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▶ 22 juin 2021 ; 6 ans au Japon (æ—„æœŹă§ïŒ–ćčŽé–“ăŒç”ŒăŁăŸ)

Je ne pensais pas atteindre les six ans de vie au Japon ces derniĂšres semaines, tellement j’ai stressĂ© en attendant mon nouveau visa aprĂšs les soucis de dossier. D’ailleurs, la Kimi ĂągĂ©e Ă  l’Ă©poque de 25 ans Ă  son arrivĂ©e au Japon avec un PVT ne s’imaginait pas non plus aller aussi loin, je suppose 😂. Du moins elle Ă©tait loin de s’imaginer les pĂ©ripĂ©ties, les aventures, les surprises et les dĂ©ceptions, les problĂšmes qu’elle allait devoir surmonter.

Depuis mon premier visa, chaque annĂ©e n’a jamais vraiment Ă©tĂ© la mĂȘme et beaucoup de choses ont changĂ© jusqu’Ă  aujourd’hui. Je n’avais pas les mĂȘmes prioritĂ©s, les mĂȘmes rĂȘves, les mĂȘmes problĂšmes et prĂ©occupations, j’avais moins confiance en moi, le Covid n’existait pas… J’ai eu un parcours semĂ© de beaucoup d’embĂ»ches et je n’avais parfois pas le choix que de les franchir. Je me suis dĂ©brouillĂ©e et j’ai dĂ» apprendre Ă  davantage me surpasser seule. Il le faut quand la famille est Ă  des milliers de kilomĂštres et tout simplement parce qu’on ne peut pas compter sur les autres, mais on peut toujours compter sur soi-mĂȘme. Je me suis battue pour atteindre mes objectifs et rĂ©aliser mes rĂȘves. Et mĂȘme si je n’ai pas choisi la facilitĂ©, si j’ai du fournir beaucoup d’efforts, faire des sacrifices et me dĂ©merder seule au contraire de personnes auxquelles on leur a tout tendu ou avaient les bons contacts, j’ai trĂšs rarement Ă©chouĂ©. MĂȘme si j’ai beaucoup doutĂ© ou me suis souvent dĂ©couragĂ©e et remise en question.

On m’a demandĂ© rĂ©cemment si j’Ă©tais fiĂšre de mon parcours.

FiĂšre… Je ne suis pas du genre Ă  me valoriser et Ă  me jeter des fleurs. Mais oui pour une fois j’ai envie de dire que je suis fiĂšre de tout ce que j’ai pu accomplir, en particulier quand mon entourage me le fait remarquer Ă©galement et qu’Ă  ma place, certains n’auraient jamais osĂ©. Nous grandissons en prenant des initiatives plus audacieuses et en essayant d’apprendre de nos expĂ©riences de vie. Parfois, nous nous accrochons Ă  nos espoirs, nous surmontons nos peurs, nous rĂ©ussissons et nous Ă©chouons. Ca fait partie de la vie. Mais chaque expĂ©rience ouvre la porte Ă  de nouvelles possibilitĂ©s. Toutes les Ă©tapes franchies font partie du voyage de font de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Et je suis aujourd’hui reconnaissante envers cette Kimi qui aprĂšs tout ce parcours est devenue celle qu’elle est aujourd’hui. S’auto-complimenter, s’auto-fĂ©liciter, c’est aussi important pour ĂȘtre bien dans son corps et son esprit. J’ai appris Ă  me rappeler que je n’avais pas que des dĂ©fauts et que uniquement s’auto-critiquer ou se dĂ©valoriser ne servait Ă  rien. Non, il n’y aura pas toujours quelqu’un pour nous dire que nous sommes exceptionnel, gĂ©nial, ou pour nous rĂ©conforter dans les moments difficiles. Mais il y aura toujours soi-mĂȘme pour le faire.

On m’a demandĂ© rĂ©cemment si je regrettais d’ĂȘtre partie.

Mon plus grand regret aurait Ă©tĂ© de ne jamais ĂȘtre partie ! Un PVT on peut l’avoir qu’une fois dans sa vie. Il faut la saisir tant cette expĂ©rience nous apporte beaucoup personnellement. J’avais pourtant une vie stable en rĂ©gion parisienne : un CDI, un appartement, des loisirs, des sorties sympa Ă  Paris, des super amis et collĂšgues. J’ai tout laissĂ© pour le Japon. J’Ă©tais jeune, sans conjoint, sans enfants, je n’avais pas cette contrainte contrairement Ă  certaines de mes amies. C’Ă©tait le moment d’y aller. Ce projet n’a jamais voulu quitter mon esprit, mĂȘme si j’avais toujours la possibilitĂ© d’y voyager.

On m’a demandĂ© rĂ©cemment si quelque chose en France me manquait aujourd’hui.

Ça dĂ©pend de la chose en question. Le Japon a ses bons et mauvais cĂŽtĂ©s comme tout pays. Mais je m’y sens vraiment bien, en sĂ©curitĂ© et surtout je sens que je suis moi-mĂȘme. Je peux aussi me rendre dans des endroits qui me rappellent un peu mon pays. Ce qui me manque le plus, ce sont mes proches. Si j’avais le pouvoir de les amener tous ici, je le ferais.

