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▶ Séjour à Izuyasu (井筒安で宿泊)

Pour un séjour exceptionnel à Kyoto (京都) et pour une expérience immersive dans la culture japonaise, quoi de mieux que de séjourner dans une auberge traditionnelle ? Bien sûr, dans l’ancienne capitale, on peut en trouver en grand nombre !

Dans cet article, Kimi vous propose de passer une nuit dans l’une d’elles…
l’auberge traditionnelle Izuyasu (
料理旅宿 井筒安) !

🏨 Présentation (紹介)

Un ryokan (旅館) où la tradition kyotoïte perdure et se transmet de père en fils, tel un fleuve coulant librement.

Izuyasu (井筒安) est une superbe auberge traditionnelle avec une fière histoire s’étendant sur 186 ans depuis sa création en 1839 et opérant toujours dans son bâtiment d’origine depuis sa fondation. Elle est de plus officiellement reconnue par la ville de Kyoto comme une authentique machiya (町屋), une maison en bois typique des centres-villes japonais.

Depuis sa fondation, la direction de l’établissement se transmet de génération en génération (c’est très courant même de nos jours de reprendre l’affaire familiale) et en est actuellement à son septième propriétaire qui occupe également le rôle de chef cuisinier. Sa grande maîtrise de la cérémonie du thé se reflète dans son dîner kaiseki (懐石料理), salué par de nombreux clients. Historiquement, on raconte que de nombreux moines venaient séjourner dans cet établissement et il arrive d’en voir encore aujourd’hui.

L’établissement se situe à 11 minutes à pied de la gare de Kyoto, d’où il est possible de se rendre jusqu’à tous les spots populaires facilement ! Proche de la tour Nidec Kyoto, le temple Higashi Hongan-ji et le jardin Shosei-en, il n’y a que quelques pas à faire pour les visiter. Rien qu’aux alentours on peut profiter du charme de la ville. Attention cependant à ne pas louper le couvrefeu fixé à 23 heures, heure à laquelle les portes sont vérouillées par mesure de sécurité.

On est chaleureusement accueilli avec une tasse de thé et une petite douceur. Le personnel y est chaleureux et serviable. Il partage avec passion ses connaissances de l’Histoire et de la riche culture de Kyoto. Il inclut des personnes de nationalités étrangères pouvant parler parfaitement anglais et même un peu français, un plus qui rassure une clientèle n’étant ni familière ni à l’aise avec la langue japonaise. Izuyasu se définit comme un ryokan fidèle aux traditions mais qui sait s’adapter à la clientèle étrangère. Beaucoup d’informations sont fournies et des anecdotes partagées pour vivre amplement l’expérience un séjour traditionnel et à la japonaise !

💡 Infos pratiques (案内・住所・アクセス)

🏨 Auberge traditionnelle Izuyasu (料理旅宿 井筒安) ⭐⭐⭐
📫️ Adresse (住所) : 272 Sasayacho, Shimogyo-ku, Kyoto (京都市下京区笹屋町272)
🚉 Accès en train (電車でアクセス) : Kyoto (Ligne JR, Ligne Kintetsu, Ligne Karasuma) sortie A5, marcher environ 10 minutes / Shichijo (Ligne Keihan) sortie 3, marcher environ 15 minutes
🚏 Accès en bus (バスでアクセス) : Karasuma Nanajo (City Bus), marcher environ 3 minutes
🛎️ Arrivée (チェックイン) : à partir de 15:00
🔚 Départ (チェックアウト) : jusqu’à 11:00
🧳 Consigne à bagages (荷物のお預かり) : Oui
🚬 Zone fumeurs (喫煙エリア) : Oui (à l’extérieur)
🅿️ Parking (駐車場) : Oui
Accès en fauteuil roulant (車椅子でアクセス) : Non
🔗 Site internet (公式ホームページ) : 料理旅宿 井筒安
🈯 Réserver sur Booking (予約する) : IZUYASU Traditional Kyoto Inn

🛏️ Chambres (部屋)

Les chambres proposées ont chacune leur aménagement et leur particularité en plus de porter toutes un nom. Ces noms ne sont pas choisis au hasard puisqu’il s’agit d’un des kanjis utilisés dans les prénoms des membres de la famille du propriétaire. La chambre You (悠) est par exemple une chambre type Deluxe possédant une pièce à vivre avec une table permettant d’y prendre le petit-déjeuner ou d’établir un espace de travail et de détente car le Wi-Fi est bien entendu disponible gratuitement. Les autres types de chambres, les Standard et Supérieur ne contiennent qu’une pièce traditionnelle à tatamis et peuvent accueillir respectivement jusqu’à 2 ou 4 personnes. Elles sont toutes non-fumeurs mais un espace dédié à l’usage du tabac est disponible près de l’entrée.

