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▶ 22 juin 2022 ; 7 ans au Japon (æ—„æœŹă§ïŒ—ćčŽé–“ăŒç”ŒăŁăŸ)

En ce 22 juin 2022, nous cĂ©lĂ©brons 7 ans de vie au Japon đŸ‡ŻđŸ‡” !


❛ Ne reporte pas ce jour, vis-le pleinement. ❜

Il y a tant d’Ă©motions Ă  ressentir et de belles expĂ©riences Ă  vivre. DĂ©couvre la vie, comprends-la, sois fascinĂ©e par elle et laisse-la te surprendre. Ne reporte pas tes voyages, vis chacun d’eux Ă  fond. Que ton sentiment de paix, qui avance Ă  sa maniĂšre, Ă©claire ton chemin.


7 ans 😳Kimi Ă©tait loin de s’imaginer qu’elle serait encore au Japon aprĂšs 7 annĂ©es ! Qu’est-ce qui aura changĂ© par rapport Ă  l’annĂ©e derniĂšre ? Nous allons le dĂ©couvrir ensemble dans cet article !

Chaque annĂ©e je finis par me rĂ©pĂ©ter… Mais oui… Je ne peux m’empĂȘcher de faire cette rĂ©flexion. « Je ne pensais pas arriver jusque lĂ  ! » Et pourtant si ! Je suis encore lĂ , au Japon ! Cette annĂ©e non plus n’a pas Ă©tĂ© Ă©vidente. Elle s’est mĂȘme rĂ©vĂ©lĂ©e un peu plus difficile par rapport Ă  d’autres. Cela aurait bien pu me convaincre de dĂ©finitivement laisser tomber le Japon, de me dire qu’il Ă©tait peut ĂȘtre temps de rentrer finalement. Mais ces pensĂ©es nĂ©gatives, en plus de cette saloperie de COVID-19 qui a eu un fort impact sur nos vies et qui m’a beaucoup touchĂ© personnellement, ont plus fait de l’ombre au reste qu’autre chose. Il suffisait de faire le point, de lĂącher prise afin de pouvoir rallumer la lumiĂšre. Non, je peux dire que je suis toujours bien au Japon et que j’aime la vie dans ce pays !

Il y a des choses positives et nĂ©gatives, des choses qui m’ennuient mais aussi d’autres qui me permettent de m’Ă©panouir. Je me contente de rester optimiste et de me concentrer sur le positif, sans me prendre la tĂȘte avec de sombres pensĂ©es et des doutes. On a qu’une vie merde ! On a pas de temps ni d’Ă©nergie Ă  gaspiller pour des choses ou des personnes toxiques qui n’en valent pas la peine ! LĂ , maintenant, je n’ai envie que d’une chose : profiter de la vie car on en a qu’une ! Maintenir une vie sociale et des activitĂ©s pour garder un Ă©quilibre entre la vie professionnelle et personnelle. Passer du temps avec les gens que j’aime, faire les choses que j’aime, dĂ©couvrir Ă  travers les voyages et les excursions, c’est ce qui me permet de me sentir bien aujourd’hui.

De ce fait, dans cet article des 7 ans, je me suis dit que ce serait intĂ©ressant que je liste les choses que je prĂ©fĂšre au Japon et celles que je apprĂ©cie moins et pour lesquelles je prĂ©fĂšrerais parfois ĂȘtre en France !


đŸ‡ŻđŸ‡” Pourquoi vivre au Japon c’est bien đŸ‡ŻđŸ‡”


On se sent en sécurité !

Il n’y a pas de risque zĂ©ro bien sĂ»r ! Et au Japon aussi il y a des crimes et des viols. Mais en 7 ans, il ne m’est jamais rien arrivĂ© de grave ou je ne me suis jamais retrouvĂ©e dans une situation de grand danger.

C’est propre !

Pas de dĂ©chets, de mĂ©gots de cigarettes dans les rues pour la plupart des quartiers (cependant, Ă©vitez Shibuya ou Shinjuku un samedi soir…). Et il faut vraiment se trouver dans un coin paumĂ© au fin fond de la nature japonaise pour tomber sur des toilettes sales, et encore pas mal d’entre elles sont propres et fournies en PQ !

La vie en général est cool !

Oui, honnĂȘtement, si je retire le travail et le climat, la vie au Japon est tout simplement gĂ©niale ! Au bout de 7 ans, je me suis construite une vie agrĂ©able et convenable. J’ai ma routine, un travail, un bon confort, des activitĂ©s. Je peux me faire plaisir rĂ©guliĂšrement. Ce point fait entiĂšrement la balance contre toutes les choses qui peuvent me dĂ©ranger !

La gentilesse et la politesse des Japonais, notamment pour les services, est irréprochable.

Par contre je me suis un peu trop habituĂ©e Ă  ça au point d’ĂȘtre devenue une cliente trĂšs exigeante et dĂšs que quelqu’un se montre dĂ©sagrĂ©able je peux trĂšs vite m’Ă©nerver et me plaindre… comme une bonne française !

La nourriture est bonne et il y a moyen de s’offrir de bons repas pour pas cher !

Bien sĂ»r, des restaurants luxueux et gastronomiques, ça existe aussi ! Et quand on dit pas cher, ce n’est pas toujours de la nourriture trĂšs saine et Ă©quilibrĂ©e. Mais de temps en temps cela ne fait pas de mal et ça fait toujours un petit plaisir ! Que ce soit un ramen, un katsudon, un yakisoba, des sushis, un okonomiyaki, des douceurs au matcha, c’est toujours un immense plaisir gustatif ! Et Ă  cĂŽtĂ© de ça les compotes, le pain et le fromage ne me manquent pas tant que ça !

Chaque jour est une nouvelle découverte culturelle, linguistique et humaine !

J’apprends un nouveau mot japonais tous les jours (que j’oublie une semaine aprĂšs, soit…). Je m’enrichie davantage sur la culture japonaise grĂące Ă  mon travail et mes diffĂ©rents rĂ©seaux. Je dĂ©couvre de nouveaux aspects du mode de vie au Japon avec les dĂ©marches administratives ou grĂące aux Japonais de mon entourage. De nouvelles facettes de ma personnalitĂ© se rĂ©vĂšlent Ă  chaque nouveau voyage ou nouvelle dĂ©couverte du pays. Chaque jour a sa nouvelle expĂ©rience !

On partage nos expĂ©riences avec d’autres expatriĂ©s venus du monde entier, certains en deviennent mĂȘme nos meilleurs amis.

Se faire des vrais amis japonais reste trĂšs difficile. J’en ai trĂšs peu, mais ces amis-lĂ , je sais que je peux compter sur eux ! En plus de mes amis français, indiens, vietnamiens, malaisiens… !


đŸ‡«đŸ‡· Pourquoi vivre en France c’est bien đŸ‡«đŸ‡·


Le climat est plus agréable !

Non, si il y a bien une chose que j’ai du mal Ă  supporter au Japon, une des premiĂšres est le climat ! Un Ă©tĂ© humide, un automne avec des typhons, un hiver trĂšs sec et un printemps… Hum non Ă  la limite le printemps reste la seule saison agrĂ©able au Japon, Ă  condition que la mĂ©tĂ©o ne soit pas trop capricieuse ! Le soleil se lĂšve et se couche Ă  des heures diffĂ©rentes, donnant l’impression qu’elles sont plus courtes. En France, on peut profiter de longues journĂ©es d’Ă©tĂ© notamment ! Ou alors au Japon, il faut se lever Ă  5 heures du matin…

On travaille de maniÚre plus détendue et les relations sont plus humaines !

