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▶ Butter : Les restaurants indiens (ă‚€ăƒłăƒ‰æ–™ç†ăƒŹă‚čトラン)

La cuisine japonaise, on l’apprĂ©cie, on en raffole et pour la plupart des expats au pays du soleil levant, elle s’instaure rapidement dans nos repas quotidiens. Mais d’autres pays sont aussi populaires pour leur cuisine ! Dans chaque grande ville, chaque quartier trĂšs frĂ©quentĂ©, il n’est pas rare de trouver des grandes chaĂźnes amĂ©ricaines de fast-food, des restaurants italiens, français et aussi… des restaurants indiens !

Les restaurants indiens sont assez courants au Japon bien que la cuisine indienne soit trÚs épicée pour les Japonais. Un bon curry avec un naan (et pas un ùne, pardon pour le jeu de mots) ou du riz, ça ne se refuse pas !

C’est pourquoi dans cet article, Kimi va vous parler de ces restaurants en particulier et vous prĂ©senter ceux qu’elle recommande. Pendant votre voyage au Japon, pourquoi ne pas faire une « petite coupure culinaire » et vous offrir un repas autre que japonais, aussi bon et abordable ?

âœȘ Kimi et les restaurants indiens (ă‚­ăƒŸăšă‚€ăƒłăƒ‰æ–™ç†ăźç‰©èȘž)

Pourquoi parler de restaurants indiens alors que Kimi pourrait plutĂŽt consacrer un article aux restaurants français (ça viendra peut-ĂȘtre plus tard) ? Tout simplement parce qu’en venant vivre au Japon, Kimi a commencĂ© Ă  raffoler de la cuisine indienne. Et c’est vrai qu’on voit trĂšs souvent des restaurants proposant cette cuisine.

Kimi n’avait jamais vraiment mangĂ© indien avant de venir au Japon et elle ignorait limite l’existence du naan (feuille de pain faite de farine de blĂ© et cuite sur la paroi brĂ»lante d’un four). Aimant de base le curry Ă©picĂ© et sa prĂ©paration dans la cuisine indienne, en plus de la dĂ©couverte du naan et du cheese naan, ce plat est vite devenu un de ses favoris ! En particulier depuis qu’elle en a mangĂ© dans un restaurant situĂ© Ă  Shibuya et dans lequel elle s’est souvent rendue par la suite tellement c’Ă©tait un rĂ©gal Ă  chaque repas !

Son premier restau indien remonte Ă  son arrivĂ©e en 2015 alors qu’elle Ă©tait en PVT et travaillait dans une guest house Ă  Asakusa. Une des co-workers japonaises a Ă©tĂ© notre guide. HĂ©las, nous n’avons jamais retrouvĂ© le nom du restaurant en question. Mais depuis la dĂ©couverture par le plus grand des hasards d’un de ses restaurants fĂ©tiches, quand une occasion se prĂ©sente, Kimi s’offre un bon dĂ©jeuner. La cuisine indienne est vraiment dĂ©licieuse, le personnel indien est pour la plupart du temps agrĂ©able, bien que souvent ils ne connaissent que les bases du japonais et ne parlent quasiment pas anglais, ou bien un anglais avec un fort accent difficile Ă  bien comprendre !

AprĂšs, ces restaurants sont-ils vraiment le reflet de la vĂ©ritable cuisine indienne ? Est-ce que le cheese naan existe vraiment en Inde ou est-ce une invention ? Comme les yakitori au poulet et au fromage qu’on trouve en France alors que ça n’existe absolument pas au Japon ! Les vrais restaurants indiens tournent-ils de cette maniĂšre en proposant tous les plats dans leur menu comme les restaurants japonais en France gĂ©rĂ©s par des chinois qui proposent Ă  la fois des sushis, des yakitori et des nems ? Chose inconcevable au Japon ! Appelle-t-on rĂ©ellement ces plats indiens en sauce du « curry » ? En effet, le mot « curry » est un terme gĂ©nĂ©rique dĂ©signant une grande variĂ©tĂ© de prĂ©parations Ă©picĂ©es. Des personnes de nationalitĂ© indienne que Kimi a eu l’occasion de rencontrer lui ont clairement dit : « Non, ça ne s’appelle pas du curry ! » En rĂ©alitĂ©, le terme ne serait mĂȘme pas employĂ© en Inde ! Ces plats indiens en sauce sont qualifiĂ©s de curry par les occidentaux mais les Indiens emploieront diffĂ©rents noms selon les rĂ©gions et les Ă©pices utilisĂ©es.

Il faudrait voyager en Inde pour en avoir le cƓur net. Mais en tous cas, ces restaurants indiens chaleureux, on adhùre !

âœȘ PrĂ©sentation (çŽč介)

ImplantĂ© dans un dĂ©cor Ă  l’image du pays, parfois de la musique indienne en fond pour une bonne immersion, les restaurants indiens proposent le meilleur du curry ! Les currys sont un des mets les plus connus de la cuisine indienne. La plupart des plats indiens sont gĂ©nĂ©ralement Ă  base de curry, prĂ©parĂ©s en ajoutant diffĂ©rents types de lĂ©gumes, de lentilles ou de viandes. Les ingrĂ©dients du curry et le style de prĂ©paration varient selon la rĂ©gion. La plupart des currys sont Ă  base d’eau, avec l’utilisation occasionnelle de produits laitiers et de lait de coco. Ils sont gĂ©nĂ©ralement Ă©pais et Ă©picĂ©s et sont consommĂ©s avec du riz cuit Ă  la vapeur ou une variĂ©tĂ© de pains indiens, dont le populaire naan (ăƒ—ăƒŹăƒŒăƒłăƒŠăƒł).

Une grande variĂ©tĂ© de currys sont proposĂ©s : poulet au beurre (ăƒă‚żăƒŒăƒă‚­ăƒł), poulet (チキン), lĂ©gumes (野菜), Ă©pinards (ă»ă†ă‚Œă‚“è‰), noix de coco (ココナッツ), fruits de mer (æ”·éźź), keema (ă‚­ăƒŒăƒž)
 Il y a diffĂ©rents menus selon les estomacs et les prĂ©fĂ©rences des clients. En gĂ©nĂ©ral, un menu classique inclut deux saveurs de curry, une salade et un naan. Parfois on peut trouver en plus du poulet tandoori (タンドăƒȘăƒŒăƒă‚­ăƒł), une seule assiette de curry ou carrĂ©ment trois ! Selon les restaurants il est possible de choisir la dose de piment (èŸ›ă•) du plus doux (甘揣, amaguchi) au plus Ă©picĂ© (èŸ›ćŁ, karakuchi), rĂ©partis sur environ cinq niveaux.