Ces splendides chambres traditionnelles sont dotées d’espace et de confort avec des toilettes privées et du rangement. Il est possible de demander en supplément télévision, fer à repasser, adaptateurs et autres objets nécessaires du quotidien. Pas de stress concernant l’oubli d’affaires dans vos valises ! Pyjama, yukata, serviette, affaires de toilette sont fournis dans les chambres ! Pour certaines chambres, on peut apprécier le lever du soleil et admirer le clair de lune par la petite fenêtre implantée dans la porte coulissante shôji (障子). Les matelas épais posés sur les tatamis garantissent une nuit de sommeil réparatrice.

La pièce traditionnelle pour dormir reflète le style et l’esthétique des maisons japonaises. En effet, elle possède un Tokonoma (床の間), une alcôve surélevée présente dans les pièces traditionnelles japonaises (和室 washitsu). Il sert d’espace d’exposition pour des œuvres d’art, des calligraphies, des ikebana (生け花 arrangements floraux) ou d’autres objets de valeur. C’est un élément central de la décoration intérieure. La disposition des lits est toujours orientée de sorte à ce que l’oreiller soit devant et proche du Tokonoma. Ainsi, si un invité venait en visite, il pouvait toujours voir la tête de l’hôte avec la décoration en arrière-plan.

🛀 Bains (お風呂)

Les salles de bains de style japonais sont partagées parmi les clients et sont privatisées à l’heure pour un moment de détente en toute sérénité. Il est possible d’y accéder de 15h00 à 23h00. Le matin, seules les douches sont accessibles, de 7h00 à 10h00.

Pour que cette expérience soit vécue comme il se doit et dans le respect des règles, des explications sur comment prendre un bain japonais sont fournies. Il y a quelques différences avec notre manière de faire en Europe et il est bon d’en prendre connaissance. On peut aussi retrouver des explications sur le port du yukata qu’il est agréable de revêtir après un bon bain.

🍱 Dîner (夕食)

Si vous passez une nuit à l’auberge traditionnelle Izuyasu, ne manquez pas d’y prendre votre dîner, vêtu du yukata ! Le chef vous offre une cuisine kaiseki traditionnelle de Kyoto à travers sept plats préparés sous les yeux des clients avec des ingrédients soigneusement sélectionnés, selon le jour et la saison. Il se base précisément sur les 24 saisons traditionnelles du Japon (二十四節気) qui correspondent aux 4 saisons divisées en 24 autres plus spécifiques selon un ancien calendrier. En accord et en harmonie avec ces saisons, les ingrédients sélectionnés et leurs goûts offrent un dîner unique chaque soir au prix de 12 650 ¥ par personne.

C’est plus qu’une expérience culinaire ! Au-delà de l’esthétique soignée des plats, la vaisselle chic, les saveurs parfaitement combinées grâce à d’ingénieuses méthodes de préparation et de cuisson, c’est un véritable voyage à travers le temps, les traditions de Kyoto et l’histoire de l’auberge. Un repas sain et complet. Une expérience culinaire spectaculaire aussi bien visuellement que gustativement dans un calme et une ambiance zen.

Il est servi à 19h00 pour un savoureux dîner unique de deux heures mais une réservation en avance est nécessaire puisqu’il se limite à six personnes ! Ce dîner traditionnel japonais composé de plusieurs plats, réputé pour sa présentation artistique et l’importance accordée aux ingrédients de saison est un véritable art culinaire qui est souvent servi dans les restaurants haut de gamme et les ryokans (auberges traditionnelles). Il est conçu pour offrir une expérience culinaire complète qui stimule tous les sens. Pour accompagner cela, une carte des boissons est mise à disposition des clients, avec entre autres du champagne français, du vin, du saké japonais, de la liqueur, du whisky, de la bière et du sans-alcool.

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Chez Izuyasu, le repas comporte par exemple :
🥗 une entrée (八寸) : sélection de petits plats de saison qui inclue entre autres des tempura, du tofu et une feuille de bambou roulée cachant une petite douceur à l’intérieur ;
🥣 une soupe (椀物) : soupe de congre & de champignons à base de bouillon dashi ;
🍣 un plat de poissons (造り) : thon rouge du Pacifique & carangue rayé en sashimi sur lesquels on dépose un peu de wasabi avant de tremper le tout dans la sauce soja ;
🐟 des grillades (焼き物) : maquereau espagnol au miso blanc avec de l’asperge et du poivron ;
🍲 un plat mijoté (煮物) : légumes (courgette, aubergine, okura, tomate) bouillis dans une gelée de dashi réfrigérée ;
🍚 un plat de riz (飯物) : riz blanc accompagné de poisson avec en plus de la soupe miso (味噌汁) et des tsukemono (漬物) ;
🍨 des douceurs (甘味) : glace au Hojicha & chocolat au matcha.

