AprĂšs avoir gardĂ© fermĂ© ses circuits et ses refuges aux alpinistes du monde entier en Ă©tĂ© 2020, le Mont Fuji (ćŻć٫㱱) redevenait accessible jusqu’Ă son sommet dĂ©but juillet pour sa pĂ©riode habituelle durant laquelle l’ascension est possible Ă travers quatre circuits.
Le Mont Fuji , fierté du Japon et foyer spirituel des Japonais depuis les temps anciens. Sa forme conique quasi-parfaite font tout le charme et la beauté de cette montagne sous tous les angles. Haut de 3 776 mÚtres, le Mont Fuji , montagne numéro 1 du Japon, montage la plus haute du Japon, invite chaque année les alpinistes du monde entier à se hisser à son sommet pour découvrir la vraie beauté du Pays du Soleil Levant !
Kimi , elle le connait bien ce grand Fujisan pour l’avoir dĂ©jĂ escaladĂ© trois fois. A travers son tĂ©moignage, elle vous partage sa quatriĂšme ascension.
⣠PrĂ©paration & MatĂ©riel (æșćăšçšć
·)
Avant de se lancer dans l’aventure, il est bon de faire un petit rappel des provisions Ă emporter et de s’assurer de bonnes conditions physiques ! Le Mont Fuji est une montagne charmante mais ne doit pas ĂȘtre prise Ă la lĂ©gĂšre. Mieux vaut ĂȘtre bien prĂ©parĂ© !
Les choses nécessaires pour une bonne ascension :
un grand sac Ă dos adaptĂ© pour la randonnĂ©e (entre 25L et 30L pour y caser toutes les affaires) des chaussures de marche 2 Ă 3L d’eau des boissons riches en protĂ©ines et des barres Ă©nergĂ©tiques des sandwich, onigiris, snacks, fruits, etc… pour les pauses repas de l’argent pour payer les toilettes (200 Ă 300 „ selon l’altitude), des nouilles instantanĂ©es et des boissons chaudes (400 Ă 900 „) 1 000 „ pour l’entretien des lieux, rĂ©alisĂ© par Mt. Fuji Preservation Association Fund des vĂȘtements chauds (pantalon, chaussettes Ă©paisses, pull, bonnet, gants, Ă©charpe…) une couverture un chapeau, une casquette, ou bien un casque des lunettes de protection des vĂȘtements de pluie ou un k-way une serviette et/ou des lingettes rafraĂźchissantes une trousse de survie contenant pansements, mouchoirs, mĂ©dicaments une lampe de poche ou une lampe frontale avec des piles de rechange des sacs plastiques pour les dĂ©chets
Il y a quatre circuits pour escalader le Mont Fuji , dont le point de dĂ©part est fixĂ© Ă la 5Ăšme station de chacun d’eux et qui sont distinguĂ©s par leur couleur : le circuit Yoshida (ćç°), le circuit Subashiri (é è”°), le circuit Gotemba (ćŸĄæźżć Ž), et le circuit Fujinomiya (ćŻćŁ«ćźź).
