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▶ Butter : Les restaurants indiens (ă‚€ăƒłăƒ‰æ–™ç†ăƒŹă‚čトラン)

La cuisine japonaise, on l’apprĂ©cie, on en raffole et pour la plupart des expats au pays du soleil levant, elle s’instaure rapidement dans nos repas quotidiens. Mais d’autres pays sont aussi populaires pour leur cuisine ! Dans chaque grande ville, chaque quartier trĂšs frĂ©quentĂ©, il n’est pas rare de trouver des grandes chaĂźnes amĂ©ricaines de fast-food, des restaurants italiens, français et aussi… des restaurants indiens !

Les restaurants indiens sont assez courants au Japon bien que la cuisine indienne soit trÚs épicée pour les Japonais. Un bon curry avec un naan (et pas un ùne, pardon pour le jeu de mots) ou du riz, ça ne se refuse pas !

C’est pourquoi dans cet article, Kimi va vous parler de ces restaurants en particulier et vous prĂ©senter ceux qu’elle recommande. Pendant votre voyage au Japon, pourquoi ne pas faire une « petite coupure culinaire » et vous offrir un repas autre que japonais, aussi bon et abordable ?

âœȘ Kimi et les restaurants indiens (ă‚­ăƒŸăšă‚€ăƒłăƒ‰æ–™ç†ăźç‰©èȘž)

Pourquoi parler de restaurants indiens alors que Kimi pourrait plutĂŽt consacrer un article aux restaurants français (ça viendra peut-ĂȘtre plus tard) ? Tout simplement parce qu’en venant vivre au Japon, Kimi a commencĂ© Ă  raffoler de la cuisine indienne. Et c’est vrai qu’on voit trĂšs souvent des restaurants proposant cette cuisine.

Kimi n’avait jamais vraiment mangĂ© indien avant de venir au Japon et elle ignorait limite l’existence du naan (feuille de pain faite de farine de blĂ© et cuite sur la paroi brĂ»lante d’un four). Aimant de base le curry Ă©picĂ© et sa prĂ©paration dans la cuisine indienne, en plus de la dĂ©couverte du naan et du cheese naan, ce plat est vite devenu un de ses favoris ! En particulier depuis qu’elle en a mangĂ© dans un restaurant situĂ© Ă  Shibuya et dans lequel elle s’est souvent rendue par la suite tellement c’Ă©tait un rĂ©gal Ă  chaque repas !

Son premier restau indien remonte Ă  son arrivĂ©e en 2015 alors qu’elle Ă©tait en PVT et travaillait dans une guest house Ă  Asakusa. Une des co-workers japonaises a Ă©tĂ© notre guide. HĂ©las, nous n’avons jamais retrouvĂ© le nom du restaurant en question. Mais depuis la dĂ©couverture par le plus grand des hasards d’un de ses restaurants fĂ©tiches, quand une occasion se prĂ©sente, Kimi s’offre un bon dĂ©jeuner. La cuisine indienne est vraiment dĂ©licieuse, le personnel indien est pour la plupart du temps agrĂ©able, bien que souvent ils ne connaissent que les bases du japonais et ne parlent quasiment pas anglais, ou bien un anglais avec un fort accent difficile Ă  bien comprendre !

AprĂšs, ces restaurants sont-ils vraiment le reflet de la vĂ©ritable cuisine indienne ? Est-ce que le cheese naan existe vraiment en Inde ou est-ce une invention ? Comme les yakitori au poulet et au fromage qu’on trouve en France alors que ça n’existe absolument pas au Japon ! Les vrais restaurants indiens tournent-ils de cette maniĂšre en proposant tous les plats dans leur menu comme les restaurants japonais en France gĂ©rĂ©s par des chinois qui proposent Ă  la fois des sushis, des yakitori et des nems ? Chose inconcevable au Japon ! Appelle-t-on rĂ©ellement ces plats indiens en sauce du « curry » ? En effet, le mot « curry » est un terme gĂ©nĂ©rique dĂ©signant une grande variĂ©tĂ© de prĂ©parations Ă©picĂ©es. Des personnes de nationalitĂ© indienne que Kimi a eu l’occasion de rencontrer lui ont clairement dit : « Non, ça ne s’appelle pas du curry ! » En rĂ©alitĂ©, le terme ne serait mĂȘme pas employĂ© en Inde ! Ces plats indiens en sauce sont qualifiĂ©s de curry par les occidentaux mais les Indiens emploieront diffĂ©rents noms selon les rĂ©gions et les Ă©pices utilisĂ©es.

Il faudrait voyager en Inde pour en avoir le cƓur net. Mais en tous cas, ces restaurants indiens chaleureux, on adhùre !

âœȘ PrĂ©sentation (çŽč介)

ImplantĂ© dans un dĂ©cor Ă  l’image du pays, parfois de la musique indienne en fond pour une bonne immersion, les restaurants indiens proposent le meilleur du curry ! Les currys sont un des mets les plus connus de la cuisine indienne. La plupart des plats indiens sont gĂ©nĂ©ralement Ă  base de curry, prĂ©parĂ©s en ajoutant diffĂ©rents types de lĂ©gumes, de lentilles ou de viandes. Les ingrĂ©dients du curry et le style de prĂ©paration varient selon la rĂ©gion. La plupart des currys sont Ă  base d’eau, avec l’utilisation occasionnelle de produits laitiers et de lait de coco. Ils sont gĂ©nĂ©ralement Ă©pais et Ă©picĂ©s et sont consommĂ©s avec du riz cuit Ă  la vapeur ou une variĂ©tĂ© de pains indiens, dont le populaire naan (ăƒ—ăƒŹăƒŒăƒłăƒŠăƒł).

Une grande variĂ©tĂ© de currys sont proposĂ©s : poulet au beurre (ăƒă‚żăƒŒăƒă‚­ăƒł), poulet (チキン), lĂ©gumes (野菜), Ă©pinards (ă»ă†ă‚Œă‚“è‰), noix de coco (ココナッツ), fruits de mer (æ”·éźź), keema (ă‚­ăƒŒăƒž)
 Il y a diffĂ©rents menus selon les estomacs et les prĂ©fĂ©rences des clients. En gĂ©nĂ©ral, un menu classique inclut deux saveurs de curry, une salade et un naan. Parfois on peut trouver en plus du poulet tandoori (タンドăƒȘăƒŒăƒă‚­ăƒł), une seule assiette de curry ou carrĂ©ment trois ! Selon les restaurants il est possible de choisir la dose de piment (èŸ›ă•) du plus doux (甘揣, amaguchi) au plus Ă©picĂ© (èŸ›ćŁ, karakuchi), rĂ©partis sur environ cinq niveaux.

Bien sĂ»r, les currys peuvent aussi ĂȘtre commandĂ©s Ă  l’unitĂ© et d’autres variĂ©tĂ©s de naan sont proposĂ©s : fromage (ăƒăƒŒă‚șナン), patate douce (ă•ă€ăŸă„ă‚‚), miel (ăƒăƒ‹ăƒŒăƒŠăƒł), oignons (玉ねぎ), sĂ©same (èƒĄéș»), naan frit (あげナン) et la derniĂšre tendance en date n’est autre que le naan au… chocolat (チョコ) !
A la carte, on peut enfin dĂ©couvrir les autres plats typiques de la cuisine indienne : samoussa, poulet tandoori (タンドăƒȘăƒŒăƒă‚­ăƒł, poulet cuit sur un four de pierre en feu), chiche-kebab, biriyani (plat Ă  base de riz prĂ©parĂ© avec des Ă©pices, de la viande, des Ɠufs ou des lĂ©gumes), riz safranĂ©… CĂŽtĂ© boisson, c’est le lassi (boisson traditionnelle Ă  base de lait fermentĂ©) qui est le plus souvent Ă  l’honneur.