Le chef prépare chacun d’eux en face même des clients alors que les serveurs apportent des explications en anglais avec des détails pertinents sur la méthode de cuisson ainsi que la vaisselle utilisée, portant une symbolique particulière. C’est un véritable spectacle gustatif dans une atmosphère calme et sereine. Chaque ingrédient est préparé et cuisiné avec précision et délicatesse et la présentation est extrêmement soignée, car l’esthétique est aussi importante que le goût ! D’ailleurs, le chef ne manque pas de vérifier le goût de la sauce afin de l’ajuster pour qu’il soit parfait aux papilles. Très bien équipé d’ustensiles de qualité, chacun a un rôle spécifique à la préparation ou à l’ingrédient concerné. La découpe du poisson n’en est que plus impressionnante !

Chaque dégustation est incroyable ! On réalise la qualité et la fraîcheur des produits. Le poisson est extrêment tendre, les fritures et les grillades sont croustillantes, le mélange des saveurs dans les bouillons offre un goût incroyable en bouche ! Le riz est proposé à volonté mais à l’approche de la fin du repas, on sent que le ventre est déjà bien rempli ! Le dîner se termine par la fraîcheur et la douceur d’une glace faite maison accompagnée d’un récit sur la fondation et l’histoire de l’auberge de la part du propriétaire et chef cuisinier.

🍳 Petit-déjeuner (朝食)

Pour ceux ayant inclus le petit-déjeuner, il est servi directement dans la chambre à l’heure souhaitée (entre 7h30 et 8h30) et il arrive à l’heure ! On profite tranquillement de notre premier repas de la journée dans le calme de notre chambre avant que le personnel vienne débarrasser une heure plus tard.

C’est un bon petit-déjeuner copieux contenant l’énergie nécessaire pour bien commencer la journée ! Le menu change tous les jours et inclut des plats mijotés ou assaisonnés avec des légumes et des fruits de saison. Le tout accompagné de thé aussi bien sûr !

Il comprend par exemple :
🍚 du riz blanc (白ご飯) qu’il est possible d’échanger contre de la bouillie de riz ou du pain ;
🥣 de la soupe miso (味噌汁) ;
🥒 des tsukemono (漬物) ;
🥗 deux plats Obanzai (おばんざい2種) qui sont des plats traditionnels de Kyoto faits maison ;
🍳 un œuf au plat (目玉焼き) ou un autre plat à base d’œufs (卵料理) ;
🍱 un plat de tofu (豆腐料理) ;
🍇 des fruits de saison (果物) comme cette fois-ci des poires ou des raisins (梨とレッドグローブ).

🙋‍♀️ Autres services (その他のサービス)

Si avec tout cela le client n’en a pas assez, il y a d’autres services proposés pour atteindre la satisfaction maximale. Pourquoi ne pas profiter d’un massage directement dans la chambre par exemple ? C’est possible de demander la venue d’une masseuse entre 17h00 et 22h00 pour recevoir un massage de 45 minutes (4 500 ¥) ou 60 minutes (6 000 ¥) qui devra être réglé en espèces après le service.

Besoin de faire envoyer ou garder les bagages ? La consigne à bagages est gratuite et disponible jusqu’à 21h00. Il est possible de les faire envoyer à la prochaine destination ou également de recevoir et d’envoyer un colis en s’adressant à la réception.

Enfin, pour les adeptes des réseaux sociaux, une boisson gratuite est offerte à tous ceux qui suivent le compte Instagram de l’auberge @izuyasu_since1839 et postent une photo avec le hastag #izuyasu.

Kimi vous invite donc vivement à séjourner dans cette auberge ne serait-ce qu’une nuit pour rendre votre voyage au Japon encore plus immersif et surprenant !


Remerciements à tout le personnel de Izuyasu et à Oyadoo !
Cet article est le résultat d’une invitation par l’établissement présenté et d’une collaboration avec Oyadoo.

Envie de faire le plein d’expériences au Japon ? Kimi vous conseille et vous accompagne.
🧳 Kimi no BLUE TRAVEL, voyagez, vivez et découvrez une autre couleur du Japon ! 🇯🇵

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▶ Comme un homme : Kodomo no Hi (こどもの日)

Au Japon, chaque personne a droit à son jour de fête, y compris les enfants ! Kodomo no Hi (こどもの日) correspond à cette journée. Celle-ci a lieu le 5 mai et étant un jour férié, elle clôture en même temps la Golden Week. Cependant, si Kodomo no Hi signifie littéralement « journée des enfants », cette fête est particulièrement destinée aux petits garçons ! Après la fête destinée aux petites filles avec Hina Matsuri (雛祭り, ひな祭り), c’est au tour des petits garçons !

Originellement appelée Tango no sekku (端午の節句), les familles prient pour la santé et le succès futur de leurs fils. Cette fête est célébrée dans la plupart des foyers, mais aussi dans les écoles maternelles où les banderoles de carpe 🎏 sont suspendues dans la cour de récréation. Les enfants et enseignants reçoivent un kashiwa mochi (柏餅) à déguster.

