L’autome arrive tout doucement avec ses délicieux produits de saison : kaki, patate douce, chataigne, potiron… On les retrouve en masse dans les supermarchés ou vendus sous toutes les formes dans les cafés, les boutiques et magasins de confiseries. Il y a par exemple Starbucks qui comme chaque automne, sort son frappuccino estival à la patate douce. Et cette année c’est un frappuccino à la patate douce cuite avec un semblant de crème brûlée ! Un mariage de saveurs qui donne un excellent goût ! Pour Kimi, c’est une des meilleures boissons temporaires parmi toutes celles qu’elle a pu tester !
Mais en même temps, il y a encore de belles journées chaudes d’été qui permettent de s’offrir par exemple un weekend entre amis près du lac Kawaguchiko situé au pied du Mont Fuji. Repos dans un cottage confortable, BBQ, balade au soleil près du lac et admiration du Mont Fuji depuis le parc Arakurayama Sengen (新倉山浅間公園)… De quoi se créer ses derniers beaux souvenirs de cet été 2022.
Ou bien une petite sortie d’une journée dans la nature et faire diverses activités extérieures à Mishima Skywalk (三島スカイウォーク), où se trouve le pont suspendu le plus long du pays, d’une longueur de 400 mètres. Payez 1 100 yens pour le traverser et faites le plein d’air frais tout en profitant d’un beau panorama sur le Mont Fuji (富士山) ! Attention, ça bouge plutôt bien en cas de rafales ! Il y a de quoi faire entre accrobranche, promenade dans les jardins, shopping, vélo…
Quand au travail septembre devient une période plutôt chargée pour certains, c’est reposant de pouvoir s’offrir des weekends détente. Dans les écoles maternelles et primaires par exemple, les enfants commencent sérieusement à préparer le festival de sport (運動会) prévu pour le mois suivant. Pour eux comme pour les professeurs, c’est fatigant, surtout quand les rayons du soleil tapent encore très fort ! Un weekend ou pourquoi pas carrément la Silver Week ? Un long weekend voire une semaine de vacances grâce à deux jours fériés : le jour du respect pour les personnes âgées (敬老の日) qui tombe le troisième lundi de septembre, et le jour de l’équinoxe d’automne (秋分の日) qui tombe habituellement le 22 ou le 23 septembre.
Un autre jour de célébré mais qui n’est pas pour autant un jour férié, c’est la journée du noir (黒の日) ! En japonais, cela se dit « Kuro no Hi ». Dans le mot Kuro (noir) on retrouve ku, de kyu qui correspond au chiffre neuf, et ro, de roku qui correspond au chiffre six. Ainsi cette journée se célèbre le 6 septembre (9月6日) et on met en avant tout ce qu’on trouve de… Noir incluant en premier la teinture noire traditionnelle des kimonos ! Puis aussi des vêtements, des objets, de la nourriture… Certains restaurants et enseignes iront même jusqu’à proposer à la vente des produits et des plats tout en noir !
Septembre est un mois assez sympa au final même si ses journées raccourcissent petit à petit avec des températures plus fraîches.
On arrête pas les voyages ! Même si ils ne durent qu’un weekend, après une dure semaine chargée et fatiguante, pouvoir se relaxer ailleurs fait toujours du bien et redonne la bonne humeur ! Prendre son sac un vendredi soir, monter dans un bus ou un train et le lendemain découvrir de nouveaux horizons. Se découvrir davantage et partager de nouveaux souvenirs avec des êtres chers, rencontrer de nouvelles personnes intéressantes et ouvertes d’esprit. Cela résume très bien mon voyage de septembre ; ce petit weekend entre amis à Kawaguchiko !
Notre cottage avec vue sur le Mont Fuji était un logement de rêve, la météo parfaite et ensoleillée nous a permis de profiter des magnifiques paysages, retourner près de la pagode du parc Arakurayama Sengen (新倉山浅間公園) m’a rendue nostalgique. C’était comme dans mes souvenirs, il y avait ce même soleil brillant, le Mont Fuji splendide et imposant, si beau à admirer. Il y avait aussi cependant la chaleur et plus de visiteurs.
Beaucoup de Japonais me demandent souvent quel est l’endroit que j’ai le plus préféré au cours de mes voyages au Japon. C’est toujours difficile de choisir parmi tous les beaux endroits dans lesquels je me suis rendue. Mais peut-être que cet endroit serait ma réponse la plus appropriée. Je suis venue ici pour la première fois en décembre 2013. Je me rappelle encore à quel point j’étais émerveillée par ce paysage magnifique. Si bien que je suis restée là pendant plusieurs heures, dans cet environnement paisible sans personne autour. 9 ans plus tard (punaise, tant que ça ?! 😱), je suis finalement revenue. Beaucoup de choses ont changé dans ma vie, mais cet endroit demeure beau, apaisant et cher à mon cœur.
Il y a encore une longue liste d’endroits que je veux découvrir, des choses que je veux expérimenter. Donc oui, même si je n’ai plus le temps pour glander, je veux continuer à voyager et m’évader !
Quels voyages se réserve donc Kimi pour le mois d’octobre ? Nous le saurons dans le prochain numéro de Kimi no Nikki !