Je n’insinue pas que c’est le cas dans toutes les entreprises ni pour tous les types de jobs. J’ai quittĂ© la France Ă  25 ans et Ă  ce moment-lĂ  je n’avais eu qu’un CDI et des petites missions intĂ©rims… Mais de ce que j’ai pu en tirer entre mes expĂ©riences professionnelles en France et au Japon, en France on montre plus d’empathie, on est plus « humains », on donne son opinion pour proposer des solutions et Ă©voluer. Alors qu’au Japon, on se contente de suivre les rĂšgles, les procĂ©dures sans rĂ©flĂ©chir et on n’essaye jamais de faire les choses diffĂ©rement. En France, certains collĂšgues sont devenus de vrais amis. Au Japon, mes collĂšgues japonais restent des collĂšgues et ça n’ira jamais plus loin. C’est aussi un peu le mĂȘme ressenti concernant la santĂ©. Dur de faire confiance Ă  un mĂ©decin quand en plus il ne comprend pas notre langue ! Sans parler des prescriptions mĂ©dicales Ă  tout va parce que ce sont « les procĂ©dures Ă  suivre » et qu’il faut s’en mettre pleins les poches, tout ça sans donner un réél avis au cas par cas.

Il y a plus de jours de congés !

Quand un pays comme le Japon est tellement génial et surprenant en voyage, en tant que résident, on aimerait avoir plus de temps libre pour en profiter !

La famille est à proximité !

Oui, malheureusement le Japon et la France se trouvent aux deux extrĂ©mitĂ©s du globe. Au fil des annĂ©es, des personnes qui nous sont chĂšres nous quittent, nous laissant ce sentiment de regret. Le regret de ne pas avoir pu rentrer plus souvent au pays pour profiter de leurs derniers instants. La famille, les amis, des gens qui nous ont influencĂ©s, qui nous ont encouragĂ©s Ă  sauter le pas de s’expatrier, sans qui nous ne serions pas lĂ  oĂč nous sommes aujourd’hui. Quand au Japon on vit sans montrer la moindre empathie, avec une hypocrisie involontaire et le tatemae qui empĂȘchent de vĂ©ritables relations humaines sincĂšres et d’amitiĂ©, on aimerait que les gens qui nous comprennent soient auprĂšs de nous.

On ne paye pas l’assurance maladie et les fruits / lĂ©gumes un bras !

Puis les frais bancaires, les frais pour louer un appartement ou acheter une maison… Il y a parfois des choses Ă  payer qui sont un peu abusives.

En tout cas, cela ne m’a pas empĂȘchĂ© d’accomplir de belles choses, ce qui me rend d’autant plus heureuse et me convaint de rester encore un peu ! Faisons le bilan de cette annĂ©e :
– J’ai repris les cours de Japonais.
– J’ai escaladĂ© le Mont Fuji (ćŻŒćŁ«ć±±) pour la quatriĂšme fois. Malheureusement je n’ai pas rĂ©ussi Ă  aller jusqu’au bout du circuit Gotemba. C’est pourquoi un mois aprĂšs je refaisais le circuit Fujinomiya, oĂč j’Ă©tais plus Ă  l’aise. C’Ă©tait aussi gĂ©nial qu’il y a deux ans avec un magnifique lever de soleil !
– Je suis allĂ©e Ă  Hakone (çź±æ č).
– Je suis allĂ©e Ă  Universal Studios Japan (ăƒŠăƒ‹ăƒăƒŒă‚”ăƒ«ă‚čタゾă‚Șゾャパン) 9 fois grĂące Ă  mon pass annuel. J’ai bien profitĂ© de la collaboration temporaire (hĂ©lĂ s) avec Kimetsu no Yaiba (éŹŒæ»…ăźćˆƒ) que j’ai adorĂ©e.
Je me suis faite vacciner contre le COVID-19 et ai au total reçue trois doses.
– MalgrĂ© le fait que ce soit toujours aussi difficile de travailler avec des Japonais, du moins ceux qui sont mes collĂšgues, j’ai appris davantage de choses dans mon mĂ©tier. C’est toujours aussi enrichissant autant du point de vue humain que professionnel. J’ai aussi fait de mon mieux pour m’ouvrir plus aux autres et essayer d’ĂȘtre plus familiĂšre et amicale avec certains collĂšgues. C’est pas Ă©vident de Ă  la fois rester soi-mĂȘme et s’adapter.
– J’ai fait un road trip au dĂ©part de Tokyo (東äșŹ) pour monter jusqu’Ă  la prĂ©fecture de Aomori (é’æŁźçœŒ). Je suis passĂ©e par de beaux endroits comme Ibaraki (èŒšćŸŽ), Oarai (ć€§æŽ—), Sendai (ä»™ć°), Yamagata (ć±±ćœą) et Akita (秋田県) et Nikko (æ—„ć…‰).
– J’ai escaladĂ© le Mont Gassan (æœˆć±±) dans la prĂ©fecture de Yamagata (ć±±ćœąçœŒ) dans des conditions trĂšs mauvaises (pluie, tempĂȘte, pas assez Ă©quipĂ©e en vĂȘtements et ressources…)
– J’ai vu les chutes de Kegon (èŻćŽłăźæ») Ă  Nikko (æ—„ć…‰) et me suis promenĂ©e prĂšs du lac ChĆ«zenji (侭穅ćŻșæč–).
– AprĂšs la chaĂźne Youtube, je me suis mise Ă  faire aussi quelques vidĂ©os sur Tik Tok !
– J’ai pris le dĂ©jeuner dans le cafĂ© Ă©phĂ©mĂšre Harry Potter (ハăƒȘăƒŒăƒăƒƒă‚żăƒŒă‚«ăƒ•ă‚§), ouvert Ă  l’occasion des 20 ans depuis la sortie du premier film, celui qui m’a fait dĂ©couvrir et aimer cette saga.
– J’ai escaladĂ© le Mont Kunimi (ć›œèŠ‹ć±±) Ă  Hirakata (枚æ–č澂).
– Je suis retournĂ©e Ă  Nara (ć„ˆè‰Ż), et ai visitĂ© des endroits que je ne connaissais pas comme les temples Yakushiji (è–Źćž«ćŻș) et Toshodaiji (ć”æ‹›æćŻș), ainsi que le palais Heijo (ćčłćŸŽćźźè·Ą).
– Je suis allĂ©e Ă  Nagoya (ćć€ć±‹) pour une journĂ©e pour visiter le musĂ©e des Sciences (ćć€ć±‹ćž‚ç§‘ć­Šé€š) et dĂ©couvrir une superbe boulangerie française.
– J’ai dĂ©jeunĂ© au PokĂ©mon Cafe d’Osaka (ăƒă‚±ăƒąăƒłă‚«ăƒ•ă‚§ć€§é˜Ș).
– J’ai repassĂ© un weekend dans un Shukubo (漿杊) Ă  Koyasan (é«˜é‡Žć±±).
– Je suis allĂ©e au zoo de Tennoji (怩王ćŻșć‹•ç‰©ćœ’) Ă  Osaka.
– Je suis rentrĂ©e en France pour les fĂȘtes de fin d’annĂ©e aprĂšs deux ans sans y mettre les pieds. J’ai dĂ©couvert ma nouvelle maison et une nouvelle rĂ©gion Ă  laquelle je suis dĂ©jĂ  attachĂ©e. J’ai profitĂ© des fĂȘtes en famille et de l’air frais de la Bretagne. Je suis mĂȘme revenue avec le COVID-19 comme souvenir !
– J’ai expĂ©rimentĂ© la quarantaine au Japon. C’est une expĂ©rience Ă©trange et difficile mais aussi une occasion de remettre beaucoup de choses en question et de se consacrer Ă  des choses auxquelles on ne donne pas assez de temps.
– J’ai mangĂ© la meilleure galette des rois maison au Japon grĂące Ă  mon amie HaĂŻda.
– Je continue Ă  jouer au tennis avec toujours autant de plaisir. Je commence mĂȘme Ă  participer Ă  des compĂ©titions !
– J’ai dĂ©couvert et expĂ©rimentĂ© la fĂȘte indienne Holi (à€čà„‹à€Čà„€) grĂące Ă  mes amis indiens. Ce fut une de mes plus belles journĂ©es de printemps !
– J’ai parcouru une des routes de pĂ©lerinages de Kumano Kodo (ç†Šé‡Žć€é“). J’ai marchĂ© sur la route Nakahechi (äž­èŸșè·Ż) pendant 3 jours sur une distance totale de 39 km en 17 heures jusqu’au grand sanctuaire Kumano Hongu (ç†Šé‡ŽæœŹćźźć€§ç€Ÿ).
– J’ai fait Hanami (花芋) et admirĂ© les fleurs de cerisiers Ă  Hirakata (枚æ–č澂) et d’autres endroits sympa par hasard.
– J’ai visitĂ© Okunoshima (性äč…野泶), l’üle des lapins !
– J’ai vu l’exposition Fullmetal Alchemist RETURNS (é‹ŒăźéŒŹé‡‘èĄ“ćž«ć±• RETURNS) tenue Ă  l’occasion des 20 ans de publication du manga. Cela m’a rendue nostalgique et je me suis remise Ă  regarder des animĂ©s comme Ă  l’Ă©poque de mon adolescence. Chose que je n’avais plus fait d’ailleurs depuis mon arrivĂ©e au Japon !
– J’ai explorĂ© les alentours de Hirakata (枚æ–č澂) Ă  scooter et passĂ© des journĂ©es sympa dans des parcs et jardins comme Yamada Ike (ć±±ç”°æ± ) ou Tsurumi Ryokuchi (é¶ŽèŠ‹ç·‘ćœ°).
– J’ai eu un nouveau scooter pour remplacer l’ancien qui se faisait un peu trop vieux !
– J’ai dĂ©couvert la rĂ©gion de Kyushu (äčć·ž) Ă  l’occasion d’un sĂ©jour Ă  Fukuoka (犏ćČĄ) que j’ai beaucoup aimĂ© !
– J’ai assistĂ© Ă  un match de basket (バă‚čă‚±ăƒƒăƒˆè©Šćˆ).
– Je suis retournĂ©e Ă  Tokyo (東äșŹ) le temps d’un weekend pour y revoir mes proches amis en particulier. MĂȘme si je me suis habituĂ©e Ă  la campagne d’Hirakata, Tokyo et Yokohama restent chers Ă  mon coeur avec les beaux souvenirs que je me suis créée.