Histoire de Kodomo no Hi (こどもの日の物語)

Fête d’origine chinoise, Tango no sekku (端午の節句) fut introduite à la cour impériale pendant l’époque de Nara (VIIIe siècle). On accrochait des feuilles d’acore odorant (菖蒲, shōbu) et de yomogi (ヨモギ) aux avant-toits des maisons. À la cour, on suspendait également aux piliers des kusudama (くす玉, couronnes d’herbes médicinales) où étaient entremêlés notamment de l’armoise et de l’iris et desquels pendaient de longs fils de cinq couleurs, symboles de longévité. On se livrait à des jeux à caractère héroïque comme le tir à l’arc ou les courses de chevaux qui se sont déroulés jusqu’à l’époque Edo pendant laquelle ils furent interdits car considérés comme dangereux.

C’est entre l’époque de Kamakura et l’ère Edo que Tango no sekku (端午の節句) est popularisée en tant que fête des garçons. Pendant la période de Kamakura, les rites du Tango sont laissés à l’abandon à la cour pendant que du côté du peuple se répand la tradition du shōbu-yu (bain d’iris).

Le kashiwa mochi (柏餅), douceur et symbole de Kodomo no Hi

À l’occasion de cette journée des enfants, on savoure le kashiwa mochi (柏餅). Délicieuse pâtisserie japonaise, il est notamment idéal pour le dessert 😋 !

Il s’agit d’un mochi (gâteau de riz gluant) à la forme plate et ronde fourré avec de la pâte de haricots rouges sucrée (餡, an) et enroulé dans une feuille de chêne (柏, kashiwa). Les feuilles de chêne représentent la prospérité car elles ne doivent pas tomber avant que les nouveaux bourgeons n’apparaissent, ce qui symbolise que les parents ne doivent pas mourir tant que les enfants ne sont pas nés. Originaire de Tokyo et populaire dans l’est du Japon notamment, on en consomme dans tous le pays pour célébrer cette fête nationale de Kodomo no Hi.

Question que l’on peut se poser. Faut-il aussi manger la feuille ? Les feuilles de chêne kashiwa ne sont fondamentalement pas comestibles donc il n’est pas recommandé de les manger. Cependant comme elles recouvrent le mochi, il n’y a pour autant pas de mal à les manger, mais elles possèdent une saveur amère, ce qui peut gâcher la texture et le goût du mochi.

Les autres spécialités et festivités de Kodomo no Hi

Même si cette fête est de nos jours consacrée à tous les enfants, elle reste encore ancrée dans la tradition et dans son histoire, et célèbre toujours plus particulièrement les garçons. On suspend encore des feuilles de shōbu et de yomogi aux portes des maisons pour conjurer le mauvais sort. Tous les enfants prennent des shōbu-yu (bains d’iris). Ils ont parfois même le droit de boire du saké aromatisé à l’iris. Ils peuvent aussi déguster en plus des kashiwa mochi (かしわ餅) des chimaki (ちまき, riz gluant fourré et enveloppé par des feuilles de bambou).

Les familles ayant des garçons exposent une gogatsu ningyō (五月人形, poupée de mai) dans le tokonoma (床の間) de la maison et suspendant des banderoles de carpe 🎏 (鯉幟, koi nobori), les uns symbolisant le pouvoir et le succès, les autres la force et la persévérence.

Si pour Hina Matsuri, les festivités prennent fin le soir-même, les banderoles de carpe sont suspendus pendant plusieurs jours avant et après le 5 mai. Kodomo no Hi, une fête durant laquelle règne l’espoir de voir son petit garçon devenir un grand homme !


♫ Un article = Une chanson ► MulanComme un homme

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▶ Run Girl Run : Kimi no Nikki (décembre 2021)

Dernier mois de cette année 2021 assez chaotique et qui a un peu suivi la lignée de 2020. Un mois que l’on redoute et que l’on attend avec impatience à la fois, entre le stress de boucler à temps les tâches et objectifs de l’année au travail et l’impatience de tourner une nouvelle page entouré de ses proches. Sous les illuminations et les chants de Noël, découvrons ce journal du mois de décembre.

※ Les articles à consulter ce mois 📔

• 極楽・S’amuser •

🎢 Universal Studios Japan (ユニバーサルスタジオジャパン) 🎢

• イベント・Évenements •

🏫 Les événements scolaires (学校行事) 🏫

• 文化&伝統・Culture & Traditions •

🍡 La fabrication de mochi (餅つき) 🍡

• 旅行・Voyages •

🕊️ Hiroshima – Guide de visites 🕊️

※ La galerie photos à admirer ce mois 📷

🎄 Sagamiko Illumilion (相模湖イルミリオン) 🎄

※ Les vidéos à visionner ce mois 🎥

🍜 本日のレシピ・La recette du jour「尾キミ道醤油ラーメン」🍜

@kimi_no_blue_travel

Quand les héros de #DemonSlayer #鬼滅の刃 s’invitent a UniversalStudiosJapan, c’est comment ? C’est la folie !!! #usj #日本 #japan #kimetsunoyaiba #osaka

♬ Gurenge – LiSA

※ Dans ma vie Nippone 🇯🇵

• Adieu 2021・さよなら2021年 •

La fin d’année est comme toujours une période bien chargée. Si bien que j’en ai délaissé ma vie sociale et le blog encore une fois pour un peu de repos et de films de Noël sur Netflix dès qu’un peu de temps libre s’offrait à moi. Aussi, en cette fin d’année, j’éprouvais un grand besoin de me ressourcer. Et par me ressourcer j’entends bien, dans mon pays natal.