Il est bien là l’été japonais ! Avec la saison des pluies qui refuse de nous quitter et perdure jusqu’à mi-juillet. Attention aux fortes chaleurs ! Il fait très chaud (jusqu’à un ressenti de 43°), humide et le soleil tape fort ! Tout est bon pour attraper un coup de chaleur (熱中症) ! Boire de l’eau toute la journée est indispensable ! Ou toute autre boisson fraîche d’ailleurs, comme une Frozen Butterbeer ou un lassi à la fraise vendus à Universal Studios Japan !
Il est quand même bon de profiter de ses vacances d’été jusque fin août ou pendant la période de Obon (お盆), et de partir en voyage à droite à gauche ou de faire l’expérience de diverses activités saisonnières en extérieur ou dans la nature. L’été reste signe de repos et d’un peu de liberté ! Sans oublier pour le Japon, les festivals (お祭り) et feux d’artifices (花火大会) qui pour certains reprennent malgré la présence continue du COVID-19.
Je l’ai appris en me rendant à un événement Meetup; une exposition sur le manga Demon Slayer (鬼滅の刃) se déroulait à Osaka pendant tout l’été jusqu’au 4 septembre après s’être d’abord tenu à Tokyo du 26 octobre au 12 décembre 2021 ! J’ai voulu aussitôt m’y rendre le jour-même où j’ai appris la nouvelle mais il fallait acheter son ticket en avance dans les points de ventes proposés. Cette exposition a énormément attiré le public nippon. Il était difficile de trouver un bon créneau pour s’y rendre. Ça se confirmait une fois le jour J arrivé. À peine sur les lieux de l’exposition, l’organisation à la japonaise trop carrée en devenait aussitôt bien chiante. En plus, le détail que j’avais pas vu sur mon ticket était que l’heure indiquée dessus ne correspondait bien pas à l’heure présumée d’entrée mais il y avait en plus de renseigée une petite lettre. Moi c’était la lettre D. Dans chaque tranche horaire il y avait donc 4 groupes et chaque lettre correspondait en fait à l’heure « officielle » pour se rassembler et faire la queue. Donc si sur votre ticket l’heure indiquée était 15h00, vous ne rentriez pas à 15h00 ! Pour ma part, étant donc dans le groupe D, je pouvais faire la queue entre 15h45 et 16h00 ! Je suis donc officiellement rentrée une heure après mon arrivée ! J’ai profité d’une partie de ce temps pour me poser au café à côté qui proposait à l’occasion un menu spécial. On pouvait s’y rendre qu’une seule fois le même jour que notre visite. La présence du ticket était absolument obligatoire sinon on devait se passer des boissons fraîches à l’effigie de Tanjiro ou Nezuko, et des plats comme les spaghettis carbonara Zen’itsu, le curry Inozuke ou encore le omuriceRengoku.
Dans l’exposition, il y avait bien entendu un monde de malade. On avait le temps de lire chaque extrait, de regarder en détails chaque illustration. Il était interdit de prendre des photos dans la plupart des zones vu qu’il s’agissait le plus souvent d’illustrations originales. Il y avait de beaux decors réalistes dans certaines pièces du hall et quelques animations sympathiques.
Le stand de goodies était cependant une déception. Des articles banals et peu originaux étaient proposés à la vente. Beaucoup de goodies, notamment des badges ou des magnets, à l’effigie des différents personnages de la série étaient vendus au hasard, sans que l’on puisse savoir sur quel personnage on allait tomber. Comment obliger les fans à mettre la main au porte-monnaie pour espérer avoir son petit favori… L’avantage est que cela m’aura évité de grosses dépenses ! Et puis chaque visiteur recevait un petit cadeau en bonus pour l’achat d’un ticket !
Kimetsu no Yaiba Gotoge Koyoharu Exhibition (鬼滅の刃 吾峠呼世晴原画展) Dates : 14 juillet ~ 4 septembre 2022 Horaires : 10:00 ~ 19:30 Lieu : EVENT Lab. Grand Front Osaka North Building B1F Tarifs : 2 000 ¥ (3 600 ¥ avec un cadeau exclusif) Site internet : https://kimetsuten.com/
• De superbes vacances d’été・楽しい夏休み•
Quel été chargé ! Cela se remarque avec le peu d’articles proposés dans ce numéro et les zéro nouveautés depuis le numéro précédent. Comme je l’avais déjà annoncé dans un précédent article, je priorise mes activités, mes loisirs et ma vie d’expatriée. Je continue de profiter du Japon. Il ne faut donc plus s’attendre à une forte activité sur le blog mais je ne le délaisse pas pour autant. C’est toujours bien de l’écrire pour le fun quand j’ai un peu de temps libre.
Ces derniers mois ont été vraiment riches en expériences, découvertes et en excursions à travers le pays. Ah c’est tellement bien les vacances d’été pour ça ! Oui, cette année, elles ont été intenses et bien chargées, mais tellement géniales ! C’est d’ailleurs bien difficile de s’en remettre. Avec la visite de la famille pendant deux semaines, je suis repartie en voyage comme à l’époque, pour découvrir et redécouvrir le Japon : de Kyoto à Tokyo, en passant par Hiroshima, Kobe, Himeji et le lac Biwa.
