
Juin, c’est l’arrivĂ©e de l’Ă©tĂ©, avec sa chaleur, son humiditĂ© Ă©touffante et son ennuyeuse saison des pluies, toujours lĂ pour faire passer certains weekends Ă la maison ou annuler les sorties prĂ©vues en extĂ©rieur comme des pique-niques.
AprĂšs une longue pĂ©riode de mode de vie en stay home dĂšs que possible pendant l’Ătat d’urgence, les Ă©coles, les magasins et les cafĂ©s-restaurants ont de nouveau rouvert leurs portes. On revient petit Ă petit Ă un rythme normal mais en restant trĂšs prudents.
Afin de prĂ©venir la propagation de l’infection, il est demandĂ© de respecter la rĂšgle des « trois densitĂ©s » (3ă€ăźćŻ) mise en place par le ministĂšre de la SantĂ©, du Travail et des Affaires sociales (ćçćŽćç), soit d’Ă©viter :
– les endroits confinĂ©s (ćŻé)
– les endroits bondĂ©s (ćŻé)
– les contacts trop rapprochĂ©s (ćŻæ„)
Pour Ă©viter autant que possible la propagation de l’infection, le pays entier doit s’adapter Ă un « nouveau style de vie » (æ°ăăçæŽ»æ§ćŒ). Tout d’abord, chaque personne doit respecter les gestes et contrĂŽles contre l’infection :
– lavage des mains (ææŽă)
– port du masque (ăăčăŻăźççš)
– maintien d’une distance de sĂ©curitĂ© (èș«äœçè·éąăźçąșäż)
Les bases (ćșæŹç) de la vie quotidienne (æ„ćžžçæŽ») se rĂ©sument ainsi :
– lavage et dĂ©sinfection des mains avec diligence (ăŸăă«ææŽăă»æææ¶æŻ)
– (ćłăšăă±ăăăźćŸčćș)
– ventilation rĂ©guliĂšre des piĂšces (ăăŸăă«ææ°)
– maintien d’une distance de sĂ©curitĂ© (èș«äœçè·éąăźçąșäż)
– respect des 3 densitĂ©s (3ćŻăźćéż)
– chaque matin prendre la tempĂ©rature, vĂ©rifier son Ă©tat de santĂ© et en cas de fiĂšvre ou de symptĂŽme d’un rhume, rester Ă la maison (æŻæăäœæž©æžŹćźăć„ćș·ăă§ăăŻăçșç±ćăŻéąšéȘăźçç¶ăăăć ŽćăŻçĄçăăèȘćź
ă§çé€)
Dans les lieux publiques, Ă l’entrĂ©e des magasins et des restaurants, du gel hydroalcoolique ou du dĂ©sinfectant est mis Ă disposition des clients. Dans les Ă©coles, on contrĂŽle la tempĂ©rature de chaque Ă©lĂšve Ă son arrivĂ©e et en cas de fiĂšvre il peut ĂȘtre renvoyĂ© Ă son domicile.
Ainsi va la vie au Japon avec le Coronavirus !
â» Les Ă©vĂ©nements du mois đ
âą Suika Wari (ăčă€ă«ćČă)
C’est l’Ă©tĂ©, soit le moment de ressortir les maillots de bain, les serviettes de plage, les bouĂ©es et les ballons pour s’amuser sur les plages. Et au Japon, on rajoute… bĂąton et bandeau ! Mais pourquoi faire ? Pour jouer au jeu Suika Wari (ăčă€ă«ćČă), littĂ©ralement jeu de la pastĂšque fendue !
Comme son nom l’indique, ce jeu estival populaire chez les Japonais consiste Ă fendre une pastĂšque avec un bĂąton en ayant les yeux bandĂ©s. On pratique ce jeu en gĂ©nĂ©ral sur les plages (æ”·æ°Žæ”Žć Ž), mais aussi pendant les festivals, les pique-niques ou encore dans les Ă©coles maternelles (äżèČćă»ćčŒçšć).
Pour jouer au Suika Wari, il faut :
– une pastĂšque bien mĂ»re (ăăçăăăčă€ă«)
– un bĂąton (æŁ)
– un bandeau (çźé ă)
Les rĂšgles « officielles » (ć
ŹćŒă«ăŒă«) de ce jeu ont Ă©tĂ© Ă©tablies en 1991 par la « Japan Suika Wari Association » (æ„æŹăăăćČăćäŒ). La JSWA fut créé dans le but d’une campagne menĂ©e par la CoopĂ©rative agricole JA (èŸČæ„ććç”ć) pour augmenter la consommation de pastĂšques. Cependant, celle-ci n’existe plus au jour d’aujourd’hui.