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, je me trouve encore au Japon avec une vie de construite : un travail, un logement, un mode de vie confortable et agrĂ©able, des loisirs, un petit rĂ©seau d’amis… J’ai passĂ© une belle annĂ©e encore. Donc comme d’habitude, faisons le bilan de cette belle annĂ©e :
– J’ai repris le tennis dans un club.
– J’ai jouĂ© au jeu Suika Wari (ă‚čむカć‰Čり) Ă  l’Ă©cole oĂč je travaille, expĂ©rimentĂ© la rĂ©colte de patates (èŠ‹æŽ˜ă‚Š), de mikan (みかん狩り), de fraises (いづご狩り) et cĂ©lĂ©brĂ© d’autres fĂȘtes traditionnelles comme Setsubun (節戆) et Hina Matsuri (ăČăȘ焭り). Beaucoup d’Ă©vĂ©nements qui rendent l’annĂ©e scolaire au Japon enrichissante et passionnante !
– J’ai fĂȘtĂ© le Tanabata (äžƒć€•) chez moi en dĂ©corant une branche de bambou feuillue et en Ă©crivant des vƓux.
– J’ai expĂ©rimentĂ© le Taichi (ć€Șæ„”æ‹ł).
– J’ai refait un road trip et cette fois je suis allĂ©e jusqu’Ă  Shirakawago (ç™œć·éƒ·), Kanazawa (金æČą) et la pĂ©ninsule de Noto (èƒœç™»ćŠćł¶).
– J’ai passĂ© un court mais trĂšs bon sĂ©jour Ă  Tottori (éł„ć–), et pour une fois je ne voyageais pas seule.
– J’ai fait une balade Ă  chameau dans les dunes de Tottori (éł„ć–) et du kayak au bords des cĂŽtes d’Ajiro (ç¶Č代).
– J’ai fait un road trip Ă  Shikoku (ć››ć›œ) en passant par l’Ăźle d’Awaji (æ·Ąè·Żćł¶).
– A dĂ©faut de ne pas avoir pu faire le Mont Fuji une quatriĂšme fois, j’ai escaladĂ© d’autres petites montagnes : le mont Maya (æ‘©è€¶ć±±) Ă  Kobe (焞戞), le mont Kyusho (äč…æŸć±±) Ă  Tottori (éł„ć–), le mont Tsurugi (扣汱) Ă  Shikoku (ć››ć›œ), le mont Hiei (æŻ”ćĄć±±) Ă  Kyoto (äșŹéƒœ), le mont Misen (ćŒ„ć±±) Ă  Miyajima (ćźźćł¶), le mont Konozan (äș€é‡Žć±±) Ă  Katano (äș€é‡Ž)…
– J’ai explorĂ© les forĂȘts et parcs naturels de la prĂ©fecture d’Osaka (性é˜Șćșœæ°‘ăźæŁź)
– J’ai fini par prendre goĂ»t aux voyages en voiture et Ă  scooter, malgrĂ© les limites de vitesse pitoyables et la conduite catastrophique des gens du Kansai. J’ai entre autres voyagĂ© jusqu’Ă  Izumo (ć‡șé›Č) et la prĂ©fecture de Mie (侉重県) Ă  bord d’une titine confortable !
– J’ai renouvelĂ© mon passeport (qui n’est pas prĂȘt de me servir pour voyager…)
– Je n’ai pas fĂȘtĂ© seule mon anniversaire malgrĂ© la pandĂ©mie. Je me suis offerte en cadeau un pass annuel Ă  Universal Studios Japan.
– J’ai passĂ© le TOEIC afin d’affirmer mes capacitĂ©s Ă  enseigner l’anglais (et parce que je n’avais jamais eu l’occasion de le passer).
– A dĂ©faut de ne pas avoir pu renter en France, j’ai passĂ© les fĂȘtes de fin d’annĂ©e Ă  Tokyo dans ma famille japonaise et passĂ© du bon temps avec mes amis TokyoĂŻtes.
– Ma santĂ© pas toujours au top m’a obligĂ© Ă  rendre visite au mĂ©decin, au dentiste, Ă  l’opticien et l’ORL. Sinon tout va bien.
– J’ai visitĂ© le parc SUPER NINTENDO WORLD de Universal Studios Japan plusieurs fois. Je me suis en moyenne rendue une fois par mois au parc pour rentabiliser mon pass.
– J’ai suivi la tradition japonaise et offert des chocolats de Saint-Valentin Ă  tous les hommes de mon entourage. Et pour le White Day, j’en ai mĂȘme eu en retour !
– J’ai fĂȘtĂ© un Hanami pluvieux au parc du chĂąteau d’Osaka. Les cerisiers en fleurs Ă©taient quand mĂȘme magnifiques.
– J’ai voyagĂ© Ă  Hiroshima (ćșƒćł¶) et Miyajima (ćźźćł¶).
– J’ai visitĂ© le parc Banpaku Kinen (äž‡ćšèš˜ćż”ć…Źćœ’) et la tour du Soleil (ć€Șé™œăźćĄ”).
– J’ai accompli une annĂ©e en tant que professeure en charge de l’anglais dans une Ă©cole maternelle. Loin du poste de simple assistante ! J’ai passĂ© une annĂ©e un peu difficile, parfois trĂšs stressante et Ă©prouvante. Je n’avais pas imaginĂ© l’ampleur des difficultĂ©s et avais sans doute surestimĂ© mes capacitĂ©s. A la fin de l’annĂ©e scolaire, j’ai eu du mal Ă  rĂ©aliser ĂȘtre parvenue Ă  complĂ©ter une annĂ©e scolaire entiĂšre !
– J’ai renouvelĂ© mon visa travail et obtenu un nouveau visa de 5 ans !

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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir :
– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Passer un week-end Ă  la pĂ©ninsule d’Izu
– Faire une excursion au Mont Mitake, au Mont Tsukuba, Ă  la vallĂ©e Yushin (quand le circuit sera Ă  nouveau ouvert), aux Cascades Kegon de Nikko, Ă  Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase

– Faire un tour en hĂ©licoptĂšre Ă  Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister Ă  un match de Sumo
– Continuer Ă  tester des restaurants, cafĂ©s et Izakaya (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister Ă  une vraie cĂ©rĂ©monie de thĂ©
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu Ă  Kamakura, au festival du Tanabata Ă  Sendai
– Aller Ă  Hakone, Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Visiter Okuno-shima (性äč…野泶), l’üle aux lapins
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Faire un voyage Ă  Hong Kong, aux Philippines, Ă  Hawaii, Ă  Bali, au Vietnam

– RĂ©ussir le JLPT N2
– Faire du rafting

Je souhaite que la crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an s’amĂ©liore, qu’on retrouve la vie normale que l’on a toujours connu pour pouvoir accomplir tous ces petits projets. Avec mon nouveau visa travail, je suis encore lĂ  pour au moins 5 ans. J’ai au moins 5 ans pour continuer Ă  faire des dĂ©couvertes et Ă  profiter du Japon.