J’ai aussi passé un weekend camping en juillet sur une île près de la préfecture de Wakayama. C’était un peu Koh-Lanta ; des intempéries, pas de douche, dormir avec des ratons laveurs qui venaient gratter la tente et se servir dans les poubelles… Mais ça en reste une superbe aventure !
Je suis remontée au sommet du Mont Fuji, j’ai expérimenté le canyoning avec mes potes d’Osaka dans la préfecture de Shiga et j’ai enfin revu des feux d’artifice (花火大会) après 3 ans et dont un en mode VIP depuis le toit d’un immeuble, offrant une vue magnifique sur le spectacle sans se sentir oppressé par la foule toujours aussi nombreuse.
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Tant de bons moments et de beaux souvenirs de créés. Après une vague de bonheur comme ça, c’est toujours très triste de retrouver une vie normale et son train-train quotidien. Il n’y a plus qu’à se motiver tous les jours à travailler dur tout en attendant avec impatience les prochaines aventures !
• Ma propre voie・自分の道 •
Suivre sa propre voie et prendre un chemin que personne n’a emprunté avant. On a tendance à vouloir faire comme tout le monde, ou bien à vouloir faire mieux que ces personnes qui semblent avoir tout réussi. Mais on oublie aussi que nous sommes tous uniques et que chaque destinée est différente. Nos choix nous appartiennent et tout n’arrive pas au hasard. Nos envies, nos émotions, nos rêves nous guident sur une voie qui est la nôtre et seulement la nôtre. Une voie qui peut nous appoter bien plus que celle sur laquelle nous nous efforçons de rester mais qui ne permet pas notre bonheur. Je la cherche encore un peu cette voie-là. Celle où je me trouve actuellement me faut douter du fait qu’elle soit la bonne. Je ne m’y sens plus à ma place. Donc, si ce n’est plus là que je veux être maintenant, c’est qu’il est temps d’emprunter un chemin que je ne connais pas.
Rendez-vous dans le prochain numéro de Kimi no Nikki pour découvrir ce qui se trouve au bout de ces routes inconnues !
Pour Kimi no BLUE TRAVEL, le mois de juin est marqué par un anniversaire particulier : celui du jour où Kimi est arrivée au Japon pour s’y installer, pour un an au début bien sûr mais avec l’envie de prolonger son séjour si elle s’y sentait bien et si une opportunité se présentait. Et aujourd’hui, le cap des 7 ans est passé ! Kimi souhaitait habiter au Japon longtemps mais ne s’attendait pas à y être encore maintenant ! Et Zen’itsu non plus visiblement !
Beaucoup d’hortensias fleurissent entre mi-juin et mi-juillet au Japon. Osaka possède aussi ses divers spots et l’un d’eux se trouve sur Maishima. Dans le jardin de Hotel Lodge Maishima, accessible gratuitement, on peut admirer ces fleurs d’un bleu, violet ou rose magnifique au cours de son exposition annuelle. Un jardin où environ 2 000 hortensias sont en pleine floraison ! Un endroit pour se détendre, s’amuser et se rassembler. Les visiteurs capturent leurs plus beaux clichés ou s’immiscent dans le décor pour une petite séance photo. Petite balade sous un soleil tapant et un vent frais avant de se poser au bord de l’étang. Une joie de profiter d’une belle journée comme ça entre deux jours de pluie incessantes rappelant que nous sommes aussi en pleine saison des pluies !
Des années et des années que je n’avais pas été dans une boîte de nuit. Depuis mes années universitaires je crois 😂. C’était donc une première pour moi de me rendre dans une boîte de nuit au Japon ! Et j’étais loin de m’imaginer que j’y mettrais les pieds ! Ce n’est plus vraiment ce que je préfère comme sortie mais l’occasion s’est présentée alors pourquoi pas !
Avec des amis nous nous sommes rendus dans une boîte de nuit appelée Joule située à Shinsaibashi (心斎橋), à Osaka (大阪). Moi en France j’ai connu les boîtes de nuit où l’entrée pour les filles était gratuite. Donc première différence avec le Japon. Ici quelque soit le sexe on paye tous l’entrée. Chez Joule, l’entrée est à 2 500 ¥ et on reçoit un ticket pour une boisson gratuite. Moi, chanceuse, je ne sais pas pourquoi, on m’en a filé deux. 😆 Il y avait deux salles plus une terrasse mais les ambiances étaient assez similaires. La musique était principalement de la techno et premier point négatif pour moi, j’ai trouvé que le rythme ne variait pas beaucoup. De plus, même passé minuit ce n’était pas très bondé donc très peu de personnes dansaient. Une des salles est même restée quasiment vide ! De plus la plupart des Japonais dansent un peu comme des piquets 🤣. Dur de se mettre dans l’ambiance quand il n’y en a pas vraiment, mais entre amis on a quand même dansé et on a bien rigolé.