Yoshida Subashiri Point de dĂ©part 5Ăšme station de la ligne Fuji-Subaru (2 300m dâaltitude) 5Ăšme station de Subashiri (2 000m dâaltitude) Distance 7,5 km 7, 8 km DurĂ©e 6 heures pour lâascension, 3 heures pour la descente 6 heures pour lâascension, 3 heures pour la descente Parcours La piste pour lâascension est diffĂ©rente de la piste de descente. La section entre lâancienne 8Ăšme station et le sommet est la mĂȘme que celle du circuit Subashiri . La piste pour lâascension est diffĂ©rente de la piste de descente. La section entre lâancienne 8Ăšme station et le sommet est la mĂȘme que celle du circuit Yoshida . Installations Nombreux refuges et toilettes. Nourriture et boissons servies 24h/24. Quelques refuges et toilettes. Nourriture et boissons non disponibles la nuit. PopularitĂ© Circuit le plus empruntĂ© par les touristes Peu frĂ©quentĂ© mais peu ĂȘtre bondĂ© Ă partir de l’ancienne 8Ăšme station jusqu’au sommet Nombre d’alpinistes (ĂtĂ© 2019) 149 969 personnes 20 215 personnes
Gotemba Fujinomiya Point de dĂ©part 5Ăšme station de Gotemba (1 440m dâaltitude) 5Ăšme station Fujinomiya (2 390m dâaltitude) Distance 11 km 5 km DurĂ©e 8 heures pour lâascension, 4 heures pour la descente 5 heures pour lâascension, 3 heures pour la descente Parcours Lâaltitude au point de dĂ©part est faible et la pente est trĂšs raide, ce parcours convient aux bons marcheurs qui peuvent faire face Ă une grande diffĂ©rence dâaltitude. La pente est raide et rocheuse. La piste pour lâascension est la mĂȘme que la piste de descente. Point dâarrivĂ©e proche du pic Kengamine. Installations TrĂšs peu de refuges et toilettes. Nourriture et boissons non disponibles la nuit. Quelques refuges et toilettes. Nourriture et boissons non disponibles la nuit. PopularitĂ© Circuit le moins empruntĂ© Circuit trĂšs populaire Nombre d’alpinistes (ĂtĂ© 2019) 12 230 personnes 53 232 personnes
Pour plus de dĂ©tails sur l’ascension du Mont Fuji , rendez-vous sur le site officiel qui est trĂšs bien renseignĂ© ou sur l’article de la premiĂšre ascension de Kimi .
⣠Le circuit Gotemba (ćŸĄæźżć Žă«ăŒă)
Le circuit Gotemba est physiquement le plus difficile des quatre circuits. Avec la distance de parcours la plus longue et la plus grande diffĂ©rence d’altitude, le point de dĂ©part se trouvant Ă 1 440 mĂštres d’altitude, ce circuit est apprĂ©ciĂ© des alpinistes expĂ©rimentĂ©s. Il s’Ă©tend sur une distance de 11 km pour une durĂ©e de 8 heures pour l’ascension et 4 heures environ pour la descente. D’un cĂŽtĂ© ceux qui montent, sur le chemin sablonneux en zigzag et d’un autre ceux qui descendent en ligne droite. La pente est assez raide malgrĂ© les apparences. Au point Jirobo (æŹĄéć), les chemins de la montĂ©e et de la descente se croisent. Ă la tombĂ©e de la nuit, il est difficile de bien voir et de ne pas se tromper de route.
Non loin de la nouvelle 5Ăšme station se trouve le premier refuge Oishi-chaya (性çłè¶ć±). Il y fait une tempĂ©rature agrĂ©able et qu’on s’apprĂȘte Ă monter ou qu’on vienne de redescendre, il est toujours bon d’y faire un arrĂȘt pour (re)prendre des forces.
Il s’agit du circuit le moins frĂ©quentĂ© des quatre. Cependant, on croise tout de mĂȘme un certains nombre de personnes ! En 2019, environ 12 000 alpinistes sont montĂ©s par le circuit Gotemba .
Pour se rendre Ă la 5Ăšme station, il faut prendre les bus dits Climbersâ bus opĂ©rationnels pendant les dates dâouverture des circuits. Pour le circuit Gotemba , il est possible de prendre le bus depuis la station JR Gotemba (ćŸĄæźżć Ž). La station JR Gotemba est accessible par la ligne JR et par bus au dĂ©part de Yokohama, Osaka et Kyoto. Les horaires et les tarifs sont disponibles sur le lien suivant : Climbers’ Bus .
