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▶ Butter : Les restaurants indiens (インド料理レストラン)

La cuisine japonaise, on l’apprécie, on en raffole et pour la plupart des expats au pays du soleil levant, elle s’instaure rapidement dans nos repas quotidiens. Mais d’autres pays sont aussi populaires pour leur cuisine ! Dans chaque grande ville, chaque quartier très fréquenté, il n’est pas rare de trouver des grandes chaînes américaines de fast-food, des restaurants italiens, français et aussi… des restaurants indiens !

Les restaurants indiens sont assez courants au Japon bien que la cuisine indienne soit très épicée pour les Japonais. Un bon curry avec un naan (et pas un âne, pardon pour le jeu de mots) ou du riz, ça ne se refuse pas !

C’est pourquoi dans cet article, Kimi va vous parler de ces restaurants en particulier et vous présenter ceux qu’elle recommande. Pendant votre voyage au Japon, pourquoi ne pas faire une « petite coupure culinaire » et vous offrir un repas autre que japonais, aussi bon et abordable ?

Kimi et les restaurants indiens (キミとインド料理の物語)

Pourquoi parler de restaurants indiens alors que Kimi pourrait plutôt consacrer un article aux restaurants français (ça viendra peut-être plus tard) ? Tout simplement parce qu’en venant vivre au Japon, Kimi a commencé à raffoler de la cuisine indienne. Et c’est vrai qu’on voit très souvent des restaurants proposant cette cuisine.

Kimi n’avait jamais vraiment mangé indien avant de venir au Japon et elle ignorait limite l’existence du naan (feuille de pain faite de farine de blé et cuite sur la paroi brûlante d’un four). Aimant de base le curry épicé et sa préparation dans la cuisine indienne, en plus de la découverte du naan et du cheese naan, ce plat est vite devenu un de ses favoris ! En particulier depuis qu’elle en a mangé dans un restaurant situé à Shibuya et dans lequel elle s’est souvent rendue par la suite tellement c’était un régal à chaque repas !

Son premier restau indien remonte à son arrivée en 2015 alors qu’elle était en PVT et travaillait dans une guest house à Asakusa. Une des co-workers japonaises a été notre guide. Hélas, nous n’avons jamais retrouvé le nom du restaurant en question. Mais depuis la découverture par le plus grand des hasards d’un de ses restaurants fétiches, quand une occasion se présente, Kimi s’offre un bon déjeuner. La cuisine indienne est vraiment délicieuse, le personnel indien est pour la plupart du temps agréable, bien que souvent ils ne connaissent que les bases du japonais et ne parlent quasiment pas anglais, ou bien un anglais avec un fort accent difficile à bien comprendre !

Après, ces restaurants sont-ils vraiment le reflet de la véritable cuisine indienne ? Est-ce que le cheese naan existe vraiment en Inde ou est-ce une invention ? Comme les yakitori au poulet et au fromage qu’on trouve en France alors que ça n’existe absolument pas au Japon ! Les vrais restaurants indiens tournent-ils de cette manière en proposant tous les plats dans leur menu comme les restaurants japonais en France gérés par des chinois qui proposent à la fois des sushis, des yakitori et des nems ? Chose inconcevable au Japon ! Appelle-t-on réellement ces plats indiens en sauce du « curry » ? En effet, le mot « curry » est un terme générique désignant une grande variété de préparations épicées. Des personnes de nationalité indienne que Kimi a eu l’occasion de rencontrer lui ont clairement dit : « Non, ça ne s’appelle pas du curry ! » En réalité, le terme ne serait même pas employé en Inde ! Ces plats indiens en sauce sont qualifiés de curry par les occidentaux mais les Indiens emploieront différents noms selon les régions et les épices utilisées.

Il faudrait voyager en Inde pour en avoir le cœur net. Mais en tous cas, ces restaurants indiens chaleureux, on adhère !

Présentation (紹介)

Implanté dans un décor à l’image du pays, parfois de la musique indienne en fond pour une bonne immersion, les restaurants indiens proposent le meilleur du curry ! Les currys sont un des mets les plus connus de la cuisine indienne. La plupart des plats indiens sont généralement à base de curry, préparés en ajoutant différents types de légumes, de lentilles ou de viandes. Les ingrédients du curry et le style de préparation varient selon la région. La plupart des currys sont à base d’eau, avec l’utilisation occasionnelle de produits laitiers et de lait de coco. Ils sont généralement épais et épicés et sont consommés avec du riz cuit à la vapeur ou une variété de pains indiens, dont le populaire naan (プレーンナン).

Une grande variété de currys sont proposés : poulet au beurre (バターチキン), poulet (チキン), légumes (野菜), épinards (ほうれん草), noix de coco (ココナッツ), fruits de mer (海鮮), keema (キーマ)… Il y a différents menus selon les estomacs et les préférences des clients. En général, un menu classique inclut deux saveurs de curry, une salade et un naan. Parfois on peut trouver en plus du poulet tandoori (タンドリーチキン), une seule assiette de curry ou carrément trois ! Selon les restaurants il est possible de choisir la dose de piment (辛さ) du plus doux (甘口, amaguchi) au plus épicé (辛口, karakuchi), répartis sur environ cinq niveaux.

Bien sûr, les currys peuvent aussi être commandés à l’unité et d’autres variétés de naan sont proposés : fromage (チーズナン), patate douce (さつまいも), miel (ハニーナン), oignons (玉ねぎ), sésame (胡麻), naan frit (あげナン) et la dernière tendance en date n’est autre que le naan au… chocolat (チョコ) !
A la carte, on peut enfin découvrir les autres plats typiques de la cuisine indienne : samoussa, poulet tandoori (タンドリーチキン, poulet cuit sur un four de pierre en feu), chiche-kebab, biriyani (plat à base de riz préparé avec des épices, de la viande, des œufs ou des légumes), riz safrané… Côté boisson, c’est le lassi (boisson traditionnelle à base de lait fermenté) qui est le plus souvent à l’honneur.

Le midi, les menus sont un peu différents du dîner mais tout est moins cher et les naan sont servis à volonté. En comparaison, on paye quasiment moitié prix le midi. En moyenne, les menus du midi varient de 700 ¥ à 1 100 ¥ contre 1 400 ¥ à 2 000 ¥ le soir, un lassi ou un mango lassi peuvent couter seulement 100 ¥ le midi contre 400 ¥ le soir et un cheese naan coute 200 ¥ ou 300 ¥ !

Il y a également de la vente à emporter (持ち帰り) et pour faire patienter le client, le personnel très serviable offre une boisson (en général un lassi) gratuitement !

Quelques adresses (色々場所)

Si pour Kimi, le meilleur restaurant indien n’est autre que LUMBINI (ルンビニ), il y a d’autres restaurants approuvés qu’il est bon de tester ! Ils sont répertoriés par ordre de préférence ci-dessous !

① LUMBINI (ルンビニ)

Comme dit plus haut, c’est le meilleur, selon Kimi ! Cliente fidèle certifiée, l’intégralité du menu a quasiment été exploré. Pour plus de détails, nous vous renvoyons à l’article dédié à ce restaurant : LUMBINI (ルンビニ)

② Shib Mahal (インド料理 SHIB MAHAL)

Assez difficile à trouver sans Google maps ! D’ailleurs c’est grâce à Google maps, en cherchant bêtement un restaurant indien dans Shibuya, que Kimi en a fait la découverte ! Et elle ne compte plus le nombre de fois où elle s’y est rendue ! Les plats de curry sont très bons, en particulier celui aux épinards et tofu, les naan de grande taille. Pas de doute qu’on ressort toujours le ventre bien rempli après avoir choisi un menu au top : deux currys, un cheese nan, une salade et un morceau de poulet tandoori !

Le restau est assez petit et il peut arriver qu’il soit bondé, au point qu’il soit préférable de réserver sa table si on ne veut pas patienter. Mais justement, pour les clients qui se retrouvent à attendre qu’une table se libère, les serveurs offrent un verre de lassi pour patienter. Le service offert dans ce restaurant est irréprochable ! Le personnel est extrêmement gentil !

📫️Adresse (住所) : Minatsu Building 2F, 2-6-2 Dogenzaka, Shibuya-ku, Tokyo (東京都渋谷区道玄坂2丁目6-2 美奈津ビル 2階)
🚉Accès (アクセス) : Shibuya Station (JR Line, Ginza Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Keio Inokashira Line) sorties 3 ou 6

③ Akriti (アケティ)

Repéré par hasard lors d’une virée à scooter dans Hirakata. Situé à la sortie de la station Gotenyama (御殿山), on y propose de la cuisine indienne et népalaise.

Restaurant petit mais accueillant, on peut s’installer à table ou au comptoir. Staff 100% indien mais avec un bon niveau de communication en japonais. Sous fond de musique indienne, divers menus sont servis pour le déjeuner. Dans ces menus variant de 700 à 1 600 ¥ environ :
• Quatre types de curry au choix : poulet, keema, épinards ou curry du jour (日替わり)
• Cinq niveaux de piment (辛さ) : doux (甘口), normal (普通), moyennement épicé (中辛), épicé (辛口), très épicé (激辛)
• Trois types de naan au choix : classique, miel, frit
• Pour un cheese naan, il faut choisir le menu cheese nan (チーズナンセット)
• Selon le menu choisi, le client peut s’offrir un ou deux currys accompagné(s) d’une boisson, de salade, de soupe et d’un morceau de poulet tandoori.

Le menu cheese naan (チーズナンセット) à 1 050 ¥ est recommandé : deux currys au choix, cheese naan, tebamoto (手羽元, ailes de poulet, moins gras qu’un tebasaki, 手羽先), salade, soupe et boisson ! La boisson, la salade et la soupe sont servies en premier pour prendre le temps de déguster ce menu consistant bien chaud.