Deux ans que je n’avais pas mis le pied sur le sol français. Et ce n’était pas le variant Omicron qui allait me convaincre de laisser tomber encore une fois. Non j’avais un énorme besoin de rentrer, d’être auprès de ma famille, offrir la plus belle surprise de Noël à ma sœur, découvrir notre nouvelle maison dans une des plus belles régions de France. J’ai fait tout mon possible pour m’offrir ce voyage, ces vacances nécessaires et méritées. Des soirées et weekends à checker les informations, préparer tout le nécessaire. Des semaines difficiles et stressantes mentalement. En tous les cas, me retrouver au dernier moment dans le regret d’annuler ne serait jamais venu de ma propre volonté.

Mais ça s’est fait ! J’ai réussi à rentrer. Plus « facilement » que je ne l’espérais. Beaucoup de stress pour un voyage presque aussi habituel. Tant que les documents sont bien préparés et les conditions respectées, il n’y a aucun problème. C’était étrange au début de reposer le pied sur le sol français après deux ans, de découvrir une France souffrante du COVID et les Français portant tous un masque (enfin… Presque). Mais on retrouve aussi vite nos habitudes et notre confort familial. J’ai aussi bien réalisé que les Français étaient clairement pas disciplinés à côté des Japonais et que les mesures sanitaires n’étaient pas toujours très strictes. Pas rassurant quand on doit à tout prix rentrer au Japon, mille fois plus strict avec la volonté de protéger sa population.

J’ai pu terminer cette année compliquée sur une bonne note, entourée de ma famille, dans un endroit chaleureux et convivial en jouant aux jeux de société et regardant les émissions TV du réveillon. C’est avec un grand plaisir que je dis adieu à cette année 2021 peu réjouissante ! Adieu.


♫ Un article = Une chanson ► WoodkidRun Boy Run

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▶ Rice & Sugar : La fabrication de mochi (餅つき)

C’est la fin de l’année ! C’est donc la période où l’on fait du mochi (餅), ce fameux gâteau de riz gluant que l’on retrouve dans certains desserts japonais. Il est considéré comme le réceptacle de l’esprit des divinités, c’est pour cela que les jours de fête, les Japonais se rassemblent pour piler du riz et en faire des mochi. Sa préparation assez longue avec des ustensiles spéciaux est une tradition qui se perd un peu mais qui a toujours lieu à l’approche et pendant les fêtes du Nouvel An dans les temples ou dans la rue, mais aussi dans les écoles maternelles pour initier les plus petits à la culture de leur pays tout en s’amusant.

C’est parti pour le mochitsuki (餅つき) ! Dans cet article, Kimi vous explique la fabrication de mochi tout en racontant son expérience vécue dans l’école maternelle où elle travaille !

Dans le mot mochi, on retrouve une autre signification : tenir ou avoir (持ち, mochi). C’est pourquoi depuis la période Heian (平安時代) il est mangé dans l’espoir de gagner la bonne fortune au cours de l’année à venir.

L’ingrédient de base du mochi est bien entendu du riz. Mais, il s’agit d’un riz différent de celui inclus dans les repas japonais, appelé mochi gome (糯米). A première vue, il ressemble au riz blanc classique, mais il s’avère en fait gluant et très collant une fois mélangé aux autres ingrédients pour fabriquer le mochi. Il est donc spécialement conçu pour le mochi ou d’autres gâteaux de riz. Préalablement lavé la veille, ce riz est d’abord cuit à la vapeur enveloppé dans un chiffon placé dans un panier à vapeur carré en bois (蒸 篭, seirō) ou dans une marmite. Le plus souvent, des kilos de riz sont répartis dans plusieurs paniers qui sont empilés les uns au dessus des autres. Le temps de cuisson estimé est d’environ 30 à 40 minutes.

On y ajoute ensuite du sucre et on mélange en écrasant dans un mortier traditionnel appelé usu (碓) et avec un gros pilon en bois, appelé kine (杵). À ce moment, il est important de mettre du poids et d’appuyer le riz gluant contre le bord du mortier et de l’écraser fermement jusqu’à ce les grains de riz commencent à former une pâte.

