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▶ 22 juin 2025 ; 10 ans au Japon (æ—„æœŹă§ïŒ‘ïŒćčŽé–“ăŒç”ŒăŁăŸ)

C’est un grand cap que nous franchissons ce 22 juin 2025. Certains d’entre vous ne connaissent Kimi no BLUE TRAVEL, son histoire et ses articles que depuis peu ou quelques mois. Mais en rĂ©alitĂ©, cela fait aujourd’hui 10 ans que l’aventure a commencĂ© pour Kimi ! 10 ans ! De son point de vue, c’est Ă©norme ! Et c’est aussi une fiertĂ© pour elle d’avoir poursuivi ses rĂȘves malgrĂ© les difficultĂ©s et les imprĂ©vus de la vie. Le temps passe vite mais en mĂȘme temps, en 10 ans, chaque individu a le temps de changer, d’Ă©voluer, de percevoir les choses diffĂ©remment. Nous ne sommes plus la mĂȘme personne qu’au dĂ©but, notre personnalitĂ© s’adapte ou est influencĂ©e par l’environnement et l’entourage, eux aussi en perpĂ©tuelle Ă©volution… Nous n’avons plus les mĂȘmes loisirs, les mĂȘmes centres d’intĂ©rĂȘts, les mĂȘmes envies, les mĂȘmes projets au fil des annĂ©es.

Dans quel Ă©tat d’esprit aurait rĂ©agi cette Kimi d’il y a 10 ans en rĂ©alisant qu’elle avait passĂ© 10 ans au Japon ? La Kimi d’aujourd’hui, en tout cas, est reconnaissante. Car grĂące Ă  cette persĂ©vĂ©rence, ce courage, cette ambition, de belles expĂ©riences et de beaux souvenirs ont marquĂ© son histoire.


❛ L’aventure continue de m’appeler. ❜

Les voyages, les expĂ©riences, les dĂ©fis quotidiens offrent d’innombrables possibilitĂ©s tout au long de la route, et c’est ce qui pimente notre vie et nous rend impatient chaque matin au rĂ©veil ! La vie est comme ça… une foule de surprises nous attend et continue de nous attendre Ă  chaque pas, Ă  chaque Ă©tape, Ă  chaque expĂ©rience… VoilĂ  une excellente raison de prendre plaisir Ă  explorer !


L’aventure a appelĂ© Kimi il y a 10 ans ! MalgrĂ© les obstacles sur les routes, quelques mauvaises surprises, cette aventure continue d’apporter son lot d’expĂ©riences et de dĂ©couvertes mĂȘme si aprĂšs ce qu’il s’est passĂ© il y a deux ans, Kimi ne pensait pas passer le cap des 10 ans. Le Japon change et Ă©volue. Ce n’est d’ailleurs plus le mĂȘme Japon que celui que Kimi a vu pour la premiĂšre fois en 2010… Mais c’est aussi pour ça qu’elle continue Ă  prendre plaisir Ă  explorer ce pays si surprenant et imprĂ©visible. Alors, en 10 ans, non, Kimi n’a pas fait le tour, loin de lĂ  ! Mais les opportunitĂ©s et les expĂ©riences se sont montrĂ©es tout de mĂȘme nombreuses, rĂ©jouissantes et enrichissantes cette annĂ©e !