• Ne pas laisser la comparaison ruiner la joie・比べることで、自分の喜びを台無しにしない •
7 ans que je suis au Japon et je m’estime tout de même fière de ce parcours. Et surtout à l’heure d’aujourd’hui, malgré des moments difficiles de passés, je me sens heureuse et épanouie. Je n’ai pas accompli de choses exceptionnelles en m’installant au Japon, ni réalisé de projets fous. Peu de gens me connaissent en tant qu’expatriée et je suis encore loin d’autres qui vivent au Japon depuis bien plus longtemps que moi ! Parfois, cela me fait douter, me remettre en question et j’en arrive à me comparer à ces gens-là qui ont réussi de grandes choses. Je me sens invisible à côté. Pourquoi eux et pas moi ? Mais le plus important est comment je me sens réellement et si je suis satisfaite de ma propre situation, ma propre vie, car oui il s’agit avant tout de ma propre vie au final.
Nous partageons le même monde, mais chacun d’entre nous en a une expérience différente. C’est pourquoi comparer son parcours à celui d’un autre est inutile. Il y aura ceux qui marcheront à côté de nous, ceux avec qui nous nous retrouverons face à face, ceux qui iront plus vite et ceux qui nous tendront la main. Nos chemins sont uniques. Et il faut s’en réjouir. En poursuivant mes propres rêves, uniquement pour moi-même, je me rends compte d’une chose finalement : je m’accomplis chaque jour et je fais une différence avec ce que j’apporte à la vie !
Rendez-vous donc dans le prochain numéro de Kimi no Nikki pour de nouvelles aventures uniques !
En ce 22 juin 2022, nous célébrons 7 ans de vie au Japon 🇯🇵 !
❛ Ne reporte pas ce jour, vis-le pleinement. ❜
Il y a tant d’émotions à ressentir et de belles expériences à vivre. Découvre la vie, comprends-la, sois fascinée par elle et laisse-la te surprendre. Ne reporte pas tes voyages, vis chacun d’eux à fond. Que ton sentiment de paix, qui avance à sa manière, éclaire ton chemin.
7 ans … Kimi était loin de s’imaginer qu’elle serait encore au Japon après 7 années ! Qu’est-ce qui aura changé par rapport à l’année dernière ? Nous allons le découvrir ensemble dans cet article !
Chaque année je finis par me répéter… Mais oui… Je ne peux m’empêcher de faire cette réflexion. « Je ne pensais pas arriver jusque là ! » Et pourtant si ! Je suis encore là, au Japon ! Cette année non plus n’a pas été évidente. Elle s’est même révélée un peu plus difficile par rapport à d’autres. Cela aurait bien pu me convaincre de définitivement laisser tomber le Japon, de me dire qu’il était peut être temps de rentrer finalement. Mais ces pensées négatives, en plus de cette saloperie de COVID-19 qui a eu un fort impact sur nos vies et qui m’a beaucoup touché personnellement, ont plus fait de l’ombre au reste qu’autre chose. Il suffisait de faire le point, de lâcher prise afin de pouvoir rallumer la lumière. Non, je peux dire que je suis toujours bien au Japon et que j’aime la vie dans ce pays !
Il y a des choses positives et négatives, des choses qui m’ennuient mais aussi d’autres qui me permettent de m’épanouir. Je me contente de rester optimiste et de me concentrer sur le positif, sans me prendre la tête avec de sombres pensées et des doutes. On a qu’une vie merde ! On a pas de temps ni d’énergie à gaspiller pour des choses ou des personnes toxiques qui n’en valent pas la peine ! Là, maintenant, je n’ai envie que d’une chose : profiter de la vie car on en a qu’une ! Maintenir une vie sociale et des activités pour garder un équilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Passer du temps avec les gens que j’aime, faire les choses que j’aime, découvrir à travers les voyages et les excursions, c’est ce qui me permet de me sentir bien aujourd’hui.
De ce fait, dans cet article des 7 ans, je me suis dit que ce serait intéressant que je liste les choses que je préfère au Japon et celles que je apprécie moins et pour lesquelles je préfèrerais parfois être en France !
🇯🇵 Pourquoi vivre au Japon c’est bien 🇯🇵
On se sent en sécurité !
Il n’y a pas de risque zéro bien sûr ! Et au Japon aussi il y a des crimes et des viols. Mais en 7 ans, il ne m’est jamais rien arrivé de grave ou je ne me suis jamais retrouvée dans une situation de grand danger.
C’est propre !
Pas de déchets, de mégots de cigarettes dans les rues pour la plupart des quartiers (cependant, évitez Shibuya ou Shinjuku un samedi soir…). Et il faut vraiment se trouver dans un coin paumé au fin fond de la nature japonaise pour tomber sur des toilettes sales, et encore pas mal d’entre elles sont propres et fournies en PQ !
La vie en général est cool !
Oui, honnêtement, si je retire le travail et le climat, la vie au Japon est tout simplement géniale ! Au bout de 7 ans, je me suis construite une vie agréable et convenable. J’ai ma routine, un travail, un bon confort, des activités. Je peux me faire plaisir régulièrement. Ce point fait entièrement la balance contre toutes les choses qui peuvent me déranger !
