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► Bon Voyage : Le Franponais

La perle de Daiso, Busan (Corée du Sud)

La perle de Daiso, Busan (Corée du Sud)

C’est bien connu, le franponais (mot-valise composé de français et japonais, désignant l’utilisation souvent malencontreuse de mots français par les japonais) est très présent ! On le retrouve énormément dans des domaines relatifs à l’image de la France, que ce soit la mode, la cuisine, la coiffure ou la pâtisserie. Le français apparaît surtout à l’écrit sur les enseignes des magasins, les T-shirts, les menus des restaurants…

Coucou, Nagoya

Coucou, Nagoya

Pause Café, Kyoto

Pause Café, Kyoto

Je me rappelle qu’une amie m’avait refilée un bouquin contenant certaines « perles » de franponais, et pour certains, c’était bien drôle ! En habitant ici, j’ai bien remarqué que je voyais pas mal de franponais un peu partout où j’allais. Et pas qu’au Japon, mais aussi en Corée (on dit du franréen ou du coréçais dans ce cas-là ? -pan-) C’est pourquoi à mon tour, j’ai décidé d’en capturer des clichés et de vous les montrer ici. Certains sont drôles d’autres moins, certains ont de belles fautes, d’autres non, bref, voici tout ce que j’ai pu trouver :D !

Dans un restaurant, Matsumoto

Dans un restaurant, Matsumoto

Rafraîchir, c’est se sentir comme une toute nouvelle personne ! Si je l’enseigne à mes étudiants, comprendront-ils ?

Ton ami, entre Tokyo et Nagano

Ton ami, entre Tokyo et Nagano

Sur la route, tu n’es jamais seul(e) ! TON AMI est toujours là pour toi !

Grande Dieu Poule, Osaka

Grande Dieu Poule, Osaka

Ou Grand Déesse Coq ?! Ici on a encore du mal à différencier masculin et féminin…

/!\ Cet article sera régulièrement mis à jour ;) !

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♫ Un article = Une chanson ► ONE OK ROCK – Bon Voyage

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▶ 22 juin 2016 ; 1 an au Japon (日本で1年間が経った)

Cette photo illustre bien ma victoire personnelle !

Trick Eye Museum, Séoul – Octobre 2015 Cette photo illustre bien ma victoire personnelle ! 

22 juin 2016. Nous voilà un an après le début de mon PVT au Japon. Il est temps de faire le bilan et de vous dire que l’aventure n’est pas terminée ! Au contraire, elle continue !!!

Au revoir PVT. Bonjour Visa Travail ! 

Il y a un an, je posais mes valises à Tokyo, pour la quatrième fois, pleine de motivation et avec l’envie d’en découvrir toujours plus sur ce pays, mais aussi de me découvrir, de trouver ma voie, moi qui ai absolument TOUT quitté en France (appartement, CDI, voiture, famille et amis) pour certainement le plus grand amour de ma vie : le Japon. Un pays que j’ai appris à aimer au fil de mes voyages pour finalement avoir envie de m’y installer sur le long terme et pourquoi pas d’y faire ma vie ? En partant je me doutais bien sûr que tout n’était pas gagné et que ce ne serait pas facile tous les jours. Peut-être même qu’au final, je n’allais pas apprécier « la vie japonaise »… Bref, c’était encore un grand challenge qui s’annonçait.

Mais la vie japonaise, malgré ses difficultés, m’a au final conquise et m’a permise de m’épanouir. Même si des merdes il m’en est arrivé pas mal : mon ordinateur m’a lâchée, obligée d’en recommander un en catastrophe en France, j’ai fait réparer mon Samsung Galaxy SII pour pouvoir l’utiliser au Japon et il a finalement mourru de surchauffe comme un con en Thaïlande, le LTE acheté d’occasion commence à se faire vieux aussi, mon nouvel ordinateur m’a aussi lâché à son tour, ça a été la guerre avec les kanji et le keigo pour envoyer des mails afin de le faire réparer au Japon sans frais (vu qu’il était encore garantie), heureusement l’histoire s’est bien terminée…