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▶ Re:make : Aller chez le dentiste (æ­Żç§‘ćŒ»é™ą)

C’est le dĂ©but d’annĂ©e et vous voulez dĂ©marrer du bon pied, y compris niveau santĂ© ? C’est le moment pour vous de prendre votre rendez-vous annuel pour une visite de contrĂŽle chez le dentiste ? Mais comment faire quand on est expatriĂ© ?

Aller chez le dentiste au Japon n’est pas trĂšs difficile. Le plus dur, c’est comprendre le vocabulaire trĂšs particulier mais pour un dĂ©tartrage et un contrĂŽle annuel c’est assez simple. En disant par exemple : « ăă‚Œă„ă«ă—ăŠă€ăƒă‚§ăƒƒă‚Żă—ăŠæŹČしいです。 » (Kirei ni shite, chekku shite hoshiidesu. = Je voudrais un nettoyage et un contrĂŽle.), le dentiste comprendra.

Dans cet article, Kimi no BLUE TRAVEL vous explique comment se passe un passage chez le dentiste, basé sur sa propre expérience.

※ Prendre rendez-vous (äșˆçŽ„ă™ă‚‹)

Il faut obligatoirement prendre rendez-vous, par tĂ©lĂ©phone ou par internet (si le cabinet dentaire possĂšde un site web) suivi d’une confirmation par tĂ©lĂ©phone. Comme en France, les rendez-vous dans l’immĂ©diat sont difficiles Ă  obtenir. Parfois dans les deux mois suivants.

Lors d’une prise de rendez-vous, au plus simple, dire : « äșˆçŽ„ă—ăŸă„ăšæ€ă„ăŸă™ » (Yoyaku shitai to omoimasu. = Je voudrais prendre rendez-vous.), puis quel jour et quelle heure conviendrait et enfin donner son nom. La secrĂ©taire confirmera par la suite et demandera d’apporter une carte d’assurance maladie.

Pour rĂ©viser les jours de la semaine, les dates et l’heure, consultez les cours de japonais de Kimi no BLUE TRAVEL (Ă  venir prochainement).

※ Le jour de la consultation (èšșćŻŸæ—„)

À la premiĂšre visite, le client se prĂ©sente Ă  l’accueil (ć—ä»˜) 10 minutes avant l’heure de la consultation, il remet sa carte d’assurance maladie (保é™ș蚌) et il rĂ©cupĂšre un questionnaire de santĂ© (敏èšș焚) dans le but de constituer un dossier Ă  son nom, ĂȘtre enregistrĂ© dans la liste des patients et recevoir la carte d’enregistrement du patient (èšș毟戾). Il faut renseigner : nom (損才), adresse (䜏所), numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone (æșćžŻé›»è©±), symptĂŽmes (症状), motif de la consultation (èšșćŻŸăźç†ç”±), type et frĂ©quence des douleurs, allergies particuliĂšres, etc… Il est prĂ©fĂ©rable d’avoir avec soi son carnet de mĂ©dicaments (ăŠè–Źæ‰‹ćžł), surtout si on a un traitement mĂ©dical au cours de la visite, car il faut renseigner le nom du mĂ©dicament et de la clinique frĂ©quentĂ©e. Si c’est difficile de tout comprendre, la secrĂ©taire est lĂ  pour aider.

Ensuite c’est la consultation selon le questionnaire rempli prĂ©cĂ©demment. Quand le dentiste appelle, le client s’installe Ă  son siĂšge. Ça commence par une radio des dents et un examen gĂ©nĂ©ral pour vĂ©rifier la prĂ©sence de caries (è™«æ­Ż) et prĂ©parer le traitement nĂ©cessaire. Le dentiste pose des questions supplĂ©mentaires pour confirmer et explique le traitement qu’il va faire. Les Japonais, trĂšs concentrĂ©s et appliquĂ©s, travaillent avec soin et commentent chacun de leur geste. Le patient va entendre par exemple des phrases comme « æŽƒé™€ă—ăŸă™ă€‚ » (Souji shimasu. = Je nettoie.). Pour Ă©viter que le patient soit Ă©bloui par la lumiĂšre, on lui pose une serviette sur les yeux. A la fin du traitement, le dentiste dit toujours « ăŠç–Čă‚Œæ§˜ă§ă™ » (Otsukare sama desu, un Ă©quivalent de « bon travail » bien que le client n’ait rien fait de particulier mis Ă  part ĂȘtre patient et calme). Le dentiste explique les symptĂŽmes qu’il a traitĂ© et donne des conseils pour bien continuer Ă  prendre soin de ses dents avant de terminer par « ăŠć€§äș‹ă« » (O daiji ni. = Soignez-vous bien.). En moins de 30 minutes, c’est conclu !

Aux prochaines visites, si c’est toujours dans la mĂȘme clinique dentaire, le client remet Ă  son arrivĂ©e sa carte d’assurance maladie et sa carte de rendez-vous et le reste se dĂ©roule de la mĂȘme maniĂšre.

En japonais, clinique (ou cabinet) dentaire se dit ăƒ‡ăƒłă‚żăƒ«ă‚ŻăƒȘニック ou æ­Żç§‘ćŒ»é™ą. RepĂ©rez ces caractĂšres et choisissez la clinique la plus pratique et la plus proche de chez vous.

Chez Kimi no BLUE TRAVEL, nous nous sommes rendus dans deux d’entre elles, choisies suite aux conseils d’un(e) ami(e) ou pour leur localisation (trĂšs proche, pour ne pas dire carrĂ©ment Ă  deux pas du lieu de rĂ©sidence).