Un mango lassi rafraîchissant, du curry au poulet et aux épinards bien pimentés. On attend un peu mais on savoure cette attente avec le curry bien chaud et le cheese naan au fromage bien fondant fraîchement cuit si bien qu’il brûle presque les mains. Les bols de curry sont un peu petits mais au vu du prix incluant un cheese nan sans avoir à rajouter un supplément de 300 ¥ et des accompagnements on ne va pas chipoter.

On a tout de même la peau du ventre bien tendu après ça mais si il reste de la place dans notre estomac, il y a toujours les trois types de naan à volonté ! Il est d’ailleurs possible de demander le type de cuisson et la taille adaptée à la gourmandise de chacun.

En quittant les lieux, penser à prendre un petit prospectus du restaurant qui offre des petits bons de réduction sur la prochaine visite.

📫️Adresse (住所) : 1-18-17 Nagisanishi, Hirakata-shi, Osaka (大阪府枚方市渚西1丁目18-17)
🚉Accès (アクセス) : Gotenyama Station (Keihan Line)

④ Khazana (カザーナ)

Situé à Odaiba Decks, par temps ensoleillé, le client peut prendre une table en terrasse avec une vue sur Tokyo et le pont Rainbow. De quoi donner l’impression d’être en vacances ! Evidemment, pour ce cadre de rêve, il faut compter plus cher que les autres restaurants indiens. Environ 1 600 ¥ un menu plus 500 ¥ une boisson. Le plateau n’en reste pas moins consistant puisqu’il inclut tout de même deux currys au choix, un généreux poulet tandoori, une brochette de chiche-kebab, une salade, du riz, un naan, et un yaourt pour le dessert.

Mais pour les gourmands qui veulent vraiment en profiter à un bon prix, il est préférable d’opter pour le buffet à volonté proposé à 1 300 ¥. Quatre saveurs de curry, du poulet tandoori, du riz, du naan et du dessert pendant 60 minutes ! De quoi vraiment se faire plaisir !

📫️Adresse (住所) : Decks Tokyo Beach Seaside Mall 5F, 1-6-1 Daiba, Minato-ku, Tokyo (東京都港区台場1丁目6−1 デックス東京ビーチシーサイドモール 5F)
🚉Accès (アクセス) : Tokyo Telephort Station (Rinkai Line) sortie B, Odaiba Kaihinkoen Station (Yurikamome Line) sortie nord

⑤ Jaipur (ジャイプール)

A première vue, ce restaurant n’a rien de très indien. La façade et l’intérieur ne portent aucun élément en référence au pays du curry mais le mobilier est propre et moderne et la déco simple et sophistiquée. Et puis, on y mange tout de même bien ! Le personnel se compose de cuisiniers indiens et de serveurs japonais. Malgré cette balance pour faciliter la communication avec les clients, le service n’est pas toujours très chaleureux et les demandes particulières lors des commandes pas toujours prises en compte (oubli de changer de type de naan, etc…).

Situé dans la zone commerçante à proximité de la station Motosumiyoshi, à Kawasaki (préfecture de Kanagawa, proche de Tokyo), les prix y sont raisonnables quoique un peu élevés en comparaison à des restau situés en province : au déjeuner, compter en moyenne 1 000 ¥ pour un menu contenant deux currys au choix parmi ceux du jour, pour changer de type de naan, rajouter un supplément de 400 ¥ et deux poulets tandoori coutent 700 ¥ !
Dans les currys proposés, on va trouver quelques exclusivités qu’il n’y a pas toujours dans les autres restaurants indiens comme le poulet au curry blanc (ホワイトチキンカレー), le curry aux aubergines et à la viande hachée (なすミンチのカレー), le curry au navet (かぶのカレー) ou encore le curry aux fruits de mer (シーフードカレー).

Les naan sont croustillants, le poulet au curry blanc est doux, le curry aux aubergines et le curry aux légumes sont étonnamment épicés. Il est cependant dommage de ne pas pouvoir choisir le niveau de piment. Le pudding à la mangue inclus dans un des menus déjeuner en guise de dessert apporte la petite touche douceur pour bien terminer le repas.

📫️Adresse (住所) : La Bonne Maison 1F, 1-29-13 Kizuki, Nakahara-ku, Kawasaki, Kanagawa (神奈川県川崎市中原区木月1-29-13 ラボンヌメゾン1F)
🚉Accès (アクセス) : Motosumiyoshi Station (Toyoko Line, Meguro Line) sortie ouest

⑥ Indo Shokudo Futaba (インド食堂 ふたば)

Si le nom ne sonne pas très indien, la déco et le fond musical est à l’image du pays. On est dans l’ambiance, presque dépaysé. Mais pour nous rappeler que ce n’est pas tout à fait le cas et éviter les problèmes de communication, le personnel parle plutôt bien japonais, bien que pas toujours très aimable comparé à des serveurs japonais.

Pour le déjeuner il y a trois menus possibles. Le premier contient un plat de curry et le deuxième deux plats de curry. Tous deux sont accompagnés de salade, poulet tandoori, naan ou riz. Pour les gros gourmands, le troisième menu offre trois plats de curry avec salade, poulet tandoori, naan ET riz !

Concernant le curry, il y a le choix parmi quatre types : poulet au beurre, porc, tofu et épinards, potiron et viande hachée. Le prix varie de 700 ¥ à 1 200 ¥ (hors taxes). Ajouter 150 ¥ pour recevoir une boisson ou un dessert.

Hélas, pour bénéficier de plus de choix dans la carte et savourer un cheese naan, il est préférable de venir pour le diner. Situé dans le quartier de Jiyugaoka, l’avantage du déjeuner en semaine est que le client peut bénéficier du calme et de la tranquillité du restau peu fréquenté dans cette plage horaire. En tout cas, le curry qui y est servi ainsi que ses tendres naan et les autres plats à la carte (biriyani, riz safrané…) en valent le détour au moins une fois !

📫️Adresse (住所) : Terasse Jiyugaoka 2F, 5-20-17 Okusawa, Setagaya-ku, Tokyo (東京都世田谷区奥沢5-20-17 テラス自由が丘 2F)
🚉Accès (アクセス) : Jiyugaoka Station (Toyoko Line, Oimachi Line) sortie sud

⑦ DIYA Roppongi Hills (ディヤ六本木ヒルズ店)

Un restaurant qui mélange à la fois tradition et modernité. L’intérieur chic très lumineux avec des lampes jaunes cylindriques reflètent le désir du restaurant d’apporter cette lumière chaleureuse de l’Inde et d’inviter ses clients à y voyager à travers sa cuisine. La maison propose des menus authentiques, de la cuisine indienne riche accompagnée de vin indien. Pour le cadre et la richesse du menu, le budget nécessaire tourne autour de 1 500 ¥ pour le déjeuner et 5 500 ¥ pour le diner.

📫️Adresse (住所) : Roppongi Hills Mori Tower B1F, 6-10-1 Roppongi, Minato-ku, Tokyo (東京都港区六本木6丁目10−1 ヒルサイドB1F)
🚉Accès (アクセス) : Roppongi Station (Hibiya Line, Oedo Line) sortie 1c

⑧ SITAL Nishi-Ogikubo (SITAL 西荻窪店)

Testé uniquement pour un menu à emporter, on retient le service chaleureux et le lassi gratuit offert pendant l’attente de la commande. La spécialité de la maison est son curry à la viande hachée et à l’œuf (挽肉と卵のカレー). Les currys sont savoureux et le cheese naan contient une quantité généreuse de fromage. On y mange bien avec un bon rapport qualité-prix. Populaire auprès des habitants du quartier, le restaurant est souvent bondé aux heures de pointe, accueillants des familles, des jeunes couples, des employés en pause-déjeuner…

📫️Adresse (住所) : Nishijima Building 1F, 2-12-2 Nishiogikita, Suginami-ku, Tokyo (東京都杉並区西荻北2丁目12−2 西嶋ビル1F)
🚉Accès (アクセス) : Nishi-Ogikubo Station (Chuo Line, Chuo-Sobu Line) sortie nord
🔗Site internet (公式ホームページ) : https://sital-nishiogikubo.owst.jp/

Une atmosphère qui fait voyager et une cuisine qui diffère de la cuisine japonaise, les restaurants indiens permettent de varier les gouts et les plaisirs !


Aimez-vous la cuisine indienne ?
Y a-t-il des restaurants indiens que vous recommandez ?


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▶ Starting Now : Kimi a escaladé le Mont Fuji 🗻, et de (presque) quatre !

Après avoir gardé fermé ses circuits et ses refuges aux alpinistes du monde entier en été 2020, le Mont Fuji (富士山) redevenait accessible jusqu’à son sommet début juillet pour sa période habituelle durant laquelle l’ascension est possible à travers quatre circuits.

Le Mont Fuji, fierté du Japon et foyer spirituel des Japonais depuis les temps anciens. Sa forme conique quasi-parfaite font tout le charme et la beauté de cette montagne sous tous les angles. Haut de 3 776 mètres, le Mont Fuji, montagne numéro 1 du Japon, montage la plus haute du Japon, invite chaque année les alpinistes du monde entier à se hisser à son sommet pour découvrir la vraie beauté du Pays du Soleil Levant !

Kimi, elle le connait bien ce grand Fujisan pour l’avoir déjà escaladé trois fois. A travers son témoignage, elle vous partage sa quatrième ascension.

❣ Préparation & Matériel (準備と用具)

Avant de se lancer dans l’aventure, il est bon de faire un petit rappel des provisions à emporter et de s’assurer de bonnes conditions physiques ! Le Mont Fuji est une montagne charmante mais ne doit pas être prise à la légère. Mieux vaut être bien préparé !