Le midi, les menus sont un peu différents du dßner mais tout est moins cher et les naan sont servis à volonté. En comparaison, on paye quasiment moitié prix le midi. En moyenne, les menus du midi varient de 700 „ à 1 100 „ contre 1 400 „ à 2 000 „ le soir, un lassi ou un mango lassi peuvent couter seulement 100 „ le midi contre 400 „ le soir et un cheese naan coute 200 „ ou 300 „ !

Il y a Ă©galement de la vente Ă  emporter (æŒăĄćž°ă‚Š) et pour faire patienter le client, le personnel trĂšs serviable offre une boisson (en gĂ©nĂ©ral un lassi) gratuitement !

âœȘ Quelques adresses (è‰Čă€…ć Žæ‰€)

Si pour Kimi, le meilleur restaurant indien n’est autre que LUMBINI (ăƒ«ăƒłăƒ“ăƒ‹), il y a d’autres restaurants approuvĂ©s qu’il est bon de tester ! Ils sont rĂ©pertoriĂ©s par ordre de prĂ©fĂ©rence ci-dessous !

① LUMBINI (ăƒ«ăƒłăƒ“ăƒ‹)

Comme dit plus haut, c’est le meilleur, selon Kimi ! Cliente fidĂšle certifiĂ©e, l’intĂ©gralitĂ© du menu a quasiment Ă©tĂ© explorĂ©. Pour plus de dĂ©tails, nous vous renvoyons Ă  l’article dĂ©diĂ© Ă  ce restaurant : LUMBINI (ăƒ«ăƒłăƒ“ăƒ‹)

② Shib Mahal (ă‚€ăƒłăƒ‰æ–™ç† SHIB MAHAL)

Assez difficile Ă  trouver sans Google maps ! D’ailleurs c’est grĂące Ă  Google maps, en cherchant bĂȘtement un restaurant indien dans Shibuya, que Kimi en a fait la dĂ©couverte ! Et elle ne compte plus le nombre de fois oĂč elle s’y est rendue ! Les plats de curry sont trĂšs bons, en particulier celui aux Ă©pinards et tofu, les naan de grande taille. Pas de doute qu’on ressort toujours le ventre bien rempli aprĂšs avoir choisi un menu au top : deux currys, un cheese nan, une salade et un morceau de poulet tandoori !

Le restau est assez petit et il peut arriver qu’il soit bondĂ©, au point qu’il soit prĂ©fĂ©rable de rĂ©server sa table si on ne veut pas patienter. Mais justement, pour les clients qui se retrouvent Ă  attendre qu’une table se libĂšre, les serveurs offrent un verre de lassi pour patienter. Le service offert dans ce restaurant est irrĂ©prochable ! Le personnel est extrĂȘmement gentil !

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : Minatsu Building 2F, 2-6-2 Dogenzaka, Shibuya-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæž‹è°·ćŒșé“çŽ„ć‚ïŒ’äžç›źïŒ–ïŒïŒ’ çŸŽć„ˆæŽ„ăƒ“ăƒ« 階)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Shibuya Station (JR Line, Ginza Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Keio Inokashira Line) sorties 3 ou 6

⑱ Akriti (ă‚ąă‚±ăƒ†ă‚Ł)

RepĂ©rĂ© par hasard lors d’une virĂ©e Ă  scooter dans Hirakata. SituĂ© Ă  la sortie de la station Gotenyama (ćŸĄæźżć±±), on y propose de la cuisine indienne et nĂ©palaise.

Restaurant petit mais accueillant, on peut s’installer Ă  table ou au comptoir. Staff 100% indien mais avec un bon niveau de communication en japonais. Sous fond de musique indienne, divers menus sont servis pour le dĂ©jeuner. Dans ces menus variant de 700 Ă  1 600 „ environ :
‱ Quatre types de curry au choix : poulet, keema, Ă©pinards ou curry du jour (æ—„æ›żă‚ă‚Š)
‱ Cinq niveaux de piment (èŸ›ă•) : doux (甘揣), normal (æ™źé€š), moyennement Ă©picĂ© (䞭蟛), Ă©picĂ© (èŸ›ćŁ), trĂšs Ă©picĂ© (æż€èŸ›)
‱ Trois types de naan au choix : classique, miel, frit
‱ Pour un cheese naan, il faut choisir le menu cheese nan (ăƒăƒŒă‚șăƒŠăƒłă‚»ăƒƒăƒˆ)
‱ Selon le menu choisi, le client peut s’offrir un ou deux currys accompagnĂ©(s) d’une boisson, de salade, de soupe et d’un morceau de poulet tandoori.

Le menu cheese naan (ăƒăƒŒă‚șăƒŠăƒłă‚»ăƒƒăƒˆ) Ă  1 050 „ est recommandĂ© : deux currys au choix, cheese naan, tebamoto (æ‰‹çŸœć…ƒ, ailes de poulet, moins gras qu’un tebasaki, æ‰‹çŸœć…ˆ), salade, soupe et boisson ! La boisson, la salade et la soupe sont servies en premier pour prendre le temps de dĂ©guster ce menu consistant bien chaud.

Un mango lassi rafraĂźchissant, du curry au poulet et aux Ă©pinards bien pimentĂ©s. On attend un peu mais on savoure cette attente avec le curry bien chaud et le cheese naan au fromage bien fondant fraĂźchement cuit si bien qu’il brĂ»le presque les mains. Les bols de curry sont un peu petits mais au vu du prix incluant un cheese nan sans avoir Ă  rajouter un supplĂ©ment de 300 „ et des accompagnements on ne va pas chipoter.

On a tout de mĂȘme la peau du ventre bien tendu aprĂšs ça mais si il reste de la place dans notre estomac, il y a toujours les trois types de naan Ă  volontĂ© ! Il est d’ailleurs possible de demander le type de cuisson et la taille adaptĂ©e Ă  la gourmandise de chacun.

En quittant les lieux, penser à prendre un petit prospectus du restaurant qui offre des petits bons de réduction sur la prochaine visite.

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (性é˜Șćșœæžšæ–čćž‚æžšè„ż1侁盼18-17)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Gotenyama Station (Keihan Line)

④ Khazana (ă‚«ă‚¶ăƒŒăƒŠ)

SituĂ© Ă  Odaiba Decks, par temps ensoleillĂ©, le client peut prendre une table en terrasse avec une vue sur Tokyo et le pont Rainbow. De quoi donner l’impression d’ĂȘtre en vacances ! Evidemment, pour ce cadre de rĂȘve, il faut compter plus cher que les autres restaurants indiens. Environ 1 600 „ un menu plus 500 „ une boisson. Le plateau n’en reste pas moins consistant puisqu’il inclut tout de mĂȘme deux currys au choix, un gĂ©nĂ©reux poulet tandoori, une brochette de chiche-kebab, une salade, du riz, un naan, et un yaourt pour le dessert.

Mais pour les gourmands qui veulent vraiment en profiter Ă  un bon prix, il est prĂ©fĂ©rable d’opter pour le buffet Ă  volontĂ© proposĂ© Ă  1 300 „. Quatre saveurs de curry, du poulet tandoori, du riz, du naan et du dessert pendant 60 minutes ! De quoi vraiment se faire plaisir !

