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▶ Power : Protein LAB (ăƒ—ăƒ­ăƒ†ă‚€ăƒłăƒ©ăƒœ)


I got the power! đŸ„—đŸ’Ș


Voulant rester en bonne santĂ© et manger davantage de lĂ©gumes et de protĂ©ines, Kimi a commencĂ© Ă  chercher plus de restaurants proposant de bonnes salades. Au lieu de se tourner vers des restaurants plus fat et pas toujours trĂšs sains au niveau des plats, une bonne salade ne se refuse pas ! Ah, vous n’ĂȘtes pas de cet avis ? Vraiment ?

Bon, il est vrai que les prix sont plus Ă©levĂ©s quand il s’agit de nourriture comprenant beaucoup de lĂ©gumes et de produits plus healthy mais une bonne salade bien fraĂźche en Ă©tĂ©, ça fait toujours du bien. AprĂšs plusieurs recherches de restaurants spĂ©cialisĂ©s dans les salades, Kimi a finalement trouvĂ© un endroit mĂȘlant lĂ©gumes et en plus protĂ©ines dans ses assiettes !

Dans cet article, Kimi vous emmÚne goûter aux délicieuses salades de PROTEIN LAB. !

đŸ€— Bienvenue chez PROTEIN LAB. (ăƒ—ăƒ­ăƒ†ă‚€ăƒłăƒ©ăƒœăžă‚ˆă†ă“ă)

Dans une petite ruelle non loin de la rue commerçante de Shinsaibashi-suji (ćżƒæ–Žæ©‹ç­‹ć•†ćș—èĄ—), PROTEIN LAB. accueille depuis juin 2017 ses clients dans un grand, spacieux et lumineux espace, avec tables, chaises et banquettes pour le confort et des plantes vertes qui font tout le cĂŽtĂ© nature et sobre de la dĂ©co. Mais un dimanche midi, les gens semblent peu motivĂ©s Ă  quitter les magasins et les rues animĂ©es pour venir jusqu’au restaurant pour une « simple salade » quand il y a plus plaisant Ă  manger. Ou bien ils se poseront plutĂŽt dans le cafĂ© taĂŻwanais d’en face. Visiblement, le weekend, beaucoup n’ont pas spĂ©cialement envie de manger sain et Ă©quilibrĂ©. Au moins on peut profiter d’un espace calme et peu bondĂ© et manger tranquillement. On n’attendra pas non plus des heures avant d’ĂȘtre servi.

Le second restaurant ouvert en juin 2021 se trouve Ă  NU Chayamachi (NUèŒ¶ć±‹ç”ș), Ă  Umeda (æą…ç”°). Il est relativement plus petit mais son comptoir et ses chaises sont larges et confortables. VisitĂ© en semaine, il y a trĂšs peu de monde, on peut donc se relaxer en savourant son repas.

Dans l’un comme dans l’autre, la commande est passĂ©e et payĂ©e Ă  l’arrivĂ©e Ă  la caisse et elle est servie Ă  table aprĂšs sa prĂ©paration en cuisine, ou bien derriĂšre le comptoir. Plusieurs cuistots prĂ©parent les salades et celles-ci sont servies assez rapidement mĂȘme en pĂ©riode de forte affluence. On attend gĂ©nĂ©ralement moins de 10 minutes, auquel cas on peut profiter de la bonne musique, de tout genre, mettant l’ambiance. Une fois terminĂ© il faut ramener son plateau soi-mĂȘme et le dĂ©poser Ă  l’endroit appropriĂ©.

Pour vous motiver peut-ĂȘtre Ă  manger sain une fois de temps en temps, il y a une journĂ©e de la femme le deuxiĂšme et le quatriĂšme mardi de chaque mois (lady’s day) oĂč tous les bols de salade sont fixĂ©s au prix de 1 000 „ ! Tout comme lors des anniversaires du restaurant. Les hommes ont eux aussi droit Ă  leur journĂ©e; le men’s day est fixĂ© chaque vendredi et ils peuvent, pour bien nourrir leurs muscles, ajouter un ingrĂ©dient protĂ©inĂ© supplĂ©mentaire gratuitement Ă  leur salade.

📜 Le menu (ăƒĄăƒ‹ăƒ„ăƒŒ)

Il est possible de customiser soi-mĂȘme son bol de salade ou de choisir parmi les nombreuses variĂ©tĂ©s proposĂ©es. Il y a deux tailles de bol : petite et normale. Il y a l’embarras du choix donc il est possible d’opter pour deux petites tailles pour goĂ»ter le plus de choses mais au niveau prix, c’est moins avantageux (la petite taille valant 900 „ contre 1 400 „ pour la taille normale en moyenne). Les salades sont proposĂ©es seules ou en menu. Pour entamer sa journĂ©e avec le plein de protĂ©ines et de lĂ©gumes, il y a un service et un menu pour le petit-dĂ©jeuner. Des plats chauds autres que des salades sont proposĂ©s comme le bol Detox, ou le cheese risotto (ăƒăƒŒă‚șăƒȘă‚Ÿăƒƒăƒˆ), agrĂ©ables Ă  savourer en hiver.

Le menu est trĂšs dĂ©taillĂ©, ainsi le client sait ce qu’il mange exactement. Les ingrĂ©dients et les valeurs nutritionnelles sont renseignĂ©s. Pour les gens faisant attention Ă  leur nutrition, c’est un trĂšs bon point qu’on ne retrouve que trĂšs rarement dans les menus des restaurants.

En boisson il y a des smoothie (ă‚čăƒ ăƒŒă‚žăƒŒ) protĂ©inĂ©s eux aussi et avec des saveurs originales comme le green monster composĂ© de matcha protĂ©inĂ©, lait, Ă©pinards, banane et beurre de cacahuĂšte. Tous sont vendus au prix de 760 „. Des saveurs et mĂ©langes Ă©tranges mais pour une boisson incroyablement dĂ©licieuse et pas trop glacĂ©e.

Il arrive que de temps en temps de la soupe de lait de soja et brocolis soit proposĂ©e gratuitement. Mais en temps normale elle peut-ĂȘtre ajoutĂ©e dans un menu comprenant donc la salade et la soupe pour 170 „ supplĂ©mentaires.