Les choses nécessaires pour une bonne ascension :

  • un grand sac à dos adapté pour la randonnée (entre 25L et 30L pour y caser toutes les affaires)
  • des chaussures de marche
  • 2 à 3L d’eau
  • des boissons riches en protéines et des barres énergétiques
  • des sandwich, onigiris, snacks, fruits, etc… pour les pauses repas
  • de l’argent pour payer les toilettes (200 à 300 ¥ selon l’altitude), des nouilles instantanées et des boissons chaudes (400 à 900 ¥)
  • 1 000 ¥ pour l’entretien des lieux, réalisé par Mt. Fuji Preservation Association Fund
  • des vêtements chauds (pantalon, chaussettes épaisses, pull, bonnet, gants, écharpe…)
  • une couverture
  • un chapeau, une casquette, ou bien un casque
  • des lunettes de protection
  • des vêtements de pluie ou un k-way
  • une serviette et/ou des lingettes rafraîchissantes
  • une trousse de survie contenant pansements, mouchoirs, médicaments
  • une lampe de poche ou une lampe frontale avec des piles de rechange
  • des sacs plastiques pour les déchets

Il y a quatre circuits pour escalader le Mont Fuji, dont le point de départ est fixé à la 5ème station de chacun d’eux et qui sont distingués par leur couleur : le circuit Yoshida (吉田), le circuit Subashiri (須走), le circuit Gotemba (御殿場), et le circuit Fujinomiya (富士宮).

YoshidaSubashiri
Point de départ5ème station de la ligne Fuji-Subaru (2 300m d’altitude)5ème station de Subashiri (2 000m d’altitude)
Distance7,5 km7, 8 km
Durée6 heures pour l’ascension, 3 heures pour la descente6 heures pour l’ascension, 3 heures pour la descente
Parcours La piste pour l’ascension est différente de la piste de descente. La section entre l’ancienne 8ème station et le sommet est la même que celle du circuit Subashiri.La piste pour l’ascension est différente de la piste de descente. La section entre l’ancienne 8ème station et le sommet est la même que celle du circuit Yoshida.
InstallationsNombreux refuges et toilettes. Nourriture et boissons servies 24h/24.Quelques refuges et toilettes. Nourriture et boissons non disponibles la nuit.
PopularitéCircuit le plus emprunté par les touristesPeu fréquenté mais peu être bondé à partir de l’ancienne 8ème station jusqu’au sommet
Nombre d’alpinistes (Été 2019)149 969 personnes20 215 personnes
GotembaFujinomiya
Point de départ5ème station de Gotemba (1 440m d’altitude)5ème station Fujinomiya (2 390m d’altitude)
Distance11 km5 km
Durée8 heures pour l’ascension, 4 heures pour la descente5 heures pour l’ascension, 3 heures pour la descente
Parcours L’altitude au point de départ est faible et la pente est très raide, ce parcours convient aux bons marcheurs qui peuvent faire face à une grande différence d’altitude.La pente est raide et rocheuse. La piste pour l’ascension est la même que la piste de descente. Point d’arrivée proche du pic Kengamine.
InstallationsTrès peu de refuges et toilettes. Nourriture et boissons non disponibles la nuit. Quelques refuges et toilettes. Nourriture et boissons non disponibles la nuit.
PopularitéCircuit le moins empruntéCircuit très populaire
Nombre d’alpinistes (Été 2019)12 230 personnes53 232 personnes

Pour plus de détails sur l’ascension du Mont Fuji, rendez-vous sur le site officiel qui est très bien renseigné ou sur l’article de la première ascension de Kimi.

❣ Le circuit Gotemba (御殿場ルート)

Le circuit Gotemba est physiquement le plus difficile des quatre circuits. Avec la distance de parcours la plus longue et la plus grande différence d’altitude, le point de départ se trouvant à 1 440 mètres d’altitude, ce circuit est apprécié des alpinistes expérimentés. Il s’étend sur une distance de 11 km pour une durée de 8 heures pour l’ascension et 4 heures environ pour la descente. D’un côté ceux qui montent, sur le chemin sablonneux en zigzag et d’un autre ceux qui descendent en ligne droite. La pente est assez raide malgré les apparences. Au point Jirobo (次郎坊), les chemins de la montée et de la descente se croisent. À la tombée de la nuit, il est difficile de bien voir et de ne pas se tromper de route.

Non loin de la nouvelle 5ème station se trouve le premier refuge Oishi-chaya (大石茶屋). Il y fait une température agréable et qu’on s’apprête à monter ou qu’on vienne de redescendre, il est toujours bon d’y faire un arrêt pour (re)prendre des forces.

Il s’agit du circuit le moins fréquenté des quatre. Cependant, on croise tout de même un certains nombre de personnes ! En 2019, environ 12 000 alpinistes sont montés par le circuit Gotemba.

Pour se rendre à la 5ème station, il faut prendre les bus dits Climbers’ bus opérationnels pendant les dates d’ouverture des circuits. Pour le circuit Gotemba, il est possible de prendre le bus depuis la station JR Gotemba (御殿場). La station JR Gotemba est accessible par la ligne JR et par bus au départ de Yokohama, Osaka et Kyoto. Les horaires et les tarifs sont disponibles sur le lien suivant : Climbers’ Bus.

Attention ! Il se peut que les horaires ne soient pas à jour ! Prévoir toujours un peu d’avance pour pouvoir vérifier les horaires sur place. À la date du 22 juillet 2021, les horaires pour se rendre au circuit Gotemba (en vert) et Subashiri (en rouge) étaient les suivants :

❣ L’ascension (登山)

Passé la torii ouvrant sur le circuit Gotemba (御殿場口) et marquant le point de départ depuis la nouvelle 5ème station, on monte aussitôt une pente raide de graviers pendant 10 minutes avant de rejoindre le premier refuge Oishi-chaya (大石茶屋). Il est conseillé de profiter d’y faire une première pause pour se garantir suffisamment d’énergie pour la suite de l’ascension. Car le plus dur reste à venir ! En effet, passé ce refuge, il n’y en a plus aucun jusqu’à la septième station, située à environ 8km. Prévoir assez d’eau et de nourriture pour tenir le long de ce parcours.

En quittant Oishi-chaya, les alpinistes se lancent dès lors dans une ascension rude dont l’intensité de la pente augmente avec l’altitude, accentuant la difficulté du parcours. La pente est assez raide mais la vue du sommet face à soi apporte la joie et l’excitation de faire ce parcours. Jusqu’à passer le point Jirobo (次郎坊), là où les chemins de la montée et de la descente se croisent. À la tombée de la nuit, il est difficile de bien voir et de ne pas se tromper de route. Si vous croisez des gens qui descendent, ce n’est pas bon signe pour vous et il vous faut traverser ou redescendre pour bifurquer sur la bonne route !

Le chemin sablonneux continue pendant ce qui semble une éternité jusqu’à la 7ème station. Les zigzag se poursuivent à n’en plus finir, la pente est de plus en plus raide à force de gagner en altitude. Le chemin est si sablonneux qu’en montée, les pieds glissent, donnant l’impression de faire du sur place. Les lumières de la 7ème station plus haut semblent toujours aussi loin… Pendant les journées ensoleillées, les grimpeurs se retrouvent à faire l’ascension sous un soleil brûlant. Il est important de garder son propre rythme sans trop se fatiguer.

Car oui, cette montée est interminable ! Il n’y a rien, ni espace plat pour soulager un peu les jambes et se poser confortablement, ni toilettes. Il faut tenir physiquement et mentalement pour que le corps ne lâche pas. Pendant l’ascension de nuit, le paysage nocturne, les villes illuminées, le ciel dégagé, laissant voir les étoiles et le clair de lune sont un petit réconfort et on ne manque pas de s’arrêter (trop) souvent sur place pour lever les yeux vers le ciel et profiter de ce silence. Mais dès qu’il faut repartir, le chemin demeure infini, un kilomètre se parcourt en plus d’une heure !

Arriver enfin à la 7ème station n’est pas une grande joie non plus pour les moins expérimentés. Les trois refuges, Hinode (日の出館), Waraji (わらじ館) et Sunabashiri (砂走館), situés respectivement à la 7ème, 7.4ème et 7.5ème stations sont petits, et la nuit tout demeure fermé. Impossible de recevoir une boisson chaude avant 4h30. Il n’y a des toilettes qu’à la 7.5ème station. Un challenge laborieux pour les petites vessies ! Ces trois refuges sont des dernières avant d’atteindre le sommet donc en cas de grosse fatigue, mieux vaut s’y arrêter, quitte à y admirer le lever du soleil.

Puis, ce sont les derniers efforts intenses. Plus que 2,4 km. Plus que deux heures environ. Le chemin jusqu’au sommet paraît proche et loin à la fois. C’est plus dur et plus rocheux mais les jambes ayant déjà subi beaucoup, il est très difficile d’arriver jusqu’en haut.

❣ La descente (下山)

Se poser une heure pour admirer le lever du soleil permet un peu aux jambes de se requinquer. Pour la descente, à partir de la septième station, le chemin et différent de la montée. C’est « simple » et rapide : passé la 7ème station, prendre la direction de Osunabashiri (大砂走) et c’est le début d’une grande piste de sable que les alpinistes doivent débouler en ligne droite. Ceux possédant un fort esprit aventurier peuvent s’amuser à dévaler à toute vitesse la pente recouverte d’épaisses cendres volcaniques tout en regardant le paysage. Inutile de trop réfléchir et autant descendre à toute allure en effectuant des pas de géants sans s’arrêter. De toute façon il n’y a rien pour jusqu’en bas, alors autant foncer. Comme pour le circuit Subashiri, ne pas oublier de prendre des mesures contre les nuages de poussière.

Qu’il soit encore tôt le matin ou non, le soleil tape très fort et l’effort de la descente réchauffe très vite. La descente est donc bien plus rapide que la montée ! Elle demeure longue bien entendu, mais bizarrement un peu plus fun que les descentes des autres circuits, le sable et les graviers permettant d’enfoncer les pieds dans le sol à chaque pas sans glisser.