Alors, Kimi, quelles opportunitĂ©s t’ont attendues sur ta route cette annĂ©e ? Quels dĂ©fis as-tu relevĂ© Ă  chaque fois que l’aventure nippone t’appelait ? Les voici :
– Je suis allĂ©e Ă  Universal Studios Japan (ăƒŠăƒ‹ăƒăƒŒă‚”ăƒ«ă‚čタゾă‚Șゾャパン) 13 fois toujours avec mon pass annuel. J’ai apprĂ©ciĂ© le parc Ă  chaque visite et Ă  chaque saison, que ce soit en Ă©tĂ© pour pendant la pĂ©riode d’Halloween ! C’est un endroit tout aussi magique et festif, qu’on y aille seul(e) ou accompagnĂ©(e). J’ai dĂ©couvert l’extension de Super Nintendo World : Donkey Kong Country ! Un voyage en pleine jungle avec des dĂ©cors toujours aussi beaux et rĂ©alistes !
– Je suis allĂ©e Ă  la fĂȘte des lanternes au parc d’attractions d’Hirakata et par la mĂȘme occasion j’ai fait un tour du parc !
– J’ai participĂ© au tournage du reportage de 66 minutes consacrĂ© Ă  Osaka.
– Je suis allĂ©e au festival Girl Mikoshi (ć€©ç„žç„­ăźă‚źăƒŁăƒ«ăżă“ă—) Ă  Osaka.
– J’ai vu le film Deadpool x Wolverine au cinĂ©ma.
– J’ai apprĂ©ciĂ© davantage le gout du voyage grĂące Ă  mon nouveau travail d’assistante voyage et accompagnatrice. C’est un nouvel Ă©panouissement. Je dĂ©couvre de nouveaux endroits, notamment Ă  Kyoto (äșŹéƒœ) comme Komyo-in (ć…‰æ˜Žé™ą), Nyan-nyan-ji (ćš˜ćš˜æ™‚), Tenryu-ji (ć€©éŸćŻș) ou Ă  Uji (漇æČ») oĂč j’ai visitĂ© le musĂ©e du thĂ© et expĂ©rimentĂ© une petite cĂ©rĂ©monie de thĂ©. J’ai enrichi mes connaissances sur l’Histoire du Japon, les coutumes, le mode de vie des Japonais. C’est toujours hyper enrichissant et formateur. Ma curiositĂ© ne cesse de s’Ă©tendre. J’ai dĂ©couvert et redĂ©couvert beaucoup de choses et autant dire que le Japon continue de me fasciner ! J’aime apprendre et partager avec passion mes connaissances et mes dĂ©couvertes.
– Je suis allĂ©e Ă  Okutama (ć„„ć€šæ‘©) oĂč j’ai fait de la randonnĂ©e au Mont Kawanori (ć·è‹”ć±±), visitĂ© les grottes calcaires de Nippara (æ—„ćŽŸéŸäčłæŽž), parcouru la vallĂ©e Hikawa (æ°·ć·æž“è°·) et profitĂ© d’un super onsen.
– En visitant Okutama (ć„„ć€šæ‘©), j’ai eu la surprise de pouvoir assister au festival d’Ă©tĂ© de la ville avec des feux d’artifices (èŠ±ç«ć€§äŒš) !
– J’ai pu essayer la plate-forme Otetsutabi (ăŠăŠă€ăŸăł), qui m’a emmenĂ© jusque dans la prĂ©fecture d’Aomori (é’æŁźçœŒ) pour aider Ă  la rĂ©colte des poires, en plus d’avoir pu ĂȘtre nourrie et logĂ©e chez l’habitant !
– Je continue le tennis et le kick-boxing !
– J’ai entammĂ© et complĂ©tĂ© mon troisiĂšme carnet de Goshuin (ćŸĄæœ±ć°) et donc commencĂ© mon quatriĂšme !
– Je suis retournĂ©e Ă  Fuji-Q Highland (ćŻŒćŁ«æ€„ăƒă‚€ăƒ©ăƒłăƒ‰) ! C’Ă©tait la 4Ăšme fois et dĂ©sormais je pense y aller une fois par an pour en plus me ressourcer auprĂšs du Mont Fuji (ćŻŒćŁ«ć±±) que j’aime tant !
– J’ai fait de la randonnĂ©e au Mont Kasuga (æ˜„æ—„ć±±) et au Mont Wakakusa (è‹„è‰ć±±) Ă  Nara (ć„ˆè‰Ż), ainsi que sur le sentier Tokai (東攷è‡Ș然歩道) passant par les Monts Daikichi (性搉汱), Buttoku (ä»ćŸłć±±) et Asahi (æœæ—„ć±±) Ă  Uji (漇æČ»), et enfin le Mont Nada (灘汱) Ă  Fukuoka (犏ćČĄ).
– J’ai vu en concert CNBLUE Ă  Nagoya et trois fois MAN WITH A MISSION Ă  Fukuoka, Yokohama et Ishikawa !
– J’ai profitĂ© de trois mois de sĂ©jour en France durant lesquels j’ai voyagĂ© Ă  Toulouse, Lille et aussi passĂ© un week-end Ă  Londres oĂč j’ai entre autres visitĂ© les studios Warner Bros The Making Of Harry Potter !
– J’ai repris quelques cours de japonais, mais avec mon emploi du temps dĂ©sordonnĂ© et toujours chargĂ©, c’est dur de maintenir le rythme. En attendant, je continue de rĂ©viser avec Duolingo !
– J’ai fait Hanami (un peu) sous la pluie.
– J’ai voyagĂ© Ă  Fukuoka (犏ćČĄ), Tokyo (東äșŹ) et Kanazawa (金æČą) pendant quelques jours. Ce sont des villes que j’ai apprĂ©ciĂ© redĂ©couvrir et explorer plus en profondeur.
– J’ai sĂ©journĂ© dans un hĂŽtel capsule Ă  Kanazawa.
– J’ai passĂ© une belle et ressourssante semaine en CorĂ©e du Sud, Ă  SĂ©oul. J’ai assistĂ© Ă  un beau mariage franco-corĂ©en et j’ai eu l’impression de visiter SĂ©oul pour la premiĂšre fois alors que je m’y rendais pour la… dixiĂšme fois ou plus ? À chaque fois que je reviens en CorĂ©e, j’ai le coup de cƓur, je me sens un peu dĂ©paysĂ©e et le changement d’environnement, de culture me permet de me couper un peu du Japon. Ça fait toujours du bien !
– J’ai fait partie des examinateurs et correcteurs des examens du DELF dans la rĂ©gion du Kansai pour deux sessions !
– J’ai testĂ© encore et toujours de bons restaurants (rendez-vous dans la section éŁČéŁŸăƒ»Manger & Boire pour les dĂ©couvrir) !