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : Decks Tokyo Beach Seaside Mall 5F, 1-6-1 Daiba, Minato-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæžŻćŒșć°ć ŽïŒ‘äžç›źïŒ–âˆ’1 デックă‚č東äșŹăƒ“ăƒŒăƒă‚·ăƒŒă‚”ă‚€ăƒ‰ăƒąăƒŒăƒ« F)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Tokyo Telephort Station (Rinkai Line) sortie B, Odaiba Kaihinkoen Station (Yurikamome Line) sortie nord

â‘€ Jaipur (ă‚žăƒŁă‚€ăƒ—ăƒŒăƒ«)

A premiĂšre vue, ce restaurant n’a rien de trĂšs indien. La façade et l’intĂ©rieur ne portent aucun Ă©lĂ©ment en rĂ©fĂ©rence au pays du curry mais le mobilier est propre et moderne et la dĂ©co simple et sophistiquĂ©e. Et puis, on y mange tout de mĂȘme bien ! Le personnel se compose de cuisiniers indiens et de serveurs japonais. MalgrĂ© cette balance pour faciliter la communication avec les clients, le service n’est pas toujours trĂšs chaleureux et les demandes particuliĂšres lors des commandes pas toujours prises en compte (oubli de changer de type de naan, etc…).

Situé dans la zone commerçante à proximité de la station Motosumiyoshi, à Kawasaki (préfecture de Kanagawa, proche de Tokyo), les prix y sont raisonnables quoique un peu élevés en comparaison à des restau situés en province : au déjeuner, compter en moyenne 1 000 „ pour un menu contenant deux currys au choix parmi ceux du jour, pour changer de type de naan, rajouter un supplément de 400 „ et deux poulets tandoori coutent 700 „ !
Dans les currys proposĂ©s, on va trouver quelques exclusivitĂ©s qu’il n’y a pas toujours dans les autres restaurants indiens comme le poulet au curry blanc (ăƒ›ăƒŻă‚€ăƒˆăƒă‚­ăƒłă‚«ăƒŹăƒŒ), le curry aux aubergines et Ă  la viande hachĂ©e (ăȘă™ăƒŸăƒłăƒăźă‚«ăƒŹăƒŒ), le curry au navet (ă‹ă¶ăźă‚«ăƒŹăƒŒ) ou encore le curry aux fruits de mer (ă‚·ăƒŒăƒ•ăƒŒăƒ‰ă‚«ăƒŹăƒŒ).

Les naan sont croustillants, le poulet au curry blanc est doux, le curry aux aubergines et le curry aux légumes sont étonnamment épicés. Il est cependant dommage de ne pas pouvoir choisir le niveau de piment. Le pudding à la mangue inclus dans un des menus déjeuner en guise de dessert apporte la petite touche douceur pour bien terminer le repas.

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : La Bonne Maison 1F, 1-29-13 Kizuki, Nakahara-ku, Kawasaki, Kanagawa (ç„žć„ˆć·çœŒć·ćŽŽćž‚äž­ćŽŸćŒș朚月1-29-13 ăƒ©ăƒœăƒłăƒŒăƒĄă‚Ÿăƒł1F)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Motosumiyoshi Station (Toyoko Line, Meguro Line) sortie ouest

â‘„ Indo Shokudo Futaba (ă‚€ăƒłăƒ‰éŁŸć ‚ ă”ăŸă°)

Si le nom ne sonne pas trĂšs indien, la dĂ©co et le fond musical est Ă  l’image du pays. On est dans l’ambiance, presque dĂ©paysĂ©. Mais pour nous rappeler que ce n’est pas tout Ă  fait le cas et Ă©viter les problĂšmes de communication, le personnel parle plutĂŽt bien japonais, bien que pas toujours trĂšs aimable comparĂ© Ă  des serveurs japonais.

Pour le déjeuner il y a trois menus possibles. Le premier contient un plat de curry et le deuxiÚme deux plats de curry. Tous deux sont accompagnés de salade, poulet tandoori, naan ou riz. Pour les gros gourmands, le troisiÚme menu offre trois plats de curry avec salade, poulet tandoori, naan ET riz !

Concernant le curry, il y a le choix parmi quatre types : poulet au beurre, porc, tofu et épinards, potiron et viande hachée. Le prix varie de 700 „ à 1 200 „ (hors taxes). Ajouter 150 „ pour recevoir une boisson ou un dessert.

HĂ©las, pour bĂ©nĂ©ficier de plus de choix dans la carte et savourer un cheese naan, il est prĂ©fĂ©rable de venir pour le diner. SituĂ© dans le quartier de Jiyugaoka, l’avantage du dĂ©jeuner en semaine est que le client peut bĂ©nĂ©ficier du calme et de la tranquillitĂ© du restau peu frĂ©quentĂ© dans cette plage horaire. En tout cas, le curry qui y est servi ainsi que ses tendres naan et les autres plats Ă  la carte (biriyani, riz safranĂ©…) en valent le dĂ©tour au moins une fois !

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : Terasse Jiyugaoka 2F, 5-20-17 Okusawa, Setagaya-ku, Tokyo (東äșŹéƒœäž–ç”°è°·ćŒșć„„æČą5-20-17 ăƒ†ăƒ©ă‚čè‡Șç”±ăŒäž˜ 2F)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Jiyugaoka Station (Toyoko Line, Oimachi Line) sortie sud

⑩ DIYA Roppongi Hills (ăƒ‡ă‚Łăƒ€ć…­æœŹæœšăƒ’ăƒ«ă‚șćș—)

Un restaurant qui mĂ©lange Ă  la fois tradition et modernitĂ©. L’intĂ©rieur chic trĂšs lumineux avec des lampes jaunes cylindriques reflĂštent le dĂ©sir du restaurant d’apporter cette lumiĂšre chaleureuse de l’Inde et d’inviter ses clients Ă  y voyager Ă  travers sa cuisine. La maison propose des menus authentiques, de la cuisine indienne riche accompagnĂ©e de vin indien. Pour le cadre et la richesse du menu, le budget nĂ©cessaire tourne autour de 1 500 „ pour le dĂ©jeuner et 5 500 „ pour le diner.

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : Roppongi Hills Mori Tower B1F, 6-10-1 Roppongi, Minato-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæžŻćŒșć…­æœŹæœšïŒ–äžç›źïŒ‘ïŒâˆ’1 ăƒ’ăƒ«ă‚”ă‚€ăƒ‰B1F)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Roppongi Station (Hibiya Line, Oedo Line) sortie 1c

⑧ SITAL Nishi-Ogikubo (SITAL è„żè»çȘȘćș—)

TestĂ© uniquement pour un menu Ă  emporter, on retient le service chaleureux et le lassi gratuit offert pendant l’attente de la commande. La spĂ©cialitĂ© de la maison est son curry Ă  la viande hachĂ©e et Ă  l’Ɠuf (æŒœè‚‰ăšć”ăźă‚«ăƒŹăƒŒ). Les currys sont savoureux et le cheese naan contient une quantitĂ© gĂ©nĂ©reuse de fromage. On y mange bien avec un bon rapport qualitĂ©-prix. Populaire auprĂšs des habitants du quartier, le restaurant est souvent bondĂ© aux heures de pointe, accueillants des familles, des jeunes couples, des employĂ©s en pause-dĂ©jeuner…

đŸ“«ïžAdresse (䜏所) : Nishijima Building 1F, 2-12-2 Nishiogikita, Suginami-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæ‰äžŠćŒșè„żè»ćŒ—ïŒ’äžç›źïŒ‘ïŒ’âˆ’2 è„żć¶‹ăƒ“ăƒ«ïŒ‘F)
🚉AccĂšs (スクセă‚č) : Nishi-Ogikubo Station (Chuo Line, Chuo-Sobu Line) sortie nord
🔗Site internet (ć…ŹćŒăƒ›ăƒŒăƒ ăƒšăƒŒă‚ž) : https://sital-nishiogikubo.owst.jp/

Une atmosphĂšre qui fait voyager et une cuisine qui diffĂšre de la cuisine japonaise, les restaurants indiens permettent de varier les gouts et les plaisirs !


Aimez-vous la cuisine indienne ?
Y a-t-il des restaurants indiens que vous recommandez ?


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▶ Distance : Conduire au Japon avec un permis japonais

Il y a quelques temps Ă©tait publiĂ© l’article concernant la conduite au Japon avec son permis Ă©tranger.