Ikari Dental Clinic (むカăƒȘăƒ‡ăƒłă‚żăƒ«ă‚ŻăƒȘニック)
Adresse : Casa Aobadai 3F, 2-3-15 Aobadai, Aoba-ku, Yokohama-shi, Kanagawa-ken (ç„žć„ˆć·çœŒæšȘæ”œćž‚é’è‘‰ćŒșé’è‘‰ć°2-3-15 ă‚«ăƒŒă‚”é’è‘‰ć°3F)
AccĂšs : Aobadai Station (Den-en-toshi Line) sortie sud
Site internet : https://www.ikari-dental.com/sp/

Shinkura Dental Clinic (ă—ă‚“ăă‚‰æ­Żç§‘ă‚ŻăƒȘニック)
Adresse : Kadobayashi Building 3F, 1-49-12 Higasghiyama, Hirakata, Osaka (性é˜Șćșœæžšæ–čćž‚æ±ć±±1-49-12 é–€æž—ăƒ“ăƒ«3階)
AccĂšs : Higasghiyama Bus Stop (Keihan Bus 2A)
Site internet : https://shinkura-dc.com/

※ RĂšgelement de la facture (è«‹æ±‚ăźæ”Żæ‰•ă„)

Une fois la consultation terminĂ©e, retour Ă  l’accueil pour le paiement. En tant qu’assurĂ©, le patient paie 30% de la consultation. En japonais, cela s’Ă©crit avec le caractĂšre ć‰Č (wari, pourcentage de 10%), ce qui donne ć‰Č. Pour un examen gĂ©nĂ©ral et selon les soins effectuĂ©s, compter entre 1 600 „ 3 000 „. Le calcul est assez particulier. Sur le reçu, le client verra pour chaque facteur son montant exprimĂ© avec le kanji ç‚č qui dans ce cas Ă©quivaut Ă  la valeur de 10憆. Par exemple, pour des frais de premiĂšre consultation (戝èšș料), il sera Ă©crit 293ç‚č, ce qui Ă©quivaut Ă  2 930憆. Seul le montant total (領揎金額) est reconverti en yens.

En plus du reçu (é ˜ćŽèšŒ), le patient rĂ©cupĂšre l’ordonnance (懩æ–č缋) pour les mĂ©dicaments si il y en a besoin pour un traitement (douleurs, etc…) et une carte du cabinet dentaire sur laquelle sont renseignĂ©es les dates des prochains rendez-vous.

※ Vocabulaire (捘èȘž)

æ­Żç§‘ćŒ»é™ą (しか – shika iin) = cabinet dentaire
ăƒ‡ăƒłă‚żăƒ«ă‚ŻăƒȘニック (dentaru kurinikku) = clinique dentaire
ć—ä»˜ (うけ぀け – uketsuke) = accueil, rĂ©ception
æ‚Łè€… (かんじゃ – kanja) = patient
保é™ș蚌 (ほけんしょ – hokensho) = carte d’assurance maladie
ăŠè–Źæ‰‹ćžł (おくすりどちょう – okusuri techƍ) = carnet de mĂ©dicaments
æ­Żç§‘ (しか – shika) = dentisterie
ć°ć…æ­Żç§‘ (shƍni shika) = dentisterie pĂ©diatrique
æ­Żç§‘çŸŻæ­Ł (しかきょうせい – shika kyƍsei) = orthodontie
ă‚€ăƒłăƒ—ăƒ©ăƒłăƒˆ = implant dentaire
æ­Żăźć„ćș· = santĂ© dentaire
æ­Ż (は – ha) = dent
è™«æ­Ż (むしば – mushiba) = carie
èŠȘçŸ„ă‚‰ăš (おやしらず – oya shirazu) = dent de sagesse
æ­Żç§‘ćŒ» (しかい – shikai) = dentiste
Xç·šæ’źćœ± (スックă‚čă›ă‚“ă•ă€ăˆă„ – X sen satsuei) = radiographie
èšș毟äșˆçŽ„ (ă—ă‚“ă•ă€ă‚ˆă‚„ă – shinsatsu yoyaku) = rendez-vous d’examen mĂ©dical
æ„é™ą (らいいん – raiin) = visite
痛み (いたみ – itami) = douleur
æ­ŻèŒŽ (はぐき – haguki) = gencive
æ­Żè‚‰ (ăŻă«ă- haniku) = gencive, chair des dents
顎 (あご – ago) = menton
é ­ (ă‚ăŸăŸ – atama) = tĂȘte
揳恮 (みぎがわ – migi gawa) = cĂŽtĂ© droit
淊恎 (ăČだりがわ – hidari gawa) = cĂŽtĂ© gauche
ă‚șキă‚șキ痛む (ずきずきいたむ – zukizuki itamu) = douleurs lancinantes
æ”źă„ăŸæ„Ÿă˜ăŒă™ă‚‹ (ういたかんじがする – uita kanji ga suru) = sensation de gĂȘne
ć†·ăŸă„ă‚‚ăźăŒă—ăżă‚‹ (ă€ă‚ăŸă„ă‚‚ăźăŒă—ăżă‚‹ – tsumetai mono ga shimiru) = ĂȘtre sensible au froid
ç†±ă„ă‚‚ăźăŒă—ăżă‚‹ (ă‚ă€ă„ă‚‚ăźăŒă—ăżă‚‹ – atsui mono ga shimiru) = ĂȘtre sensible au chaud
äœ•ă‚‚ă—ăȘくども痛む (ăȘにもしăȘくどもいたむ – nanimo shinakutemo itamu) = douleur sans raison
éș»é…” (ăŸă™ă„ – masui) = anesthĂ©sie
æ­ŻçŸłé™€ćŽ» (しせきじょきょ – shiseki jokyo) = dĂ©tartrage
ć‡șèĄ€ (しゅっけ぀ – shukketsu) = saignement
腫è„č (はれ – hare) = gonflement
ć…„ă‚Œæ­Ż (いれば – ireba) = dentier, prothĂšse dentaire
ć…„ă‚Œæ­ŻăŒćŁŠă‚ŒăŸ (いればがこわれた – ireba ga kowareta) = la prothĂšse dentaire est cassĂ©e
怜èšș (けんしん – kenshin) = examen, contrĂŽle
怜査 (けんさ – kensa) = inspection
èŠ‹ăŸç›ź (みため – mitame) = apparence
æ­ŻäžŠăł (はăȘらび – ha narabi) = dentition, alignement des dents
æČ»ç™‚ (ちりょう – chiryƍ) = traitement
ćżœæ€„ć‡Šçœź (おうきゅうしょち – ƍkyĆ«shochi) = premiers secours
ăă‚Œă„ă«ă™ă‚‹ (kirei ni suru) = nettoyer, rendre beau
æ­Żă‚’ç™œă(はをしろく – ha wo shiroku) = blanchir les dents
é ˜ćŽèšŒ (りょうしゅうしょう – ryƍshĆ«shƍ) = reçu
懩æ–č缋 (しょほうせん – shohƍsen) = ordonnance
äșˆçŽ„ă—ăŸă„ăšæ€ă„ăŸă™ă€‚(ă‚ˆă‚„ăă—ăŸă„ăšăŠă‚‚ă„ăŸă™ă€‚- Yoyaku shitai to omoimasu.) = Je voudrais prendre rendez-vous.
æ„é™ąç›źçš„ă‚’éžæŠžă—ăŠäž‹ă•ă„ă€‚(らいいんもくどきをせんたくしどください。- Raiin mokuteki wo sentaku shite kudasai.) = Veuillez sĂ©lectionner le but de votre visite.
保é™șèšŒă‚’æŒăŁăŠăăŠăă ă•ă„ă€‚(ă»ă‘ă‚“ă—ă‚‡ă‚’ă‚‚ăŁăŠăăŠăă ă•ă„ă€‚- Hokensho wo motte kite kudasai.) = Veuillez apporter votre carte d’assurance maladie.
ç—›ă„ă“ăšăŒă‚ă‚ŠăŸă™ă‹ă€‚ă„ăŸă„ă“ăšăŒă‚ă‚ŠăŸă™ă‹ă€‚- Itai koto ga arimasu ka?) = Avez-vous des douleurs ?
æ­ŻăŒç—›ă„ă‚“ă§ă™ă€‚(Ha ga itai ndesu.) = J’ai mal aux dents.
揣を開けどください。(くちをあけどください – Kuchi wo akete kudasai.) = Veuillez ouvrir la bouche.
開いどください。(ăČらいどください。- Hiraite kudasai.) = Ouvrez s’il vous plaĂźt.
ăŠç—›ăżăŒă‚ăŁăŸă‚‰ă€æ‰‹ă‚’æŒ™ă’ăŠăă ă•ă„ă€‚(おいたみがあったら、どをあげどください。- oitami ga attara, te wo agete kudasai.) = Si vous ressentez une douleur, veuillez lever la main.
ćłćŽă«ć‘ă„ăŠă‚‚ă‚‰ăŁăŠă„ă„ă§ă™ă‹ă€‚(ăżăŽăŒă‚ă«ă‚€ă„ăŠă‚‚ă‚‰ăŁăŠă„ă„ă§ă™ă‹ă€‚- migi gawa ni muite moratte ii desu ka?) = Pouvez-vous vous tourner vers la droite ?
お性äș‹ă« (ăŠă ă„ă˜ă« – Odaiji ni) = Soignez-vous bien.
é ˜ćŽèšŒ (りょうしゅうしょう – ryƍshĆ«shƍ) = reçu
戝èšș料 (shoshinryƍ) = frais de premiĂšre consultation
憍èšș料 (saishinryƍ) = frais de rĂ©examen
ć…„é™ąæ–™ (にゅういんりょう – nyĆ«inryƍ) = frais d’hospitalisation
æŠ•è–Ź (べうやく – toĆ«yaku) = posologie, dosage
æ­Żć†  (しかん – shikan) = couronne dentaire
æ­Żć† äżźćŸ© (ă—ă‹ă‚“ă—ă‚…ă†ă”ă – shikan shĆ«fuku) = restauration de la couronne dentaire
èŁœç¶Ž (ほお぀ – hotetsu) = prothĂšse