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Cela ne semble pas incroyable Ă  premiĂšre vue. Mais plus gĂ©nĂ©ralement, les 10 ans de Kimi au Japon se rĂ©sument Ă  ces grands moments et ces grands accomplissements. Ce sont d’ailleurs des choses qu’elle souhaite Ă  quiconque de vivre en venant en voyage au Japon ou en venant pour s’y installer :
– Faire du home stay ;
– SĂ©journer dans un Ryokan (旅通), un hĂŽtel capsule, dans une chambre du village Panda, un Shukubo (漿杊) ;
– Habiter dans une share house ;
– Habiter dans une ville diffĂ©rente de Tokyo ;
– Avoir son propre appartement ;
– DĂ©mĂ©nager d’une rĂ©gion Ă  l’autre du Japon ;
– Obtenir des objets typiquement japonais : un kotatsu, un futon, un carnet de Goshuin

– CĂ©lĂ©brer les fĂȘtes traditionnelles et les Ă©vĂ©nements marquants du Japon : le Nouvel An (ăŠæ­Łæœˆ), Setsubun (節戆), Hina Matsuri (ăČăȘ焭り), Hanami (花芋), Tanabata (äžƒć€•)

– Avoir un vĂ©lo ;
– Avoir un scooter ;
Obtenir le permis japonais ;
– Conduire et faire des road trips au Japon ;
– Aller au onsen et aux bains publics ;
– Porter le mikoshi (ç„žèŒż) ;
– Travailler dans la restauration, l’hĂŽtellerie ;
– Travailler dans une Ă©cole maternelle japonaise ;
– Travailler dans l’enseignement ;
– Travailler dans le tourisme ;
– Faire les meilleurs parcs d’attractions avec des sensations fortes et folles (Fuji Q notamment) ;
Gravir le Mont Fuji (ćŻŒćŁ«ć±±) 7 fois ;
– Obtenir jusqu’au JLPT N3 ;
– Parcourir Shimanami Kaido (ă—ăŸăȘăżæ”·é“) Ă  vĂ©lo ;
– Parcourir jusqu’Ă  37 prĂ©fectures du Japon sur un total de 47 !
– S’inscrire Ă  un club de tennis et Ă  la salle de gym / kick-boxing ;
– Devenir examinatrice et correctrice du DELF.

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Quel plaisir d’explorer et de se retrouver ailleurs ! À partir de maintenant, qu’est-ce qui attend Kimi sur cette route ? On ne le sait pas vraiment mais espĂ©rons que pour la suite, l’aventure appelle Ă  :
– Escalader le Mont Fuji, encore une fois ;
– Aller plus souvent au cinĂ©ma ;
– Visiter le grand marchĂ© nocturne de Sakai (ć șć€§é­šć€œćž‚) ;
– Reprendre les sorties festivals d’Ă©tĂ© (ć€ç„­ă‚Š) et feux d’artifice (花火) en yukata (æ”ŽèĄŁ) ;
– Passer un week-end Ă  la pĂ©ninsule d’Izu et Ă  Kinosaki Onsen ;
– Faire le tour du lac Kasumigaura (éœžăƒ¶æ”Šæč–) Ă  vĂ©lo ;
– Faire une excursion Ă  la vallĂ©e Yushin, Ă  Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase

– Escalader le Mont Gassan, le Mont Chokai, le Mont Mitake, le Mont Tsukuba, le Mont Mitoku, le Mont Tsurugi…
– Faire un tour en hĂ©licoptĂšre Ă  Maihama ;
– Voir un spectacle de Kabuki ;
– Assister Ă  un match de Sumo ;
– Continuer Ă  tester des restaurants, cafĂ©s et Izakaya ;
– Aller au parc d’attractions Nagashima Spa Land (ăƒŠă‚Źă‚·ăƒžă‚čăƒ‘ăƒŒăƒ©ăƒłăƒ‰) ;
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha ;
– Assister Ă  une vraie cĂ©rĂ©monie de thĂ© ;
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu Ă  Kamakura, au festival du Tanabata Ă  Sendai ;
– Aller Ă  Okinawa, Okayama, Ishigaki, Shizuoka, Nagasaki, Goto, Tochigi, Fukuyama et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon ;
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An ;
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps ;
– Visiter le temple Katsuoji en automne (ć‹ć°ŸćŻș) ;
– Voir la Grande Muraille de Chine ;
– Faire un voyage Ă  Hong Kong, aux Philippines, Ă  Hawaii, Ă  Bali, au Vietnam, au Canada, aux US

– Retourner en CorĂ©e ;
– RĂ©ussir le JLPT N2 ;
– Faire du rafting ;
– Faire du parapente Ă  Maishima (舞æŽČ) ;
– Suivre des cours de Taiko (ć€Ș錓) ;
– Parcourir les 10 prĂ©fectures du Japon pas encore visitĂ©es !