Cette option est pratique quand on vient au Japon en touriste et qu’on loue un vĂ©hicule. Mais dans le cas oĂč on est rĂ©sident permanent et qu’on souhaite un vĂ©hicule pour usage privĂ© ou professionnel, avoir le permis japonais devient alors prĂ©fĂ©rable.

Cette article va donc traiter de la procĂ©dure Ă  effectuer pour passer d’un permis Ă©tranger Ă  un permis national (ć€–ć›œć…èš±èšŒă‹ă‚‰ć›œć†…ć…èš±èšŒăžăźćˆ‡ă‚Šæ›żăˆæ‰‹ç¶šă).

※ Obtenir le permis japonais

La demande s’effectue au centre des permis de conduire (ć…èš±ă‚»ăƒłă‚żăƒŒ) de votre prĂ©fecture. Si vous ĂȘtes dans la prĂ©fecture de Kanagawa (ç„žć„ˆć·çœŒ), il faut vous rendre au centre de Kanagawa. Si vous ĂȘtes dans la prĂ©fecture d’Osaka (性é˜Șćșœ), c’est au centre d’Osaka.

Tokyo Samezu Driving test center (東äșŹéƒœé꫿ŽČé‹è»ąć…èš±è©Šéš“ć Ž)
Adresse : 1-12-5 Higashi Oi, Shinagawa-ku, Tokyo (東äșŹéƒœć“ć·ćŒșæ±ć€§äș•1-12-5)
AccĂšs : Samezu Station (Keikyu Line) sortie est
Site internet : https://www.keishicho.metro.tokyo.jp

Kanagawa Prefectural Driving test center (ç„žć„ˆć·çœŒé‹è»ąć…èš±è©Šéš“ć Ž)
Adresse : 1-1-1 Nakao, Asahi-ku, Yokohama, Kanagawa (ç„žć„ˆć·çœŒæšȘæ”œćž‚æ—­ćŒșäž­ć°ŸïŒ‘äžç›źïŒ‘âˆ’ïŒ‘)
AccĂšs : Futamatagawa Station (Sotetsu Line) sortie nord
Marcher environ 15 minutes depuis la station ou prendre le bus.
Site internet : http://www.police.pref.kanagawa.jp

Osaka Prefectural Kadoma Driving test center (性é˜Șćșœé–€çœŸé‹è»ąć…èš±è©Šéš“ć Ž)
Adresse : 23-16 Ichibancho, Kadoma, Osaka (性é˜Șćșœé–€çœŸćž‚䞀ç•Șç”ș23ç•Ș16ć·)
AccĂšs : Furukawabashi Station (Keihan Line) sortie sud
Marcher environ 20 minutes depuis la station ou prendre le bus.
Site internet : https://www.police.pref.osaka.lg.jp

Les demandes Ă©tant trĂšs nombreuses et acceptĂ©es jusqu’Ă  13h30, il est recommandĂ© de venir dĂšs l’ouverture. Les centres sont en gĂ©nĂ©ral ouverts du lundi au vendredi, de 8h45 Ă  12h00 puis de 12h45 Ă  17h00. En arrivant Ă  l’ouverture, la procĂ©dure devrait prendre la matinĂ©e.

▶ Qui peut bĂ©nĂ©ficier (ç”łè«‹ă§ăă‚‹æ–č)

Pour pouvoir remplacer son permis original par un permis japonais, il faut remplir les conditions suivantes :
① Habiter la prĂ©fecture correspondante au centre des permis oĂč la demande est faite, ĂȘtre titulaire d’un permis de conduire Ă©tranger valide
② Avoir sĂ©journĂ© dans le pays d’acquisition plus de trois mois aprĂšs obtention du permis et avoir un document pouvant le prouver

▶ Documents nĂ©cessaires (ćż…èŠăȘもぼ)

‱ carte de rĂ©sident (ćœšç•™ă‚«ăƒŒăƒ‰)
‱ permis Ă©tranger (ć€–ć›œé‹è»ąć…èš±èšŒ) : doit impĂ©rativement contenir la date d’Ă©mission ou ĂȘtre accompagnĂ© d’un document oĂč elle figure
‱ traduction japonaise (æ—„æœŹèȘžă«ă‚ˆă‚‹çż»èšłèšŒæ˜Žæ›ž) : elle doit ĂȘtre officielle et établie par une entitĂ© dĂ©signĂ©e par la loi (JAF, etc…)
‱ passeport (パă‚čăƒăƒŒăƒˆ)
‱ formulaire de demande de consultation pour l’obtention d’un permis japonais (æ—„æœŹć…èš±ć–ćŸ—ăźăŸă‚ăźç›žè«‡ç”łèŸŒæ›ž)
‱ formulaire d’application de permis de conduire (é‹è»ąć…èš±ç”łè«‹æ›ž)
‱ photo (憙真) : Ă  joindre au formulaire d’application (é‹è»ąć…èš±ç”łè«‹æ›ž) aux dimensions 3*2.4 cm et prise au cours des six derniers mois
‱ certificat de rĂ©sidence juminhyo (䜏民焚) : Ă  demander Ă  la mairie, la nationalitĂ© doit figurer sur le document, l’impression de ce document coĂ»te 300 „
‱ questionnaire sur l’obtention du permis original et l’Ă©tat de santĂ© au cours des cinq derniĂšres annĂ©es
‱ document(s) certifiant d’une pĂ©riode de sĂ©jour d’au moins trois mois dans le pays d’obtention du permis : il peut s’agir de factures, diplĂŽmes ou des tampons des visas figurant dans le passeport
‱ frais (手数料) : dĂ©pendent du type de permis demandĂ©, normalement il est demandĂ© de rĂ©gler 7 400 „ pour passer d’un permis Ă©tranger Ă  un permis national
‱ lunettes de vue (çœŒéĄ) si nĂ©cessaire pour la conduite

Il est important de fournir les originaux ! Le personnel effectue lui-mĂȘme les copies. Des documents supplĂ©mentaires peuvent ĂȘtre requis en plus.

▶ ProcĂ©dure de dĂ©livrance (ç”łè«‹èŠé ˜)

Le jour-mĂȘme de la demande, se rendre au guichet des permis internationaux (ć›œć€–ć…èš±). Au centre des permis d’Osaka, c’est le guichet 6. Le personnel examine d’abord les documents. AprĂšs quelques minutes d’attente, il appelle le nom du candidat et fournit le formulaire de demande de consultation pour l’obtention d’un permis japonais (æ—„æœŹć…èš±ć–ćŸ—ăźăŸă‚ăźç›žè«‡ç”łèŸŒæ›ž) et un questionnaire Ă  remplir sur l’acquisition du permis dans le pays d’origine. Les questions sont Ă©crites en japonais et en anglais.

AprĂšs vĂ©rification suivent des questions plus dĂ©taillĂ©es sur le questionnaire prĂ©cĂ©demment rempli et un petit entretien sur l’expĂ©rience en conduite du candidat. Les personnes ne pouvant pas parler japonais sont priĂ©es de venir accompagnĂ©e d’une personne pouvant traduire.

Si l’entretien est concluant et si tous les documents fournis sont conformes, le candidat peut soumettre le formulaire d’application de permis de conduire (é‹è»ąć…èš±ç”łè«‹æ›ž) et remplir un questionnaire sur l’Ă©tat de santĂ© au cours des cinq derniĂšres annĂ©es (la traduction dans la langue maternelle du candidat est fournie) et le bulletin de paiement pour rĂ©gler les frais (é‹è»ąć…èš±èšŒäș€ä»˜æ‰‹æ•°æ–™çŽä»˜æ›ž).