En tout cas, les rĂšgles sont trĂšs simples :
– avant de commencer, le concurrent doit se trouver Ă une distance entre 5 et 7 m de la pastĂšque
– le bĂąton doit mesurer moins d’1m20 avec un diamĂštre de 5 cm
– le concurrent dispose d’1 min 30 pour fendre la pastĂšque les yeux bandĂ©s et en se basant sur les voix des autres participants qui le guident (dans ce dĂ©lais, il a droit Ă 3 coups de bĂąton)
– chaque concurrent est jugĂ© selon la dĂ©coupe de sa pastĂšque ; 0 point si coup manquĂ©, 1 point si la pastĂšque est frappĂ©e, 2 Ă 4 points si la pastĂšque peut-ĂȘtre fendue aprĂšs coup, 5 Ă 10 points si on peut apercevoir l’intĂ©rieur de la pastĂšque aprĂšs coup

Sans suivre Ă la lettre chaque rĂšgle, certains choisissent de ne pas fixer de limite de temps mais d’ajouter par exemple un handicap au concurrent en le faisant tourner sur lui-mĂȘme avant qu’il se lance Ă la recherche de la pastĂšque. En privilĂ©giant aussi le cĂŽtĂ© « fun » au lieu du mode « compĂ©tition », comme c’est le cas dans les Ă©coles maternelles, il n’y a pas forcĂ©ment de juge non plus. L’important est avant tout de s’amuser et de se rĂ©galer ensuite en dĂ©gustant de gĂ©nĂ©reuses portions de pastĂšque !

â» Les sorties et excursions du mois đ đ
âą Hiking Adventure in Kobe (ç„æžă§ăă€ăăłă°ăąăăăłăăŁăŒ)
Juin a beau ĂȘtre un mois oĂč il pleut beaucoup en raison de la saison des pluies (æą
éš â tsuyu), il y a tout de mĂȘme de rares journĂ©es ensoleillĂ©es. Il ne faut alors pas manquer l’occasion de sortir profiter du soleil !
Alors c’est parti pour une journĂ©e Ă Kobe (ç„æž) ! Ville de la baie d’Osaka situĂ©e dans le centre du Japon, elle est entre autres connue pour son paysage montagneux pittoresque qui entoure le port. C’est pourquoi aprĂšs l’excursion d’une journĂ©e en fĂ©vrier dernier, on part pour une journĂ©e de randonnĂ©e dans les montagnes.
Suivez le KimitinĂ©raire pour un parcours sympa d’une journĂ©e au cĆur des montagnes de Kobe !
Nature et panorama exceptionnels garantis !

DĂ©part de la station Sannomiya Ă 8h40, on monte en passant par le petit parc Suwayama (è«èšȘć±±ć
Źć). On y croise et salut des personnes effectuant leur sport matinal ou une petite pause pendant leur randonnĂ©e du dimanche. Paisible, tranquille et agrĂ©able, on s’y pose et on s’y relaxe.
Du point de vue Kinsedai (éæć°) ou de Venus Bridge (ăŽăŁăŒăăčăăȘăăž), on admire la vue sur la ville et ses environs. Le ciel bleu et le soleil resplendissant font qu’on peut rester des heures comme ça sans s’en lasser, respirant l’air frais avec un fond sonore des bruits des voitures et du dynamisme de la ville.