Que l’aventure continue !

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▶ Let’s Get It Started : Kimi no Nikki (janvier 2022)

L’embarquement pour le vol 2022 est annoncĂ© ! N’emportez dans vos bagages que les meilleurs souvenirs de 2021 !
Laissez les mauvais moments aux objets perdus ! La durĂ©e de votre voyage sera d’exactement 12 mois ! Vos prochaines escales sont : SantĂ©, Amour, Joie, Harmonie, ProspĂ©ritĂ© et Paix ! Le Commandant de bord vous propose le menu suivant, servi durant le vol : Cocktail de l’amitiĂ©, SuprĂȘme de bonne santĂ©, GratinĂ©e de prospĂ©ritĂ©, Plateau d’excellentes nouvelles, Salade de rĂ©ussite, BĂ»che d’Ă©merveillement… Le tout accompagnĂ© de bulles d’Ă©clats de rires.
Bon et agréable voyage à bord du vol 2022 à destination du bonheur.

TrÚs beau message de S. Roos redigé sur Japon de Tous les Jours

Et oui 2022 commence ! Une annĂ©e oĂč risque de souvent planer le doute, ou bien l’espoir. Une annĂ©e de plus oĂč il faudra continuer Ă  s’adapter Ă  la prĂ©sence du COVID-19 dans nos vies. Mais comme toujours, chaque dĂ©but d’annĂ©e et une occasion de repartir du bon pied et de prendre un nouveau dĂ©part. Nouveaux objectifs, nouveau challenge, toujours pour atteindre ou poursuivre ses rĂȘves. Et on espĂšre pour ce blog de nouveaux articles intĂ©ressants, de nouvelles vidĂ©os, beaucoup de belles photos et des voyages passionnants Ă  partager !

Le grand froid de janvier plane et n’incite pas Ă  sortir mais plutĂŽt Ă  vouloir rester enfouis sous la couette. Heureusement, le soleil est souvent lĂ  pour rendre cet hiver plus supportable. Il est bon de se balader sous le soleil et respirer un air frais !

📔 Articles à consulter

‱ 恄ćș·ăƒ»SantĂ© ‱

đŸšȘ La quarantaine au Japon (æ—„æœŹă§ăźæ€œç–«) – ProcĂ©dures đŸšȘ

đŸšȘ La quarantaine au Japon (æ—„æœŹă§ăźæ€œç–«) – HĂ©bergements đŸšȘ

‱ éŁČéŁŸăƒ»Manger & Boire ‱

⚡ Harry Potter Cafe (ハăƒȘăƒŒăƒăƒƒă‚żăƒŒă‚«ăƒ•ă‚§) ⚡

‱ æ„”æ„œăƒ»S’amuser ‱

🎱 Universal Studios Japan (ăƒŠăƒ‹ăƒăƒŒă‚”ăƒ«ă‚čタゾă‚Șゾャパン) 🎱

‱ æ—…èĄŒăƒ»Voyages ‱

đŸ‡«đŸ‡· Voyager en France pendant la pandĂ©mie đŸ‡«đŸ‡·

🛌 Koyasan – SĂ©jour dans un Shukubo (漿杊) 🛌

đŸ“· Galerie photos Ă  admirer

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đŸžïž Koyasan (é«˜é‡Žć±±) đŸžïž

đŸŽ„ VidĂ©os Ă  visionner ce mois

⚡ æœŹæ—„ăźă‚«ăƒ•ă‚§ăƒ»Le cafĂ© du jour「Harry Potter Cafe」⚡

🛌 æœŹæ—„ăźäœ“éš“ăƒ»L’expĂ©rience du jour「SĂ©jour dans un Shukubo」🛌

đŸ‡ŻđŸ‡” Dans ma vie Nippone

‱ Nouvelle annĂ©e en quarantaineăƒ»æ€œç–«äž­ă§ăźæ–°ćčŽ â€ą

J’ai commencĂ© 2022 en France entourĂ©e de ma famille. J’aurais aimĂ© que mes premiers jours de 2022 en France soit plus nombreux. Mais il fallait dĂ©jĂ  revenir au Japon. Cela n’a jamais Ă©tĂ© aussi stressant. Plus d’angoisse que de mal, j’ai passĂ© la frontiĂšre et je suis bien rentrĂ©e sur le territoire. Mais en contrepartie, j’ai perdu ma valise et je suis revenue avec le COVID-19 alors que j’avais fait en sorte d’ĂȘtre trĂšs prudente. Surtout qu’en France, les gens ne faisaient pas tous attention et la situation Ă©tait vraiment catastrophique. J’ai rĂ©alisĂ© la rapiditĂ© et la facilitĂ© avec lesquelles le virus pouvait se transmettre. MĂȘme en Ă©tant soi-mĂȘme prudent ça ne suffit pas.