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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir :
– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Aller plus souvent au cinĂ©ma
– Reprendre les sorties festivals d’Ă©tĂ© (ć€ç„­ă‚Š) et feux d’artifice (花火) en yukata (æ”ŽèĄŁ)
– Passer un week-end Ă  la pĂ©ninsule d’Izu
– Faire le tour du lac Kasumigaura (éœžăƒ¶æ”Šæč–) Ă  vĂ©lo
– Faire une excursion Ă  la vallĂ©e Yushin (quand le circuit sera Ă  nouveau ouvert), Ă  Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase

– Escalader le Mont Gassan, le Mont Chokai, le Mont Mitake, le Mont Tsukuba…
– Faire un tour en hĂ©licoptĂšre Ă  Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister Ă  un match de Sumo
– Continuer Ă  tester des restaurants, cafĂ©s et Izakaya (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister Ă  une vraie cĂ©rĂ©monie de thĂ©
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu Ă  Kamakura, au festival du Tanabata Ă  Sendai
– Aller Ă  Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Voir la Grande Muraille de Chine
– Faire un voyage Ă  Hong Kong, aux Philippines, Ă  Hawaii, Ă  Bali, au Vietnam, au Canada, aux US

– RĂ©ussir le JLPT N2
– Faire du rafting
– Faire du parapente Ă  Maishima (舞æŽČ)

La liste est toujours aussi longue, oui ! Mais j’ai encore au moins 4 ans avec mon visa actuel pour tout accomplir. On y croit !

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▶ Hero : Kimi no Nikki (mars~avril 2022)

Kimi no BLUE TRAVEL a Ă©tĂ© peu actif ces derniĂšres semaines. Beaucoup de choses se sont enchaĂźnĂ©es et peu de temps libre pour maintenir une activitĂ© rĂ©guliĂšre. C’est pourquoi ce nouveau numĂ©ro arrive un peu tard.

En mars, l’annĂ©e scolaire se termine et il y a beaucoup d’Ă©vĂ©nements culturels et que l’on attend avec impatience. L’arrivĂ©e du printemps, la floraison des fleurs de cerisiers qui donne lieu au Hanami (花芋), le Hina Matsuri (ăČăȘ焭り)…

Puis il y a une journĂ©e assez drĂŽle que l’on fĂȘte au Japon le 2 mars. Il s’agit du Mini no Hi (ăƒŸăƒ‹ăźæ—„) ! Alors non, il ne s’agit pas de la journĂ©e consacrĂ©e Ă  la copine de Mickey, mais une journĂ©e oĂč on cĂ©lĂšbre les petites choses (氏さいもぼ) et les choses en miniatures (ăƒŸăƒ‹ăƒăƒ„ă‚ą). L’homme le plus petit du monde, le chat le plus petit du monde, le pays le plus petit du monde… On en parle pendant cette journĂ©e ! La date choisie vient d’un jeu de mot, le chiffre 3 pouvant se lire « mi » et le chiffre 2 « ni ». Et puis on dit aussi que tout ce qui est petit est mignon ! Alors le 2 mars, profitons-en pour cĂ©lĂ©brer tout ce que nous avons de petit autour de nous et faisons les choses en petit !

Et puis bien sĂ»r, place enfin Ă  une belle saison ; le printemps ! L’Ă©quinoxe de printemps est un jour fĂ©riĂ© au Japon et ce 21 mars Ă©tait une belle journĂ©e pour accueillir le printemps et cĂ©lĂ©brer Holi (à€čà„‹à€Čà„€, fĂȘte des couleurs) qui, non, n’est pas une fĂȘte japonaise mais hindoue originaire de l’Inde. Les gens, habillĂ©s gĂ©nĂ©ralement en blanc se jettent l’un Ă  l’autre des pigments de couleurs. Ces pigments ont une signification bien prĂ©cise : le vert pour l’harmonie, l’orange pour l’optimisme, le bleu pour la vitalitĂ© et le rouge pour la joie et l’amour.

Les cerisiers ont fleuri, avec le full bloom le premier weekend d’avril, rĂ©vĂ©lant toute l’Ă©tendue de leur beautĂ©. Dans tous les coins du Japon, le blanc et le rose des fleurs de cerisiers coloraient les parcs et les bords des cours d’eau lors de journĂ©es plus douces et ensoleillĂ©es. IdĂ©al pour cĂ©lĂ©brer Hanami, reprendre les activitĂ©s et les loisirs en extĂ©rieur, se reposer au soleil avant de reprendre le chemin de l’Ă©cole et entammer une nouvelle annĂ©e scolaire dĂ©but avril.

Ces belles journĂ©es de printemps apportent la bonne humeur, la motivation et surtout l’envie de sortir et de passer ses weekends Ă  l’extĂ©rieur ou loin de chez-soi Ă  l’occasion d’un court sĂ©jour. Kimi no BLUE TRAVEL en a notamment profitĂ© !

