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▶ Spring Days : Kimi no Nikki ㉑

En avril, ne te découvre pas d’un fil ! C’est le cas de le dire ! Les fleurs de cerisiers sont tombées pour laisser place aux journées ensoleillées ☀, mais avec des températures entre 25 et… 15 degrés. Et parfois encore un peu de pluie ☔. Avec tant de différences, c’est le bon plan pour encore chopper la grippe pendant cette saison !

Avril a été un mois très chargé ! J’ai eu la visite de la famille, donc je l’ai emmenée faire beaucoup d’activités et de sorties à Tokyo : Todoroki Valley (等々力渓谷), Yokohama (横浜), les jardins de Rikugien (六義園), Odaiba (お台場), le parc Yoyogi (代々木公園) et Meiji Jingu (明治神宮)…

Je suis aussi allée pour la première fois au temple de Kuhombutsu Joshin-ji (九品仏浄真寺), le temple des 9 Bouddha. Ce large temple abrite 9 statues géantes de Bouddha. C’est grand et reposant. Il n’est pas très connu des touristes et pourtant il vaut le coup ! En automne, les koyo rendent les lieux encore plus magnifiques à voir !

Kuhombutsu Joshin-ji (九品仏浄真寺)
Adresse : 7-41-3 Okusawa, Setagaya-ku, Tokyo (東京都世田谷区奥沢7−41−3)
Accès : Kuhombutsu Station (Tokyu Oimachi Line)

J’ai aussi rendu visite à une personne que je n’avais pas vu depuis longtemps : mon ancien patron, celui de mon premier baito. Je suis allée à l’Izakaya dans lequel j’ai travaillé pendant un an. Il est petit, ce n’est pas le plus connu, il n’est pas dans le quartier le plus populaire, mais j’adore y manger et y boire ! Il y a une grande variété de saké et de whisky, yakitori (焼き鳥), salade (サラダ), sashimi (刺身), kushiage (串揚げ)… Un jour, si vous passez par Ichigaya, faites-y un petit tour !

Kessen Zenya (決戦前夜)
Adresse : 4-8-35 Kudan Minami, Chiyoda-ku, Tokyo (東京都千代田区九段南4丁目8−35)
Accès : Ichigaya Station (JR Chuo Line, Yurakucho Line, Namboku Line, Chiyoda Line), sortie A3

Pas seulement Tokyo, j’ai voyagé dans le Kansai (Osaka 大阪, Kyoto 京都, Nara 奈良 et Kobe 神戸) et j’ai passé une nuit au Panda Village (パンダヴィレッジ 🐼❤) !
On a fait un petit circuit : Osaka, Nara, Kyoto et Kobe. Pour les transports, j’ai opté comme souvent pour le bus Willer de nuit mais cette fois, j’ai choisi un de leurs nouveaux bus (Cocoon bus), un peu plus cher (9600 ¥), mais bus de luxe quoi ! Chacun son siège qu’on peut allonger quasiment à l’horizontal, un plateau pour poser ses affaires, une mini-télé avec de la musique et des films, un miroir, une couverture, une prise électrique… Bref tout le confort pour passer une bonne nuit dans le bus ! On a aussi voyagé en train Limited Express (特急) et en Shinkansen (新幹線🚄), qui ont l’avantage d’être rapide et confortable même si le prix n’est pas toujours donné 😅.

De retour à Tokyo, nous sommes allés à Kamakura (鎌倉) avec Eiko. J’ai visité pour la première fois le temple Hokokuji (報国寺) avec le petit jardin de bambou (la version mini de la forêt d’Arashiyama) et fait les magasins dans la rue Komachi (小町通り).

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Sans oublier les bonnes soirées avec les amis et mes étudiants. Eiko nous a offert un diner familial et un accueil chaleureux.

Avec, mes étudiants et ma team de choc, nous avons fait des Nomikai mémorables ! Notamment, la soirée avec ma classe de champions et mes collègues ou dirais-je plutôt, mes amis. Je crois que c’était ma meilleure soirée ici. Ces moments où on rigole comme des cons, où on fait des photos débiles (qui resteront privées bien sûr), où on discute de tout sans se prendre la tête… Ça me manquait tellement ! Grâce à eux, je suis toujours là. ありがとう皆❤🐼

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Pour passer de bons Nomikai à un prix correct, je vous recommande donc quatre Izakaya sympa :). Il y a un petit côté traditionnel avec des tatamis, on peut manger divers plats japonais et boire du bon saké :D. Avec un budget d’environ 3500 ¥ par personne.