Difficile parfois de tenir en étant loin des proches et dans l’incapacité de s’exprimer librement en raison d’un niveau de japonais encore trop faible. Et même avec du recul, je pense que je m’en suis plutôt bien sortie et que j’ai été trop susceptible pour des petites choses pas bien graves au final ! Je crois que le plus gros échec de mon PVT fut mon super fail au JLPT N4 que j’ai tenté de passer en décembre (eh oui je décide de l’avouer maintenant que j’ai bien digéré la pilule). J’étais à quelques points de l’avoir… Je me suis sur-estimée (pour une fois xD). Mais cette année au Japon, c’est aussi beaucoup de bons moments que je ne suis pas prête d’oublier ! J’ai vécu ce PVT à fond, privilégiant les voyages et la recherche de travail avec l’aide de trois baito cumulés pour tenir financièrement :

  • J’ai été à des festivals en Yukata
  • J’ai rencontré et me suis liée d’amitié avec des japonais(e)s, et je suis surtout proche de Hiromi, Tomo et Emiko qui sont comme trois mamans, et qui m’ont souvent aidée quand j’en avais besoin
  • Et d’un autre côté, l’équipe de l’Izakaya où j’ai travaillé durant ce PVT est devenue un peu une seconde famille
  • J’ai découvert le métier de serveuse, et je me suis rendue compte que finalement ce n’était pas si facile que ça (pas seulement à cause du japonais) ! Mais maintenant je peux me vanter de savoir porter trois assiettes et savoir réaliser des cocktails ! Je tire mon chapeau à celles et ceux qui font ce métier !
  • Je suis devenue plus distraite et moins méfiante, parce qu’au Japon, on a très peu de chance de se faire voler son sac ou agresser dans la rue en pleine nuit. Maintenant je dors dans le train et je traîne dans les rues morbides seuls à 23h-minuit sans craindre quoique ce soit (jusqu’au jour où… je touche du bois ! Haha)
  • Aller au Karaoké est devenue l’un de mes loisirs préférés !
  • J’ai visité pour la première fois Nagano, Matsumoto, Fukui, Ise, Kobe et Himeji
  • J’ai fait du homestay à Nagano et Osaka, et ce fut l’une de mes meilleures expériences au Japon
  • Je suis retournée à Osaka et Nagoya
  • J’ai fêté mon premier Nouvel An « Japonais »… seule, mais suivre la tradition, c’était cool !
  • J’ai vu mes CNBLUE 19 fois (concerts et fanmeetings confondus), quel bonheur
  • J’ai aussi assisté aux concerts de N.Flying, FTISLAND, MAN WITH A MISSION, MUCC, girugamesh… Non vous ne connaissez certainement pas ces groupes mais moi je les adore !
  • J’ai voyagé en Corée du Sud, en Thaïlande et à Singapour
  • On m’a léguée un futon et un kotatsu, deux choses très « japonaises » que je voulais avoir
  • J’ai enfin vu mes premiers fleurs de cerisiers !
  • J’ai testé des cafés à thème sympas, entre autres le Hammock Cafe, le Kawaii Monster Café, l’Ikefukuro Cafe
  • Je suis une abonnée du Starbucks et ses Frappuccino édition limitée qui changent de saveur tous les mois
  • J’ai appris à servir du vin et du champagne en travaillant chez Maison Première, un restaurant de cuisine française qui organise beaucoup de mariages
  • J’ai appris à écrire un CV (c’est chiant), des formules de politesse (que j’ai oublié depuis) et j’ai découvert comment se passait les entretiens d’embauches
  • Mes parents et ma tante sont venus me rendre visite pendant quelques jours où ils ont pu découvrir Tokyo , Kamakura et voir le Mont Fuji. Ils sont repartis conquis, ce qui m’a rendu encore plus heureuse