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🌾 Hanami (花芋) 🌾

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🍜 æœŹæ—„ăźăƒŹă‚·ăƒ”ăƒ»La recette du joură€Œć°Ÿă‚­ăƒŸé“é†€æČčăƒ©ăƒŒăƒĄăƒłă€đŸœ

@kimi_no_blue_travel

Le Hanami, ça ne se fĂȘte pas seulement au parc. Ça se fĂȘte aussi chez #Starbucks ! Le #Sakura au cƓur des boissons et desserts gourmands 🌾 #foodporn

♬ Yoga Music – Yoga Music Swami

đŸ‡ŻđŸ‡” Dans ma vie Nippone

‱ Sayonara l’hiver !ăƒ»ă•ă‚ˆăȘă‚‰ć†ŹïŒ ‱

J’ai cru que cet hiver n’allait jamais prendre fin… Je ne me souviens pas qu’il ait Ă©tĂ© si rude mes deux premiĂšres annĂ©es dans le Kansai. Mes mains n’en pouvaient plus, entre la sĂ©cheresse et les crevasses. J’avais de plus en plus de mal Ă  supporter le froid et donc Ă  garder le moral.

‱ Et bonjour le printemps !ăƒ»ă“ă‚“ă«ăĄăŻæ˜„ïŒ ‱

Le jour de l’arrivĂ©e du printemps ne pouvait pas ĂȘtre une meilleure journĂ©e cette annĂ©e ! Certes encore un peu fraiche mais ensoleillĂ©e et durant laquelle j’ai expĂ©rimentĂ© la fĂȘte Holi grĂące Ă  mes amis indiens. Avec toute ma bande d’amis d’Osaka (japonais, vietnamiens, malaisiens, indiens…), nous nous sommes rassemblĂ©s pour colorer cette belle journĂ©e ! Des pigments de couleurs pleins le visage et les cheveux, nous avons dansĂ© sur des musiques indiennes et mangĂ© de la bonne nourriture ! Cela faisait longtemps que je ne m’Ă©tais pas autant amusĂ©e en leur compagnie ! Quel bonheur de pouvoir ĂȘtre entourĂ© de ceux qu’on apprĂ©cie et qui nous font du bien !

‱ C’est la rentrĂ©e !ăƒ»ć­Šæ Ąæ–°ćčŽćșŠăŒć§‹ăŸă‚‹ïŒ ‱

J’ai bien profitĂ© de mes courtes vacances de printemps pour voyager un peu. Ce qui fait que j’ai un peu dĂ©laissĂ© le blog. Car entre les voyages et les prĂ©paratifs de la rentrĂ©e, j’avais d’autres prioritĂ©s. Notamment celle de profiter de la vie car on en a qu’une. Ces derniers mois je n’avais pas vraiment pris soin de moi ni consacrĂ© de temps Ă  autre chose que le travail ou Ă  rester Ă  la maison par flemme de faire quoi que ce soit. J’ai repris une vie sociale et des activitĂ©s me permettant de me dĂ©tacher un peu du monde professionnel et me changer plus souvent les idĂ©es. J’avais oubliĂ© comment on se sentait bien mieux dans sa tĂȘte comme ça.

Cela m’a permis de faire la rentrĂ©e des classes dans de bonnes conditions. Nouveaux horaires, Ă©lĂšves avec un an de plus mais toujours aussi adorables. C’est bien plus agrĂ©able et efficace de travailler dans ces conditions.

Mais voilĂ , j’ai dĂ©cidĂ© de profiter de cette nouvelle annĂ©e scolaire pour mettre ma vie et mes loisirs en prioritĂ©. Et rĂ©duire le temps passĂ© sur ce blog. Ce qui implique donc, moins d’activitĂ©s, moins d’articles Journal comme celui-ci, moins de mises Ă  jour. Ce qui se passe dĂ©jĂ  en rĂ©alitĂ©. Maintenir un rythme rĂ©gulier n’est pas possible avec la vie que je mĂšne au Japon dĂ©sormais. Il y a d’autres prioritĂ©s. MĂȘme si il reste important pour moi. Je l’ai créé pour partager mon aventure nippone, puis je l’ai dĂ©veloppĂ© davantage pour qu’il puisse m’aider et aussi aider celles et ceux souhaitant voyager ou s’installer au Japon. Cependant, il faut voir la rĂ©alitĂ© en face, il n’a jamais atteint et n’atteindra jamais une renommĂ©e digne d’autres sites et blogs gĂ©rĂ©s par une Ă©quipe disponible et suivis par une communautĂ© active. À ce niveau-lĂ , je n’ai jamais rĂ©ussi, que ce soit sur ce blog, Youtube ou les rĂ©seaux sociaux et je ne veux plus perdre mon temps Ă  persĂ©vĂ©rer. Je continuerai Ă  l’Ă©crire par plaisir quand le temps et la motivation me le permettront, pour moi. Pour me rappeler plus tard ce que j’ai accompli. Et que ce n’est pas rien.

Sur ce, rendez-vous dans le prochain numéro de Kimi no Nikki !


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▶ 22 juin 2021 ; 6 ans au Japon (æ—„æœŹă§ïŒ–ćčŽé–“ăŒç”ŒăŁăŸ)

Je ne pensais pas atteindre les six ans de vie au Japon ces derniĂšres semaines, tellement j’ai stressĂ© en attendant mon nouveau visa aprĂšs les soucis de dossier. D’ailleurs, la Kimi ĂągĂ©e Ă  l’Ă©poque de 25 ans Ă  son arrivĂ©e au Japon avec un PVT ne s’imaginait pas non plus aller aussi loin, je suppose 😂. Du moins elle Ă©tait loin de s’imaginer les pĂ©ripĂ©ties, les aventures, les surprises et les dĂ©ceptions, les problĂšmes qu’elle allait devoir surmonter.

Depuis mon premier visa, chaque annĂ©e n’a jamais vraiment Ă©tĂ© la mĂȘme et beaucoup de choses ont changĂ© jusqu’Ă  aujourd’hui. Je n’avais pas les mĂȘmes prioritĂ©s, les mĂȘmes rĂȘves, les mĂȘmes problĂšmes et prĂ©occupations, j’avais moins confiance en moi, le Covid n’existait pas… J’ai eu un parcours semĂ© de beaucoup d’embĂ»ches et je n’avais parfois pas le choix que de les franchir. Je me suis dĂ©brouillĂ©e et j’ai dĂ» apprendre Ă  davantage me surpasser seule. Il le faut quand la famille est Ă  des milliers de kilomĂštres et tout simplement parce qu’on ne peut pas compter sur les autres, mais on peut toujours compter sur soi-mĂȘme. Je me suis battue pour atteindre mes objectifs et rĂ©aliser mes rĂȘves. Et mĂȘme si je n’ai pas choisi la facilitĂ©, si j’ai du fournir beaucoup d’efforts, faire des sacrifices et me dĂ©merder seule au contraire de personnes auxquelles on leur a tout tendu ou avaient les bons contacts, j’ai trĂšs rarement Ă©chouĂ©. MĂȘme si j’ai beaucoup doutĂ© ou me suis souvent dĂ©couragĂ©e et remise en question.

On m’a demandĂ© rĂ©cemment si j’Ă©tais fiĂšre de mon parcours.