La gentilesse et la politesse des Japonais, notamment pour les services, est irréprochable.
Par contre je me suis un peu trop habituée à ça au point d’être devenue une cliente très exigeante et dès que quelqu’un se montre désagréable je peux très vite m’énerver et me plaindre… comme une bonne française !
La nourriture est bonne et il y a moyen de s’offrir de bons repas pour pas cher !
Bien sûr, des restaurants luxueux et gastronomiques, ça existe aussi ! Et quand on dit pas cher, ce n’est pas toujours de la nourriture très saine et équilibrée. Mais de temps en temps cela ne fait pas de mal et ça fait toujours un petit plaisir ! Que ce soit un ramen, un katsudon, un yakisoba, des sushis, un okonomiyaki, des douceurs au matcha, c’est toujours un immense plaisir gustatif ! Et à côté de ça les compotes, le pain et le fromage ne me manquent pas tant que ça !
Chaque jour est une nouvelle découverte culturelle, linguistique et humaine !
J’apprends un nouveau mot japonais tous les jours (que j’oublie une semaine après, soit…). Je m’enrichie davantage sur la culture japonaise grâce à mon travail et mes différents réseaux. Je découvre de nouveaux aspects du mode de vie au Japon avec les démarches administratives ou grâce aux Japonais de mon entourage. De nouvelles facettes de ma personnalité se révèlent à chaque nouveau voyage ou nouvelle découverte du pays. Chaque jour a sa nouvelle expérience !
On partage nos expériences avec d’autres expatriés venus du monde entier, certains en deviennent même nos meilleurs amis.
Se faire des vrais amis japonais reste très difficile. J’en ai très peu, mais ces amis-là, je sais que je peux compter sur eux ! En plus de mes amis français, indiens, vietnamiens, malaisiens… !
🇫🇷 Pourquoi vivre en France c’est bien 🇫🇷
Le climat est plus agréable!
Non, si il y a bien une chose que j’ai du mal à supporter au Japon, une des premières est le climat ! Un été humide, un automne avec des typhons, un hiver très sec et un printemps… Hum non à la limite le printemps reste la seule saison agréable au Japon, à condition que la météo ne soit pas trop capricieuse ! Le soleil se lève et se couche à des heures différentes, donnant l’impression qu’elles sont plus courtes. En France, on peut profiter de longues journées d’été notamment ! Ou alors au Japon, il faut se lever à 5 heures du matin…
On travaille de manière plus détendue et les relations sont plus humaines !
Je n’insinue pas que c’est le cas dans toutes les entreprises ni pour tous les types de jobs. J’ai quitté la France à 25 ans et à ce moment-là je n’avais eu qu’un CDI et des petites missions intérims… Mais de ce que j’ai pu en tirer entre mes expériences professionnelles en France et au Japon, en France on montre plus d’empathie, on est plus « humains », on donne son opinion pour proposer des solutions et évoluer. Alors qu’au Japon, on se contente de suivre les règles, les procédures sans réfléchir et on n’essaye jamais de faire les choses différement. En France, certains collègues sont devenus de vrais amis. Au Japon, mes collègues japonais restent des collègues et ça n’ira jamais plus loin. C’est aussi un peu le même ressenti concernant la santé. Dur de faire confiance à un médecin quand en plus il ne comprend pas notre langue ! Sans parler des prescriptions médicales à tout va parce que ce sont « les procédures à suivre » et qu’il faut s’en mettre pleins les poches, tout ça sans donner un réél avis au cas par cas.
Il y a plus de jours de congés !
Quand un pays comme le Japon est tellement génial et surprenant en voyage, en tant que résident, on aimerait avoir plus de temps libre pour en profiter !
La famille est à proximité !
Oui, malheureusement le Japon et la France se trouvent aux deux extrémités du globe. Au fil des années, des personnes qui nous sont chères nous quittent, nous laissant ce sentiment de regret. Le regret de ne pas avoir pu rentrer plus souvent au pays pour profiter de leurs derniers instants. La famille, les amis, des gens qui nous ont influencés, qui nous ont encouragés à sauter le pas de s’expatrier, sans qui nous ne serions pas là où nous sommes aujourd’hui. Quand au Japon on vit sans montrer la moindre empathie, avec une hypocrisie involontaire et le tatemae qui empêchent de véritables relations humaines sincères et d’amitié, on aimerait que les gens qui nous comprennent soient auprès de nous.
On ne paye pas l’assurance maladie et les fruits / légumes un bras !
Puis les frais bancaires, les frais pour louer un appartement ou acheter une maison… Il y a parfois des choses à payer qui sont un peu abusives.