Bien sĂ»r, les currys peuvent aussi ĂȘtre commandĂ©s Ă  l’unitĂ© et d’autres variĂ©tĂ©s de naan sont proposĂ©s : fromage (ăƒăƒŒă‚șナン), patate douce (ă•ă€ăŸă„ă‚‚), miel (ăƒăƒ‹ăƒŒăƒŠăƒł), oignons (玉ねぎ), sĂ©same (èƒĄéș»), naan frit (あげナン) et la derniĂšre tendance en date n’est autre que le naan au… chocolat (チョコ) !
A la carte, on peut enfin dĂ©couvrir les autres plats typiques de la cuisine indienne : samoussa, poulet tandoori (タンドăƒȘăƒŒăƒă‚­ăƒł, poulet cuit sur un four de pierre en feu), chiche-kebab, biriyani (plat Ă  base de riz prĂ©parĂ© avec des Ă©pices, de la viande, des Ɠufs ou des lĂ©gumes), riz safranĂ©… CĂŽtĂ© boisson, c’est le lassi (boisson traditionnelle Ă  base de lait fermentĂ©) qui est le plus souvent Ă  l’honneur.

Le midi, les menus sont un peu différents du dßner mais tout est moins cher et les naan sont servis à volonté. En comparaison, on paye quasiment moitié prix le midi. En moyenne, les menus du midi varient de 700 „ à 1 100 „ contre 1 400 „ à 2 000 „ le soir, un lassi ou un mango lassi peuvent couter seulement 100 „ le midi contre 400 „ le soir et un cheese naan coute 200 „ ou 300 „ !

Il y a Ă©galement de la vente Ă  emporter (æŒăĄćž°ă‚Š) et pour faire patienter le client, le personnel trĂšs serviable offre une boisson (en gĂ©nĂ©ral un lassi) gratuitement !

âœȘ Quelques adresses (è‰Čă€…ć Žæ‰€)

Si pour Kimi, le meilleur restaurant indien n’est autre que LUMBINI (ăƒ«ăƒłăƒ“ăƒ‹), il y a d’autres restaurants approuvĂ©s qu’il est bon de tester ! Ils sont rĂ©pertoriĂ©s par ordre de prĂ©fĂ©rence ci-dessous !

① LUMBINI (ăƒ«ăƒłăƒ“ăƒ‹)

Comme dit plus haut, c’est le meilleur, selon Kimi ! Cliente fidĂšle certifiĂ©e, l’intĂ©gralitĂ© du menu a quasiment Ă©tĂ© explorĂ©. Pour plus de dĂ©tails, nous vous renvoyons Ă  l’article dĂ©diĂ© Ă  ce restaurant : LUMBINI (ăƒ«ăƒłăƒ“ăƒ‹)

② Shib Mahal (ă‚€ăƒłăƒ‰æ–™ç† SHIB MAHAL)

Assez difficile Ă  trouver sans Google maps ! D’ailleurs c’est grĂące Ă  Google maps, en cherchant bĂȘtement un restaurant indien dans Shibuya, que Kimi en a fait la dĂ©couverte ! Et elle ne compte plus le nombre de fois oĂč elle s’y est rendue ! Les plats de curry sont trĂšs bons, en particulier celui aux Ă©pinards et tofu, les naan de grande taille. Pas de doute qu’on ressort toujours le ventre bien rempli aprĂšs avoir choisi un menu au top : deux currys, un cheese nan, une salade et un morceau de poulet tandoori !

Le restau est assez petit et il peut arriver qu’il soit bondĂ©, au point qu’il soit prĂ©fĂ©rable de rĂ©server sa table si on ne veut pas patienter. Mais justement, pour les clients qui se retrouvent Ă  attendre qu’une table se libĂšre, les serveurs offrent un verre de lassi pour patienter. Le service offert dans ce restaurant est irrĂ©prochable ! Le personnel est extrĂȘmement gentil !

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : Minatsu Building 2F, 2-6-2 Dogenzaka, Shibuya-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæž‹è°·ćŒșé“çŽ„ć‚ïŒ’äžç›źïŒ–ïŒïŒ’ çŸŽć„ˆæŽ„ăƒ“ăƒ« 階)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Shibuya Station (JR Line, Ginza Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Keio Inokashira Line) sorties 3 ou 6

⑱ Akriti (ă‚ąă‚±ăƒ†ă‚Ł)

RepĂ©rĂ© par hasard lors d’une virĂ©e Ă  scooter dans Hirakata. SituĂ© Ă  la sortie de la station Gotenyama (ćŸĄæźżć±±), on y propose de la cuisine indienne et nĂ©palaise.

Restaurant petit mais accueillant, on peut s’installer Ă  table ou au comptoir. Staff 100% indien mais avec un bon niveau de communication en japonais. Sous fond de musique indienne, divers menus sont servis pour le dĂ©jeuner. Dans ces menus variant de 700 Ă  1 600 „ environ :
‱ Quatre types de curry au choix : poulet, keema, Ă©pinards ou curry du jour (æ—„æ›żă‚ă‚Š)
‱ Cinq niveaux de piment (èŸ›ă•) : doux (甘揣), normal (æ™źé€š), moyennement Ă©picĂ© (䞭蟛), Ă©picĂ© (èŸ›ćŁ), trĂšs Ă©picĂ© (æż€èŸ›)
‱ Trois types de naan au choix : classique, miel, frit
‱ Pour un cheese naan, il faut choisir le menu cheese nan (ăƒăƒŒă‚șăƒŠăƒłă‚»ăƒƒăƒˆ)
‱ Selon le menu choisi, le client peut s’offrir un ou deux currys accompagnĂ©(s) d’une boisson, de salade, de soupe et d’un morceau de poulet tandoori.

Le menu cheese naan (ăƒăƒŒă‚șăƒŠăƒłă‚»ăƒƒăƒˆ) Ă  1 050 „ est recommandĂ© : deux currys au choix, cheese naan, tebamoto (æ‰‹çŸœć…ƒ, ailes de poulet, moins gras qu’un tebasaki, æ‰‹çŸœć…ˆ), salade, soupe et boisson ! La boisson, la salade et la soupe sont servies en premier pour prendre le temps de dĂ©guster ce menu consistant bien chaud.