❣ Kimi témoigne (キミの証言)

Ascension dans la nuit du 22 au 23 juillet 2021. Départ de la 5ème station à 17h45, arrivée à la 7.5ème station à 4h00. Début de la descente à 5h00, arrivée à la 5ème station à 7h45.

Hisashiburi, Mont Fuji ! (久しぶり富士山!) J’avais comme petit challenge perso de faire l’ascension du Mont Fuji tous les ans. 2017, 2018, 2019… Malheureusement en 2020, le Coronavirus m’a empêché de retrouver mon grand Mont Fuji adoré… Les années se suivent mais ne se ressemblent pas. 2021, c’était l’année des retrouvailles avec ma chère montagne ! Et j’ai finalement relevé ce petit défi d’essayer au moins une fois les quatre circuits !

Il était hors de question que je passe à côté de cette ascension, qu’il pleuve ou pas. La situation sanitaire ne s’arrangeant pas, je pensais d’ailleurs que les circuits resteraient fermés cette année aussi. Surprise ! Ils ont finalement réouverts début juillet ! Il me restait un circuit à expérimenter ! Celui désigné comme étant le plus difficile, le circuit vert : Gotemba (御殿場) !

Habitant maintenant dans le Kansai, il a fallu rajouter le trajet en Shinkansen depuis Kyoto. J’aurais pu opter pour les bus mais ceux-ci circulant la nuit et ne pouvant pas bien dormir en bus, j’ai zappé cette idée au risque d’arriver déjà super fatiguée pour une ascension de nuit. Je suis arrivée le midi à Gotemba où j’ai décidé de rester pour trois nuits. Les prévisions météo n’annonçaient pas un temps fameux. Un peu de pluie, un peu d’orages, mais normalement du temps clair la nuit jusqu’au lever du soleil. Je priais pour que cela soit vraiment le cas ! Je demeurais tout de même impatiente de revivre cette aventure !

D’ailleurs, je me demandais aussi comment ce serait en temps de Covid. Après constatation, je pense que beaucoup étaient impatients que les circuits ouvrent de nouveau cette année. Je n’ai pas eu l’impression que les gens avaient déserté malgré la pandémie. Bien sûr, il y avait un peu moins d’étrangers vu que les touristes n’ont toujours pas accès aux frontières, mais les gens étaient bien là. Au départ des stations, le personnel de l’association de préservation du Mont Fuji contrôlait la température et remettait un bracelet pour preuve (検温・体調 確認済み, Mesure de température et condition physique confirmées).

Après deux ans d’attente, enfin, je suis remontée sur le Mont Fuji, accompagnée de Quentin pour plus de souvenirs drôles ! Mais malheureusement, nous ne sommes pas allés jusqu’au bout. Je ne suis pas fière de moi.

Je connaissais l’ampleur de la difficulté de ce circuit, j’en avais conscience. Mais je ne m’attendais pas à si difficile ! La pente raide de sable n’est pas agréable à monter, et le fait que le chemin ne soit pas moins raide de temps en temps, ou que ce ne soit pas plus rocheux, ne permet aucun moment de répit pour les jambes. Plus le fait qu’il y ait si peu de refuges et de toilettes. Je ne pensais pas me retrouver à pisser hors-piste et en plein air pendant que je n’étais pas trop proches d’autres alpinistes. Je n’osais pas trop boire car je savais que ma vessie allait mal le vivre. L’avantage étant que au moins j’ai fait des économies sur le budget toilettes ! Nous nous sommes souvent arrêtés en plein milieu du chemin mais ça ne garantissait pas une bonne pause. Heureusement, nous avons eu un temps clair permettant d’admirer une vue magnifique.

Arrivés à la 7ème station, le soleil allait se lever. Petite récompense tout de même, malgré une petite nappe de nuages, c’était un beau lever de soleil. Nous l’avons admiré de là. Mais après quoi, mes jambes étant hors-service et mes nerfs ayant lâché bien avant, je n’ai pas eu la force de continuer. Nous sommes finalement redescendus de ce point.

Sur le moment, oui, j’ai dit : « Merde, je redescends. Je ne referai plus jamais ce circuit. C’est trop difficile pour moi. » D’autres personnes avaient fait de même quelques kilomètres avant. Mais avec du recul, après réflexion, je me dis qu’on aurait du essayer de continuer. Je m’en veux et je suis déçue de moi-même. J’avais attendu ce moment deux ans. Escalader le Mont Fuji tous les ans est la chose la plus dingue que j’ai réalisé dans ma vie on ne peut plus banale. Et je m’y sens bien, là-haut. J’ai déjà envie de le refaire, comme chaque année. Cette expérience du circuit Gotemba ne m’aura pas dégoûtée de ma montagne fétiche et je retournerai la voir coûte que coûte ! La prochaine fois, je monterai jusqu’en haut !

❣ Budget approximatif (予算)

  • Nourriture et boissons au konbini : 1 000 ¥
  • Barres énergétiques & lingettes rafraîchissantes (achetés chez Xebio Sports) : 3 342 ¥
  • Bus (バス) : 1 570 ¥ (aller-retour de Gotemba à la cinquième station, ticket à acheter près des arrêts de bus à côté de la station)
  • Toilettes (トイレ🚾) : 500 ¥
  • Don pour l’ascension (富士山保全協力金) : 1000 ¥

Total : 7 412 ¥. Comptez donc en moyenne entre 7 000 et 10 000 ¥ pour l’ascension du circuit Gotemba.

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♫ Un article = Une chanson ► 清水美依紗Starting Now 〜新しい私へ〜

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▶ Awaji Island Travel : Le Guide de Kimi

L’île d’Awaji (淡路島) est une île située entre Shikoku (四国) et Honshu (本州). Elle fait la liaison facilement entre ces deux îles principales de l’archipel grâce à l’autoroute 28 qui la traverse. Mais Awaji n’est pas qu’une île qui permet de rejoindre facilement Shikoku ou Honshu, elle cache aussi de belles choses à voir et donc cela vaut le coup d’y faire un arrêt pour une journée ou deux et pas seulement la traverser !

Dans cet article, Kimi vous emmène découvrir cette île surprenante !

Se rendre à l’île d’Awaji (淡路島へ行き方)

L’île d’Awaji (淡路島) se situe entre Shikoku et Honshu et fait partie de la préfecture de Hyogo (兵庫県). On peut donc facilement s’y rendre depuis Kobe. Cependant, une fois sur l’île, il est préférable d’avoir une voiture pour se déplacer plus facilement.

• En voiture (車で)

De Kobe, prendre la l’autoroute Kobe / Awaji / Naruto (神戸淡路鳴門自動車道) sur une distance de 34 km environ.
Temps de trajet : 45 minutes environ
Péage : 1 940 ¥.

• En bus (バスで)

Shin-Kobe Station
Highway Bus Kobe~Awaji Yumebutai/Higashiura (direction Higashiura) ↓
Awaji Yumebutai Bus Stop
Coût : 950 ¥
Temps de trajet : 1 heure environ

Visites (観光)

Arrivée sur l’île, en longeant la route nationale 28 le long de la côte, on découvre les petites plages, la mer turquoise, les hauts palmiers, donnant l’impression d’avoir atterri sur une île tropicale perdue au milieu de l’océan. Et pourtant, on se situe toujours au Japon.

C’est par hasard qu’on découvre le temple Awaji Kannon avec l’immense statue de la paix de Kannonji (平和観音寺), visible de loin, y compris depuis la baie d’Osaka. En effet, avec une hauteur de 100 mètres, il s’agit de la statue la plus haute du monde. Possédant un observatoire et un musée, l’envie de visiter de plus près ce lieu se fait immédiatement ressentir. Malheureusement, une mauvaise gestion et de nombreux problèmes ont réduit l’ensemble à l’état de ruine. L’édifice en faillite a fermé en 2006. Son propriétaire décédé sans héritier, la statue a alors été nationalisée le 30 mars 2020. Le ministère des finances a annoncé son intention de démolir tout le complexe pour 2022. Triste nouvelle pour ce si bel édifice !

En poursuivant la route un peu bredouille, c’est une autre trouvaille qui redonne satisfaction : le temple Hachioji (八浄寺). Situé près de la route nationale, le temple est facilement repérable grâce à son imposante pagode vermillon. Et pourtant, peu de visiteurs prennent le temps de s’y arrêter ! Il est fort dommage de passer à côté du petit jardin paisible, des statues de Bouddha, sans oublier la pagode abritant les sept divinités du bonheur (七福神, Shichi Fukujin) faisant du temple Hachioji le temple principal de ces sept divinités de la bonne fortune dans la mythologie japonaise.

L’endroit à ne pas manquer est en tous les cas Uzu Hill (うずの丘). Attirant beaucoup de touristes, du haut de cette colline, la vue est impressionnante. On peut s’y balader pour profiter du paysage et prendre une photo souvenir avec Ottamanegi (#おっ玉葱), faire un petit tour au musée des sciences et dans les boutiques pour se procurer entre autres de l’oignon, 95% de la production de la préfecture de Hyogo étant réalisée sur l’île.

Si on reste sur l’île pour une journée supplémentaire, le deuxième jour peut-être consacré à une balade matinale dans Ura Seaside Park (浦海浜公園) et sur la plage d’où on peut admirer un beau lever de soleil. Rien de mieux que de marcher tout en écoutant le son des vagues pour bien débuter une nouvelle journée d’aventures !