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Le Japon est bien différent de mon pays d’origine, et même si je m’y sens mieux, j’ai bien pris conscience que ce pays n’est pas parfait et qu’il a aussi des défauts. Je crois que le truc que je déteste en premier ici, c’est le climat. Un hiver plus-sec-tu-meurs où mes mains souffrent le martyr tellement elles sont desséchées, un été chaud et humide avec des moustiques, des cafards mutants énormes, la saison des pluies, un automne où le mois de septembre rime avec typhon. Ensuite, je ne comprend toujours pas pourquoi les japonais n’incluent jamais les taxes sur leurs prix dans les magasins ou les restaurants… Résultat, tu ne sais jamais pour combien tu vas en avoir avant de passer à la caisse ! Quant à la Poste japonaise, elle n’est pas aussi pratique qu’on le croit : dans les bureaux ils n’ont rien pour faire des colis, pas de papier bulle, leur scotch colle à peine (contrairement à la poste coréenne où ils ont tout le matos nécessaire !) et quand ils apportent un colis et que tu n’es pas chez toi, tu as droit à un avis de passage ne te disant pas d’aller chercher ton colis au bureau de ton quartier, mais pour planifier un nouvel horaire… par téléphone ou par internet ! Je trouve ce système tellement pas pratique pour moi xD ! Qu’est-ce que c’est chiant aussi de trouver SI PEU de poubelles dans les rues, elles qui demeurent pourtant SI propres… Avoir des frais par ta propre banque (japonaise) quand tu retires en dehors des heures de bureaux dans les distributeurs qui ne sont pas ouvert 24h/24. Dur aussi de faire ses courses pour plusieurs semaines à l’avance en raison des dates de péremptions trop courtes. La différence énorme de température en plein été entre l’extérieur et les transports trop climatisés qui m’ont souvent valu de chopper pas moins de trois fois une bonne crève à la limite de la grippe en pleins mois de juin. Enfin les trains ponctuels au Japon… Hum oubliez ! C’est un mythe ! Beaucoup, beaucoup moins qu’en France bien sûr, mais il arrive aussi que les trains soient en retard au Japon, si si ! Et Tokyo n’est pas une ville plate… En mamachari, des fois, c’est dur ! Pour le reste, je crois que je m’y suis faite automatiquement. Même les tremblements de terre ne me font pas peur !

Et d’un autre côté, j’aime les kombini que tu trouves dans chaque coin de rue, pour te dépanner à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit, les 100 yens shop comme DAISO où tu trouves pleins de choses et d’inventions pratiques, les natsu matsuri avec les danses traditionnelles et les feux d’artifices splendides. Et j’en passe…

Tokyo by day (1)

En tous les cas, le plus difficile reste : comprendre la langue, décrypter les kanji, notamment pour les tâches administratives qui deviennent un vrai casse-tête ! Mais j’y travaille et je compte bien m’améliorer en japonais aussi longtemps que je serai sur le terrain !

Même mon YongYong Kuma bosse dur !

Bref, ce 22 juin 2015, j’ai l’impression que c’était hier ! Cette année fut riche ! Pas toujours facile mais pleine de bonnes surprises ! Parfois, j’ai même encore du mal à réaliser que j’ai quitté mon laboratoire de chimie en région Parisienne, mon petit studio de 23m² et le pays où j’ai vécu pendant plus de vingt ans.

Aujourd’hui, je suis toujours au Japon. Je n’ai pas de billet d’avion pour rentrer à Paris mais un petit bout de papier m’autorisant à rester 2 mois de plus en attendant…. mon visa travail (tant espéré) !

Depuis mai, j’ai un travail, je suis… prof de français. Alors oui je suis sérieuse (xD) et non je n’ai pas choisi le chemin de la « facilité », parce que je n’avais plus que cette solution ou parce que je me faisais recaler à cause de mon niveau de japonais pourri (car des entretiens j’en ai passé hein !). Deux semaines intensives de formation (car non je ne suis pas diplômée FLE), des soirées et des week-ends à m’entraîner et à préparer des cours, un gros travail sur ma personnalité… C’était et c’est encore maintenant un nouveau et gros challenge car j’en apprend toujours plus chaque jour !

Je ne suis pas encore une super prof mais je ferai de mom mieux. C’est vraiment enrichissant et mes étudiants sont cools et adorables. C’est un plaisir de leur faire cours ! Je travaille chez l’école SYMPA, dans la branche située à Jiyugaoka (si vous allez voir leur site, vous verrez ma super tête de vainqueur -OU PAS-). Je travaille dans une super équipe, pas avec des collègues, mais avec des amies adorables :) ! J’ai du opérer pas mal de changements ; préparer un dossier pour mon visa travail, changer de banque, souscrire à l’assurance maladie de mon travail, créer un hanko… Ces derniers mois n’ont pas été de tout repos !