đŸ„— Place Ă  la dĂ©gustation ! (ă•ă‚ă€è©ŠéŁŸă™ă‚‹ăž)

La grande variĂ©tĂ© de salades nous fait voyager et profiter de nombreuses saveurs d’ailleurs : de la salade indienne servie avec une sauce trĂšs Ă©picĂ©e Ă  la salade mexicaine et son excellent poulet ainsi que le guacamole en passant par la salade grill avec ses crevettes et son tendre poulet. Les ingrĂ©dients sont frais et bien cuisinĂ©s. Les diffĂ©rentes sauces qui accompagnent certains bols apportent davantage de goĂ»t. À l’inverse certaines salades comme la grill ou la mexicaine soja manquent de sauce et s’avĂšrent un peu sĂšches, en particulier le riz qu’elles contiennent.

Peut-ĂȘtre l’inconvĂ©nient quand on cherche Ă  manger une salade fraĂźche, et sachant que la salade se consomme en principe froide, est le fait que les bols sont servis tiĂšdes. En effet, c’est le Japon ! La plupart des salades sont servies sur une portion de riz et accompagnĂ©es de viandes fraĂźchement cuites.

Mais pour certaines d’entres elles, il y a le bol en version vĂ©gĂ©tarien / vegan qui n’inclut ni riz ni viande pour en Ă©change plus de lĂ©gumes ! La salade vegan est une preuve que l’on peut se nourrir de protĂ©ines autrement qu’avec de la viande ou du poisson. Viande de soja et haricots verts edamame (枝豆) compensent ce manque, Ă  condition d’aimer les haricots ! Elle reste tout de mĂȘme trĂšs bonne avec ses diverses feuilles de salade, ses pousses de soja et son demi avocat. Elle en devient plus riche en goĂ»t et Ă©picĂ©e accompagnĂ©e de la sauce hot.

Les bols normaux semblent petits mais finalement remplissent assez bien l’estomac. AprĂšs tout ils ne reprĂ©sentent qu’en moyenne 400 ou 500 kcal !

âŁïž Avis (意芋)

Pour manger sainement et des produits de bonne qualitĂ©, il va sans dire que pour Kimi, PROTEIN LAB. est un trĂšs bon endroit. De la mĂȘme façon qu’on viendrait manger un ramen, on peut venir Ă  PROTEIN LAB. pour une pause-dĂ©jeuner rapide en plus d’ĂȘtre pour le coup Ă©quilibrĂ©e.

On y mange trĂšs bien mais le service reste parfois Ă  dĂ©sirer. Si les cuisiniers derriĂšre le comptoir se montrent assez courtois, dans les serveuses il y a du bon comme du mauvais. On n’apporte pas de verre pour aller se servir librement au distributeur ou on nous parle avec les termes de politesse forcĂ©s prononcĂ©s avec une intonation dĂ©sagrĂ©able. On a du mal Ă  accepter et Ă  se sentir accueilli quand on se trouve dans le pays oĂč la politesse est trĂšs prise au sĂ©rieux et oĂč le service client est en gĂ©nĂ©ral irrĂ©prochable. Heureusement cela n’empĂȘche pas le repas d’ĂȘtre un rĂ©gal.

Kimi a bien l’intention de continuer Ă  s’y rendre rĂ©guliĂšrement pour profiter de toutes les salades dĂ©licieuses et originales du menu.

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💡 Infos pratiques (äœæ‰€ăƒ»ă‚ąă‚Żă‚»ă‚č)

PROTEIN LAB. Kitahorie (ăƒ—ăƒ­ăƒ†ă‚€ăƒłăƒ©ăƒœ ćŒ—ć €æ±Ÿćș—)
Adresse : 1-15-19 Kitahorie, Nishi-ku, Osaka (性é˜Șćșœć€§é˜Șćž‚è„żćŒșćŒ—ć €æ±Ÿ 1-15-19)
AccĂšs : Yotsubashi Station (Yotsubashi Line) sortie 6

PROTEIN LAB. NU Chayamachi (ăƒ—ăƒ­ăƒ†ă‚€ăƒłăƒ©ăƒœ NUèŒ¶ć±‹ç”șćș—)
Adresse : NU Chayamachi 8F, 10-12 Chayamachi, Kita-ku, Osaka (性é˜Șćșœć€§é˜Ș澂挗ćŒșèŒ¶ć±‹ç”ș10ç•Ș12ć· NUèŒ¶ć±‹ç”ș8階)
AccĂšs : Osaka-Umeda Station (Hankyu Line) sortie H8

Site internet : https://protein.co.jp
Instagram : @proteinlab.jp | @proteinlab.chayamachi

💬 Vocabulaire (捘èȘž)

ハă‚čトラン (resutoran) = restaurant
ăƒĄăƒ‹ăƒ„ăƒŒ (menyu) = menu
è©ŠéŁŸ (ししょく – shishoku) = dĂ©gustation
æ˜ŒéŁŸ (ちゅうしょく – chĆ«shoku) = dĂ©jeuner, repas de midi
æ°Ž (みず – mizu) = eau
ă‚łăƒŒăƒ’ăƒŒ (koohii) = cafĂ©
ă‚žăƒ„ăƒŒă‚č (jĆ«su) = jus
野菜 (やさい – yasai) = lĂ©gume
甘い (ă‚ăŸă„ – amai) = sucrĂ©, doux
è‹Šă„ (ă«ăŒă„ – nigai) = amer
ć†·ăŸă„ (ă€ă‚ăŸă„ – tsumetai) = froid
しょっぱい (shoppai) = salĂ©
䜏所 (じゅうしょ – jĆ«sho) = adresse
スクセă‚č (akusesu) = accĂšs


♫ Un article = Une chanson â–ș B.A.P (ëč„에읎플) POWER

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▶ Attrapez-les tous : PokĂ©mon Cafe (ăƒă‚±ăƒąăƒłă‚«ăƒ•ă‚§)

Vous avez toujours eu envie de manger aux cĂŽtĂ©s de Pikachu et Evoli ? De goĂ»ter Ă  des plats mignons Ă  l’effigie des PokĂ©mons qui ont marquĂ© plusieurs gĂ©nĂ©rations ? Au Japon il y a bien sĂ»r un endroit pour ça : le PokĂ©mon Cafe !