FiĂšre… Je ne suis pas du genre Ă  me valoriser et Ă  me jeter des fleurs. Mais oui pour une fois j’ai envie de dire que je suis fiĂšre de tout ce que j’ai pu accomplir, en particulier quand mon entourage me le fait remarquer Ă©galement et qu’Ă  ma place, certains n’auraient jamais osĂ©. Nous grandissons en prenant des initiatives plus audacieuses et en essayant d’apprendre de nos expĂ©riences de vie. Parfois, nous nous accrochons Ă  nos espoirs, nous surmontons nos peurs, nous rĂ©ussissons et nous Ă©chouons. Ca fait partie de la vie. Mais chaque expĂ©rience ouvre la porte Ă  de nouvelles possibilitĂ©s. Toutes les Ă©tapes franchies font partie du voyage de font de nous ce que nous sommes aujourd’hui. Et je suis aujourd’hui reconnaissante envers cette Kimi qui aprĂšs tout ce parcours est devenue celle qu’elle est aujourd’hui. S’auto-complimenter, s’auto-fĂ©liciter, c’est aussi important pour ĂȘtre bien dans son corps et son esprit. J’ai appris Ă  me rappeler que je n’avais pas que des dĂ©fauts et que uniquement s’auto-critiquer ou se dĂ©valoriser ne servait Ă  rien. Non, il n’y aura pas toujours quelqu’un pour nous dire que nous sommes exceptionnel, gĂ©nial, ou pour nous rĂ©conforter dans les moments difficiles. Mais il y aura toujours soi-mĂȘme pour le faire.

On m’a demandĂ© rĂ©cemment si je regrettais d’ĂȘtre partie.

Mon plus grand regret aurait Ă©tĂ© de ne jamais ĂȘtre partie ! Un PVT on peut l’avoir qu’une fois dans sa vie. Il faut la saisir tant cette expĂ©rience nous apporte beaucoup personnellement. J’avais pourtant une vie stable en rĂ©gion parisienne : un CDI, un appartement, des loisirs, des sorties sympa Ă  Paris, des super amis et collĂšgues. J’ai tout laissĂ© pour le Japon. J’Ă©tais jeune, sans conjoint, sans enfants, je n’avais pas cette contrainte contrairement Ă  certaines de mes amies. C’Ă©tait le moment d’y aller. Ce projet n’a jamais voulu quitter mon esprit, mĂȘme si j’avais toujours la possibilitĂ© d’y voyager.

On m’a demandĂ© rĂ©cemment si quelque chose en France me manquait aujourd’hui.

Ça dĂ©pend de la chose en question. Le Japon a ses bons et mauvais cĂŽtĂ©s comme tout pays. Mais je m’y sens vraiment bien, en sĂ©curitĂ© et surtout je sens que je suis moi-mĂȘme. Je peux aussi me rendre dans des endroits qui me rappellent un peu mon pays. Ce qui me manque le plus, ce sont mes proches. Si j’avais le pouvoir de les amener tous ici, je le ferais.

Quoi qu’il en soit, aujourd’hui, je me trouve encore au Japon avec une vie de construite : un travail, un logement, un mode de vie confortable et agrĂ©able, des loisirs, un petit rĂ©seau d’amis… J’ai passĂ© une belle annĂ©e encore. Donc comme d’habitude, faisons le bilan de cette belle annĂ©e :
– J’ai repris le tennis dans un club.
– J’ai jouĂ© au jeu Suika Wari (ă‚čむカć‰Čり) Ă  l’Ă©cole oĂč je travaille, expĂ©rimentĂ© la rĂ©colte de patates (èŠ‹æŽ˜ă‚Š), de mikan (みかん狩り), de fraises (いづご狩り) et cĂ©lĂ©brĂ© d’autres fĂȘtes traditionnelles comme Setsubun (節戆) et Hina Matsuri (ăČăȘ焭り). Beaucoup d’Ă©vĂ©nements qui rendent l’annĂ©e scolaire au Japon enrichissante et passionnante !
– J’ai fĂȘtĂ© le Tanabata (äžƒć€•) chez moi en dĂ©corant une branche de bambou feuillue et en Ă©crivant des vƓux.
– J’ai expĂ©rimentĂ© le Taichi (ć€Șæ„”æ‹ł).
– J’ai refait un road trip et cette fois je suis allĂ©e jusqu’Ă  Shirakawago (ç™œć·éƒ·), Kanazawa (金æČą) et la pĂ©ninsule de Noto (èƒœç™»ćŠćł¶).
– J’ai passĂ© un court mais trĂšs bon sĂ©jour Ă  Tottori (éł„ć–), et pour une fois je ne voyageais pas seule.
– J’ai fait une balade Ă  chameau dans les dunes de Tottori (éł„ć–) et du kayak au bords des cĂŽtes d’Ajiro (ç¶Č代).
– J’ai fait un road trip Ă  Shikoku (ć››ć›œ) en passant par l’Ăźle d’Awaji (æ·Ąè·Żćł¶).
– A dĂ©faut de ne pas avoir pu faire le Mont Fuji une quatriĂšme fois, j’ai escaladĂ© d’autres petites montagnes : le mont Maya (æ‘©è€¶ć±±) Ă  Kobe (焞戞), le mont Kyusho (äč…æŸć±±) Ă  Tottori (éł„ć–), le mont Tsurugi (扣汱) Ă  Shikoku (ć››ć›œ), le mont Hiei (æŻ”ćĄć±±) Ă  Kyoto (äșŹéƒœ), le mont Misen (ćŒ„ć±±) Ă  Miyajima (ćźźćł¶), le mont Konozan (äș€é‡Žć±±) Ă  Katano (äș€é‡Ž)…
– J’ai explorĂ© les forĂȘts et parcs naturels de la prĂ©fecture d’Osaka (性é˜Șćșœæ°‘ăźæŁź)
– J’ai fini par prendre goĂ»t aux voyages en voiture et Ă  scooter, malgrĂ© les limites de vitesse pitoyables et la conduite catastrophique des gens du Kansai. J’ai entre autres voyagĂ© jusqu’Ă  Izumo (ć‡șé›Č) et la prĂ©fecture de Mie (侉重県) Ă  bord d’une titine confortable !
– J’ai renouvelĂ© mon passeport (qui n’est pas prĂȘt de me servir pour voyager…)
– Je n’ai pas fĂȘtĂ© seule mon anniversaire malgrĂ© la pandĂ©mie. Je me suis offerte en cadeau un pass annuel Ă  Universal Studios Japan.
– J’ai passĂ© le TOEIC afin d’affirmer mes capacitĂ©s Ă  enseigner l’anglais (et parce que je n’avais jamais eu l’occasion de le passer).
– A dĂ©faut de ne pas avoir pu renter en France, j’ai passĂ© les fĂȘtes de fin d’annĂ©e Ă  Tokyo dans ma famille japonaise et passĂ© du bon temps avec mes amis TokyoĂŻtes.
– Ma santĂ© pas toujours au top m’a obligĂ© Ă  rendre visite au mĂ©decin, au dentiste, Ă  l’opticien et l’ORL. Sinon tout va bien.
– J’ai visitĂ© le parc SUPER NINTENDO WORLD de Universal Studios Japan plusieurs fois. Je me suis en moyenne rendue une fois par mois au parc pour rentabiliser mon pass.
– J’ai suivi la tradition japonaise et offert des chocolats de Saint-Valentin Ă  tous les hommes de mon entourage. Et pour le White Day, j’en ai mĂȘme eu en retour !
– J’ai fĂȘtĂ© un Hanami pluvieux au parc du chĂąteau d’Osaka. Les cerisiers en fleurs Ă©taient quand mĂȘme magnifiques.
– J’ai voyagĂ© Ă  Hiroshima (ćșƒćł¶) et Miyajima (ćźźćł¶).
– J’ai visitĂ© le parc Banpaku Kinen (äž‡ćšèš˜ćż”ć…Źćœ’) et la tour du Soleil (ć€Șé™œăźćĄ”).
– J’ai accompli une annĂ©e en tant que professeure en charge de l’anglais dans une Ă©cole maternelle. Loin du poste de simple assistante ! J’ai passĂ© une annĂ©e un peu difficile, parfois trĂšs stressante et Ă©prouvante. Je n’avais pas imaginĂ© l’ampleur des difficultĂ©s et avais sans doute surestimĂ© mes capacitĂ©s. A la fin de l’annĂ©e scolaire, j’ai eu du mal Ă  rĂ©aliser ĂȘtre parvenue Ă  complĂ©ter une annĂ©e scolaire entiĂšre !
– J’ai renouvelĂ© mon visa travail et obtenu un nouveau visa de 5 ans !