C’est parti ensuite pour la premiĂšre Ă©tape, on emprunte le circuit de randonnĂ©e jusqu’Ă Irakiyama (éšć±±) ! L’altitude n’est pas trĂšs Ă©levĂ©e (moins de 300 mĂštres), la montĂ©e ne prend que 25 minutes environ depuis Venus Bridge pour 1 kilomĂštre de pente et de marches assez raides entourĂ©s de verdure. Suivez les panneaux, rĂ©fĂ©rez-vous aux plans pour vous guider. Les circuits sont assez bien indiquĂ©s. ArrivĂ© au sommet, le paysage y est toujours aussi beau. On continue vers ShishĆyama (ćžç« ć±±), 500 mĂštres plus loin. La vue y est davantage splendide. Ă croire que plus on monte, plus elle est impressionnante ! Beaucoup de passionnĂ©s de randonnĂ©e empruntent ce circuit et viennent admirer la ville de lĂ -haut. Il est facile d’engager la conversation et de passer du bon temps pendant notre pause.

De lĂ on poursuit notre route pour atteindre l’Ă©tang ShĆjĆ (ç©ă
æ± ), faire une pause au cafĂ© Hanareya (ă«ăă§ăŻăȘăćź¶) et son ambiance jazz pour un jus d’orange frais et dĂ©jeuner chez takibi neko (ăżăăăăł). Durant les derniers kilomĂštres, on passe par le temple Dairyuji (性éŸćŻș) avant d’arriver au parc Futatabi (ććșŠć
Źć) et son Ă©tang Shuhogahara (äżźæłă¶ćæ± ). Vaste et disposant de toilettes, cafĂ©s et aires de pique-nique, il est trĂšs frĂ©quentĂ©. On se sent comme en vacances en venant manger et s’amuser entre amis ou en famille.

On termine le parcours en redescendant jusqu’au sanctuaire Gion (ç„ćç„瀟) en passant par le mont Nabebuta (éèć±±) et le col Shichisan (äžäžćł ). Et la boucle est bouclĂ©e !

Circuit sympa et accessible Ă tous bien qu’un peu physique. Lors d’un sĂ©jour Ă Kobe, profitez de ce petit moment dans la nature en journĂ©e pour y voir Kobe sous diffĂ©rents angles et rester jusqu’Ă la tombĂ©e de la nuit Ă un des spots pour admirer un trĂšs beau panorama de Kobe de nuit, comme on peut le voir depuis d’autres spots comme Kikuseidai (æŹæć°) ou depuis les jardins de Nunobiki (ćžćŒăăŒăć) !
Parc Suwayama (è«èšȘć±±ć
Źć)
Adresse : 5-1 Yamamotodori, Chuo-ku, Kobe, Hyogo(ć
”ćș«çç„æžćžäžć€źćșć±±æŹéïŒäžçźïŒ)
AccĂšs : Sannomiya Station (Seishin-Yamate Line, JR Lines) sortie ouest, Kobe-Sannomiya Station (Hanshin Line, Kobe Kosoku Line, Kobe Line) sortie ouest
Site internet : https://www.kobe-park.or.jp
Temple Dairyuji (性éŸćŻș)
Adresse : 1 Kobeko Jikata, Chuo-ku, Kobe, Hyogo (ć
”ćș«çç„æžćžäžć€źćșç„æžæžŻć°æčïŒ)
AccĂšs : Dairyuji Bust Stop (Kobe City Bus 25)
Site internet : http://www.tairyuji.com
Parc Futatabi (ććșŠć
Źć)
Adresse : Yamadacho Shimotanigami, Kita-ku, Kobe, Hyogo (ć
”ćș«çç„æžćžććșć±±ç°çșäžè°·äž)
AccĂšs : Saido Park Bus Stop (Kobe City Bus 25)
Site internet : https://www.kobe-park.or.jp
Sanctuaire Gion (ç„ćç„瀟)
Adresse : 12-1 Kamigioncho, Hyogo-ku, Kobe, Hyogo (ć
”ćș«çç„æžćžć
”ćș«ćșäžç„ćçșïŒïŒâ1)
AccĂšs : Hirano Bus Stop (Kobe City Bus 7)
Site internet : http://www.kobe-gionjinjya.com/
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đ·Â Toutes les photos sur Flickr đ·
âą Pique-nique au parc (ć
Źćă§ăăŻăăăŻ)
C’est samedi et par chance le temps est plutĂŽt ensoleillĂ© aprĂšs une semaine bien pluvieuse ! Hors de question pour les Japonais de rester enfermĂ© ! C’est l’occasion de sortir la tente, les bĂąches et les tables pour aller se poser dans le parc du coin et y faire un pique-nique en famille ou entre amis !