Il aurait Ă©tĂ© Ă©tonnant qu’il n’y ait pas de PokĂ©mon Cafe au Japon, le pays natal de ces crĂ©atures mignonnes, attachantes et parfois effrayantes ! Et Ă  l’heure actuelle au Japon deux cafĂ©s existent : un Ă  Tokyo et un Ă  Osaka.

Attrapez-les tous ! Ou plutĂŽt, mangez-les tous ?! Dans cet article, Kimi vous emmĂšne goĂ»ter Ă  la cuisine et Ă  l’ambiance bon enfant du PokĂ©mon Cafe !

đŸ€— Bienvenue au Pokemon Cafe (ăƒă‚±ăƒąăƒłă‚«ăƒ•ă‚§ăžă‚ˆă†ă“ă)

Il n’est pas possible de se rendre au cafĂ© en mode touriste sur un coup de tĂȘte. Une rĂ©servation en ligne est obligatoire. On peut rĂ©server jusqu’Ă  un mois en avance ce qui garantie le choix de l’horaire. Les rĂ©servations sont trĂšs vite complĂštes. On ne peut obtenir (difficilement) qu’une table le mois suivant et pas plus tĂŽt. L’annulation est possible Ă  tout moment et un dernier mail de confirmation est envoyĂ© deux jours avant. Avec la pandĂ©mie, ce fut une galĂšre de enfin pouvoir y aller Ă  cause des rĂ©servations souvent complĂštes et des États d’urgence pendant lesquels le cafĂ© Ă©tait fermĂ©.

Il est prĂ©fĂ©rable de se prĂ©senter 10 minutes avant l’heure de sa rĂ©servation. En cas de retard de plus de 15 minutes sans prĂ©venir, la rĂ©servation est automatiquement annulĂ©e. Comme le cafĂ© est bondĂ© Ă  quasiment toutes les plages horaires, chaque rĂ©servation permet de rester 1h30 dans le cafĂ© seulement. La derniĂšre commande (last order) est passĂ©e 30 minutes avant.

C’est spacieux, Pikachu et ses amis sont partout. Les tables et les siĂšges sont assez larges et confortables. Chaque client dispose d’un napperon en papier sur lequel sont dĂ©posĂ©s les plats et boissons commandĂ©s et qu’il peut emporter en guise de souvenir. On mange entourĂ© de nos PokĂ©mons prĂ©fĂ©rĂ©s, il y en a toujours au moins un Ă  proximitĂ© pour nous tenir compagnie quand on vient seul(e). Il y rĂšgne une ambiance bon enfant et dĂ©tendue, la dĂ©co mignonne avec les peluches de Pikachu et des statues de PokĂ©mons permet de se crĂ©er de beaux souvenirs en photos librement. Les serveurs sont vĂȘtus de jolis uniformes et trĂšs chaleureux.

Pas seulement de la nourriture, le client peut s’offrir des goodies exclusifs au cafĂ©. Il peut effectuer ses achats sur place mais aussi lors de sa rĂ©servation en ligne et les rĂ©cupĂ©rer le jour de sa venue.

📜 Le menu (ăƒĄăƒ‹ăƒ„ăƒŒ)

On effectue la commande par le biais d’une tablette. Le menu est disponible dans plusieurs langues (anglais, corĂ©en, chinois…) et propose des plats, des desserts, des boissons. On peut donc y venir aussi bien pour le dĂ©jeuner que pour la petite collation de l’aprĂšs-midi ou juste pour boire un cafĂ©. La liste n’est cependant pas trĂšs longue ! Trois plats principaux Ă  l’effigie de Pikachu, Evoli et Ronflex mĂȘlant Ă  la fois cuisine japonaise et occidentale. Pour le dessert il y a le choix entre pancake souffĂ©, parfait au chocolat, et un dessert surprise enfermĂ© dans une PokĂ©ball ! Enfin pour les boissons, c’est plus large avec du thĂ©, du cafĂ©, des jus et des soda Ă  plusieurs saveurs… Les prix sont assez Ă©levĂ©s, entre 1 000 „ et 3 000 „ qui incluent la cuisine bien sĂ»r, mais sans doute en plus le service, les dĂ©corations et la vaisselle spĂ©ciale utilisĂ©e. D’ailleurs, cette vaisselle exclusive est aussi en vente Ă  la boutique ! Chaque commande de boisson effectuĂ©e permet d’obtenir en cadeau un dessous de verre en plastique.

Il y a Ă©galement un menu spĂ©cial en Ă©dition limitĂ©e renouvelĂ© rĂ©guliĂšrement. Il s’agit la plupart du temps de deux plats et un dessert. Leur consommation permet de recevoir des petits cadeaux comme des autocollants par exemple.

đŸ± Place Ă  la dĂ©gustation ! (ă•ă‚ă€è©ŠéŁŸă™ă‚‹ăž)

Pourquoi ne pas commencer par un bon smoothie aux raisins avec un petit cookie ? RafraĂźchissant et doux, chaque gorgĂ©e se savoure avec plaisir et offre une tres bonne mise en bouche pour la suite du dejeuner ! Le verre Ă  l’effigie du PokĂ©mon Ectoplasma est trĂšs stylĂ© avec la led Ă  l’intĂ©rieur. Sans doute la boisson Ă  tester !

Place ensuite aux plats qui sont joliment bien prĂ©sentĂ©s. C’est trĂšs mignon si bien qu’on ne sait pas vers quel plat porter son choix pour ensuite hĂ©siter Ă  entammer la dĂ©gustation ! Et surtout, est-ce aussi bon que beau ?

Pour une premiĂšre visite, on profite du plat spĂ©cial Pikachu’s Makeup composĂ© de riz au poulet, steak de Hambourg, boulette de viande, fromage, jambon, omelette, soupe Ă  l’oignon avec macaronis, sauce blanche au fromage et salade. Une Pikachu en omurice toute coquette avec des rubans et des cƓurs en jambon ! Oui l’esthĂ©tique est aussi de mise ! C’est mignon Ă  regarder et bien bon Ă  manger. Les portions sont correctes et rĂ©galent. Certains plats peuvent sembler petits pour les gros mangeurs mais ils contiennent divers aliments en quantitĂ© normale qui convient aux Japonais. Dommage qu’il manque cependant d’un couteau pour couper le steak !