En (えん)
Adresse : Myrich Building, 1-10-4 Jiyugaoka, Meguro-ku Tokyo (東京都目黒区自由が丘1−10−4 マイリッチビル)
Accès : Jiyugaoka Station (Tokyu Toyoko Line, Tokyu Oimachi Line) sortie nord
Site Internethttp://wasyoku-en.com

Tori Yoshi (鳥良)
Adresse : 2-10-8 Jiyugaoka, Meguro-ku, Tokyo (東京都目黒区自由が丘2-10-8)
Accès : Jiyugaoka Station (Tokyu Toyoko Line, Tokyu Oimachi Line) sortie centrale

Hashidaya (はし田屋)
Adresse : 1-15-8 Kami Meguro, Meguro-ku, Tokyo (東京都目黒区上目黒1-15-8)
Accès : Naka-Meguro Station (Tokyu Toyoko Line, Hibiya Line) sortie principale

Hanbey (半兵ヱ ハンベエ)
Adresse : 1-6-8 Dogenzaka, Shibuya-ku, Tokyo(東京都渋谷区道玄坂1丁目6−8)
Accès : Shibuya Station (JR Line, Ginza Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Keio Inokashira Line) sorties 6 ou 8
Site internet : http://www.hanbey.com

Pour sortir un peu du style japonais et manger un peu de cuisine occidentale, j’ai testé un restaurant / café de pancakes hawaiiens !

Les assiettes, salées ou sucrées, sont assez grandes (et le prix aussi du coup 😅). Mais elles sont plutot bonnes. C’est bien d’aller là si vous avez envie d’un bon dessert bien copieux. Niveau boisson, j’ai vu plus original. Des boissons simples et basiques. Les serveuses portent des jupes à fleurs qui rappellent Hawaii mais je n’ai pas trouvé le service très efficace. Trop de temps d’attente car trop long de préparer une table, hum…

Hawaiian Pancake Factory Shinjuku MyLord (ハワイアンパンケーキファクトリー新宿ミロード店)
Adresse : Odakyu Shinjuku MyLord M2F, 1-1-3 Nishi-Shinjuku, Shinjuku-ku, Tokyo (東京都新宿区西新宿1-1-3 小田急新宿ミロードM2F)
Accès : Shinjuku Station (JR Lines, Odakyu Line, Oedo Line, Marunouchi Line, Keio Line) sortie sud
Site Internethttp://www.giraud.co.jp

Maintenant que le printemps est officiellement là, la saison des pique-niques commence ! J’avais toujours pensé à faire un pique-nique près de la rivière Tama. Ça s’est finalement fait un dimanche midi/aprem ensoleillé et assez chaud (on est monté jusqu’à 30° 😨).

On s’est posé au parc Hyogojima de Futako-tamagawa (二子玉川 兵庫島公園). Chacun a ramené nourriture et boisson. C’était un temps agréable avec une vue sympa sur la rivière. On avait l’impression d’être en vacances !

« We could be immortals »
Toujours aussi bon sur scène ! J’ai été voir Fall Out Boy en concert au Nippon Budokan.

Je les ai découvert étant adolescente, je suis partie pour le Japon en les écoutant dans l’avion, et j’ai réussi à les voir deux fois à Tokyo malgré mon emploi du temps chargé ! Bref ce concert tombait bien j’avais besoin de calmer mes nerfs du boulot 😂 et me défouler un peu… beaucoup, comme à l’époque de mes concerts à Paris. Eh oui en plus j’étais en fosse, dans le bloc des plus fous ! Si bien que le staff a du renforcer la sécurité en ajoutant des barrières supplémentaires (ils pensaient vraiment que de simples cordes pour délimiter la zone allaient suffire ?! 😂). Ambiance excellente, set list parfaite, animations splendides et mise en scène efficace ! J’ai passé un super concert 🎶 Ça me manque tellement de ne plus en faire autant !

« Thanks for the memories ❤ »

Pour finir j’ai acheté un Daruma.
Qu’est-ce que c’est ?

Les daruma sont des figurines creuses, de forme arrondie, sans bras ni jambes. Elles sont le plus souvent rouges, mais parfois jaunes, vertes, violettes et blanches. Le visage de la figurine est moustachu et barbu, les yeux sont blancs, sans iris.

On peut se procurer les daruma dans les temples bouddhistes ou à proximité. Les prix varient de 1 000 yens pour les plus petites, qui avoisinent 15 cm de hauteur, à plus de 10 000 yens pour les plus grandes d’environ 60 cm de hauteur. On possède généralement un seul daruma entamé à la fois.