On trempe ses mains dans l’eau chaude (car c’est très collant) et on forme une boule. Et on tape fort avec le pilon pour écraser et former le mochi. Comme cela demande beaucoup de puissance et de rapidité, il est recommandé que deux hommes prennent les commandes : une personne qui frappe le mochi avec le pilon et une autre qui remue le mochi avec de l’eau. Pour être rapide et efficace, il faut être bien synchro ! On répète le même enchaînement jusqu’à la formation de la pâte gluante et collante du mochi.

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C’est aussi pendant cette étape de la préparation que dans les écoles, les plus petits peuvent s’essayer à la fabrication. Avec un pilon plus léger, ils frappent le mochi en scandant la chanson du mochitsuki :

ぺったん、ぺったん おもちつき (pettan, pettan, omochitsuki)
aplatir, aplatir le mochitsuki
美味しくな~れ、ぺったんこ♪ (oishikunare, pettanko)
il devient délicieux, aplati 

Le mochi bien formé d’une pâte visqueuse, à la machine ou à la main, on forme de petites boules que l’on trempe dans la poudre de kinako ou de la farine selon le mochi que l’on souhaite réaliser. Et on déguste ! Chaud ou froid, aussitôt après la préparation. Hum..! C’est bon mais attention à ne pas s’étouffer ! Bien sûr, il est également possible de conserver les mochi au réfrigérateur.

Si consommer le mochi tel quel ne vous tente pas, il existe de nombreux plats dans lesquels l’inclure et différentes façons de le consommer. Il y a par exemple :
Kinako mochi (きなこ餅) : mochi recouvert de kinako (きな粉, poudre de soja grillé)
Anko mochi (あんこ餅) : mochi accompagné de pâte de haricots rouges (つぶあん ou こしあん)
Mochi shoyu (餅醤油) : consommer simplement le mochi blanc en le trempant dans de la sauce soja
Zenzai (ぜんざい) : mochi dans un bol chaud de soupe de haricots rouges (あんこ)
Zoni (雑煮) : soupe de mochi dans un bouillon clair (dans l’est du Japon) ou un bouillon de miso (dans l’ouest).
Mochi soupe miso (餅味噌汁) : ajouter le mochi dans une soupe miso accompagnée ou non d’autres ingrédients selon vos goûts (œuf, légumes, algues séchées). Inventé, testé et approuvé par Kimi !
Agemochi (揚げ餅) : mochi frit et trempé dans de la sauce soja auquel on colle enfin une feuille de nori

Enfin, si vous n’avez pas l’occasion de voir ce spectacle pendant la période du nouvel an, il y a un endroit où le mochitsuki se fait toute l’année ! C’est chez la boutique Nakadanidou (中谷堂), à Nara (奈良) ! Une famille qui fait vivre le mochitsuki chaque jour en produisant des milliers de mochi en moins de 5 minutes par session ! Plus précisément, la boutique propose du kusamochi (草餅), soit du riz gluant avec de la gelée d’armoise, d’où sa couleur verte. Extra doux et gluant, c’est un régal quand on le consomme chaud dès sa conception !


Alors le mochi, vous aimez ? Vous l’aimez comment ?


♫ Un article = Une chanson ► Maroon 5 – Sugar

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▶ Koyasan Stay : Séjour dans un Shukubo (宿坊)

Pour vivre pleinement un séjour dépaysant et renversant à Koyasan (高野山), lieu de culte fondé par Kobo Daishi (弘法大師), y rester au moins une nuit et y profiter d’une hospitalité unique est l’expérience à ne pas manquer ! Il y a un large choix de temples proposant un hébergement dans des chambres traditionnelles avec onsen (温泉) : on les appelle Shukubo (宿坊) !

On pourrait traduire Shukubo par « logement des pèlerins dans un temple ». A première vue, un Shukubo ressemble à une simple auberge de voyageurs ou à un Ryokan (旅館, auberge traditionnelle et typique du Japon). Cependant, la différence la plus attrayante se trouve dans l’hospitalité. En effet, ce genre d’hospitalité dont on bénéficie dans un Shukubo ne se trouvera nulle part ailleurs ! Seul un Shukubo offrira l’expérience directe du bouddhisme et la dégustation de ses plats végétariens du monastère tout en permettant à ses visiteurs de se sentir apaisé et relaxé.

Les tarifs varient selon les services proposés (salle de bain privative, dîner et petit-déjeuner compris, vue sur jardin, bains en plein air…) mais en moyenne, comptez entre 15 000 ¥ et 20 000 ¥ la nuit avec petit déjeuner bouddhiste traditionnel inclus. Malgré ce prix, les temples affichent très vite complet. Il est d’ailleurs recommandé de réserver quelques semaines en avance.

Dans cet article, Kimi vous propose de passer une nuit chez…
Koyasan Onsen Fukuchiin (高野山温泉福智院) !

※ Introduction

Parmi la centaine de temples entourant Koyasan se trouve le temple Fukuchiin (福智院) qui existe depuis 800 ans avec comme représentant bouddhiste Aizen Myouoh (愛染明王).