En tout cas, cela ne m’a pas empêché d’accomplir de belles choses, ce qui me rend d’autant plus heureuse et me convaint de rester encore un peu ! Faisons le bilan de cette année : – J’ai repris les cours de Japonais. – J’ai escaladé le Mont Fuji (富士山) pour la quatrième fois. Malheureusement je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout du circuit Gotemba. C’est pourquoi un mois après je refaisais le circuit Fujinomiya, où j’étais plus à l’aise. C’était aussi génial qu’il y a deux ans avec un magnifique lever de soleil ! – Je suis allée à Hakone (箱根). – Je suis allée à Universal Studios Japan (ユニバーサルスタジオジャパン) 9 fois grâce à mon pass annuel. J’ai bien profité de la collaboration temporaire (hélàs) avec Kimetsu no Yaiba (鬼滅の刃) que j’ai adorée. – Je me suis faite vacciner contre le COVID-19 et ai au total reçue trois doses. – Malgré le fait que ce soit toujours aussi difficile de travailler avec des Japonais, du moins ceux qui sont mes collègues, j’ai appris davantage de choses dans mon métier. C’est toujours aussi enrichissant autant du point de vue humain que professionnel. J’ai aussi fait de mon mieux pour m’ouvrir plus aux autres et essayer d’être plus familière et amicale avec certains collègues. C’est pas évident de à la fois rester soi-même et s’adapter. – J’ai fait un road trip au départ de Tokyo (東京) pour monter jusqu’à la préfecture de Aomori (青森県). Je suis passée par de beaux endroits comme Ibaraki (茨城), Oarai (大洗), Sendai (仙台), Yamagata (山形) et Akita (秋田県) et Nikko (日光). – J’ai escaladé le Mont Gassan (月山) dans la préfecture de Yamagata (山形県) dans des conditions très mauvaises (pluie, tempête, pas assez équipée en vêtements et ressources…) – J’ai vu les chutes de Kegon (華厳の滝) à Nikko (日光) et me suis promenée près du lac Chūzenji (中禅寺湖). – Après la chaîne Youtube, je me suis mise à faire aussi quelques vidéos sur Tik Tok ! – J’ai pris le déjeuner dans le café éphémère Harry Potter (ハリーポッターカフェ), ouvert à l’occasion des 20 ans depuis la sortie du premier film, celui qui m’a fait découvrir et aimer cette saga. – J’ai escaladé le Mont Kunimi (国見山) à Hirakata (枚方市). – Je suis retournée à Nara (奈良), et ai visité des endroits que je ne connaissais pas comme les temples Yakushiji (薬師寺) et Toshodaiji (唐招提寺), ainsi que le palais Heijo (平城宮跡). – Je suis allée à Nagoya (名古屋) pour une journée pour visiter le musée des Sciences (名古屋市科学館) et découvrir une superbe boulangerie française. – J’ai déjeuné au Pokémon Cafe d’Osaka (ポケモンカフェ大阪). – J’ai repassé un weekend dans un Shukubo (宿坊) à Koyasan (高野山). – Je suis allée au zoo de Tennoji (天王寺動物園) à Osaka. – Je suis rentrée en France pour les fêtes de fin d’année après deux ans sans y mettre les pieds. J’ai découvert ma nouvelle maison et une nouvelle région à laquelle je suis déjà attachée. J’ai profité des fêtes en famille et de l’air frais de la Bretagne. Je suis même revenue avec le COVID-19 comme souvenir ! – J’ai expérimenté la quarantaine au Japon. C’est une expérience étrange et difficile mais aussi une occasion de remettre beaucoup de choses en question et de se consacrer à des choses auxquelles on ne donne pas assez de temps. – J’ai mangé la meilleure galette des rois maison au Japon grâce à mon amie Haïda. – Je continue à jouer au tennis avec toujours autant de plaisir. Je commence même à participer à des compétitions ! – J’ai découvert et expérimenté la fête indienne Holi (होली) grâce à mes amis indiens. Ce fut une de mes plus belles journées de printemps ! – J’ai parcouru une des routes de pélerinages de Kumano Kodo (熊野古道). J’ai marché sur la route Nakahechi (中辺路) pendant 3 jours sur une distance totale de 39 km en 17 heures jusqu’au grand sanctuaire Kumano Hongu (熊野本宮大社). – J’ai fait Hanami (花見) et admiré les fleurs de cerisiers à Hirakata (枚方市) et d’autres endroits sympa par hasard. – J’ai visité Okunoshima (大久野島), l’île des lapins ! – J’ai vu l’exposition Fullmetal Alchemist RETURNS (鋼の錬金術師展 RETURNS) tenue à l’occasion des 20 ans de publication du manga. Cela m’a rendue nostalgique et je me suis remise à regarder des animés comme à l’époque de mon adolescence. Chose que je n’avais plus fait d’ailleurs depuis mon arrivée au Japon ! – J’ai exploré les alentours de Hirakata (枚方市) à scooter et passé des journées sympa dans des parcs et jardins comme Yamada Ike (山田池) ou Tsurumi Ryokuchi (鶴見緑地). – J’ai eu un nouveau scooter pour remplacer l’ancien qui se faisait un peu trop vieux ! – J’ai découvert la région de Kyushu (九州) à l’occasion d’un séjour à Fukuoka (福岡) que j’ai beaucoup aimé ! – J’ai assisté à un match de basket (バスケット試合). – Je suis retournée à Tokyo (東京) le temps d’un weekend pour y revoir mes proches amis en particulier. Même si je me suis habituée à la campagne d’Hirakata, Tokyo et Yokohama restent chers à mon coeur avec les beaux souvenirs que je me suis créée.