Puis pourquoi pas se rendre au parc gouvernemental Akashikaikyo (国営明石海峡公園). La visite prend deux bonnes heures tant le parc est vaste. Pour les plus pressés (et fainéants ?), un petit train relie les deux entrées principales du parc et permet de faire le grand tour. Le trajet coûte cependant 300 ¥. Même si le train est mignon, à ce prix-là, autant marcher et admirer tranquillement les plantes, les palmiers, les petits cours d’eau et les petites cascades. D’autant plus qu’il a de nombreux spots à ne pas louper pour de belles photos ! De l’Octopus Topiary qui accueille les visiteurs à l’entrée, puis Hanahidori, un phénix tout en fleur d’une hauteur de 4 mètres et d’une longueur de 30 mètres, la colline de peupliers pour finir sur Sky Terrace et Marine Terrace en profitant des brises agréables et de la vue sur la baie d’Osaka. Pour les plus petits, il y a également l’aire de jeux Yumekko Land, dont le thème reste bien entendu… les fleurs !

Très beau parc permettant une agréable balade avec les fleurs de saison tout au long de l’année. Attention cependant à bien choisir la saison si on souhaite le voir entièrement fleuri et coloré (début avril par exemple).

Pour les grands fans d’animation et qui veulent s’amuser avant de quitter l’île, à découvrir également : le parc à thème Nijigen no Mori (ニジゲンノモリ). Situé dans le parc préfectoral de Parc à thème consacré à l’animation japonaise, les visiteurs peuvent rencontrer les héros de Naruto et Boruto, parcourir le monde de Crayon Shin-chan, affronter l’effrayant Godzilla ou devenir un membre à part entière de Dragon Quest !

• Heiwa Kannonji (平和観音寺)
Adresse : Kamaguchi, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市釜口)

• Temple Hachioji (八浄寺)
Adresse : 834 Sano, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市佐野834)
Site internet : https://www.awaji-web.com

• Uzu Hill (うずの丘)
Adresse : 936-3 Fukura Hei, Minamiawaji, Hyogo (兵庫県南あわじ市福良丙936-3)
Site internet : https://kinen.uzunokuni.com/

• Ura Seaside Park (浦海浜公園)
Adresse : 670 Ura, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市浦670)

• Akashikaikyo National Government Park (国営明石海峡公園)
Adresse : 8-10 Yumebutai, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市夢舞台8-10)
Accès : Awaji Yumebutai Bus Stop (Highway Bus Kobe~Awaji Yumebutai/Higashiura)
Tarifs : 450 ¥ (adultes), 210 ¥ (seniors), 80 ¥ (enfants)
Site internet : https://awaji-kaikyopark.jp/

• Nijigen no Mori (ニジゲンノモリ)
Adresse : 2425-2 Kusumoto, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市楠本2425-2)
Accès : Nijigen no Mori Bus Stop (Highway Bus Osaka/Kobe~Nijigen no Mori/Sumoto (direction Sumoto)
Tarifs : entre 2 500 et 4 000 ¥ selon les zones du parc
Site internet : https://nijigennomori.com/

Nourriture et Restaurants (名物とレストラン)

À Awaji, on va trouver beaucoup de restaurants servant des udon ou des soba, plats raisonnables financièrement et qui se dégustent soit chauds ou froids. On peut donc en manger toute l’année. Etant une île, on va évidemment trouver aussi du poisson et des fruits de mer, et en particulier de l’oursin.

L’aliment phare que l’on va trouver facilement puisque l’île en produit 95% pour sa préfecture, c’est l’oignon. Et il n’est pas rare de le voir apparaître dans divers plats dont les recettes sont revisitées pour l’incorporer, que ce soit dans un hamburger ou un bol de nouilles !

Kimi retient deux bonnes adresses à présenter pour profiter des spécialités d’Awaji.

• Zekkei Restaurant Uzu no Oka (絶景レストラン うずの丘)

Uzu Hill étant un lieu touristique très fréquenté en été, ce restaurant qui y est implanté est par conséquent lui aussi envahi de visiteurs ! Il y a une longue file d’attente jusqu’à la fermeture du restaurant à 15h, ouvert pour le déjeuner uniquement. Il faut prendre son mal en patience mais en attendant on peut admirer la vue sur l’oignon Ottamanegi (#おっ玉葱) et le pont Naruto qui mène jusqu’à la ville du même nom sur Shikoku. Ou bien faire un petit tour des boutiques.

Car oui, on comprend très bien pourquoi ce restaurant a si bonne réputation ! En premier, le cadre paradisiaque et surprenant dans lequel il se trouve ! Installé à table, à travers la grande baie vitrée, on peut profiter du magnifique paysage que l’on peut voir depuis la colline et qui s’étend jusqu’au détroit de Naruto (d’où le nom du restaurant, « zekkei » signifiant « superbe vue »). Il va sans dire que les tables proches de la baie vitrée sont très rarement libres ! En contrepartie, il y a aussi des tables appelées Onion Box (たまねぎBOX席) en clin d’œil au légume produit en très grande quantité sur l’île.

Ensuite, la cuisine, faite d’ingrédients locaux et qui propose de très bons et beaux plateaux repas. Les spécialités de la maison : le seafood unishabu (海鮮うにしゃぶ) et le Awaji beef unishabu (淡路牛うにしゃぶ). Le shabu-shabu (しゃぶしゃぶ, onomatopée correspondant au bruit de la viande trempée dans le bouillon chaud) étant la variante japonaise de la fondue chinoise, consistant à tremper de fines tranches de bœuf ou de porc dans un bouillon à base de bœuf et de légumes. L’un comme l’autre des plats du restaurant suit le même principe sauf que pour le premier, on va tremper des fruits de mer et des sashimis dans un bouillon à base d’oursin cru de l’île d’Awaji, et pour le second, des tranches de bœuf d’Awaji. Servi avec de l’oursin cru, des légumes aromatisés et du riz, il y a un ordre et une façon spécifique de déguster ce luxueux repas :

  1. d’abord le bœuf ou les fruits de mer à tremper dans le bouillon
  2. puis l’oursin cru, sur une cuillère ou enroulé dans une tranche de bœuf à tremper dans le bouillon
  3. suivent les légumes aromatisées à ajouter dans le bouillon avant de déguster le tout
  4. enfin, un petit unidon (うに丼) ; disposer l’oursin cru sur le bol de riz et savourer
  5. avec le reste de bouillon et de riz, mélanger ensemble, ajouter un peu d’algues et de wasabi pour terminer en beauté

Un délicieux repas (à condition d’aimer l’oursin bien sûr) mais qui coute tout de même un certain prix : 4 400 ¥ pour le unishabu aux fruits de mer, 6 600 ¥ pour celui au bœuf !

Envie d’une touche sucrée ? Alors il faut gouter à la délicieuse patate douce de Naruto (鳴門金時いも, Naruto kintoki imo) cuite au four et accompagnée de glace à la patate douce. Ou bien une petite tranche de tarte aux œufs de l’île.

Il n’y a pas de doute que le menu est riche et varié ! Si l’oursin ne s’avère pas appétissant, il y a d’autres plats comme des nouilles, du curry, des tempura… Mais le cadre, la qualité des ingrédients produits localement et des plats esthétiques et typiques de l’île font grimper les prix. Les voyageurs à petit budget préféreront se rabattre sur le petit restaurant voisin, Awajishima Onion Kitchen (淡路島オニオンキッチン), qui sert des hamburgers à l’oignon d’Awaji (あわじ島バーガー) pour 660 ¥ et se poser aux côté de Ottamanegi (#おっ玉葱) pour admirer le paysage paradisiaque.

Zekkei Restaurant Uzu no Oka (絶景レストラン うずの丘)
Adresse : 936-3 Fukura Hei, Minamiawaji, Hyogo (兵庫県南あわじ市福良丙936-3)
Site internet : https://rest.uzunokuni.com/

• Izumoan (いづも庵)

Pour goûter aux délicieux udon et soba d’Awaji, Izumoan (いづも庵) est l’endroit à tester ! Restaurant de udon très populaire, il a d’ailleurs fait parler de lui dans divers médias. Il est donc souvent bondé aux heures de pointe, il faut faire la queue avant de pouvoir avoir une table.

Mais pourquoi tant d’intérêt pour ce restaurant en particulier ? C’est parce qu’on y sert le fameux Tsukemen à l’oignon (玉ねぎつけ麺), spécialité de l’île d’Awaji, et les clients viennent ainsi en particulier pour le manger au prix de 900 ¥. Ça ou bien le Ishiyaki Gyudon d’Awaji (淡路石焼牛丼), ou les deux… ! Oui certains Japonais sont très gourmands !

Comme un Tsukemen classique, le plat se compose de deux éléments : les nouilles udon froides dans un premier bol et le bouillon contenant l’oignon dans un deuxième bol. L’oignon cuit et frit comme un tempura ressemble à une petite fleur sur le point de s’épanouir. Pour manger, découper l’oignon avec une fourchette et un couteau, mélanger et y tremper les udon. Très bon mais pas simple à manger, que ce soit la découpe de l’oignon ou attraper les udon collants pour les tremper… Attention aux éclaboussures !

Le menu propose d’autres plats populaires et locaux de udon comme le nabe yaki udon (鍋焼きうどん), le curry udon (カレーうどん), bukkake udon (ぶっかけうどん), tempura udon (天ぷらうどん) pour des prix allant de 600 à 1 200 ¥. On peut choisir les plats seuls (単品, tanpin) ou en menu (定食, teishoku) accompagné d’un bol de riz.

Ce restaurant de udon fabriqués et préparés à l’ancienne et de façon artisanale accueille les clients depuis une centaine d’année. À l’intérieur, la déco est sobre et simple, il y a au choix des tables occidentales ou des tables basses sur le sol en tatami. Confortable, convivial, bon rapport qualité/prix, ne passez pas à côté de ce restau sans vous y arrêter au moins une fois !