Avec ces papiers, aller ensuite rĂ©gler les frais au guichet de commission (手数料). Puis passer le test de vue dans la salle de test d’aptitude (é©æ€§æ€œæŸ»ćź€) et choisir un code PIN (暗蚌ç•Șć·) pour la procĂ©dure du permis aux bornes adaptĂ©es (暗蚌ç•Șć·èš­ćźšæ©Ÿ). Choisir deux codes ou non mais il faut en tous les cas imprimer le ticket. Ce code ne pourra ĂȘtre changĂ© jusqu’au renouvellement.

Si le test est concluant, le candidat remet les papiers remplis au guichet des permis internationaux (ć›œć€–ć…èš±). Il garde le bulletin de paiement et accepte les conditions du code de la route pour les dĂ©butants (ćˆćżƒé‹è»ąè€…æœŸé–“ćˆ¶ćșŠăźă‚ă‚‰ăŸă—), fournies en japonais et en anglais. Il reçoit un papier bleu avec l’heure et le lieu pour effectuer la photo qui figurera sur le permis de conduire. Au centre des permis d’Osaka, c’est au deuxiĂšme Ă©tage (2éšŽć†™çœŸæ’źćœ±ăƒ›ăƒŒăƒ«28ç•Ș).

A l’heure dĂ©signĂ©e, le personnel appelle les noms des candidats qui rĂ©cupĂšrent leur formulaire d’application de permis de conduire (é‹è»ąć…èš±ç”łè«‹æ›ž) en Ă©change du papier bleu. En entrant dans le studio photo, le candidat remet le formulaire et scanne le code barre du ticket du code PIN et la photo est prise. Le visage doit ĂȘtre dĂ©gagĂ©, avec ou sans port des lunettes au choix.

Il se rend ensuite dans la salle de dĂ©livrance du permis (ć…èš±èšŒäș€ä»˜ćź€) et patiente environ 30 minutes avant de recevoir contre le bulletin de paiement (é‹è»ąć…èš±èšŒäș€ä»˜æ‰‹æ•°æ–™çŽä»˜æ›ž) son prĂ©cieux sĂ©same !

※ Le permis de conduire japonais

Une fois reçu, le candidat doit vĂ©rifier l’exactitude des informations personnelles. Le personnel explique chaque Ă©lĂ©ment figurant sur le permis.

On retrouve :
‱ nom du candidat (æ°ć)
‱ date de naissance (ćčŽæœˆæ—„生)
‱ adresse (䜏所)
‱ date de dĂ©livrance du permis japonais (äș€ä»˜)
‱ date limite de validitĂ© : surlignĂ©e en vert
‱ conditions du permis, etc (ć…èš±ăźæĄä»¶ç­‰) : lunettes (çœŒéĄ), conduite du type de vĂ©hicule (motos ordinaires – æ™źé€šäșŒèŒȘ, limitĂ© aux petites motos – 氏枋äșŒèŒȘに限る)
‱ type de permis (繼類) : vĂ©hicule ordinaire (æ™źé€š), moto…(æ™źè‡ȘäșŒ)

Contrairement au permis français qui est valable indĂ©finiment, le permis japonais doit ĂȘtre renouvelĂ© tous les 3 ans ou avant, Ă  la date d’anniversaire plus un mois du candidat. Exemple : pour un permis dĂ©livrĂ© le 2 avril 2020 Ă  un candidat nĂ© le 31 octobre, la date de fin de validitĂ© est fixĂ©e au 30 novembre 2022.

※ Conditions du systĂšme de conduite

Le permis probatoire s’applique sur une pĂ©riode d’un an Ă  compter du jour de dĂ©livrance du permis. Le conducteur en permis probatoire doit coller Ă  l’avant et Ă  l’arriĂšre la marque de conducteur dĂ©butant (ćˆćżƒè€…ăƒžăƒŒă‚Ż) pendant un an. L’autocollant peut se trouver facilement dans les 100 yens shop comme Daiso.

Si le conducteur se voit retirer plus de 3 points pendant la pĂ©riode probatoire en violant les rĂšgles de la circulation ou en provoquant un accident, il sera informĂ© et conseillĂ© d’assister Ă  l’une des formations de conduite (èŹ›çż’) proposĂ©es par les Ă©coles de conduite privĂ©es dĂ©signĂ©es. Il ne peut assister Ă  une formation que dans un dĂ©lai d’un mois Ă  compter du jour de la notification. Les infractions de 3 points ou moins ne sont pas notifiĂ©es.

La durĂ©e et le tarif des formations de conduite dĂ©pendent du type de vĂ©hicule. En plus du tarif de base s’ajoutent 900 „ de frais de notification.
‱ VĂ©hicule Ă  moteur ordinaire (æ™źé€š) : 7 heures (une  journĂ©e), 14 350 „
‱ VĂ©hicule Ă  moteur de taille moyenne (æș–äž­ćž‹) : 7 heures (une  journĂ©e), 15 050 „
‱ Moto de grande taille (性枋äșŒèŒȘ) : 7 heures (une  journĂ©e), 18 900 „
‱ Moto ordinaire jusqu’Ă  400cc (æ™źé€šäșŒèŒȘ) : 7 heures (une  journĂ©e), 17 850 „
‱ Cyclomoteur jusqu’Ă  50cc (ćŽŸä»˜) : 4 heures (une  demie-journĂ©e), 9 800 „

Un rĂ©examen (ć†è©Šéš“) est accordĂ© dans le cas oĂč le candidat n’a pas assistĂ© au cours de conduite pendant la pĂ©riode dĂ©signĂ©e, ou si, aprĂšs avoir suivi le cours de conduite, il perd Ă  nouveau plus de 3 points pendant la pĂ©riode probatoire. En cas d’Ă©chec du rĂ©examen, le permis sera suspendu.

※ Un peu de vocabulaire

ć€–ć›œć…èš±èšŒ = permis de conduire Ă©tranger
ć›œć†…ć…èš±èšŒ = permis de conduire national
æ—„æœŹăźé‹è»ąć…èš±èšŒ = permis de conduire japonais
適性詊隓 = test d’aptitudes
矄識çąșèȘ = test de connaissances
ćźŸæŠ€çąșèȘ = test pratique
ć±…äœćœ° = lieu de rĂ©sidence
有ćŠč = valide
所持 = possession
ć–ćŸ— = acquisition
ć–ćŸ—ć›œ = pays d’acquisition
äș€ä»˜æ—„ = date d’Ă©mission
ć›œç±ćœ° = nationalitĂ©
手数料 = frais de commission
èŠ–ćŠ›æ€œæŸ» = test de vue
ć†™çœŸæ’źćœ± = sĂ©ance photo
繼類 = genre, type
ćˆćżƒè€… = dĂ©butant
èŹ›çż’ = formation
違揍 = infraction
äș€é€šäș‹æ•… = accident de la route

Maintenant, en route avec votre deux roues ou votre voiture 🚗 !


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▶ Driver’s High : Conduire au Japon

Marre de prendre le train, le vélo ou de marcher ? Envie de vous évader dans la campagne japonaise et de parcourir des routes désertes, faire un road trip dans les coins perdus du Japon ?

Vous avez le permis de conduire ? Alors tentez une nouvelle aventure et offrez-vous la possibilitĂ© de conduire au Japon pendant votre sĂ©jour ! C’est facile et rapide ! Pour cela, il faut juste rendre votre permis valide sur le territoire japonais ! Pour cela deux options se prĂ©sentent : la premiĂšre, faire traduire votre permis en japonais et la deuxiĂšme, remplacer votre permis original par un permis japonais, appelĂ© ainsi Gaimen Kirikae (ć€–ć…ćˆ‡æ›ż) en prĂ©sentant une demande au centre des permis de conduire (ć…èš±ă‚»ăƒłă‚żăƒŒ) de votre prĂ©fecture.

La FĂ©dĂ©ration japonaise de l’automobile (JAF) accepte et publie des traductions en japonais de permis de conduire Ă©trangers dans ses branches situĂ©es partout dans le pays, dĂ©signĂ©es par la Commission nationale de la sĂ©curitĂ© publique.