AprÚs le régal du plat et du smoothie, on termine par le dessert spécial du moment : le tiramisu au matcha ! Il arrive dans une large assiette entouré de chiffon cake au matcha en miettes et du mignon Pokémon en marshmallow. Le bouquet final de cette expérience qui nous replonge en enfance !

âŁïž Avis (意芋)

Rare que le client ressorte déçu, bien que la note finale soit salée ! Compter en moyenne 6 000 „ par personne pour un menu complet incluant boisson, plat et dessert. Ambiance conviviale et joyeuse, plats mignons et bons. On passe un bon moment avec nos Pokémons préférés !

💡 Infos pratiques (äœæ‰€ăƒ»ă‚ąă‚Żă‚»ă‚č)

PokĂ©mon Cafe Tokyo-Nipponbashi (ăƒă‚±ăƒąăƒłă‚«ăƒ•ă‚§ 東äșŹăƒ»æ—„æœŹæ©‹)
Adresse : Nipponbashi Takashimaya SC East Building 5F, 2-11-2 Nipponbashi, Chuo-ku, Tokyo (東äșŹéƒœäž­ć€źćŒșæ—„æœŹæ©‹äșŒäžç›ź11ç•Ș2ć· æ—„æœŹæ©‹é«™ćł¶ć±‹ïŒł.ïŒŁ.東通 5階)
AccĂšs : Nipponbashi Station (Tozai Line, Ginza Line) sortie B2

PokĂ©mon Cafe Osaka-Shinsaibashi(ăƒă‚±ăƒąăƒłă‚«ăƒ•ă‚§ 性é˜Șăƒ»ćżƒæ–Žæ©‹)
Adresse : Daimaru Shinsaibashi Main Building 9F, 1-7-1 Shinsaibashisuji, Chuo-ku, Osaka (性é˜Șćșœć€§é˜Ș枂䞭怟ćŒșćżƒæ–Žæ©‹ç­‹1-7-1 ć€§äžžćżƒæ–Žæ©‹ćș— æœŹé€š9階)
AccĂšs : Shinsaibashi Station (Midosuji Line) sortie 4

Site internet : https://www.pokemoncenter-online.com/cafe/
Facebook : Pokemon Co Jp | Instagram : @pokemon_jpn | Twitter : @Pokemon_copjp
Youtube : PokemonCoJp

Retrouvez la visite du Pokémon Cafe en vidéo sur Tik Tok !

@kimi_no_blue_travel

DĂ©jeuner au #Pokemon Cafe d’Osaka ! Ambiance bon enfant, plats mignons et bons. Un bon moment avec nos PokĂ©mons prĂ©fĂ©rĂ©s. #é–ąè„ż #japan #æ—„æœŹ #delicious

♬ son original – Kimi – Kimi

♫ Un article = Une chanson â–ș PokĂ©mon ! Attrapez-les tous !

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▶ Hiroshima Travel – Nourriture et Restaurants

Bien sĂ»r, en voyage Ă  Hiroshima, et comme pour tout voyage d’ailleurs, il est indispensable de tester les spĂ©cialitĂ©s ! Niveau nourriture, si on dit Hiroshima, on pense en premier Ă  l’Okonomiyaki (ăŠć„œăżç„Œă). Comment ? Mais l’Okonomiyaki n’est pas censĂ© venir d’Osaka ? Si c’est vrai, mais selon les rĂ©gions il y a plusieurs variantes. Et Hiroshima a la sienne. C’est pour cela qu’il ne va pas s’appeler simplement Okonomiyaki mais Hiroshima-fĆ« Okonomiyaki (ćșƒćł¶éąšăŠć„œăżç„Œă, Okonomiyaki au style d’Hiroshima) ou Hiroshimayaki (ćșƒćł¶ç„Œă).

Quelle est la diffĂ©rence ? On retrouve les mĂȘmes ingrĂ©dients que l’Okonomiyaki classique soit : la pĂąte (faite de farine de blĂ© 氏éșŠçȉ et d’eau æ°Ž), du chou (キャベツ), des pousses de soja (もやし), du porc (豚肉), du tenkasu (怩かす), un Ɠuf (玉歐), des oignons verts (ネゼ)… Cependant la prĂ©paration est diffĂ©rente. Pour faire un Hiroshimayaki, les ingrĂ©dients sont disposĂ©s en couches individuelles sur une plaque chauffante teppan (é‰„æż), en plus d’ajouter une couche de udon ou de soba. ComparĂ©e Ă  celle du Kansai, la quantitĂ© de chou est supĂ©rieure, et la prĂ©sence des nouilles en fait un repas consistant mais incroyablement dĂ©licieux !
Pour rappel, l’Okonomiyaki « classique » d’Osaka, est prĂ©parĂ© en mĂ©langeant les ingrĂ©dients ensemble avant de les cuire sur la plaque et ne sont pas accompagnĂ©s de nouilles.

Puis, Ă  Hiroshima, l’autre aliment phare, c’est l’huĂźtre ! Hiroshima est l’une des quatre rĂ©gions du Japon rĂ©putĂ©es pour la culture de dĂ©licieuses huĂźtres. Elles sont connues pour ĂȘtre petites, mais incroyablement charnues et savoureuses. Pour les amateurs d’huĂźtres, Hiroshima est l’endroit idĂ©al pour en dĂ©guster de diffĂ©rentes façons : en barbecue de fruits de mer, dans un Okonomiyaki, grillĂ©es, avec du riz…

Kimi, elle ne raffole pas des huĂźtres. En revanche elle adore les Okonomiyaki et pour avoir dĂ©jĂ  goĂ»tĂ© au Hiroshimayaki lors de festivals d’Ă©tĂ©, elle s’est orientĂ©e vers un restaurant qui en prĂ©pare. Et elle en a trouvĂ© un qui en prĂ©pare vraiment de trĂšs bons ! Pire, ce restaurant va vous faire aimer davantage ce plat et vous donner envie d’y revenir !