Izumoan (いづも庵)
Adresse : 3522-1 Shizuki, Awaji, Hyogo (兵庫県淡路市志筑3522-1)
Site internet : https://www.izumoan.info/

Budget approximatif (予算)

Combien prévoir pour voyager à Awaji ? En se basant sur un séjour de deux jours avec la location d’un mini-van, une partie du trajet sur autoroute payante, en mangeant dans des restaurants, voici les chiffres approximatifs pour une personne partant de Kobe. Le prix de location du véhicule, l’essence et le péage peuvent être partagés à plusieurs.

  • Transport : 16 689 ¥
  • Essence : 2 732 ¥
  • Péage : 3 880 ¥
  • Nourriture / Restaurants : 6 290 ¥
  • Visites / Activités : 8 450 ¥
  • Achats / Souvenirs / Cadeaux : 2 876 ¥

Total : 40 917 ¥ (~ 315 €)

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♫ Un article = Une chanson ► Flo RidaRight Round 

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▶ Haircut : Aller chez le coiffeur (美容院)

Mesdames et messieurs. Quand on vit au Japon pour une longue durée, prendre soin de soi reste important n’est-ce pas ? Y compris nos cheveux ! Vous avez passé de longs mois sans vous rendre dans un salon de coiffure si bien que vos cheveux sont devenus trop longs pour vous ? Ou bien vous avez envie de changer de style ? Alors allons chez le coiffeur !

Au Japon, le coiffeur représente un certain budget, mais il existe dans le genre rapide et cheap, les petits salons QB House, que l’on peut trouver un peu partout, y compris dans les gares !
Pour un étranger, confier ses cheveux à des coiffeurs japonais peut inquiéter, le type de cheveux étant différent et en particulier si on a des cheveux bouclés. Mais ils savent s’adapter et possèdent de très bons produits de soins. Certains sont mêmes plutôt contents de pouvoir s’occuper des cheveux d’une personne occidentale.

Dans cet article, Kimi vous explique comment se passe un passage chez le coiffeur, basé sur sa propre expérience et en prenant l’exemple du salon de coiffure qu’elle a l’habitude de fréquenter.

Le salon de coiffure : EARTH Hair & Make

En plus de QB House cité précédemment, il existe beaucoup de salons locaux ou des chaînes implantées dans tout le pays, avec des coiffeurs parfois parlant anglais. Selon vos critères, il y a possibilité de trouver le bon salon pour vous. Kimi se rend chez le salon EARTH Hair & Make. C’est à la fois un salon de beauté (美容室, biyōshitsu) et un salon de coiffure (美容院, biyōin). Il y en a plusieurs dans le pays, au nombre de 250 salons. Les prix sont un peu élevés mais le service y est très bien. Ils varient selon la demande du client (coupe, coloration…) et selon le coiffeur ou la coiffeuse choisi(e). En effet, les plus populaires et les plus expérimentés demandent parfois plus de frais. Les salons sont luxueux et spacieux, le personnel est agréable et accueillant. Vous pouvez vous y faire couper les cheveux, essayer une permanente et aussi y faire vos ongles (ネイル) et vos cils (まつ毛) !

Pourquoi ce salon en particulier ? Pour les raisons citées précédemment et parce qu’il a été présenté par une amie japonaise qui y travaille !

EARTH Hair & Make Yokohama (EARTH Hair & Make 横浜店)
Adresse : House Plan Yokohama 1F, Tsurumaya-cho, Kanagawa-ku, Yokohama-shi, Kanagawa-ken (神奈川県横浜市神奈川区鶴屋町1-7-12 ハウスプラン横浜1F)
Accès : Yokohama Station (JR Yokohama Line, Toyoko Line) sortie ouest

EARTH Hair & Make Kyoto Station (EARTH Hair & Make 京都駅前店)
Adresse : Torimaru Shichijo Building 1F, 191-2 Higashisakaicho, Shimogyo-ku, Kyoto (京都府京都市下京区東境町191-2 鳥丸七条ビル1F)
Accès : Kyoto Station (JR Line) sortie centrale, Shichijo Station (Keihan Line) sortie 1

Prendre rendez-vous (予約する)

On peut réserver par internet ou par téléphone. La réservation par internet est relativement simple et rapide. Pour réserver par internet chez EARTH Hair & Make :
– aller sur le site officiel : https://hairmake-earth.com/
– dans le menu, cliquer sur サロン検索 (recherche de salon)
– à partir de l’onglet 検索 (recherche), sélectionner le salon désiré selon votre emplacement actuel (現在地から探す) ou à partir des différents régions (エリアから探す), par exemple, le Kansai (関西) puis la préfecture de Kyoto (京都府)
– choisir le salon le plus proche du lieu de résidence en cliquant sur l’icone puis cliquer sur le bouton ネット予約 (réservation par internet)
– une nouvelle fenêtre apparait : choisir en premier la personne en charge de votre coiffure (担当者) en cliquant sur le bouton 指名する ou si vous n’avez pas de préférence, cliquer sur le bouton 指名しない
– ensuite, choisir le service souhaité (メニュー) et passer à la sélection de la date et l’heure (日時) en cliquant sur 日時選択へ進む (procéder aux choix de la date et de l’heure) puis en choisissant à partir du calendrier
– entrer ses informations personnelles (情報入力) : nom (姓), prénom (名), numéro de téléphone (電話番号) et adresse e-mail (メールアドレス)
– sur la page de confirmation sont renseignés la date et l’heure de la visite du salon (ご来店日時) ainsi que le menu choisi (メニュー)
– choisir le mode de contact souhaité (ご希望の連絡受け先) entre e-mail (メール) ou téléphone (電話)
– sélectionner si c’est la première visite du salon ou non en cochant 再訪 (revisite) ou 初回 (première fois) à la question 来店回数(nombre de visites)
– pour toute demande, écrire dans la zone appropriée ご要望
– confirmer en cliquant sur le bouton 予約を確認する (confirmer la réservation)
– quand la réservation est complétée (予約完了), un message de confirmation est envoyé à l’adresse e-mail ou au numéro de téléphone enregistrés

Après si vous souhaitez le challenge et exercer votre japonais, vous pouvez toujours téléphoner ! Lors d’une prise de rendez-vous, au plus simple, dire : 予約したいと思います (Yoyaku shitai to omoimasu. = Je voudrais prendre rendez-vous.), puis quel jour et quelle heure conviendrait et enfin donner son nom. La réception confirmera par la suite.

Pour réviser les jours de la semaine, les dates et l’heure, consultez les cours de japonais de Kimi no BLUE TRAVEL (à venir prochainement).

Le jour du rendez-vous (予約日)

A l’arrivée, se présenter à l’accueil en disant : 本日〇〇時に予約しました。〇〇と申します。(Honjitsu 〇〇 ji ni yoyaku shimashita. 〇〇 to mōshimasu. = J’ai une réservation aujourd’hui à 〇〇 heures. Je m’appelle 〇〇.) puis mettre ses affaires dans un casier. Le staff se charge de prendre le manteau du client et de l’installer à un siège. Il y a des catalogues de coupe et de coloration à disposition. Des exemples de coiffure sont également publiés sur le site internet, indiquant en plus à quel type de cheveux et quelle forme de visage elles vont le mieux.

Le plus difficile quand on ne parle pas bien japonais est de réussir à bien expliquer ce que l’on veut quand le coiffeur demande : 本日はいかが致しますか? (Honjitsu wa ikaga itashimasu ka? = Que désirez-vous aujourd’hui ?). Pour ne pas être déçu(e), mieux vaut bien préparer ses explications et des photos de la coupe souhaitée. Quelques exemples de phrases :

  • ヘアスタイルはボブなんですが、髪量は少ないほうがいいです。(Hea sutairu wa bobu nan desu ga, kamiryō wa sukunai hō ga ii desu.) = Je voudrais une coupe au carré mais avec peu de volume.
  • 後ろはかなり短くして、サイドはあごの長さで切ってもらえますか。(Ushiro wa kanari mijikaku shite, saido wa ago no nagasa de kitte moraemasu ka.) = Pourriez-vous raccourcir à l’arrière et couper les côtés à la longueur du menton ?
  • 写真のとおりに切ってください。(Shashin no toori ni kitte kudasai.) = Coupez comme sur la photo s’il vous plaît.

Comme on le voit assez régulièrement, le service est impeccable. Le personnel explique clairement le travail qu’il va réaliser sur les cheveux, commente chaque étape de la coupe ou de la coloration et dit 失礼します (Shitsurei shimasu, littéralement « je commets une impolitesse ») à chaque contact. Cela peut paraître étrange aux yeux des étrangers mais cette expression est naturellement utilisée au travail.
En période de Covid, le port du masque est obligatoire pour tous. Le salon peut en fournir pour 20 ¥ le masque.

La coupe inclut un shampoing classique. Le prix est de 3 000 ¥ en moyenne. Le shampoing est un moment agréable et relaxant. Le client bénéficie d’un bon massage crânien. Pour éviter les éclaboussures dans les yeux, on recouvre le visage avec une petite serviette. Un peu comme dans nos salons en France, les coiffeurs profitent de ce moment et de celui de la coupe pour discuter un peu. En parlant un peu japonais et en engageant la conversation, elle en deviendra bien plus sympathique encore et divers sujets peuvent être abordés ! Un très bon exercice pour réviser son japonais et passer un moment agréable si bien que le temps passe plus vite que prévu.

Avant cela, si c’est inclut dans les souhaits du client, il y a la coloration. Dans ce cas, cela demandera en toute logique plus de temps et d’argent. La coloration demande environ 4 000 ¥. Pour aller plus vite et pour que chaque partie de la chevelure s’imprègne de la couleur dans le même laps de temps, il arrive que deux personnes (le coiffeur principal et un assistant) prennent en charge le client. Pour éviter de tâcher les oreilles, on leur met de petites charlottes. Le temps d’attente pour que les cheveux s’imprègnent de la couleur est d’environ 30 minutes. Après quoi c’est le rinçage et le shampoing, suivi d’un traitement si le client l’a rajouté en option (rajouter alors environ 2 000 ¥).