En tant que ressortissant français, il est donc possible de conduire sur le territoire si vous ĂȘtes muni de cette traduction en plus de votre permis original et votre passeport. Deux conditions sont Ă  respecter :

  • la traduction doit ĂȘtre officielle et Ă©tablie par une entitĂ© dĂ©signĂ©e par la loi. Les entitĂ©s autorisĂ©es par la loi Ă  prĂ©parer la traduction du permis de conduire sont les suivantes :
    A) L’Ambassade ou le Consulat du pays Ă©metteur au Japon
    B) La FĂ©dĂ©ration japonaise de l’automobile (JAF)
  • La pĂ©riode Ă©coulĂ©e depuis votre derniĂšre entrĂ©e au Japon doit ĂȘtre infĂ©rieure Ă  un an. Pour preuve et vĂ©rification, se rĂ©fĂ©rer au dernier tampon sur votre passeport.

Donc, que vous soyez un touriste ou un rĂ©sident, tant que vous n’avez pas passĂ© plus d’un an sans quitter le territoire japonais, vous pouvez conduire en Ă©tant muni de votre permis et de sa traduction en japonais !

Cet article va donc traiter de la premiĂšre option, c’est-Ă -dire, la traduction du permis original rĂ©alisĂ©e Ă  la FĂ©dĂ©ration japonaise de l’automobile (JAF).

Faire une demande de traduction de permis de conduire chez JAF

Les demandes de traduction de permis de conduire Ă  la FĂ©dĂ©ration japonaise de l’automobile (JAF) peuvent s’effectuer directement sur place ou par voie postale. Il est Ă©galement possible de faire faire les formalitĂ©s de demande par un reprĂ©sentant. Pour connaitre la branche la plus proche de chez vous, vous pouvez consulter le lien suivants : liste des branches de JAF.

JAF Tokyo (JAF東äșŹæ”Żéƒš)
Adresse : 2-2-17 Shiba, Minato-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæžŻćŒșèŠïŒ’äžç›źïŒ’âˆ’17)
AccĂšs : Shibakouen Station (Mita Line) sortie A1, Hamamatsucho Station (JR Lines, Tokyo Monorail) sortie sud
JAF Kanagawa (JAFç„žć„ˆć·æ”Żéƒš)
Adresse : 2-1-8 Katakura, Kanagawa-ku, Yokohama-shi, Kanagawa-ken (ç„žć„ˆć·çœŒæšȘæ”œćž‚ç„žć„ˆć·ćŒșç‰‡ć€‰ïŒ’äžç›źïŒ‘âˆ’8)
AccĂšs : Katakuracho Station (Yokohama Municipal Subway Blue Line) sortie 1
Site internet : http://www.jaf.or.jp
Horaires d’ouverture : 9:00~17:30 (fermĂ© samedi, dimanche, jours fĂ©riĂ©s, semaine du Nouvel An)

â–ș A savoir

 Les automobilistes concernĂ©s doivent ĂȘtre munis Ă  la fois de leur permis original et de la traduction lorsqu’ils conduisent sur le territoire japonais.
 La durĂ©e de validitĂ© de la traduction est d’un an Ă  compter de la date d’entrĂ©e au Japon. Lorsqu’un automobiliste quitte le Japon et y revient, la mĂȘme traduction sera de nouveau valide pour un an Ă  compter de la date rĂ©-entrĂ©e. Cela est valable pour un touriste ou un rĂ©sident permanent. La police japonaise peut en effet demander de prĂ©senter son passeport pour contrĂŽler la derniĂšre date d’entrĂ©e au Japon.
 Si la durĂ©e de sĂ©jour au Japon d’un automobiliste dĂ©passe un an, la traduction devient automatiquement caduque et cet automobiliste n’a donc plus le droit de conduire au Japon. Il devra quitter le territoire et y re-entrer pour la rendre Ă  nouveau valide.
 L’automobiliste doit avoir sĂ©journĂ© plus de trois mois dans le pays d’origine suite Ă  l’obtention de son permis de conduire. Cette information peut ĂȘtre prouvĂ© grĂące au passeport avec les diffĂ©rents tampons des visas.

â–ș Documents nĂ©cessaires (ćż…èŠăȘもぼ)

  • Formulaire de demande de traduction : Ă  tĂ©lĂ©charger et imprimer depuis le site de JAF
  • Permis de conduire original : rendu immĂ©diatement aprĂšs photocopie. Les copies sont acceptĂ©es seulement si celles-ci sont en couleur et lisibles.
  • 3 000 yens pour rĂ©gler les frais de dĂ©livrance

â–ș ProcĂ©dure de dĂ©livrance

  • Accepter les conditions citĂ©es sur le formulaire de demande
  • Remplir le formulaire de demande, choisir l’utilisation de la traduction, cocher les documents connexes (Traduction, PrĂ©sentation et Permis de conduire) et signer
  • RĂ©glez les 3 000 yens de frais
  • Patientez le temps de la traduction
  • RĂ©cupĂ©rez le reçu et la traduction

La traduction peut ĂȘtre effectuĂ©e le jour-mĂȘme si la demande est faite avant 16h00. Celle-ci prend environ deux heures. Il est aussi possible de demander et de faire envoyer la traduction par voie postale. Dans ce cas, rajouter des frais de commission Ă  500 yens. GĂ©nĂ©ralement, le document parvient Ă  son destinataire 1 Ă  2 semaines environ aprĂšs paiement. Attention : les demandes et paiements faits depuis l’étranger ne sont pas acceptĂ©s, et aucune traduction n’est expĂ©diĂ©e hors du Japon.

Une fois cette dĂ©marche effectuĂ©e, Ă  vous les voyages en voiture et les road trip ! Veillez toujours Ă  avoir en votre possession votre permis original, sa traduction et votre passeport ! Et si vous souhaitez un jour opter pour un permis japonais, votre traduction peut ĂȘtre jointe aux documents nĂ©cessaires pour faire votre demande ! Sur ce, bonne route !


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▶ 22 juin 2018 ; 3 ans au Japon (æ—„æœŹă§ïŒ“ćčŽé–“ăŒç”ŒăŁăŸ)

Mes cheveux ont aussi incroyablement poussĂ© o_o’

Nous y voilĂ  ! Aujourd’hui Kimi fĂȘte ses 3 ans au Japon. Un grand cap de franchi et avec un nouveau visa travail, il y a encore 3 ans Ă  passer ici !

Cette troisiĂšme annĂ©e Ă©tait pleine de rebondissements ! J’ai vĂ©cu six mois de bonheur entourĂ©e d’une super Ă©quipe, des Ă©tudiants adorables qui m’ont permise de m’Ă©panouir dans mon travail et d’ĂȘtre toujours plus investie et motivĂ©e pour eux. C’est un travail fatigant mais grĂące auquel j’ai pu passer de bons moments et en apprendre beaucoup. Le plus dur a Ă©tĂ© d’accepter que notre Ă©quipe si parfaite change et qu’un membre parte dans une autre branche. Au fond, je n’accepte toujours pas. Mais c’est la vie et il faut s’y faire.

J’ai accompli et continue d’accomplir divers projets au travail. C’est passionnant, stimulant et enrichissant. J’ai envie d’en faire et d’en apprendre encore plus Ă  chaque fois. Je deviens un peu japonaise Ă  ce niveau, je m’investie beaucoup mais je sais faire la part des choses. DĂšs que j’ai l’occasion de sortir et de voyager, j’en profite !

Quelques Ă©vĂ©nements bouleversants sont venus me gĂącher mon dĂ©but d’annĂ©e. Ça a Ă©tĂ© dur de se relever mais j’en suis sortie plus forte, du moins j’espĂšre. J’espĂšre ĂȘtre suffisamment forte et mature pour affronter les futurs problĂšmes qui viendront se dresser sur ma route. C’est pas facile tous les jours. Suffit parfois d’un coup de fatigue ou d’une mauvaise nouvelle pour avoir un coup de mou et dĂ©primer mais je me relĂšve toujours !