Attention ! Il se peut que les horaires ne soient pas Ă jour ! PrĂ©voir toujours un peu d’avance pour pouvoir vĂ©rifier les horaires sur place. Ă la date du 22 juillet 2021, les horaires pour se rendre au circuit Gotemba (en vert) et Subashiri (en rouge) Ă©taient les suivants :
⣠Lâascension (ç»ć±±)
PassĂ© la torii ouvrant sur le circuit Gotemba (ćŸĄæźżć ŽćŁ) et marquant le point de dĂ©part depuis la nouvelle 5Ăšme station, on monte aussitĂŽt une pente raide de graviers pendant 10 minutes avant de rejoindre le premier refuge Oishi-chaya (性çłè¶ć±). Il est conseillĂ© de profiter d’y faire une premiĂšre pause pour se garantir suffisamment d’Ă©nergie pour la suite de l’ascension. Car le plus dur reste Ă venir ! En effet, passĂ© ce refuge, il n’y en a plus aucun jusqu’Ă la septiĂšme station, situĂ©e Ă environ 8km. PrĂ©voir assez d’eau et de nourriture pour tenir le long de ce parcours.
En quittant Oishi-chaya , les alpinistes se lancent dĂšs lors dans une ascension rude dont l’intensitĂ© de la pente augmente avec l’altitude, accentuant la difficultĂ© du parcours. La pente est assez raide mais la vue du sommet face Ă soi apporte la joie et l’excitation de faire ce parcours. Jusqu’Ă passer le point Jirobo (æŹĄéć), lĂ oĂč les chemins de la montĂ©e et de la descente se croisent. Ă la tombĂ©e de la nuit, il est difficile de bien voir et de ne pas se tromper de route. Si vous croisez des gens qui descendent, ce n’est pas bon signe pour vous et il vous faut traverser ou redescendre pour bifurquer sur la bonne route !
Le chemin sablonneux continue pendant ce qui semble une Ă©ternitĂ© jusqu’Ă la 7Ăšme station. Les zigzag se poursuivent Ă n’en plus finir, la pente est de plus en plus raide Ă force de gagner en altitude. Le chemin est si sablonneux qu’en montĂ©e, les pieds glissent, donnant l’impression de faire du sur place. Les lumiĂšres de la 7Ăšme station plus haut semblent toujours aussi loin… Pendant les journĂ©es ensoleillĂ©es, les grimpeurs se retrouvent Ă faire l’ascension sous un soleil brĂ»lant. Il est important de garder son propre rythme sans trop se fatiguer.
Car oui, cette montĂ©e est interminable ! Il n’y a rien, ni espace plat pour soulager un peu les jambes et se poser confortablement, ni toilettes. Il faut tenir physiquement et mentalement pour que le corps ne lĂąche pas. Pendant l’ascension de nuit, le paysage nocturne, les villes illuminĂ©es, le ciel dĂ©gagĂ©, laissant voir les Ă©toiles et le clair de lune sont un petit rĂ©confort et on ne manque pas de s’arrĂȘter (trop) souvent sur place pour lever les yeux vers le ciel et profiter de ce silence. Mais dĂšs qu’il faut repartir, le chemin demeure infini, un kilomĂštre se parcourt en plus d’une heure !
Arriver enfin Ă la 7Ăšme station n’est pas une grande joie non plus pour les moins expĂ©rimentĂ©s. Les trois refuges, Hinode (æ„ăźćș通), Waraji (ăăă通) et Sunabashiri (ç 蔰通), situĂ©s respectivement Ă la 7Ăšme, 7.4Ăšme et 7.5Ăšme stations sont petits, et la nuit tout demeure fermĂ©. Impossible de recevoir une boisson chaude avant 4h30. Il n’y a des toilettes qu’Ă la 7.5Ăšme station. Un challenge laborieux pour les petites vessies ! Ces trois refuges sont des derniĂšres avant d’atteindre le sommet donc en cas de grosse fatigue, mieux vaut s’y arrĂȘter, quitte Ă y admirer le lever du soleil.
Puis, ce sont les derniers efforts intenses. Plus que 2,4 km. Plus que deux heures environ. Le chemin jusqu’au sommet paraĂźt proche et loin Ă la fois. C’est plus dur et plus rocheux mais les jambes ayant dĂ©jĂ subi beaucoup, il est trĂšs difficile d’arriver jusqu’en haut.