Un mango lassi rafraĂźchissant, du curry au poulet et aux Ă©pinards bien pimentĂ©s. On attend un peu mais on savoure cette attente avec le curry bien chaud et le cheese naan au fromage bien fondant fraĂźchement cuit si bien qu’il brĂ»le presque les mains. Les bols de curry sont un peu petits mais au vu du prix incluant un cheese nan sans avoir Ă  rajouter un supplĂ©ment de 300 „ et des accompagnements on ne va pas chipoter.

On a tout de mĂȘme la peau du ventre bien tendu aprĂšs ça mais si il reste de la place dans notre estomac, il y a toujours les trois types de naan Ă  volontĂ© ! Il est d’ailleurs possible de demander le type de cuisson et la taille adaptĂ©e Ă  la gourmandise de chacun.

En quittant les lieux, penser à prendre un petit prospectus du restaurant qui offre des petits bons de réduction sur la prochaine visite.

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (性é˜Șćșœæžšæ–čćž‚æžšè„ż1侁盼18-17)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Gotenyama Station (Keihan Line)

④ Khazana (ă‚«ă‚¶ăƒŒăƒŠ)

SituĂ© Ă  Odaiba Decks, par temps ensoleillĂ©, le client peut prendre une table en terrasse avec une vue sur Tokyo et le pont Rainbow. De quoi donner l’impression d’ĂȘtre en vacances ! Evidemment, pour ce cadre de rĂȘve, il faut compter plus cher que les autres restaurants indiens. Environ 1 600 „ un menu plus 500 „ une boisson. Le plateau n’en reste pas moins consistant puisqu’il inclut tout de mĂȘme deux currys au choix, un gĂ©nĂ©reux poulet tandoori, une brochette de chiche-kebab, une salade, du riz, un naan, et un yaourt pour le dessert.

Mais pour les gourmands qui veulent vraiment en profiter Ă  un bon prix, il est prĂ©fĂ©rable d’opter pour le buffet Ă  volontĂ© proposĂ© Ă  1 300 „. Quatre saveurs de curry, du poulet tandoori, du riz, du naan et du dessert pendant 60 minutes ! De quoi vraiment se faire plaisir !

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : Decks Tokyo Beach Seaside Mall 5F, 1-6-1 Daiba, Minato-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæžŻćŒșć°ć ŽïŒ‘äžç›źïŒ–âˆ’1 デックă‚č東äșŹăƒ“ăƒŒăƒă‚·ăƒŒă‚”ă‚€ăƒ‰ăƒąăƒŒăƒ« F)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Tokyo Telephort Station (Rinkai Line) sortie B, Odaiba Kaihinkoen Station (Yurikamome Line) sortie nord

â‘€ Jaipur (ă‚žăƒŁă‚€ăƒ—ăƒŒăƒ«)

A premiĂšre vue, ce restaurant n’a rien de trĂšs indien. La façade et l’intĂ©rieur ne portent aucun Ă©lĂ©ment en rĂ©fĂ©rence au pays du curry mais le mobilier est propre et moderne et la dĂ©co simple et sophistiquĂ©e. Et puis, on y mange tout de mĂȘme bien ! Le personnel se compose de cuisiniers indiens et de serveurs japonais. MalgrĂ© cette balance pour faciliter la communication avec les clients, le service n’est pas toujours trĂšs chaleureux et les demandes particuliĂšres lors des commandes pas toujours prises en compte (oubli de changer de type de naan, etc…).

Situé dans la zone commerçante à proximité de la station Motosumiyoshi, à Kawasaki (préfecture de Kanagawa, proche de Tokyo), les prix y sont raisonnables quoique un peu élevés en comparaison à des restau situés en province : au déjeuner, compter en moyenne 1 000 „ pour un menu contenant deux currys au choix parmi ceux du jour, pour changer de type de naan, rajouter un supplément de 400 „ et deux poulets tandoori coutent 700 „ !
Dans les currys proposĂ©s, on va trouver quelques exclusivitĂ©s qu’il n’y a pas toujours dans les autres restaurants indiens comme le poulet au curry blanc (ăƒ›ăƒŻă‚€ăƒˆăƒă‚­ăƒłă‚«ăƒŹăƒŒ), le curry aux aubergines et Ă  la viande hachĂ©e (ăȘă™ăƒŸăƒłăƒăźă‚«ăƒŹăƒŒ), le curry au navet (ă‹ă¶ăźă‚«ăƒŹăƒŒ) ou encore le curry aux fruits de mer (ă‚·ăƒŒăƒ•ăƒŒăƒ‰ă‚«ăƒŹăƒŒ).

Les naan sont croustillants, le poulet au curry blanc est doux, le curry aux aubergines et le curry aux légumes sont étonnamment épicés. Il est cependant dommage de ne pas pouvoir choisir le niveau de piment. Le pudding à la mangue inclus dans un des menus déjeuner en guise de dessert apporte la petite touche douceur pour bien terminer le repas.

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : La Bonne Maison 1F, 1-29-13 Kizuki, Nakahara-ku, Kawasaki, Kanagawa (ç„žć„ˆć·çœŒć·ćŽŽćž‚äž­ćŽŸćŒș朚月1-29-13 ăƒ©ăƒœăƒłăƒŒăƒĄă‚Ÿăƒł1F)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Motosumiyoshi Station (Toyoko Line, Meguro Line) sortie ouest

â‘„ Indo Shokudo Futaba (ă‚€ăƒłăƒ‰éŁŸć ‚ ă”ăŸă°)

Si le nom ne sonne pas trĂšs indien, la dĂ©co et le fond musical est Ă  l’image du pays. On est dans l’ambiance, presque dĂ©paysĂ©. Mais pour nous rappeler que ce n’est pas tout Ă  fait le cas et Ă©viter les problĂšmes de communication, le personnel parle plutĂŽt bien japonais, bien que pas toujours trĂšs aimable comparĂ© Ă  des serveurs japonais.

Pour le déjeuner il y a trois menus possibles. Le premier contient un plat de curry et le deuxiÚme deux plats de curry. Tous deux sont accompagnés de salade, poulet tandoori, naan ou riz. Pour les gros gourmands, le troisiÚme menu offre trois plats de curry avec salade, poulet tandoori, naan ET riz !