Quand on vit Ă  Tokyo, on a un rythme de dingue.. Je me demande encore comment c’est possible ! Il y a beaucoup de choses que je ne trouve plus le temps de faire… Par manque de temps, j’ai laissĂ© un peu tomber la petite BOICE, fan du groupe corĂ©en CNBLUE, j’ai stoppĂ© le site cnblue.fr, arrĂȘtĂ© de suivre l’actualitĂ© sur le groupe, j’ai fait moins de concerts… Oui mine de rien, tout ça prend du temps aussi… C’est marrant parce que c’est un peu tombĂ© au « bon » moment. Maintenant le groupe est en pause pour deux ans minimum (service militaire corĂ©en oblige), trois membres sur quatre continuent des activitĂ©s solo, mais pour moi ce n’est pas la mĂȘme chose. Ça fait un peu mal au cƓur par moment, car ces musiciens sont comme des frĂšres pour moi et les concerts vĂ©cus au Japon, en Asie Ă©taient mĂ©morables. J’aimais partager ces moments de bonheur avec les fans autour du monde. Pour moi, la musique a toujours un pouvoir puissant et la leur, c’est pour moi une source d’Ă©nergie, une motivation, un rĂ©confort, une force pour aller de l’avant… J’en deviens nostalgique… Mais en attendant, leur musique ne meurt pas et elle est toujours lĂ . Je me dis que c’est une Ă©poque de ma vie qui a fait son temps et que maintenant je dois passer Ă  autre chose !

J’ai failli laisser tomber autre chose aussi : Kimi no BLUE TRAVEL. C’est Ă  l’origine un blog que j’ai créé sur demande des proches qui voulaient avoir des nouvelles et suivre mes aventures au Japon. Sauf que je me suis rendue compte que la plupart s’en fichait. Alors Ă  quoi servait-il ? À pas grand chose…

Mais en fait si… Kimi no BLUE TRAVEL est devenu un site, un endroits avec des bons plans, des services et des conseils. Car galĂ©rer, je sais ce que c’est. Alors si Kimi no BLUE TRAVEL peut se rendre utile pour des personnes dans ce cas, c’est une bonne raison d’exister. Je vous avoue mĂȘme qu’aujourd’hui, je le consulte moi aussi quand j’en ai besoin ! La Kimi du passĂ© aide la Kimi du prĂ©sent !

Alors, faisons le point. Je suis contente de mon annĂ©e car j’ai fait beaucoup de choses encore :
– J’ai passĂ© mes meilleures soirĂ©es Izakaya / KaraokĂ© et aussi des fĂȘtes inoubliables Ă  l’Ă©cole avec l’Ă©quipe parfaite et les Ă©tudiants.
– Certaines de ces soirĂ©es Ă©taient aussi les pires cuites de ma vie, aĂŻe !
– Je suis allĂ©e en CorĂ©e du Sud un week-end. J’ai vu mes amis et CNBLUE pour qui j’ai rĂ©alisĂ© un don de riz Ă  l’occasion de leurs concerts Ă  SĂ©oul, un projet que je rĂȘvais d’accomplir depuis longtemps.
– Je suis allĂ©e au Matsuri de Odawara (j’en ai aussi profitĂ© pour visiter son chateau qui est blanc comme celui d’Himeiji).
– J’ai escaladĂ© le Mont Fuji de nuit. Cette expĂ©rience reste une de mes plus grandes aventures !
– J’ai vu le feu d’artifice de Jingu Gaien (le seul de cette annĂ©e).
– J’ai obtenu le JLPT N4.
– J’ai escaladĂ© le Mont Takao et en mĂȘme temps assistĂ© au Momiji Matsuri.
– J’ai eu le coup de coeur pour Kobe. Si je devais habiter dans une autre ville que Tokyo, j’irais lĂ -bas sans aucun doute !
– J’ai visitĂ© le musĂ©e Ghibli.
– J’ai fĂȘtĂ© mon anniversaire au Lock Up.
– J’ai visitĂ© les musĂ©es TeamLab Borderless et TeamLab Planet.
– J’ai fĂȘtĂ© le Nouvel An japonais avec toutes ses traditions (hatsuhinode, osechi, etc…).
– Je suis passĂ©e Ă  la TV japonaise.
– J’ai fait mon premier Hanami au parc Kinuta.
– Mes parents sont revenus au Japon. Je les ai emmenĂ©s dans le Kansai et je leur ai prĂ©sentĂ© mes collĂšgues et amis.
– J’ai passĂ© une nuit au village Panda.
– J’ai vu des Maiko et des Geisha quand je me baladais Ă  Kyoto.
– J’ai fait un pique-nique au bord de la riviĂšre Tama.
– Marine est revenue au Japon pour un an. De beaux moments ensemble nous attendent ❀.
– J’ai renouvelĂ© mon contrat chez Ecole Sympa pour 3 ans.
– J’ai dĂ©butĂ© des cours de japonais chez COTO Language Academy.

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Bon hĂ©las, je n’ai pas accompli tous mes objectifs, mais ce n’est que partie remise. Ce qui est sĂ»r, c’est que j’ai au moins trois ans pour les accomplir :

– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Visiter Hakone
– Passer un week-end Ă  la pĂ©ninsule d’Izu
– Faire une excursion au Mont Mitake, Ă  la vallĂ©e Yushin, au Mont Nokogiri aux Cascades Kegon de Nikko, au col d’Ashigara, Ă  Shosenkyo Gorge…
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister Ă  un match de Sumo
– Aller Ă  FujiQ
– Tester les restaurants et cafĂ©s recommandĂ©s par mes Ă©tudiants
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– FĂȘter Setsubun
– Assister Ă  une vraie cĂ©rĂ©monie de thĂ©
– Aller Ă  Okinawa, Kyushu, Mie, Hiroshima, Shirakawago, Hokkaido, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Aller Ă  Nagasaki avec Marine
– Visiter Okuno-shima (性äč…野泶), l’ile aux lapins
– Aller au lac Miyagase
– Aller au Chichibu Saitama festival en dĂ©cembre
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Rikugien au printemps pour voir les sakura
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Aller de Honshu Ă  Shikoku en vĂ©lo en passant par Shimanami Kaido
– Faire un voyage Ă  Hong Kong, aux Philippines, Ă  Bali

– RĂ©ussir le JLPT N3

J’Ă©tais habituĂ© au visa d’un an mais lĂ  je rĂ©alise pas que j’en ai pour trois ans ! 3 ans c’est long mais je sens que je ne les verrai pas passer non plus !

To be continued…

1

▶ Whatever it takes : Kimi no Nikki ă‰’

Mai, c’est le dĂ©but de la pĂ©riode oĂč il se passe beaucoup de choses, du renouveau et de l’Ă©volution. D’abord, c’est la Golden Week, et donc cours intensifs pendant une semaine, c’est crevant mais quel bonheur de faire des horaires normaux, rentrer tĂŽt chez soi, profiter de sa soirĂ©e tranquille, se dĂ©tendre, jouer Ă  Harry Potter sur le smartphone (bah oui, vous pensiez que j’allais pas y jouer ? J’ai toujours rĂȘvĂ© d’aller Ă  Poudlard đŸ˜č)… Plus sĂ©rieusement, j’ai pu trier mes photos et mettre Ă  jour une partie de ma galerie Flickr. Allez donc voir pour le plaisir des yeux, je vous fais voyager un peu grĂące Ă  elles :).