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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir : – Escalader le Mont Fuji, encore une fois – Aller plus souvent au cinéma – Reprendre les sorties festivals d’été (夏祭り) et feux d’artifice (花火) en yukata (浴衣) – Passer un week-end à la péninsule d’Izu – Faire le tour du lac Kasumigaura (霞ヶ浦湖) à vélo – Faire une excursion à la vallée Yushin (quand le circuit sera à nouveau ouvert), à Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase… – Escalader le Mont Gassan, le Mont Chokai, le Mont Mitake, le Mont Tsukuba… – Faire un tour en hélicoptère à Maihama – Voir un spectacle de Kabuki – Assister à un match de Sumo – Continuer à tester des restaurants, cafés et Izakaya (avec ou sans amis haha) – Visiter Hamamatsu et Samantha Martha – Assister à une vraie cérémonie de thé – Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu à Kamakura, au festival du Tanabata à Sendai – Aller à Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon – Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An – Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps – Voir la Grande Muraille de Chine – Faire un voyage à Hong Kong, aux Philippines, à Hawaii, à Bali, au Vietnam, au Canada, aux US… – Réussir le JLPT N2 – Faire du rafting – Faire du parapente à Maishima (舞洲)
La liste est toujours aussi longue, oui ! Mais j’ai encore au moins 4 ans avec mon visa actuel pour tout accomplir. On y croit !
Que ce soit en hiver ou au printemps, un bon bol de ramen bien chaud s’apprécie toujours pour réchauffer le corps froid ou le cœur pendant les périodes difficiles ! Hirakata (枚方市) est une ville qui ne manque pas de restaurants de ramen, tout comme les grandes villes d’ailleurs ! Le ramen est un plat phare et un symbole de la cuisine japonaise bien qu’il ait été importé de Chine au début du XXème siècle ! Grandes chaînes populaires ou petits restaurants locaux, il y a l’embarras du choix pour déguster une liste infinie de variétés de ramen, tantôt classiques, tantôt authentiques, chaque restaurant ou chaîne de restaurants possèdant une recette de sa propre création !
Le restaurant de ramen dans lequel Kimi vous emmène à travers cet article est Ramen Rai Rai Tei (ラーメン来来亭), une très bonne chaîne de restaurants de ramen à laquelle elle est devenue habituée depuis avril 2020 ! Vers l’infini et le ramen !
🤗 Bienvenue chez Ramen Rai Rai Tei (ラーメン来来亭へようこそ)
Rai Rai Tei (来来亭) est une chaîne de restaurants de ramen répandue dans tous le pays mais surtout dans le Kansai (関西). Ce qui est logique car ce qui fait la réputation de cette chaîne, c’est son ramen préparé dans le style des ramen de Kyoto, avec un bouillon de poulet accompagné de sauce soja (醤油味の鶏ガラスープ). Une soupe onctueuse qui se boit jusqu’à la dernière gorgée et dans laquelle baignent des nouilles épaisses ou fines surmontées de plusieurs accompagnements tels que l’oignon vert (ネギ) ou les pousses de bambou (メンマ)… Un bol de ramen qui plaît autant aux petits qu’aux grands !
Dans le restaurant situé à Hirakata Shodai (枚方招提店), c’est ambiance conviviale et chaleureuse. Au choix, il y a des tables basses pour les groupes et les familles, ou bien un comptoir pour les plus solitaires. Ces derniers sont souvent pris d’assaut à l’heure du déjeuner et le weekend. Il faut dire que le restaurant n’est pas immense ! C’est donc très souvent bondé à l’heure du déjeuner, la clientèle se partageant entre des familles et des groupes d’amis. Il faut parfois faire la queue en prenant un ticket et attendre que notre numéro soit appelé.
Le personnel se veut très gentil et serviable. Sans doute habitué à voir le plus souvent des clients locaux, quand un résident étranger ou un voyageur parvient à faire sa commande en japonais avec un menu uniquement en japonais, il se montre plutôt impressionné et une petite conversation chaleureuse s’en suit. Le client peut alors se sentir davantage à l’aise et impatient de recevoir sa commande !
📜 Le menu (メニュー)
Si le ramen à la sauce soja reste la principale recommandation pour les nouveaux clients, le menu propose également des miso ramen (味噌ラーメン), shio ramen (塩ラーメン) doux et léger avec un tout petit zeste de citron, des ramen épicés… De plus, pour les clients plus exigeants, il est possible de choisir la fermeté des nouilles (麺の堅さ, men no katasa), la densité de la sauce soja (醤油の濃さ, shōyu no kosa), la dose de gras (背脂の量, seabura no ryō), demander à retirer ou non les épices (一味唐辛子を抜くか否か, ichimi tōgarashi wo nuku ka hi ka) et compléter avec divers accompagnements comme un œuf (味玉子), ou plus de viande chashu (チャーシュー) et d’oignons verts (ネギ). Et si un bol de ramen (déjà bien consistant) ne suffit pas, il y a toujours d’autres petits plats pour l’accompagner : karaage (唐揚げ), riz (ご飯), riz cantonnais (チャーハン), gyoza nature (餃子) ou au fromage fondu (チーズのせ餃子), et bien d’autres !