⣠La descente (äžć±±)
Se poser une heure pour admirer le lever du soleil permet un peu aux jambes de se requinquer. Pour la descente, Ă partir de la septiĂšme station, le chemin et diffĂ©rent de la montĂ©e. C’est « simple » et rapide : passĂ© la 7Ăšme station, prendre la direction de Osunabashiri (性ç è”°) et c’est le dĂ©but d’une grande piste de sable que les alpinistes doivent dĂ©bouler en ligne droite. Ceux possĂ©dant un fort esprit aventurier peuvent s’amuser Ă dĂ©valer Ă toute vitesse la pente recouverte d’Ă©paisses cendres volcaniques tout en regardant le paysage. Inutile de trop rĂ©flĂ©chir et autant descendre Ă toute allure en effectuant des pas de gĂ©ants sans s’arrĂȘter. De toute façon il n’y a rien pour jusqu’en bas, alors autant foncer. Comme pour le circuit Subashiri , ne pas oublier de prendre des mesures contre les nuages de poussiĂšre.
Qu’il soit encore tĂŽt le matin ou non, le soleil tape trĂšs fort et l’effort de la descente rĂ©chauffe trĂšs vite. La descente est donc bien plus rapide que la montĂ©e ! Elle demeure longue bien entendu, mais bizarrement un peu plus fun que les descentes des autres circuits, le sable et les graviers permettant d’enfoncer les pieds dans le sol Ă chaque pas sans glisser.
⣠Kimi tĂ©moigne (ăăăźèšŒèš)
Ascension dans la nuit du 22 au 23 juillet 2021. Départ de la 5Úme station à 17h45, arrivée à la 7.5Úme station à 4h00. Début de la descente à 5h00, arrivée à la 5Úme station à 7h45.
Hisashiburi, Mont Fuji ! (äč
ăă¶ăćŻć٫㱱ïŒ) J’avais comme petit challenge perso de faire l’ascension du Mont Fuji tous les ans. 2017, 2018, 2019… Malheureusement en 2020, le Coronavirus m’a empĂȘchĂ© de retrouver mon grand Mont Fuji adorĂ©… Les annĂ©es se suivent mais ne se ressemblent pas. 2021, c’Ă©tait l’annĂ©e des retrouvailles avec ma chĂšre montagne ! Et j’ai finalement relevĂ© ce petit dĂ©fi d’essayer au moins une fois les quatre circuits !
Il Ă©tait hors de question que je passe Ă cĂŽtĂ© de cette ascension, qu’il pleuve ou pas. La situation sanitaire ne s’arrangeant pas, je pensais d’ailleurs que les circuits resteraient fermĂ©s cette annĂ©e aussi. Surprise ! Ils ont finalement rĂ©ouverts dĂ©but juillet ! Il me restait un circuit Ă expĂ©rimenter ! Celui dĂ©signĂ© comme Ă©tant le plus difficile, le circuit vert : Gotemba (ćŸĄæźżć Ž) !
Habitant maintenant dans le Kansai, il a fallu rajouter le trajet en Shinkansen depuis Kyoto. J’aurais pu opter pour les bus mais ceux-ci circulant la nuit et ne pouvant pas bien dormir en bus, j’ai zappĂ© cette idĂ©e au risque d’arriver dĂ©jĂ super fatiguĂ©e pour une ascension de nuit. Je suis arrivĂ©e le midi Ă Gotemba oĂč j’ai dĂ©cidĂ© de rester pour trois nuits. Les prĂ©visions mĂ©tĂ©o n’annonçaient pas un temps fameux. Un peu de pluie, un peu d’orages, mais normalement du temps clair la nuit jusqu’au lever du soleil. Je priais pour que cela soit vraiment le cas ! Je demeurais tout de mĂȘme impatiente de revivre cette aventure !
D’ailleurs, je me demandais aussi comment ce serait en temps de Covid . AprĂšs constatation, je pense que beaucoup Ă©taient impatients que les circuits ouvrent de nouveau cette annĂ©e. Je n’ai pas eu l’impression que les gens avaient dĂ©sertĂ© malgrĂ© la pandĂ©mie. Bien sĂ»r, il y avait un peu moins d’Ă©trangers vu que les touristes n’ont toujours pas accĂšs aux frontiĂšres, mais les gens Ă©taient bien lĂ . Au dĂ©part des stations, le personnel de l’association de prĂ©servation du Mont Fuji contrĂŽlait la tempĂ©rature et remettait un bracelet pour preuve (æ€æž©ă»äœèȘż çąșèȘæžăż, Mesure de tempĂ©rature et condition physique confirmĂ©es ).