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Et comme toujours, il y a encore beaucoup de choses que je souhaite accomplir :
– Escalader le Mont Fuji, encore une fois
– Passer un week-end Ă  la pĂ©ninsule d’Izu
– Faire une excursion au Mont Mitake, au Mont Tsukuba, Ă  la vallĂ©e Yushin (quand le circuit sera Ă  nouveau ouvert), aux Cascades Kegon de Nikko, Ă  Shosenkyo Gorge, au lac Miyagase

– Faire un tour en hĂ©licoptĂšre Ă  Maihama
– Voir un spectacle de Kabuki
– Assister Ă  un match de Sumo
– Continuer Ă  tester des restaurants, cafĂ©s et Izakaya (avec ou sans amis haha)
– Visiter Hamamatsu et Samantha Martha
– Assister Ă  une vraie cĂ©rĂ©monie de thĂ©
– Assister au Sapporo Snow Festival, au festival de Tsurugaoka Hachimangu Ă  Kamakura, au festival du Tanabata Ă  Sendai
– Aller Ă  Hakone, Okinawa, Ishigaki, Shizuoka, Kyushu, Nagasaki, Goto, Tochigi et pleins d’autres endroits magnifiques du Japon
– Visiter Okuno-shima (性äč…野泶), l’üle aux lapins
– Assister au Oji Fox Parade pour le Nouvel An
– Visiter le jardin Sankeien en automne et au printemps
– Faire un voyage Ă  Hong Kong, aux Philippines, Ă  Hawaii, Ă  Bali, au Vietnam

– RĂ©ussir le JLPT N2
– Faire du rafting

Je souhaite que la crise sanitaire que nous traversons depuis plus d’un an s’amĂ©liore, qu’on retrouve la vie normale que l’on a toujours connu pour pouvoir accomplir tous ces petits projets. Avec mon nouveau visa travail, je suis encore lĂ  pour au moins 5 ans. J’ai au moins 5 ans pour continuer Ă  faire des dĂ©couvertes et Ă  profiter du Japon.

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▶ Velonica : Kimi no Nikki (mars 2021)

Hanami - Osaka Castle Park (2)

Le mois de mars est marquĂ©, comme Ă  chaque annĂ©e, par l’arrivĂ©e toujours plus avancĂ©e des fleurs de cerisiers et aussi du printemps. Un printemps encore un peu timide cependant. En effet, il fait encore assez froid une fois la nuit tombĂ©e. Difficile de couper le kotatsu, de ranger les couvertures et de retirer les vĂȘtements d’hiver du placard. Il faudra patienter encore un peu !

Mars est aussi le dernier mois de l’annĂ©e fiscale, de l’annĂ©e scolaire et celui oĂč les employĂ©s vont gĂ©nĂ©ralement quitter leur entreprise pour un dĂ©part en retraite par exemple. Cela donne lieu Ă  l’organisation de pots de dĂ©part, dit sƍbetsu-kai (é€ćˆ„äŒš, littĂ©ralement « fĂȘte d’adieu »). On fait le bilan et on prĂ©pare la rentrĂ©e d’avril !

※ Les articles Ă  consulter ce mois 📔

‱ ă‚€ăƒ™ăƒłăƒˆăƒ»Ă‰venements ‱

💐 White Day (ăƒ›ăƒŻă‚€ăƒˆăƒ‡ăƒŒ) 💐

đŸ« Les Ă©vĂ©nements scolaires (ć­Šæ ĄèĄŒäș‹) đŸ«

‱ æ–‡ćŒ–ïŒ†äŒç”±ăƒ»Culture & Traditions ‱

🎎 Hina Matsuri (ăČăȘ焭り) 🎎

※ Dans ma vie Nippone đŸ‡ŻđŸ‡”

‱ ćčžă›ă«ăȘă‚‹ă‚ˆă†ă«ăă‚“ăȘć€šă„ă“ăšăŒă‹ă‹ă‚‰ăȘă„ăƒ»Il en faut peu pour ĂȘtre heureux ‱

Osaka - View from Osaka Fukushima Tower (1)

Revoir des amis aprĂšs de longs mois passĂ©s, profiter de dĂ©licieux plats, admirer la vue splendide sur Osaka depuis les hauteurs d’un immeuble… Pas besoin de plus pour passer un bon dimanche frais du mois de mars !

J’ai enfin revue une de mes meilleures rencontres dans le Kansai ; mon amie vietnamienne. Elle m’a accueillie dans son nouvel appartement, situĂ© au 35Ăšme Ă©tage d’un immeuble chic et moderne, oĂč la vue sur Osaka, Kobe et mĂȘme l’Ăźle d’Awaji Ă  l’horizon est incroyable ! On pourrait rester assis des heures face Ă  la baie vitrĂ©e, Ă  admirer le paysage, urbain, certes, mais tout de mĂȘme beau avec la mer et les montagnes. J’ai pu goĂ»ter Ă  la cuisine vietnamienne de sa maman qui nous a prĂ©parĂ© de dĂ©licieux Goi Cuốn (ç”Ÿæ˜„ć·»ă, rouleaux de printemps) et un bon bol de bĂșn mọc (nouilles aux vermicelles servies dans un bouillon Ă  base de porc et de champignons). Pour le dessert, je lui ai fait dĂ©couvrir le flan et elle a adorĂ© !

Que ça fait du bien de passer du bon temps avec ses proches amis quand on est expatrié !

‱ 1ćčŽé–“おç–Čă‚Œæ§˜ă§ă—ăŸăƒ»Bon travail ‱

L’annĂ©e scolaire a pris fin. PremiĂšre annĂ©e en tant que professeure d’anglais, en poste principal et non en tant qu’assistante. Je ne rĂ©alise pas d’ĂȘtre parvenue Ă  complĂ©ter une annĂ©e scolaire entiĂšre ! Je suis Ă  la fois heureuse et triste. D’habitude je suis plutĂŽt du genre Ă  me sous-estimer. Mais cette fois, je crois que je me suis surestimĂ©e. J’avais envie de challenge et j’ai foncĂ© pour dĂ©crocher ce poste sans savoir tout ce qui m’attendait et sans connaĂźtre toute la liste des tĂąches Ă  accomplir.

Ça a Ă©tĂ© dur. Car Ă  la base il s’agit d’un poste destinĂ© Ă  un(e) Japonais(e). J’avais donc la tĂąche en plus de me concentrer sur la comprĂ©hension et l’utilisation du japonais, en plus de m’habituer aux maniĂšres japonaises.

Et en plus de ça, j’ai rĂ©alisĂ© et constatĂ© bien des choses dans le travail au Japon et dans l’attitude des Japonais. Des bonnes, comme des (trĂšs) mauvaises. Parfois des surprises et des dĂ©ceptions.

Travailler avec des Japonais n’est pas toujours facile et ça demande une certaine force psychologique et un contrĂŽle de ses Ă©motions. La mĂ©ditation aide pas mal Ă  voir les choses diffĂ©remment. À voir les choses positives. Je me suis beaucoup rabattue sur cette activitĂ© pour tenir le coup mentalement. AprĂšs, tout dĂ©pend de notre caractĂšre bien sĂ»r. Je sais que pour moi, ce n’est pas une chose fun et facile et que j’ai souvent besoin de prendre du recul, de prendre le temps d’analyser et d’accepter les choses telles qu’elles sont. En tout cas, c’est sĂ»r, je ne travaillerai pas au Japon jusqu’Ă  ma retraite. À moins de je tombe sur une bonne surprise, mais il y a peu de chances Ă  mon avis 😊.