Kimi teste le Onokomiyaki au style d’Hiroshima (ćșƒćł¶éąšăŠć„œăżç„Œă) chez Nagataya (長田汋)

Pour goĂ»ter au fameux Hiroshimayaki, direction Nagataya (長田汋), un restaurant parmi tant d’autres mais assez bien rĂ©putĂ©. Il n’y a qu’Ă  voir Ă  l’heure du dĂ©jeuner ! Le restaurant est bondĂ©, il faut parfois faire la queue Ă  l’extĂ©rieur jusqu’Ă  ce qu’une table se libĂšre. La maison propose divers Okonimiyaki au style d’Hiroshima, Ă  des prix et des accompagnements diffĂ©rents. On va en trouver avec du fromage, avec beaucoup d’oignons verts, du mochi, du kimchi, des huĂźtres et autres fruits de mer… À partager Ă  plusieurs ou pour une personne, le prix d’un Hiroshimayaki varie de 750 „ Ă  1 680 „. On choisit soit soba soit udon pour la couche de nouilles et enfin on peut ajouter Ă  l’unitĂ© les accompagnements de son choix. Pour les vĂ©gĂ©tariens, les mĂȘmes Hiroshimayaki sont proposĂ©s sans viande. Le menu est disponible en anglais et il y a Ă  la fois des tables et des comptoirs pour les clients venant seuls.

Les clients Ă©tant placĂ©s aux comptoirs se retrouvent aux premiĂšres loges pour admirer le spectacle : la prĂ©paration de leur Hiroshimayaki en direct live ! Et ça reste fascinant Ă  regarder ! Les cuisiniers, dans un timing toujours aussi bon, organisĂ©s, prĂ©parent entre trois et cinq Hiroshimayaki en mĂȘme temps, disposant les ingrĂ©dients les uns aprĂšs les autres. Des gestes rĂ©pĂ©tĂ©s et rapides pour rĂ©aliser des plats trĂšs appĂ©tissants. À regarder, cela semble simple Ă  cuisiner ! Leur prĂ©paration demande quand mĂȘme du temps ; entre 10 et 20 minutes. Eh oui, les ingrĂ©dients n’Ă©tant pas mĂ©langĂ©s mais empilĂ©s, il faut leur laisser le temps de cuire avant d’ĂȘtre retournĂ© et disposĂ© sur la couche infĂ©rieure.

Admirons en dĂ©tail cette prĂ©paration ! Le plat se prĂ©pare en couches successives sur un teppan (plaque chauffante) avec tout d’abord la pĂąte. Ensuite on y place le chou coupĂ© en lamelles, des crevettes, du poulpe, du calamar, etc. selon le Okonomiyaki choisi, les pousses de soja, le tenkasu, et les morceaux de viande (porc en lamelles) et on retourne le tout.

Puis viennent les nouilles (soba ou udon) sur lesquelles on va venir disposer les couches prĂ©cĂ©dentes. AprĂšs cela, on dispose l’ensemble sur un Ɠuf battu et Ă©talĂ© comme une crĂȘpe sur la mĂȘme plaque et on laisse le tout cuire jusqu’à ce que le chou soit tendre et la viande bien cuite. On retourne une derniĂšre fois et enfin, on Ă©tale une couche gĂ©nĂ©reuse de sauce okonomi faite d’un mĂ©lange de vinaigre de sakĂ©, de miel et de purĂ©e de lĂ©gumes, et selon les envies du client, de la sauce mayonnaise et /ou de la sauce Ă©picĂ©e… Bon appĂ©tit !

L’avantage de ce plat est que Ă©tant donnĂ© qu’il reste sur la plaque chauffante, il ne refroidit pas. Par contre en Ă©tĂ©, il vaut mieux Ă©viter d’en manger !

Premier test, Kimi a opté pour le Hiroshimayaki Special avec du fromage et des soba à 1 400 „. Pour sa deuxiÚme visite, elle a choisi le Hiroshimayaki Seafood avec des udon à 1 100 „ et y a inclu du fromage et du mochi.

On se sert de petites portions qu’on dĂ©coupe et accompagne de sauce ou non et on profite du goĂ»t de chaque bouchĂ©e, de l’ambiance et l’animation du restaurant. Un pur moment de bonheur qui vaut autant que des repas dans des restaurants de luxe ou de haute gastronomie. Il en faut peu pour ĂȘtre heureux ! On quitte le restau avec le sourire et l’envie d’y revenir (encore) trĂšs vite !

Adresse : Shigeishi Building 1F, 1-7-19 Otemachi, Naka-ku, Hiroshima (ćșƒćł¶çœŒćșƒćł¶ćž‚äž­ćŒșć€§æ‰‹ç”ș1-7-19 é‡çŸłăƒ“ăƒ«1F)
AccĂšs : Hondori Station (Astramline, Hiroden Street Car)
Site internet : http://nagataya-okonomi.com/

Retrouvez la préparation et la dégustation de cette spécialité en vidéo sur
Kimi no Terebi (キミぼテレビ) et aussi TikTok !


Avez-vous testé le Hiroshimayaki ? Préférez-vous les hußtres ou le Hiroshimayaki ?


♫ Un article = Une chanson â–ș Le Livre de la Jungle – Il en faut peu pour ĂȘtre heureux

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▶ Under the Sea : Kani Douraku (ă‹ă«é“æ„œ)

Dans le Kansai, si on dit nourriture, on pense tout de suite Ă  Okonomiyaki (ăŠć„œăżç„Œă) et Takoyaki (ăŸă“ç„Œă). Mais il n’y a pas que ces deux plats populaires. Il y a aussi le crabe 🩀 ! Et si on vous dit crabe, on pense directement Ă  un restaurant en particulier : Kani Douraku (ă‹ă«é“æ„œ) !

Le nom ne vous dit peut-ĂȘtre rien et pourtant, la façade de cette grande chaĂźne est facilement repĂ©rable grĂące Ă  son crabe gĂ©ant sur le toit !

Namba, Osaka (1)

Oui, celle-ci, vous l’avez dĂ©jĂ  vu au moins Ă  Dotonbori, lĂ  oĂč a ouvert le premier restaurant de cette grande chaĂźne. N’est-ce pas ? Eh bien retenez le nom, Kani Douraku ! D’abord devenu familier Ă  Dotonbori (道頓栀), qui compte pas moins de trois restaurants, le crabe gĂ©ant dont les pĂątes remuent lentement s’est trĂšs vite rĂ©pandu Ă  l’Ă©chelle nationale, que ce soit dans le Kansai, le Kanto ou encore vers l’ouest du pays.

Dans cet article, Kimi vous emmÚne manger du crabe de qualité
dans une ambiance zen et luxueuse.