Puis enfin, c’est la coupe et le petit brushing ! Compter au total environ une heure pour une simple coupe. Et vous voilà avec des cheveux resplendissants !

Montant total pour une coloration et une coupe avec traitement : approximativement 7 920 ¥. On remercie les réductions grâce aux coupons proposés par le salon ! Lors de sa première visite, le client reçoit une carte de fidélité avec laquelle il peut cumuler des points et obtenir des réductions par la suite.

Vocabulaire (単語)

美容室 (びようしつ – biyōshitsu) = salon de beauté
美容院 (びよういん – biyōin) = salon de coiffure
髪型 (かみがた – kamigata) = coiffure
ヘアスタイル (heasutairu) = coupe de cheveux
カット (katto) = coupe
カラー (karaa) = coloration
パーマ (paama) = permanente
ブリーチ (buriichi) = décoloration
トリートメント (toriitomento) = traitement
シャンプー (shanpū) = shampoing
頭皮 (とうひ – tōhi) = cuir chevelu
髪量 (かみりょう – kamiryō) = volume des cheveux
髪質 (かみしつ – kamishitsu) = qualité des cheveux
顔型 (かおがた – kaogata) = forme du visage
長髪 (ちょうはつ – chōhatsu) = cheveux longs
短髪 (たんぱつ – tanpatsu) = cheveux courts
髪を切りそろえる (かみをきりそろえる – kami wo kirisoroeru) = égaliser
カールする (kaaru suru) = boucler
ボブ (bobu) = coupe au carré
段 (だん – dan) = dégradé
女性の前髪 (じょせいのまえがみ – josei no maegami) = frange
カール (kaaru) = boucle
三つ編み (みっつあみ – mittsuami) = tresse
ポニーテイル (poniiteiru) = queue de cheval
お団子ヘア (odangohea) = chignon
フレンチブレイド (furenchi bureido) = tresse africaine
髪の束 (かみのたば – kami no taba) = couette
カーラー (kaaraa) = bigoudi
ヘアスプレー (hea supuree) = laque
髪留め (かみとめ – kamitome) = pince à cheveux, barrette
まつ毛エクステ (matsuge ekusute) = extensions de cils
ネイル (neiru) = ongle
お客様の頭皮は敏感ですか?(Okyaku-sama no tōhi wa binkan desu ka?) = Avez-vous un cuir chevelu sensible ?
シャンプーからはじめます。(Shanpū kara hajimemasu.) = Nous commençons par le shampoing.
こちらへどうぞ。(Kochira he dōzo.) = Par ici s’il vous plaît.
お湯の温度はいかがですか?(Oyu no hondo wa ikaga desu ka?) = La température de l’eau vous convient-elle ?
お湯が熱かったり、冷たかったら言って下さい。(Oyu ga atsukattari, tsumetakattara itte kudasai.) = Si l’eau est trop chaude ou trop froide, dites-le s’il vous plaît.
熱すぎます。(Atsu sugimasu.) = C’est trop chaud.
冷たすぎます。(Tsumeta sugimasu.) = C’est trop froid.
丁度良いです。(Chōdo ii desu.) = C’est parfait.
お決まりの分け目はありますか?(Okimari no wakeme wa arimasu ka?) = Où faites-vous la raie des cheveux ?
真ん中で分けてほしいんですが、できますか?(Man’naka de wakete hoshī ndesu ga, dekimasu ka?) = Je voudrais que la raie soit au milieu, est-ce possible ?
右側 (みぎがわ – migi gawa) = côté droit
左側 (ひだりがわ – hidari gawa)= côté gauche
終わりましたが、いかがですか?(Owarimashita ga, ikaga desu ka?) = C’est terminé, qu’en pensez-vous ?
椅子を回しますので、後ろもご覧下さい。(Isu wo mawashimasu node, ushiro mo goran kudasai.) = Je vais tourner le siège pour vous montrer l’arrière également.
もう少し短く切ってくれますか?(Mou sukoshi mijikaku kitte kuremasu ka?) = Pouvez-vous couper un peu plus court ?
領収書 (りょうしゅうしょ – ryōshūsho) = reçu


Plus de vocabulaire dans Cours de Japonais.
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▶ Hiroshima Travel : Le Guide de Kimi

Une ville qui a connu une histoire tragique et pour laquelle on ne peut que s’y attacher.

Hiroshima (広島), ville moderne située sur l’île japonaise de Honshū (本州), a été détruite en grande partie lors d’un bombardement atomique de la Seconde Guerre Mondiale, larguée à 600 mètres d’altitude au-dessus du centre-ville. Aujourd’hui, son parc du Mémorial de la Paix rend hommage aux victimes de ce drame survenu le 6 août 1945.

On peut visiter Hiroshima en une journée, voire deux si on veut prendre son temps. Pour mieux rentabiliser le voyage, le mieux est de rajouter une journée ou deux pour aller jusqu’à Miyajima (宮島).

Dans cet article, Kimi vous présente le meilleur de la ville d’Hiroshima !

Se rendre à Hiroshima (広島へ行き方)

La ville d’Hiroshima (広島市) se situe dans la préfecture du même nom (広島県) à environ 330 km d’Osaka. Le plus rapide et pratique pour s’y rendre depuis Osaka est le Shinkansen. On peut modifier l’heure du ticket une fois sans frais ainsi on peut partir ou rentrer plus tôt ou plus tard, à l’heure qui nous convient le mieux car il y a des départs toutes les dix minutes en moyenne.

• En bus (バスで)

Shin-Osaka Station
Willer Express Bus (direction Hiroshima)
Hiroshima Bus Center
Coût : 3 900 ¥
Temps de trajet : 6 heures environ

• En train (電車で)

Shin-Osaka Station
↓ Tokaido Sanyo Shinkansen (direction Hakata) ↓
Hiroshima Station
Coût : 10 630 ¥
Temps de trajet : 1 heure 20 environ

Visites (観光)

La plupart des sites à visiter se trouvent assez proches de la gare, à maximum 30 minutes de marche. Il est donc possible de visiter la ville à pieds uniquement. Par temps ensoleillé c’est bien plus agréable de marcher plutôt que de prendre les transports. Découvrez un Top 3 des sites à ne pas manquer à Hiroshima.

① Le château d’Hiroshima (広島城)

Arrivé à la gare d’Hiroshima le matin, on peut commencer par la visite de son château, accessible en 20 minutes à pieds en empruntant les rues nommées la promenade de la culture (文化の道) ou de la paix (平和の道). Le château d’Hiroshima est aussi surnommé le château de la Carpe (鯉城, Ri-jō) dû au fait que la zone de sa construction s’appelait à l’époque Koi no Ura (己斐浦), Koi signifiant « carpe ».

Histoire du château d’Hiroshima (広島城の歴史)

La construction du château d’Hiroshima fut décidée par Mori Terumoto (毛利輝元) qui était un membre du Conseil des Cinq Anciens (五大老, go-tairō) créé par Toyotomi Hideyoshi (豊臣秀吉). Cet édifice constitue un exemple de l’architecture des châteaux de plaine. Il bâtit son château en 1589 dans le delta de la rivière Ōta (太田川) appelé à cette époque Gokamura (五箇村 , 5 villages). La ville d’Hiroshima n’existait alors pas encore. Le 5 avril 1589, après la cérémonie de pose de la première pierre du château, la recherche d’un nom plus approprié fut décidé. Le caractère 広 (hiro) fut emprunté au nom de Oeno Hiromoto (大江広元), un ancêtre de la famille Mori, et fut ajouté à 島 (shima), emprunté au nom de Fukushima Motonaga (福島正則), celui qui guida Terumoto vers ce site. Le nom Hiroshima, qui littéralement signifie « grande île » ferait aussi référence à l’une des îles du delta de la rivière Ōta sur laquelle fut bâti le château.

Terumoto s’établit dans le château d’Hiroshima en 1591 pour gouverner les 9 provinces qui correspondent de nos jours à Hiroshima, Shimane (島根県), Yamaguchi (山口県) et à une partie des préfectures de Tottori (鳥取県) et Okayama (岡山県).

Pendant la période Edo (江戸時代), le château d’Hiroshima occupait une superficie importante et était entouré de trois douves ainsi que de la rivière Otagawa (太田川) qui formait une douve naturelle. Cependant, entre les périodes Meji (明治時代) et Showa (昭和時代), les douves extérieures et centrales se remplirent progressivement. À présent la plupart des terrains d’origine du château sont occupés par des bureaux et des écoles. Les restes de la douve intérieure ainsi que l’enceinte principale (本丸, honmaru) et l’enceinte secondaire (二の丸, ninomaru) ont été désignés comme site national historique en 1953.

Le château ne fut pas épargné par la bombe atomique et fut entièrement détruit le 6 aout 1945. Il fut reconstruit en 1958 et sert à présent de musée de l’histoire d’Hiroshima avant la Seconde Guerre Mondiale.

• Visite du château d’Hiroshima (広島城の訪問)

Avant de s’aventurer au cœur du château, on l’admire en parcourant le chemin de course à pieds (広島城ランニングコース) faisant le tour complet du château sur une distance de 1,5 km. Idéal pour le petit jogging matinal ! Puis on peut se promener dans le parc, s’y relaxer et admirer les fleurs qui colorent le parc de différentes couleurs selon les saisons.

À l’intérieur, c’est la découverte de l’histoire du château, sa construction et sa culture à travers des maquettes et des reproductions en grandeur nature de commerces et maisons reflétant le mode de vie de l’époque. Des armures, des armes et d’autres antiquités sont également exposées, mais avec interdiction de les photographier. Enfin, au sommet de la tour, classée comme Trésor National le 19 janvier 1931, on profite d’un panorama à 360 degrés sur la ville.