Concernant le curry, il y a le choix parmi quatre types : poulet au beurre, porc, tofu et épinards, potiron et viande hachée. Le prix varie de 700 „ à 1 200 „ (hors taxes). Ajouter 150 „ pour recevoir une boisson ou un dessert.

HĂ©las, pour bĂ©nĂ©ficier de plus de choix dans la carte et savourer un cheese naan, il est prĂ©fĂ©rable de venir pour le diner. SituĂ© dans le quartier de Jiyugaoka, l’avantage du dĂ©jeuner en semaine est que le client peut bĂ©nĂ©ficier du calme et de la tranquillitĂ© du restau peu frĂ©quentĂ© dans cette plage horaire. En tout cas, le curry qui y est servi ainsi que ses tendres naan et les autres plats Ă  la carte (biriyani, riz safranĂ©…) en valent le dĂ©tour au moins une fois !

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : Terasse Jiyugaoka 2F, 5-20-17 Okusawa, Setagaya-ku, Tokyo (東äșŹéƒœäž–ç”°è°·ćŒșć„„æČą5-20-17 ăƒ†ăƒ©ă‚čè‡Șç”±ăŒäž˜ 2F)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Jiyugaoka Station (Toyoko Line, Oimachi Line) sortie sud

⑩ DIYA Roppongi Hills (ăƒ‡ă‚Łăƒ€ć…­æœŹæœšăƒ’ăƒ«ă‚șćș—)

Un restaurant qui mĂ©lange Ă  la fois tradition et modernitĂ©. L’intĂ©rieur chic trĂšs lumineux avec des lampes jaunes cylindriques reflĂštent le dĂ©sir du restaurant d’apporter cette lumiĂšre chaleureuse de l’Inde et d’inviter ses clients Ă  y voyager Ă  travers sa cuisine. La maison propose des menus authentiques, de la cuisine indienne riche accompagnĂ©e de vin indien. Pour le cadre et la richesse du menu, le budget nĂ©cessaire tourne autour de 1 500 „ pour le dĂ©jeuner et 5 500 „ pour le diner.

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : Roppongi Hills Mori Tower B1F, 6-10-1 Roppongi, Minato-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæžŻćŒșć…­æœŹæœšïŒ–äžç›źïŒ‘ïŒâˆ’1 ăƒ’ăƒ«ă‚”ă‚€ăƒ‰B1F)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Roppongi Station (Hibiya Line, Oedo Line) sortie 1c

⑧ SITAL Nishi-Ogikubo (SITAL è„żè»çȘȘćș—)

TestĂ© uniquement pour un menu Ă  emporter, on retient le service chaleureux et le lassi gratuit offert pendant l’attente de la commande. La spĂ©cialitĂ© de la maison est son curry Ă  la viande hachĂ©e et Ă  l’Ɠuf (æŒœè‚‰ăšć”ăźă‚«ăƒŹăƒŒ). Les currys sont savoureux et le cheese naan contient une quantitĂ© gĂ©nĂ©reuse de fromage. On y mange bien avec un bon rapport qualitĂ©-prix. Populaire auprĂšs des habitants du quartier, le restaurant est souvent bondĂ© aux heures de pointe, accueillants des familles, des jeunes couples, des employĂ©s en pause-dĂ©jeuner…

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : Nishijima Building 1F, 2-12-2 Nishiogikita, Suginami-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæ‰äžŠćŒșè„żè»ćŒ—ïŒ’äžç›źïŒ‘ïŒ’âˆ’2 è„żć¶‹ăƒ“ăƒ«ïŒ‘F)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Nishi-Ogikubo Station (Chuo Line, Chuo-Sobu Line) sortie nord
🔗Site internet (ć…ŹćŒăƒ›ăƒŒăƒ ăƒšăƒŒă‚ž) : https://sital-nishiogikubo.owst.jp/

Une atmosphĂšre qui fait voyager et une cuisine qui diffĂšre de la cuisine japonaise, les restaurants indiens permettent de varier les gouts et les plaisirs !


Aimez-vous la cuisine indienne ?
Y a-t-il des restaurants indiens que vous recommandez ?


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▶ 22 juin 2019 ; 4 ans au Japon (æ—„æœŹă§ïŒ”ćčŽé–“ăŒç”ŒăŁăŸ)

22 juin 2019. Cette date marque le quatriÚme anniversaire de mon arrivée au pays du soleil levant.

Le chiffre 4 est le chiffre « porte malheur » au Japon. J’ai presque envie de dire « C’est pas faux ! ». Cette cĂ©lĂ©bration est un peu diffĂ©rente des prĂ©cĂ©dentes, elle ne marque pas une folle annĂ©e de succĂšs, mais des changements et un avenir proche encore bien flou…

En dĂ©but de mois, j’ai dĂ©cidĂ© de dĂ©missionner. Oui, Ecole Sympa, c’est terminĂ© pour moi ! Je n’expliquerai pas les raisons en dĂ©tails. J’ai passĂ© trois annĂ©es dans cette Ă©cole. C’Ă©tait parfois difficile, j’en ai chiĂ© mais ça m’a fait grandir et j’y ai trouvĂ© un mĂ©tier passionnant et enrichissant. Je faisais ce boulot avec enthousiasme tout en apprenant Ă©normĂ©ment.

Mais voilĂ  il se trouve qu’on est au Japon, le pays oĂč les gens passent leur vie au travail et dĂ©tiennent un nombre record d’heures supplĂ©mentaires… Je n’ai jamais dĂ©testĂ© vivre au Japon. La vie est gĂ©niale ! Mais le travail nous empĂȘche de profiter de cette superbe vie ! 10 jours de congĂ©s payĂ©s par an, obligĂ© de travailler pendant Golden Week, Obon, et les jours fĂ©riĂ©s… C’est triste mais aprĂšs trois ans sans vraiment voyager comme je le souhaitais (ça restait un de mes principaux objectifs en m’installant ici), et surtout sans bien me reposer, mon corps a fini par dire « Stop ! ».

La santĂ© est plus importante que tout et il Ă©tait hors de question que je la ruine davantage. J’avais besoin de repos. Et c’est incroyable comme ça fait du bien ! Avoir du temps pour soi, prendre soin de soi, sortir, faire des excursions, aller Ă  l’Ă©cole de japonais pour Ă©tudier un peu, essayer de parler avec les japonais qu’on croise ou rencontre par hasard… J’ai pu faire tout ça ces trois derniĂšres semaines !