Plus de vocabulaire dans Cours de Japonais.
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▶ 22 juin 2020 ; 5 ans au Japon (æ—„æœŹă§ïŒ•ćčŽé–“ăŒç”ŒăŁăŸ)

22 juin 2020. Il y a un an, en rĂ©digeant mon article des 4 ans, je ne pensais pas que cet article serait publiĂ© un jour. Comme quoi l’avenir n’est jamais vraiment tracĂ© et le moindre Ă©vĂ©nement, la moindre chose peut tout modifier ! En tout cas, voilĂ , 5 ans dĂ©sormais que j’ai posĂ© le pied au Japon avec pour projet de m’y installer pour quelques temps, ce « quelques temps » qui s’est transformĂ© en « 5 ans… voire plus ». Ouais, le Japon aura du mal Ă  se dĂ©barrasser de moi pour l’instant !

Cette annĂ©e fut vraiment Ă©panouissante ! Des voyages et des expĂ©riences incroyables ! MĂȘme si aprĂšs 4 ans, la liste des mauvais cĂŽtĂ©s du Japon se rallongeait et parfois me dĂ©sespĂ©rait, le Japon n’aura finalement pas fini de me faire rĂȘver et de me surprendre ! AprĂšs tout, chaque pays a ses bons et ses mauvais cĂŽtĂ©s ! La premiĂšre est que je ne regrette pas d’avoir quittĂ© Tokyo pour le Kansai ! Merci Ecole (pas) Sympa de m’avoir fait « sombrer », ça m’a ouvert la meilleure porte ! Ma nouvelle vie dans le Kansai m’a permise de redevenir un peu un pigeon voyageur et rĂ©veiller mon Ăąme d’aventuriĂšre ! Les voyages, c’est tellement gĂ©nial, mĂȘme si la plupart ne duraient qu’un weekend ! Je me dĂ©couvre encore une nouvelle partie de moi-mĂȘme en voyageant, je me sens davantage Ă©panouie et plus forte. Je me ressource et Ă  la fin de chacun d’eux, je suis de nouveau prĂȘte Ă  relever de nouveaux dĂ©fis et Ă  continuer Ă  aller de l’avant.