On utilise de l’encre noire pour dessiner la pupille circulaire du premier œil en se formulant mentalement le vœu. Jusqu’à ce que le vœu se réalise, on entrepose le daruma en hauteur dans sa maison. Si le souhait se réalise, on dessine alors la seconde pupille, et on écrit la façon dont le vœu a été réalisé. Ceci apporte, au-delà des superstitions, l’avantage d’apporter une réflexion sur la façon d’accomplir ce qui est désiré. Si le vœu ne se réalise pas, et que le daruma a été acheté dans un temple (il porte alors le sceau du temple), son propriétaire peut l’y renvoyer pour qu’il y soit brûlé. La plupart des temples refuseront de brûler des figurines qu’ils n’ont pas confectionnées. Le rituel de destruction par le feu, qui a généralement lieu à la fin de l’année, indique aux dieux que l’on n’a pas renoncé à son souhait mais que l’on cherchera d’autres moyens pour qu’il se réalise.

Source : Wikipedia

Cette année, je ne suis pas partie sur de bonnes bases et beaucoup de choses m’ont déçue, bouleversée, attristée. De même, je ne suis pas satisfaite de moi-même. Je ne veux plus faire d’erreurs stupides et sombrer au moindre faux pas. Ce Daruma, auquel j’ai dessiné une première pupille est là pour me rappeler qu’il y a toujours du bon quelque part et des personnes pour me soutenir, que même en galérant on peut y arriver. Je veux croire encore en mon avenir et continuer à me battre pour l’atteindre, être plus forte pour enfin grandir et ne plus craindre quoi que ce soit. Je vais continuer à faire des efforts pour réaliser tout ça et pouvoir avec fierté dessiner la deuxième pupille de mon Daruma.


♫ Un article = Une chanson ► BTS – 봄날 (Spring Day)

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▶ 22 juin 2016 ; 1 an au Japon (日本で1年間が経った)

Cette photo illustre bien ma victoire personnelle !

Trick Eye Museum, Séoul – Octobre 2015 Cette photo illustre bien ma victoire personnelle ! 

22 juin 2016. Nous voilà un an après le début de mon PVT au Japon. Il est temps de faire le bilan et de vous dire que l’aventure n’est pas terminée ! Au contraire, elle continue !!!

Au revoir PVT. Bonjour Visa Travail ! 

Il y a un an, je posais mes valises à Tokyo, pour la quatrième fois, pleine de motivation et avec l’envie d’en découvrir toujours plus sur ce pays, mais aussi de me découvrir, de trouver ma voie, moi qui ai absolument TOUT quitté en France (appartement, CDI, voiture, famille et amis) pour certainement le plus grand amour de ma vie : le Japon. Un pays que j’ai appris à aimer au fil de mes voyages pour finalement avoir envie de m’y installer sur le long terme et pourquoi pas d’y faire ma vie ? En partant je me doutais bien sûr que tout n’était pas gagné et que ce ne serait pas facile tous les jours. Peut-être même qu’au final, je n’allais pas apprécier « la vie japonaise »… Bref, c’était encore un grand challenge qui s’annonçait.

Mais la vie japonaise, malgré ses difficultés, m’a au final conquise et m’a permise de m’épanouir. Même si des merdes il m’en est arrivé pas mal : mon ordinateur m’a lâchée, obligée d’en recommander un en catastrophe en France, j’ai fait réparer mon Samsung Galaxy SII pour pouvoir l’utiliser au Japon et il a finalement mourru de surchauffe comme un con en Thaïlande, le LTE acheté d’occasion commence à se faire vieux aussi, mon nouvel ordinateur m’a aussi lâché à son tour, ça a été la guerre avec les kanji et le keigo pour envoyer des mails afin de le faire réparer au Japon sans frais (vu qu’il était encore garantie), heureusement l’histoire s’est bien terminée…

Difficile parfois de tenir en étant loin des proches et dans l’incapacité de s’exprimer librement en raison d’un niveau de japonais encore trop faible. Et même avec du recul, je pense que je m’en suis plutôt bien sortie et que j’ai été trop susceptible pour des petites choses pas bien graves au final ! Je crois que le plus gros échec de mon PVT fut mon super fail au JLPT N4 que j’ai tenté de passer en décembre (eh oui je décide de l’avouer maintenant que j’ai bien digéré la pilule). J’étais à quelques points de l’avoir… Je me suis sur-estimée (pour une fois xD). Mais cette année au Japon, c’est aussi beaucoup de bons moments que je ne suis pas prête d’oublier ! J’ai vécu ce PVT à fond, privilégiant les voyages et la recherche de travail avec l’aide de trois baito cumulés pour tenir financièrement :