Mis Ă  part ça, le travail en lui-mĂȘme reste enrichissant. Je n’ai pas arrĂȘtĂ© de me dire que mon japonais ne progressait pas malgrĂ© ce travail et parce que je n’ai plus trouvĂ© le temps ni la motivation pour Ă©tudier sĂ©rieusement, mais en regardant bien, j’ai acquis de nouvelles notions et ça demeure toujours un plaisir d’en apprendre plus Ă  travers mon travail. Bien sĂ»r si je veux tenter le JLPT N2, je vais quand mĂȘme devoir bosser Ă  fond. Mais j’entends mes collĂšgues et les enfants parler tous les jours, je lis et traduit les lettres de l’Ă©cole… Si au dĂ©but c’Ă©tait fatigant pour mon cerveau, c’est maintenant devenu familier. Je suis heureuse d’en apprendre davantage tous les jours. C’est motivant et stimulant !

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Je repars pour une année. Curieuse de voir si elle sera aussi difficile et si je la passerai avec plus de facilité et de confiance.

‱ ăƒ›ăƒŻă‚€ăƒˆăƒ‡ăƒŒăƒ»White Day ‱

La pauvre cĂ©libataire que je suis qui dĂ©teste la Saint-Valentin en France pourrait bien apprĂ©cier la version japonaise de cette fĂȘte ! Elle a beau ĂȘtre ultra commerciale et trĂšs portĂ© sur la hiĂ©rarchie et des rĂšgles , pour moi qui n’ai pas de petit ami avec qui passer ce moment, je ne me sens pas pour autant seule et envieuse.

J’ai dĂ©cidĂ© de suivre cette fois la tradition japonaise de la Saint-Valentin en offrant donc des chocolats aux hommes de mon entourage : mon directeur, mes collĂšgues masculins, et mes amis les plus proches ici. Eh bien pour White Day, j’ai eu droit Ă  mon lot de cadeaux et de chocolats de leur part. MĂȘme si c’est parce « c’est la tradition », j’apprĂ©cie le geste, ça fait toujours plaisir !

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‱ èŠ±èŠ‹ăƒ»Hanami ‱

La floraison des fleurs de cerisiers a commencĂ© fin mars, vers le 25 exactement. C’est toujours un spectacle aussi magnifique, faisant du printemps ma saison prĂ©fĂ©rĂ©e au Japon.

Hanami - Hirakata - Yamahara Park (7)

Pas besoin d’aller loin ou dans les grands parcs bondĂ©s pour profiter pleinement du spectacle et du pic de floraison. À Hirakata, j’ai juste Ă  faire deux pas pour me rendre au parc Yamahara (ć±±ćŽŸć…Źćœ’) oĂč un grand cerisier magnifique fleurit chaque annĂ©e. Il y a aussi Kuzuha Central Park (æšŸè‘‰äž­ć€źć…Źćœ’), le parc Yamadaike (ć±±ç”°æ± ć…Źćœ’) et le chemin longeant la riviĂšre Funahashi (èˆčæ©‹ć·ç·‘é“æĄœăƒ­ăƒŒăƒ‰), trĂšs souvent frĂ©quentĂ©s mais avec d’aussi beaux cerisiers. Ces petits coins de Paradis font sans conteste le bonheur des habitants qui cĂ©lĂšbrent Hanami lors de belles journĂ©es douces et ensoleillĂ©es.

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Je suis aussi allĂ©e jusqu’au parc du chĂąteau d’Osaka alors que je cĂ©lĂ©brais Hanami avec des amis. HĂ©las, la pluie s’est invitĂ©e Ă  notre fĂȘte. Mais cela n’a pas empĂȘchĂ© le spectacle d’ĂȘtre aussi grandiose ! Des allĂ©es de cerisiers en fleurs Ă  n’en plus finir ! MalgrĂ© la pluie, ça reste agrĂ©able Ă  regarder.

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La vie est belle ! Vive le printemps 🌾


♫ Un article = Une chanson â–ș Aqua Timez – Velonica

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▶ Gimme chocolate : La Saint-Valentin au Japon (ăƒăƒŹăƒłă‚żă‚€ăƒłăƒ‡ăƒŒ)

Comme quasiment partout dans le monde, on fĂȘte aussi la Saint-Valentin (ăƒăƒŹăƒłă‚żă‚€ăƒłăƒ‡ăƒŒ) au Japon. Tout aussi commerciale, ce sont surtout les chocolatiers et parfois les fleuristes qui profitent de ce jour pour mettre en vente leurs meilleurs chocolats et leurs plus beaux bouquets de fleurs, dĂ©corĂ©s Ă  l’effigie de cet Ă©vĂ©nement.

Au Japon, on s’offre donc des chocolats le jour de la Saint-Valentin, le 14 fĂ©vrier, ceux-ci ayant une valeur dĂ©pendante du sexe de l’expĂ©diteur et du statut social du destinataire. Kimi no BLUE TRAVEL vous explique tout !

※ Une histoire de chocolat (ăƒăƒ§ă‚łăƒŹăƒŒăƒˆăźç‰©èȘž) 💝

La Saint-Valentin est introduite au pays du soleil levant par des fabricants de chocolat, entre 1936 et 1960. Elle devient une fĂȘte commerciale oĂč uniquement les femmes offrent des chocolats aux hommes, le 14 fĂ©vrier de chaque annĂ©e.

Les chocolats donnĂ©s par les femmes le jour de la Saint-Valentin sont destinĂ©s aux hommes pour lesquels elles ont des sentiments, Ă  savoir leur mari, leur petit ami ou leur futur petit ami. Mais pas que ! On compte aussi dans les destinataires tous les autres hommes qui les entourent : famille, amis, collĂšgues, supĂ©rieur hiĂ©rarchique…

Selon la relation entretenue ou le degrĂ© d’attachement avec le destinataire, les chocolats ont plus ou moins de valeur. Ainsi on distingue plusieurs types de chocolats dĂ©pendant de ce degrĂ© de valeur :

  • les chocolats du favori (æœŹć‘œăƒăƒ§ă‚ł, honmei choco) : offerts au bien-aimĂ©, ils dĂ©montrent une grande valeur sentimentale et sont considĂ©rĂ©s comme une vĂ©ritable marque d’amour en plus d’ĂȘtre des chocolats trĂšs chers mais de haute qualitĂ©. Ils ont parfois la forme d’un cƓur et sont emballĂ©s dans de trĂšs belles boites. Certaines femmes fabriqueront Ă©galement leurs chocolats elles-mĂȘmes;

  • les chocolats d’obligation (çŸ©ç†ăƒăƒ§ă‚ł, giri choco) : offerts au supĂ©rieur hiĂ©rarchique et aux collĂšgues de travail importants, ils sont considĂ©rĂ©s comme une marque de politesse. Ce sont des chocolats classiques et peu couteux;
  • les chocolats d’ultra-obligation (è¶…çŸ©ç†ăƒăƒ§ă‚ł, chƍ-giri choco) : offerts aux hommes ayant peu d’estime ou les collĂšgues de travail les moins populaires. Ils sont encore moins couteux que les chocolats d’obligation (çŸ©ç†ăƒăƒ§ă‚ł, giri choco) et il arrive qu’ils soient offerts dans un petit sachet plastique;

  • les chocolats de l’amitiĂ© (揋チョコ, tomo choco) : offerts aux amis et amies Ă©galement, ils reprĂ©sentent une marque d’affection. Cette tendance est gĂ©nĂ©ralement rĂ©pandue chez les collĂ©giennes et les lycĂ©ennes. Ce sont des chocolats aux formes mignonnes, reprĂ©sentant parfois des personnages ou des animaux. Ils peuvent ĂȘtre remplacĂ©s par des confiseries et petites pĂątisseries;