Une quarantaine dans un hĂ©bergement sĂ©curisĂ©, puis un autre. Parfois je ne savais plus vraiment ou j’en Ă©tais, oĂč je me trouvais. La France Ă©tait dĂ©jĂ  bien loin mais je ne me considĂ©rais pas comme rentrĂ©e au Japon. J’avais l’impression d’ĂȘtre Ă  l’hĂŽpital, d’ĂȘtre un spĂ©cimen dangereux. Ces premiers jours ont vraiment Ă©tĂ© Ă©tranges. Le plus dur pendant cette quarantaine et que les journĂ©es se suivent et se ressemblent, comme on est seul et qu’il y a souvent des moments oĂč on a rien Ă  faire, on se retrouve facilement Ă  avoir des pensĂ©es nĂ©gatives. C’est facile de se sentir dĂ©primĂ©. Je me suis instaurĂ©e une routine quotidienne et des activitĂ©s pour ne pas y penser. J’ai souvent occupĂ© mon temps avec Netflix, ma Nintendo Switch, en Ă©crivant des articles pour le blog, en pensant Ă  mes prochains voyages, en Ă©crivant Ă  mes proches et ceux qui me demandaient des nouvelles. Je faisais trois sĂ©ances de sport par jour et des allers-retours dans la chambre pour bouger. Au fil des jours je me suis habituĂ©e Ă  ce mode de vie restreint. Il m’a permis de me consacrer Ă  des choses auxquelles je ne peux pas forcĂ©ment donner de temps, d’ĂȘtre plus en contact avec la famille et les amis dont certains que je n’avais pas contactĂ© depuis longtemps, de prendre plus soin de moi et de me relaxer. AprĂšs le choc du transfert et de la quarantaine rallongĂ©e, j’allais quand mĂȘme mieux. Ce qui Ă©tait difficile, c’Ă©tait aussi savoir qui contacter selon le problĂšme rencontrĂ©. Y a tellement d’informations partout que c’est facile de s’y perdre. J’Ă©tais aussi ennuyĂ©e qu’on ne me donne pas beaucoup de mĂ©dicaments car mes symptĂŽmes demeuraient prĂ©sents et inchangĂ©s au fil des jours.

C’Ă©tait un peu injuste comme j’ai pu le penser au dĂ©but, mais ça m’a aussi apportĂ© beaucoup de choses positives et une (drĂŽle) d’expĂ©rience en plus !

‱ Reprise du train-train quotidien, ou pas ?ăƒ»é€šćžžăźç”ŸæŽ»ă«æˆ»ă‚‹ă€‚ă‚‚ă—ă‹ă—ăŠæˆ»ă‚‰ăȘいかăȘ ‱

AprĂšs la quarantaine, place Ă  la reprise du boulot et de ma vie nippone en toute logique. Sauf que je n’ai jamais rĂ©ussi Ă  faire une vraie journĂ©e de boulot complĂšte. Le Japon est submergĂ© par la sixiĂšme vague du COVID-19 avec le variant Omicron. Les membres du personnel, les enfants, beaucoup sont testĂ©s positif et en accord avec les mesures prises par la ville, l’Ă©cole a du fermer ses portes. Au total, deux semaines de fermeture. Les Ă©vĂ©nements sont repoussĂ©s, l’emploi du temps rĂ©organisĂ©. J’ai eu droit Ă  des journĂ©es de « repos » Ă  la maison et Ă  des journĂ©es calmes de travail oĂč j’en ai profitĂ© pour m’avancer un maximum. Mais je n’ai toujours pas revu tous les Ă©lĂšves. Et ça me manque car c’est ça qui rend ce travail amusant, ce pourquoi je suis motivĂ©e pour travailler. C’est dur car j’ai besoin d’eux. Ils sont ma seule occasion de recevoir un peu de chaleur humaine, d’amour. Oui, car au Japon, c’est trĂšs facile de se sentir seul(e) quand la famille ou les amis proches ne sont pas Ă  nos cĂŽtĂ©s. Au fil des annĂ©es, quand on comprend comment « fonctionnent » les Japonais, ce manque est davantage plus grand.

Je partais optimiste pour faire de cette annĂ©e 2022 une superbe annĂ©e. Rester moi-mĂȘme, profiter du moment prĂ©sent, ne pas me prĂ©occuper des personnes toxiques. Mais finalement, des Ă©vĂ©nements tragiques ou des incidents font que l’on perd tout espoir et qu’on se sent perdu.