PosĂ©s dans le parc Nakanoshima (äžäčćł¶ć
Źć) Ă Osaka, prĂšs de la riviĂšre, c’est un rassemblement international ! Comme tout le monde ne se connait pas forcĂ©ment, on se prĂ©sente avant de trinquer et de goĂ»ter aux diffĂ©rents plats prĂ©parĂ©s et rapportĂ©s par chacun : inarizushi, omelette Ă l’indienne, curry indien, karaage… Avec un petit fond musical et les rayons du soleil qui passent entre les arbres, on profite d’un moment vraiment agrĂ©able.
On pratique quelques jeux sportifs ou ludiques avant de s’offrir le dessert : cookies, gelĂ©e au cafĂ© et gĂąteau roulĂ© aux fruits. L’aprĂšs-midi est passĂ©e vite et il est dĂ©jĂ temps de plier bagages et de se dire au revoir en espĂ©rant remettre ça trĂšs bientĂŽt !

MĂȘme si l’Ă©tĂ© au Japon est difficilement supportable, ça fait toujours du bien d’ĂȘtre en bonne compagnie dans un endroit calme et reposant teintĂ© de vert. Les Japonais et rĂ©sidents au Japon en tout cas adorent !
Parc Nakanoshima (äžäčćł¶ć
Źć)
Adresse : 1-1 Nakanoshima, Kita-ku, Osaka (性éȘćș性éȘćžććșäžäčćł¶ïŒäžçźïŒ)
AccĂšs : Kitahama Station (Keihan Line, Sakaisuji Line) sortie 26
Site internet : http://www.city.osaka.lg.jp
â» Les restau et cafĂ©s du mois đŽâ
âą takibi neko (ăżăăăăł)
SituĂ© au milieu des montagnes de Kobe (ç„æž), sur le parcours menant au parc Futatabi (ććșŠć
Źć), ce bar-cafĂ© permet aux voyageurs et alpinistes de profiter d’une pause agrĂ©able pendant leur promenade. Petit mais relativement confortable, si toutes les tables et les places en comptoir sont prises, il y a toujours possibilitĂ© de se poser en terrasse.
Du comptoir, on peut observer la prĂ©paration des plats servis. Au menu : onigiri (ăă«ăă), hot dog toastĂ© (ăăăăăă°ăăŒăčă), pizza toastĂ©e (ăă¶ăăŒăčă), omurice (ăȘă ă©ă€ăč) pour des prix allant de 500 „ Ă 1000 „. Pour les boissons : jus de fruits, biĂšre, vin, wishky sont proposĂ©s pour se rafraĂźchir.
De la bonne musique est diffusĂ©e pour animer l’endroit, la dĂ©co et l’architecture ont un petit cĂŽtĂ© occidental. Manger un omurice dans cette ambiance est un moment agrĂ©able. Servi bien chaud, la taille de la portion est tout juste ce qu’il faut et c’est meilleur que les omurice servis dans les restau.