C’est donc le bon moment pour tourner la page et commencer un nouveau chapitre de ma vie. Je veux croire en un avenir enrichissant, de nouvelles dĂ©couvertes oĂč je pourrais presque dire : « Je regrette de ne pas avoir quittĂ© Ecole Sympa plus tĂŽt ! ». Oui, car ce n’est pas lĂ  que j’aurais pu Ă©voluer et monter en grade. Je suis avide de connaissances et aprĂšs les mĂ©tiers que j’ai dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ©s, je veux en exercer d’autres. On a qu’une vie, je veux la croquer Ă  pleines dents et qu’elle me montre tout ce qu’elle me rĂ©serve encore !

Pour le moment, je n’ai pas encore de nouveau travail mais je reste positive. L’expĂ©rience du travail au Japon, je connais. Si je dois quitter le pays dans trois mois, eh bien tant pis je partirai. Et je reviendrai pour accomplir mes pĂ©riples restants et pour voir les prĂ©cieux ami(e)s que je me suis fait. Qui sait ? Peut-ĂȘtre que mon avenir professionnel ne se trouve pas au Japon finalement mais plutĂŽt dans un autre pays. Bien sĂ»r, ma petite routine et ne plus pouvoir parler la langue me manqueront Ă©normĂ©ment. C’est pour ça que je ne lĂącherai rien jusqu’au dernier moment.

Bref, finalement j’en ai dit beaucoup. Il est temps de faire le bilan de toute l’annĂ©e :
– J’ai dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Yokohama, dans un appartement non-meublĂ© et sans internet. Beaucoup de dĂ©marches ont suivi et tant bien que mal je suis contente d’avoir pu les accomplir pour ĂȘtre bien installĂ©e.
– Malheureusement, comme c’est mal isolĂ©, j’ai passĂ© un Ă©tĂ© assez chaud mais surtout un hiver trĂšs glacial ! J’ai Ă©tĂ© un peu traumatisĂ©e et jusqu’en mai j’utilisais encore un peu mon kotatsu xD.
– J’ai recommencĂ© le tennis. J’aime toujours autant et j’y ai rencontrĂ© des gens vraiment adorables ! C’est un plaisir chaque dimanche de jouer avec eux !
– J’ai escaladĂ© le Mont Fuji une deuxiĂšme fois.
– J’ai fait des excursions au col d’Ashigara, au Mont Nokogiri (鋞汱) deux fois 💕👍, Ă  Sagamiko, au parc Ă  fleurs d’Ashikaga… La randonnĂ©e au Japon, c’est tellement gĂ©nial !
– J’ai portĂ© le mikoshi Ă  l’occasion du Hikawa Jinja Matsuri Ă  Nakano (äž­é‡Žæ°·ć·ç„žç€ŸäŸ‹ć€§ç„­). Ça restera un moment inoubliable !
– J’ai naviguĂ© sur un navire japonais Wan (撌èˆč).
– Je suis allĂ©e au cinĂ©ma deux fois.
– Je suis allĂ©e au Chichibu Yomatsuri (ç§©çˆ¶ć€œç„­ă‚Š) en dĂ©cembre.
– J’ai visitĂ© le marchĂ© de Boroichi (ボロ澂), le temple Gotokuji, le musĂ©e Nezu, les musĂ©es team Lab et vu des expositions intĂ©ressantes.
– J’ai fait de la patinoire Ă  Yokohama.
– J’ai fĂȘtĂ© Setsubun (節戆).
– J’ai passĂ© un week-end au village Nozawa Osen (野æČąæž©æł‰) avec au programme ski et onsen !
– J’ai vu la danse du Dragon d’Or (é‡‘éŸăźèˆž) Ă  Asakusa (攅草).
– J’ai visitĂ© le jardin Rikugien au printemps pour voir les sakura.
– J’ai refait Hanami (花芋) au parc Kinuta.
– J’ai assistĂ© aux concerts de FTISLAND, Panic! At The Disco, Bon Jovi, L’Arc~en~Ciel, The Offspring… et surtout MAN WITH A MISSION !
– Je suis allĂ©e Ă  Disney Sea.
– J’ai fait de l’accrobranche Ă  Hakone.
– J’ai fait traduire mon permis de conduire.
– J’ai testĂ© beaucoup de restau, Izakaya, cafĂ©s… Manger et boire au Japon est toujours aussi bon et bien !

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J’ai fait pas mal de choses cette annĂ©e aussi en fin de compte. Mais il m’en reste encore beaucoup (trop) Ă  faire… Le Japon me cache encore tellement de merveilles…

– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Faire un road trip Ă  Hokkaido
– Passer un week-end Ă  la pĂ©ninsule d’Izu
– Faire une excursion au Mont Mitake, au Mont Tsukuba, au Mont Koya, Ă  la vallĂ©e Yushin (quand le circuit sera Ă  nouveau ouvert), aux Cascades Kegon de Nikko, aux chutes de Nachi, Ă  Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase

– Faire un tour en hĂ©licoptĂšre Ă  Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister Ă  un match de Sumo
– Aller Ă  FujiQ
– Continuer Ă  tester des restaurants, cafĂ©s et Izaka (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister Ă  une vraie cĂ©rĂ©monie de thĂ©
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu Ă  Kamakura, au festival du Tanabata Ă  Sendai
– Aller Ă  Hakone, Okinawa, Shizuoka, Kyushu, Mie, Hiroshima, Nagasaki, Kanazawa, Shirakawago, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Visiter Okuno-shima (性äč…野泶), l’üle aux lapins
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Aller de Honshu Ă  Shikoku Ă  vĂ©lo en passant par Shimanami Kaido
– Faire un voyage Ă  Hong Kong, aux Philippines, Ă  Hawaii, Ă  Bali

– RĂ©ussir le JLPT N3
– Faire du rafting

J’accomplirai ces objectifs, je ferai tout pour ça. Avec ou sans travail. En visa travail ou touriste. Seule ou accompagnĂ©e.

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▶ Dance & fireworks : Kimi no Nikki â‘Ł

Comme d’habitude, petit retour sur la suite et fin de mes activitĂ©s du mois de juillet !

23 juillet 2015 : Kagurazaka Matsuri Festival

Du 22 au 25 juillet, se tenait le Kagurazaka Matsuri Festival, dit aussi Kagurazaka Lantern Plant Market avec son Awa-odori Dance. Pendant les festivitĂ©s, on effectue un bond en arriĂšre en revivant l’ambiance du vieux Tokyo. Le long de Kagurazaka-dori oĂč se situe le temple Bishamonten Zenkoku-ji, des volontaires, parfois vĂȘtus de yukata, vous proposent nourriture et boissons diverses, ainsi que des stands d’Hozuki.