♫ Un article = Une chanson â–ș The Black Eyed PeasLet’s Get It Started

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▶ Koyasan Stay : SĂ©jour dans un Shukubo (漿杊)

Pour vivre pleinement un sĂ©jour dĂ©paysant et renversant Ă  Koyasan (é«˜é‡Žć±±), lieu de culte fondĂ© par Kobo Daishi (ćŒ˜æł•ć€§ćž«), y rester au moins une nuit et y profiter d’une hospitalitĂ© unique est l’expĂ©rience Ă  ne pas manquer ! Il y a un large choix de temples proposant un hĂ©bergement dans des chambres traditionnelles avec onsen (æž©æł‰) : on les appelle Shukubo (漿杊) !

On pourrait traduire Shukubo par « logement des pĂšlerins dans un temple ». A premiĂšre vue, un Shukubo ressemble Ă  une simple auberge de voyageurs ou Ă  un Ryokan (旅通, auberge traditionnelle et typique du Japon). Cependant, la diffĂ©rence la plus attrayante se trouve dans l’hospitalitĂ©. En effet, ce genre d’hospitalitĂ© dont on bĂ©nĂ©ficie dans un Shukubo ne se trouvera nulle part ailleurs ! Seul un Shukubo offrira l’expĂ©rience directe du bouddhisme et la dĂ©gustation de ses plats vĂ©gĂ©tariens du monastĂšre tout en permettant Ă  ses visiteurs de se sentir apaisĂ© et relaxĂ©.

Les tarifs varient selon les services proposĂ©s (salle de bain privative, dĂźner et petit-dĂ©jeuner compris, vue sur jardin, bains en plein air…) mais en moyenne, comptez entre 15 000 „ et 20 000 „ la nuit avec petit dĂ©jeuner bouddhiste traditionnel inclus. MalgrĂ© ce prix, les temples affichent trĂšs vite complet. Il est d’ailleurs recommandĂ© de rĂ©server quelques semaines en avance.

Dans cet article, Kimi vous propose de passer une nuit chez…
Koyasan Onsen Fukuchiin (é«˜é‡Žć±±æž©æł‰çŠæ™ș陱) !

※ Introduction

Parmi la centaine de temples entourant Koyasan se trouve le temple Fukuchiin (犏æ™ș陱) qui existe depuis 800 ans avec comme reprĂ©sentant bouddhiste Aizen Myouoh (愛染明王).

SituĂ© au cƓur de la ville, le Shukubo Koyasan Onsen Fukuchiin propose des hĂ©bergements de style japonais dans un temple bouddhiste historique. Les voyageurs peuvent se dĂ©tendre dans les bains thermaux publics, dĂ©couvrir les transcriptions manuscrites de sutra (ć†™ç”Œ, sha-kyƍ), et Ă©couter la rĂ©citation des sutras pendant l’office bouddhiste du matin.

À pieds depuis le Shukubo, il est possible de rejoindre la porte Daimon de Kongobu-ji (金扛泯ćŻș性門) en 15 minutes et le temple Kongobu-ji (金扛泯ćŻș), en 5 minutes.

Adresse : 657 Koyasan, Koya-cho, Ito-gun, Wakayama (ć’Œæ­Œć±±çœŒäŒŠéƒœéƒĄé«˜é‡Žç”șé«˜é‡Žć±±657)
AccĂšs : Takano Keisatsu Mae Bus Stop (Nankai Rinkan Bus)
Site internet : https://www.fukuchiin.com/

※ Chambres et Services

RevĂȘtues de tatami au sol, de shoji (障㭐, porte coulissante en papier), fusuma (è„–, porte coulissante avec une peinture) et parfois d’un kotatsu (炏燔, table chauffante), les chambres de style japonais disposent des commoditĂ©s nĂ©cessaires. Toutes sont pourvues d’une tĂ©lĂ©vision et d’un coffre-fort et les mieux situĂ©es dans le temple offrent Ă©galement une vue sur les jardins. Équipements de toilette, yukata ou samue (äœœć‹™èĄŁ, vĂȘtement de travail des moines bouddhistes) et serviettes sont fournies pour permettre un confort semblable Ă  celui des Ryokan. Les voyageurs dorment dans un futon traditionnel apportĂ© aprĂšs le dĂźner et soigneusement prĂ©parĂ© par le personnel.

Chez Koyasan Onsen Fukuchiin, les voyageurs peuvent profiter de bains thermaux publics intĂ©rieurs et exclusivement en plein air, ainsi que de salles de sauna. AprĂšs une longue journĂ©e de randonnĂ©e dans la montagne ou de balade au cƓur des temples de la ville, c’est un moment de dĂ©tente et de relaxation fort apprĂ©ciable. Ils peuvent Ă©galement se poser et admirer les jardins traditionnels Tosen (登仙ćș­), Aizen (愛染ćș­) et Hasuna Yuzen (è“źèœéŠä»™ćș­) conçus par Shigemori Mirei (é‡æŁźäž‰çŽČ), cĂ©lĂšbre artiste paysagiste de l’Ăšre Showa (æ˜­ć’Œ). Envie de repartir avec des souvenirs ? Il est possible d’en acheter Ă  la boutique du temple. Enfin, des journaux quotidiens et une bagagerie sont disponibles Ă  la rĂ©ception.