※ Un environnement traditionnel et une atmosphĂšre dĂ©tendue

Kani Douraku (ă‹ă«é“æ„œ) s’implante dans un dĂ©cor Ă  la fois traditionnel et luxueux. En plus d’ĂȘtre trĂšs calme. On entendra ni le brouhaha du service rapide des chaĂźnes de restauration rapide ni le bruit rĂ©sonnant dans la cuisine. Chez Kani Douraku (ă‹ă«é“æ„œ) on prend le temps de poser en toute tranquillitĂ©.

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Le restaurant situĂ© Ă  Hirakata est spacieux, une musique zen et relaxante rĂ©sonne dĂšs l’entrĂ©e et des serveuses vĂȘtues de kimono accueillent chaleureusement le client. On se croirait dans une ancienne maison traditionnelle avec le sol en tatami (obligation donc de retirer ses chaussures) et les portes coulissantes. Et dans chaque piĂšce on retrouvera une table basse. Chaque client ou groupe de clients bĂ©nĂ©ficie de sa petite salle privĂ©e sans voir ni entendre ses voisins.

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※ Un menu riche et des plats esthĂ©tiques 

Pour un dĂ©jeuner, il y a trois menus proposĂ©s pour des prix allant de 2 310 „ Ă  3 080 „. À cĂŽtĂ© d’un bol de ramen ou de gyudon Ă  500 „, c’est sĂ»r on peut manger pour moins cher ailleurs, mais rappelons-nous aussi du rapport qualitĂ©-prix, du confort et de l’esthĂ©tique des lieux et de la cuisine servie. LĂ  ça ne se compare pas.

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Chez Kani Douraku (ă‹ă«é“æ„œ), le crabe est donc l’aliment phare et fait l’objet de tout un art culinaire ! Il est cuisinĂ© de diffĂ©rentes façons et incorporĂ©s dans divers plats. L’esthĂ©tique Ă©tant aussi trĂšs travaillĂ©, les plats sont servis dans de la vaisselle traditionnelle et le crabe y est toujours trĂšs bien mis en valeur.

Une fois le client installĂ©, les serveuses se chargent d’apporter les plats du menu les uns aprĂšs les autres dans un timing prĂ©cis sur des plateaux bien prĂ©sentĂ©s. PrĂ©cisĂ©ment, quels sont ces plats ? Le menu du midi (ăŠæ˜Œăźă‹ă«ćŸĄè†ł) Hatsuhime (ćˆć§«) Ă  2 750 „ comprend par exemple :
◆ crabe vinaigrĂ©, bol de crabe cuit Ă  la vapeur, plat de saison, servis dans un panier en bois (籠盛り, ă‹ă«é…ąăƒ»ă‹ă«èŒ¶çą—è’žă—ăƒ»ć­ŁçŻ€ăźäž€ć“)
◆ korokke de crabe (ă‹ă«ă‚łăƒ­ăƒƒă‚±)
◆ riz au crabe (ă‹ă«é‡œéŁŻ)
◆ cornichons & tsukemono (銙た物)
◆ soupe (搞物)

On mange dans le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ©, apprĂ©ciant chaque bouchĂ©e. MĂȘme les personnes apprĂ©ciant peu le crabe savourent cette cuisine saine et lĂ©gĂšre. Les gros estomacs reprendraient bien un menu !

Si le prix peut rebuter les plus modestes, ne pas oublier qu’il inclut aussi bien la qualitĂ© de la cuisine servie, mais aussi l’espace luxueux, l’environnement zen et le service irrĂ©prochable offert aux clients. Chez Kani Douraku (ă‹ă«é“æ„œ), vous profitez d’un trĂšs bon moment et d’un dĂ©licieux repas en accord avec le prix. Et certainement que la maison vous fera apprĂ©cier le crabe si vous n’ĂȘtes pas un amateur !

※ Infos pratiques

Kani Douraku Hirakata (ă‹ă«é“æ„œæžšæ–čćș—)
Adresse : 2-3-7 , Hirakata-shi, Osaka (性é˜Șćșœæžšæ–č澂ć‡șć±‹æ•·ć…ƒç”ș2-3-7)
AccĂšs : Deyashiki Bus Stop (Keihan Bus)
Site internet : https://douraku.co.jp/kansai/hirakata/

Kani Douraku Dotonbori (ă‹ă«é“æ„œé“é “ć €æœŹćș—)
Adresse : 1-6-18 Dotonbori, Chuo-ku, Osaka (性é˜Șćșœć€§é˜Ș枂䞭怟ćŒș道頓栀1-6-18)
AccĂšs : Namba Station (Sennichimae Line, Yotsubashi Line, Midosuji Line), Osaka-Namba (Kintetsu Line, Hanshin Line) sortie 14
Site internet : https://douraku.co.jp/kansai/honten/

Instagram : @kani_douraku


♫ Un article = Une chanson â–ș The Little Mermaid – Under the Sea

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▶ 22 juin 2016 ; 1 an au Japon (æ—„æœŹă§ïŒ‘ćčŽé–“ăŒç”ŒăŁăŸ)

Cette photo illustre bien ma victoire personnelle !

Trick Eye Museum, SĂ©oul – Octobre 2015 Cette photo illustre bien ma victoire personnelle ! 

22 juin 2016. Nous voilĂ  un an aprĂšs le dĂ©but de mon PVT au Japon. Il est temps de faire le bilan et de vous dire que l’aventure n’est pas terminĂ©e ! Au contraire, elle continue !!!

Au revoir PVT. Bonjour Visa Travail ! 

Il y a un an, je posais mes valises Ă  Tokyo, pour la quatriĂšme fois, pleine de motivation et avec l’envie d’en dĂ©couvrir toujours plus sur ce pays, mais aussi de me dĂ©couvrir, de trouver ma voie, moi qui ai absolument TOUT quittĂ© en France (appartement, CDI, voiture, famille et amis) pour certainement le plus grand amour de ma vie : le Japon. Un pays que j’ai appris Ă  aimer au fil de mes voyages pour finalement avoir envie de m’y installer sur le long terme et pourquoi pas d’y faire ma vie ? En partant je me doutais bien sĂ»r que tout n’Ă©tait pas gagnĂ© et que ce ne serait pas facile tous les jours. Peut-ĂȘtre mĂȘme qu’au final, je n’allais pas apprĂ©cier « la vie japonaise »… Bref, c’Ă©tait encore un grand challenge qui s’annonçait.