Adresse : 5-36 Kagurazaka, Shinjuku-ku, Tokyo 162-0825
AccĂšs : Iidabashi Station (JR Chuo Sobu Line) sortie ouest
Iidabashi Station (Namboku Line, Oedo Line, Tozai Line, Yurakucho Line) sortie B3
Ushigomekagurazaka Station (Oedo Line) sortie A3
Kagurazaka Station (Tozai Line)

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Je me suis rendue Ă  ce matsuri vraiment Ă  l’heure oĂč c’Ă©tait censĂ© dĂ©buter (vers 17h), je suis mĂȘme arrivĂ©e trop tĂŽt car les volontaires finissaient de prĂ©parer leur stand. Mais une fois les festivitĂ©s dĂ©butĂ©es, la foule n’a pas tardĂ© Ă  bonder les rues et le temple. Vraiment du monde partout si bien qu’il en devient difficile de circuler et d’accĂ©der aux stands pour manger. Dans mon pĂ©riple j’aurais goĂ»tĂ© ces deux choses dĂ©licieuses dont j’ai oubliĂ© le nom hahah.

Malheureusement, comme j’avais mes cours de japonais Ă  Shinjuku, j’ai du quitter le festival tĂŽt et je n’aurais pas pu voir la performance de Awa-odori. Une prochaine fois !

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25 juillet 2015 : Sumida fireworks festival 

Ce samedi trĂšs chaud et ensoleillĂ©, mes amies de la guest house et moi avons sorties nos yukata pour le Sumida fireworks festival qui a lieu aux alentours de Asakusa. Une japonaise m’a aidĂ©e Ă  revĂȘtir mon yukata et Haru-chan a voulu en plus me maquiller (elle a sortie tout son attirail make-up, je crois que j’en possĂšde mĂȘme pas le tiers xD).

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Puis vers 15h, j’ai d’abord retrouvĂ© Hiromi-chan avec qui j’ai passĂ© un peu de temps au frais dans un cafĂ© avant de rejoindre Marine et ses amis prĂšs du pont Azuma.

Le Sumida fireworks festival est particulier : deux feux d’artifices sont tirĂ©s en mĂȘme temps Ă  deux points diffĂ©rents de la riviĂšre Sumida, non loin des ponts Komagata et Kototoi. Pour le voir, on est allĂ© vers Asakusa, au pont Azuma. Je me rĂ©jouissais de voir ces feux d’artifices mais comment dire, laissez-moi vous expliquer comment c’Ă©tait organisĂ© : dĂ©jĂ , comme c’est en pleine ville avec pleins de super hauts buildings, on ne peut pas s’asseoir pour admirer les feux d’artifices ! On ne peut donc voir le spectacle qu’en passant sur le pont. Et quand y a tout Tokyo qui se ramĂšne, ça fait du monde, du monde et du monde partout !! Les rues sont bloquĂ©es, et mĂȘme certaines stations de mĂ©tro. EncadrĂ©s par la police, plusieurs groupes de personnes passaient donc sur le pont pour s’arrĂȘter 10 secondes, regarder les feux d’artifices et partir. Le premier feu d’artifice avait commencĂ©, on Ă©tait mĂȘme pas sur le pont xD. Mais au final on a bien gĂ©rĂ©s car on aura pu voir les deux en mĂȘme temps quand nous sommes passĂ©s.

Il Ă©tait ensuite encore possible d’en voir un bout depuis les rues voisines, mais tous les immeubles immenses gĂąchaient le paysage TT. Pour se consoler, heureusement il y avait la Tokyo Sky Tree illuminĂ©e de belles couleurs vertes et bleues~!

Un peu traumatisant comme expĂ©rience, surtout si on aime pas la foule ! Mais les feux d’artifices au Japon sont tellement impressionnants que ça attire toujours une forte population ! D’ailleurs, je dois dire, moi qui adore ça, je ne regrette finalement pas d’avoir Ă©tĂ© Ă  ce festival. Les feux d’artifices durent longtemps (environ une heure, ça change de nos 15 minutes en France xD) et sont vraiment beaux ! Il y en a tellement en Ă©tĂ© aussi que vous pouvez ĂȘtre sĂ»rs de pouvoir au moins en voir un.

29 juillet 2015 : Bon-Odori festival au temple Tsukiji

Avec Mai-chan, je suis aussi allĂ©e au Bon-Odori festival du temple Tsukiji qui se tenait du 29 juillet au 1er aoĂ»t. Tout d’abord, le Bon ou O-Bon, c’est quoi ?

O-Bon (お盆) ou simplement Bon (盆, sans le prĂ©fixe honorifique) est une coutume bouddhiste japonaise honorant les esprits des ancĂȘtres. Celle-ci existe depuis plus de 500 ans et fut importĂ© de Chine oĂč elle est appelĂ©e fĂȘte des fantĂŽmes. A l’origine, le O-Bon dure trois jours, mais les dates exactes varient selon les rĂ©gions.
Au fil des ans, cette fĂȘte religieuse s’est transformĂ©e en rĂ©union de famille durant laquelle les gens des grandes villes retournent Ă  leur ville natale et s’occupent des tombes de leurs ancĂȘtres. Les jours du O-Bon ne sont pas considĂ©rĂ©s comme fĂ©riĂ©s mais de nombreux Japonais prennent des jours de vacances et certaines entreprises ferment.

Un festival de danse, le Bon-Odori, est traditionnellement donnĂ© pendant cette pĂ©riode, voire mĂȘme durant tout l’Ă©tĂ© dĂ©sormais. Originellement le Bon-Odori Ă©tait une danse folklorique destinĂ©e Ă  rĂ©conforter les esprits des dĂ©funts. Le style de cette danse varie d’une rĂ©gion Ă  l’autre. Les diffĂ©rentes prĂ©fectures ont souvent des danses particuliĂšres du Bon-Odori et leur musique propre allant avec. Le plus souvent la danse a lieu dans un temple, sur les rives d’une riviĂšre ou de la mer, ou dans un lieu public quelconque. Les gens forment gĂ©nĂ©ralement une ronde autour d’un petit bĂątiment de bois nommĂ© yagura oĂč des musiciens jouent du Taiko pour donner le rythme.