A l’arrivĂ©e pour le check-in, les moines accueillent chaleureusement les voyageurs tout en offrant une hospitalitĂ© dĂ©vouĂ©e. MalgrĂ© la barriĂšre de la langue, ne parlant que trĂšs peu anglais, ils font la faveur de bien expliquer le fonctionnement des lieux et offrent une petite visite des diffĂ©rentes piĂšces du temple.

※ De la cuisine bouddhiste (çČŸé€Č料理) pour le repas

Des plats bouddhistes traditionnels vĂ©gĂ©tariens sont servis pour le petit-dĂ©jeuner. Des dĂźners sont Ă©galement prĂ©parĂ©s sur demande prĂ©alable et au prix de 3 300 „. Tous les repas sont servis en chambre Ă  l’heure souhaitĂ©e ou dans la salle Ă  manger pour les groupes, sous rĂ©servation obligatoire. Ici aussi, le client se sent roi. Les repas, alliant simplicitĂ© et esthĂ©tique, sont dĂ©licatement disposĂ©s Ă  table avec une explication pour chaque plat.

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Il serait regrettable de ne pas profiter de cette dĂ©licieuse cuisine mĂȘme si elle exclut complĂštement viande et poisson. Les plats utilisent adroitement le gluten de blĂ©, le wasabi de Kanayamaji (金汱ćŻșわさび) et le tofu de Koya (高野豆腐) comme substituts Ă  la viande et offrent un aperçu des compĂ©tences, de la culture et de l’histoire des habitants de Koyasan. Les repas se composent Ă©galement de plantes sauvages fraĂźches et de lĂ©gumes de saison.

Voici par exemple un dĂ©licieux dĂźner (ć€•éŁŸ) de chez Koyasan Onsen Fukuchiin, incluant :

  • lĂ©gumes macĂ©rĂ©s (æŒŹă‘ç‰©, tsukemono)
  • tofu nabe (豆腐鍋) accompagnĂ© de lĂ©gumes et de plantes
  • tofu de Koya (高野豆腐)
  • peau de tofu (æčŻè‘‰, yuba)
  • konjac (ă“ă‚“ă«ă‚ƒă, konnyaku)
  • tempura (怩ぷら)
  • riz blanc cuit (ご飯, gohan)
  • pousse de bambou (ç«čた歐, takenono)
  • soupe miso (ć‘łć™Œæ±, misoshiru)
  • divers accompagnements en petite quantitĂ© (chĂątaigne, patate douce, aubergine, haricot vert…)
  • mochi (逅)
  • kaki (かき)
  • thĂ© chaud (ă»ă†ă˜èŒ¶, houjicha)

Et pour un bon petit-dĂ©jeuner (æœéŁŸ) complet, on retrouve :

  • tororo (べろろ) avec feuilles de nori (ぼり) et sauce soja (しょうゆ, shĂŽyu)
  • pot-au-feu de ganmodoki, soit du tofu frit fabriquĂ© en y mĂ©langeant des lĂ©gumes, des blancs d’Ɠufs et des graines de sĂ©same (ăŠă§ă‚“ăŒă‚“ă‚‚ă©ă, oden ganmodoki)
  • tofu nabe (豆腐鍋)
  • radis blanc dĂ©coupĂ© et assaisonnĂ© (戇りćčČし性æ č, kiribĂŽshi daikon)
  • racine de bardane (ă”ăŒă†, gobo)
  • salade de tofu (è±†è…ăźç™œć’Œăˆ, tofu no shiraae)
  • soupe miso (ć‘łć™Œæ±, misoshiru)
  • riz blanc cuit (ご飯, gohan)
  • algues hijiki (ăČじき)
  • prune sĂ©chĂ©e (æą…ćčČし, umeboshi)
  • thĂ© vert chaud (緑茶, ryokucha)

Savourez tranquillement et silencieusement votre repas tout en prenant le temps d’apprĂ©cier le gout de chaque aliment. Une fois terminĂ©, il ne reste qu’Ă  prĂ©venir la rĂ©ception par tĂ©lĂ©phone pour demander Ă  dĂ©barrasser.

※ Office bouddhiste et expĂ©riences atypiques

Le point culminant d’un sĂ©jour dans un Shukubo est sans doute l’expĂ©rience de l’office bouddhiste (お拀め, otsutome) : la rĂ©citation des sutras qui imprĂšgne le silence matinal, crĂ©ant une atmosphĂšre solennelle et vivifiante tout Ă  fait unique.