Dans le parc du château, on peut également passer par le sanctuaire Gokoku d’Hiroshima (広島護國神社). Petit détour qui vaut le coup d’œil, le sanctuaire est très peu fréquenté et donc relativement calme. C’est un petit moment sympa de s’y balader entre la visite du château et celle du parc du Mémorial de la Paix.

Château d’Hiroshima (広島城)
Adresse : 21-1 Motomachi, Naka-ku Hiroshima (広島県広島市中区基町21-1)
Accès : Hiroshima Station (JR Lines) sortie sud
Site internet : http://www.rijo-castle.jp/index.html
Horaires : 9h00 – 18h00 (décembre à février : 9h00 – 17h00)
Tarifs : 370 ¥ (adultes) 180 ¥ (étudiants, personnes de plus de 65 ans)

Sanctuaire Gokoku d’Hiroshima (広島護國神社)
Adresse : 21-2 Motomachi, Naka-ku (広島市中区基町21-2)
Accès : Hiroshima Station (JR Lines) sortie sud
Site internet : https://www.h-gokoku.or.jp/

② Le Parc du Mémorial de la Paix (平和記念公園)

Après cela, direction le parc du Mémorial de la Paix (平和記念公園). Rendant hommage aux victimes de la bombe atomique, il faut avoir le cœur solide pour le visiter, certes, mais il est sans doute l’un des premiers lieux à visiter avec le château. Le parc comporte aussi les ruines du dôme de Genbaku (原爆ドーム), l’un des quelques bâtiments à ne pas avoir été entièrement décimés.

Inauguré en août 1955, son musée expose des photos, des témoignages, des objets retrouvés et retrace le déroulement du drame dans une ambiance pesante et lourde. Des audioguides (400 ¥ la location) et des guides volontaires sont disponibles pour accompagner les visiteurs et donner des explications en plusieurs langues. Les successeurs de survivants sont aussi présents pour transmettre le vécu de ce drame et la volonté de vivre dans un monde de paix. Compter une à deux heures de visite.

Dans le bâtiment principal (本館, honkan), on apprend les effets de l’atomisation et on découvre des objets laissés par des victimes ainsi que des documents témoignant de l’atrocité du drame afin de transmettre les dévastations du 6 août 1945, les ravages causés par les radiations et comment les survivants ont affronté les difficultés et les souffrances. La partie consacrée aux enfants disparus lors de cette catastrophe est profondément bouleversante. Les cris de ces jeunes âmes pourraient presque se faire entendre.

Le bâtiment Est (東館, higashitate), comporte sur deux étages trois zones d’exposition thématiques :
Introduction aux Expositions (導入展示) : la découverte d’une ville réduite en cendres avec une projection en 3D de la zone urbaine d’Hiroshima avant et après le bombardement ;
Les Dangers des Armes Nucléaires (核兵器の危険性) : en commençant par leur développement, leurs menaces pour terminer par leur abolition ;
Histoire d’Hiroshima (広島の歩み) : d’un aperçu de la ville victime de la guerre à la création d’un Monde de Paix, en passant par les nombreux soutiens pour sa reconstruction.
Cela en plus d’un espace vidéo dédié aux témoignages de survivants de la bombe A. Les visiteurs peuvent visionner les témoignages de leur choix en plusieurs langues (japonais, anglais, chinois, coréen) grâce à des cabines individuelles. Le rez-de-chaussée (1F) propose des expositions spéciales pour compléter les expositions permanentes et approfondir les connaissances relatives au bombardement atomique ou à la paix, ainsi que des projections de films documentaires en japonais et anglais. Enfin, le premier sous-sol (B1F) expose des objets et documents récemment acquis ainsi qu’une bibliothèque regorgeant de documents relatifs à la bombe atomique et à la paix.
Pour les passionnés d’Histoire et ceux qui souhaitent repartir avec des souvenirs, des ouvrages, DVD et autres produits sont disponibles à la boutique.

La mémoire des victimes de la bombe atomique et la lecture de témoignages permettent aux visiteurs de ressentir cette expérience tragique et de mieux comprendre le véritable impact de cette catastrophe.

Parc du Mémorial de la Paix (平和記念公園)
Adresse : 1-1 Nakajima-cho, Naka-ku, Hiroshima (広島県広島市中区中島町1-1)
Accès : Hiroshima Station (JR Lines) sortie sud

Musée du Mémorial de la Paix (平和記念資料館)
Adresse : 1-2 Nakajima-cho, Naka-ku, Hiroshima (広島県広島市中区中島町1-2)
Accès : Hiroshima Station (JR Lines) sortie sud
Site internet : http://hpmmuseum.jp
Horaires : 8h30 – 18h00 (décembre à février : 8h30 – 17h00 / août : 8h30 – 19h00 / ouverture jusqu’à 20h00 les 5 et 6 août)
Tarifs : 200 ¥ (adultes), 100 ¥ (lycéens, personnes de plus de 65 ans)

③ Le Jardin Shukkei (縮景園)

Puis il y a enfin le jardin japonais Shukkei (縮景園). Sa construction remonte à 1620, l’année suivant celle où Asano Nagaakira (浅野長晟) est devenu le Daimyō (大名, seigneur féodal japonais) d’Hiroshima. Il a été construit par son principal serviteur, Ueda Sōko (上田宗箇), un célèbre maître de la cérémonie du thé, en tant que jardin de la villa de Nagaakira. Son nom signifiant littéralement « jardin paysager rétractable » exprime l’idée de collecter et de miniaturiser de nombreuses vues panoramiques, et selon la tradition, il s’agit d’un paysage miniaturisé sous le modèle de Xihu (lac de l’Ouest) à Hangzhou, en Chine.

Afin de rendre le jardin Shukkei plus vaste que sa superficie réelle, chaque partie est riche en paysages variés, que ce soit des petites montagnes isolées comme Kifukuzan (祺福山, la montagne de la paix et des bénédictions), des vallées solitaires comme Koshōkei (古松渓, la vallée des vieux pins) ou Gingakei (銀河渓, la vallée de la Voie Lactée), auxquelles se mêlent les couleurs des différentes saisons sur le halo de fleurs de cerisiers (桜花巷, ōkakō) ou sur le verger de pruniers (梅林, bairin) pour un spectacle concentré et une diversité qui rendent vraiment le jardin digne de son nom.

En 1945, le jardin fut détruit par la bombe atomique. Cependant, le Conseil Préfectoral de l’Éducation d’Hiroshima prit la décision d’établir des réparations pour restaurer son paysage d’origine, ainsi que les différentes structures.

Ce jardin élégant datant donc de l’ère Edo (江戸時代) s’apprécie à toutes les saisons. On peut profiter de la beauté des feuilles d’érables en automne, les fleurs de pruniers en fin d’hiver et les fleurs de cerisiers et pêchers au printemps. Le grand tour du jardin prend environ 40 minutes. Il y a de très bons spots pour prendre de belles photos et admirer la beauté des fleurs. Au centre du jardin se trouve l’étang Takuei (濯纓池, l’étang de la pureté purifiante), contenant plus de 10 îlots comme Suishin-tō (水心島, l’île du cœur de l’eau). Autour de sa circonférence, vallées, ponts sont reliés par un chemin par lequel on peut se promener et apprécier l’étendue du jardin.

Le pont qui enjambe le centre de l’étang, Kokō-kyō (跨虹橋, pont arc-en-ciel chevauchant), a d’abord été construit différemment, puis démoli et refait dans sa forme actuelle à l’ordre de Asano Shigeakira (浅野重晟), septième seigneur du clan, par un célèbre bâtisseur de Kyoto. Il témoigne d’une maîtrise libre d’une technique audacieuse et novatrice qui rappelle à la fois Engetsubashi dans le jardin Koishikawa Korakuen (小石川後楽園) à Tokyo et Chitosebashi au palais détaché de Shūgakuin (修学院) à Kyoto.

Les salons de thé Seifūkan (清風館) et Meigetsutei (明月亭) se trouvent respectivement près du centre du jardin et au nord. Ils étaient particulièrement appréciés des nombreuses générations de Daimyo du clan Asano.

Près de l’entrée principale, la boutique propose des souvenirs en plus de plats et boissons à déguster sur des tables à côté en extérieur (il est interdit de manger et boire dans l’enceinte du jardin). Dans l’enceinte du jardin se trouve également le musée d’art préfectoral. On peut le visiter de 9h à 17h au prix de 510 ¥.

Site touristique très populaire, le jardin Shukkei attire aujourd’hui environ 250 000 visiteurs chaque année.

Jardin Shukkei (縮景園)
Adresse : 2-11 Kaminobōri-chō, Naka-ku, Hiroshima (広島県広島市中区上幟町2−11)
Accès : Hiroshima Station (JR Lines) sortie sud
Site internet : https://shukkeien.jp/
Horaires : 9h00 – 18h00 (octobre à mars à : 9h00 – 17h00)
Tarifs : 260 ¥ (adultes), 150 ¥ (étudiants), 100 ¥ (lycéens et enfants) gratuit pour les personnes de plus de 65 ans

Il vous reste du temps ? Si ces trois spots ne suffisent pas, il y a d’autres choses à voir dans la ville de la paix et le reste de sa préfecture. L’Office de tourisme d’Hiroshima est très bien fourni : https://visithiroshima.net

Budget approximatif (予算)

Combien prévoir pour voyager à Hiroshima ? En se basant sur un séjour de deux jours avec une nuit dans un hôtel, le transport en train, en mangeant dans des restaurants et en se faisant plaisir, voici les chiffres approximatifs pour une personne partant de la préfecture d’Osaka.

  • Transport : 23 320 ¥
  • Logement : 5 907 ¥
  • Nourriture / Restaurants : 5 360 ¥
  • Visites / Activités : 1 090 ¥
  • Achats / Souvenirs / Cadeaux : 3 590 ¥

Total : 39 267 ¥ (~ 303 €)

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