AprĂšs deux ans d’attente, enfin, je suis remontĂ©e sur le Mont Fuji , accompagnĂ©e de Quentin pour plus de souvenirs drĂŽles ! Mais malheureusement, nous ne sommes pas allĂ©s jusqu’au bout. Je ne suis pas fiĂšre de moi.
Je connaissais l’ampleur de la difficultĂ© de ce circuit, j’en avais conscience. Mais je ne m’attendais pas Ă si difficile ! La pente raide de sable n’est pas agrĂ©able Ă monter, et le fait que le chemin ne soit pas moins raide de temps en temps, ou que ce ne soit pas plus rocheux, ne permet aucun moment de rĂ©pit pour les jambes. Plus le fait qu’il y ait si peu de refuges et de toilettes. Je ne pensais pas me retrouver Ă pisser hors-piste et en plein air pendant que je n’Ă©tais pas trop proches d’autres alpinistes. Je n’osais pas trop boire car je savais que ma vessie allait mal le vivre. L’avantage Ă©tant que au moins j’ai fait des Ă©conomies sur le budget toilettes ! Nous nous sommes souvent arrĂȘtĂ©s en plein milieu du chemin mais ça ne garantissait pas une bonne pause. Heureusement, nous avons eu un temps clair permettant d’admirer une vue magnifique.
ArrivĂ©s Ă la 7Ăšme station, le soleil allait se lever. Petite rĂ©compense tout de mĂȘme, malgrĂ© une petite nappe de nuages, c’Ă©tait un beau lever de soleil. Nous l’avons admirĂ© de lĂ . Mais aprĂšs quoi, mes jambes Ă©tant hors-service et mes nerfs ayant lĂąchĂ© bien avant, je n’ai pas eu la force de continuer. Nous sommes finalement redescendus de ce point.
Sur le moment, oui, j’ai dit : « Merde, je redescends. Je ne referai plus jamais ce circuit. C’est trop difficile pour moi. » D’autres personnes avaient fait de mĂȘme quelques kilomĂštres avant. Mais avec du recul, aprĂšs rĂ©flexion, je me dis qu’on aurait du essayer de continuer. Je m’en veux et je suis déçue de moi-mĂȘme. J’avais attendu ce moment deux ans. Escalader le Mont Fuji tous les ans est la chose la plus dingue que j’ai rĂ©alisĂ© dans ma vie on ne peut plus banale. Et je m’y sens bien, lĂ -haut. J’ai dĂ©jĂ envie de le refaire, comme chaque annĂ©e. Cette expĂ©rience du circuit Gotemba ne m’aura pas dĂ©goĂ»tĂ©e de ma montagne fĂ©tiche et je retournerai la voir coĂ»te que coĂ»te ! La prochaine fois, je monterai jusqu’en haut !
⣠Budget approximatif (äșçź)
Nourriture et boissons au konbini : 1 000 „ Barres Ă©nergĂ©tiques & lingettes rafraĂźchissantes (achetĂ©s chez Xebio Sports) : 3 342 „ Bus (ăăč) : 1 570 „ (aller-retour de Gotemba Ă la cinquiĂšme station, ticket Ă acheter prĂšs des arrĂȘts de bus Ă cĂŽtĂ© de la station) Toilettes (ăă€ăŹđŸ) : 500 „ Don pour l’ascension (ćŻć٫㱱äżć
šććé) : 1000 „
Total : 7 412 „ . Comptez donc en moyenne entre 7 000 et 10 000 „ pour lâascension du circuit Gotemba .
Ce diaporama nécessite JavaScript.
đ· Toutes les photos sur Flickr đ·
â« Un article = Une chanson âș æž
æ°ŽçŸäŸçŽ – Starting Now ăæ°ăăç§ăžă