Chez Koyasan Onsen Fukuchiin, ça commence Ă  6 heures tous les matin et ça dure environ 50 minutes ! C’est un rituel qui vise Ă  montrer la reconnaissance quotidienne aux divinitĂ©s. Les photos sont donc interdites. Tout simplement parce que ce n’est pas une attraction touristique. Il s’agit d’une cĂ©rĂ©monie religieuse que les moines font tous les jours, c’est leur mission, leur travail au quotidien.

Rassemblement dans la salle principale (æœŹć ‚, Hondo). Inutile de rĂ©server, il faut juste se prĂ©senter Ă  l’heure, vĂȘtus de vĂȘtements normaux ou d’un samue (pas en yukata) et se purifier les mains Ă  l’entrĂ©e avec de l’encens. Les moines sont assis autour de leurs divinitĂ©s. Les spectateurs se trouvent un peu en retrait derriĂšre, face aux divinitĂ©s. Ils Ă©coutent attentivement et silencieusement les moines rĂ©citer les sutras, certains connaissant les textes les accompagnent. Pendant que les moines rĂ©citent les sutras, les visiteurs viennent s’incliner silencieusement derriĂšre eux Ă  tour de rĂŽle pour prier. Les gestes sont simples : s’incliner, prendre une pincĂ©e de cendres, la dĂ©poser dans un rĂ©cipient diffĂ©rent, prier et s’incliner une seconde fois. La cĂ©rĂ©monie termine par un discours en japonais du moine principal, incluant des remerciements dans diffĂ©rentes langues (dont le français !) et la possibilitĂ© d’admirer les trĂ©sors de la piĂšce et de se rendre aux jardins.

Les visiteurs peuvent aussi profiter de leur soirĂ©e en s’essayant Ă  d’autres expĂ©riences atypiques comme le Shakyo (ć†™ç”Œ), l’Ă©criture manuscrite du sutra Hannya Shingyo (èˆŹè‹„ćżƒç”Œ, le Sutra du CƓur), au prix de 1 500 „ (rĂ©servation nĂ©cessaire). Cette pratique se diffĂ©rencie de la calligraphie ordinaire et peut-ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un exercice mental. En traçant chaque trait avec concentration, il est dit que le cƓur s’apaise. Ecrivez votre souhait et tracez. Votre Shakyo recevra ensuite une bĂ©nĂ©diction lors des offices bouddhiques du matin et est en gĂ©nĂ©ral conservĂ© au temple.

Enfin, il est possible de tester le Hourai (ćźæ„), une dĂ©coration traditionnelle unique Ă  Koyasan. Son design est rĂ©alisĂ© de façon Ă  attirer la chance. Le Hourai est rĂ©alisĂ© avec du papier artisanal traditionnel de Koyasan. Compter 2 000 „ (rĂ©servation nĂ©cessaire) pour rĂ©aliser son propre Hourai.

※ Kimi tĂ©moigne

‱ Points positifs

On se sent dĂ©paysĂ© et en immersion totale dans la culture japonaise et l’univers du bouddhisme. J’ai dĂ©couvert beaucoup d’aspects des traditions japonaises dans les manga. J’ai l’impression de vivre en vrai ceux de mon adolescence. Les chambres sont propres et spacieuses avec des futons confortables et le nĂ©cessaire pour la toilette. On passe un moment agrĂ©able dans les bains. Le repas servi directement dans la chambre Ă  l’heure souhaitĂ©e est lĂ©ger, Ă©quilibrĂ© et nous permet de dĂ©couvrir de nouvelles saveurs culinaires. Le personnel est chaleureux et respectueux. Si vous parlez un peu japonais, vous pouvez facilement engager la conversation avec eux.

‱ Points nĂ©gatifs

On loge dans un monument religieux et ancien, ce qui implique le fait que les chambres n’ont pas de clef et qu’elles se verrouillent seulement depuis l’intĂ©rieur. Heureusement, il y a toujours des coffres-forts mais le fait de quitter sa chambre temporairement sans pouvoir la fermer Ă  clef pourrait en dĂ©ranger certains. Bien que les chambres soient Ă©quipĂ©es de chauffage, l’anciennetĂ© du bĂątiment fait qu’il fait en hiver trĂšs froid dans les couloirs. Attention au coup de froid lorsqu’on se rend aux bains ou aux toilettes !

‱ Bilan

ExpĂ©rience unique au cƓur du bouddhisme et des merveilles de Koyasan ! À expĂ©rimenter une fois dans sa vie au dĂ©pourvu d’un choc culturel probable !

Kimi a renouvelĂ© plus tard l’Ă©xperience dans un Shukubo diffĂ©rent, celui de Sekishoin.
Retrouvez ce sĂ©jour en vidĂ©o sur Kimi no Terebi (キミぼテレビ) !


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Quelles ont été vos impressions ?


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