  • J’ai été à des festivals en Yukata
  • J’ai rencontré et me suis liée d’amitié avec des japonais(e)s, et je suis surtout proche de Hiromi, Tomo et Emiko qui sont comme trois mamans, et qui m’ont souvent aidée quand j’en avais besoin
  • Et d’un autre côté, l’équipe de l’Izakaya où j’ai travaillé durant ce PVT est devenue un peu une seconde famille
  • J’ai découvert le métier de serveuse, et je me suis rendue compte que finalement ce n’était pas si facile que ça (pas seulement à cause du japonais) ! Mais maintenant je peux me vanter de savoir porter trois assiettes et savoir réaliser des cocktails ! Je tire mon chapeau à celles et ceux qui font ce métier !
  • Je suis devenue plus distraite et moins méfiante, parce qu’au Japon, on a très peu de chance de se faire voler son sac ou agresser dans la rue en pleine nuit. Maintenant je dors dans le train et je traîne dans les rues morbides seuls à 23h-minuit sans craindre quoique ce soit (jusqu’au jour où… je touche du bois ! Haha)
  • Aller au Karaoké est devenue l’un de mes loisirs préférés !
  • J’ai visité pour la première fois Nagano, Matsumoto, Fukui, Ise, Kobe et Himeji
  • J’ai fait du homestay à Nagano et Osaka, et ce fut l’une de mes meilleures expériences au Japon
  • Je suis retournée à Osaka et Nagoya
  • J’ai fêté mon premier Nouvel An « Japonais »… seule, mais suivre la tradition, c’était cool !
  • J’ai vu mes CNBLUE 19 fois (concerts et fanmeetings confondus), quel bonheur
  • J’ai aussi assisté aux concerts de N.Flying, FTISLAND, MAN WITH A MISSION, MUCC, girugamesh… Non vous ne connaissez certainement pas ces groupes mais moi je les adore !
  • J’ai voyagé en Corée du Sud, en Thaïlande et à Singapour
  • On m’a léguée un futon et un kotatsu, deux choses très « japonaises » que je voulais avoir
  • J’ai enfin vu mes premiers fleurs de cerisiers !
  • J’ai testé des cafés à thème sympas, entre autres le Hammock Cafe, le Kawaii Monster Café, l’Ikefukuro Cafe
  • Je suis une abonnée du Starbucks et ses Frappuccino édition limitée qui changent de saveur tous les mois
  • J’ai appris à servir du vin et du champagne en travaillant chez Maison Première, un restaurant de cuisine française qui organise beaucoup de mariages
  • J’ai appris à écrire un CV (c’est chiant), des formules de politesse (que j’ai oublié depuis) et j’ai découvert comment se passait les entretiens d’embauches
  • Mes parents et ma tante sont venus me rendre visite pendant quelques jours où ils ont pu découvrir Tokyo , Kamakura et voir le Mont Fuji. Ils sont repartis conquis, ce qui m’a rendu encore plus heureuse

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Le Japon est bien différent de mon pays d’origine, et même si je m’y sens mieux, j’ai bien pris conscience que ce pays n’est pas parfait et qu’il a aussi des défauts. Je crois que le truc que je déteste en premier ici, c’est le climat. Un hiver plus-sec-tu-meurs où mes mains souffrent le martyr tellement elles sont desséchées, un été chaud et humide avec des moustiques, des cafards mutants énormes, la saison des pluies, un automne où le mois de septembre rime avec typhon. Ensuite, je ne comprend toujours pas pourquoi les japonais n’incluent jamais les taxes sur leurs prix dans les magasins ou les restaurants… Résultat, tu ne sais jamais pour combien tu vas en avoir avant de passer à la caisse ! Quant à la Poste japonaise, elle n’est pas aussi pratique qu’on le croit : dans les bureaux ils n’ont rien pour faire des colis, pas de papier bulle, leur scotch colle à peine (contrairement à la poste coréenne où ils ont tout le matos nécessaire !) et quand ils apportent un colis et que tu n’es pas chez toi, tu as droit à un avis de passage ne te disant pas d’aller chercher ton colis au bureau de ton quartier, mais pour planifier un nouvel horaire… par téléphone ou par internet ! Je trouve ce système tellement pas pratique pour moi xD ! Qu’est-ce que c’est chiant aussi de trouver SI PEU de poubelles dans les rues, elles qui demeurent pourtant SI propres… Avoir des frais par ta propre banque (japonaise) quand tu retires en dehors des heures de bureaux dans les distributeurs qui ne sont pas ouvert 24h/24. Dur aussi de faire ses courses pour plusieurs semaines à l’avance en raison des dates de péremptions trop courtes. La différence énorme de température en plein été entre l’extérieur et les transports trop climatisés qui m’ont souvent valu de chopper pas moins de trois fois une bonne crève à la limite de la grippe en pleins mois de juin. Enfin les trains ponctuels au Japon… Hum oubliez ! C’est un mythe ! Beaucoup, beaucoup moins qu’en France bien sûr, mais il arrive aussi que les trains soient en retard au Japon, si si ! Et Tokyo n’est pas une ville plate… En mamachari, des fois, c’est dur ! Pour le reste, je crois que je m’y suis faite automatiquement. Même les tremblements de terre ne me font pas peur !