  • les chocolats du papa (パパチョコ, papa choco) : offerts par les jeunes filles Ă  leur pĂšre;
  • les chocolats de la gratitude (äž–è©±ăƒăƒ§ă‚ł, sewa choco) : offerts aux personnes auxquelles on souhaite exprimer sa gratitude;
  • les chocolats pour soi (è‡Ș戆チョコ, jibun choco) : pour les personnes qui dĂ©cident de s’offrir leurs propres chocolats;

Ce qui fait beaucoup de chocolats pour beaucoup de personnes, surtout si on vit ou travaille dans un milieu en majoritĂ© masculin. Les entreprises comptant peu d’hommes dans le personnel comme les Ă©coles maternelles, la coutume la plus souvent instaurĂ©e consiste Ă  ce que toutes les femmes se cotisent pour acheter les chocolats en commun qu’elles remettent au directeur et aux autres employĂ©s masculins. Au contraire, avec la pression et le harcĂšlement engendrĂ©s par ce cadeau signe de politesse et de reconnaissance mais aussi forcĂ© que sont les chocolats d’obligation, d’autres entreprises ont pris la dĂ©cision de bannir cette pratique.

Certains chocolats montrent une belle marque d’amour ou d’affection (quand on sait Ă  quel point les Japonais ont souvent du mal Ă  exprimer leurs sentiments), d’autres laissent plutĂŽt croire que oui, offrir des chocolats alors qu’on n’Ă©prouve rien de particulier, c’est embĂȘtant mais on doit le faire quand-mĂȘme ! Tout dans l’apparence pour se donner une bonne image ou Ă©viter le harcĂšlement moral…

※ Le White Day (ăƒ›ăƒŻă‚€ăƒˆăƒ‡ăƒŒ) đŸ€

Dans un second temps, les hommes qui ont reçu des chocolats le 14 fĂ©vrier vont avoir l’opportunitĂ© d’offrir aux femmes un cadeau en retour, avec la crĂ©ation du White Day (ăƒ›ăƒŻă‚€ăƒˆăƒ‡ăƒŒ, howaito dee), cĂ©lĂ©brĂ© le 14 mars. En guise de prĂ©sent, les femmes reçoivent du chocolat blanc, des bijoux ou de la lingerie de couleur blanche. La valeur de ces cadeaux peut ĂȘtre trois fois supĂ©rieure Ă  celle des chocolats de ces dames. L’absence de cadeau en retour doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme le signe d’un amour unilatĂ©ral.

Cependant, il existe aussi un dernier type de chocolats offert par les hommes et bien avant cette date du White Day ! Quelques-uns d’entre eux offrent ce qu’on appelle les « chocolats inversĂ©s » (逆チョコ, gyaku choco), le nom faisant rĂ©fĂ©rence au fait que ces chocolats sont offerts aux femmes le jour de la Saint-Valentin. Cette tendance montre la volontĂ© des Japonais Ă  cĂ©lĂ©brer la Saint-Valentin de maniĂšre plus occidentale, mais surtout tĂ©moigne de la gratitude et de la sympathie envers les femmes qui jusque-lĂ  se devaient d’attendre le White Day pour obtenir un retour. Ces chocolats sont reconnaissables Ă  leur emballage dont l’impression est volontairement retournĂ©e.

※ La Saint-Ramen-Valentin (ăƒăƒŹăƒłă‚żă‚€ăƒłăƒ»ăƒ©ăƒŒăƒĄăƒłăƒ»ăƒ‡ăƒŒ) 🍜 đŸ«

Envie de fĂȘter la Saint-Valentin autrement ? CĂ©libataire ou en couple, que vous souhaitiez oublier cette journĂ©e et ne pas dĂ©primer ou bien vous offrir un dĂźner « romantique » bon marchĂ©, pourquoi ne pas fĂȘter la Saint-Valentin en allant manger
 un ramen
 au chocolat ? Oui, au Japon, c’est possible !

Pour cĂ©lĂ©brer la fĂȘte des amoureux qui a pour tradition au Japon d’offrir du chocolat, la chaĂźne de ramen Kourakuen (ćčžæ„œè‹‘) a dĂ©cidĂ© de mettre la dose de chocolat dans un bol de ramen ! Est-ce que le gout doux et sucrĂ© du chocolat se marie bien avec celui d’un shoyu ramen (ă—ă‚‡ă†ă‚†ăƒ©ăƒŒăƒĄăƒł, ramen Ă  la sauce soja) ? Kimi a eu envie de savoir !

La rĂ©ponse est
 oui pourquoi pas ! Les Japonais sont connus pour mĂ©langer des ingrĂ©dients salĂ©s et sucrĂ©s ensemble pour crĂ©er quelque chose de vraiment Ă©trange ! Un ramen au chocolat, c’est donc
 Ă©trangement bon. Loin d’ĂȘtre un pur dĂ©lice mais c’est mangeable.
L’huile de cacao dans le bouillon n’est pas trop forte en gout comparĂ© Ă  l’odeur qui se dĂ©gage une fois votre bol servi. Cela Ă©vite d’ĂȘtre trop vite Ă©cƓurĂ©. La petite tablette de chocolat au lait apporte le petit gout en chocolat mais sans dominer celui du bouillon. Cependant, chez Kourakuen, la texture des nouilles est un peu ferme. Le bol coĂ»te 640 „. Et au cas oĂč la dose ne suffirait pas, le service vous offre un petit chocolat en cadeau !

Le ramen au chocolat (ăƒăƒ§ă‚łăƒŹăƒŒăƒˆăƒ©ăƒŒăƒĄăƒł) ainsi que le ramen au chocolat blanc (ăƒ›ăƒŻă‚€ăƒˆăƒăƒ§ă‚łăƒŹăƒŒăƒˆăƒ©ăƒŒăƒĄăƒł) sont proposĂ©s tous les ans en Ă©dition limitĂ©e du 1er au 14 fĂ©vrier. Ceci dit, le concept ne date pas d’hier et le succĂšs Ă©tant gĂ©nĂ©ralement au rendez-vous, Kourakuen renouvelle chaque annĂ©e ce fameux ramen au chocolat. D’autres chaines proposent un menu spĂ©cial avec ramen au chocolat blanc ou encore tsukemen au chocolat.

Si vous l’avez loupĂ© cette fois, surveillez donc le menu de Kourakuen et rendez-vous au restau prĂšs de chez vous l’annĂ©e prochaine ! Bien entendu, vous pouvez Ă©galement y aller Ă  tout moment pour dĂ©guster tous les types de ramen (shoyu, miso, shio), tsukemen (぀けéșș), tantanmen (æ‹…ă€…éșș)
 Le menu est disponible en anglais, il y a de l’espace et le service est correct.

Kourakuen Dogenzaka (ćčžæ„œè‹‘ăƒ©ăƒŒăƒĄăƒłé“çŽ„ć‚ćș—)
Adresse : 2-16-6 Dogenzaka, Shibuya-ku, Tokyo (東äșŹéƒœæž‹è°·ćŒș道玄杂2侁盼16-6)
AccĂšs : Shibuya Station (JR Line, Keio Inokashira Line, Tokyu Line, Hanzomon Line, Fukutoshin Line, Ginza Line) sortie 1
Site internet : http://www.kourakuen.co.jp/

Au Japon, pour la Saint-Valentin, on voit la vie surtout en chocolat !


Célébrez-vous la Saint-Valentin à la japonaise ?
Avez-vous déjà testé les ramen au chocolat ?


♫ Un article = Une chanson â–ș BABYMETAL – Gimme chocolate!!