chose que j’ai du mal à supporter. Il y a aussi une sorte de racisme envers les étrangers, bien différente de la notre (haha) mais bien plus blessante je trouve. Un japonais ne vous traitera jamais de « sale étranger » ici mais vous le fera comprendre dans son comportement tout en faisant comme si de rien n’était (oui, les japonais ne disent rien directement).
  • Cependant, tous les japonais ne sont pas comme ça non plus ! Mes apprenants et les quelques amis japonais que j’ai réussi à me faire sont des personnes adorables et je les aime beaucoup ! J’ai vraiment fait des rencontres marquantes et toutes ces rencontres m’ont permise de me maintenir debout et de passer des bons moments ! Je ne pensais jamais dire un jour « Enseigner le français, c’est amusant ! » J’ai la sensation de bien plus profiter de la vie, de sortir, de m’amuser maintenant que quand j’étais adolescente. Je me dis que « Oui, la vie, elle est cool ! » et qu’il ne faut pas se laisser abattre par les petits tracas qu’elle peut parfois te balancer en pleine figure.
  • J’ai changé personnellement, dans mon relationnel avec les gens, dans ma façon d’agir et de m’imposer. J’ai appris à m’ouvrir et à être moins timide. Oui, le travail à l’Ecole Sympa ne m’a pas apportée qu’un Visa et un salaire ! Je n’avais pas remarqué à quel point j’ai pu être enfermée dans ma bulle et effrayée à l’idée de mettre un pied dans le monde extérieur toutes ces années, et vraiment ça peut bloquer beaucoup d’issues. Maintenant, je m’aperçois que je peux en apprendre beaucoup sur la vie et sur les relations humaines et créer des liens avec des personnes qui ne viennent pas forcément du même monde que le mien. Bon après c’est sûr, ça ne marche pas avec tout le monde non plus hein :’D.
  • Je vais toujours autant au Karaoké et j’aime toujours autant Starbucks.
  • Je suis allée à la plage à Enoshima pour me baigner !
  • J’ai fêté mon premier Halloween à Shibuya !
  • J’ai décroché le JLPT N5 !
  • Je suis allée à Karuizawa.
  • J’ai fait du Taiko pour la première fois !
  • J’ai vu mes CNBLUE 10 fois en concert/fanmeeting (dont 7 au Japon). Avec l’emploi du temps que j’avais, j’ai bien géré je trouve x’D. Merci de venir aussi souvent au Japon les gars !

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Une année chaotique, mouvementée, parfois difficile mais très enrichissante ! Et il y a encore beaucoup de choses que je veux accomplir durant cette troisième année au Japon qui commence :

  • Escalader le Mont Fuji
  • Voir un spectacle de Kabuki
  • Assister à un match de Sumo
  • Aller à FujiQ
  • Assister à une vraie cérémonie de thé
  • Aller à Okinawa, Fukuoka, Mie, Hiroshima, Shirakawago, Hokkaido et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
  • Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Bali…
  • Réussir le JLPT N4, puis le N3 si vraiment je deviens balèze en japonais

Pour l’instant, ai-je envie de rester au Japon et d’y passer ma vie ? Y passer ma vie, je ne sais toujours pas, je ne peux pas me projeter autant… Mais pour l’instant OUI, je veux rester ! Une chose est sûre, je ne quitterai pas le Japon tant que je n’aurais pas accompli les objectifs ci-dessus !


♫ Un article = Une chanson ► 정용화 (Jung Yong Hwa) – Checkmate (With JJ LIN)