Pour lutter contre le natsubate (夏バテ, coup de chaleur), Rai Rai Tei possède aussi un bon compromis ! Étant donné qu’à l’approche de l’été les Japonais ont pour coutume de manger des nouilles froides, Rai Rai Tei propose donc dans son menu ce qu’on appelle des reimen (冷麺, rei pour froid et men pour nouilles). Concrètement, c’est la même chose que des ramen classiques, c’est-à-dire, des nouilles, un bouillon (en plus petite quantité, c’est plutôt une sauce) et des accompagnements, sauf que le plat se consomme froid. Ils ne sont pas servis dans un bol mais une assiette creuse et il n’est pas utile d’avoir une cuillère.
Normalement c’est un plat qui est originaire de Corée du Nord mais qui a très vite fait sa réputation au Japon. Si on peut en manger dans des restaurants de ramen on en trouve également dans les konbinis et les supermarchés. C’est aussi un plat très facile à réaliser : il suffit de cuire les nouilles, de les rafraichir à l’eau froid, préparer le bouillon et le laisser refroidir au réfrigérateur. Les accompagnements diffèrent légèrement de ceux d’un bol de ramen classique mais après, chacun est libre d’ajouter ceux de son choix. Généralement on y ajoute : du concombre bien frais, du bacon ou du porc, de l’omelette tous coupés en fine lamelles, un œuf dur (玉子), du kimchi (キムチ), de l’oignon vert (ネギ) ou des lamelles d’algue séchée nori (のり).
Après quand on a pas envie de cuisiner, c’est toujours mieux de savourer un bon plat dans un restaurant qu’on apprécie. Et pour ça, Rai Rai Tei est un très bon ami ! Quand il est l’heure de manger et que c’est l’envie de manger des nouilles qui l’emporte, on peut visiter Rai Rai Tei même en été pour profiter de son un bol de reimen classique (冷麺), ou un plus spécial (特製冷麺, tokusei reimen) avec un œuf (味玉子) et du kimchi (キムチ).
Chacun des bols de ramen affichés sur le menu peuvent être consommés seuls (単品) ou accompagnés dans un menu (定食) contenant par exemple des gyoza (餃子) ou du karaage (唐揚げ) avec une demie-portion de riz cantonais (半チャーハン) pour moins de 1 500 ¥.
🍜 Place à la dégustation ! (さあ、試食するぞ)
Testés et approuvés, l’akamiso ramen (赤味噌ラーメン) et l’umakara men (旨辛麺) sont particulièrement délicieux et piquants (attention pour les plus sensibles aux épices). Les nouilles sont épaisses et fondantes, surmontées de beaucoup d’oignons verts ou d’épinards, de pousses de bambou et de tranches généreuses de viande. Le bouillon de l’akamiso ramen (赤味噌ラーメン) est onctueux et savoureux sur lequel flottent des graines de sésame, avec la bonne dose d’épices (一味唐辛子) contrairement à ce que peut laisser penser la couleur. Il en est de même pour l’umakara men (旨辛麺) dont la dose d’épices peut être choisie entre plusieurs niveaux.
Kimi a également profité d’une autre visite pour tester le curry ramen (カレーラーメン) avec un œuf (味玉子) en topping accompagné toujours de riz cantonnais (チャーハン) et de karaage (唐揚げ) bien croustillant en menu. Un régal à 1 490 ¥ qui remplit sans conteste l’estomac. Le curry est bien épicé, les nouilles sont épaisses et tendres. À goûter à la moindre occasion, le curry ramen de Rai Rai Tei est une valeur sûre ! Ce curry ramen possède aussi une version avec du fromage pour 160 ¥ de plus. Ajoutez-y à votre convenance des œufs assaisonnés et ce bol est un vrai régal ! Attention cependant aux tâches d’éclaboussure ! Le staff peut fournir un tablier en papier en cas d’accident.
En été, les nouilles servies dans les reimen sont rafraîchissantes bien qu’un peu fermes. La sauce est onctueuse et le kimchi apporte la petite touche épicée.
❣️ Avis (意見)
À chaque visite, on quitte les lieux satisfait et reboosté sous des remerciements à la manière du Kansai, les membres du staff disant merci dans le dialecte de la région, Ookini (おおきに). Mission accomplie pour cette chaîne, on continuera d’y revenir muni de la carte de fidélité pour cumuler des points et recevoir une petite réduction !
💡 Infos pratiques (店舗情報)
Ramen Rai Rai Tei Hirakata Shodai (ラーメン来来亭 枚方招提店) – Restaurant de nouilles (ramen) Adresse (住所) : 1-2243-5 Shodai Kitamachi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市招提北町1丁目2243-5) Accès (アクセス) : Makino Station (Keihan Line) sortie 1 Site internet : https://www.rairaitei.co.jp/ Facebook : rairaitei | Instagram : @rairaitei_2000 Budget moyen (平均予算) : 850 ~1 500 ¥
Retrouvez une de nos visites de Ramen Rai Rai Tei en vidéo sur Kimi no Terebi (キミのテレビ) !