TrĂšs peu connu, si vous passez par l’Ă©tang ShĆjĆ (ç©ă
æ± ) ou si vous vous rendez au parc Futatabi (ććșŠć
Źć), rendez-vous jusqu’Ă ce bar-cafĂ© ! Le personnel (certainement un jeune couple) y est trĂšs agrĂ©able et leurs plats fait maison sont un trĂšs bon remontant !
cafe and bar takibi neko (ăżăăăăłă«ăă§ăăŒ)
Adresse : 118 Kobeko Jikata, Chuo-ku, Kobe-shi, Hyogo (ć
”ćș«çç„æžćžäžć€źćșç„æžæžŻć°æč118)
AccĂšs : Nihonmatsu Bus Stop (Kobe City Bus 25)
Marcher environ 17 minutes jusqu’au cafĂ©
âą Niboshi Ramen Tamagoro (ç
źćčČăăăŒăă çäșé)
La quĂȘte de nouveau Ramen se poursuit ! Ă la recherche d’un endroit pour dĂźner dans Kuzuha Mall Dining Street, on trouve Niboshi Ramen Tamagoro, une chaĂźne de Ramen appartenant Ă la compagnie Genki Factory qui rĂ©unit en plusieurs chaĂźnes de restaurant le must to eat de la cuisine japonaise : ramen (ă©ăŒăĄăł), tsukemen (ă€ăéșș), kushiage (äžČæă), yakiniku (çŒè)…
L’Ă©lĂ©ment phare de Niboshi Ramen Tamagoro, c’est son bouillon Ă base de poisson, prĂ©cisĂ©ment une soupe Ă base d’anchois, de bonite et de maquereau soigneusement sĂ©lectionnĂ©s et mĂ©langĂ© Ă un riche bouillon de fruits de mer. Y sont plongĂ©es des nouilles moyennement Ă©paisses et d’une texture riche et ferme. La maison vous invite Ă©galement Ă goĂ»ter ses gyoza cuits Ă la vapeur (æ°Žé€ć).