Comme chaque année, faisons donc le bilan :
J’ai fait un road trip Ă  Hokkaido.
J’ai escaladĂ© le Mont Fuji pour la troisiĂšme fois et fait le tour du cratĂšre.
– Je suis allĂ©e Ă  FujiQ (enfin !!)
– J’ai du commencer Ă  porter des lunettes de vue.
– J’ai profitĂ© des festivals d’Ă©tĂ© comme il y a 5 ans Ă  mon arrivĂ©e, avec Bon Odori et feux d’artifice.
– J’ai rĂ©ussi le JLPT N3 !
Je me suis tapĂ©e un dĂ©mĂ©nagement seule du Kanto au Kansai. J’ai portĂ© des cartons et des meubles comme un homme, j’ai appris Ă  gĂ©rer l’administratif et l’organisation, Ă  passer des coups de fils en japonais et surtout Ă  gĂ©rer le stress de tous ces prĂ©paratifs.
J’ai portĂ© le mikoshi lors du festival Kitazawa Hachiman Jinja Ă  Shimokitazawa.
– J’ai expĂ©rimentĂ© un nouveau domaine professionnel et je me suis dĂ©couverte de nouvelles compĂ©tences. Pas seulement, j’ai assistĂ© Ă  beaucoup d’Ă©vĂ©nements et expĂ©rimentĂ© beaucoup de choses de la culture japonaise et des traditions : les festivals de sport scolaire (é‹ć‹•äŒš), la rĂ©colte de mikan (みかん狩り, mikan gari), la fabrication du mochi (mochitsuki)… J’ai rĂ©citĂ© deux discours en japonais, chantĂ© les chansons de NoĂ«l populaires au Japon et jouĂ© l’interprĂšte anglais-japonais pour le pĂšre NoĂ«l et les enfants pendant les spectacles de NoĂ«l.
Je suis allée à Universal Studios pour Halloween.
J’ai eu 30 ans et je trouve que c’est vraiment un bel Ăąge finalement !
– J’ai commencĂ© Ă  collectionner les Goshuin.
– J’ai escaladĂ© le Mont Koya deux fois et visitĂ© la ville. J’ai sĂ©journĂ© dans un temple, ai participĂ© aux cĂ©rĂ©monies bouddhistes et goĂ»tĂ© le plat traditionnel bouddhiste.
– J’ai voyagĂ© dans divers endroits du Kansai comme Nachi-Katsuura avec excursion aux chutes de Nachi, Uji avec dĂ©gustation de matcha dans des ramen, smoothie, glace et pancakes,…
– J’ai rencontrĂ© beaucoup de personnes intĂ©ressantes et créé des amitiĂ©s grĂące aux Ă©vĂ©nements Meetup.
– GrĂące Ă  Kotoba House Liceo, j’ai fait et refait l’expĂ©rience de la culture et des traditions japonaises : cĂ©rĂ©monie de thĂ©, calligraphie, essai de kimono…
– J’ai redĂ©couvert les coins du Kansai que j’avais dĂ©jĂ  visitĂ© six ans auparavant pour les aimer davantage : Kyoto, Osaka, Kobe, Nara…
– J’ai participĂ© au festival Jidai Matsuri (æ™‚ä»Łç„­) Ă  Kyoto
– J’ai parcouru les Ăźles entre Onomichi (prĂ©fecture d’Hiroshima sur Honshu) Ă  Imabari (prĂ©fecture d’Ehime sur Shikoku) Ă  vĂ©lo en passant par Shimanami Kaido.
J’ai obtenu le permis national japonais.
– On m’a offert un poste normalement destinĂ© Ă  un(e) Japonais(e) avec plus de responsabilitĂ©s, de la paperasse et de la communication en japonais, en plus d’enseigner l’anglais Ă  plus de 100 enfants japonais dynamiques et Ă©nergiques. C’est parfois difficile, mais c’Ă©tait le challenge qui me manquait dans ce travail de prof d’anglais. Et je m’Ă©clate comme une enfant !
– Je suis passĂ©e du vĂ©lo au scooter. Vive la libertĂ© sur les routes et la dĂ©couverte de beaux endroits au hasard !
– J’ai commencĂ© Ă  rĂ©aliser des vidĂ©os et ai donc lancĂ© ma chaĂźne Youtube
– AprĂšs un cours d’essai dans un club de ma ville, j’ai dĂ©cidĂ© de reprendre le tennis.

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C’est une liste bien longue ! Et j’en suis contente, je me suis bien rattrapĂ©e par rapport aux trois annĂ©es prĂ©cĂ©dentes oĂč j’avais peu voyagĂ© Ă  travers le pays. J’en suis Ă  cinq ans au Japon et je croque la vie Ă  pleine dents ! Je ne me suis jamais sentie aussi bien dans ce pays malgrĂ© ses dĂ©fauts et quelques dĂ©ceptions. Je n’ai pas l’intention de quitter le Japon tout de suite ! PremiĂšre raison : il me reste encore et toujours beaucoup Ă  faire, beaucoup Ă  dĂ©couvrir :

– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Faire un road trip Ă  Shikoku
– Passer un week-end Ă  la pĂ©ninsule d’Izu
– Faire une excursion au Mont Mitake, au Mont Tsukuba, Ă  la vallĂ©e Yushin (quand le circuit sera Ă  nouveau ouvert), aux Cascades Kegon de Nikko, Ă  Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase

– Faire un tour en hĂ©licoptĂšre Ă  Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister Ă  un match de Sumo
– Continuer Ă  tester des restaurants, cafĂ©s et Izakaya (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister Ă  une vraie cĂ©rĂ©monie de thĂ©
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu Ă  Kamakura, au festival du Tanabata Ă  Sendai
– Aller Ă  Hakone, Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Mie, Hiroshima, Nagasaki, Goto, Kanazawa, Shirakawago, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Visiter Okuno-shima (性äč…野泶), l’üle aux lapins
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Faire un voyage Ă  Hong Kong, aux Philippines, Ă  Hawaii, Ă  Bali, au Vietnam

– RĂ©ussir le JLPT N2
– Faire du rafting

Ce n’est pas garantie que je rĂ©ussisse Ă  tout accomplir en une annĂ©e mais peu importe ! Ça prendra le temps qu’il faut. L’important c’est qu’en attendant, ma vie dans le Kansai reste Ă©panouissante avec un bon Ă©quilibre et plus de positif que de nĂ©gatif. Je ne sais pas ce que cette sixiĂšme annĂ©e me rĂ©serve mais je souhaite qu’elle me permette de m’enrichir davantage et qu’elle m’apporte toujours plus de bonheur !

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▶ 22 juin 2019 ; 4 ans au Japon (æ—„æœŹă§ïŒ”ćčŽé–“ăŒç”ŒăŁăŸ)

22 juin 2019. Cette date marque le quatriÚme anniversaire de mon arrivée au pays du soleil levant.