Mais pour ce qui est du stress et les heures de recherche : c’est FINI !!! L’aventure working holiday se termine, mais une autre démarre ! J’ai compris que malgré les refus, les échecs, les efforts sans résultats, même si on se décourage, tant qu’on abandonne pas complètement, il y a toujours une lueur d’espoir, même une toute petite. « Quand on veut, on peut. »

Anakawa Riverside Fireworks at Minami-Sunamachi (3)

Et si je peux donner un dernier conseil, profitez de votre jeunesse, de ne pas avoir de travail, d’enfants ou de petit(e) ami(e) pour vous lancer dans l’aventure PVT, au moins UNE FOIS, au moins UN pays dans votre vie ! N’hésitez SURTOUT pas ! Cette aventure apporte vraiment beaucoup ! Profitez de voyager, de voir du pays, de découvrir une nouvelle culture, de rencontrer des personnes de différents horizons ! C’est enrichissant et bien plus encore ! Je me suis toujours dit que si je n’avais pas pu prolonger mon séjour au Japon, j’aurais tenté un PVT ailleurs (en premier la Corée), mais je suis désormais trop attachée au Japon pour le quitter, pour l’instant.

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► The map that leads to you : Kimi est allée à Nagano… en bus !

Sur la route, direction Nagano, loin de la ville et de la folie Tokyoïte !

Supernova Travel start (faudrait que j’arrête avec mes noms de voyages débiles :p) ! Novembre allait être un mois de voyage, de découvertes et de concerts ! Dès le 1er, j’embarquais pour la première étape de ce périple : Nagano ! C’est une ville située dans les montagnes et au confluent des rivières Sai et Chikuma, à quelques heures de Tokyo. Je ne suis jamais allée dans cette ville, j’étais donc impatiente de faire ce petit week-end. D’autant plus qu’à Séoul, j’ai rencontré une japonaise vivant là-bas et qui s’est gentiment proposée de me faire visiter et de m’inviter chez elle ! Vraiment adorable de sa part !

Pour ce voyage, je n’ai pas opté pour le luxueux Shinkansen mais un autre mode de transport, et ça sera là le sujet principal de cet article avant que je ne vous présente Nagano plus en détails et vous raconte mon voyage. Je suis allée à Nagano… en bus ! Et pour ce faire, j’ai choisi la compagnie Willer Express car ce sont les seuls que je connaisse qui proposent un service et un site internet en anglais. De ce fait, beaucoup d’étrangers voyagent avec cette compagnie pour éviter de payer une fortune un ticket de train, c’est aussi pour cette raison que j’ai choisi de me rendre à Nagano (et dans les autres villes que j’ai visité durant mon Supernova Travel) en bus. D’autant plus que des bus de nuit sont également disponibles, ce qui permet d’économiser une nuit d’hôtel !

Willer Express est une compagnie de voyages et de tourisme, où vous pouvez réserver un trajet en autocar, bus mais aussi en train, avion et même des séjours à l’hôtel, etc… Leurs bureaux sont situés à Tokyo et Osaka et leurs bus effectuent divers itinéraires en s’arrêtant dans de nombreuses villes du pays, y compris Kyoto, Nagoya, Niigata, Hiroshima, Fukuoka, Sendai… etc. Cependant toutes les villes ne sont pas reliées directement entre elles. Si vous voulez faire par exemple un Tokyo-Fukuoka, vous devrez effectuer deux voyages et faire une correspondance à Osaka ou Kyoto. Vous pouvez opter pour un trajet de jour ou de nuit, avec plus ou moins de conforts et de facilités. Les prix varient selon les saisons, les options de confort et d’installations et selon l’itinéraire désiré, oscillant de 2 500 yens (20 euros) à 12 500 yens (98 euros) environ. A titre d’information, mon aller-retour à Nagano m’a coûtée 4 300 yens (34 euros). J’ai aussi effectué un aller Tokyo-Nagoya pour 3 150 yens (25 euros) et un aller Osaka-Tokyo pour 4 640 yens (36 euros).

Le terminal à Tokyo se situe dans le quartier de Shinjuku, au Sumitomo Building, près de l’observatoire.
Adresse : Sumitomo Building 1F, 1-6-2 Nishishinjuku, Shinjuku-ku, Tokyo 163-0225
Accès : Shinjuku Station (JR Line, Oedo Line) sortie ouest

Pour vous y rendre, prenez la sortie ouest de Shinjuku station et dirigez-vous vers le Sumitomo Building (il est indiqué sur des panneaux), vous allez tout droit et vous tomberez sur ce qu’on appelle L’œil de Shinjuku, ceci :

C’est beau n’est-ce pas ?