Situé au cœur de la ville, le Shukubo Koyasan Onsen Fukuchiin propose des hébergements de style japonais dans un temple bouddhiste historique. Les voyageurs peuvent se détendre dans les bains thermaux publics, découvrir les transcriptions manuscrites de sutra (写経, sha-kyō), et écouter la récitation des sutras pendant l’office bouddhiste du matin.

À pieds depuis le Shukubo, il est possible de rejoindre la porte Daimon de Kongobu-ji (金剛峯寺大門) en 15 minutes et le temple Kongobu-ji (金剛峯寺), en 5 minutes.

Adresse : 657 Koyasan, Koya-cho, Ito-gun, Wakayama (和歌山県伊都郡高野町高野山657)
Accès : Takano Keisatsu Mae Bus Stop (Nankai Rinkan Bus)
Site internet : https://www.fukuchiin.com/

※ Chambres et Services

Revêtues de tatami au sol, de shoji (障子, porte coulissante en papier), fusuma (襖, porte coulissante avec une peinture) et parfois d’un kotatsu (炬燵, table chauffante), les chambres de style japonais disposent des commodités nécessaires. Toutes sont pourvues d’une télévision et d’un coffre-fort et les mieux situées dans le temple offrent également une vue sur les jardins. Équipements de toilette, yukata ou samue (作務衣, vêtement de travail des moines bouddhistes) et serviettes sont fournies pour permettre un confort semblable à celui des Ryokan. Les voyageurs dorment dans un futon traditionnel apporté après le dîner et soigneusement préparé par le personnel.

Chez Koyasan Onsen Fukuchiin, les voyageurs peuvent profiter de bains thermaux publics intérieurs et exclusivement en plein air, ainsi que de salles de sauna. Après une longue journée de randonnée dans la montagne ou de balade au cœur des temples de la ville, c’est un moment de détente et de relaxation fort appréciable. Ils peuvent également se poser et admirer les jardins traditionnels Tosen (登仙庭), Aizen (愛染庭) et Hasuna Yuzen (蓮菜遊仙庭) conçus par Shigemori Mirei (重森三玲), célèbre artiste paysagiste de l’ère Showa (昭和). Envie de repartir avec des souvenirs ? Il est possible d’en acheter à la boutique du temple. Enfin, des journaux quotidiens et une bagagerie sont disponibles à la réception.

A l’arrivée pour le check-in, les moines accueillent chaleureusement les voyageurs tout en offrant une hospitalité dévouée. Malgré la barrière de la langue, ne parlant que très peu anglais, ils font la faveur de bien expliquer le fonctionnement des lieux et offrent une petite visite des différentes pièces du temple.

※ De la cuisine bouddhiste (精進料理) pour le repas

Des plats bouddhistes traditionnels végétariens sont servis pour le petit-déjeuner. Des dîners sont également préparés sur demande préalable et au prix de 3 300 ¥. Tous les repas sont servis en chambre à l’heure souhaitée ou dans la salle à manger pour les groupes, sous réservation obligatoire. Ici aussi, le client se sent roi. Les repas, alliant simplicité et esthétique, sont délicatement disposés à table avec une explication pour chaque plat.

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Il serait regrettable de ne pas profiter de cette délicieuse cuisine même si elle exclut complètement viande et poisson. Les plats utilisent adroitement le gluten de blé, le wasabi de Kanayamaji (金山寺わさび) et le tofu de Koya (高野豆腐) comme substituts à la viande et offrent un aperçu des compétences, de la culture et de l’histoire des habitants de Koyasan. Les repas se composent également de plantes sauvages fraîches et de légumes de saison.

Voici par exemple un délicieux dîner (夕食) de chez Koyasan Onsen Fukuchiin, incluant :

  • légumes macérés (漬け物, tsukemono)
  • tofu nabe (豆腐鍋) accompagné de légumes et de plantes
  • tofu de Koya (高野豆腐)
  • peau de tofu (湯葉, yuba)
  • konjac (こんにゃく, konnyaku)
  • tempura (天ぷら)
  • riz blanc cuit (ご飯, gohan)
  • pousse de bambou (竹の子, takenono)
  • soupe miso (味噌汁, misoshiru)
  • divers accompagnements en petite quantité (châtaigne, patate douce, aubergine, haricot vert…)
  • mochi (餅)
  • kaki (かき)
  • thé chaud (ほうじ茶, houjicha)

Et pour un bon petit-déjeuner (朝食) complet, on retrouve :

  • tororo (とろろ) avec feuilles de nori (のり) et sauce soja (しょうゆ, shôyu)
  • pot-au-feu de ganmodoki, soit du tofu frit fabriqué en y mélangeant des légumes, des blancs d’œufs et des graines de sésame (おでんがんもどき, oden ganmodoki)
  • tofu nabe (豆腐鍋)
  • radis blanc découpé et assaisonné (切り干し大根, kiribôshi daikon)
  • racine de bardane (ごぼう, gobo)
  • salade de tofu (豆腐の白和え, tofu no shiraae)
  • soupe miso (味噌汁, misoshiru)
  • riz blanc cuit (ご飯, gohan)
  • algues hijiki (ひじき)
  • prune séchée (梅干し, umeboshi)
  • thé vert chaud (緑茶, ryokucha)

Savourez tranquillement et silencieusement votre repas tout en prenant le temps d’apprécier le gout de chaque aliment. Une fois terminé, il ne reste qu’à prévenir la réception par téléphone pour demander à débarrasser.