Le chiffre 4 est le chiffre « porte malheur » au Japon. J’ai presque envie de dire « C’est pas faux ! ». Cette cĂ©lĂ©bration est un peu diffĂ©rente des prĂ©cĂ©dentes, elle ne marque pas une folle annĂ©e de succĂšs, mais des changements et un avenir proche encore bien flou…

En dĂ©but de mois, j’ai dĂ©cidĂ© de dĂ©missionner. Oui, Ecole Sympa, c’est terminĂ© pour moi ! Je n’expliquerai pas les raisons en dĂ©tails. J’ai passĂ© trois annĂ©es dans cette Ă©cole. C’Ă©tait parfois difficile, j’en ai chiĂ© mais ça m’a fait grandir et j’y ai trouvĂ© un mĂ©tier passionnant et enrichissant. Je faisais ce boulot avec enthousiasme tout en apprenant Ă©normĂ©ment.

Mais voilĂ  il se trouve qu’on est au Japon, le pays oĂč les gens passent leur vie au travail et dĂ©tiennent un nombre record d’heures supplĂ©mentaires… Je n’ai jamais dĂ©testĂ© vivre au Japon. La vie est gĂ©niale ! Mais le travail nous empĂȘche de profiter de cette superbe vie ! 10 jours de congĂ©s payĂ©s par an, obligĂ© de travailler pendant Golden Week, Obon, et les jours fĂ©riĂ©s… C’est triste mais aprĂšs trois ans sans vraiment voyager comme je le souhaitais (ça restait un de mes principaux objectifs en m’installant ici), et surtout sans bien me reposer, mon corps a fini par dire « Stop ! ».

La santĂ© est plus importante que tout et il Ă©tait hors de question que je la ruine davantage. J’avais besoin de repos. Et c’est incroyable comme ça fait du bien ! Avoir du temps pour soi, prendre soin de soi, sortir, faire des excursions, aller Ă  l’Ă©cole de japonais pour Ă©tudier un peu, essayer de parler avec les japonais qu’on croise ou rencontre par hasard… J’ai pu faire tout ça ces trois derniĂšres semaines !

C’est donc le bon moment pour tourner la page et commencer un nouveau chapitre de ma vie. Je veux croire en un avenir enrichissant, de nouvelles dĂ©couvertes oĂč je pourrais presque dire : « Je regrette de ne pas avoir quittĂ© Ecole Sympa plus tĂŽt ! ». Oui, car ce n’est pas lĂ  que j’aurais pu Ă©voluer et monter en grade. Je suis avide de connaissances et aprĂšs les mĂ©tiers que j’ai dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ©s, je veux en exercer d’autres. On a qu’une vie, je veux la croquer Ă  pleines dents et qu’elle me montre tout ce qu’elle me rĂ©serve encore !

Pour le moment, je n’ai pas encore de nouveau travail mais je reste positive. L’expĂ©rience du travail au Japon, je connais. Si je dois quitter le pays dans trois mois, eh bien tant pis je partirai. Et je reviendrai pour accomplir mes pĂ©riples restants et pour voir les prĂ©cieux ami(e)s que je me suis fait. Qui sait ? Peut-ĂȘtre que mon avenir professionnel ne se trouve pas au Japon finalement mais plutĂŽt dans un autre pays. Bien sĂ»r, ma petite routine et ne plus pouvoir parler la langue me manqueront Ă©normĂ©ment. C’est pour ça que je ne lĂącherai rien jusqu’au dernier moment.

Bref, finalement j’en ai dit beaucoup. Il est temps de faire le bilan de toute l’annĂ©e :
– J’ai dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Yokohama, dans un appartement non-meublĂ© et sans internet. Beaucoup de dĂ©marches ont suivi et tant bien que mal je suis contente d’avoir pu les accomplir pour ĂȘtre bien installĂ©e.
– Malheureusement, comme c’est mal isolĂ©, j’ai passĂ© un Ă©tĂ© assez chaud mais surtout un hiver trĂšs glacial ! J’ai Ă©tĂ© un peu traumatisĂ©e et jusqu’en mai j’utilisais encore un peu mon kotatsu xD.
– J’ai recommencĂ© le tennis. J’aime toujours autant et j’y ai rencontrĂ© des gens vraiment adorables ! C’est un plaisir chaque dimanche de jouer avec eux !
– J’ai escaladĂ© le Mont Fuji une deuxiĂšme fois.
– J’ai fait des excursions au col d’Ashigara, au Mont Nokogiri (鋞汱) deux fois 💕👍, Ă  Sagamiko, au parc Ă  fleurs d’Ashikaga… La randonnĂ©e au Japon, c’est tellement gĂ©nial !
– J’ai portĂ© le mikoshi Ă  l’occasion du Hikawa Jinja Matsuri Ă  Nakano (äž­é‡Žæ°·ć·ç„žç€ŸäŸ‹ć€§ç„­). Ça restera un moment inoubliable !
– J’ai naviguĂ© sur un navire japonais Wan (撌èˆč).
– Je suis allĂ©e au cinĂ©ma deux fois.
– Je suis allĂ©e au Chichibu Yomatsuri (ç§©çˆ¶ć€œç„­ă‚Š) en dĂ©cembre.
– J’ai visitĂ© le marchĂ© de Boroichi (ボロ澂), le temple Gotokuji, le musĂ©e Nezu, les musĂ©es team Lab et vu des expositions intĂ©ressantes.
– J’ai fait de la patinoire Ă  Yokohama.
– J’ai fĂȘtĂ© Setsubun (節戆).
– J’ai passĂ© un week-end au village Nozawa Osen (野æČąæž©æł‰) avec au programme ski et onsen !
– J’ai vu la danse du Dragon d’Or (é‡‘éŸăźèˆž) Ă  Asakusa (攅草).
– J’ai visitĂ© le jardin Rikugien au printemps pour voir les sakura.
– J’ai refait Hanami (花芋) au parc Kinuta.
– J’ai assistĂ© aux concerts de FTISLAND, Panic! At The Disco, Bon Jovi, L’Arc~en~Ciel, The Offspring… et surtout MAN WITH A MISSION !
– Je suis allĂ©e Ă  Disney Sea.
– J’ai fait de l’accrobranche Ă  Hakone.
– J’ai fait traduire mon permis de conduire.
– J’ai testĂ© beaucoup de restau, Izakaya, cafĂ©s… Manger et boire au Japon est toujours aussi bon et bien !