Source : Wikipedia

Le Bon-Odori festival de Tsukiji a lieu au pied du temple sur une grand place, oĂč sont aussi implantĂ©s plusieurs stands de nourriture et de boissons. Il y a Ă©galement des tables pour que les personnes s’installent pour admirer la danse tout en mangeant.

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Adresse : 3-15-1 Tsukiji, Chuo-ku, Tokyo 104-8435
AccĂšs : Tsukiji Station (Hibiya Line) sortie 1
Tsukijishijo Station (Oedo Line) sortie A1
Higashi-Ginza (Asakusa Line) sortie 5

Il y avait Ă©normĂ©ment de monde quand nous y sommes allĂ©es, en particulier du cĂŽtĂ© de la nourriture haha. Des personnes habillĂ©es en yukata dansaient autour du yagura, parfois des personnes en civils se joignaient Ă  la danse, ainsi que des enfants. Les japonais sont vraiment attachĂ©s Ă  leur religion et leur croyance et j’apprĂ©cie l’existence de ces petites fĂȘtes qui permettent de rĂ©unir toute cette population, dansant ensemble pour honorer les esprits des ancĂȘtres pendant une performance de Taiko. Les musiques s’enchaĂźnaient avec une danse diffĂ©rente Ă  chaque fois. Il y a Ă©galement eu une pause pendant laquelle un groupe de musiciens a effectuĂ© une performance de Taiko Ă  la place de l’endroit oĂč les gens dansaient. Il y avait plusieurs instruments et les musiciens s’Ă©changeaient les places. La façon dont ils bougeaient tout en gardant le rythme… Wuah, j’Ă©tais admirative ! Ca m’a donnĂ© envie d’apprendre Ă  en faire !

Avec Mai-chan on a pas mal regardĂ© les gens danser puis vers la fin, nous nous sommes dit « Allons-y ! ». Du coup on a fait les deux derniĂšres danses ! Oui, Kimi elle a dansĂ© le O-Bon ! J’Ă©tais pas toujours dans le rythme mais j’ai eu une bonne sensei Ă  cĂŽtĂ© de moi qui m’a bien montrĂ© les pas, une femme ĂągĂ©e habillĂ©e en yukata, qui montrait un peu Ă  tout le monde comment faire. La sĂ©rie de pas reste la mĂȘme, mais c’est aussi trĂšs facile de se tromper tellement les danses sont parfois toutes les mĂȘmes. A la toute fin de la danse, nous nous sommes tous tournĂ©s vers le temple et nous nous sommes inclinĂ©s. Un festival de plus auquel j’ai adorĂ© assister !

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♫ Un article = Une chanson â–ș Katy PerryFirework

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▶ Have a good time : Kimi no Nikki â‘ą

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Qu’est-ce que j’ai fait comme petites sorties ces derniers jours, je vous raconte tout !

10 juillet 2015 : Hozuki Market Ă  Asakusa

Les 9 et 10 juillet, de 8h00 Ă  21h00 le marchĂ© Hozuki plantait ses tentes avec nourriture et Ground Cherry Pod Fair (des gousses de cerises dans des grands pots) dans le jardin du temple Sensoji Ă  Asakusa. Ce coin regorge dĂ©jĂ  de monde en temps normal quand ses boutiques habituelles de nourriture (encore) et de souvenirs sont ouvertes, lĂ  avec le marchĂ©, cela a attirĂ© encore plus de touristes et de japonais vĂȘtus de leur yukata.

Adresse : 2-3-1 Asakusa,Taito-ku,Tokyo
AccĂšs : Asakusa Station (Ginza & Asakusa Line) sortie menant Ă  Kaminarimon

J’avais un peu de temps Ă  tuer dans l’aprĂšs-midi, j’en ai donc profitĂ© pour y faire un tour. Par ce beau temps, ce fut surtout agrĂ©able de se promener dans le jardin du temple et d’entendre le bruit des carillons Ă  cause du vent. Pour le reste des stands, c’était de la nourriture Ă  tout va. Des Takoyaki, des Yakitori, des
 oh que vois-je ? Des bananes trempĂ©es dans du bon chocolat ! Hum je me suis faite le plaisir d’en goĂ»ter une, miam miam ! J’ai aussi goĂ»tĂ© ce qu’on appelle un Oyaki (おやき) ; une boulette de pĂąte de sarrasin fermentĂ© enroulĂ© autour d’une farce de lĂ©gumes, de fruits, ou de pĂąte de haricots rouges puis rĂŽti sur une poĂȘle de fer. Il est consommĂ© chaud juste aprĂšs cuisson.

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11 juillet 2015 : Odaiba

Le soleil Ă©tait enfin de retour aprĂšs deux semaines affreuses de pluie. La chaleur aussi. M’enfin, il faudra s’y faire. Avec Natha-chan et Mai-chan on est donc allĂ©es se promener Ă  Odaiba. Natha voulait voir la mer et Mai n’avait jamais Ă©tĂ© Ă  Odaiba. Moi, j’y avais Ă©tĂ© deux fois, mais peu m’importe c’est un coin que j’aime bien.

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Pour aller Ă  Odaiba, c’est Daiba Station sur la Yurikamome Line. La Yurikamome Line est accessible depuis la station Shimbashi (pour ma part j’emprunte toujours la Yamanote Line pour me rendre Ă  cette station). PrĂ©voyez par contre des sous, car la Yurikamome elle prend cher : 320 yens de Shimbashi Ă  Daiba, youhou !

ArrivĂ©es Ă  Odaiba, nous sommes d’abord allĂ©es manger au Diver City Tokyo, un centre commercial devant lequel pose la gĂ©ante Statue Gundam et son Gundam Cafe (que je n’ai toujours pas testĂ© mais que je testerai un jour, peut-ĂȘtre, Elina je t’attends pour qu’on y aille ensemble). Ici aussi prĂ©voyez l’argent car la plupart des restaurants offrent des menus autour de 800-1200 yens. On a trouvĂ© un restaurant de Yakisoba avec des menus dans nos prix, plutĂŽt sympa, on pouvait voir les cuisiniers prĂ©parer nos plats devant nous pendant qu’on faisait la queue. Natha et moi on a pris un Yokote Yakisoba et Mai un Negi Oko-soba. Hum bon appĂ©tit.

Pour le dessert, on n’a pas rĂ©sistĂ© Ă  l’envie de se manger
 une crĂȘpe ! Ici aussi y a l’embarras du choix !