Une fois la Golden Week finie, on fĂȘte ça et on reprend les soirĂ©es Izakaya. Et j’avais une bonne raison ! Puisque Marine Ă©tait de retour au Japon :D !! Il fallait fĂȘter nos retrouvailles Ă  Tokyo ! Pendant son annĂ©e en Working Holiday, on va pouvoir, j’espĂšre, bien en profiter comme il y a deux ans. Elle m’avait manquĂ©e, c’Ă©tait un plaisir de la revoir ! On est restĂ© presque 4 heures Ă  parler ! Je n’ai pas vu le temps passer !

C’est flou… mais c’est en attendant une meilleure photo ^^’

Pour ce qui est donc du renouveau, j’ai signĂ© un nouveau contrat chez Ecole Sympa, pour… trois ans cette fois ! Donc ça veut dire bientĂŽt un visa travail de trois ans ! J’ai rĂ©uni les documents nĂ©cessaires pour le prolongement de mon visa et je suis allĂ©e dĂ©poser le dossier, toujours au mĂȘme bureau d’immigration que l’annĂ©e derniĂšre. J’attends impatiemment la rĂ©ponse ! J’espĂšre encore trois belles annĂ©es durant lesquelles je vais essayer vraiment de voyager et Ă©voluer davantage au travail. Bon et aussi m’amĂ©liorer en japonais !

En parlant de m’amĂ©liorer en japonais ! La nouvelle session de cours de japonais Ă  Human Academy a d’ailleurs dĂ©butĂ© ce mois. Cette fois, j’ai dĂ©cidĂ© de m’inscrire en plus Ă  la branche de Ginza qui offre le mĂȘme programme. Ça se passe exactement comme Ă  Shinjuku, le premier cours est pour l’Ă©valuation du niveau et l’enquĂȘte sur ce qu’on veut Ă©tudier. Du coup, j’assiste Ă  trois classes Ă  Ginza et deux classes Ă  Shinjuku. Ça remplit bien mon emploi du temps mais je veux voir mon niveau augmenter. Je stagne depuis un an je trouve. Je suis dĂ©terminĂ©e Ă  Ă©tudier et progresser pour vraiment ĂȘtre Ă  l’aise en japonais dans la vie de tous les jours ou pour les tĂąches administratives. C’est aussi pour ça qu’en plus, je me suis finalement inscrite dans une Ă©cole de japonais pour enrichir la grammaire et le vocabulaire et pouvoir rĂ©ussir le JLPT N3.

Human Academy c’est bien oui, mais mes disponibilitĂ©s me permettent seulement d’assister aux classes de niveau intermĂ©diaire et au bout de trois ans Ă  aller lĂ -bas, j’Ă©tudie toujours la mĂȘme chose. Ou bien ce n’est pas assez approfondi par manque de temps. Et puis, j’en ai aussi un peu marre de voir les mĂȘmes chinoises qui viennent depuis 10 ans et qui font qu’ouvrir leur gueule et parler chinois pendant le cours. 😒

Quelle est donc cette Ă©cole pour laquelle j’ai finalement mis la main au porte-monnaie ? C’est COTO Language Academy !

Pourquoi cette Ă©cole ? Contrairement aux nombreuses Ă©coles qui proposent des cours intensifs tous les matins ou toutes les aprem pour des visas Ă©tudiants, COTO propose aussi des cours en groupe une fois par semaine, programme que j’avais du mal Ă  trouver ailleurs. Je voulais une Ă©cole Ă©quivalente Ă  Ecole Sympa. Autre raison ; ma baka a Ă©tudiĂ© dans cette Ă©cole et elle m’en a dit du bien.

J’avais pris rendez-vous pour visiter l’Ă©cole et passer un cours d’essai en mars. J’avais eu une bonne impression gĂ©nĂ©rale. AprĂšs rĂ©flexion, j’ai dĂ©cidĂ© de tenter les cours lĂ -bas. J’ai achetĂ© un pack de 16 leçons valables six mois et je peux assister aux classes de mon niveau autant de fois que je veux par semaine si il y a de la place. Pour commencer, j’y vais le mardi matin et de temps en temps le lundi aprĂšs-midi. J’ai une carte sur laquelle le professeur met un tampon pour chaque cours auquel j’assiste.

Je vous prĂ©sente l’Ă©cole plus en dĂ©tails dans cet article. Je vous la recommande volontiers ! J’ai bien aimĂ© mon premier cours. J’ai enfin appris quelque chose de nouveau ! Le staff et les professeurs sont sympa. La mĂ©thode d’enseignement me convient. On Ă©tudie le point de grammaire, on fait des exercices (sur des copies fournies par le professeur donc pas de manuel Ă  acheter pour ma part) et on termine par une discussion oĂč on utilise le point Ă©tudiĂ©. Bon la chose un peu inutile, c’est nous faire rĂ©pĂ©ter des phrases et des dialogues plusieurs fois pour mĂ©moriser et rĂ©citer aprĂšs. Je ne trouve pas ça trĂšs utile. Pour des conjugaisons ou des kanji, je veux bien mais je prĂ©fĂšre produire par moi-mĂȘme Ă  partir de quelques mots imposĂ©s. Mais bon, c’Ă©tait malgrĂ© ça vivant et concis, je n’ai pas vu le temps passer :D. Je verrai aprĂšs avoir utilisĂ© mon pack si je continue ou pas mais pour l’instant je suis satisfaite.

Pour ce qui est des soirĂ©es, nous avons fait une fĂȘte Ă  l’Ă©cole, car celle d’Halloween commençait Ă  dater… Nous avons choisi comme thĂšme le cinĂ©ma 😁. On avait fait un peu de dĂ©co avec un tapis rouge, un coin photo avec des accessoires, et on avait prĂ©parĂ© des jeux avec des cadeaux Ă  gagner. Puis on s’Ă©tait habillĂ© de façon chic, comme des stars XD. On a bien rigolĂ© et on garde des photos mĂ©morables !

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Et avec une affiche comme ça, ça ne pouvait ĂȘtre qu’une super fĂȘte 8D

Enfin, le grand jour est arrivĂ© ! Ma maman japonaise, Eiko a ouvert son propre cafĂ© Ă  Yamato ! Il s’appelle La Grenouille et il se situe juste Ă  la sortie de la gare. Ça faisait presque un an que le projet Ă©tait en cours et finalement l’ouverture s’est faite le 10 mai dernier. C’est petit mais mignon, avec des grenouilles partout.

Il y a cafĂ© et diverses saveurs de thĂ© et si vous avez une petite faim, vous pouvez prendre un dĂ©jeuner pour 1000 „ incluant le plat du jour accompagnĂ© de riz, salade, soupe et une boisson au choix ! Le prix des boissons seules varie de 300 Ă  500 „. Il y a une Ă©tagĂšre avec divers livres en vente et d’autres objets et gĂąteaux Ă  emporter.

Pour ma premiĂšre visite, j’y ai pris mon dĂ©jeuner avec un jus de pomme bien frais. C’Ă©tait trĂšs bon 😁. Et le cafĂ© latte est trĂšs bon aussi !

CafĂ© La Grenouille (ă‚«ăƒ•ă‚§ ラ ă‚°ăƒŹăƒŽă‚€ăƒŠ)
Adresse : Tamaruya Building 102, 2-4-20 Chuo, Yamato-shi, Kanagawa-ken (ç„žć„ˆć·çœŒć€§ć’Œćž‚äž­ć€ź2-4-20 ç”°äžžć±‹ăƒ“ăƒ«102)
AccĂšs : Yamato Station (Odakyu Line, Sotetsu Line) sortie nord

Envie d’un petit cafĂ© ou d’une boisson rafraĂźchissante ? Si vous passez par Yamato, allez donc chez La Grenouille :) !

Voilà ce qui fait un mois de mai chargé ! Rendez-vous le mois prochain pour la suite des changements :).


♫ Un article = Une chanson â–ș Imagine Dragons â€“ Whatever It Takes