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J’ai fait pas mal de choses cette annĂ©e aussi en fin de compte. Mais il m’en reste encore beaucoup (trop) Ă  faire… Le Japon me cache encore tellement de merveilles…

– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Faire un road trip Ă  Hokkaido
– Passer un week-end Ă  la pĂ©ninsule d’Izu
– Faire une excursion au Mont Mitake, au Mont Tsukuba, au Mont Koya, Ă  la vallĂ©e Yushin (quand le circuit sera Ă  nouveau ouvert), aux Cascades Kegon de Nikko, aux chutes de Nachi, Ă  Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase

– Faire un tour en hĂ©licoptĂšre Ă  Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister Ă  un match de Sumo
– Aller Ă  FujiQ
– Continuer Ă  tester des restaurants, cafĂ©s et Izaka (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister Ă  une vraie cĂ©rĂ©monie de thĂ©
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu Ă  Kamakura, au festival du Tanabata Ă  Sendai
– Aller Ă  Hakone, Okinawa, Shizuoka, Kyushu, Mie, Hiroshima, Nagasaki, Kanazawa, Shirakawago, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Visiter Okuno-shima (性äč…野泶), l’üle aux lapins
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Aller de Honshu Ă  Shikoku Ă  vĂ©lo en passant par Shimanami Kaido
– Faire un voyage Ă  Hong Kong, aux Philippines, Ă  Hawaii, Ă  Bali

– RĂ©ussir le JLPT N3
– Faire du rafting

J’accomplirai ces objectifs, je ferai tout pour ça. Avec ou sans travail. En visa travail ou touriste. Seule ou accompagnĂ©e.

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â–ș This is me : Mode des femmes, maquillage « ON / OFF »

C’est une vieille photo… Elle date de 2013 xD !

Aujourd’hui, je vous parle d’un sujet qui concerne les femmes : la mode et plus particuliĂšrement le maquillage ! Mais personnellement, je vous avoue que je ne me sens pas vraiment concernĂ©e (笑) et que je ne m’y connais pas Ă©normĂ©ment en. Vous vous en rendrez compte en lisant cet article.

Donc avant de vous parler de mon point de vue sur la mode des femmes et le maquillage ON / OFF, laissez-moi vous expliquer ma définition.

ON, c’est pour le travail, le cĂŽtĂ© professionnel ou bien pour les soirĂ©es et les sorties ailleurs qu’Ă  la maison. Elle reprĂ©sente l’image positive qu’on veut montrer au monde extĂ©rieur, c’est-Ă -dire, des collĂšges, des clients ou des inconnus.
OFF, c’est pour le repos, les vacances ou quand on reste Ă  la maison. Elle reprĂ©sente l’image naturelle de soi avec ses qualitĂ©s mais aussi ses dĂ©fauts qu’on n’ose montrer qu’Ă  nos proches.

Dans la société actuelle, la femme est coquette et habillée avec élégance. Mais qui sait ce que fait la femme ou comment est-elle une fois rentrée chez elle ?

Je suis le type de femme cĂ©libataire qui switche ON / OFF. Chez moi, j’aime ĂȘtre dĂ©tendue et porter des vĂȘtements confortables, j’entends par lĂ  des vĂȘtements larges, T-shirts et jogging. Et le maquillage, ce n’est mĂȘme pas la peine d’y penser ! Pourquoi gaspiller du temps Ă  me maquiller si je ne mets pas le nez dehors ? Vous l’aurez compris, mon cĂŽtĂ© OFF n’a vraiment rien d’attirant !

Un peu comme si j’Ă©tais un zombie ? 

Quant Ă  mon cĂŽtĂ© ON, je dirais que je ne suis pas superficielle. Je ne cherche pas Ă  ĂȘtre jolie pour les autres et je ne me soucie pas du regard des inconnus. Je suis moi-mĂȘme, naturelle en restant professionnelle. Si mon apparence ne pose pas de problĂšme au travail, je ne vais pas en faire trop. Je ne porte pas de vĂȘtements de qualitĂ© et je ne mets pas beaucoup de maquillage.

En ce qui concerne prĂ©cisĂ©ment le maquillage, pour moi ça passe aprĂšs les vĂȘtements. Je ne suis pas coquette et je n’aime pas gaspiller mon temps en appliquant divers produits de beautĂ© et en mettant plusieurs couches de maquillage.

J’ai remarquĂ© que beaucoup de femmes japonaises se maquillaient parfois dans le train pour gagner du temps ou passaient aux toilettes pour faire des petites retouches. Et que certaines mettaient aussi beaucoup de maquillage ! Je les trouve plus superficielles que les françaises (ou bien c’est moi qui ne le suis pas du tout). Me maquiller dans le train ? Non ! Pour moi, c’est trop dangereux ! Passer aux toilettes ? Non plus ! Il y a toujours la queue et je n’aime pas attendre !

Mon maquillage dĂ©pend de mon humeur, des Ă©vĂ©nements et du temps de prĂ©paration. Il m’arrive parfois de ne pas me maquiller les jours de travail. Je pense que ce n’est pas essentiel pour le travail de professeur. Tant que je suis naturelle et qu’on ne voit pas de signe de fatigue, le maquillage n’est pas nĂ©cessaire.

Si je me maquille, c’est surtout pour cacher quelques imperfections et ĂȘtre jolie. Mais je ne mets jamais trop de maquillage. Fond de teint lĂ©ger, crayon, mascara et de temps en temps rouge Ă  lĂšvres. Mais pas plus que ça.

Vous l’avez peut-ĂȘtre compris, je suis quelqu’un de trĂšs simple ! (笑)


Et vous, Mesdames, comment ĂȘtes-vous Ă  la mode ?
Qu’est-ce que le maquillage ON / OFF pour vous ?


♫ Un article = Une chanson â–ș The Greatest Showman – This Is Me