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Mais moi je craque toujours pour une crĂȘpe Ă  la fraise et Ă  la glace Ă  la vanille (sauf que lĂ , il manquait la part de cheesecake haha).

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Nous avons fait un tour des alentours pour aller vers la Statue de la LibertĂ© et nous balader sur une petite plage, offrant une magnifique vue sur des bateaux et le Rainbow Bridge. On a pu admirer le coucher du soleil et voir la ville illuminĂ©e. J’adore Odaiba la nuit, les illuminations sont jolies. Mon rĂ©flex s’est encore fait plaisir !

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15 juillet 2015 : Mitama Matsuri

Vous avez tous fĂȘtĂ© le 14 juillet en France. Eh ben moi le 15, je suis allĂ©e au Mitama Matsuri, un autre festival. J’y suis allĂ©e Ă  l’arrache avant d’aller travailler, dĂšs le dĂ©but des festivitĂ©s Ă  18h car je n’avais pas d’autres choix, la fĂȘte se terminait le lendemain. Je devais y aller Ă  la base la veille avec ma petite team de la guest house, mais idem, je travaillais. Le Mitama Matsuri a lieu pendant quatre jours une fois par an au temple Yasukuni. Ce sanctuaire fut construit pour rendre hommage aux Japonais « ayant donnĂ© leur vie au nom de l’empereur du Japon ». Les Ăąmes de plus de deux millions de soldats japonais morts de 1868 Ă  1951 y sont dĂ©ifiĂ©es.
Adresse : 3-1-1 Kudankita, Chiyoda-ku
AccĂšs : Kudanshita Station (Hanzomon, Shinjuku, Tozai lines), sorties 1, 3 ou Ichigaya Station (Chuo, Nanboku, Shinjuku, Sobu, Yurakucho lines), sorties A3, A4
Et c’est genre Ă  deux pas de lĂ  oĂč je travaille ! Je pourrai y retourner facilement !

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Durant ce festival, et ce qui fait une des particularitĂ©s, on peut y voir plus de 30 000 lanternes qui illuminent d’allĂ©e vers le temple dĂšs la tombĂ©e de la nuit, en hommage aux soldats s’étant sacrifiĂ© pendant la guerre. Il y a aussi des reprĂ©sentations de danses traditionnelles, dont le Bon Odori pour accompagner des performances de Taiko (ć€Ș錓) autour de la statue de Omura Masujiro (ć€§æ‘ç›ŠæŹĄéƒŽ, commandant militaire japonais considĂ©rĂ© comme le pĂšre de l’armĂ©e moderne japonaise), des parades, des stands de nourriture (ne pas oublier la nourriture !!)


Comme je n’y suis restĂ©e qu’une heure, j’ai juste eu le temps d’aller me purifier avant d’entrer dans le temple et prier
 Bah quoi ? Oui, oui, je suis allĂ©e prier. Je vous explique avec mes mots aprĂšs avoir souvent observĂ© les japonais faire.

A l’entrĂ©e de chaque temple shintoĂŻste, aprĂšs avoir passĂ© la porte, appelĂ©e Torii (鳄汅), vous trouverez une petite fontaine appelĂ©e Chƍzuya (手氎舎) avec des sandales de bois permettant la purification pour enlever les pĂ©chĂ©s et les souillures invisibles que l’on porte sur soi. Vous versez de l’eau sur votre main gauche en premier, puis vous faĂźtes de mĂȘme avec la main droite. En dernier vous vous rincez Ă©galement la bouche (en versant l’eau dans l’une de vos mains). Une fois purifiĂ©, vous pouvez accĂ©der aux diffĂ©rents bĂątiments du sanctuaire et aller prier Ă  l’entrĂ©e du Honden (æœŹæźż), le temple principal, ou du Haiden (æ‹æźż), le hall principal. La priĂšre se passe comme suit ; vous jetez quelques piĂšces dans le tronc (une grosse caisse rouge), vous vous inclinez deux fois, vous tapez deux fois dans vos mains, vous priez et faites vos vƓux, et vous vous inclinez une derniĂšre fois.

VoilĂ , ce n’est pas bien compliquĂ©, aprĂšs quoi j’ai pu observer quelques performances de Taiko pendant que quelques japonais dansaient. Et aussi voir les lanternes illuminĂ©es une fois que la nuit est tombĂ©e.

Et sinon…

Je n’ai pas fait grand-chose je dois dire, car j’ai Ă©galement commencĂ© non pas un, mais deux boulots en plus de celui dans la guest house. Du coup je finis avec un emploi du temps chargĂ©, mais genre je fais de l’environ 35h/semaine au total. Vraiment je suis isogashii (occupĂ©e) et encore plus qu’en France. Je travaille dans deux restaurants. Un restaurant Ă  Ichigaya qui fait des sashimis et des yakitoris, et un restaurant Ă  Ebisu qui accueille des mariages et qui s’inspire un peu de la culture française. Les premiers jours ont Ă©tĂ© un peu difficiles, mais on s’y fait, je m’y ferai par n’importe quel moyen. C’est lĂ  que j’apprĂ©cie le Japon, car ici on me laisse une chance. J’avais aucune expĂ©rience en restauration (McDo et Quick n’ont jamais voulu de moi, qu’ils aillent se faire foutre :D), et j’ai un niveau encore bas en japonais. Eh bien on m’a quand mĂȘme laissĂ© la chance d’essayer et de faire mes preuves. Ce sont loin d’ĂȘtre des boulots de rĂȘves, comme ils disent ici, ce sont de simples « baito » (boulot Ă  mi-temps, d’ailleurs certains de mes collĂšgues sont des Ă©tudiants) mais rien que le fait d’accepter la dĂ©butante que je suis, je trouve que ça en fait une super opportunitĂ©. J’ai espoir que mon japonais s’amĂ©liore vraiment Ă  travers des petits boulots. Je crois qu’en France, je n’aurais jamais rĂ©ussi Ă  dĂ©crocher un boulot dans cette branche sans avoir tel diplĂŽme et tel nombre d’annĂ©es d’expĂ©riences. Donc c’est plus dur de sortir en raison du travail mais j’essaie d’en profiter un maximum. C’est le choix que j’ai fait. L’objectif de mon PVT Ă©tait en partie de pouvoir travailler au Japon.


♫ Un article = Une chanson â–ș Bon Jovi Have A Nice Day