Mais la vie japonaise, malgrĂ© ses difficultĂ©s, m’a au final conquise et m’a permise de m’Ă©panouir. MĂȘme si des merdes il m’en est arrivĂ© pas mal : mon ordinateur m’a lĂąchĂ©e, obligĂ©e d’en recommander un en catastrophe en France, j’ai fait rĂ©parer mon Samsung Galaxy SII pour pouvoir l’utiliser au Japon et il a finalement mourru de surchauffe comme un con en ThaĂŻlande, le LTE achetĂ© d’occasion commence Ă  se faire vieux aussi, mon nouvel ordinateur m’a aussi lĂąchĂ© Ă  son tour, ça a Ă©tĂ© la guerre avec les kanji et le keigo pour envoyer des mails afin de le faire rĂ©parer au Japon sans frais (vu qu’il Ă©tait encore garantie), heureusement l’histoire s’est bien terminĂ©e…

Difficile parfois de tenir en Ă©tant loin des proches et dans l’incapacitĂ© de s’exprimer librement en raison d’un niveau de japonais encore trop faible. Et mĂȘme avec du recul, je pense que je m’en suis plutĂŽt bien sortie et que j’ai Ă©tĂ© trop susceptible pour des petites choses pas bien graves au final ! Je crois que le plus gros Ă©chec de mon PVT fut mon super fail au JLPT N4 que j’ai tentĂ© de passer en dĂ©cembre (eh oui je dĂ©cide de l’avouer maintenant que j’ai bien digĂ©rĂ© la pilule). J’Ă©tais Ă  quelques points de l’avoir… Je me suis sur-estimĂ©e (pour une fois xD). Mais cette annĂ©e au Japon, c’est aussi beaucoup de bons moments que je ne suis pas prĂȘte d’oublier ! J’ai vĂ©cu ce PVT Ă  fond, privilĂ©giant les voyages et la recherche de travail avec l’aide de trois baito cumulĂ©s pour tenir financiĂšrement :

  • J’ai Ă©tĂ© Ă  des festivals en Yukata
  • J’ai rencontrĂ© et me suis liĂ©e d’amitiĂ© avec des japonais(e)s, et je suis surtout proche de Hiromi, Tomo et Emiko qui sont comme trois mamans, et qui m’ont souvent aidĂ©e quand j’en avais besoin
  • Et d’un autre cĂŽtĂ©, l’Ă©quipe de l’Izakaya oĂč j’ai travaillĂ© durant ce PVT est devenue un peu une seconde famille
  • J’ai dĂ©couvert le mĂ©tier de serveuse, et je me suis rendue compte que finalement ce n’Ă©tait pas si facile que ça (pas seulement Ă  cause du japonais) ! Mais maintenant je peux me vanter de savoir porter trois assiettes et savoir rĂ©aliser des cocktails ! Je tire mon chapeau Ă  celles et ceux qui font ce mĂ©tier !
  • Je suis devenue plus distraite et moins mĂ©fiante, parce qu’au Japon, on a trĂšs peu de chance de se faire voler son sac ou agresser dans la rue en pleine nuit. Maintenant je dors dans le train et je traĂźne dans les rues morbides seuls Ă  23h-minuit sans craindre quoique ce soit (jusqu’au jour oĂč… je touche du bois ! Haha)
  • Aller au KaraokĂ© est devenue l’un de mes loisirs prĂ©fĂ©rĂ©s !
  • J’ai visitĂ© pour la premiĂšre fois Nagano, Matsumoto, Fukui, Ise, Kobe et Himeji
  • J’ai fait du homestay Ă  Nagano et Osaka, et ce fut l’une de mes meilleures expĂ©riences au Japon
  • Je suis retournĂ©e Ă  Osaka et Nagoya
  • J’ai fĂȘtĂ© mon premier Nouvel An « Japonais »… seule, mais suivre la tradition, c’Ă©tait cool !
  • J’ai vu mes CNBLUE 19 fois (concerts et fanmeetings confondus), quel bonheur
  • J’ai aussi assistĂ© aux concerts de N.Flying, FTISLAND, MAN WITH A MISSION, MUCC, girugamesh… Non vous ne connaissez certainement pas ces groupes mais moi je les adore !
  • J’ai voyagĂ© en CorĂ©e du Sud, en ThaĂŻlande et Ă  Singapour
  • On m’a lĂ©guĂ©e un futon et un kotatsu, deux choses trĂšs « japonaises » que je voulais avoir
  • J’ai enfin vu mes premiers fleurs de cerisiers !
  • J’ai testĂ© des cafĂ©s Ă  thĂšme sympas, entre autres le Hammock Cafe, le Kawaii Monster CafĂ©, l’Ikefukuro Cafe
  • Je suis une abonnĂ©e du Starbucks et ses Frappuccino Ă©dition limitĂ©e qui changent de saveur tous les mois
  • J’ai appris Ă  servir du vin et du champagne en travaillant chez Maison PremiĂšre, un restaurant de cuisine française qui organise beaucoup de mariages
  • J’ai appris Ă  Ă©crire un CV (c’est chiant), des formules de politesse (que j’ai oubliĂ© depuis) et j’ai dĂ©couvert comment se passait les entretiens d’embauches
  • Mes parents et ma tante sont venus me rendre visite pendant quelques jours oĂč ils ont pu dĂ©couvrir Tokyo , Kamakura et voir le Mont Fuji. Ils sont repartis conquis, ce qui m’a rendu encore plus heureuse