Et d’un autre côté, j’aime les kombini que tu trouves dans chaque coin de rue, pour te dépanner à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit, les 100 yens shop comme DAISO où tu trouves pleins de choses et d’inventions pratiques, les natsu matsuri avec les danses traditionnelles et les feux d’artifices splendides. Et j’en passe…

Tokyo by day (1)

En tous les cas, le plus difficile reste : comprendre la langue, décrypter les kanji, notamment pour les tâches administratives qui deviennent un vrai casse-tête ! Mais j’y travaille et je compte bien m’améliorer en japonais aussi longtemps que je serai sur le terrain !

Même mon YongYong Kuma bosse dur !

Bref, ce 22 juin 2015, j’ai l’impression que c’était hier ! Cette année fut riche ! Pas toujours facile mais pleine de bonnes surprises ! Parfois, j’ai même encore du mal à réaliser que j’ai quitté mon laboratoire de chimie en région Parisienne, mon petit studio de 23m² et le pays où j’ai vécu pendant plus de vingt ans.

Aujourd’hui, je suis toujours au Japon. Je n’ai pas de billet d’avion pour rentrer à Paris mais un petit bout de papier m’autorisant à rester 2 mois de plus en attendant…. mon visa travail (tant espéré) !

Depuis mai, j’ai un travail, je suis… prof de français. Alors oui je suis sérieuse (xD) et non je n’ai pas choisi le chemin de la « facilité », parce que je n’avais plus que cette solution ou parce que je me faisais recaler à cause de mon niveau de japonais pourri (car des entretiens j’en ai passé hein !). Deux semaines intensives de formation (car non je ne suis pas diplômée FLE), des soirées et des week-ends à m’entraîner et à préparer des cours, un gros travail sur ma personnalité… C’était et c’est encore maintenant un nouveau et gros challenge car j’en apprend toujours plus chaque jour !

Je ne suis pas encore une super prof mais je ferai de mom mieux. C’est vraiment enrichissant et mes étudiants sont cools et adorables. C’est un plaisir de leur faire cours ! Je travaille chez l’école SYMPA, dans la branche située à Jiyugaoka (si vous allez voir leur site, vous verrez ma super tête de vainqueur -OU PAS-). Je travaille dans une super équipe, pas avec des collègues, mais avec des amies adorables :) ! J’ai du opérer pas mal de changements ; préparer un dossier pour mon visa travail, changer de banque, souscrire à l’assurance maladie de mon travail, créer un hanko… Ces derniers mois n’ont pas été de tout repos !

Mais pour ce qui est du stress et les heures de recherche : c’est FINI !!! L’aventure working holiday se termine, mais une autre démarre ! J’ai compris que malgré les refus, les échecs, les efforts sans résultats, même si on se décourage, tant qu’on abandonne pas complètement, il y a toujours une lueur d’espoir, même une toute petite. « Quand on veut, on peut. »

Anakawa Riverside Fireworks at Minami-Sunamachi (3)

Et si je peux donner un dernier conseil, profitez de votre jeunesse, de ne pas avoir de travail, d’enfants ou de petit(e) ami(e) pour vous lancer dans l’aventure PVT, au moins UNE FOIS, au moins UN pays dans votre vie ! N’hésitez SURTOUT pas ! Cette aventure apporte vraiment beaucoup ! Profitez de voyager, de voir du pays, de découvrir une nouvelle culture, de rencontrer des personnes de différents horizons ! C’est enrichissant et bien plus encore ! Je me suis toujours dit que si je n’avais pas pu prolonger mon séjour au Japon, j’aurais tenté un PVT ailleurs (en premier la Corée), mais je suis désormais trop attachée au Japon pour le quitter, pour l’instant.