Choisissez votre plat au distributeur Ă l’entrĂ©e, entre le niboshi ramen salĂ© (楩ç
źćčČăăăŒăă), Ă©picĂ© (èŸç
źćčČăăăŒăă) et tsukemen (ç
źćčČăă€ăéșș). Ajoutez selon vos prĂ©fĂ©rences des accompagnements : Ćuf, oignons verts, menma… Prix moyen, environ 1000 „. Remettez votre ticket de commande et prenez place au comptoir ou Ă table.
On est servi assez rapidement quand le restau n’est pas bondĂ©. La taille des bols est raisonnable et le bouillon a bon goĂ»t. Pour changer un peu des bouillons classiques, cette chaĂźne est Ă essayer Ă l’occasion !
Niboshi Ramen Tamagoro Kuzuha Mall (ç
źćčČăăăŒăă çäșé ăăăŻăąăŒă«ćș)
Adresse : 1F Kuzuha Mall Dining Street (性éȘćșææčćžæšèè±ćçș15-1ăăăŻăąăŒă«ăă€ăăłă°ăčăăȘăŒă 1F)
AccĂšs : Kuzuha Station (Keihan Line)
Site internet : http://www.genki-factory.com/shoplist/tamagoroh/
â» Dans ma vie Nippone đŻđ”
âą RentrĂ©e scolaire, deuxiĂšme đ« !
Etat d’urgence enfin levĂ©, il Ă©tait enfin temps de reprendre l’Ă©cole ! Nouvelle rentrĂ©e scolaire trĂšs mouvementĂ©e ! DĂšs le premier jour, beaucoup de tĂąches, de communication, si bien qu’on ne voit pas le temps passer et qu’on n’a pas le temps de stresser ! Mais quelle joie de pouvoir s’amuser Ă nouveau avec les petits dans la cours de rĂ©crĂ© ! Au niveau des cours, j’ai mieux fait, la reprise fut un peu difficile le temps de retrouver les habitudes et d’ĂȘtre bien organisĂ©. Ce n’est pas un travail de tout repos et pour une personne Ă©trangĂšre assignĂ©e Ă ce poste normalement destinĂ© Ă un japonais, la paperasse et la prĂ©paration des classes demande plus de temps et de concentration pour comprendre le japonais. C’est un challenge et il faut se donner Ă fond tous les jours, accepter les remarques, bonnes ou mauvaises, et ne pas laisser tomber.
En tout cas, grĂące aux enfants, vraiment, je m’amuse et j’apprĂ©cie ce travail. De belles retrouvailles avec les primaires et leurs mamans avec qui je reste parler aprĂšs les leçons. Elles sont d’une telle gentillesse ! Mes premiĂšres leçons avec les maternelles Ă©taient gĂ©niales aussi, mĂȘme si dans une classe, ils m’ont appelĂ© par le nom de leur ancienne professeure ! Cependant, il y a eu une connexion directe, c’Ă©tait comme si ils m’avaient toujours eu comme professeure ! Ils semblaient dĂ©jĂ habituĂ©s Ă mon personnage et ma façon d’enseigner. Quelle joie ! C’est vraiment gĂ©nial de se dire qu’on s’Ă©clate au travail ! Je suis trĂšs occupĂ©e et dĂ©bordĂ©e avec toutes les tĂąches administratives et toute la gestion de l’Ă©cole mais quand je vois les sourires des enfants radieux aprĂšs une leçon, certains venant me dire « C’Ă©tait vraiment amusant ! » ça fait mon bonheur et ma satisfaction aprĂšs mes leçons. Je fais chaque leçon avec vraiment beaucoup d’enthousiasme. Je repense au théùtre, car c’Ă©tait mon moyen de surmonter mon stress et ma timiditĂ©. Je continue dans cette dynamique pour surmonter mon stress, mon principal souci Ă©tant de ne pas rĂ©ussir Ă me faire comprendre Ă cause du japonais. Je fais un petit sketch, je joue un personnage qui vraiment plaĂźt aux enfants si bien qu’Ă chaque fin de leçon j’ai droit Ă ma sĂ©ance de high touch et de cĂąlins. Entre ça et les Ă©vĂ©nements de l’Ă©cole qui m’apportent vraiment un plus dans la culture et une immersion dans le mode de vie japonais, mĂȘme si je rentre Ă©puisĂ©e du travail je suis quand mĂȘme super contente de ce que je fais.
âą Nouveau tĂ©lĂ©phone đ±
HĂ©las, plus de 3 ans aprĂšs l’avoir achetĂ©, mon Axon 7 Mini a finalement rendu l’Ăąme. Il commençait dĂ©jĂ Ă marcher au ralenti et une partie de l’Ă©cran tactile ne fonctionnait plus. Et comme une bonne imbĂ©cile, j’ai cassĂ© l’Ă©cran. Il marchait toujours mais Ă©tait inutilisable. Je ne pouvais mĂȘme pas dĂ©sactiver le rĂ©veil, tous les matins il continuait Ă sonner đ ! Ce fut donc le moment de racheter un nouveau tĂ©lĂ©phone. PossĂ©dant une carte SIM du temps de mon PVT, j’ai simplement achetĂ© un smartphone free sim chez Bic Camera comme j’ai fait il y a trois ans. Les dĂ©marches sont trĂšs simples : on choisit son smartphone, on paye et le personnel vous effectue gratuitement la configuration avec la carte SIM. En 30 minutes c’est fait !

Me voilĂ avec un Motorola Moto g7 ! Il est un peu grand mais il a un beau design et des fonctions intĂ©ressantes. Parmi les propositions du magasin, c’Ă©tait celui qui correspondait le mieux Ă mes attentes (opĂ©rĂ© par Android, longue autonomie de batterie, compatibles avec les appli que j’utilise, photos de bonne qualitĂ©…) et mon budget.
â« Un article = Une chanson âș MY FIRST STORY â èèšNEUROSE