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Le Japon est bien diffĂ©rent de mon pays d’origine, et mĂȘme si je m’y sens mieux, j’ai bien pris conscience que ce pays n’est pas parfait et qu’il a aussi des dĂ©fauts. Je crois que le truc que je dĂ©teste en premier ici, c’est le climat. Un hiver plus-sec-tu-meurs oĂč mes mains souffrent le martyr tellement elles sont dessĂ©chĂ©es, un Ă©tĂ© chaud et humide avec des moustiques, des cafards mutants Ă©normes, la saison des pluies, un automne oĂč le mois de septembre rime avec typhon. Ensuite, je ne comprend toujours pas pourquoi les japonais n’incluent jamais les taxes sur leurs prix dans les magasins ou les restaurants… RĂ©sultat, tu ne sais jamais pour combien tu vas en avoir avant de passer Ă  la caisse ! Quant Ă  la Poste japonaise, elle n’est pas aussi pratique qu’on le croit : dans les bureaux ils n’ont rien pour faire des colis, pas de papier bulle, leur scotch colle Ă  peine (contrairement Ă  la poste corĂ©enne oĂč ils ont tout le matos nĂ©cessaire !) et quand ils apportent un colis et que tu n’es pas chez toi, tu as droit Ă  un avis de passage ne te disant pas d’aller chercher ton colis au bureau de ton quartier, mais pour planifier un nouvel horaire… par tĂ©lĂ©phone ou par internet ! Je trouve ce systĂšme tellement pas pratique pour moi xD ! Qu’est-ce que c’est chiant aussi de trouver SI PEU de poubelles dans les rues, elles qui demeurent pourtant SI propres… Avoir des frais par ta propre banque (japonaise) quand tu retires en dehors des heures de bureaux dans les distributeurs qui ne sont pas ouvert 24h/24. Dur aussi de faire ses courses pour plusieurs semaines Ă  l’avance en raison des dates de pĂ©remptions trop courtes. La diffĂ©rence énorme de tempĂ©rature en plein Ă©tĂ© entre l’extĂ©rieur et les transports trop climatisĂ©s qui m’ont souvent valu de chopper pas moins de trois fois une bonne crĂšve Ă  la limite de la grippe en pleins mois de juin. Enfin les trains ponctuels au Japon… Hum oubliez ! C’est un mythe ! Beaucoup, beaucoup moins qu’en France bien sĂ»r, mais il arrive aussi que les trains soient en retard au Japon, si si ! Et Tokyo n’est pas une ville plate… En mamachari, des fois, c’est dur ! Pour le reste, je crois que je m’y suis faite automatiquement. MĂȘme les tremblements de terre ne me font pas peur !

Et d’un autre cĂŽtĂ©, j’aime les kombini que tu trouves dans chaque coin de rue, pour te dĂ©panner Ă  n’importe quelle heure de la journĂ©e ou de la nuit, les 100 yens shop comme DAISO oĂč tu trouves pleins de choses et d’inventions pratiques, les natsu matsuri avec les danses traditionnelles et les feux d’artifices splendides. Et j’en passe…

Tokyo by day (1)

En tous les cas, le plus difficile reste : comprendre la langue, dĂ©crypter les kanji, notamment pour les tĂąches administratives qui deviennent un vrai casse-tĂȘte ! Mais j’y travaille et je compte bien m’amĂ©liorer en japonais aussi longtemps que je serai sur le terrain !

MĂȘme mon YongYong Kuma bosse dur !

Bref, ce 22 juin 2015, j’ai l’impression que c’Ă©tait hier ! Cette annĂ©e fut riche ! Pas toujours facile mais pleine de bonnes surprises ! Parfois, j’ai mĂȘme encore du mal Ă  rĂ©aliser que j’ai quittĂ© mon laboratoire de chimie en rĂ©gion Parisienne, mon petit studio de 23mÂČ et le pays oĂč j’ai vĂ©cu pendant plus de vingt ans.

Aujourd’hui, je suis toujours au Japon. Je n’ai pas de billet d’avion pour rentrer Ă  Paris mais un petit bout de papier m’autorisant Ă  rester 2 mois de plus en attendant…. mon visa travail (tant espĂ©rĂ©) !

Depuis mai, j’ai un travail, je suis… prof de français. Alors oui je suis sĂ©rieuse (xD) et non je n’ai pas choisi le chemin de la « facilitĂ© », parce que je n’avais plus que cette solution ou parce que je me faisais recaler Ă  cause de mon niveau de japonais pourri (car des entretiens j’en ai passĂ© hein !). Deux semaines intensives de formation (car non je ne suis pas diplĂŽmĂ©e FLE), des soirĂ©es et des week-ends Ă  m’entraĂźner et Ă  prĂ©parer des cours, un gros travail sur ma personnalitĂ©… C’Ă©tait et c’est encore maintenant un nouveau et gros challenge car j’en apprend toujours plus chaque jour !

Je ne suis pas encore une super prof mais je ferai de mom mieux. C’est vraiment enrichissant et mes Ă©tudiants sont cools et adorables. C’est un plaisir de leur faire cours ! Je travaille chez l’Ă©cole SYMPA, dans la branche situĂ©e Ă  Jiyugaoka (si vous allez voir leur site, vous verrez ma super tĂȘte de vainqueur -OU PAS-). Je travaille dans une super Ă©quipe, pas avec des collĂšgues, mais avec des amies adorables :) ! J’ai du opĂ©rer pas mal de changements ; prĂ©parer un dossier pour mon visa travail, changer de banque, souscrire Ă  l’assurance maladie de mon travail, crĂ©er un hanko… Ces derniers mois n’ont pas Ă©tĂ© de tout repos !

Mais pour ce qui est du stress et les heures de recherche : c’est FINI !!! L’aventure working holiday se termine, mais une autre dĂ©marre ! J’ai compris que malgrĂ© les refus, les Ă©checs, les efforts sans rĂ©sultats, mĂȘme si on se dĂ©courage, tant qu’on abandonne pas complĂštement, il y a toujours une lueur d’espoir, mĂȘme une toute petite. « Quand on veut, on peut. »

Anakawa Riverside Fireworks at Minami-Sunamachi (3)

Et si je peux donner un dernier conseil, profitez de votre jeunesse, de ne pas avoir de travail, d’enfants ou de petit(e) ami(e) pour vous lancer dans l’aventure PVT, au moins UNE FOIS, au moins UN pays dans votre vie ! N’hĂ©sitez SURTOUT pas ! Cette aventure apporte vraiment beaucoup ! Profitez de voyager, de voir du pays, de dĂ©couvrir une nouvelle culture, de rencontrer des personnes de diffĂ©rents horizons ! C’est enrichissant et bien plus encore ! Je me suis toujours dit que si je n’avais pas pu prolonger mon sĂ©jour au Japon, j’aurais tentĂ© un PVT ailleurs (en premier la CorĂ©e), mais je suis dĂ©sormais trop attachĂ©e au Japon pour le quitter, pour l’instant.