Vous passez devant et vous longez un long couloir jusqu’à l’extérieur (il est si long que vous n’en voyez pas le bout). Vous arrivez non loin de l’observatoire de Shinjuku et Sumitomo Building se trouve sur votre droite. Si vous me dites que la sortie n’est pas facile à trouver, je vous comprendrai parfaitement ! La première fois que j’ai du me rendre au terminal, je me suis littéralement paumée malgré les indications xD. Cherchez pas, la gare de Shinjuku, c’est un donjon !

Le terminal se compose de deux salles : une pour le check-in où vous confirmez votre trajet en montrant les documents requis (confirmation reçue lors de votre réservation par internet, votre passeport), avec des sièges et ordinateurs avec internet ainsi qu’une boutique, et la seconde pour l’embarquement.

Pour réserver un trajet, rien de bien compliqué, rendez-vous sur leur site internet ! Je vous conseille de carrément vous créer un compte car en effectuant des achats, vous cumulez des points et ça peut vous permettre d’avoir des réductions sur vos prochains trajets. Lorsque vous effectuez votre réservation, vous avez le choix sur diverses options : heure du départ, bus de nuit ou de jour, nombre de sièges par rangée, avec ou sans toilettes… Attention : vous ne pouvez réserver que jusqu’à deux mois à l’avance ! Pour le paiement, vous pouvez payer par carte bancaire ou opter pour le paiement au konbini (attention à ne pas dépasser la date limite, vous avez en moyenne deux jours pour payer). Une fois votre réservation faite, vous recevez une confirmation par e-mail.

Le jour du départ, vous vous présentez avec votre mail de confirmation (ou au pire des cas le numéro de votre réservation). Il est recommandé d’arriver 20 minutes en avance. 15 minutes avant le départ, une annonce sonore est faite et un membre du staff accompagne tous les voyageurs jusqu’à la salle d’embarquement, puis jusqu’au bus. Le chauffeur vérifie votre nom, vous indique votre numéro de siège, si vous voulez mettre votre bagage en soute, vous lui confiez et y a plus qu’à monter !

Alors.. les bus ont beau être… roses, ils sont très confortables et bien équipés ! Les options varient selon les types de bus, pour différents tarifs. Vous pouvez avoir des prises électriques, une télé avec de la musique, des films, des jeux, le Wi-fi, des lecteurs DVD. Tous les bus vous fournissent un oreiller et une couverture, et les sièges disposent d’une « visière » pour vous cacher de la lumière du jour si vous voulez dormir tranquille.

Juste avant le départ, le chauffeur vérifie que tous les voyageurs sont présents, fait une petite annonce (traduite ensuite en anglais, et parfois en coréen et chinois) et c’est le départ… à l’heure s’il vous plaît ! Vous avez même droit à une courbette du membre du staff qui vous a accompagné du terminal jusqu’au bus. Durant le trajet, plusieurs pauses d’une quinzaine de minutes sont faites et il y a des annonces sonores à chaque arrêt.

Mon aller à Nagano s’est très bien passé, mon bus disposait d’une télé et était super confortable, j’avais l’impression de prendre l’avion ! J’ai regardé le paysage changer, passer de la ville à un milieu plus rural dans lequel on pouvait apercevoir quelques montagnes. Sinon j’ai regardé Harry Potter et la Coupe de Feu en… japonais haha. J’adore voyager en bus ! J’ai été impressionnée par les aires d’autoroutes. On y trouve de grands parkings, des restaurants, boutiques et konbini, mais le plus surprenant, ce sont les toilettes. Je crois que ce sont les seules toilettes au Japon où vous n’avez pas à faire la queue pour aller pisser. Il y a une cinquantaine de chiottes disponibles ! Je déconne pas xD !

Je suis partie en début d’après-midi de Tokyo et suis arrivée en soirée à Nagano, au AREX Terminal, situé tout près de la gare. Pour le retour, j’ai en revanche pris un bus de nuit, qui est parti à 23h00 de Nagano pour arriver à 5h30 à Tokyo. Une courte nuit mais j’ai réussi à dormir un peu. C’est assez confortable et tout le monde dort en général, c’est pas trop bruyant. J’étais bien fraîche à l’arrivée et le pire c’est que je bossais le jour-même et le soir j’avais concert hahaha.

Un petit confort agréable, un trajet tranquille et économique, je vous conseille d’essayer pour vos prochains périples à travers le Japon ;) !


♫ Un article = Une chanson ► Maroon 5Maps