※ Office bouddhiste et expériences atypiques

Le point culminant d’un séjour dans un Shukubo est sans doute l’expérience de l’office bouddhiste (お勤め, otsutome) : la récitation des sutras qui imprègne le silence matinal, créant une atmosphère solennelle et vivifiante tout à fait unique.

Chez Koyasan Onsen Fukuchiin, ça commence à 6 heures tous les matin et ça dure environ 50 minutes ! C’est un rituel qui vise à montrer la reconnaissance quotidienne aux divinités. Les photos sont donc interdites. Tout simplement parce que ce n’est pas une attraction touristique. Il s’agit d’une cérémonie religieuse que les moines font tous les jours, c’est leur mission, leur travail au quotidien.

Rassemblement dans la salle principale (本堂, Hondo). Inutile de réserver, il faut juste se présenter à l’heure, vêtus de vêtements normaux ou d’un samue (pas en yukata) et se purifier les mains à l’entrée avec de l’encens. Les moines sont assis autour de leurs divinités. Les spectateurs se trouvent un peu en retrait derrière, face aux divinités. Ils écoutent attentivement et silencieusement les moines réciter les sutras, certains connaissant les textes les accompagnent. Pendant que les moines récitent les sutras, les visiteurs viennent s’incliner silencieusement derrière eux à tour de rôle pour prier. Les gestes sont simples : s’incliner, prendre une pincée de cendres, la déposer dans un récipient différent, prier et s’incliner une seconde fois. La cérémonie termine par un discours en japonais du moine principal, incluant des remerciements dans différentes langues (dont le français !) et la possibilité d’admirer les trésors de la pièce et de se rendre aux jardins.

Les visiteurs peuvent aussi profiter de leur soirée en s’essayant à d’autres expériences atypiques comme le Shakyo (写経), l’écriture manuscrite du sutra Hannya Shingyo (般若心経, le Sutra du Cœur), au prix de 1 500 ¥ (réservation nécessaire). Cette pratique se différencie de la calligraphie ordinaire et peut-être considéré comme un exercice mental. En traçant chaque trait avec concentration, il est dit que le cœur s’apaise. Ecrivez votre souhait et tracez. Votre Shakyo recevra ensuite une bénédiction lors des offices bouddhiques du matin et est en général conservé au temple.

Enfin, il est possible de tester le Hourai (宝来), une décoration traditionnelle unique à Koyasan. Son design est réalisé de façon à attirer la chance. Le Hourai est réalisé avec du papier artisanal traditionnel de Koyasan. Compter 2 000 ¥ (réservation nécessaire) pour réaliser son propre Hourai.

※ Kimi témoigne

• Points positifs

On se sent dépaysé et en immersion totale dans la culture japonaise et l’univers du bouddhisme. J’ai découvert beaucoup d’aspects des traditions japonaises dans les manga. J’ai l’impression de vivre en vrai ceux de mon adolescence. Les chambres sont propres et spacieuses avec des futons confortables et le nécessaire pour la toilette. On passe un moment agréable dans les bains. Le repas servi directement dans la chambre à l’heure souhaitée est léger, équilibré et nous permet de découvrir de nouvelles saveurs culinaires. Le personnel est chaleureux et respectueux. Si vous parlez un peu japonais, vous pouvez facilement engager la conversation avec eux.

• Points négatifs

On loge dans un monument religieux et ancien, ce qui implique le fait que les chambres n’ont pas de clef et qu’elles se verrouillent seulement depuis l’intérieur. Heureusement, il y a toujours des coffres-forts mais le fait de quitter sa chambre temporairement sans pouvoir la fermer à clef pourrait en déranger certains. Bien que les chambres soient équipées de chauffage, l’ancienneté du bâtiment fait qu’il fait en hiver très froid dans les couloirs. Attention au coup de froid lorsqu’on se rend aux bains ou aux toilettes !

• Bilan

Expérience unique au cœur du bouddhisme et des merveilles de Koyasan ! À expérimenter une fois dans sa vie au dépourvu d’un choc culturel probable !

Kimi a renouvelé plus tard l’éxperience dans un Shukubo différent, celui de Sekishoin.
Retrouvez ce séjour en vidéo sur Kimi no Terebi (キミのテレビ) !


Avez-vous déjà séjourné dans un Shukubo ?
Quelles ont été vos impressions ?


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